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mercredi, 30 décembre 2020

VOS NOMS DE DOMAINES ET CREER VOS SITES FACILEMENT

mardi, 22 avril 2014

Le monde des Affaires en Rhone-Alpes

mardi, 01 mars 2011

Situation de l’énergie au Sénégal : Marie Thérèse Diédhiou dénonce le discours « bidon » de Karim

Le problème de l’énergie s’est une fois de plus posé lors du business break first organisé par le Mouvement des entreprises du Sénégal (Meds). Cette fois-ci, c’est la directrice de l’Adepme, Mme Marie Thérèse Diedhiou qui est montée au créneau pour porter la réplique. A l’en croire « les efforts des Pme et Pmi sont plombés par le problème de l’énergie ».

Le déficit d’énergie, l’accès aux sources de financement, la promotion de l’auto emploi entre autres sont les griefs posés par les hommes d’affaires pour la bonne marche des Pme et Pmi. La directrice de l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes entreprises (Adepme), Mme Marie Thérèse Diedhiou n’est pas allée du dos de la cuillère pour lancer des flèches au responsable du département de l’énergie, M. Karim Wade. De l’avis de Mme Diedhiou « les efforts des Pme, Pmi sont plombés par le problème de l’énergie qui cause des désagréments sans commune mesure ». Et de continuer « on nous sert que des discours bidons. marie thérésediéddhiou,

Il faut des actions concrètes pour solutionner le mal. Car les petites entreprises n’ont pas les moyens des groupes électrogènes ». Sur ce, explique le ministre de l’industrie des mines de l’agroalimentaire et des Pme, Abdoulaye Baldé « c’est une crise conjoncturelle qui cause d’énormes problèmes ». Mais précise Baldé « des solutions sont entrain d’être trouvées. De grandes industries comme la Sococim et les Ics sont entrain de trouver des solutions pour se déconnecter de la Senelec en mettent des centrales locales qui peuvent créer jusqu’à 15 Kw ». Sur la thématique de la rencontre « la loi d’orientation 2008, répond t-elle à la problématique des Pme et Pmi », le directeur des Pme et Pmi, Ibrahima Diouf a souligné que cette loi ne répond ne répond qu’à une moindre mesure les Pme Pmi. Suffisant pour lister les difficultés auxquelles les Pme et Pmi sont confrontées.

Difficultés qui s’expliquent selon l’expert en Pme par les difficultés sur l’accès au financement, au foncier, les fonds de garantie exigés par les institutions de crédits, la lourdeur de la fiscalité, ce qui selon le conférencier augmente l’informalité entre autres griefs posés. Des problèmes qui selon le ministre de l’industrie des mines, de l’agroalimentaire et des Pme seront prises en compte dans la table ronde du mardi prochain avec les bailleurs de fonds. Non sans souligner qu’avec la loi d’orientation 2008, il s’agit d’un processus qui a démarré en 2001 avec une charte des entreprises. Le président du Meds, Mbagnick Diop pour sa part a indiqué « la loi d’orientation ne répond qu’à moitié aux aspirations des chefs d’entreprises ». Mais précise t-il « le problème fondamental constitue l’accès au crédit. Car explique t-il « Seules les Pme sont capables de faire du Sénégal un pays émergent ».

mardi, 15 février 2011

CLIJSTER au toît du monde, chapeau

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Domenech : "J'ai envie de rétablir ma vérité"

domenechL'Express publie mercredi un long entretien avec Raymond Domenech. L'ancien sélectionneur de l'équipe de France assure "ne pas fermer la porte au foot". Extraits.

 

La fin du silence. "Tout le monde parle à ma place. J'ai envie de rétablir ma vérité. Je ne suis pas l'abruti que l'on décrit."

 

Le bilan de la Coupe du monde. "Soyons clairs: je me suis planté, je n'ai pas dû choisir les bons joueurs ni trouver les mots qu'il fallait. Je n'accepte pas la critique des politiques, ni celle des anciens joueurs reconvertis dans le journalisme, mais cela ne m'empêche pas de tirer mon propre bilan."

 

Le communiqué des "mutins" de Knysna. "Ca faisait plus d'une heure qu'on était là. Il fallait bien que quelqu'un prenne ses responsabilités et arrête cette mascarade! Toutes les caméras étaient braquées sur le bus, des centaines de gamins attendaient sur le bord du terrain. On était la risée du monde. J'ai dit: 'On arrête, je n'en peux plus!' Personne ne voulait lire ce machin! J'y suis allé. Si j'avais réfléchi deux secondes, je serais parti..."

