mercredi, 01 avril 2015
Camps de concentration en israel pour les hommes noirs
C'est avec étonnement et dégout que je vous partage cette vidéo choc, qui surement, changera la vision de beaucoup d'entre-vous concernant cette sois disant super démocratie qu' est israel, pays illégitime qui continu son ascension dans l' oppression et la tyrannie.
Oeil
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mercredi, 09 juillet 2014
Israël frappe Gaza, le Hamas tire des roquettes longue portée: il faut UNE SOLUTION DEFINITIVE
GAZA/JERUSALEM (Reuters) - Les bombardements israéliens ont fait au moins 20 morts mardi dans la bande de Gaza, rapportent les autorités palestiniennes tandis que l'Etat hébreu prépare l'opinion à une opération de longue haleine contre le Hamas.
Douze des 20 Palestiniens tués sont des civils, et l'on dénombre cinq enfants parmi eux, ont précisé des responsables.
Les sirènes d'alerte ont retenti mardi en début de soirée à Tel Aviv, où les gens ont couru se mettre à l'abri, et l'armée a déclaré que le dispositif antimissiles baptisé "Dôme de fer" avait permis d'intercepter en vol une roquette dans le ciel de la capitale économique d'Israël.
Un peu plus tard, les sirènes ont retenti à Jérusalem, où elles ont été suivies de bruits d'explosions, ont rapporté des correspondants de Reuters. Le Hamas a annoncé avoir tiré quatre roquettes sur Jérusalem, et en avoir tiré une également en direction de Haïfa, ville portuaire du nord d'Israël à 140 km de Gaza.
Si la chute d'une roquette à Haïfa n'a pas été confirmée, Israël a déclaré qu'une autre était tombée sur Hadera, ville à 100 km de Gaza, distance que ce type de projectile n'avait encore jamais atteinte depuis que les Palestiniens de Gaza en tirent sur le territoire israélien.
L'armée israélienne a dit n'avoir connaissance d'aucune victime dans la salve tirée mardi soir sur Tel Aviv et Jérusalem.
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vendredi, 02 juillet 2010
Israël libérerait 1.000 Palestiniens en échange de Gilad Shalit
Israël remettrait mille prisonniers palestiniens en liberté si le mouvement islamiste Hamas relâchait le soldat Gilad Shalit, capturé il y a quatre ans à la frontière de Gaza, annonce le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Le Hamas a immédiatement réclamé des éclaircissements, notamment sur l'identité des Palestiniens susceptibles d'être concernés par cet élargissement. "Netanyahu tente de duper l'opinion publique israélienne et de tromper son peuple. Ce qui importe, ce n'est pas le nombre de détenus (qui seront libérés), c'est leur identité", a réagi Aymane Taha, porte-parole du Mouvement de la résistance islamique (Hamas).
Le Hamas insiste que sur le millier de libérations envisagées, 450 correspondent à des Palestiniens ayant commis des actes de violence contre Israël, a précisé Taha.
Dans un discours à la nation retransmis en direct, Netanyahu a dit que tous les Israéliens souhaitaient voir Shalit revenir sain et sauf mais que le pays ne pouvait pas "payer n'importe quel prix", l'expérience ayant montré que nombre de Palestiniens libérés s'étaient remis ensuite à attaquer des Israéliens.
"L'offre du médiateur allemand que nous avions décidé d'accepter prévoyait la libération de mille terroristes. C'est le prix que je suis prêt à payer pour ramener Gilad. J'ai dit oui à cet arrangement et il est applicable immédiatement", a-t-il déclaré.
Le dirigeant israélien se référait à des discussions au cours desquelles un échange de prisonniers a paru imminent en décembre dernier, mais sans se concrétiser par la suite. Des médias avaient évoqué un échange de mille détenus palestiniens contre Shalit, ce qui n'avait toutefois jamais été confirmé officiellement du côté israélien.
PRESSIONS SUR NETANYAHU
"Mais il y a des prix que je ne suis pas prêt à payer et qui ne sont pas inclus dans ce difficile arrangement", a dit Netanyahu.
