Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 10 avril 2013

POLITIQUE - Il s'interroge sur les «mensonges dignes» et les «mensonges indignes»...

Comment va Jérôme Cahuzac? A priori pas si mal, si l'on en croit les propos rapportés par Le Canard enchaîné ce mercredi. L'ex-ministre du Budget, qui a provoqué un séisme la semaine dernière en avouant détenir un compte en Suisse, apparaît droit dans ses bottes et semble ne pas comprendre à quel point son mensonge devant l'Assemblée a choqué.

Il compare notamment ses franches dénégations devant les députés à propos de ce fameux compte suisse à la promesse d'atteindre 3% de déficit fin 2013 faite par François Hollande. «On me dit que j'ai menti sur ma situation personnelle. Cela veut dire quoi? Qu'il y aurait des mensonges indignes et d'autres qui seraient dignes? Quand on ment sur ordre, et pour des raisons politiques, à l'Assemblée, est-ce digne? A ce compte-là, j'ai menti devant l'Assemblée sur la possibilité de réaliser 3% de déficit en 2013», aurait-il expliqué.

Il compte redevenir député

Celui qui pense retrouver son siège de député avant la fin du mois d'avril lâche également à propos des parlementaires: «Si tous ceux qui ont menti à la représentation nationale devaient quitter l'hémicycle, il y en aurait des tonnes». Une pique qui devrait ravir les parlementaires qui, toutes tendances confondues, ne veulent pas revoir Jérôme Cahuzac dans l'hémicycle après son mensonge sur son compte en Suisse. Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale, a confié tout faire pour convaincre l'ex-ministre de ne pas retrouver son mandat de député, comme il en a le droit après son départ du ministère.

Mais Jérôme Cahuzac ne l'entend pas de cette oreille: «ll n'y a que mes électeurs ou la justice qui peuvent me priver des bancs de l'Assemblée. Or je n'ai pas été battu et je n'ai pas été, pour l'heure, déclaré inéligible». Si cet amateur de boxe reste dans le même état d'esprit, (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

dimanche, 29 avril 2012

Le PS demande à Sarkozy de "s'expliquer devant les Français"

Après la publication, par Mediapart, d'un document prouvant l'accord de la Libye pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, Bernard Cazeneuve, un des porte-parole de François Hollande, a demandé samedi au président-candidat de "s'expliquer devant les Français".

"A plusieurs reprises au cours des dernières semaines, des informations précises ont été communiquées par voie de presse, relatives aux relations qu'aurait pu entretenir la France avec le régime du colonel Muammar Kadhafi au cours des dernières années. (...) Ces informations ont tout d'abord concerné le projet du gouvernement français de vendre du nucléaire civil à la Libye du colonel Kadhafi, jusqu'à l'été de l'année 2010. Elles ont été à plusieurs reprises confirmées ces derniers jours par l'ancienne présidente du groupe Areva, Anne Lauvergeon (...) Si ces faits étaient définitivement établis, ils témoigneraient des relations coupables et hasardeuses entretenues par les dirigeants français actuels avec ceux d'une dictature, dont on savait depuis longtemps la monstruosité des pratiques".

"Si les faits révélés par Mediapart étaient définitivement confirmés par d'autres documents ou les instructions judiciaires en cours, il serait alors établi que le président sortant à menti aux Français, pour dissimuler la réalité d'une très grave affaire d'Etat", ajoute-t-il.

11:48 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique |  del.icio.us |  Facebook | | |

mercredi, 03 août 2011

Thiès - Ramadan : « Y en a marre » initie un programme social dénommé « Fissabililah »

Dans le tempo du Ramadan, la section thiessoise du mouvement « Y en a marre » lance le programme « Fissabilillah » qui offre la rupture du jeûne aux prisonniers, sans-abri et voyageurs de passage dans la cité du Rail.yana.jpg

 

Le programme « Fissabililallah » consiste à collecter des fonds nécessaires distribués les jeudi et vendredi aux nécessiteux et aux prisonniers. Pour donner un cachet populaire à l’opération, les camarades de Djiby Touré (leader de « Y en a marre » à Thiès) ont voulu attacher à leur programme les noms de figures de l’islam et de la chrétienneté.

