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dimanche, 06 mai 2012

La France des présidentielles 2012 par Yahoo

Les faits : le candidat socialiste François Hollande est élu président de la République face au candidat UMP Nicolas Sarkozy, selon les instituts de sondage CSA (51,8% - 48,2%), TNS Sofres (52% - 48%) et Ipsos (51,9% - 48,1%).


20h19 : Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande : "Vous voyez ce film dans lequel le téléspectateur rentre et devient acteur, c'est un peu la même sensation. (...) Bernadette Chirac disait que Première dame consistait avant tout à se conduire en 'maîtresse de maison de l'Elysée'. Je ne crois pas que ce soit ça qui me convienne, je ne crois pas non plus que cela corresponde à notre époque, à ce qu'attendent les femmes."çais attendaient (...). J'ai la conviction qu'il sera un très grand président de la République."

20h11 :
Jean-François Copé, soutien de Nicolas Sarkozy : "Nicolas Sarkozy nous a réunis avec beaucoup de gravité. L'heure est à la mobilisation pour les législatives qui arrivent dans un mois. Je veux dire à celles et ceux qui partagent nos convictions qu'il faut se mobiliser, car je crois que ce n'est pas bien de donner tous les pouvoirs à la gauche."

20h05 :
selon BFM, Nicolas Sarkozy aurait déclaré qu'il ne ménerait pas "la bataille des législatives".

19h07 :
l'AFP (Agence France Presse) a diffusé il y a quelques minutes une estimation des résultats du second tour de l'élection présidentielle fondée sur quatre instituts de sondage. Les réactions de quelques dirigeants socialistes et de Cécile Duflot (Europe Ecologie-Les Verts) ont également été diffusées. Conformément au code électoral, les résultats ne seront annoncés qu'à 20h.

19h00 :
plus qu'une heure avant l'annonce des résultats du second tour de l'élection présidentielle 2012.

18h06 :
une grande partie des bureaux de vote en France s'apprêtent à fermer leurs urnes et leurs portes . Ils restent cependant ouverts jusqu'à 19h voire 20h dans les grandes villes comme Paris, Lyon ou Marseille. En revanche, comme le veut la tradition Lille a bien fermé ses bureaux de vote à 18h.

17h03 : le taux de participation à 17h s'élève à 71,96%, en hausse par rapport au premier tour mais en baisse de 4,5 pts par rapport au second tour en 2007 à la même heure (75,11%).

16h20 :
à moins d’une heure des estimations de participation au second tour de 17h, voici un petit rappel des résultats des élections présidentielles sous la Ve république, instaurée le 4 octobre 1958.

1958 : la première élection présidentielle de la Ve république, la seule à se dérouler au suffrage universel indirect. Ainsi, seulement 81 764 électeurs sont inscrits sur les listes électorales. Le Général de Gaulle l’emporte dès le premier tour après avoir recueilli un nombre de suffrages supérieur à la majorité absolue des suffrages exprimés.
Charles de Gaulle (Union pour la nouvelle République) : 78,51%
Georges Marrane (parti communiste) : 13,03%
Albert Châtelet (Union des forces démocratiques) : 8,46%
Inscrits : 81 764
Abstention : 0,58%

1965 : après le référendum d’octobre 1962, l’élection se déroule au suffrage universel direct.
Charles de Gaulle (Union pour la nouvelle République) : 55,20%
François Mitterand : (Convention des institutions européennes) : 44,80%
Inscrits : 28 902 704
Abstention : 15,68%

1969 : après la démission du président de la République Charles de Gaulle, des élections anticipées sont organisées.
Georges Pompidou (Union pour la défense de la République) : 58,21%
Alain Poher (Centre démocrate) : 41,79%
Inscrits : 29 500 334
Abstention : 31,15%

1974 : des élections anticipées sont organisées après la mort de Georges Pompidou, qui reste l’unique président de la Ve République décédé en cours de mandat.
Valéry Giscard d’Estaing (Républicains indépendants) : 50,81%
François Mitterand (Parti socialiste) : 49,19%
Inscrits : 30 602 953
Abstention : 12,67%

1981 : cette élection est la première à se dérouler après un septennat complet du président de la République.
François Mitterand (Parti socialiste) : 51,76%
Valéry Giscard d’Estaing (Union pour la démocratie française) : 48,24%
Inscrits : 36 398 762
Abstention : 14,14%

1988 :
François Mitterand (Parti socialiste) : 54,02%
Jacques Chirac (Rassemblement pour la République) : 45,98%
Inscrits : 38 168 869
Abstention : 15,65%

1995 :

Jacques Chirac (Rassemblement pour la République) : 52,64%
Lionel Jospin (Parti socialiste) : 47,36%
Inscrits : 39 976 944
Abstention : 20,34%

2002 :
16 candidats prennent part à cette élection présidentielle, ce qui constitue un record. Le taux d’abstention est également très élevé, à près de 30%. Le choc du 21 avril 2002, avec la présence au second tour du candidat du Front national Jean-Marie Le Pen, provoque de très nombreuses manifestations dans toute la France pour faire chuter lourdement le candidat d’extrême-droite au second tour face à Jacques Chirac.
Jacques Chirac (Rassemblement pour la République) : 82,21%
Jean-Marie Le Pen (Front national) : 17,79%
Inscrits : 41 191 169
Abstention : 20,29%

2007 :
Nicolas Sarkozy (Union pour un mouvement populaire) : 53,06%
Ségolène Royal (Parti socialiste) : 46,94%
Inscrits : 44 472 733
Abstention : 16,03%

Source : site officiel du Conseil constitutionnel


15h33 :
ce soir, après l'annonce des résultats, il y aura un vainqueur et un vaincu. Comment les candidats perdants ont-ils accueilli leur défaite électorale ? L'article de l'INA revient en vidéo sur les discours des anciens prétendants.

