lundi, 15 juin 2009
Sept cas avérés dans un collège de Toulouse
Sept collégiens de la banlieue de Toulouse sont atteints de la grippe A et pourraient être les premiers cas détectés en France de malades qui n'auraient eu aucun contact avec des personnes ayant voyagé dans des zones touchées par le virus. "La spécificité de cette situation, c'est que ces cas ne sont pas liés à un déplacement à l'étranger. Le virus est présent dans notre pays", a souligné lors d'une conférence de presse la directrice de cabinet du préfet de Haute-Garonne, Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc. "C'est la première fois qu'on suspecte l'apparition de cas groupés, notamment dans un milieu scolaire, ce qui avait déjà été observé en Grande-Bretagne, en Espagne, en Allemagne récemment", a expliqué sur France 2 le directeur général de la santé, Didier Houssin.
Les sept cas ont été avérés parmi quinze collégiens de la classe de 6e3 du collège de Quint-Fonsegrives qui ont fait l'objet d'analyses. Les sept élèves malades étaient toujours hospitalisés dimanche, après avoir manifesté des symptômes grippaux (fièvre, toux et fatigue), mais leur état n'inspire pas d'inquiétude. Il leur a été administré un traitement antiviral. Les huit autres collégiens ont regagné leur domicile. D'autres analyses de cas éventuels sont en cours.
Passer au niveau d'alerte maximale, le niveau 6, "serait sans doute prématuré car ce n'est qu'une suspicion de cas groupés. Il faut qu'on pousse un peu plus loin les investigations", a estimé Xavier Houssin. La ministre de la Santé Roselyne Bachelot avait déclaré vendredi qu'il y avait depuis fin avril 80 cas confirmés de grippe A, dont 68 importés par des voyageurs et 12 personnes "d'une très grande proximité" avec des gens revenus de l'étranger. Le directeur du centre national de référence du virus de la grippe, Bruno Lina, a assuré vendredi au point.fr que "la France n'échappera pas à une épidémie cet automne".
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vendredi, 12 juin 2009
Manchester: Ribéry et Benzema évoqués comme possibles recrues
LONDRES (AFP) - Les internationaux français Franck Ribéry et Karim Benzema sont évoqués jeudi dans la presse britannique comme de possibles recrues du club anglais de Manchester United après l'annonce du départ au Real Madrid de Cristiano Ronaldo pour la somme record de 93 millions d'euros.
L'entraîneur Alex Ferguson est de longue date un admirateur des deux joueurs. L'Ecossais avait tenté de recruter Benzema il y a deux ans mais s'était heurté au refus de l'Olympique lyonnais qui, selon la presse britannique, pourrait être cédé pour environ 50 millions d'euros.
Cette somme ne serait même pas suffisante pour acheter "une jambe de Ribéry", avait ironisé fin mai le manageur général du Bayern Munich, Uli Hoeness. Le club allemand s'est depuis montré moins affirmatif. Outre Manchester, Ribéry intéresse Chelsea en Angleterre. Avec le recrutement de Ronaldo, la piste du Real s'est peut-être un peu refroidie, spécule la presse britannique.
Parmi les autres arrivées possibles à Manchester sont citées celles de l'attaquant équatorien de Wigan Antonio Valencia, de l'ailier de Valence David Silva, des espoirs brésiliens Douglas Costa et Nilmar ou du milieu argentin Javier Pastore.
Pour recruter, Alex Ferguson devrait disposer de l'intégralité de la somme du transfert de Ronaldo à laquelle devrait s'ajouter quelque 25 millions d'euros, selon la presse britannique. Cela devrait faire du finaliste de la Ligue des champions un des acteurs majeurs du marché des transferts estival.
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Di Rupo: "typiquement ce qu'on doit éliminer"
Sans avoir analysé, sur les plans légal et réglementaire, les missions de consultance du député Guy Coëme portant sur les activités d'une asbl de promotion d'intercommunales qu'il a dirigée dans le passé, le président du PS, Elio Di Rupo, a estimé vendredi que sur le "plan éthique, cela pose un nouveau problème" qui est "typiquement ce qu'on doit extirper, éliminer". Et voilà Guy Coëme en point de mire. Le quotidien Le Jour Huy-Waremme a écrit jeudi que Guy Coëme, député-bourgmestre PS de Waremme, aurait facturé au total 60.000 euros à une ASBL financée par des intercommunales liégeoises entre janvier 2008 et mars 2009. M. Coëme a rejeté tout conflit d'intérêt et dénoncé un intérêt à nuire au parti socialiste. C'est "une de ces affaires qui fait partie de la vieille école" et qu'il faut "absolument cesser", a commenté vendredi M. Di Rupo arrivant au siège de la présidence du parlement de la Communauté française où il reçoit les partenaires sociaux et les représentants du monde de l'éducation, cinq jours après les élections régionales qui, en dépit d'un recul, ont confirmé le PS à la première place en Wallonie et en Communauté française. La question de la gouvernance constitue l'une des principales thématiques mises en avant par les partis à l'occasion des discussions exploratoires en vue de la formation des nouvelles coalitions. Invitant le cdH à la concertation, Ecolo a notamment fait du décumul des mandats l'une de ses priorités en la matière. Elu député wallon, M. Di Rupo, bourgmestre de Mons, a annoncé jeudi qu'il montrerait l'exemple, s'appliquant à lui-même le décumul. Par rapport au fonctionnement interne du PS, son président a répété vendredi qu'il entendait "mettre sur pied une équipe" notamment chargée d'"examiner au cas par cas les situations individuelles". M. Di Rupo a dit ignorer si d'autres formations agiront dans le même sens.