"Je suis ferme sur deux principes fondamentaux. Le premier, c'est que des terroristes dangereux ne retourneront pas dans les régions de Judée et Samarie (Cisjordanie), d'où ils pourraient continuer de s'en prendre aux ressortissants d'Israël", a-t-il souligné en notant qu'ils pourraient se rendre en Tunisie, dans la bande de Gaza ou ailleurs.
Le second principe est que les "terroristes les plus importants" ne seront pas libérés, a ajouté Netanyahu.
Shalit, aujourd'hui âgé de 23 ans, a été enlevé en juin 2006 au cours d'un raid du Hamas à la limite du sud d'Israël et de la bande de Gaza. Il passe pour être détenu dans l'enclave côtière.
Dans le cadre d'une campagne visant à faire pression sur le gouvernement, la famille de Shalit et des sympathisants ont entamé dimanche une marche de douze jours vers Jérusalem, avec l'intention de camper devant les bureaux de Netanyahu pour qu'il négocie le retour du captif en Israël.
Noam Shalit, le père du sergent Gilad Shalit, a appelé Netanyahu à obtenir la libération prochaine de son fils. "J'invite le Premier ministre à écouter les voix des foules qui nous accompagnent (...) et prenne cette décision difficile avant qu'il ne soit trop tard".
Environ 7.000 Palestiniens sont emprisonnés en Israël.
Lors des négociations sous médiation allemande, le Hamas a accepté que certains des détenus arabes susceptibles d'être relâchés prennent le chemin de l'exil, mais en insistant pour que ce soit vers un pays de leur choix.
Version française Philippe Bas-Rabérin et Jean-Loup Fiévet
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samedi, 05 juin 2010
Manifestations anti-israéliennes à Dakar contre le raid meurtrier sur la flottille humanitaire
Ouestafnews – Plusieurs dizaines de Sénégalais, en majorité des musulmans, ont manifesté ce vendredi 4 juin 2010 à Dakar pour protester contre le raid meurtrier mené par Israël sur une flottille humanitaire à destination de la bande de Gaza qui vit sous blocus israélien depuis trois ans.
Drapeau israélien brûlé à Dakar le 4/06/2010 Réunis à l’appel d’organisations musulmanes et de sympathisants de la cause palestinienne , notamment des intellectuels, les manifestants ont réclamé ce vendredi à Dakar « la rupture des relations diplomatiques entre le Sénégal et l’Etat d’Israël ».
Auteur: Ouestafnews
Scandant des slogans hostiles à Israël, les manifestants ont brulé des drapeaux israéliens et réclamé la « liberté en Palestine » tout en critiquant vivement l’Etat d’Israël.
«Trop c’est trop, nous réclamons la rupture des relations diplomatiques entre le Sénégal et l’Etat d’Israël », a lancé Amadou Dia, un des organisateurs de la marche alors que la foule criait «mort à Israël ».
Le Sénégal est l’un des rares pays à forte majorité musulmane à entretenir des relations diplomatiques avec l’Etat hébreu.
Selon les manifestants, rassemblés devant les locaux de la Radio télévision nationale sénégalaise (RTS, publique), l’assaut meurtrier du 31 mai lancé par l’armée israélienne contre des humanitaires montre une fois de plus qu’on a « affaire à un Etat criminel ».
Le président sénégalais Abdoulaye Wade en sa qualité de président en exercice de l’Organisation de la conférence islamique (Oci), avait déjà vivement réagi contre ce le raid israélien.
Selon lui il s’agit d’une «invasion injustifiée et inacceptable de l'armée israélienne à Gaza en violation flagrante des principes les plus élémentaires du droit international ».
Hormis les pays musulmans, traditionnellement sensibles à la cause palestinienne, l’attaque contre la flottille humanitaire européenne a choqué des peuples de toute obédience qui ont organisé des manifestations, jusque chez les soutiens inconditionnels de l’Etat hébreu.
Le raid israélien contre les humanitaires venus apporter de l’aide aux habitants de la bande de Gaza a fait neuf victimes, essentiellement de nationalité turque , et plusieurs blessés.
Gaza, petite bande de terre palestinienne , déjà dénommé « prison à ciel ouvert », est soumise à un blocus israélien très sévère depuis 2007, lorsque le mouvement islamiste Hamas y a pris le contrôle du pouvoir.