15h20 :
"Plus que 10 secondes avant de connaître le visage du nouveau président"... A quelques heures de l'annonce des résultats de l'élection présidentielle 2012, retour en vidéo sur le mythique moment du décompte final avec l'article de l'INA.

15h05 :
le candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy a voté peu de temps avant l'annonce des premières estimations de participation de 12h, dans le XVIe arrondissement de Paris.
14h45 : retour en images sur le vote du candidat socialiste de François Hollande, qui a voté ce matin à 10h30 dans son fief de Tulle en Corrèze.
14h14 :
François Hollande arrive dans un restaurant privatisé dans son fief de Tulle pour y déjeuner. Nicolas Sarkozy ne devrait plus faire d’apparition publique avant l’annonce officielle des résultats à 20h.

12h35 : à Hénin-Beaumont, la candidate du Front national Marine Le Pen dépose son bulletin dans l'urne et quitte le bureau de vote. Elle s'exprimera juste après l'annonce des résultats depuis Paris, peu après 20h. Arrivée en troisième position derrière François Hollande et Nicolas Sarkozy lors du premier tour, elle avait obtenu 17,90% des suffrages.

 


12h00 : les premiers chiffres de la participation sont annoncés par le ministère de l'Intérieur. Ils s'élèvent à 30,66%, soit 2 points de plus que lors du premier tour du 22 avril dernier (28,9%), mais 3,5 points de moins que lors du second tour de 2007, pour lequel 34,11% des électeurs avaient déjà voté. Traditionnellement, on vote plus au second tour qu'au premier.
Ces chiffres ne tiennent pas compte des départements d'outre-mer et des Français de l'étranger.

11h50 :
attendu impatiennent par ses électeurs et de nombreux médias, Nicolas Sarkozy arrive finalement boulevard Murat accompagné de son épouse, dans son bureau de vote n°26 situé au lycée La Fontaine (Paris XVI). Poignées de mains, photos, autographes, le candidat UMP s'acquitte du même rituel que son rival socialiste François Hollande avant d'entrer dans le lycée. Après l'isoloir, Nicolas Sarkozy glisse son bulletin de vote dans l'urne. Le président-candidat a voté ! Il devrait passer le reste de la journée en famille avant de rejoindre son QG à l'approche de l'annonce des résultats.

 

 


11h05 :
tout au long de la journée, retrouvez également notre diaporama pour suivre en images les candidats à l'élection présidentielle.

10h30 :
dans son fief de Tulle en Corrèze, le candidat socialiste François Hollande rencontre ses électeurs venus nombreux, signe des autographes et pose pour des photos. Accompagné de sa compagne journaliste Valérie Trierweiler et de ses deux impressionnants gardes du corps, il prend son temps avant de pénétrer dans son bureau de vote. Il glisse finalement son bulletin dans l'urne. A voté !

 

 


10h :
dans le 10e arrondissement de Paris, Jean-Luc Mélenchon, accompagné de son garde du corps comme lors du premier tour, a déposé son bulletin dans l'urne. Le candidat du Front de gauche était arrivé en 3e position dans cet arrondissement de la capitale où Marine Le Pen avait réalisé l'un de ses plus petits scores.


9h
: - En Guadeloupe, le taux de participation a atteint 46,08 % samedi à 17H00 (23H00 à Paris) (en progression de près de 4,1 points par rapport à celui du premier tour du 22 avril).

 

 

- En Guyane, le taux de participation à 17H00 (22H00 à Paris) est de 49,22% alors qu'au premier tour, le 21 avril 2012, la participation définitive au scrutin a été de 50,95% pour tout le département.

 

- Le taux de participation en Polynésie française s'est élevé samedi à 17H00 locales (05H00 à Paris) à 50,5%, en hausse de plus de 5% par rapport au 1er tour.

 

- En Nouvelle-Calédonie, le taux de participation était à la mi-journée de 31,03%, en hausse par rapport au premier tour, à la même heure (27,81%).

 

8h05 : Le président du MoDem, François Bayrou, a voté à Pau dès l'ouverture du bureau de vote. Il a indiqué qu’il s’exprimera ce soir, après l’annonce des résultats.

 

Bayrou a voté

8h : Les bureaux de vote sont ouverts dans toute la France. 46 millions de Français départagent dimanche les deux finalistes de la présidentielle, le sortant UMP Nicolas Sarkozy et le socialiste François Hollande.

mercredi, 07 mars 2012

Immigration: Sarkozy jugé incohérent et humiliant à gauche

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a "humilié" des "millions de personnes" en marquant sa volonté de diviser par deux le nombre d'immigrés accueillis en France et d'imposer des conditions à l'attribution de prestations sociales aux étrangers, a estimé mercredi Daniel Cohn-Bendit, qui juge ce discours "dangereux".

Le candidat socialiste à l'élection présidentielle, François Hollande, a pour sa part estimé sur Europe 1 que le président sortant faisait montre d'"incohérence" lui qui, "hier souhaitait l'immigration économique" et "aujourd'hui veut la réduire".

Lors de l'émission "Des paroles et des actes", mardi soir sur France 2, Nicolas Sarkozy a marqué sa volonté de diviser par deux le nombre d'immigrés accueillis en France, "c'est-à-dire de passer de 180.000 (par an) aux alentours de 100.000".

