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mardi, 10 février 2009

Sarkozy en IRAK

Nicolas Sarkozy est arrivé, dans la matinée mardi 10 février, à Bagdad pour une visite surprise au cours de laquelle il doit rencontrer le président irakien, Jalal Talabani, a fait savoir l'Elysée.
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M. Sarkozy a été accueilli par M. Talabani, puis salué par une garde d'honneur. Il doit également rencontrer le premier ministre, Nouri Al-Maliki. Il s'agit de la première visite jamais effectuée par un président français en Irak, selon l'ambassade de France à Bagdad.

'Pour des raisons de sécurité, cette visite n'a pas été annoncée', a précisé la présidence française. 'Le président est accompagné du ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner. C'est aussi la première visite d'un dirigeant occidental non membre de la coalition internationale depuis l'intervention de 2003' qui, sous la conduite des Etats-Unis, a renversé le président Saddam Hussein, a ajouté l'Elysée. Le président est également accompagné d'Hervé Morin, ministre de la défense.

M. Sarkozy se rendra ensuite à Oman, Bahrein et au Koweït. La visite du président français vise à renforcer la position de la France dans ces trois pays du Golfe, où l'influence américaine est très forte. En 2008, M. Sarkozy s'était déjà rendu en Arabie saoudite et au Qatar.

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dimanche, 08 février 2009

Barack pour résoudre la crise

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jeudi, 05 février 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE 04.02.09 :APE[1]: les socialistes persistent et signent en faveur du développement, face à une droite bornée et irresponsable

Majoritaire au Parlement européen, la droite s'apprête à voter en faveur d'un texte qui vise à privilégier les intérêts commerciaux de l'UE au détriment des populations des pays les plus pauvres et les plus vulnérables de la planète ! L'eurodéputé socialiste Alain Hutchinson dénonce une attitude d'autant plus scandaleuse et irresponsable que des millions de personnes subissent actuellement de plein fouet les effets cumulés des crises financière et alimentaire mondiales.

Ce jeudi à Strasbourg, une résolution sur l'impact des accords de partenariats économiques sur le développement sera soumise au vote des parlementaires européens. Après avoir refusé tous les amendements proposés par les socialistes pour tenter de rendre le texte plus conforme aux exigences de développement et de solidarité avec nos partenaires africains, des Caraïbes et du Pacifique, les parlementaires européens de droite s'apprêtent à confirmer qu'à l'instar de la commission européenne, ils attachent plus d'importance au commerce qu'au développement.

"Une fois conclus, les APE ne changeront pas notre quotidien", souligne Alain Hutchinson, mais "en l'état, ils auront des conséquences catastrophiques sur la vie de millions de gens dans les pays ACP". C'est d'ailleurs ce qui mobilise les socialistes européens qui continuent d'insister pour que les APE répondent avant tout aux intérêts et aux aspirations des pays ACP, en ce compris leurs parlements et leur société civile. Si on impose aujourd'hui aux pays ACP les règles du commerce international, on va tout droit au désastre. Il est dès lors urgent qu'un véritable dialogue prenne enfin forme entre l'UE et les pays ACP autour de la question des APE. Un dialogue qui devrait avoir lieu au sein de l'assemblée parlementaire paritaire ACP-UE.

Dans ce dossier, nous faisons face à une droite dogmatique, bornée et manifestement incapable de tirer les leçons de la crise mondiale actuelle. C'est pourquoi, avec les verts et la gauche unitaire, nous proposerons jeudi une résolution alternative qui reflètera les aspirations des populations du Sud. Dans quelques semaines, le Parlement européen sera amené à ratifier ou non les premiers projets d'accords. Et Alain Hutchinson de prévenir : "Après des mois, et pour certains des années de combat pour faire respecter les revendications des populations des pays ACP, nous n'accepterons jamais de voir le commerce triompher au détriment du développement et de la vie de millions de personnes.



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Le tourisme d'organes est dommageable pour le Belge

53 patients issus d'autres pays n'appartenant pas à Eurotransplant ont également été traités pour un don d'organe, ce qui n'est légalement pas autorisé.

Entre 90 et 100 organes quittent la Belgique pour l'étranger chaque année, soit au moins 10 pc de l'offre totale. "Notre solidarité démesurée avec les autres pays, qui viennent chercher des organes chez nous, contribue à allonger les listes d'attente et donc à augmenter le nombre de décès", estime le sénateur Patrik Vankrunkelsven (Open VLD) dans la presse flamande de jeudi.

La Belgique fait partie, avec cinq autres pays européens (Pays-Bas, Luxembourg, Allemagne, Autriche et Slovénie) d'Eurotransplant, une organisation qui gère et répartit les organes disponibles. Ces autres pays connaissent moins de succès en matière de dons d'organes. Or, au sein d'Eurotransplant, une règle stipule qu'un équilibre raisonnable doit prévaloir dans l'import et l'export d'organes d'un même Etat membre.

Ces règles ne sont apparemment pas respectées, souligne le sénateur Vankrunkelsven. Dans nos centres, 153 transplantations ont été effectuées entre 2003 et 2007 sur des non-Belges d'Eurotransplant. De plus, 53 patients issus d'autres pays n'appartenant pas à Eurotransplant ont également été traités pour un don d'organe, ce qui n'est légalement pas autorisé.

"L'AFFAIRE Kouchner"

Dans son livre, Pierre Péan explique comment Bernard Kouchner a effectué plusieurs missions rémunérées pour le compte de la société Imeda, en s'appuyant sur son site internet.

"L'AFFAIRE Kouchner" n'en finit plus d'étendre ses ramifications. Dans son livre, Pierre Péan explique comment Bernard Kouchner a effectué plusieurs missions rémunérées pour le compte de la société Imeda. Il s'agissait de réaliser des audits concernant le système de santé de plusieurs pays africains, parmi lesquels le Gabon. Péan raconte: "le site internet d'Imeda que j'ai consulté quand j'ai entamé cette enquête indiquait que cette société de conseil [Imeda, ndlr] avait bien effectué un audit du système de santé gabonais démarré en novembre 2003, [et] avait élaboré la mise en place d'un système national d'assurance-maladie (...) Le site désignait également Bernard Kouchner comme associé à ces deux études d'Imeda au Gabon."

Le journaliste d'investigation indique ensuite, pour le regretter, que "le lecteur curieux ne peut plus vérifier cette information, le site s'étant volatilisé en novembre 2008". Challenges a retrouvé ce "site fantôme", grâce au site internet Waybackmachine. Ce site à but non-lucratif permet de retrouver des sites disparus, ou de voir à quoi ressemblaient les premières versions de sites web. Son but? Devenir la "Bibliothèque d'Alexandrie" d'internet, à l'heure où les médias digitaux semblent voués à disparaître de la mémoire collective quelques secondes à peine après leur mise en ligne.