 

Les meneurs. "S'il y en a, je ne les ai pas vus. A chaque fois que je remontais [dans le bus], il n'y avait plus personne... A ce moment-là, je me dis qu'ils sont devenus fous et qu'ils ne se rendent pas compte. Aujourd'hui, je sais que j'avais tort: ils savaient très bien ce qu'ils faisaient. Ils ont même fermé les rideaux du bus pour se cacher des caméras [...] Avec le recul, je les vois surtout comme une bande de sales gosses inconscients."

 

Les propositions. "Je n'ai surtout aucune envie de polémiques. On m'a fait des propositions pour le théâtre, pour le cinéma... Rien à la télévision, non. Sincèrement, comment peut-on m'imaginer dans une émission de téléréalité?"

 

L'avenir. "J'ai encore besoin de balayer certains souvenirs avant de pouvoir démarrer une nouvelle aventure. C'est comme en amour: il faut avoir oublié une femme pour pouvoir en aimer une autre."

lundi, 14 février 2011

Sénégal et Belgique, ça ne tourne pas rond

Le ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie Karim Wade an assuré, dimanche à Dakar, qu’il n’y a "jamais eu d’accord signé entre la Belgique", dans le domaine du transport aérien.

L’accord de 2008 qui liait les deux pays "n’a été ni signé par le gouvernement du Sénégal ni signé par le gouvernement belge", encore moins ratifié par les deux pays, a-t-il déclaré lors de l’émission "Grand Débat" de la Radiotélévision sénégalaise (RTS).

"Il y avait un mémorandum d’entente provisoire pouvant être résilié à tout moment par l’une des parties", a-t-il fait savoir, pour justifier l’interdiction faite par le gouvernement sénégalais, début janvier, à la compagnie belge de desservir à partir de Dakar, certaines capitales de pays de la sous-région.

Bruxelles a décidé il y a quelques semaines de rappeler pour consultation son ambassadeur à Dakar, après avoir demandé en vain aux autorités sénégalaises en charge du Transport aérien de revenir sur leur décision de ne plus autoriser les vols en continuation de Brussels Airlines sur Banjul, Conakry et Freetown.

"Toutes les compagnies (américaines et européennes, NDLR) qui sont soumises à une rude concurrence dans leurs pays (avec le développement des compagnies low cost et avec la déréglementation des ciels aériens) viennent s’ajuster au marché africain", a indiqué le ministre d’Etat Karim Wade.

Il a relevé que l’Afrique affiche les plus belles perspectives en matière de croissance du trafic aérien mondial, entre 8 et 10% par an, contrairement au reste du monde.

"Qu’est ce que Brussel Airlines, qui est une compagnie belge, a à voler entre Dakar-Banjul, Dakar- Freetown et Dakar-Conakry ?" , s’est-il interrogé, avant d’exprimer sa satisfaction d’être "soutenu par tout le secteur du transport aérien sénégalais" dans ce différend entre les deux parties.

Parlant toujours de Sénégal Airlines dont le premier vol commercial a eu lieu le 25 janvier dernier, M. Wade s’est dit "fier qu’après 50 ans d’indépendance le Sénégal ait pour la première fois sa propre compagnie aérienne".

"C’est la première fois que le Sénégal gère son propre pavillon national entre nous’’, a-t-il dit, rappelant qu’Air Afrique était une communauté d’intérêts alors que la défunte Air Sénégal International était gérée par la Royal Air Maroc (RAM).

"Notre ambition, c’est de positionner notre pays comme un hub sous-régional et pour y arriver, il nous faut un nouvel aéroport international de classe mondiale (avec l’aéroport international Blaise Diagne de Diass) et une compagnie aérienne qui pourra agir en tant que leader. Nous avons les deux", a-t-il dit.

"Nous défendrons notre pavillon national" comme les Américains et les Européens le font pour les leurs, a insisté le ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie. Il a par ailleurs salué le rôle et l’engagement des actionnaires Sénégalais qui ont cru à ce projet.

vendredi, 24 décembre 2010

Rafael Benitez Viré de l'Inter Milan !

beni.jpgRafael Benitez n'est plus entraîneur de l'Inter Milan. L'Espagnol, qui ne réussit pas à réitérer les résultats de José Mourinho l'an dernier, a été remercié.Rafael Benitez a été licencié jeudi au terme d'une séparation par "consentement mutuel", a annoncé le club officialisant une rumeur qui courait depuis plusieurs jours.