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mercredi, 10 juin 2009
Donfut ne siégera pas à Namur; ce fut un don pour l'éthique
L’ex-ministre wallon des Affaires sociales, Didier Donfut, a annoncé mardi qu’il ne siégera pas au parlement wallon, bien qu’ayant été élu dimanche. La première suppléante à entrer en considération pour le remplacer est Camille Dieu, députée à la Chambre. Celle-ci n’a pas encore choisi dans quelle assemblée elle souhaite siéger.
Après la polémique née autour de son rôle de consultant rémunéré qu’il assurait en plus de sa fonction ministérielle, M. Donfut avait démissionné du gouvernement wallon et annoncé son intention de se retirer des listes PS pour les élections du 7 juin mais cela s’était révélé impossible, pour des raisons de procédure.
« Comme décidé le 12 mai dernier, après avoir remis mon mandat wallon entre les mains de mon président de parti et suite à ma volonté de me retirer de la liste PS pour l’arrondissement de Mons-Borinage, je vous annonce que je ne siégerai pas en tant que parlementaire wallon », indique M. Donfut dans un communiqué.
Pour justifier sa décision, il invoque le bien du parti socialiste, un souci de cohérence et une volonté de faciliter les négociations à venir et précise qu’il prend seul la décision de ne pas assurer la charge que les électeurs lui ont confiée.
Il réaffirme que les faits qui lui sont reprochés sont erronés, mais que dans le climat actuel, il est impossible de faire admettre la vérité et estime que la priorité aujourd’hui est la mise en place de gouvernements de centre-gauche capables de sauvegarder les droits sociaux et de soins de santé pour lesquels il s’est battu ces dernières années. « C’est dans cet esprit que je fais à nouveau ce pas de côté », ajoute-t-il. » Mon retour en politique au niveau communal et régional ne se fera que par la volonté des citoyens », dit-il encore.
(belga)
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Politique belge: quand les plus petits manipulent les plus grands!
C'est, mine de rien, un camouflet aux mâles dominants. Les écologistes, lundi, ont « pris la main » et annoncé qu'ils allaient prendre langue ce mardi avec le… CDH.
Pour se mettre à ébaucher une coalition ? Non. Il s'agira d'un premier contact, exploratoire, discret, destiné à identifier les points sur lesquels les deux formations pourraient s'entendre. Après le CDH, Écolo rencontrera les deux autres partis.
Voilà ce qu'ont annoncé les coprésidents Isabelle Durant et Jean-Michel Javaux, lundi midi, au Botanique, à Bruxelles, là où les verts s'étaient réunis pour analyser les résultats du scrutin.
Avant de s'engager dans une négociation gouvernementale proprement dite, Écolo souhaite donc un « tour de chauffe. » Un tour préparatoire offrant aux verts d'identifier les « ralliements possibles » avec les autres partis dans trois domaines : a. les « solidarités » (social, Sécu, santé, emploi, accompagnement des chômeurs, etc.) ; b. développement durable ; c. bonne gouvernance. Ici, Écolo veut aller « très loin » (« Bien plus loin que ces pseudo-assises de la bonne gouvernance que propose le PS. ») Il s'agirait notamment d'empêcher le cumul d'un mandat parlementaire et d'un poste exécutif au niveau communal (un non-cumul assez difficile à avaler par les partis traditionnels…).
Sur tous ces points, Écolo compte donc « tester » les trois autres partis. Et il a décidé lundi de commencer par le CDH. Pourquoi ? « Parce il est le parti qui a le moins perdu, a expliqué Javaux, lundi midi. Il a même gagné un élu à Bruxelles. Aussi, pendant la campagne, le CDH n'est pas rentré dans le jeu de bipolarisation qu'ont imposé le PS et le MR – il a été respectueux. »
Ça, c'est l'explication officielle.
Il y en a une autre. En invitant le CDH, outre que cette démarche pose définitivement Écolo comme le vainqueur du scrutin, les verts veulent faire baver le MR et, surtout, le PS (« Les ramener à moins d'arrogance », soufflait un Écolo lundi). C'est que l'on a peu aimé les cris de victoire (jugés « forcés ») qui ont fusé dimanche côté socialiste et libéral. Comme on a peu aimé que José Happart jette en télé qu'Ecolo se serait engraissé sur le dos du FN. Comme on a peu aimé que Di Rupo se campe dimanche en patron de l'après-7-juin. Bref, lundi, l'ivresse de la victoire chez Écolo était aussi chargée d'irritation à l'endroit d'un PS « arrogant ».
« Il n'aurait rien compris ? »
Assez heureux d'être distingué comme le parti qui a le moins perdu, le CDH a accepté l'invite écologiste. La rencontre aura lieu cet après-midi, à l'écart des médias.
Tout cela ne signifie donc pas qu'Ecolo aurait choisi d'embarquer le CDH dans une majorité. À ce stade, Écolo n'a toujours pas publiquement émis de préférence de type politique (ni pour un parti ni pour une formule). Seule option officielle : « Prendre son temps. »
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Di Rupo et Reynders conjuguent
Le président du PS avait annoncé la veille son intention de reprendre contact avec son homologue libéral-réformateur, « pour maintenir le fil d'Ariane francophone », disait-il, en vue des négociations sur la réforme de l'Etat, un incontournable de l'automne-hiver 2009.
L'entrevue d'hier avait cette vocation, en substance : PS et MR ne gouverneront pas ensemble en Wallonie ni à Bruxelles, mais cela ne doit pas nuire aux relations entre les partis au sud du pays au moment où la Flandre est sur pied de guerre (communautaire).