Le site, créé en 1996, compte à ce jour plus de 85 milliards de pages Web sur ses serveurs. Parmi lesquelles celles du fameux "site fantôme" évoqué par Pierre Péan. Des pages très claires, et très détaillées, qui confirment que Bernard Kouchner a bien réalisé un "audit du système de santé" gabonais entre novembre 2003 et mars 2005.

Mais la consultation de ce "site fantôme" révèle qu'il a également effectué en février 2005 une mission relative à "l'Elaboration et [à la] mise en place d'un programme pilote d'assurance-maladie communautaire lié au microcrédit" au Niger. Contacté par Challenges, le ministère de la santé publique du Niger n'a pu, faute de temps, répondre à nos questions concernant les résultats et les retombées de cette mission.

par Laurent Calixte, journaliste à Challenges, lundi 2 février.

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Olivier Besancenot: "que de l'enthousiasme" face à la dissolution de la LCR

Olivier Besancenot a déclaré jeudi qu'il n'avait "aucun regret, que de l'enthousiasme", alors que la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) doit entériner sa dissolution ce jeudi lors d'un dernier congrès à La Plaine-Saint-Denis avant la naissance du Nouveau parti anticapitaliste (NPA).
A la LCR, "on a une histoire, on en est extrêmement fiers, et moi je n'en rougis pas, sans mauvais jeu de mots", a déclaré le porte-parole de la LCR sur France-Inter, ajoutant: "On a un héritage politique qu'on veut contribuer à apporter dans le cadre du Nouveau parti anticapitaliste".

"Aujourd'hui ce n'est pas simplement une dissolution, c'est d'abord la veille de la construction d'un nouveau parti", a-t-il poursuivi. Le NPA a "pour but de changer d'échelle, c'est-à-dire d'assumer qu'on n'est pas condamnés dans la gauche radicale à être éternellement minoritaires".

"On n'est pas des 'losers', on a envie que nos idées voient le jour", a ajouté le leader d'extrême-gauche, mais pas "dans le système actuel", qu'il réfute.

Les membres du NPA seront "des militants qui ont une autre histoire que la nôtre, qui peuvent venir de la culture libertaire, communiste, socialiste, écologiste" ou "qui ont un engagement syndical, associatif", a-t-il précisé.

Par ailleurs, Olivier Besancenot a déclaré qu'il attendait de l'intervention radiotélévisée de Nicolas Sarkozy, jeudi soir, "sûrement des motivations supplémentaires à continuer le combat", et rejeté le besoin de pédagogie. "Il faut qu'il comprenne maintenant qu'on est un certain nombre dans ce pays à les connaître, ses réformes, et on n'en veut pas."

"La manifestation du 29 janvier, qui a été un gros succès (...), ça marque pas simplement l'exaspération sociale par rapport à la crise économique, ça marque aussi une révolte profonde par rapport à la façon dont le gouvernement traite la crise économique", a-t-il ajouté, formulant le voeu qu'il y ait une suite à la journée du 29 janvier. AP

mardi, 03 février 2009

Dès restitution de son passeport, hier, par le parquet : Macky Sall s'est envolé pour les Etats-unis

Rebondissement dans l’affaire Macky Sall. En effet, le Procureur de la République a procédé hier à la restitution des passeports de Macky et Abdoulaye Sall confisqués par la Police. Un acte qui constitue un désaveu des méthodes jusqu’ici utilisées par les éléments du ministère de l’Intérieur dans ce dossier. Dès réception de son document de voyage, Macky s’est empressé de s’envoler pour les Etats-Unis.

Le président de l’Apr/Yaakaar a pris son vol à destination des Etats-Unis, tôt ce matin. C’est à bord de la compagnie Delta Airlines que le leader de l’Apr/Yaakaar va se rendre d’abord à New York avant d’aller à Washington pour prendre part au Breakfeast party. A New York, où il va atterrir, en compagnie de Me Alioune Badara Cissé, certaines informations soutiennent que des Sénégalais l’attendent pour lui manifester leur soutien.
A son départ de Dakar très tôt ce matin, une fouille minutieuse a été opérée sur sa personne ; même son manteau n’y a pas échappé. D’ailleurs, avant d’apposer le cachet Départ su son passeport, les éléments de la police préposés à ce travail ont dû signaler sa présence et attendre des directives. Fort heureseument, la description avait fini de s’installer dans ce dossier. C’est donc les avocats qui doivent jubiler car suite à leur correspondance auprès du procureur de la République en date du 29 janvier 2009 dans laquelle ils exigeaient la restitution des documents saisis, ils ont finalement obtenu gain de cause. Après la confiscation de son sésame par la Police, l’Autorité judiciaire lui a remis, hier, le passeport qui l’avait handicapé de toute mobilité internationale. Avec cette décision, le Parquet prend le contre-pied parfait des services de la Sûreté urbaine.