Le Brésilien Leonardo devrait lui succéder "dans les prochaines heures", selon l'agence italienne Ansa.
 
"L'Internazionale et Rafael Benitez annoncent que par consentement mutuel et satisfaction réciproque, ils ont trouvé un accord pour mettre fin de manière anticipée à leur rapport de travail", est-il écrit sur le site du club (www.inter.it).

"L'Inter remercie Rafael Benitez pour son travail à la tête de l'équipe qui a rapporté les succès en SuperCoupe d'Italie et au Mondial des clubs", et "Rafael Benitez remercie l'Inter pour l'expérience professionnelle importante et les victoires obtenues ensemble", ajoute le communiqué officiel.

Dans les faits, Benitez a payé pour ses critiques sévères juste après la victoire au Mondial des clubs, à Abou Dhabi, samedi. Il avait déclaré devant la presse que le club ne l'avait pas assez soutenu et que si son équipe n'était pas renforcée au mercato, l'Inter "pouvait contacter (s)on avocat".
 
Les conditions de la rupture de contrat ne sont pas précisées, mais le langage policé du communiqué laisse entendre que les deux parties sont parvenues à un accord. L'Inter redoutait d'avoir à verser jusqu'à 8 millions d'euros d'indemnités de licenciement.

mardi, 15 décembre 2009

Education nationale sénégalaise : besoin de volontaires pour les mathématiques et la philosophie

abdoulaye_diatta.gifLe ministère de l’Education invite les professeurs de mathématiques et de philosophie à la retraite ainsi que les personnes ayant obtenu des diplômes dans ces filières à se porter volontaires pour combler le déficit d’enseignants. L’appel a été lancé ce samedi, à la cérémonie de clôture de la semaine nationale des volontaires de l’Education, après  la journée internationale du volontariat, célébrée le 5 décembre dernier. La Direction du Projet des Volontaires de l’Education (DPVE) a lancé une caravane marquant la semaine nationale des volontaires, dont le thème était «rôle et place des technologies  de l’information et  de la communication (Tic) dans la formation  des volontaires de l’éducation». Des innovations   ont été engagées depuis quelques années dans le secteur avec l’intégration des TIC dans la formation des volontaires, la mise en place d’un portail Internet permettant l’accès à une plate forme  d’enseignement à distance.

Le Directeur du projet  des volontaires  de l’Education a salué le travail réalisé par les volontaires de l’Education qui, selon Abdoulaye Diatta, « ont contribué à inverser la tendance au  niveau des disparités régionales notamment pour Kolda, Tamba et Ziguinchor, qui ont fait des bonds de plus de 40 points ». M. Diatta se félicite également  des brillants résultats obtenus par le programme de scolarisation  des  filles (de l’ordre de 107%) et leur Maintien.
Le projet des volontaires de l’éducation  a été initié en 1995 pour pallier la baisse  du taux brut de scolarisation (TBS), corriger les disparités régionales et de genre, en matière d’accès à l’éducation. Plus de 4000 volontaires ont été recrutés en 2008, alors que le nombre d’écoles de formations des instituteurs est passé de 4 en 2000 à 11 en 2008.

vendredi, 04 septembre 2009

Le difficile équilibre économique des sites de partage de vidéos

Le site de partage de vidéos YouTube, propriété du géant Google, devrait prochainement diffuser des films récents en diffusion à la demande, révèle, jeudi 3 septembre, le Wall Street Journal. Pour 4 dollars (un peu moins de 3 euros) le même prix que sur l'iTunes d'Apple , les films de plusieurs studios, dont Warner et Sony, pourraient être disponibles sur la plate-forme dès leur sortie en DVD.

Depuis plusieurs mois, Google avait gardé un silence prudent sur les revenus de sa plate-forme vidéo alors que plusieurs analystes financiers estimaient que les pertes du site se monteraient à plusieurs centaines de millions de dollars en 2009 près de 500 millions de dollars (environ 351 millions d'euros) de déficit, selon une analyse du Crédit suisse. Patrick Pichette, le responsable financier de Google, s'était contenté d'annoncer, à la fin d'août, que YouTube disposerait bientôt d'un 'modèle très rentable et très efficace'.