Mais encore : les deux sont convenus que le gouvernement fédéral lui aussi devait être préservé, où PS, MR et CDH cohabitent pour l'aile francophone, avec le CD&V et l'Open VLD du côté flamand. Plus facile à dire qu'à faire : la confection du budget 2010, la crise économique et ses effets sur l'emploi nécessitent un exécutif solide, à même de décider sans barguigner, cela alors que les élections régionales auront détérioré un peu plus les relations entre les partis… Mission impossible ? Elio Di Rupo et Didier Reynders ne le croient pas, et souhaitent que Van Rompuy Ier reste (redevienne) opérationnel. Ils se le sont dit hier entre quatre yeux. Cordialement.
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mardi, 09 juin 2009
Ecolo et CDH, le petit Olivier
On avait été un peu surpris, voire dubitatif, lorsque dimanche soir, dans son discours, Jean-Michel Javaux, président d’Ecolo, avait annoncé qu’il prendrait, ce lundi, les contacts nécessaires avec les autres partis. Diable. Cet honneur revient d’ordinaire au premier parti. Or Ecolo, malgré sa très forte progression, n’est premier ni en Wallonie, ni à Bruxelles.
Mais voilà. Pendant qu’au PS, on était tout occupé à préparer la fête (dimanche, on ne l’avait pas prévue), pendant qu’au MR, on s’expliquait entre quatre "z yeux", chez Ecolo, on lançait une première invitation en bonne et due forme... au CDH. Oui, au CDH. Joëlle Milquet n’en demandait pas tant, elle qui du coup, se voyait aspirée dans le camp des grands vainqueurs.
On avait déjà bien senti, pendant la campagne que ces deux-là, d’ordinaire très rivaux, avaient adouci leur langage jusqu’à considérer (Joëlle Milquet) que "le CDH et Ecolo étaient les deux partis du 21e siècle".
Donc, face aux deux Goliath, PS et MR, les deux David, Ecolo et CDH ont choisi de se parler d’abord avant d’entamer des négociations ou de répondre à d’éventuelles négociations. C’est bien joué. Car en s’accordant sur une stratégie commune, Ecolo et CDH volent au PS (en Wallonie) et au MR (à Bruxelles) l’honneur d’entamer les négociations. Car ce sont ces 2 petits, qui détermineront le troisième partenaire gouvernemental: le PS ou le MR.
Pourquoi Jean-Michel Javaux a-t-il pris cette intiative et pourquoi Joëlle Milquet y a-t-elle répondu avec enthousiasme? Non seulement, les deux partis prennent la main, mais cela leur permet aussi d’éviter d’apparaître "scotchés" à l’un des deux grands partis. Les rapports de force dans la future négociations seront plus équilibrés: car à deux, Ecolo et CDH disposent de 27 sièges contre 29 au PS et 20 au MR.
Peut-on déjà dire de quel côté la balance penchera finalement: à gauche ou à droite? En tous les cas, elle penchera du même côté en Wallonie, en Communauté française et en Région bruxelloise. Oui mais encore ?
Il semble évident qu’une négociation avec le MR, dirigé par Didier Reynders, sera délicate, voire vouée à l’échec. Pour le CDH en particulier. Et si le MR tombait entre les mains de Louis Michel ? Certains ont CDH se sont posé la question. Trop tôt pour y répondre.
Donc, à l’heure actuelle et même si le MR semble prêt à faire d’énormes concessions pour être dans la majorité bruxelloise, il semble que la préférence des écologistes et des humanistes soit de tenter de constituer une majorité de type Olivier avec le PS, à tous les niveaux de pouvoir.
Cela dit, ce choix met Ecolo face à un terrible dilemme. Car beaucoup d’électeurs ont, sans conteste, voté Ecolo dans l’espoir qu’il s’allie, in fine avec le MR et CDH et constitue ainsi une "Jamaïcaine’". Car une partie du progrès Ecolo, dans plusieurs endroits, résulte d’un vote anti-PS. Le MR et Ecolo ont été le réceptacle de suffrages anti-PS. Les électeurs Ecolo ne seront sans doute pas ravis de voir que les verts pourraient ramener le PS à la Région wallonne. Certains de ces électeurs en votant Ecolo, ont marqué leur réel désir de voir du changement en Région wallonne. Prendre les mêmes partenaries en ajoutant un peu de vert dans le programme gouvernemental et le Plan Marshall..., il risque d’y avoir des déçus chez les verts.
La difficulté, pour Ecolo, vient du fait que d’autres électeurs ont dû choisir Ecolo pour la raison inverse: sanctionner le PS tout en gardant l’espoir qu’Ecolo constitue quand même une majorité à gauche. C’est bien là une des ambiguïtés du vote Ecolo.
Pour qu’un éventuel ralliement au PS soit quand même accepté par leur base, Ecolo et le CDH devraient pouvoir forcer le PS à changer radicalement. Déjà, dimanche soir, Javaux et Milquet avait avalé de travers lorsqu’ils avaient entendu que Didier Donfut pourrait siéger. La mise au point est venue, sèchement, lundi : Elio Di Rupo a annoncé que Donfut ne ferait pas partie de la prochaine assemblée. Point.
Mais la mise à l’écart de Didier Donfut ne suffira évidemment pas. Il faudra, c’est certain, de vrais changements dans la gouvernance. Et là, il risque d’y avoir du sport dans les négociations. Ainsi, les écologistes plaident toujours pour qu’il y ait un décumul total entre la fonction de parlementaire et celle de bourgmestre ou échevin. Réussiront-ils à faire avaler cette réforme aux autres partis, même au CDH avec lequel Ecolo confronte ses priorités ?