En effet, en statuant sur la demande des avocats de Macky Sall et concernant la restitution des passeports de leurs clients, le Parquet a demandé à ce que le dossier lui soit remis. Contrairement aux déclarations des avocats de l’ex-président de l’Assemblée nationale qui soutiennent que le dossier devrait atterrir sur la table du Procureur aujourd’hui, le Parquet l’a reçu depuis hier. En effet, c’est sur la base des éléments contenus dans le dossier que décision a été prise de restituer les passeports. Un dossier dans lequel, en l’état actuel, rien de compromettant pouvant confondre Macky Sall et Abdoulaye Sall ne s’y trouve.
Face à la presse hier, au domicile de leur client Macky Sall, les avocats ont précisé que «c’est à 15h05 mn que le procureur a répondu favorablement» à leur requête quant à la restitution du passeport de Macky mais également ceux de Abdoulaye Sall (Ndlr : il en avait plusieurs car ayant gardé par devers lui ses anciens passeports), ainsi que son permis de conduire gabonais. Cependant, les véhicules et autres objets de Abdoulaye Sall constitués d’ordinateurs portables et de chéquiers, qui sont encore entre les mains de la Police, lui seront rendus dans les heures à venir, a rassuré Me Ciré Clédor Ly. Les avocats restent convaincus de l’«innocence de leur client» et de ses proches.
Toutefois, le collectif dit rester vigilant par rapport à un éventuel rebondissement pouvant incriminer davantage l’ancien président de l’Assemblée nationale. Par ailleurs, le collectif «se réjouit» et «félicite» l’attitude du procureur qui, disent les avocats, vient de donner un «signal fort» à travers cette restitution. Ces avocats restent convaincus que leur interlocuteur direct dans cette affaire reste le procureur. Ils ont également tenu à préciser qu’un dossier pénal doit forcément être transmis à ce dernier. Donc, ils ne s’étonnent pas que «même vide», le dossier ait fait l’objet d’un transfert. Car, le commissaire de Police a été contraint d’amener les documents au niveau de la hiérarchie supérieure, à savoir le procureur ; et qu’après réception, celui-ci a l’opportunité des poursuites. Ainsi, ils précisent aussi que cette démarche exclut d’office le flagrant délit. Me Ciré Clédor Ly et ses collègues avouent qu’ils ont espoir par rapport à la suite des événements, même s’ils tiennent à rester attentifs. Pour les avocats qui sont convaincus que le procureur n’avait pas reçu jusqu’à hier le dossier, la restitution du document de voyage de Macky Sall constitue «un vrai signe de décrispation», car ils considèrent que «la montagne a accouché d’une souris».
Le collectif dit rester prudent et engagé pour le respect et la sauvegarde des droits et libertés de ses mandants. Et dans ce domaine, il y a de quoi, car si le Parquet a restitué les objets saisis, ce qui constitue une véritable claque pour le ministère de l’Intérieur, l’affaire est loin, pour l’instant, d’être classée sans suite. Certes cette option s’offrait au procureur, mais c’est la chancellerie qui a voulu que l’enquête se poursuive. Un classement sans suite du dossier aurait été trop désobligeant envers le ministre de l’Intérieur. Et, il fallait bien gérer aussi bien la solidarité gouvernementale que la susceptibilité des uns et des autres.

Stagiaire



Auteur: Binta NDONG et Mamadou BIAYE

Le Premier ministre chinois cible d'un lanceur de chaussure

Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a achevé lundi sa tournée européenne sur une fausse note: il a été interrompu en plein discours à l'université de Cambridge par un manifestant qui lui a lancé une chaussure en le traitant de "dictateur".
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Le projectile, une vieille chaussure de sport, a manqué sa cible d'un bon mètre. Le manifestant, un jeune homme d'allure occidentale et s'exprimant en anglais avec accent, a été immédiatement maîtrisé par le service d'ordre de l'université puis interpellé par la police qui n'a pas révélé son identité. "L'homme âgé de 27 ans a été inculpé pour trouble à l'ordre public et comparaîtra le 10 février devant les magistrats du tribunal de Cambridge", a annoncé dans la soirée une porte-parole de la police locale.

La Chine a annoncé mardi avoir fait part de son profond mécontentement au gouvernement britannique. Elle a toutefois souligné que les liens bilatéraux ne souffriraient pas de cet incident.

Wade et la presse nationale : Entre dénigrement et manipulation

wade_grosplan.gifRfi, Bbc, Tv5, Jeune Afrique, etc. des médias très suivis à travers le monde. Tellement suivis que le président de la République Me Abdoulaye Wade y fait des sorties sur des sujets qu’il rechigne à aborder au niveau national.

Pis, il choisit ses organes le plus souvent pour brocarder la presse de son pays souvent perçue comme opposant à son régime. Il en est ainsi hier lorsque le président Wade rendait responsable cette même presse sur les antennes de Rfi, du caractère trop médiatisé de sa personne. Il n’a pas hésité à dire que « tout le monde parle de Karim sauf (lui) » et que ce sont les journalistes qui l’ont en quelque sorte rendu célèbre. Le président Wade oublie en effet, comme me le rappelle un collaborateur que nous sommes en communication et qu’il y a plusieurs façons de s’exprimer. Et la meilleure façon comme nous le rappelle nos traditions africaines, ce sont les actes posés et non les paroles. « Les actes répondent mieux aux paroles » nous enseigne une certaine tradition. Et en matière d’actes, d’actes qui parlent, nous en avons trois s’agissant du fils aîné du président de la République qui justifie l’intérêt des médias. Le premier, c’est l’acte de nomination à la tête de l’importante structure qui est l’Anoci.

L’importance des fonds publics dégagés, la nature des ouvrages, le temps pris pour son exécution au détriment du ministère des Infrastructures, sont assez éloquents pour projeter le fils aîné du président sur le devant de la scène. L’autre acte posé, c’est la Génération du concret. Le nom provocateur n’est rien d’autre qu’une vaste entreprise de propagande pour rendre sinon attrayant du moins visible les actions du fils du Pape du Sopi. N’oublions pas que la Génération du concret fait référence aux chantiers de l’Anoci, le concret en français ou en anglais renvoie à des réalisations. Pourtant, ce mouvement n’a rien à voir dans ses objectifs avec les chantiers de l’Anoci. Tout indique que c’est un vaste mouvement à caractère politique dont l’existence même fait trembler le Pds au pouvoir allant jusqu’en déstabiliser les bases. Peut-on ignorer un tel homme ? Évidemment non. Et Wade nous a parlé de son fils dans une autre circonstance sans en donner l’air. Son travail à côté de son père pour ce qui concerne la gestion des affaires de l’Etat est un secret de polichinelle.

En réalité, ce qui se passe c’est que c’est la communication du président Wade qui pose problème. Choisir les médias étrangers pour se prononcer pour la première fois, en exclusivité sur des questions nationales de premier ordre comme sa propre succession, ne nous semble pas habile. Et l’est encore moins le fait de s’attaquer à ses journalistes devant leurs confrères de ces pays alors que ces derniers savent ce qu’ils valent. Qui plus est, le fait de parler de Karim Wade de cette manière est une autre manière de faire parler de lui. La preuve, la déclaration a suscité beaucoup de commentaires ça et là. La réalité élémentaire est que c’est le président Wade qui, le plus souvent, oriente le travail des médias en créant l’actualité. Le dernier exemple, c’est qu’au moment où tout le monde regrettait le rappel à Dieu de Mamadou Dia, le signataire de l’acte d’indépendance du Sénégal, et que dans la sérénité, les uns et les autres étaient en train de tirer des leçons de son engagement politique, l’affaire Macky Sall du nom de l’ancien président de l’Assemblée nationale, a bouleversé l’ordre de traitement de l’information.