PEU RENTABLE

YouTube est déficitaire depuis sa création. Le modèle du site, qui permet à tout internaute de charger ou de visionner des vidéos gratuitement, ne permet pas, pour l'instant, d'équilibrer les comptes. Les revenus publicitaires ne couvrent pas les importants coûts de fonctionnement. Un site de partage de vidéos exige d'importantes ressources, des serveurs et de la bande passante (le débit d'information). Sans compter les sommes que doivent reverser ces sites aux ayants droit.

Or les revenus publicitaires générés par les vidéos restent faibles, notamment parce que ces entreprises bénéficient d'une audience mondiale. Diffuser une vidéo coûte cher, quel que soit le pays où elle est diffusée. Les annonceurs étant principalement intéressés par les marchés des pays développés Europe, Japon et Etats-Unis... , la diffusion dans les pays en voie de développement coûte plus qu'elle ne rapporte. YouTube ou Dailymotion, qui ont fait le choix de se développer largement à l'étranger, peinent à rentabiliser leurs importantes parts de marché dans ces pays. Dailymotion, le numéro deux du secteur, a procédé à plusieurs levées de fonds et n'est toujours pas parvenu à l'équilibre financier

mardi, 16 juin 2009

FONDATION YOUSSOU NDOUR : Un projet emploi des jeunes lancé à la Médina

yousou_1.jpgLe coup d’envoi de lancement du projet de l’emploi productif pour les jeunes de la Médina a été donné, vendredi dernier, par le ministre secrétaire permanent de la Stratégie de croissance accélérée (Sca), Ibrahima Wade. Ce projet, initié par la Fondation Youssou Ndour, comme l’a dit le chef du Bureau de la Coopération du Grand-Duché de Luxembourg à Dakar, Jacques Flies, « est un pari sur l’avenir et l’espoir pour une jeunesse confrontée aux difficultés d’accès à l’emploi ». Fruit d’une coopération atypique, a-t-il indiqué, ce projet est né d’une volonté de lutter contre la pauvreté et contre l’émigration clandestine, par la promotion de l’emploi jeune dans une zone urbaine à forte activité économique et sociale. Pour M. Flies, cela fait bientôt deux ans qu’ils ont fait ensemble le pari de contribuer à redonner au quartier de la Médina son lustre d’antan. Ainsi, a-t-il expliqué, « nous avons convenu d’utiliser l’image d’un fils de la Médina et le savoir faire de la fondation qu’il a mise en place pour accomplir ce devoir de solidarité ». Le ministre Ibrahima Wade a considéré le lancement du projet comme un moment important pour la jeunesse, si l’on sait qu’à la base de tout se trouve l’initiative d’un homme émérite qui, dans les actes qu’il pose au quotidien, renforce l’éclat de notre pays et constitue donc un modèle pour les jeunes. Selon lui, c’est à partir des démarches initiées par la Fondation Youssou Ndour que les partenaires au développement ont accepté d’appuyer la concrétisation de ce projet. Le représentant de l’Onudi, M. Coffi, a, pour sa part, fait remarquer que son organisme, dans le cadre de son programme de coopération avec le Sénégal, apporte, depuis 2000, son expertise technique pour le développement des systèmes productifs locaux à travers l’expérimentation de l’outil d’animation économique mis en œuvre dans 18 pays en développement par l’expertise du projet d’appui à la petite entreprise au Sénégal. La directrice de la Fondation Youssou Ndour, Diéynaba Gaye, a expliqué l’importance de ce projet.

lundi, 26 janvier 2009

Christine Kelly, la plus belle est la plus sage

Parmi les trois nouveaux venus au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel français, l’institution que présida Hervé Bourges et qui régule l’activité des groupes audiovisuels français, notre consoeur Christine Kelly constitue une recrue de choix !
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Christine Kelly aura fait un parcours sans faute au coeur de l’audiovisuel français : de ses premières émissions en 1992-1994 sur Archipel 4, chaîne locale de Gaudeloupe, jusqu’au journal de LCI, chaîne d’information en continu du Groupe TF1, dont elle était l’un des piliers, elle aura toujours été la même, rigoureuse, claire, inflexible, droite et souriante.

Une percée rapide dans le journalisme

Immédiatement remarquée en Guadeloupe, elle rejoint RFO, Réseau Frane Outremer, où elle produit et anime en 1995-1996, avant de rejoindre la métropole, dès 1997, pour approfondir sa formation en journalisme. Elle enchaîne alors les collaborations, à la fois en presse écrite, en radio, en télévision, Sud-Ouest, Chérie FM, RFO bien sûr, puis diverses régions de France 3, et enfin la rédaction nationale de France3.