 

La première opération va porter le nom d’Aminata (mère du Prophète Mohamed) ; la deuxième qui sera déroulée vendredi est attachée à la figure de Mame Diarra Bousso, la mère de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur du mouridisme et le troisième acte du programme « Fissabililah » est nommé Mame Fawade Wellé, du nom de la mère d’El Hadji Malick Sy. Et last but not least, le dernier vendredi est consacré à Mariam (Marie chez les chrétiens et mère de Jésus Christ).

 

Les jeudi, le mouvement « Y en a marre » de Thiès organise « le Ndogou Askan » à la Place de France de Thiès. Des repas sont offerts aux voyageurs de passage dans la cité du Rail et aux sans-abri qui d’ordinaire squattent l’esplanade de la ville dès la tombée de la nuit.

 

Ferloo.com

mercredi, 04 novembre 2009

Le Maroc mise sur le solaire

Le Royaume chérifien annonce un projet de production d’énergie solaire de 9 milliards de dollarsarton17904-db012.jpg
Amina Benkhadra, la ministre marocaine de l’Énergie, a annoncé ce lundi, à Ouarzazate, un ambitieux projet d’énergie solaire estimé à 9 milliards de dollars. « Une très bonne initiative », selon Mohammed Garoum, président de l’ Association maroco-française de l’énergie et de l’environnement.
Le Maroc prépare sa révolution énergétique et suit la tendance mondiale de la diversification des énergies. Amina Benkhadra, la ministre de l’Energie, a annoncé la mise en place d’un important projet d’énergie électrique d’origine solaire dans le Royaume chérifien d’ici à 2020. L’annonce a été faite ce lundi depuis Ouarzazate (sud du Maroc) en présence du roi Mohammed VI et de la secrétaire d’ État américain Hillary Clinton, en visite officielle au Maroc.

Le projet surprend par son ambition et son coût, estimé à 9 milliards de dollars. Choisis en raison de leur potentiel solaire, les cinq sites d’implantation du programme - Laâyoune (Sahara), Boujdour (Sahara Occidental), Tarfaya (au sud d’Agadir), Ain Beni Mathar (centre) et Ouarzazate - devraient bientôt accueillir des installations solaires de pointe, composées de capteurs photovoltaïques et de mécanismes d’énergie solaire thermiques. D’une superficie de 10 000 hectares, les sites, une fois en fonction, devraient ainsi produire jusqu’à 2 000 mégawatts, soit « une économie annuelle d’un million de tonnes de pétrole », selon Amina Benkhadra.

Le Maroc dépend de l’énergie pétrolière à hauteur de 95%

Possédant des ressources énergétiques et minières faibles, le Maroc est à 95% tributaire de l’énergie pétrolière et la majorité des hydrocarbures est importée. Cette dépendance extrême pousse depuis quelques années le pays à diversifier son offre énergétique. « Il est fondamental de réduire notre dépendance énergétique, notamment vis-à-vis des pays européens. « L’annonce de lundi est une très bonne initiative » », se réjouit Mohammed Garoum, président de l’ Association maroco-française de l’energie et de l’ environnement.

Projets de loi, engagement de l’Office national de l’électricité (ONE) à accompagner les investisseurs privés dans le domaine des énergies renouvelables, promotion des capteurs solaires dans les habitats et les sociétés, les mesures se sont ainsi multipliées depuis une dizaine d’années dans le pays pour favoriser au mieux le développement d’énergies alternatives à celle fournie par l’or noir. « On sent désormais une véritable cohésion entre le pouvoir politique, les techniciens de ces nouvelles énergies et le monde économique, explique Mohammed Garoum. Ce projet marque un tournant décisif ».

Il s’attaque pour la première fois à l’ensemble du territoire chérifien alors que jusqu’ici de telles initiatives consistaient en des tentatives ciblées pour électrifier les communautés rurales. A un mois de la conférence internationale sur le changement climatique, qui se tiendra à Copenhague (Pays-Bas), le Maroc envoie un signal fort à la communauté internationale. « Les pays en développement sont prêts au changement. Aux pays développés, conclut Mohammed Garoum, véritables responsables des gaz à effets de serre, d’agir ».

mercredi, 09 janvier 2008

Bertrand Delanoë dénonce "l'incohérence" de Nicolas Sarkozy et lui répond sur le Grand Paris

PARIS - Nicolas Sarkozy "est dans l'incohérence la plus totale", a estimé mercredi le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë, dénonçant "un certain amateurisme" dans la stratégie économique du président de la République, au lendemain de sa grande conférence de presse à l'Elysée.