Plusieurs témoignages de visiteurs ou de journalistes ont fait état de conditions de vie de plus en plus dramatique et précaire dans ce petit bout de terre.
Hormis les pays musulmans, traditionnellement très sensibles à la cause palestinienne, l’attaque contre la flottille humanitaire européenne a choqué des peuples de toute obédience qui ont organisé des manifestations, jusque chez les soutiens inconditionnels de l’état hébreu.
Israël, seul état au monde à voir été crée par une résolution de l’Organisation des nations unies (Onu), est connu pour son attitude de défiance permanente vis-à-vis du droit international. Soutenu par son grand allié les Etats-Unis, il refuse depuis sa création systématiquement de se plier aux… résolutions de cette même Onu.
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samedi, 30 mai 2009
La colonisation israélienne tend les relations
Le ton entre l’administration Obama et le gouvernement Netanyahou s’envenime. Nouvelle épine : la "croissance naturelle" des colons juifs en territoire palestinien.
Mercredi, dans une déclaration d’une sévérité sans précédent, la secrétaire d’Etat Hillary Clinton a précisé la nouvelle conception américaine : arrêt total de l’implantation juive. Fini non seulement les colonies sauvages, mais aussi le développement des colonies existantes sous prétexte de croissance naturelle de leurs habitants. Jeudi, le bureau du premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a riposté : la "vie normale" dans les colonies se poursuivra, avec les constructions que cela nécessite.
La précision assénée par Mme Clinton aiguise le litige avec Israël, car elle élimine le feu vert qu’Israël estimait avoir obtenu du président Bush pour le développement "naturel" des colonies existantes. Il s’agit de 121 colonies établies en Cisjordanie depuis 1967, qui abritent aujourd’hui plus de 280000 habitants. Toutes légales, aux yeux d’Israël, par opposition aux quelques dizaines de colonies "sauvages", établies ces dernières années sans permis gouvernemental.
En 2004, George W. Bush avait donné une lettre au Premier ministre Ariel Sharon, stipulant que l’accord permanent avec les Palestiniens devra "tenir compte de la nouvelle réalité démographique qui s’est créée depuis juin 1967". A savoir, maintenir les grands blocs d’implantation juive qui seraient annexés à Israël par échange de territoires. Et d’après les protagonistes de l’époque, cette lettre était accompagnée d’un feu vert verbal de M. Bush pour la poursuite de la construction dans ces blocs juifs.
Tout cela, en échange du démantèlement des colonies de Gaza et du nord de la Cisjordanie qu’Ariel Sharon allait mettre en œuvre un an plus tard. Et surtout dans la perspective acceptée par M. Sharon que les Palestiniens auraient leur Etat indépendant.
Depuis lors, Israël n’a pas créé de nouvelles colonies, mais les implantations existantes n’ont cessé de grandir. Benjamin Netanyahou espérait précisément renouveler ce feu vert avec l’administration Obama, offrant cette fois en échange le démantèlement de 22 colonies sauvages dont les gouvernements Sharon et Olmert ne s’étaient jamais acquittés. Mais il s’est déjà vu signifier un "non" catégorique, mardi dernier, via l’envoyé américain George Mitchell qui s’est entretenu avec des conseillers de M. Netanyahou à Londres.
Car contrairement à M. Sharon, M. Netanyahou n’accepte pas la perspective d’une future Palestine indépendante. Ce qui, aux yeux de Washington, remet tout le dossier de la colonisation juive en question. M. Netanyahou maintient qu’il est impossible de freiner l’épanouissement des familles déjà sur place. Et il réinsiste sur la réciprocité : pas question du moindre gel de l’implantation juive tant que les Palestiniens n’auront pas rempli leurs obligations antiterroristes.
Jeudi, Barack Obama a encouragé Mahmoud Abbas à intensifier ses efforts sécuritaires dans ce sens.
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samedi, 21 février 2009
Tir de roquettes du Sud-Liban vers Israël, trois blessés
Au moins une roquette tirée à partir du territoire libanais a frappé le nord d'Israël, faisant trois blessés légers et déclenchant des tirs de riposte de l'armée israélienne, annonce cette dernière. Lire la suite l'article
Trois roquettes ont été tirées près de Mansouri, au sud de Tyr, et Tsahal a riposté en procédant à au moins six tirs d'artillerie, a confirmé sous le sceau de l'anonymat une source proche des services de sécurité libanais. Personne n'a été blessé par les obus israéliens.