Et au moment où tout le monde était en train de parler de Macky Sall oubliant Mamadou Dia, le responsable du Pds, a subtilement orienté l’attention sur son fils, investi sur la liste de la coalition Sopi pour les locales. Il en est toujours ainsi depuis l’arrivée du président Wade au pouvoir. Les médias ne font que suivre une logique dont ils ne maîtrisent pas forcément toujours les soubassements. Faisant d’eux des coupables, du moins selon Me Wade. Qui parlait de manipulation ?



Auteur: Assane SAMB


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VILLAGE DE DIALOUBE : 225 cases, du betail et 100 tonnes de vivres emportés par les flammes

Un incendie d’une rare violence a ravagé le village de Dialoubé dans la région de Tamba, emportant sur son passage 225 cases et plus d’une centaine de greniers contenant des vivres.
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Le village de Dialoubé s’est réveillé samedi au milieu des flammes. En effet, un incendie d’une rare violence s’est déclaré très tôt le matin, embrasant en l’espace de 20 minutes, la plupart des toits en chaume et des greniers. Les flammes ont réduit en cendre 23 petits ruminants, 2 bœufs, des effets vestimentaires, des vélos, le matériel agricole, entre autres biens. Sur son passage, le feu attisé par le vent violent de cette période n’a laissé que désolation et amertume. Les pertes subies par ces populations qui vivent essentiellement d’agriculture et d’élevage sont démesurées comme l’a souligné Baganda Sakho, le Président du conseil rural et représentant le Président du conseil régional.

« Ce village, qui a été déjà consumé par un incendie en 2004, avait alors perdu plus de 100 petits ruminants en plus des biens matériels », a indiqué le chef de village El Hadji Aliou Diallo, qui s’est félicité de la présence des hautes autorités de cette région. « Ceci reste un réconfortant moral », a-t-il souligné en évoquant le problème de l’approvisionnement en eau qui se pose avec acuité. A la tête d’une forte délégation, le gouverneur Cheikh Tidiane Dieng n’a pas manqué de souligner la compassion des hautes autorités du pays. A sa suite Sounkaly Djikiné, le responsable départemental de la Croix-rouge a souligné l’apport que compte donner son organisme pour soulager ces populations. Le capitaine de Gendarmerie Gorgui Mbengue a demandé aux populations de détecter et de dénoncer les visiteurs mal-intentionnés.

En outre, le commandant de la Compagnie de Tambacounda a attiré l’attention sur la gestion des feux. En attendant, le village meurtri est en train de recevoir le soutien des villages voisins qui commencent à déverser vivres, matelas et quelques ustensiles de cuisine pour permettre un redémarrage qui du reste se fera dans la douleur.

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samedi, 31 janvier 2009

MACKY SALL RISQUE DE RATER UN TETE-A- TETE AVEC OBAMA

Il y a une forte probabilité que l’ex-Président de l’Assemblée nationale, Macky Sall, ne foule pas le sol du pays d’Obama. La requête introduite par ses avocats pour la restitution de son passeport confisqué par la Sûreté urbaine n’a pas connu une suite favorable. Alors qu’il doit prendre l’avion demain à destination de l’Amérique. Ses avocats ont tenu, hier, une conférence de presse pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « cabale, de mascarade et d’atteinte à la liberté d’aller et de revenir ».

L’ex-Premier Ministre, Macky Sall risque de ne pas faire le déplacement aux Usa. Car son passeport ordinaire est toujours entre les mains de la Sûreté urbaine. Il s’y ajoute que la requête adressée au Procureur de la république par ses conseils pour la restitution du document de voyage n’a pas connu une suite favorable. Alors qu’il devait prendre l’avion dans la nuit du dimanche au lundi prochain. Le pire dans cette affaire,c’est qu’ aucun délai n’est prévu pour la restitution du passeport. « Il s’agit d’agression grave contre Macky Sall et Abdoulaye Sall. Nous sommes dans une procédure inconnue notre procédure pénale » ; constate Me Clédor Ly. Car, constate Me Ly, « le commissaire de police en tant qu’officier de police judiciaire dépend de la hiérarchie judiciaire. Il est habilité en tant qu’officier de police judiciaire à procéder, « à des vérifications d’identité ou le délai ne dépasse pas 24 heures. En cas de flagrant délit 48 heures avec possibilité de prolongation de 48 heures et passé ce délai, il est déféré avec pièces et actes ». Mais, en tant que fonctionnaire, il dépend du ministère de l’Intérieur.

Pour Me Ly, «la requête introduite au Parquet leur permettra de savoir si le commissaire de police obéit à une autorité administrative ou à une autorité judiciaire ». Me Ly, note que toute la procédure diligentée contre Macky Sall, « est une cabale, une mascarade qui a pris naissance à partir du communiqué du ministère de l’Intérieur ». « Le commissaire de police est dans une grande nébuleuse. Car, c’est dans une parfaite illégalité que les deux passeports ont été retenus de même que les voitures d’ Abdoulaye Sall », tempête Me Ly. Son collègue Demba Ciré Bathily souligne que, « la rétention du passeport de Macky Sall est un moyen pour porter atteinte à sa liberté d’aller et de revenir.

C’est une décision arbitraire prise par une personne tapie dans l’ombre». N’empêche Me Moustapha Diop, tête de file du collectif des avocats « espère récupérer le passeport aujourd’hui(Ndlr : hier nuit) ». La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme(Raddho) représentée par Me Amadou Aly Kane s’indigne « du traitement réservé à Macky Sall ancien Premier ministre et ex-Président de l’Assemblée nationale et les harcèlements dirigés contre ses proches Abdoulaye Sall et Farba Ngom ». « Nous dénonçons l’instrumentalisation de l’administration et en l’espèce l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire. Nous sommes manifestement au cœur de règlements de comptes politiques.

L’administration est utilisée à des fins qui ne sont pas dans l’intérêt général », constate Me Amadou Aly Kane. Ainsi , Le collectif des avocats constitués pour la défense de l’ex-président de l’Assemblée nationale a sorti, hier, un quatrième communiqué quatre jours après son audition devant le commissaire de la Sûreté urbaine. Les « robes noires » demandent dans ledit communiqué, également, la restitution « des deux véhicules de monsieur Abdoulaye Sall, de celui de son épouse, des deux ordinateurs de ses enfants, de ses portables, chéquiers et passeports, emportés par les enquêteurs, lors de leur visite à son domicile le lundi 26 janvier 2009 ».