Autre exigence programmatique des verts: la suppression des provinces. Là encore, PS, MR et CDH souhaitent les préserver, avec des intensités variables.
Si les écologistes ne veulent pas être accusés d’avoir capitulé en rase campagne, ils devront combattre pied à pied pour maintenir intactes leurs exigences tout en sachant très bien qu’une alliance nécessite des compromis. C’est à Jean-Michel Javaux qu’il apparatiendra de déterminer les tabous, sans pour autant apparaître comme un ayatollah de la cause environnementale.
Les négociations risquent donc de prendre pas mal de temps, quelques semaines sans doute .
En Flandre, les choses pourraient aller un peu plus vite. Le CD&V peut, clairement, lancer les invitations pour la négociation. La N-VA devrait faire son retour à la table des négociations. En revanche, il n’est pas exclu que le VLD, qui a perdu dimanche un quart de ses électeurs, tire les conclusions immédiates et décide de ne pas participer au prochain gouvernement régional flamand. La question du maintien du VLD au gouvernement fédéral est même posée par certains libéraux, temporairement présidés par Guy Verhofstadt qui, en tant que vice-président, exerce le mandat de Bart Somers qui a tiré les conclusions de la cuisante défaite de son parti.
Le gouvernement fédéral de Herman Van Rompuy va devoir (re)prendre son travail. Des travaux gigantesques et très délicats l’attendent. Le budget 2009, le mix énergétique... mais aussi et surtout les discussions institutionnelles. Car même si la réforme de l’Etat a été totalement absente des débats de campagne électorale, les partis flamands ont tous bizarement décrété, dès le soir des élections, que tel était, à présent la priorité des priorités. Il y a eu, disent-ils, un signal de l’électeur en ce sens, à savoir le triomphe de la N-VA. En Wallonie, on croyait naïvement que Bart De Wever avait été plébicité parce que dans une émission télévisée, il avait failli être "l’homme le plus intelligent au monde"... Si, si.
Les francophones n’ont qu’à bien se tenir. C’est clair, l’automne politique sera chaud.
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Cinq mois de prison pour avoir arraché la perruque d'un député
Un homme qui avait arraché la perruque d'un député taiwanais, l'année dernière, révélant alors sa calvitie, a été condamné à cinq mois de prison ferme, a fait savoir mardi la justice.
"Le juge a estimé que (le député du parti nationaliste au pouvoir) Chiu Yi avait le droit de porter ce qu'il voulait, et Chiu estimait que cette perruque améliorait son apparence", a déclaré le porte-parole du tribunal. "Le juge estime qu'ôter la perruque intentionnellement équivalait à priver le député de ce droit".
Ralph Jennings, version française Eric Faye
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AF 447: des pilotes refusent désormais de voler sur des A330
Le syndicat minoritaire de pilotes d’Air France, Alter, a demandé au personnel navigant technique de « refuser tout vol sur des A330-340 n'ayant pas au moins deux sondes Pitot modifiées », selon Le Monde.fr.
Un appel qui intervient une semaine après la disparition de l’Airbus d’Air France.
Dans un communiqué, le syndicat « considère qu'aucune mesure conservatoire satisfaisante n'a été prise ».
Alter « déplore que, dans l'attente du remplacement de tous les Pitot défectueux, la direction n'ait pas pris la décision d'immobiliser les A330 et A340 non encore équipés de nouveaux modèles de Pitot et dont le remplacement complet n'est prévu que dans les prochaines semaines ».
Samedi, la compagnie Air France a fait savoir qu'elle avait accéléré depuis le 27 avril son programme de remplacement de sondes anémométriques (Pitot) sur ses avions A330 et A340.
Air France a révélé que, depuis mai 2008, « des incidents de pertes d'information anémométrique en vol en croisière » sur des A340 et des A330 avaient été constatés, selon LCI.
09:08 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Décès en Catalogne du président gabonais Omar Bongo
Le président gabonais Omar Bongo, doyen des chefs d'Etats africains en exercice et symbole de la "Françafrique", est mort lundi d'un arrêt cardiaque à l'hôpital Quiron de Barcelone où il était hospitalisé depuis fin mai.
Il était âgé de 73 ans.
Sa disparition laisse un vide politique. Les analystes pensent que sa succession donnera vraisemblablement lieu à des luttes de pouvoir au sein des factions du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir).
Son fils, Ali, actuel ministre de la Défense, devrait tenir la corde en cas de succession dynastique, dit-on de même source.
"Au nom des familles Ondimba et Ebori, j'appelle au calme, à la sérénité des coeurs et au recueillement afin de préserver l'unité et la paix si chères à notre regretté père", a lancé à la télévision le fils du défunt.
Le chef de l'Etat, qui a assuré la stabilité de son pays depuis 1967, est décédé à 14h30 locales après un arrêt cardiaque dans la capitale catalane, précise un communiqué du Premier ministre, Jean Eyeghe Ndong.
Ce dernier a annoncé un deuil national de 30 jours.
Omar Bongo présidait aux destinées du Gabon, surnommé "l'émirat du golfe de Guinée" du fait ses immenses richesses pétrolières, depuis plus de 41 ans. Le pays compte aussi de l'uranium et des forêts.
Selon une radio française, le ministère gabonais de la Défense a ordonné la fermeture de toutes les frontières ainsi que de l'espace aérien et maritime du pays. Le maire de Libreville a interdit les rassemblements publics et ordonné la fermeture des bars et boîtes de nuit. Les rues de la capitale sont patrouillées par l'armée.
