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vendredi, 04 septembre 2009

Le difficile équilibre économique des sites de partage de vidéos

Le site de partage de vidéos YouTube, propriété du géant Google, devrait prochainement diffuser des films récents en diffusion à la demande, révèle, jeudi 3 septembre, le Wall Street Journal. Pour 4 dollars (un peu moins de 3 euros) le même prix que sur l'iTunes d'Apple , les films de plusieurs studios, dont Warner et Sony, pourraient être disponibles sur la plate-forme dès leur sortie en DVD.

Depuis plusieurs mois, Google avait gardé un silence prudent sur les revenus de sa plate-forme vidéo alors que plusieurs analystes financiers estimaient que les pertes du site se monteraient à plusieurs centaines de millions de dollars en 2009 près de 500 millions de dollars (environ 351 millions d'euros) de déficit, selon une analyse du Crédit suisse. Patrick Pichette, le responsable financier de Google, s'était contenté d'annoncer, à la fin d'août, que YouTube disposerait bientôt d'un 'modèle très rentable et très efficace'.

PEU RENTABLE

YouTube est déficitaire depuis sa création. Le modèle du site, qui permet à tout internaute de charger ou de visionner des vidéos gratuitement, ne permet pas, pour l'instant, d'équilibrer les comptes. Les revenus publicitaires ne couvrent pas les importants coûts de fonctionnement. Un site de partage de vidéos exige d'importantes ressources, des serveurs et de la bande passante (le débit d'information). Sans compter les sommes que doivent reverser ces sites aux ayants droit.

Or les revenus publicitaires générés par les vidéos restent faibles, notamment parce que ces entreprises bénéficient d'une audience mondiale. Diffuser une vidéo coûte cher, quel que soit le pays où elle est diffusée. Les annonceurs étant principalement intéressés par les marchés des pays développés Europe, Japon et Etats-Unis... , la diffusion dans les pays en voie de développement coûte plus qu'elle ne rapporte. YouTube ou Dailymotion, qui ont fait le choix de se développer largement à l'étranger, peinent à rentabiliser leurs importantes parts de marché dans ces pays. Dailymotion, le numéro deux du secteur, a procédé à plusieurs levées de fonds et n'est toujours pas parvenu à l'équilibre financier

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