Il propose de subordonner l'attribution du Revenu de solidarité active (RSA) et du minimum vieillesse à des étrangers à des conditions de présence sur le territoire et d'activité.

"J'ai mal dormi. Ce matin, je suis encore mal, parce qu'il m'a dit quelque chose en pleine figure : il m'a dit 'tu es un homme en trop', parce qu'il a dit qu'il y a trop d'étrangers sur le sol français", a commenté Daniel Cohn-Bendit sur Canal+.

"Quand en période de crise un homme dit une phrase comme ça, eh ben je souhaite que le plus rapidement possible il ne soit plus président de la République", a poursuivi l'eurodéputé de nationalité allemande.

"C'est dangereux. Dans une période de crise, les êtres humains sont anxieux, ils ont peur. Et ceux qui vont mal, ils cherchent des boucs-émissaires. Un président de la République responsable, un homme politique responsable, n'a pas le droit de dire 'il y a des personnes en trop'", a souligné l'élu d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV).

"CONTRE-VÉRITÉS"

"Ce qu'il a fait hier soir, c'était humiliant pour des millions de personnes", a ajouté Daniel Cohn-Bendit. "Il me fait froid dans le dos s'il gagne".

La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a parlé sur France 2 des "vieilles rengaines habituelles de la droite" : "les étrangers, les assistés qui ne travaillent pas".

Le souhait de Nicolas Sarkozy de diviser par deux le nombre d'immigrés accueillis en France est "une promesse qui sera sans lendemain", a-t-elle jugé, invoquant les conventions internationales auxquelles la France est liée.

Le président-candidat a dit également vouloir étendre aux candidats au mariage avec une Française ou un Français les conditions de revenus et de logement pour l'attribution d'un titre de séjour - conditions déjà appliquées au regroupement familial, ce qui a permis de réduire de 25.000 à 15.000 personnes par an le nombre d'immigrés pouvant venir résider en France par cette procédure.

"Pour ceux qui se sont mariés avec un conjoint étranger, femme ou homme, et qui ne peuvent plus obtenir que leur conjoint vienne vivre en France, mais quelle est la situation, qu'est-ce qu'on va créer comme famille?", s'est inquiété François Hollande sur Europe 1, craignant une inflation de "recours".

Le candidat socialiste a souligné son intention, s'il est élu, de lutter "contre la fraude" et "les mariages de complaisance", qualifiant de "contre-vérités" les affirmations de l'UMP selon lesquelles il pratiquerait des régularisations massives.

"Aujourd'hui, il y a 30.000 régularisations par an (...). Nous serons sans doute dans le même ordre de grandeur", a-t-il précisait, ajoutant qu'il serait "stupide" de donner des objectifs chiffrés.

Sophie Louet

jeudi, 01 mars 2012

Pour Yade, Sarkozy apporte des «réponses justes» en matière d'éducation

yade.jpgL'ancienne secrétaire d'Etat Rama Yade a estimé jeudi que le président-candidat Nicolas Sarkozy avait apporté des «réponses crédibles et justes» sur la question de l'éducation face à un François Hollande qui a, selon elle, l'«obsession de dépenser plus sans réformer».

«L'arrêt du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux dans les écoles est une proposition juste qui replace le primaire au coeur du système éducatif», écrit Rama Yade dans un communiqué.

La première vice-présidente du Parti radical de Jean-Louis Borloo salue également la proposition de Nicolas Sarkozy «d'augmenter la rémunération des enseignants».

«Cette mesure permet de reconnaître l'engagement, l'investissement et le travail des professeurs à sa juste valeur», dit-elle.

«Nicolas Sarkozy a apporté des réponses crédibles et justes en matière d'éducation face l'obsession de François Hollande de dépenser plus sans réformer», estime-t-elle.

Un discours au meeting de Villepinte?

«Je propose de nous mettre en adéquation avec la moyenne annuelle européenne des salaires des enseignants : en effet, il est impératif de remédier à cette injustice qui veut que le salaire des personnels enseignants ait augmenté moins vite que celui des personnels non enseignants de l'Education nationale et surtout qu'il soit inférieur à la moyenne des pays de l'OCDE», a-t-elle ajouté.

Après une entrée fracassante en politique dans le sillage de l'élection en 2007 de Nicolas Sarkozy qui l'a propulsée au gouvernement, Rama Yade avait pris ses distances avec le chef de l'Etat et rejoint Jean-Louis Borloo dont elle soutenait la candidature avant qu'il se retire.

L'enfant chérie des sondages aurait été récemment approchée par des membres de l'entourage du président candidat qui souhaitait obtenir son ralliement, après avoir renoué des liens avec l'ancienne garde des Sceaux Rachida Dati.

Rama Yade a été sollicitée pour (...) Lire la suite sur Liberation.fr

vendredi, 30 septembre 2011

Maroc: Sarkozy dégage

«Sarkozy dégage! Le Maroc n'est pas à vendre!» Alors que le président français entreprend une visite éclair jeudi 29 septembre à Tanger pour inaugurer aux côtés du roi du Maroc le chantier du TGV marocain, c'est par une volée de bois vert qu'il est reçu sur les réseaux sociaux.

Il faut dire que contrairement à Jacques Chirac, son prédécesseur, Nicolas Sarkozy n'a jamais eu la cote au Maroc, comme c'est probablement le cas ailleurs dans le monde arabe, à l'exception bien sûr de la Libye, où les révolutionnaires l'ont reçu comme un libérateur.

Pourquoi une telle antipathie pour celui qui semble jouer des coudes à chaque fois que l'occasion se présente pour défendre les intérêts du Maroc à l'international?