L'HOMMAGE DE SARKOZY
Aux termes de la Constitution, la présidente du Sénat Rose-Francine Rogombé, membre du PDG, doit assurer l'intérim et des élections doivent être organisées dans les 45 jours.
La porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication Laure Olga Gondjout a assuré que la Loi fondamentale et les institutions seraient "respectées".
Lundi matin, le Premier ministre avait démenti les rumeurs qui circulaient déjà sur la mort du chef de l'Etat, annoncée dès dimanche soir par le site internet de l'hebdomadaire Le Point (www.lepoint.fr), information qui avait provoqué la colère de Libreville, ancienne colonie française demeurée en liens étroits avec Paris.
L'état de santé d'Omar Bongo faisait l'objet de spéculations depuis qu'il avait été hospitalisé à Barcelone pour s'y remettre, selon le gouvernement, du choc provoqué par la mort en mars de son épouse, Edith, fille du président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou-Nguesso, décédée à l'âge de 45 ans.
A Paris, Nicolas Sarkozy a salué un ami fidèle de la France et une haute figure de l'Afrique. Bongo était un fin connaisseur des arcanes de la politique française.
Dans un communiqué, le président français souligne qu'Omar Bongo avait "su gagner l'estime et le respect de l'ensemble de ses pairs, notamment par ses nombreuses initiatives en faveur de la paix sur le continent africain".
"Il tient à les assurer que la France, fidèle à sa longue relation d'amitié, demeure, dans cette épreuve, aux cotés du Gabon, de ses institutions et de son peuple", poursuit le texte.
Bernard Kouchner, chef de la diplomatie française, a déclaré pour sa part: "La France perd aujourd'hui un ami, mais je déplore également une perte pour l'Afrique, continent où M. Bongo, unanimement respecté par ses pairs, avait uvré avec détermination et courage à la paix et la stabilité".
IMPORTANTE BASE MILITAIRE FRANÇAISE
La France dispose d'une importante base à Libreville, qui joue un rôle central dans le dispositif militaire de Paris sur le continent.
La mort de Bongo, qui n'avait jamais suspendu ses activités officielles auparavant depuis son arrivée au pouvoir en novembre 1967, devrait susciter des convoitises, mais les analystes estiment que le PDG au pouvoir est en mesure de gérer la transition dans la stabilité.
Le pays, doté d'importantes ressources pétrolières, est dominé par une petite élite étroitement solidaire et les opposants redoutent qu'Ali Bongo ne profite du vide du pouvoir pour en prendre la tête.
Les spécialistes du Gabon le voient eux aussi succéder à son père mais n'excluent pas qu'il puisse s'agir d'un autre membre de la famille.
Bongo Jr pourrait ainsi rencontrer sur sa route son beau-frère, Paul Toungui, actuel ministre des Affaires étrangères et mari de Pascaline Bongo, fille du défunt et influente directrice du cabinet présidentiel.
D'autres noms de possibles prétendants circulent, comme ceux de Jean Ping, ancien chef de la diplomatie gabonaise et actuel président de la Commission de l'Union africaine, et du vice-président Didjob Divungi di Ndinge.
Avec Vanessa Romeo, David Lewis à Dakar, Gérard Bon à Paris, version française Grégory Blachier et Jean-Loup Fiévet
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lundi, 08 juin 2009
Wallonie:Le Parti socialiste a la main, Ecolo a la clé
C’est clair, sans discussion aucune et quel que soit le scrutin avec lequel on compare celui de ce 7 juin. Il y a un grand vainqueur : Ecolo. Dans toute la Communauté française, en Wallonie et à Bruxelles, les Verts font plus que doubler leur représentation parlementaire. Même s’ils n’atteignent pas les sommets annoncés, leur victoire est sans appel et sans discussion. D’ailleurs, dimanche soir, tous les présidents de partis les ont félicités.
C’est clair, sans discussion : il y a un grand perdant, les sondages qui annonçaient tous un recul majeur du Parti socialiste, alors que ce ressac apparaît relativement limité : entre moins 3 et moins 4 % alors qu’on s’attendait, selon les endroits, à une chute de quelque 10 %.
Cela dit, ce sont peut-être ces sondages, extrêmement défavorables aux socialistes, qui auront poussé certains électeurs à voler au secours de "leur" Parti socialiste, estimant que la sanction annoncée risquait d’être disproportionnée.
Que font les autres partis francophones ? Le CDH semble confirmer ses positions : moins 1 en Wallonie, plus 1 à Bruxelles. Le MR est annoncé en recul de 2 sièges en Wallonie et observe un statu quo à Bruxelles. On remarquera aussi la disparition totale de l’extrême droite en Wallonie mais aussi, surtout même, en Flandre : le Vlaams Belang perd 9 %.
Si les socialistes, à l’heure où nous écrivons ces lignes, semblent avoir limité les dégâts, ils sont quand même en recul par rapport au dernier scrutin régional de 2004. Selon les premières estimations, le PS perdrait en effet 4 ou 5 sièges au Parlement wallon (34 à 29). Mais la grande surprise de ce scrutin, c’est évidemment que le PS, même en chute, reprendrait (par rapport à 2007) sa place de premier parti en Wallonie et de très loin puisque le deuxième parti, le MR, perdrait, lui, 2 sièges (18 au total). Et, autre nouvelle significative, d’après les projections sur base de résultats encore partiels, le PS disposerait ainsi de 35 sièges en Communauté française devant le MR, qui en aurait 25. Ecolo en recueillerait 18 et le CDH 16. Le MR, mince consolation, récupère sa place de premier parti à Bruxelles, devant le PS 2e et Ecolo, 3e.