"Il nous avait dit que, grâce aux heures supplémentaires, on allait travailler plus pour gagner plus (...), maintenant il remet en cause la durée légale du travail ce qui est quand même sur le plan du droit social, quelque chose d'assez grave", a déclaré Bertrand Delanoë sur RTL. "Ca fait un peu amateur" et que "ce n'est pas bon pour la France".

Attaqué indirectement sur le Grand Paris par le président de la République, le maire socialiste de la capitale lui a répondu que "Paris a retrouvé une vraie dynamique économique, culturelle, urbaine, Paris a même rattrapé Londres dans l'attractivité économique internationale".

Nicolas Sarkozy "était président du département de l'agglomération parisienne le plus riche jusqu'au mois de mai dernier", a-t-il rappelé. "Et le département, les Hauts-de-Seine qu'il présidait, est celui qui refuse toujours la dynamique commune, la solidarité fiscale, la solidarité dans les politiques d'hébergement. Les Hauts-de-Seine se tiennent toujours à l'écart", a-t-il constaté.

Bertrand Delanoë a par ailleurs indiqué qu'il présenterait son programme pour les élections municipales dimanche et en a dévoilé deux mesures représentatives: le financement de "40.000 logements sociaux en six ans", et la mise en place "dès l'année prochaine", d'"un libre service de voitures propres" sur le modèle de Vélib' qu'il considère comme un "succès". Cette "délégation de service public" s'appellerait "Autovélib'", a-t-il précisé. AP

mercredi, 02 janvier 2008

Arnaud Montebourg dénonce la "faillite morale" de la présidence Sarkozy.

"Cette présidence me fait penser aux Romains de la décadence. La classe dirigeante festoie pendant que le peuple peine à boucler ses fins de mois", explique le député socialiste dans Libération.

"C'est un spectacle à la Dallas, une série B de mauvais goût. Il y a une sorte de faillite morale: trahison des promesses électorales, injustices fiscales, fiasco diplomatique, abandon du plus grand nombre. Tout cela se paiera", prévient-il à moins de trois mois des élections municipales.

A ses yeux, "le Sarkozysme est un absolutisme" avec un Parlement devenu "chambre d'enregistrement purement formelle" et un gouvernement qu'il compare à une "équipe de figurants et de potiches".

Lors de ses voeux aux Français, le président de la République "a du bagout pour assurer le service après-vente de huit mois d'échecs", accuse-t-il.

"Pouvoir d'achat, croissance, dette, commerce extérieur: les résultats de son action ne sont en rien à la hauteur de la 'nouvelle renaissance' mais plutôt ceux d'un président de la poursuite du déclin", ajoute-t-il.

Alerte le Kenya à Feu et à Sang après les élections présidentielles

3773b61bad0c1961d31c0c35d16b474e.jpg
NAIROBI (Reuters) - Le bilan des violences qui ont suivi la réélection controversée du président kenyan Mwai Kibaki a été porté à près de 250 morts avec l'incendie volontaire d'une église dans laquelle s'étaient réfugiés des villageois.

Près d'Eldoret, dans l'ouest du pays, l'incendie d'une église pentecôtiste dans laquelle s'étaient réfugiés quelque 200 membres de l'ethnie kikuyu de Kibaki a fait une trentaine de morts dont des femmes et des enfants.

La police, des journalistes et un responsable de la sécurité ont déclaré que cet incendie avait été délibérément allumé par une bande de jeunes.

"C'est la première fois dans l'histoire qu'un groupe attaque une église. Nous n'aurions jamais cru que la sauvagerie irait si loin", a déclaré Eric Kiraithe, porte-parole de la police.

Selon des habitants et une source proche des services de sécurité, les victimes s'étaient réfugiées dans l'église, à huit kilomètres d'Eldoret, lorsqu'une bande de jeunes est arrivée, a maîtrisé les garçons chargés de garder le lieu de culte et y a mis le feu.

LA FRANCE "CONSTERNÉE"

Cette explosion de violences dans l'une des démocraties les plus stables et l'une des économies les plus fortes du continent a choqué la communauté internationale et les Africains auxquels l'incendie de l'église rappelle les atrocités du génocide rwandais, en 1994.