Une image «bling-bling» que les Marocains n'apprécient pas

De la soirée du Fouquet's à ses voyages personnels dans les palais de Mohammed VI à Marrakech, Sarkozy renvoie une image contradictoire avec une certaine idée de la République. Cette critique n'est certes pas l'apanage des Marocains, mais de Rabat, la grandeur de la France en est écornée.

Une attitude que les Marocains n'ont pas forcément vis-à-vis de leur roi, amateur lui aussi de luxe et ami des stars du showbiz... D'ailleurs, à ce sujet, les séjours habituels mais discrets de Jacques Chirac et son épouse Bernadette à Taroudant, dans le sud du Maroc, sont presque pris pour exemple.

Une diplomatie cynique et un tropisme arabe jugé peu sincère

L'engagement de Sarkozy aux côtés des anti-kadhafistes laisse perplexe. On y voit plus un rattrapage calculé et bien tardif d'une diplomatie jugée «à côté de la plaque» durant les révolutions arabes. L'épisode MAM en Tunisie, le soutien sans failles aux régimes en place ne laissent pas de place au doute. Au Maroc, on retient l'invitation faite au Guide de la Jamahiriya en 2007 et le côté dégradant pour l'image de la France de le voir imposer ses caprices, comme celui d'avoir planté sa (...) Lire la suite sur Slate.fr

jeudi, 08 septembre 2011

LIBYE:Abdoulaye Wade le négre de service

Nicolas Sarkozy tourne le dos à Abdoulaye Wade

 

Nicolas Sarkozy tourne le dos à Abdoulaye WadeAbdoulaye Wade, qui déclarait que "les Etats n'ont pas des amis, ils ont des intérêts" au moment de rompre les relations diplomatique du Sénégal avec Taiwan pour renouer avec la Chine, apprend à ses dépens la réalité de cette assertion. Et de par l'action d'un héritier de Charles De Gaulle, l'auteur de cette phrase.

Nicolas Sarkozy, le gaulliste qui dirige aujourd'hui la France, a usé et abusé de la collaboration de son homologue sénégalais pour obtenir une caution africaine au moment où il livrait une guerre au colonel Kadhafi contre l'avis de l'Union africaine. Dans le rôle de l'Africain de service, Wade s'est rendu à Benghazi, escorté par deux Mirage français, pour, à partir de cette ville tenue par la rébellion soutenue par les forces de l'Otan, traiter le Guide libyen de dictateur et demander son départ.

Croyant pouvoir tirer profit de ce geste, qui lui a valu une désapprobation de presque tous ses pairs africains, le numéro un sénégalais est très mal récompensé en retour. C'est à peine si Sarkozy ne lui a pas dit qu'il est le prochain sur la liste, après Kadhafi, s'il persiste à vouloir se présenter à l'élection présidentielle de février 2012.

Le numéro un français l'a snobé tout au long de la rencontre internationale sur l'avenir de la Libye. Point de tête-à-tête, pas même une photo à l'occasion du dîner offert, auquel Sarkozy s'est fait représenter par son Premier ministre, François Fillon. Le numéro un français est "ferré" sur la question du Sénégal par le président américain, Barack Obama, qui, au vu des rapports de Marcia Bernicat, l'ex-ambassadeur des Etats-Unis à Dakar qu'il appelle "my sister", éprouve une réelle détestation pour le régime Wade.


[Dakaractu]

 



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vendredi, 25 mars 2011

Vidéo: Un journaliste italien pose une colle à Nicolas Sarkozy: «Appelez ma femme»

20minutes.fr

POLITIQUE - Quand il n'a rien à dire, le président préfère se taire...

«Bravo, 1-0 pour l'Italie.» Nicolas Sarkozy préfère en rire, mais ce journaliste transalpin vient de lui poser une vraie colle. En gros, celui-ci veut savoir ce que le président français, interrogé en marge du Conseil européen de Bruxelles ce vendredi, pense des mesures du gouvernement Berlusconi concernant la tentative d'OPA de Lactalis sur Parmalat.

«Si vous voulez bien revenir en deuxième semaine, j'aurai travaillé», demande Nicolas Sarkozy, grimace à l'appui, et sous les rires de l'assemblée de journalistes présents. Reconnaissant mal connaître le dossier, le président français trouve alors une solution pour ce journaliste, qui souhaite lui téléphoner un peu plus tard à ce sujet:  «Téléphonez à ma femme plutôt, en Italien.»

Plus d'infos sur 20minutes.fr

lundi, 15 novembre 2010

Le divorce de Rama Brunie et de Sarkozy

sarko et brunie.jpgCelle qui incarnait le mieux l’ouverture de la France à ses minorités, Rama Yade, a quitté le gouvernement Fillon formé dimanche, confirmant ainsi un virage à droite de l’Ump, à une année d’une présidentielle dans laquelle Nicolas Sarkozy est donné perdant face à tous ses adversaires potentiels. Le départ de Yama Yade, ancienne secrétaire d’Etat auprès du ministre des Sports, n’est pas une surprise dans le microcosme politique français, tellement la benjamine  multipliait les critiques acerbes contre son propre gouvernement et son président de la République. Elle a récemment critiqué le discours de Sarkozy à Dakar, déclarant que l'homme africain a été le premier à entrer dans l'histoire. De nombreux observateurs pensaient que « la sénégalaise » serait tout de même sauvée par sa grande popularité. Elle reste, malgré sa mise à l'écart au sein de son parti, la personnalité politique préférée des français, devant Bernard Kouchner. Mais le virage à droite du gouvernement Fillon III n'a pas épargné celle qui parle encore du Sénégal en disant "mon pays".
Après la publication de son récent livre, un appel à la jeunesse française sous la forme d'une interpellation, de nombreuses organisations de jeunesse et des intellectuels de gauche ont appelé Mme Yade à assumer ses responsabilités en quittant le gouvernement. Mais Rama Yade toujours voulu rattraper ses propos, pour sauver sa place dans le gouvernement. Avec son départ, celui de Fadela Amara, Bernard Kouchner et avant eux Rachida Dati, c’est un coup d’arrêt qui est donné à la politique d’ouverture prônée par Nicolas Sarkozy, jugée inefficace par de nombreux ténors du Rpr. Jean-Borloo, chef de file de l’aile centriste de l’Ump, fait les frais de son duel à fleurets mouchets avec François Fillon. Le nouveau gouvernement marque le retour en force de nombreux chiraquiens comme Alain Juppé, nouveau ministre de la Défense, alors que Michelle Aliot Marie devient ministre des Affaires étrangères.