Ils(les avocats) constatent aussi toujours dans ledit communiqué que « malgré le caractère farfelu de l’accusation de blanchiment d’argent à l’encontre de monsieur Macky Sall, les convocations et tracasseries se multiplient à l’endroit de ses proches ». Pour illustrer leurs propos, les avocats soulignent qu’après « son conseiller en communication Abdou Abel Thiam, son beau-frère Iba Faye, c’était hier, le tour de son « griot » Farba Ngom et aujourd’hui(Ndlr : hier) celui de son beau frère, Mansour Faye ».

Dès demain ironise le collectif des avocats, « ce sera peut-être le tour de son chat « Diokel ». Il s’indigne enfin « de l’irresponsabilité du communiqué du ministère de l’Intérieur qui pour des raisons purement politiciennes n’a pas hésité à indexer un Chef d’Etat étranger ».



Auteur: Mamadou SECK

vendredi, 30 janvier 2009

Obama dit que c'est honteux

barac39.jpgLe président Barack Obama s'est emporté jeudi contre les primes que les sociétés de Bourse américaines ont continué à verser à leurs employés malgré la crise, jugeant qu'elles étaient "honteuses" et relevaient du "comble de l'irresponsabilité".
M. Obama a fulminé, comme jamais depuis son investiture le 20 janvier, devant le fait que tout cet argent avait été versé alors que le système financier bénéficie de l'aide de l'Etat pour continuer à fonctionner.

"C'est le comble de l'irresponsabilité, c'est honteux, et ce qu'il va falloir entre autres, c'est que les gens de Wall Street, qui demandent de l'aide fassent preuve de retenue, de discipline et de davantage de sens des responsabilités", a dit M. Obama qui recevait dans le Bureau ovale son secrétaire au Trésor, Timothy Geithner.

Les autorités de l'Etat de New York (nord-est) ont annoncé mercredi que les établissements de Wall Street avaient versé 18,4 milliards de dollars de primes à leurs salariés l'an dernier. C'est beaucoup moins que l'année précédente (32,9 milliards en 2007). La baisse est aussi la plus forte en pourcentage (44%) depuis 30 ans. Mais la somme reste la sixième de l'histoire en valeur absolue.

"Les Américains voient bien que nous sommes dans un trou profond dont il faut nous sortir, mais ils n'aiment pas l'idée que des gens creusent un trou plus profond alors qu'on leur demande (aux Américains) de le remplir", a dit M. Obama.

"Nous allons devoir discuter directement (...) avec ces gens à Wall Street pour leur signifier qu'ils doivent commencer à agir de manière plus responsable si nous voulons, ensemble, remettre l'économie en marche", a-t-il dit.

"Il y a aura un moment où ils pourront faire des profits, et il y aura un moment où ils pourront recevoir des primes. Mais ce n'est pas le moment actuellement", a-t-il dit.

mercredi, 28 janvier 2009

Suspendue par le PS, Lizin parle de « pendaison »

Cette suspension sera réexaminée au moment où madame Lizin aura été en mesure, à partir de pièces probantes, d’établir devant le Comité d’audit le bien-fondé des dépenses qui lui sont imputées et qui ont été assumées par l’hôpital de Huy », précise encore la porte-parole du président du PS.

Réaction à chaud d’Anne-Marie Lizin : « Anne-Marie Lizin éprouve une infinie tristesse, mais elle n’est pas étonnée de ce procès qui doit aboutir à offrir une victime aux médias et aux futurs possibles alliés régionaux. Elle regrette cette mascarade de réunion du Collège des présidents et vice-présidents du PS, convoquée avant les conclusions du comité d’audit, et qui ressemble – ce serait drôle si ce n’était à ce point caricatural- au tribunal de Lucky Lucke. “Venez assister au procès, à la condamnation et à la pendaison d’Anne-Marie Lizin”. »

L’opposition hutoise réagit
Denis Léonard, le chef de file de l’opposition hutoise Ensemble, a réagi à l’annonce de la suspension temporaire d’Anne-Marie Lizin en sa qualité de membre du parti socialiste. Il estime que la mesure prise par le collège du PS est insuffisante.

« On s’est encore limité à montrer son gros doigt. N’oublions pas le nombre d’affaires qu’il y a autour d’elle. Je ne sais pas quel est le quota de comportements mafieux qu’il faut pour que le PS exclue un membre de son parti. En attendant, elle ne tremble pas de frayeur. Elle reste bourgmestre et garde tout son pouvoir de nuisance, et ce pour une question d’agenda électoral », analyse le chef de file d’Ensemble.

« Elle a fait la gentille en envoyant le Dr Bury et on lui laisse une chance. Ca va encore faire les choux gras de l’extrême droite », poursuit-il.

Denis Léonard se réjouit par contre qu’à l’initiative du gouvernement wallon, un audit sera réalisé dans la Ville de Huy. « J’ai plus d’espoir dans la décision du gouvernement wallon. Nous avions déjà demandé que d’autres dépenses soient analysées. Nous ne pouvons donc que nous en réjouir », conclut M. Léonard.

Représentée par Jean Bury
Mardi après-midi, Anne-Marie Lizin s’est fait représenter par le Docteur Jean Bury, ancien directeur médical du Centre Régional Hospitalier de Huy (CHRH), devant le Comité d’audit du PS.

Le Comité d’audit, composé de Jean-François Cats, président honoraire de l’Institut des réviseurs d’entreprises, de Philippe Lallemand, conseiller spécial du comité de direction d’Ethias, ancien directeur de l’IEV, et d’Anne Massart, avocate, a entendu Jean Bury au Boulevard de l’Empereur pendant près de trois heures mardi. A la sortie de la réunion, aucun des protagonistes n’a fait de commentaire.

Au gouvernement wallon
Le gouvernement wallon réuni mardi en comité restreint a décidé d’entamer une procédure disciplinaire contre la bourgmestre de Huy, Anne-Marie Lizin, à propos de son action dans le cadre du Centre Hospitalier Régional de Huy (CHRH). Jeudi, l’ensemble du gouvernement avalisera la décision lors de sa réunion hebdomadaire.

Le gouvernement désignera deux experts -un réviseur d’entreprise et un juriste- qui l’assisteront dans cette procédure. L’action ne sera pas menée par le ministre des Affaires intérieures, Philippe Courard, normalement compétent dans ce genre de dossier, mais par un autre ministre qui sera choisi jeudi. Il devrait s’agir du ministre de l’Action sociale, Didier Donfut. « J’ai demandé au comité restreint de ne pas piloter le dossier. J’ai déjà fait des déclarations dures, que j’assume mais qui pourraient mettre en cause l’optimalisation de la procédure », a-t-il expliqué.