Ces violences politiques doublées de vieilles rivalités tribales font craindre au quotidien Daily Nation que le Kenya soit "au bord de la liquéfaction complète".

Mardi, la police était déployée en force et les rues étaient plus calmes mais des violences ont de nouveau éclaté dans les bidonvilles à la nuit tombée.

La France a exprimé sa consternation face aux violences. Un communiqué du ministère des Affaires étrangères appelle tous les leaders politiques à contribuer au retour au calme.

Le gouvernement français dit par ailleurs partager les doutes exprimés par l'Union européenne quant à la régularité du scrutin de jeudi dernier.

Washington a dans un premier temps félicité Kibaki, avant d'infléchir sa position et d'exprimer ses "préoccupations face à des irrégularités".

Des diplomates occidentaux ont fait la navette entre les deux camps pour tenter une médiation. Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, s'est entretenu au téléphone avec Odinga et Kibaki.

La région d'Eldoret est multiethnique mais elle est traditionnellement dominée par l'ethnie kalenjin. Elle a connu des violences ethniques en 1992 et 1997 lorsque des centaines d'habitants - kikuyus pour la plupart - ont été tués tandis que des milliers d'autres fuyaient.

Un responsable de la sécurité de la vallée du Rift a déclaré que quelque 15.000 personnes tentaient de se protéger des violences dans des églises et des commissariats de police d'Eldoret.

RASSEMBLEMENT INTERDIT

Il a accusé l'opposition d'avoir envenimé la situation alors que les différentes communautés "vivent ensemble depuis des années".

Un prêtre catholique irlandais, le père Paul Brennan, a rapporté que des jeunes gens armés sillonnaient les rues d'Eldoret.

"Des maisons sont incendiées. Il est trop dangereux d'aller dehors et de dénombrer les morts", a-t-il dit. "Les églises sont pleines. Il y a entre quatre et cinq mille personnes à la cathédrale".

Selon des témoins, la plupart des morts ont été touchés par des tirs de la police sur des manifestants, ce qui a fait dire à des mouvements de défense des droits de l'homme et à l'opposition que Kibaki avait fait du Kenya un Etat policier.

La police a fait état dans la soirée d'un bilan de 170 morts.

Les journalistes de Reuters évaluaient le nombre de victimes à environ 250.

Odinga a déclaré que son Mouvement démocratique orange disposait lundi soir d'un bilan confirmé de 160 morts mais qu'avec les morts de la nuit, le total atteindrait vraisemblablement 250 morts "ou un peu plus".

Odinga était en tête dans tous les sondages précédant le scrutin et aux élections législatives organisées le même jour. La plupart des ministres de Kibaki ont été battus par des membres du parti d'Odinga, formation qui a aussi remporté bien plus de sièges au Parlement.

Plusieurs pays, dont la France, ont déconseillé à leurs ressortissants de se rendre au Kenya auquel le tourisme rapporte 800 millions de dollars par an.

Odinga, qui revendique la victoire à l'élection présidentielle, a invité ses partisans à se rassembler jeudi dans un parc du centre de Nairobi mais la police a annoncé l'interdiction de ce rassemblement.

Avec Helen Nyambura-Mwaura, Nicolo Gnecchi, Duncan Miriri, Patrick Muiruri, Bryson Hull, Florence Muchori, Joseph Sudah, Andrew Cawthorne et Guled Mohamed à Kisumu, version française Nicole Dupont

mardi, 01 janvier 2008

Le Portugal passe le flambeau européen à la Slovénie

Le Portugal l'a transmis à la Slovénie. L'ancienne république de l'ex-Yougoslavie, membre de l'Union depuis 2004, assume pour les six mois à venir la présidence tournante.

"D'un côté, nous nous réjouissons des progrès politiques et économiques, constate le président slovène Danilo Turk. Mais nous avons aussi de l'inflation. Alors, il y a quelque incertitude. J'espère que nous la surmonterons en 2008". La Slovénie a donc débuté la nouvelle année en fanfare, fière d'être le premier des nouveaux membres de l'Union européenne, et premier ancien pays communiste, à qui on a confié la charge de diriger les affaires européennes. En attendant d'accomplir cette lourde tâche, les Slovènes ont profité de l'euphorie générale.