jeudi, 19 août 2010

Le rom s'appelle Rudolf Sarközi

A Vienne, le porte-parole de la communauté rom s'appelle Rudolf Sarközi

Hormis les syllabes d'origine hongroise de leur nom et un goût affirmé pour la politique, ils n'ont pas grand-chose en commun : l'un, Nicolas Sarkozy, est chef de l'Etat français, et glabre ; l'autre, Rudolf Sarközi, visage rond et fières moustaches grisonnantes, n'est que conseiller d'arrondissement à Vienne, où il a travaillé jadis comme éboueur.

Il est aussi le porte-parole le plus connu en Autriche de la communauté rom, un groupe protégé, depuis 1993, au même titre que les autres minorités slovène, hongroise, tchèque, croate ou slovaque issues de l'ancien empire des Habsbourg.

'Au Burgenland, à la frontière avec la Hongrie, il est possible d'enseigner dans les écoles publiques en langue romani', rappelle au Monde M. Sarközi, né en 1944 dans un camp de concentration.

Vieux militant du Parti social-démocrate SPÖ, il suit avec inquiétude les mesures prises par les autorités françaises contre les Roms venus de Roumanie et de Bulgarie.

'Bien sûr, on ne peut laisser se développer des campements sans contrôle, il ne s'agit pas non plus de défendre la délinquance ou l'oisiveté. Mais si on offrait à ces gens des terrains où ils puissent vivre dignement, ce serait un pas vers l'intégration. Le point capital, qui exige le plus d'efforts, étant la formation des jeunes', souligne celui que l'extrême droite a surnommé 'le roi tzigane'.

UN PATRONYME TYPIQUE

Un million d'euros, reliquat des sommes allouées aux Roms autrichiens par le Fonds national d'indemnisation des victimes du nazisme (9 000 Roms et Sinti, sur 12 000 recensés avant-guerre, ont été exterminés), a été investi dans une fondation d'aide à la formation des jeunes, à condition qu'ils donnent des preuves de leur bonne volonté.

Sédentarisés de longue date, les Roms autrichiens restent trop souvent en marge ; leur nombre est estimé à quelque 30 000, sur 8,3 millions d'habitants, grâce aux immigrants poussés par les guerres interethniques dans l'ex-Yougoslavie

10:29 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy |  del.icio.us |  Facebook | | |

jeudi, 24 juin 2010

Henry s'invite à l'Elysée

Alors que les premières informations faisaient état d'une rencontre Nicolas Sarkozy-Thierry Henry à la demande du président, l'Elysée a tenu à préciser que c'est l'appel de l'ancien capitaine des Bleus qui a provoqué la rencontre entre les deux hommes prévue jeudi. 2087674909-henry-s-invite-a-l-elysee.jpg 

La débâcle des Bleus prend des allures d'affaire d'Etat. Après les interventions de Roselyne Bachelot et de Rama Yade, c'est au tour du président de la République d'obtenir des éclaircissements sur les raisons du fiasco français. Si un temps, les informations révélaient un rendez-vous fixé par Nicolas Sarkozy en personne, on a appris par l'Elysée que cet entretien se ferait finalement «à la demande» du meilleur buteur de l'histoire des Bleus (51 buts). «Thierry Henry a appelé le président depuis l'Afrique du Sud pour lui dire qu'il souhaitait le voir dès son retour», indique l'entourage de la présidence de la République. Thierry Henry doit quitter l'Afrique du Sud à la mi-journée ce mercredi par un vol privé. Il passera ensuite la nuit à Paris avant de se rendre jeudi matin, dans la foulée, au rendez-vous. Les deux hommes ont prévu de se parler en tête-à-tête pendant une heure environ. L'attaquant du FC Barcelone repartira aussitôt en Catalogne avant de se rendre sur son lieu de vacances. Henry a ensuite prévu de finaliser son transfert avec la franchise américaine de MLS (Major League Soccer), les New-York Red Bulls selon RMC.