Le Groupe Canal+ en fait alors l’un des principaux visages de sa chaîne "Demain", dont elle anime les émissions de 1997 à 2000. Emissions de service, émissions en faveur de l’emploi, de l’initiative, de la mobilisation locale. Un journalisme de responsabilité, qui ne perd pas de vue l’idée qu’un média c’est aussi une responsabilité sociale.

De Canal + à La Chaîne Info du Groupe TF1

A partir de l’an 2000, Christine Kelly rejoint LCI, dans le Groupe TF1, pour y présenter journaux et interviews. C’est à cette époque qu’Afrik.com la rencontre, lors d’un Colloque organisé au Gabon et dont elle anime l’une des tables-rondes. Elle y ajoute en 2005-2006 la présentation d’émissions originales sur Ushuaïa TV, chaîne découverte du même groupe, chaîne ensoleillée mais aussi chaîne responsable, qui diffuse notamment "Le Magazine", qu’elle présente, dont les préoccupations d’écologie, d’environnement, de lutte contre le réchauffement planétaire ne sont jamais absentes. C’est dans le même sens qu’elle présente en 2008 sur LCI un autre magazine justement consacré à l’environnement, "Terre-Mère".

Elle a été élue vice-présidente du Press Club de France en 2006, et a beaucoup publié au cours des dernières années : "L’Affaire Flactif" en 2006 a remporté le Prix du Document et "François Fillon, le secret et l’ambition" a obtenu le Prix de la biographie politique en 2007. Plus récemment, en 2008, elle a consacré un ouvrage au footballeur William Gallas, "La parole est à la défense", montrant par la même occasion son ouverture, et la diversité de ses intérêts.

Un fil rouge : diversité et responsabilité

Christine Kelly a donc tous les atouts pour réfléchir, parmi les sages du CSA, à un audiovisuel à la fois plus ouvert et plus responsable, à la fois plus soucieux des minorités et de l’avenir de tous. Nommé par le Président du Sénat Gérard Larcher, elle y rejoint Rachid Arhab, qui avait été désigné lors du précédent tour de nominations, et qui était bien seul jusque là pour y représenter les minorités dites "visibles"...

Nul doute que son arrivée sera appréciée : elle a assez de modestie et d’écoute pour comprendre les enjeux d’un secteur compliqué, assez de charme et de clarté pour les expliquer et orienter les choix. C’est une bonne nouvelle pour le CSA et pour les médias français.

samedi, 23 février 2008

RFA: Siemens veut supprimer environ 3.000 emplois

Le groupe industriel allemand Siemens veut se séparer de près de la moitié des 6.200 employés de sa division Siemens Enterprise Networks (SEN) en Allemagne en raison de coûts trop élevés, indique le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), sans citer de sources. Siemens avait annoncé en juin 2006 chercher un repreneur pour Enterprise Networks, un segment qui concerne les équipements de téléphonie pour les entreprises et qui emploie 17.500 personnes dans le monde. Le groupe essaie maintenant de le rendre plus attrayant pour un acquéreur. Les projets exacts doivent être annoncés mardi. Les coûts de SEN sont de 30 à 40% supérieurs à ceux de ses principaux concurrents et les employés gagnent en moyenne 80.000 euros par an alors que 60.000 euros sont habituels pour la branche. En août dernier, Siemens avait annoncé la suppression de 600 des 6.200 emplois de Enterprise Networks en Allemagne. (PRS)

© BELGA

jeudi, 14 février 2008

Le Plan "Birima" de Youssou NDOUR

Dakar, 13 fév (APS) - Le chanteur sénégalais Youssou Ndour a invité mercredi les populations africaines à ‘'s'endetter'' positivement afin de faire face à leur propre besoin.

‘'Il faut que les populations africaines aient le courage de s'endetter de la même sorte que l'ont fait jusqu'ici les Etats. Qu'elles aillent devant les banques ou les mutuelles de crédits, munies de leur projet et se fassent financer'', a notamment dit Youssou Ndour.

Il s'exprimait face à la presse lors du lancement de la campagne mondiale de communication de son projet de microcrédit dénommé +Birima+, du nom d'un titre de son album Jokkoo.

Youssou Ndour a aussi exhorté ses concitoyens africains ‘'à travailler, à rembourser les dettes et à accroître leur business afin de permettre à d'autres de pouvoir prétendre à un crédit''.