Selon cette même source, une des roquettes s'est écrasée sur le village libanais de Nakoura, près de la frontière avec Israël et non loin d'une caserne de la Finul, la force intérimaire de l'Onu au Liban.
L'armée israélienne a dit avoir ouvert le feu en réponse à ces tirs, qui n'ont pas été revendiqués pour l'instant.
L'armée libanaise, de son côté, a annoncé avoir retrouvé deux lance-roquettes dans la zone de Qleileh-Mansouri, au sud de Tyr.
Dans un communiqué, les services du Premier ministre libanais Fouad Siniora ont rappelé que le Liban s'était engagé à appliquer la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'Onu, qui a mis fin à un conflit d'un mois entre Tsahal et les activistes du Hezbollah en 2006.
Le chef du gouvernement libanais a condamné à la fois les tirs de roquettes et la riposte israélienne.
"Le Premier ministre Siniora (a déclaré) que les roquettes tirées depuis le Sud menaçaient la sécurité et la stabilité de la région (...) et que les tirs d'artillerie israéliens (étaient) une violation inexcusable de la souveraineté libanaise", précise le texte.
Selon un porte-parole du service d'ambulance Magen David Adom (MDA), les trois Israéliens touchés ne souffrent que de blessures légères et ont été transférés à l'hôpital.
Le dernier tir de roquette sur Israël en provenance du sol libanais remontait au 8 janvier dernier. Un mouvement palestinien avait revendiqué cette attaque, déclarant riposter à l'offensive de Tsahal sur la bande de Gaza.
Près de 1.300 Palestiniens et 14 Israéliens ont trouvé la mort au cours de cette opération de 22 jours contre le mouvement islamiste Hamas dans l'enclave côtière.
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samedi, 10 janvier 2009
Gaza : les Arabes doivent « se battre » aux côtés des Palestiniens
Mouammar Kadhafi lance un appel aux pays arabes
Le chef de l’Etat libyen Mouammar Kadhafi a jeté un pavé dans la mare en avançant l’éventualité pour les pays arabes de s’engager, avec les Palestiniens, contre Israël. C’est la première fois depuis le début de l’offensive israélienne sur Gaza qu’un pays arabe évoque cette possibilité. La solution diplomatique a été jusque-là privilégiée en dépit de l’echec des tentatives de la communauté internationale pour obtenir la paix. Elle devient urgente pour les Palestiniens de Gaza où sévit une grave crise humanitaire alors que des atteintes aux droits de l’homme sont dénoncées.
Les pays arabes ont semblé jusqu’ici préférer une issue diplomatique au conflit entre Palestiniens et Israéliens, considéré aujourd’hui comme un massacre des premiers par les seconds dans la Bande de Gaza. La Libye de Mouammar Kadhafi, elle, propose une option plus radicale : la lutte armée. Une première dans le monde arabe depuis le début de la riposte israélienne, le 27 décembre, aux tirs de roquettes du Jihad islamique et du Hamas de la Bande de Gaza. « J’appelle les arabes à ouvrir les portes pour que les volontaires se battent avec les Palestiniens », a affirmé dans la nuit de jeudi à vendredi le dirigeant libyen.
La lutte ou le dialogue ?
La résolution 1860 adoptée jeudi par le Conseil des Nations unies constituait pourtant un motif de satisfaction pour les Etats arabes qui étaient massivement représentés au siège des Nations unies. A l’exception des Etats-Unis qui se sont abstenus lors du vote, le Conseil a appelé à « un cessez-le-feu immédiat, durable et pleinement respecté, menant au retrait complet des forces israéliennes de Gaza ». Même si les pays arabes auraient souhaité qu’elle stipule un retrait « immédiat », ils considèrent que c’est un premier pas. Selon le ministre des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, Riad Malki, « Israël doit maintenant mettre un terme à son agression contre le peuple palestinien, et pleinement retirer ses troupes de la bande de Gaza ». De leur côté, la France par la voix de Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, tout comme les Etats-Unis qui ont justifié leur abstention par le fait qu’ils attendaient les suites de la proposition de paix franco-égyptienne, regrette que ces derniers n’aient pas accordé « plus de temps » au « seul chemin viable de sortie de crise ».