Une réunion de travail Par ailleurs, une réunion de travail sur le fiasco des Bleus au Mondial se tiendra ce mercredi après-midi autour du président. Le Premier ministre François Fillon, la ministre des Sports Roselyne Bachelot et la secrétaire d'Etat aux Sports Rama Yade seront aussi présents. Au cours du Conseil des ministres, le président «a indiqué qu'il souhaitait que des décisions soient prises calmement, avec recul», après le parcours désastreux des Bleus dans cette phase finale de Coupe du monde, a indiqué Luc Chatel. «Vous connaissez trop le goût du président pour le football pour imaginer qu'il soit indifférent à la situation, à ce qui s'est passé», a-t-il ajouté. Le ministre de l'Education nationale n'a pas manqué de porter un jugement sur l'attitude du sélectionneur français, qui a refusé de serrer la main à Carlos Alberto

12:47 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : henry, sarkozy |  del.icio.us |  Facebook | | |

mardi, 17 novembre 2009

The king Sarkozy

22:45 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy |  del.icio.us |  Facebook | | |

vendredi, 25 septembre 2009

Sarkozy dans sa vraie casquette

Un peu comme un tsunami, une colère de Nicolas Sarkozy contre Arlette Chabot est survenue, mercredi, dans les coulisses de l'interview présidentielle, d'après plusieurs témoins présents à New York.

La directrice de l'information de France 2 a subi de la part du chef de l'État une « humiliation d'un quart d'heure ». L'altercation a eu lieu après l'interview alors que toute la délégation française et Bernard Kouchner entouraient le Président. Tout part d'une discussion animée entre Nicolas Sarkozy et son ministre des Affaires étrangères. Les deux hommes montrent, devant tout le monde, qu'ils ne partagent pas le même avis sur l'Iran. Bernard Kouchner reçoit ici une première avoinée publique de la part de Nicolas Sarkozy. C'est alors qu'Arlette Chabot, qui assiste à l'empoignade, comme David Pujadas et Laurence Ferrari, a ce trait d'humour : « Ça ferait un beau débat sur France 2. » Le chef de l'État n'apprécie guère...

Manifestement « à cran », Nicolas Sarkozy part aussitôt en flèche. Il se plaint de l'absence... de « vraies émissions politiques » sur le service public, regrettant feue L'Heure de vérité de François-Henri de Virieu. Curieuse critique qui ne résiste pas à l'examen des faits : outre le fait qu'Arlette Chabot anime elle-même À vous de juger une fois par mois sur France 2, la chaîne programme Mots croisés , présentée par Yves Calvi, tous les quinze jours, et Les Quatre Vérités quotidiennement dans Télématin. Sans compter la nouvelle émission politique de Nicolas Demorand sur France 5, chaque dimanche... L'injustice est telle que Catherine Nayl, patronne de l'info de TF1, présente à New York aux côtés de Laurence Ferrari, est intervenue dans la discussion pour prendre la défense d'Arlette Chabot et rappeler qu'aucune émission politique n'existe sur TF1 ! Bel exemple de solidarité féminine face à la colère du chef de l'État. En revanche, Laurence Ferrari intervient pour dire : « Justement, sur TF1, on prépare une émission politique. » Chabot apprécie moyennement

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jeudi, 19 mars 2009

Tout roule contre Sarkozy

La météo a choisi son camp : cette deuxième journée d'action intersyndicale devrait être un succès. «Le printemps revient avec deux jours d'avance dans les rues de nos villes», se réjouit la CGT sur son site, avec «des manifs par dizaines pour chasser les nuages qui nous plombent le moral». greve17.jpg
Au total, 213 cortèges sont organisés un peu partout en France à l'appel de l'ensemble des organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, Unsa, FSU et Solidaires), soit une douzaine de plus que le 29 janvier. Le défilé parisien, qui part à 14 heures de République en direction de Nation via Bastille, devrait rassembler au moins autant de monde qu'il y a un mois et demi, où les organisateurs avaient annoncé 300 000 manifestants et la police 65 000.

Sympathie. Au gouvernement, et en particulier chez le ministre du Travail Brice Hortefeux, on mise sur une mobilisation «plus ou moins comparable à celle du 29 janvier». L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin donnait hier le ton de ce qui devrait être la ligne de conduite officielle en expliquant que ces manifestations devaient «être respectées, parce qu'il y a beaucoup d'inquiétude dans la société».

Si l'exécutif et sa majorité ont décidé d'être mesurés dans l'expression politique sur cette journée d'action, c'est que les sondages montrent la grande sympathie de l'opinion pour cette journée d'actions. L'enquête de Viavoice pour Libération (réalisée les 5 et 6 mars auprès de 1 009 personnes) montre que 62 % des Français et 42 % des électeurs de Sarkozy se disent «solidaires» de la mobilisation syndicale. Ils sont même 78 % (53% des sympathisants UMP) à trouver «justifié» le mouvement d'aujourd'hui, selon un sondage de l'Ifop pour Paris Match (réalisé les 12 et 13 mars auprès de 965 personnes). L'affaire du bouclier fiscal (lire page 5) ravive encore ce sentiment de culpabilité qui traverse l'UMP et ses élus face... lire la suite de l'article sur Libération.fr