15:20 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique |  del.icio.us |  Facebook | | |

L'opposition évalue le bilan des violences au Kenya à 250 morts

NAIROBI (Reuters) - Raila Odinga, candidat malheureux de l'élection présidentielle kenyane de jeudi, estime que le bilan des violences qui ont suivi le scrutin atteindra probablement 250 morts.

A un journaliste qui lui demandait si l'estimation de 251 morts était exacte, Odinga a répondu que son Mouvement démocratique orange (ODM) avait recensé lundi soir 160 morts.

"Si vous ajoutez les tueries de la nuit, cela pourrait très bien approcher ce chiffre ou le dépasser légèrement", a-t-il dit.

Wangui Kanina, version française Nicole Dupont

15:17 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique |  del.icio.us |  Facebook | | |

samedi, 15 décembre 2007

Coopération franco-espagnole renforcée contre l'ETA

C'est le projet que le président français et le chef du gouvernement espagnol ont concrétisé en marge du sommet Union européenne-Afrique. José Luis Rodriguez Zapatero a détaillé ce projet dimanche : "Nous sommes convenus de mettre en place une équipe conjointe d'enquête permanente contre le terrorisme et contre l'ETA dans les deux pays. Elle complétera et étendra notre collaboration actuelle dans le cadre légal de l'Union européenne. Jusqu'à présent, on l'avait seulement fait pour des délits particuliers".

C'est l'assassinat de deux gardes civils espagnols le 1er décembre dernier dans le sud-ouest de la France qui a provoqué cette rapide décision. Deux membres de l'ETA, arrêtés en milieu de semaine sur le territoire français et soupçonnés d'être impliqués dans cette affaire, ont été présentés à la justice ce dimanche

11:59 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Politique |  del.icio.us |  Facebook | | |

mercredi, 12 décembre 2007

Kadhafi dément avoir évoqué les droits de l'homme avec Sarkozy

PARIS (Reuters) - Mouammar Kadhafi a assuré mardi que la question des droits de l'homme n'avait pas été évoquée lors des discussions qu'il a eues lundi avec Nicolas Sarkozy, contredisant le président français.

"Nous n'avons pas évoqué, moi et le président Sarkozy, ces sujets", a déclaré le dirigeant libyen dans un entretien accordé à France 2.

Nicolas Sarkozy avait déclaré lundi à la presse : "J'ai dit au président Kadhafi combien il fallait continuer à progresser sur le chemin des droits de l'homme, dans tous ses aspects, tout ce qu'il restait à faire."

Selon le numéro un libyen, "nous sommes des amis assez proches. Nous coopérons. Nous avons évoqué les questions de coopération entre les deux pays. Nous avons évoqué tous ces contrats dans tous les domaines et dans l'intérêt des deux pays, la coopération euro-africaine, l'union méditerranéenne, idée proposée par le président Sarkozy, la coopération des deux côtés de la Méditerranée".

Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste, radical et citoyen à l'Assemblée, s'est ému devant les députés de ces déclarations contradictoires.

"Qui dit la vérité ? Nous avons le droit, nous à l'Assemblée nationale, d'exiger la vérité", a-t-il déclaré, se demandant : "Pour monsieur Sarkozy, peut-être que seule compte aujourd'hui la signature de contrats commerciaux et militaires ?"

Dans son interview à France 2, le colonel Kadhafi a rejeté en bloc les critiques le visant ou le régime libyen, précisant ne pas avoir été informé des polémiques déclenchées par sa venue en France.

Il a notamment affirmé "qu'il n'y a pas un seul prisonnier politique en Libye" et "qu'aujourd'hui, la question des droits de l'homme ne se pose pas."

"La Libye est arrivée à bon port en instaurant la démocratie populaire directe, il n'y a pas d'élections en Libye parce que les Libyens n'élisent pas leurs dirigeants, ce sont les Libyens qui se dirigent eux-mêmes", a-t-il dit.

"Pourquoi voulez-vous qu'on me critique ? Moi, je ne dirige rien, je n'ai pas de pouvoir, pas de compétences politiques ou administratives. C'est le peuple qui gère ses affaires, c'est lui qui détermine les lois et qui prend les décisions", a-t-il ajouté.

Interrogé notamment sur l'attentat du DC10 d'UTA en 1989, Mouammar Kadhafi a affirmé que l'Etat libyen n'était pas impliqué en tant que tel.