Pour l’heure, les combats se poursuivent sur le terrain alors que la crise humanitaire s’aggrave dans la Bande de Gaza, notamment depuis la suspension jeudi des activités de la l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Pendant la trêve quotidienne de 3h accordée par Israël pour l’acheminement de l’aide humanitaire, des tirs israéliens ont touché ses convois humanitaires faisant deux morts. « Cette situation qui met l’ONU dans l’incapacité de fournir une assistance dans cette crise humanitaire qui empire est inacceptable », a déclaré Michèle Montas, la porte-parole du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon qui a comdamné ces attaques.
De nombreuses atteintes aux droits de l’Homme
La situation humanitaire empire dans la Bande de Gaza où les Nations unies soupçonnent des crimes de guerre. Navi Pillay, le Haut commissaire des Nations-Unies pour les droits de l’Homme, a réclamé ce vendredi, à Genève, que des enquêtes « crédibles et indépendantes » soient effectuées. « Les violations du droit humanitaire international pourraient constituer des crimes de guerre pour lesquels la responsabilité pénale individuelle pourrait être invoquée ». Navi Pillay souhaite aussi la présence d’observateurs des droits d’Homme en Israël et en Cisjordanie. Toujours ce vendredi, l’Office de l’Onu pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué que trente Palestiniens, sur une centaine, avaient été tués cette semaine dans le bombardement d’une maison où les forces israéliennes les avaient rassemblées. « Selon plusieurs témoignages, le 4 janvier, des soldats ont évacué environ 110 Palestiniens vers une seule maison à Zeitoun (dont la moitié était des enfants) en leur ordonnant de rester à l’intérieur », a indiqué un communiqué de l’Ocha. « Vingt-quatre heures plus tard, les forces israéliennes ont bombardé à plusieurs reprises cette maison ».
L’incident fait écho à la sortie, mercredi, du cardinal Renato Martino, ministre de la Justice et de la Paix du Vatican. Ce dernier avait affirmé que les conditions de vie dans la bande de Gaza « ressemblaient de plus en plus à (celles) d’un camp de concentration ». Ce à quoi, Mordechai Lewy, l’ambassadeur d’Israël avait rétorqué :« Gaza un "lager" ? Cela signifie qu’il n’a jamais vu (de camp de concentration) dans sa vie ».
Les offensives israéliennes sur Gaza, qui en sont à leur 14e jour ce vendredi, ont fait environ 800 morts, pour la plupart des civils. Les Gazaouis manquent à l’heure actuelle de tout, surtout de denrées alimentaires et de médicaments. Une situation qui indigne une communauté internationale incapable d’obtenir le silence des armes.
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lundi, 05 janvier 2009
Crime contre l'humanité,Israel se transforme en véritable machine à tuer
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mercredi, 28 novembre 2007
Israéliens et Palestiniens s’engagent à négocier la paix
Le président américain, George Bush, a annoncé hier, à Annapolis (Maryland), à l’ouverture de la conférence de paix internationale sur le conflit israélo-palestinien, que les deux parties s’étaient mises d’accord in extremis sur une déclaration commune. Le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, et le président palestinien, Mahmoud Abbas, ont souligné, parfois avec émotion, le caractère historique de cette conférence.
Litige. «Une telle occasion ne se représentera peut-être pas», a dit Abbas. Ehud Olmert, qui a pris plusieurs fois par l’épaule son homologue palestinien, s’est engagé à entamer des négociations «directes, bilatérales, continuelles et suivies» avec les Palestiniens jusqu’à la fin 2008. «L’heure est venue, et nous sommes prêts», a-t-il dit en ajoutant : «Je n’ai aucun doute que la situation créée dans notre région en 1967 [à l’issue de la guerre des Six Jours, ndlr] changera de manière significative. Ce sera un processus très difficile pour beaucoup d’entre nous, mais il est néanmoins inévitable. Je le sais. Beaucoup le savent.» «C’est le début d’un processus, ça n’en est pas l’aboutissement, et il reste beaucoup de travail à faire», a dit Bush, qui a pris clairement partie pour Israël en affirmant que cet Etat devait être «la patrie des Juifs».