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jeudi, 25 décembre 2008

Sarkozy on te baise

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vendredi, 12 décembre 2008

Quand Rama Yade Bruni suscite la colère de M. Sarkozy

Rama Yade, 32 ans, a ruiné toutes ses chances de succéder à Jean-Pierre Jouyet au secrétariat d'Etat aux affaires européennes et s'est attirée les foudres de Nicolas Sarkozy. La secrétaire d'Etat aux droits de l'homme a profondément "déçu" le président de la République en refusant, dimanche 7 décembre au Grand Jury-RTL-Le Figaro, de mener les couleurs de l'UMP aux élections européennes de juin 2009 et d'aller siéger à Strasbourg au Parlement européen. Mardi 9 octobre, l'Elysée reprochait à la jeune ministre née à Dakar de manquer de sens collectif, d'avoir pris la grosse tête en étant devenue ministre à trente et un an. Elle aurait commis une grave erreur de jugement sur l'importance de l'Europe et du Parlement européen où elle aurait pu s'imposer bien plus qu'au Palais Bourbon. "Cela prouve qu'elle n'a pas de sens politique", entendait-on à l'Elysée, qui exclut de la nommer en remplacement de M. Jouyet.
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Un malheur n'arrivant pas seul, le ministre de tutelle de Rama Yade, Bernard Kouchner a lancé une charge contre l'existence même d'un secrétariat aux droits de l'homme. "C'est une erreur", explique le ministre des affaires étrangères au Parisien. Bien sûr, les précautions d'usage sont prises : "Rama Yade a fait, avec talent, ce qu'elle a pu", "attention, je parle de la structure bien sûr, pas des personnalités", explique le French Doctor. Voilà qu'elle a une mission toute trouvée : "Il est important que Rama Yade s'occupe avec passion des droits des enfants et ceux des femmes, notamment en matière de violences sexuelles. Il ne faut pas de titre pour cela", assène M. Kouchner.

Mme Yade se trouve de facto évincée des grands dossiers. "Les droits de l'homme, c'est moi", affirme régulièrement M. Kouchner. C'est un peu le cas depuis le début : Mme Yade a pu faire ses sorties médiatiques contre la visite à Paris du Guide libyen Kadhafi, mais quand les choses deviennent graves, elle est priée de s'éclipser. Elle n'avait pas été autorisée à accompagner M. Sarkozy lors de son premier voyage en Chine en novembre 2007.

Mardi soir, la secrétaire d'Etat tombait un peu des nues, comme si elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. "Je ne peux pas avoir été punie, je ne demandais rien", explique-t-elle. Juste de rester à Paris. Le président de la République était au courant de sa décision sur un sujet qui a été abordé à maintes reprises, y compris dans l'avion, samedi, lorsqu'ils se sont rendus à Gdansk pour rencontrer le dalaï-lama. "Cela fait six mois que cela dure, il n'y a pas de coup de tête. j'avais prévenu le président de la République avant", explique Mme Yade, qui revendique de pouvoir dire non au président de la République. "Il me pose une question, j'ai répondu. Sinon, à quoi cela sert-il de poser une question ?".

En réalité, elle a tenté un rapport de force avec le président de la République, jouant sur son image d'icône de la diversité, pour pouvoir échapper à un destin européen. Dans ces conditions, le successeur de M. Jouyet serait le député de l'Eure, Bruno Le Maire, 39 ans, normalien et énarque, ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin et germaniste. Cet avantage est décisif alors que l'équipe de l'Elysée a une faible empathie avec l'Allemagne. M. Sarkozy compte rendre public son choix, vendredi 12 décembre, à l'issue du conseil européen de Bruxelles.

Plus d'infos sur Le Monde.fr

lundi, 28 avril 2008

Nicolas Sarkozy et François Fillon perdent 8 points, selon BVA

PARIS (Reuters) - Moins d'un Français sur trois (32%) a une opinion positive de Nicolas Sarkozy en avril, soit une baisse de huit points en un mois, selon le baromètre BVA Orange pour L'Express.
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Le Premier ministre François Fillon perd lui aussi huit points (43% d'opinions favorables) et enregistre une hausse brutale de 10 points des jugements négatifs (46%), redevenant ainsi impopulaire, comme il le fut déjà en décembre dernier.

Au total, 64% des personnes interrogées disent avoir une opinion négative du président de la République, une hausse de neuf points depuis le mois de mars.

Il s'agit, selon l'institut de sondage, du taux de mauvaises opinions le plus élevé depuis la création du baromètre de l'exécutif en 1981.

Le sondage a été réalisé auprès de 994 personnes, du 22 au 24 avril, avant l'intervention télévisée du chef de l'Etat jeudi soir.

Pour BVA, l'effondrement de l'image présidentielle trouve principalement son origine dans la désaffection de certains sympathisants de droite, et plus précisément de l'UMP (75% de bonnes opinions, au lieu de 86% en mars).

Par ailleurs, pour la première fois depuis son élection, Nicolas Sarkozy est impopulaire parmi les retraités (55% de mauvaises opinions, au lieu de 45% le mois dernier).

Parallèlement, la perte de crédit de François Fillon est particulièrement accusée parmi les sympathisants du Modem (46% de bonnes opinions, - 20 points), mais est perceptible aussi parmi ceux de l'UMP (78%, - 8 points), souligne BVA.

Laure Bretton

vendredi, 25 avril 2008

Ségolène Royal, Sarkozy a donné une "feuille de déroute" à son gouvernement

PARIS (Reuters) - Ségolène Royal a critiqué l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy en estimant que son mea culpa était une technique de communication et qu'il avait dérapé notamment sur les étrangers sans papiers et la Chine.
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"On est plus inquiets après l'émission qu'avant, on a le sentiment de ne pas avoir eu un président de la République hier, mais un candidat perpétuel (...) Le Premier ministre a surtout eu une feuille de déroute", a déclaré sur France Inter l'ancienne candidate PS à l'élection présidentielle.

Selon elle, Nicolas Sarkozy a accumulé "approximations, improvisations, contre-vérités" et s'il a reconnu des erreurs, a-t-elle souligné, il n'a pas précisé dans quel domaine et a annoncé qu'il maintenait le cap.

"Ce que l'on attend quand on reconnait des erreurs, ce n'est pas seulement une opération de communication pour que ce matin, les gens puissent dire 'il est plus modeste qu'avant'", a-t-elle dit.

Elle estime que financer le Revenu de solidarité active (RSA) pour les Français pauvres par une récupération de la "prime pour l'emploi" (impôt négatif versé aux ménages modestes) revient à mener une "redistribution entre les précaires et les gens modestes, au lieu de reprendre aux plus riches".