Dès lors, compte tenu de ces résultats, comment peuvent s’enclencher les mécanismes de négociation des prochaines majorités ? Arithmétiquement, plusieurs combinaisons sont possibles. Il est évident que ce sont surtout les convergences programmatiques et les relations personnelles qui vont déterminer les alliances futures. Il est pratiquement sûr que 3 partis vont s’associer pour constituer une majorité, en Wallonie (et en Communauté française). Reste à voir si cette majorité penchera plutôt à gauche (l’Olivier constitué du PS, d’Ecolo et du CDH) ou à droite (la Jamaïcaine rassemblant le MR, Ecolo et le CDH).
Comme le veut la tradition c’est le président du premier parti, le PS en Wallonie, le MR à Bruxelles, qui "prendra la main" et contactera ses futurs partenaires. En Wallonie, on sent bien, d’après les premières déclarations et même si chacun souhaite "garder la tête froide et "attendre les résultats complets", que la tentation des socialistes est de constituer, vite, une majorité dite "progressiste". Elio Di Rupo a d’ailleurs annoncé dès dimanche soir que tel était son souhait même si, théoriquement, il a la possibilité de constituer une majorité dite "Pastèque" à deux avec les seuls écologistes.
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Les leçons du scrutin en 10 points
Ecolo grand gagnant du scrutin régional et européen. Si, le PS garde le leadership en Wallonie et le MR redevient le premier parti à Bruxelles, ce sont les Verts qui détiennent la clé des majorités. L'extrême droite disparaît du paysage politique. Quelle alliance pour le futur ? L'« Olivier » (PS, Ecolo et CDH), la Turquoise (MR et Ecolo) ? En Flandre, l'ex-cartel CD&V et N-VA a gagné.
Le grand gagnant, c'est Ecolo, qui rafle 11 sièges (de 3 à 14) en Wallonie et 9 à Bruxelles (à 16).
Les deux grands partis ont perdu des sièges, dans les deux Régions. Le CDH en perd un en Wallonie et en gagne un à Bruxelles.
A noter aussi que le Front national perd toute représentation à Bruxelles et en Wallonie.
2. Le MR redevient premier parti à Bruxelles
La liste MR menée par Armand de Decker a surtout bénéficié du net recul du PS pour reprendre la 1re place à Bruxelles. Dans les chiffres, le MR recule par rapport à 2004 et perd un siège (24), tandis que les socialistes en perdent 5.
3.Le PS toujours premier parti en Wallonie
Le PS perd pas moins de 5 sièges à Bruxelles et en Wallonie (à 29 et 21). S'il redevient leader au sud du pays, il cède le leadership au MR à Bruxelles.
4. La Flandre, plus autonomiste
Plus autonomiste, mais pas plus séparatiste : le grand perdant du scrutin au nord du pays s'appelle Vlaams Belang. Et les grands gagnants s'appellent… les partis de l'ex-cartel qui, au fédéral, a porté les exigences d'une grande réforme de l'Etat avant d'éclater : CD&V et N-VA. Le ministre-président Kris Peeters a d'emblée annoncé qu'il souhaitait mettre en place d'un gouvernement flamand « musclé ». La Lijst Dedecker et Groen ont déjà opté pour l'opposition. Tous deux partis de la majorité flamande sortante et plutôt modérés sur le plan communautaire, Open VLD et SP.A, perdants du scrutin, n'ont pas encore annoncé leurs intentions. Leurs présidents ont démissionné.
Le Vlaams Belang essuie une sévère défaire.
L'extrême droite flamande perd 11 sièges au parlement flamand, soit un tiers de sa représentation. Si une partie de son électorat semble s'être reportée sur des partis nationalistes comme la N-VA et la Liste Dedecker, le Belang reste tout de même 2e parti flamand avec 21 sièges.
5. Les champions des voix de préférence
Louis Michel fait 353.000 voix aux européennes côté francophone.
A noter le score « historique » de Michel Daerden à la Région wallonne. Le socialiste liégeois a rassemblé sous son nom 63.580 votes.
Guy Verhofstadt est le préféré des Flamands : il a récolté 600.000 voix, soit 123.000 de plus que son rival Jean-Luc Dehaene.
6. En périphérie, l'UF maintient son siège au Vlaams Raad
L'Union des Francophones maintient son siège au parlement flamand mais son objectif est raté : il n'a pas doublé ce siège.
7. Qui a la main / Quelles coalitions possibles
La tradition politique veut que le premier parti ait la main. En Wallonie, donc, le PS initiera les contacts avec les autres partis. A Bruxelles, ce sera le MR.
Mais, on l'a dit, c'est Ecolo qui détient la clé pour faire pencher le paysage politique de la Communauté française à gauche ou à droite.
Mais fait étonnant, dans les deux Régions, les verts ne sont pas indispensables à une majorité. Mais PS et MR ayant exclu de gouverner ensemble – à moins qu'ils mangent leur parole, ce qui semble exclu – et seul parti à avoir progressé (et beaucoup), Ecolo détient la clé des futures majorités.
8. Européennes : la victoire des abstentionnistes et des conservateurs
Un taux d'abstention historique : 56,95 % ! Et les conservateurs qui l'emportent un peu partout, notamment en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne.
9. Les partis Belges aux européennes
Le PS recule nettement, mais reste premier parti belge au parlement de Strasbourg. Ici aussi, c'est Ecolo qui gagne les élections (près de + 15 %). Le MR, malgré le gros score de Louis Michel, se tasse un peu. Idem pour le cdH. Même tendance que pour les régionales, en somme.