Cette question est un sujet de litige majeur entre Israéliens et Palestiniens. Les Palestiniens redoutent que la reconnaissance formelle d’Israël comme «Etat juif» dans un règlement empêche de facto le retour des Palestiniens réfugiés, l’un des enjeux primordiaux des discussions. Les Israéliens craignent, eux, qu’un retour massif des Palestiniens ne modifie l’identité d’Israël et ne mette les Juifs en minorité. La déclaration commune israélo-palestinienne, qui a été lue par le président Bush, donne le coup d’envoi à un an de négociations qui s’achèveront fin 2008, quelques semaines avant l’expiration du mandat de George W. Bush, le 20 janvier 2009.
Elle exprime «la détermination de mettre fin aux effusions de sang et aux décades de conflit» entre les deux peuples. Elle promet «une nouvelle ère de paix, basée sur la liberté, la sécurité, la justice, la dignité, le respect et la reconnaissance mutuelle». Les deux parties s’engagent à «lutter contre le terrorisme et l’incitation au terrorisme, qu’il soit le fait des Palestiniens ou des Israéliens». La déclaration réaffirme le concept d’un Etat palestinien vivant «côte à côte» avec l’Etat israélien «en paix et dans la sécurité», en vue de conclure «un traité de paix» en «résolvant toutes les questions, y compris les questions fondamentales sans exception». Ces négociations seront «vigoureuses, continuelles et suivies» et les deux parties se rencontreront régulièrement, lit-on dans la déclaration.
Pourparlers. La date de la première session a été fixée au 12 décembre prochain. Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien, qui se sont rencontrés fréquemment au cours des derniers mois afin d’élaborer ce texte, continueront de se rencontrer «deux fois par semaine» afin de suivre le déroulement des pourparlers. La «feuille de route», un accord élaboré en 2003 qui implique parallèlement des engagements palestiniens en matière de sécurité et un arrêt de la colonisation israélienne, sert de base de travail aux deux parties. Les Etats-Unis dirigeront un «mécanisme» comprenant Israël et la partie palestinienne destiné à «suivre la mise en place» de la feuille de route. Les obligations liées à celle-ci doivent demeurer en vigueur «jusqu’à la conclusion d’un traité de paix».
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mercredi, 13 septembre 2006
Mahmoud Abbas obtient le feu vert du Hamas pour négocier avec Israël
GAZA, Bande de Gaza (AP) - Des dirigeants du Hamas on donné mardi le feu vert au président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pour reprendre des pourparlers avec Israël, au lendemain d'un accord pour former un gouvernement de coalition entre le Fatah et le Mouvement de la résistance islamique.
Plus tôt mardi, le porte-parole du gouvernement palestinien sortant dirigé par le Hamas avait déclaré que la nouvelle coalition n'aurait "aucun problème" à avoir des pourparlers de paix avec Israël, ce qui semble être un revirement important dans la politique du Hamas, qui ne reconnaît pas officiellement Israël."Nous n'avons aucun problème sur le fait que ce gouvernement ait des pourparlers de paix avec Israël", avait dit Ghazi Hamad à la radio israélienne.
Mahmoud Abbas fait depuis longtemps pression pour une reprise des pourparlers de paix avec Israël, et s'est donc vu confier par le Hamas la pleine autorité pour mener ces négociations.
Le Premier ministre Ismaïl Haniyeh a toutefois précisé que le gouvernement lui-même ne serait pas impliqué directement des ces discussions qui doivent être menées par l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
De son côté, le porte-parole adjoint du Département d'Etat américain Tom Casey a déclaré que le gouvernement de coalition palestinien ne pourrait participer au processus de paix, parce qu'il ne semblait pas prêt à renoncer au terrorisme et reconnaître le droit à l'existence d'Israël.
"Nous devons voir tous ces critères remplis avant de pouvoir vraiment parler d'un partenaire valable pour la paix dans la région", a déclaré Tom Casey.
Il a ajouté que les Etats-Unis ne reprendrait pas leur aide au gouvernement palestinien tant que ces conditions ne seraient pas remplies.
Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne ont fréquemment exigé que le Hamas renonce à la violence, reconnaisse Israël et accepte les accords de paix signés dans le passé. AP
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