L'ex-candidate PS déplore aussi les propos présidentiels justifiant la diplomatie vis-à-vis de la Chine. "Pour justifier qu'il se couche devant la Chine, il a osé dire que la Chine aidait le Darfour", souligne-t-elle. Le rôle de la Chine dans la région occidentale du Soudan frappée par un conflit est critiqué.

Elle estime aussi que le président s'est montré "méprisant" en estimant que le système éducatif avait échoué et qu'il avait dit "des monstruosités sur la laïcité", en maintenant que les prêtres pouvaient avoir à ses yeux un rôle plus grand que les instituteurs.

L'élue socialiste a aussi relevé que sur le dossier des étrangers sans-papiers qui travaillent et demandent leur régularisation en Ile-de-France, le président avait fait preuve de confusion entre leur demande d'un titre de séjour et une supposée demande de naturalisation française qu'ils n'ont pas formulée, mais qu'il a condamnée.

"Soit il ne maîtrise plus ses dossiers, (...) soit c'est volontaire, c'est-à-dire qu'il a fait un amalgame pour 'rapter' un certain électorat et alors c'est irresponsable", a-t-elle estimé.

Thierry Lévêque

10:40 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Royal, Sarkozy |  del.icio.us |  Facebook | | |

Sarkozy reconnait la vraie "déception" des français et admet ses"erreurs" évidentes

ecddef577c957643e27b1551d9862eee.jpg Dans un Palais Présidentiel à l'allure royale Sarkozy est confronté à la dure réalité de diriger la France après les avoir fait rêver.
De son discours point de pouvoir d'achat à l'horizon car il n'a guère le génie de trouver une solution. Erreur à ceux qui croyaient que Sarkozy pouvait amener une touche personnelle positive dans l'économie de la Grande France. Que de Souffrance.
Sarkozy a fait d'une priorité principale son propre pouvoir d'achat dès son élection, plus augmenter son salaire sans compter les autres caisses à "sous" à sa disposition qui sont sans justification aucune. Oui! vivre à la présidence de la république française à l'ère Sarkozy, c'est vivre chez Ali Baba.

Quand il parle d'immigration il fait toujours allusion à l'Afrique qui se trouve à 14 km de l'Europe par le détroit de Gibraltar ....d'aucuns lui rappellent que c'est cet Afrique là qui lui donne son pain quotidien...Pauvre France...
Enfin Nicolas Sarkozy est fatigué, se dit fatigué et affirme être incapable de faire deux mandats présidentielles.Nous espérons que le goût d'être toujours à la tête ne lui tourne la tête et qu'il renonce

Europehorizon

10:37 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Sarkozy |  del.icio.us |  Facebook | | |

jeudi, 24 avril 2008

La France fatiguée, Fillon attend de Sarkozy une feuille de route pour les réformes

PARIS (Reuters) - François Fillon souhaite que le président Nicolas Sarkozy donne le cap sur les réformes lors de son intervention télévisée jeudi soir.

"On attend une feuille de route pour les prochaines semaines, pour les prochains mois, qu'il nous redonne le cap sur les réformes qui doivent être conduites", a déclaré le Premier ministre en marge d'une visite dans un lieu de soins, à Paris.

Le chef du gouvernement a également dit attendre "un travail d'explication sur les réformes qui sont en cours et qui ont besoin d'être expliquées par le président de la République et ensuite par l'ensemble des membres du gouvernement."

En chute persistante dans les sondages, Nicolas Sarkozy tentera de redresser son image, dit-on dans les milieux politiques, en s'efforçant de convaincre du bien-fondé de son action réformatrice, lors de cette émission télévisée jeudi.

Gérard Bon

mercredi, 09 janvier 2008

Bertrand Delanoë dénonce "l'incohérence" de Nicolas Sarkozy et lui répond sur le Grand Paris

PARIS - Nicolas Sarkozy "est dans l'incohérence la plus totale", a estimé mercredi le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë, dénonçant "un certain amateurisme" dans la stratégie économique du président de la République, au lendemain de sa grande conférence de presse à l'Elysée.

"Il nous avait dit que, grâce aux heures supplémentaires, on allait travailler plus pour gagner plus (...), maintenant il remet en cause la durée légale du travail ce qui est quand même sur le plan du droit social, quelque chose d'assez grave", a déclaré Bertrand Delanoë sur RTL. "Ca fait un peu amateur" et que "ce n'est pas bon pour la France".

Attaqué indirectement sur le Grand Paris par le président de la République, le maire socialiste de la capitale lui a répondu que "Paris a retrouvé une vraie dynamique économique, culturelle, urbaine, Paris a même rattrapé Londres dans l'attractivité économique internationale".

Nicolas Sarkozy "était président du département de l'agglomération parisienne le plus riche jusqu'au mois de mai dernier", a-t-il rappelé. "Et le département, les Hauts-de-Seine qu'il présidait, est celui qui refuse toujours la dynamique commune, la solidarité fiscale, la solidarité dans les politiques d'hébergement. Les Hauts-de-Seine se tiennent toujours à l'écart", a-t-il constaté.

Bertrand Delanoë a par ailleurs indiqué qu'il présenterait son programme pour les élections municipales dimanche et en a dévoilé deux mesures représentatives: le financement de "40.000 logements sociaux en six ans", et la mise en place "dès l'année prochaine", d'"un libre service de voitures propres" sur le modèle de Vélib' qu'il considère comme un "succès". Cette "délégation de service public" s'appellerait "Autovélib'", a-t-il précisé. AP