10. L'onde de choc dans les 27
Avec la victoire des conservateurs, Barroso a un boulevard devant lui pour un second mandat à la tête de la Commission.
En France, si l'UMP a gagné, la surprise est venue d'Europe Ecologie, emmenée par Daniel Cohn-Bendit et l'ex-magistrate franco-norvégienne Eva Joly
A noter une percée de petits partis d'extrême-droite en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, en Roumanie mais aussi en Hongrie.
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dimanche, 07 juin 2009
Carla Bruni joue les guides à Paris pour Michelle Obama !
Aujourd'hui s'apprête à être une journée particulièrement chargée pour Michelle Obama et ses deux petites filles Malia (dix ans) et Sasha (sept ans). Après un déjeuner à l'Elysée à treize heures, Carla Bruni devrait passer l'après-midi entière aux côtés de la First Lady américaine. Au programme : shopping dans le sixième arrondissement, visite du musée du Louvre et pour finir, dîner chic dans un restaurant situé dans le septième arrondissement de Paris avec de nombreux invités dont la liste n'a pas été révélée. Lundi matin, toute la petite famille de Barack Obama devrait reprendre l'avion direction les Etats-Unis. K.M
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vendredi, 05 juin 2009
L’ÉLYSÉE TRESSE DES LAURIERS AU SENEGAL POUR SA MEDIATION EN MAURITANIE : Sarkozy, griot de Wade
Heureux qui comme le Président sénégalais, a décroché un accord entre les trois grands pôles de la vie politique mauritanienne. Le Président Nicolas Sarkozy, chose inédite, a fait un communiqué pour tresser des lauriers, à Abdoulaye Wade et à tous ceux qui ont joué un rôle positif dans la recherche de solution. Le fait est assez rare pour mériter d’être souligné. Le Président français qui suivait personnellement les tractations en cours à Dakar -l’ambassadeur de France était présent à la signature de l’accord-, a demandé à ses services de publier un communiqué officiel suite à l’accord de Dakar qui consacre la fin de la crise en Mauritanie. C’est ainsi que le service presse de l’Elysée a sorti hier un communiqué pour dire : « La France salue la conclusion le 2 juin d’un accord entre les principales forces politiques mauritaniennes sur la conduite de la transition, les modalités d’organisation et le calendrier de la prochaine élection présidentielle ». Mieux, et c’est le clou : « Elle adresse ses félicitations à la médiation conduite par le Président Abdoulaye Wade avec l’appui de l’Union Africaine et des Nations Unies. Elle tient également à féliciter les dirigeants politiques mauritaniens qui ont su faire prévaloir l’intérêt général et ont démontré leur volonté d’assurer le retour rapide à l’ordre constitutionnel ». Poursuivant, l’Elysée dit : « La France qui a apporté son concours actif à la médiation sénégalaise entend contribuer à la mise en œuvre de cet accord aux côtés des autres membres du Groupe de Contact International ». Le moins que l’on puisse dire est que Dakar a obtenu un accord en béton. A preuve, outre le représentant de Me Wade et les partis politiques mauritaniens, d’autres signatures figurent sur le document obtenu par L’As. On peut citer : les représentant de Khadafi, de Jean Ping et enfin de Ban Ki-Moon. Des témoins ont aussi signé : la Ligue des Etats Arabes, l’Organisation de la conférence islamique (Oci), l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) et enfin l’Union européenne. Les travaux du groupe de contact ont vu la participation des pays comme le Burkina Faso, la Chine, le Royaume-Uni, la Fédération de Russie, les Etats-Unis et la France. Afin que les élections se déroulent dans la plus grande transparence, l’accord de Dakar a mis les bouchées doubles : « les hauts fonctionnaires civils et militaires, ainsi que tous les agents de l’Etat, respecteront scrupuleusement leur obligation de neutralité et s’abstiendront de tout acte susceptible d’affecter l’intégrité du processus électoral. Ces engagements feront l’objet d’un suivi et d’une surveillance dans le cadre des organes et procédures internes ainsi que des mécanismes d’appui mis en place par la Communauté internationale pour le renforcement de la transparence et de la crédibilité du processus électoral. D’autres mesures de confiance, comme l’arrêt des campagnes médiatiques négatives et l’égal accès de tous les partis politiques aux media publics, doivent également être mises en œuvre sans délai. Dans ce contexte, la Haute Autorité de la Presse et de l’Audiovisuel (Hapa) apportera, dans le cadre de ses prérogatives et à travers l’impartialité de ses membres, sa pleine contribution à la mise en œuvre de cet Accord ». | |
Auteur: Cheikh Mbacké GUISSE |
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jeudi, 04 juin 2009
La projection d'un film sur Dieudonné annulée
La projection prévue mercredi d'un film sur le «candidat antisioniste» a été annulée d'un commun accord entre les auteurs du documentaire - intitulé «Sans forme de politesse, regard sur la mouvance Dieudonné» - et l'exploitant du cinéma parisien l'Entrepôt. «Avec Philippe Brizon [directeur de l'Entrepôt, ndlr], nous avons décidé à l'amiable de renoncer à la projection de ce film», a annoncé Francesco Condemi, réalisateur dans le passé de documentaires sur la gauche libertaire. La projection devait se tenir avec Dieudonné et son co-listier Alain Soral.