Plus de commentaires
La procédure devra s’achever à la fin du mois de mars, souhaite le ministre-président Rudy Demotte. D’ici là, il a invité chacun des ministres du gouvernement à ne plus faire aucun commentaire sur ce dossier jusqu’à la fin de la procédure. Il veut éviter que d’éventuelles déclarations ne fragilisent la procédure et ne constituent un motif de recours.

De nombreuses dépenses non justifiées et faites sur le compte de l’hôpital entre 1998 et 2002 sont reprochées à Mme Lizin. L’enquête administrative se concentrera également sur l’utilisation croisée de pièces justificatives de dépenses à la ville de Huy. En d’autres termes, elle s’attachera à déterminer si les mêmes pièces n’ont pas servi à justifier deux fois des dépenses, auprès de l’hôpital et auprès de la Ville.

La procédure pourra déboucher sur une révocation ou sur une suspension pour une période d’un à trois mois. Le cadre arrêté mardi servira à l’avenir pour d’autres actions, a indiqué M. Demotte. Aucun autre cas n’a toutefois été évoqué lors de la réunion, a-t-il précisé.

(avec Belga)

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mardi, 27 janvier 2009

ACCUSE DE BLANCHIMENT D’ARGENT : Macky Sall dénonce " l’agression " et son parti organise la résistance

NETTALI.NET- Accusé de blanchiment d’argent par le ministre de l’intérieur Cheikh Tidiane Sy, Macky Sall s’est réuni avec le pool d’avocats qu’il a constitué et les membres de son directoire pendant plus de trois tours d’horloge. Le leader de l’Apr a ensuite tenu un point de presse peu avant une heure du matin. Fustigeant l’acharnement dont il se dit victime, l’ancien premier ministre et ancien président de l’Assemblée nationale a pris l’opinion à témoin dans ce qu’il considère comme une énième tentative de liquidation. C’était en présence de plusieurs leaders politique dont Talla Sylla, Moustapha Cissé LÔ, Moustapha Diakhaté et Mahmoud Saleh. arton8477.jpg
C’est à quelques minutes d’une heure du matin que Macky Sall est apparu dans la cour de sa résidence drapé dans un grand boubou beige. Face à des militants très en verve qui scandait « Macky président », le leader de l’Alliance pour la République a déclaré : « je voudrais vous remercier du fond du cœur pour votre formidable mobilisation en ces moments d’agression. Vous avez tenu à rappliquer immédiatement chez moi. Je vous dis merci pour cette marque de sympathie. Le peuple doit savoir qu’on a porté des accusations infondées et fabriquées de toutes pièces à mon encontre ainsi qu’à l’encontre des militants de l’Alliance pour la république ».

Le porte-parole de l’Apr, Seydou Guèye a, par la suite expliqué les motivations des accusations portées sur son leader. « L’Alliance pour la république fait l’objet de beaucoup d’agressions.Un de nos amis militant de l’Apr, Abdoulaye Sall a été humilié à sa descente d’avion et il a subi une fouille très exagérée. Ce matin, il a été gardé à vue et, maintenant, il est entre les mains de la police pour une simple histoire de permis de conduire. Tout cela nous semble être des violations des droits et des libertés fondamentaux des sénégalais. L’alliance pour la République ne se laissera pas intimider par des pratiques d’un autre âge que les sénégalais ont cru jeter par dessus bord depuis l’avènement de l’alternance » a révélé Seydou Guèye.
Très en verve, il ajoute : « à cette intimidation le pouvoir en place ajoute de la calomnie puisque c’est en fin de journée que Cheikh Tidiane Sy a sorti un communiqué dans lequel il accuse Macky Sall d’être impliqué dans une histoire de blanchiment d’argent. Et plus grave encore, ce communiqué indique que ce serait en relation avec un chef d’Etat étranger. C’est une ingérence et une entorse aux règles de la diplomatie. Ce n’est que pure calomnie ».
Le parti de Macky Sall est par ailleurs décidé à lutter jusqu’au bout contre ce qu’il assimile à une tentative de liquidation. « Nous militants de l’Apr disons que l’autoritarisme ne passera pas. Nous sommes face à un pouvoir aux abois, un pouvoir incapable d’apporter des réponses adéquates aux souffrances des populations, un pouvoir incapable d’arrêter la saignée causée par le départ du président Macky Sall, bref, un pouvoir définitivement perdu. Il importe que les démocrates s’érigent en rempart contre ces dérives antirépublicaines dont notre pays n’a nullement besoin. En vérité, cette histoire n’est qu’une vaine tentative de liquidation de l’Apr et de son leader » a également affirmé le porte-parole de l’Alliance pour la République.

Macky Sall et le porte-parole de son parti ont donné rendez vous aux militants au bloc des Madeleine pour soutenir Abdoulaye Sall, dont l’audience est prévue mardi à 9 heures. Affaire à suivre.



Auteur: Béatrice L


le fils de Sarkozy sera rejugé le 5 mars pour délit de fuite

Relaxé en première instance, le fils du président français, Jean Sarkozy, comparaîtra le 5 mars devant la cour d'appel de Paris pour répondre d'un délit de fuite dont l'accuse un automobiliste, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
Le 29 septembre, le tribunal avait relaxé le fils de Nicolas Sarkozy et condamné l'automobiliste, M'Hamed Bellouti, à lui verser 2.000 euros pour "procédure abusive".

Depuis, l'automobiliste a interjeté appel. Il accuse Jean Sarkozy d'avoir percuté l'arrière de sa BMW avec son scooter le 14 octobre 2005 à Paris, puis d'avoir pris la fuite.

Alors que M. Bellouti dit avoir, avec un ami, relevé le numéro du deux-roues à l'aide d'un téléphone portable, Jean Sarkozy nie les faits.

Le parquet n'ayant pas fait appel de la relaxe, la cour d'appel ne pourra statuer que sur d'éventuels dommages et intérêts. Jean Sarkozy ne risque aucune condamnation pénale.

Depuis le premier procès, des internautes ont créé un comité de soutien afin d'aider M'Hamed Bellouti à récolter les fonds nécessaires à la poursuite de son combat judiciaire.

Rappelant la diligence de la police lors du vol de scooter de Jean Sarkozy, puis lors de retraits frauduleux sur le compte de son père, le comité se disait lundi, dans un communiqué, "frappé de l'extrême célérité des forces de police quand il s'agit d'incidents qui lèsent nos hommes politiques haut placés et de l'extrême lenteur avec laquelle Monsieur Jean Sarkozy mis en cause dans l'affaire du scooter a répondu".

Jean Sarkozy, étudiant en droit, né du premier mariage du président français, s'est lancé en politique sur les pas de son père.