‘'Nous irons très vite vers les populations pour leur expliquer notre démarche'' a-t-il dit devant un parterre de journalistes venus du monde entier pour assister à la cérémonie.

‘'Il faut aussi que ce soit clair, je n'attends de dons de personne, ni d'aucune association ou lobby pour +Birima+'', a précisé le lead vocal du Super Etoile récemment cité par le magazine Times comme faisant partie des 100 personnalités les plus influentes du monde.

Ce projet est conçu en partenariat avec Benetton group qui était représenté à kla cérémonie par son vice-président exécutif Alessandro Benetton. Youssou Ndour a déjà débloqué un fonds de 200 millions FCFA.

‘'Je ne veux de dons de personne et je n'en recevrai de personne'' a-t-il martelé, répondant à une question sur sa collaboration avec Benetton Group.

‘'Notre relation avec Benetton c'est qu'il nous aide à encourager l'existence des microcrédits au Sénégal en particulier et en Afrique en général. Nous voulons que le microcrédit soit un credo pour les Africains, qu'ils le comprennent et l'épousent''.

Selon Youssou Ndour, pour lutter contre la pauvreté, ‘'les gens peuvent avoir des relations avec les autorités et rester dignes, parce que, l'Afrique n'a pas besoin de charité, ni de tendre la main, mais plutôt de travailler''.

‘'Nous attendons que les bailleurs aillent vers les jeunes en acceptant de financer leurs projets avec des taux de remboursement assez acceptables et souples pour le développement des microcrédits'', a précisé M. Ndour.

‘'J'espère que cette campagne permettra l'éveil des consciences et que les institutions bancaires et financières viendront en appoint en réagissant de manière positive à ce projet'', a-t-il encore dit.

Le roi du Mbalax a soutenu qu'il veut utiliser sa musique pour véhiculer des messages, estimant que ‘'la musique c'est une force, c'est un langage, elle permet de véhiculer des messages aussi bien pour ceux de l'intérieur que ceux de l'extérieur''.
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Il a expliqué que le projet +Birima+ est lancé au Sénégal mais il est pour l'Afrique toute entière. ‘'Ce que je veux pour l'Afrique et le Sénégal, c'est de parler de Birima qui sera plus qu'un slogan, pour que les plus jeunes que moi s'en approprient, qu'ils en fassent leur propre affaire'', a-t-il souligné.

Il a en outre révélé que +Birima+ a l'intention, par rapport à ses cibles, de s'installer dans tout le Sénégal et en Afrique dans un futur proche.

‘'Birima'' va appliquer des taux d'intérêt inférieurs à ceux des banques

Dakar, 13 fév (APS) - L'administrateur général adjoint de Youssou Ndour Head Office, Pape Malick Thioune, a indique mercredi que la société de crédit coopératif ‘'Birima'' a pour ultime objectif de faire du crédit à des taux en deçà de ceux appliqués dans les banques de la place.

‘'Birima est une société de crédit coopératif fondée et gérée par Youssou Ndour et qui a pour but de répondre aux exigences de financement de ceux qui, au Sénégal, ne parviennent pas à fournir des garanties patrimoniales suffisantes, même s'ils présentent un projet d'entreprise ou une activité intéressante'', a expliqué M. Thioune en marge de la conférence de presse de lancement du projet Birima.

M. Thioune a relevé que pour obtenir un financement, ‘'il faut juste présenter un projet finançable ou alors de définir des idées de base claires, susceptibles de déboucher sur un projet bancable''.

Selon lui, ‘'l'objectif n'est pas de faire des bénéfices, mais juste d'aider les populations à sortir de la précarité dans la dignité''.

‘'Toutefois, a-t-il prévenu, les normes qui régissent les mutuelles de crédits seront respectées et appliquées avec plus de souplesse sur les taux et échéances de remboursement, en sachant que le taux de pénétration bancaire avoisine les 4 pour cent''.

Pape Malick Thioune a souligné que les éventuels demandeurs de crédits devront juste s'inspirer de ‘'Birima'' en s'appuyant sur ‘'la parole donnée, l'honneur et la respectabilité de sa famille d'origine''.

Aussi pour reprendre les termes notés dans le document de presse, il a tenu a souligné que

‘'Birima, c'est des offres durables et compétitives, personnalisées selon le sujet financé, des crédits à moyen et long terme et des prêts supérieurs à la moyenne relevée en Afrique'', indique un document remis à la presse.

‘'Nous espérons que ce sera bénéfique et rentable pour toute l'Afrique'', a affirmé M. Thioune.