Bertrand Delanoë avait exprimé sa «totale désapprobation» à l'égard de l'exploitant. Laurent Fary, porte-parole du maire (PS) de Paris, a indiqué que ce cinéma «n'étant pas une salle municipale», la mairie ne pouvait pas autoriser ou interdire le contenu de sa programmation. «Mais dans la mesure ou l'Entrepôt reçoit une subvention de la ville, nous avons pris contact avec son exploitant et lui avons fait savoir le plus clairement du monde notre désapprobation totale», a-t-il ajouté.
Un appel à voter tombé du ciel
L'astronaute belge Frank De Winne, futur commandant de la Station spatiale internationale, a lancé mercredi, de l'espace, un appel à aller voter aux européennes. «Salut, je suis Frank De Winne, un citoyen européen et un astronaute de l'Agence spatiale européenne, et je suis dans l'espace en ce moment», a-t-il déclaré dans ce message télévisé diffusé mercredi par les institutions européennes. «Je voterai par procuration, ainsi, je ne raterai pas les élections en étant ici. J'espère que vous aussi allez voter où que vous soyez et quelles que soient vos opinions politiques», a-t-il ajouté. Ce message a été enregistré à l'initiative du Parlement européen, de l'Agence spatiale européenne et de l'astronaute.
Bayrou confiant ou sondages trop sévères?
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Walter Vandenbossche au 06 Juin 2009
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mercredi, 03 juin 2009
Bibiane Mokeni-Sanato CD&V Bruxelles
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]"DIASPORA DES AFFAIRES" A BRUXELLES
Le ministre Sada Ndiaye hué et insulté devant Viviane Wade. Des militants APR de Macky Sall pertubent la rencontre.
Source : xalimasn.com
Ils l’avaient promis, ils l’ont fait. Des militants APR de la diaspora sont passés à l’acte. Ils ont réussi à saboter la 6-ème édition du symposium international ‘’Diaspora des affaires’’ organisé par le Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS) de Mbagnick Diop à Bruxelles, présidé par la première dame du Sénégal, Madame Viviane Wade
La présence du ministre des Sénégalais de l’extérieur Sada Ndiaye a déclenché la colère des partisans de Macky Sall. Ils voulaient en découdre avec lui, ils l’ont obtenu en investissant la salle et en perturbant les travaux. Ils ont traité de tous les noms d’oiseaux au bourreau de leur leader Macky Sall à l’assemblée nationale. Des huées et des injures ont fusé partout à en croire Alioune Ndao Fall, le responsable APR -Diaspora.
Les travaux furent interrompus selon la même source.
Nous y reviendrons en photos et en video.
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samedi, 30 mai 2009
La colonisation israélienne tend les relations
Le ton entre l’administration Obama et le gouvernement Netanyahou s’envenime. Nouvelle épine : la "croissance naturelle" des colons juifs en territoire palestinien.
Mercredi, dans une déclaration d’une sévérité sans précédent, la secrétaire d’Etat Hillary Clinton a précisé la nouvelle conception américaine : arrêt total de l’implantation juive. Fini non seulement les colonies sauvages, mais aussi le développement des colonies existantes sous prétexte de croissance naturelle de leurs habitants. Jeudi, le bureau du premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a riposté : la "vie normale" dans les colonies se poursuivra, avec les constructions que cela nécessite.
La précision assénée par Mme Clinton aiguise le litige avec Israël, car elle élimine le feu vert qu’Israël estimait avoir obtenu du président Bush pour le développement "naturel" des colonies existantes. Il s’agit de 121 colonies établies en Cisjordanie depuis 1967, qui abritent aujourd’hui plus de 280000 habitants. Toutes légales, aux yeux d’Israël, par opposition aux quelques dizaines de colonies "sauvages", établies ces dernières années sans permis gouvernemental.
En 2004, George W. Bush avait donné une lettre au Premier ministre Ariel Sharon, stipulant que l’accord permanent avec les Palestiniens devra "tenir compte de la nouvelle réalité démographique qui s’est créée depuis juin 1967". A savoir, maintenir les grands blocs d’implantation juive qui seraient annexés à Israël par échange de territoires. Et d’après les protagonistes de l’époque, cette lettre était accompagnée d’un feu vert verbal de M. Bush pour la poursuite de la construction dans ces blocs juifs.
Tout cela, en échange du démantèlement des colonies de Gaza et du nord de la Cisjordanie qu’Ariel Sharon allait mettre en œuvre un an plus tard. Et surtout dans la perspective acceptée par M. Sharon que les Palestiniens auraient leur Etat indépendant.
Depuis lors, Israël n’a pas créé de nouvelles colonies, mais les implantations existantes n’ont cessé de grandir. Benjamin Netanyahou espérait précisément renouveler ce feu vert avec l’administration Obama, offrant cette fois en échange le démantèlement de 22 colonies sauvages dont les gouvernements Sharon et Olmert ne s’étaient jamais acquittés. Mais il s’est déjà vu signifier un "non" catégorique, mardi dernier, via l’envoyé américain George Mitchell qui s’est entretenu avec des conseillers de M. Netanyahou à Londres.
Car contrairement à M. Sharon, M. Netanyahou n’accepte pas la perspective d’une future Palestine indépendante. Ce qui, aux yeux de Washington, remet tout le dossier de la colonisation juive en question. M. Netanyahou maintient qu’il est impossible de freiner l’épanouissement des familles déjà sur place. Et il réinsiste sur la réciprocité : pas question du moindre gel de l’implantation juive tant que les Palestiniens n’auront pas rempli leurs obligations antiterroristes.
Jeudi, Barack Obama a encouragé Mahmoud Abbas à intensifier ses efforts sécuritaires dans ce sens.
14:09 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : israel | del.icio.us | Facebook | | |