"Il y a des gens qui ont été accusés ou qui ont été condamnés pour ces affaires. Il ne s'agit pas de l'Etat libyen, il s'agit d'individus. Faut-il rendre coupable un Etat pour tous les crimes commis par ses citoyens ?", a-t-il demandé.

Le numéro un libyen a nié avoir justifié le terrorisme lors du sommet UE-Afrique de Lisbonne.

"Je n'ai jamais dit cela, je n'ai jamais dit que les pays pauvres devaient recourir au terrorisme", a-t-il dit.

Jean-Baptiste Vey et Gérard Bon

13:36 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique |  del.icio.us |  Facebook | | |

mercredi, 28 novembre 2007

Israéliens et Palestiniens s’engagent à négocier la paix

Le président américain, George Bush, a annoncé hier, à Annapolis (Maryland), à l’ouverture de la conférence de paix internationale sur le conflit israélo-palestinien, que les deux parties s’étaient mises d’accord in extremis sur une déclaration commune. Le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, et le président palestinien, Mahmoud Abbas, ont souligné, parfois avec émotion, le caractère historique de cette conférence.
766a5fed0617ef146ffe579c61e36099.jpg
Litige. «Une telle occasion ne se représentera peut-être pas», a dit Abbas. Ehud Olmert, qui a pris plusieurs fois par l’épaule son homologue palestinien, s’est engagé à entamer des négociations «directes, bilatérales, continuelles et suivies» avec les Palestiniens jusqu’à la fin 2008. «L’heure est venue, et nous sommes prêts», a-t-il dit en ajoutant : «Je n’ai aucun doute que la situation créée dans notre région en 1967 [à l’issue de la guerre des Six Jours, ndlr] changera de manière significative. Ce sera un processus très difficile pour beaucoup d’entre nous, mais il est néanmoins inévitable. Je le sais. Beaucoup le savent.» «C’est le début d’un processus, ça n’en est pas l’aboutissement, et il reste beaucoup de travail à faire», a dit Bush, qui a pris clairement partie pour Israël en affirmant que cet Etat devait être «la patrie des Juifs».

Cette question est un sujet de litige majeur entre Israéliens et Palestiniens. Les Palestiniens redoutent que la reconnaissance formelle d’Israël comme «Etat juif» dans un règlement empêche de facto le retour des Palestiniens réfugiés, l’un des enjeux primordiaux des discussions. Les Israéliens craignent, eux, qu’un retour massif des Palestiniens ne modifie l’identité d’Israël et ne mette les Juifs en minorité. La déclaration commune israélo-palestinienne, qui a été lue par le président Bush, donne le coup d’envoi à un an de négociations qui s’achèveront fin 2008, quelques semaines avant l’expiration du mandat de George W. Bush, le 20 janvier 2009.

Elle exprime «la détermination de mettre fin aux effusions de sang et aux décades de conflit» entre les deux peuples. Elle promet «une nouvelle ère de paix, basée sur la liberté, la sécurité, la justice, la dignité, le respect et la reconnaissance mutuelle». Les deux parties s’engagent à «lutter contre le terrorisme et l’incitation au terrorisme, qu’il soit le fait des Palestiniens ou des Israéliens». La déclaration réaffirme le concept d’un Etat palestinien vivant «côte à côte» avec l’Etat israélien «en paix et dans la sécurité», en vue de conclure «un traité de paix» en «résolvant toutes les questions, y compris les questions fondamentales sans exception». Ces négociations seront «vigoureuses, continuelles et suivies» et les deux parties se rencontreront régulièrement, lit-on dans la déclaration.

Pourparlers. La date de la première session a été fixée au 12 décembre prochain. Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien, qui se sont rencontrés fréquemment au cours des derniers mois afin d’élaborer ce texte, continueront de se rencontrer «deux fois par semaine» afin de suivre le déroulement des pourparlers. La «feuille de route», un accord élaboré en 2003 qui implique parallèlement des engagements palestiniens en matière de sécurité et un arrêt de la colonisation israélienne, sert de base de travail aux deux parties. Les Etats-Unis dirigeront un «mécanisme» comprenant Israël et la partie palestinienne destiné à «suivre la mise en place» de la feuille de route. Les obligations liées à celle-ci doivent demeurer en vigueur «jusqu’à la conclusion d’un traité de paix».