Il a été élu en mars conseiller général à Neuilly-sur-Seine (à l'ouest de Paris), le fief familial dont a longtemps été maire Nicolas Sarkozy, avant de prendre la tête du groupe des élus de la majorité de droite au conseil général, l'exécutif du département des Hauts-de-Seine.

lundi, 26 janvier 2009

La petite reine Lizin interpelée

Une prestation télévisuelle inattendue d’Anne-Marie Lizin irrite Elio Di Rupo. Il l’attend dès ce mardi au comité d’audit du PS mais André Antoine monte aussi en ligne en demandant à tous de prendre leurs responsabilités. pict_161549.jpg
On la croyait encore en pleine revalidation et voilà qu’on a vu (ré) apparaître la bourgmestre de Huy sur un plateau de France 24 où elle était invitée à parler, en anglais, svp, de l’avenir des prisonniers de Guantanamo. La séquence serait passée inaperçue si la vidéo n’avait été reprise sur son site Facebook. Un retour précipité qui a visiblement énervé son président de parti qui dans la journée de samedi a fait savoir "que sa santé ne constituait plus un obstacle à l’exercice de ses activités". Et Elio Di Rupo de la convoquer dès lors dès ce mardi 27 janvier à 13 h devant le comité d’audit du PS où elle pourra, si elle le souhaite, se faire accompagner par un défenseur parmi les membres du parti ou se faire représenter par celui-ci. L’invitation ferme s’accompagnait d’un rappel statutaire : en cas de sanction, Mme Lizin pourrait être suspendue comme membre du parti et perdre sa fonction de questeur du Sénat. Mais le communiqué se terminait sur une note positive : "Sur le plan personnel, Elio Di Rupo se réjouit de voir Mme Lizin sortie de ses difficultés de santé."

Répondra-t-elle à l’appel ? Rien n’est moins sûr. A défaut de l’interpeller elle-même - elle s’est isolée des médias - son époux Michel Lizin a confirmé de l’étranger qu’elle allait mieux et reprenait ses activités peu à peu, "mais pas au point de pouvoir retravailler 14 heures par jour". La présence à France 24 s’inscrivait dans ce contexte : "C’est un sujet qu’elle connaît et qu’elle domine mais son cardiologue lui a déconseillé, pour des raisons de bon sens, de ne pas s’investir trop vite dans des sujets qui pourraient la stresser. Dont ceux qui ont été à la base de ses ennuis de santé. Mais soyons clairs : elle veut s’expliquer sur toutes ces calomnies dès que les médecins l’y autoriseront."

A la question de savoir si le PS ne la lâchait pas, Michel Lizin s’est contenté de nous dire "qu’on était déjà en campagne électorale"

André Antoine en a marre

Il n’est cependant pas sûr que l’on attendra encore longtemps avant d’agir : dimanche, André Antoine est monté au créneau et a confié à "La Libre" qu’ "on a dépassé les limites de la patience. Si Mme Lizin est encore malade, elle n’avait pas à aller disserter sur le sort des détenus de Guantanamo ! On doit agir maintenant car on a déjà laissé passer certains comportements peu acceptables, comme certaine tentative d’influence de la justice. Il y a un gouvernement fédéral qui est tombé sur une question comme ça !" Pour l’heure, André Antoine entend surtout faire agir son gouvernement qui, il aime à le rappeler, a déjà pris ses responsabilités à diverses reprises pour enquêter ou sanctionner des mandataires publics (Nandrin, Charleroi, sociétés de logement, etc.) "Il faut maintenant que le gouvernement wallon fasse réaliser un audit croisé entre la Ville et l’intercommunale, à l’instar de ce qui avait été fait il n’y a guère à Charleroi." Pour le ministre CDH, "une enquête disciplinaire s’impose, quel que soit le sort que lui réservera le PS. Il y a urgence aussi à faire toute la clarté sur la rumeur des doubles imputations et sur le fonctionnement de la tutelle. Mais ça ne suffira pas : la mesure disciplinaire doit être doublée d’une mesure politique. Avec la possibilité de recourir à la motion de défiance constructive, les autorités hutoises doivent se positionner. Je ne vise pas un changement de majorité, mais PS et MR ont chacun des responsabilités. Or le PS du gouvernement n’est pas celui de Huy, alors que le MR devra choisir aussi entre le meilleur ou le pire. Et Mme Lizin devra évidemment en tirer les conclusions. Gérard Otto (CDH) à Houffalize ou Philippe Sonnet (MR) à Charleroi avaient, eux, immédiatement offert leur démission"


vendredi, 23 janvier 2009

Centrafrique : Bozizé peine à partager le pouvoir

Le remaniement du gouvernement par le président centrafricain ne fait pas l’unanimité
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Le nouveau gouvernement devait être celui de l’ouverture. Mais le président centrafricain, François Bozizé, en a décidé autrement. Il a reconduit, mardi, dix de ses ministres. Lundi, il avait renommé son Premier ministre, Faustin Archange Touadéra, au lendemain de la dissolution de son gouvernement. Et ce, malgré la tenue, en décembre, du dialogue national inclusif durant lequel les membres de l’opposition et le chef de l’Etat s’étaient mis d’accord pour former un gouvernement multipartite.
François Bozizé a choisi les membres de son gouvernement. Le président centrafricain a rendu public, mardi, la liste de ses ministres. Et, petite nouveauté, deux groupes rebelles font désormais partie de l’équipe : l’armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) et l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), selon la radio Africa numéro 1 basée à Libreville, au Gabon. François Naoyama de l’APRD hérite du portefeuille de l’Environnement et de l’Ecologie, et Djidou Djollo de l’UFDR de celui de l’Habitat et du logement.

L’opposition en colère

Cependant, la principale coalition de l’opposition (UFDN) regroupant le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) et le Rassemblement démocratique du peuple centrafricain (RDC) manquent à l’appel. Une situation que condamne le président du MPLC, Martin Zinguele. Dans une interview accordée à RFI, mercredi, le président du MPLC ne cache pas sa déception. « François Bozizé a décidé (…) de se recroqueviller sur sa famille politique. Il a reconduit l’essentiel des membres de son ancien gouvernement. Il a concédé quelques postes périphériques et doit en assumer cette responsabilité, mais seul », estime-t-il.

François Bozizé contre-attaque

A en juger par ses choix, le président centrafricain n’aurait donc fait qu’un petit pas vers l’ouverture. Pour preuve, la reconduction, mardi, de dix ministres et du Premier ministre, Faustin Archange Touadéra, la veille du remaniement du gouvernement. François Bozizé continue donc son chemin et reste sourd aux attaques de l’opposition. Il a réaffirmé à RFI que cette équipe dirigeante « comportait les membres de toutes les entités qui ont pris part au dialogue et que la reconstruction devait se poursuivre avec ou sans MLPC ». Suite au dialogue national inclusif qui s’était tenu du 8 au 20 décembre à Bangui, le pouvoir, l’opposition, la société civile et les mouvements s’étaient mis d’accord pour former un gouvernement d’ouverture capable de sortir la Centrafrique de la crise et de baliser le terrain jusqu’à la présidentielle de 2010.
Il semblerait que cet accord ait échoué. D’une part, François Bozizé n’a pas engagé une réelle ouverture et, d’autre part, le pays est toujours en proie à l’insécurité. Ce week-end, des combats provoqués par trois attaques de rebelles non identifiés contre l’armée ont fait « plusieurs morts » dans la région de Ndélé, frontalière du Soudan.

Pourtant, un vent de renouveau soufflait depuis quelques temps sur la Centrafrique. Les deux ennemis jurés, le président François Bozizé et l’ancien président Ange-Félix Patassé s’étaient réconciliés lors du dialogue politique inclusif. Dommage que le reste n’ait pas suivi…

RDC: le chef rebelle Laurent Nkunda arrêté et détenu au Rwanda

Le chef tutsi de la rébellion de République démocratique du Congo (RDC) Laurent Nkunda, qui a été arrêté jeudi soir au Rwanda, est détenu dans un "endroit secret", a confirmé vendredi sous couvert d'anonymat un responsable de l'armée rwandaise.
Laurent Nkunda est aux arrêts depuis jeudi soir dans un endroit "resté secret" au Rwanda, a déclaré à l'AFP ce responsable miliaire sans fournir dans l'immédiat d'indications sur les circonstances de l'arrestation du chef rebelle.kuntda.jpg

Un communiqué officiel du chef de la police de RDC avait annoncé son arrestation un peu plus tôt vendredi.

"L'état-major conjoint FARDC (armée congolaise) et éléments RDF (armée rwandaise) informe l'opinion publique de l'arrestation du général déchu Laurent Nkunda jeudi à 22h30 (21h30 GMT) en cavale sur le territoire rwandais après avoir opposé une brève résistance à nos militaires à Bunagana", selon un communiqué de l'inspecteur général de la police de RDC, John Nundi.

Une offensive conjointe de soldats rwandais et congolais a commencé le 20 janvier pour traquer les rebelles hutu rwandais, réfugiés en RDC depuis le génocide au Rwanda de 1994.

Elle avait aussi visiblement pour objectif de chasser Nkunda des territoires qu'il occupait dans la région du Rutshuru (Nord-Kivu) depuis son offensive fin octobre 2008 contre les FARDC.

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jeudi, 22 janvier 2009

Barack dit Halte à Guantanamo

Barack Obama a tenu parole. Sa première décision suspend les procès en cours. Le Pentagone promet aussi de revoir les conditions de détention à Guantanamo. L’Europe s’interroge : doit-elle accueillir les détenus persona non grata chez eux ? pict_161063.jpg
La procédure judiciaire qui devait juger sur la base militaire de Guantanamo cinq hommes accusés dans les attentats du 11 septembre 2001 a été suspendue mercredi en pleine audience.

Tel est le premier résultat, très concret, de l’arrivée au pouvoir du nouveau président américain. Barack Obama a tenu parole. Il a dès le soir de son investiture demandé la suspension pendant 120 jours de toutes les procédures exceptionnelles en cours à Guantanamo.

Obama veut fermer

La décision n’entraîne par la fermeture de la prison maudite de l’administration Bush, fondée en janvier 2002 pour juger les "combattants ennemis" de la guerre contre le terrorisme, mais stoppe les procès dans l’attente d’une révision des procédures par la nouvelle administration démocrate.

"La confusion et l’incertitude que nous avons vues de façon répétée à Guantanamo symbolisent la nature de ces cours militaires", a réagi Joanne Mariner, observatrice de Human Rights Watch à Guantanamo. "Cela aurait été une terrible erreur de juger un cas aussi important que le 11 septembre dans un système aussi rudimentaire et approximatif".

Dans le même temps, le Pentagone annonce qu’il va revoir les conditions de détention des 245 prisonniers qui subsistent à Guantanamo, répartis en plusieurs camps.

Barack Obama avait promis le 16 novembre 2008 de fermer Guantanamo, mais ses services seront confrontés à plusieurs questions qui agitaient déjà la précédente administration.

La première question est de savoir par quoi remplacer les commissions militaires de Guantanamo. Les défenseurs des droits de l’Homme et les avocats militaires proposent de transférer les suspects devant des juridictions régulières aux Etats-Unis, par exemple des cours fédérales. Mais d’autres, y compris au sein de l’équipe d’Obama, prônent le maintien des commissions militaires pour autant que les droits des prévenus soient améliorés et que l’on retire des procès les pièces obtenues par des interrogatoires musclés.

L’Europe est sollicitée

La deuxième question concerne directement les alliés des Etats-Unis : que faire des détenus qui ne seront pas poursuivis mais qui ne peuvent pas rentrer dans leur pays d’origine sous risque d’y être torturés ?

Des dizaines de détenus ont déjà été renvoyés dans leur pays sans procès. C’est le cas de deux Belges qui furent libérés, sous conditions, dès leur arrivée sur le territoire belge en 2005 et qui n’ont jamais été inculpés. Mais des dizaines restent en attente d’une extradition.

Les ministres des Affaires étrangères de l’UE parleront de ce dossier lundi à Bruxelles, lors d’un déjeuner de travail. La Belgique, comme l’Allemagne, cherche une position européenne. Elle n’a pas reçu de demande explicite des Etats-Unis d’accueillir des détenus de Guantanamo, mais s’attend à une telle requête, relève l’un des porte-parole des Affaires étrangères, Bart Ouvry.

La Suède, le Danemark et les Pays-Bas refusent catégoriquement. D’autres pays sont prêts à étudier cette possibilité, avec un certain enthousiasme au Portugal, "au cas par cas" promet la France. La Suisse, terre du fondateur de la Croix-Rouge internationale et déjà sollicitée par Washington, a indiqué mercredi qu’elle est prête "à étudier si - et dans quelle mesure - elle peut prendre en charge des réfugiés qui seraient libérés de Guantanamo". Ce qui suppose que les détenus soient innocentés par la justice américaine avant d’être accueillis en Europe.