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vendredi, 30 septembre 2011

Maroc: Sarkozy dégage

«Sarkozy dégage! Le Maroc n'est pas à vendre!» Alors que le président français entreprend une visite éclair jeudi 29 septembre à Tanger pour inaugurer aux côtés du roi du Maroc le chantier du TGV marocain, c'est par une volée de bois vert qu'il est reçu sur les réseaux sociaux.

Il faut dire que contrairement à Jacques Chirac, son prédécesseur, Nicolas Sarkozy n'a jamais eu la cote au Maroc, comme c'est probablement le cas ailleurs dans le monde arabe, à l'exception bien sûr de la Libye, où les révolutionnaires l'ont reçu comme un libérateur.

Pourquoi une telle antipathie pour celui qui semble jouer des coudes à chaque fois que l'occasion se présente pour défendre les intérêts du Maroc à l'international?

Une image «bling-bling» que les Marocains n'apprécient pas

De la soirée du Fouquet's à ses voyages personnels dans les palais de Mohammed VI à Marrakech, Sarkozy renvoie une image contradictoire avec une certaine idée de la République. Cette critique n'est certes pas l'apanage des Marocains, mais de Rabat, la grandeur de la France en est écornée.

Une attitude que les Marocains n'ont pas forcément vis-à-vis de leur roi, amateur lui aussi de luxe et ami des stars du showbiz... D'ailleurs, à ce sujet, les séjours habituels mais discrets de Jacques Chirac et son épouse Bernadette à Taroudant, dans le sud du Maroc, sont presque pris pour exemple.

Une diplomatie cynique et un tropisme arabe jugé peu sincère

L'engagement de Sarkozy aux côtés des anti-kadhafistes laisse perplexe. On y voit plus un rattrapage calculé et bien tardif d'une diplomatie jugée «à côté de la plaque» durant les révolutions arabes. L'épisode MAM en Tunisie, le soutien sans failles aux régimes en place ne laissent pas de place au doute. Au Maroc, on retient l'invitation faite au Guide de la Jamahiriya en 2007 et le côté dégradant pour l'image de la France de le voir imposer ses caprices, comme celui d'avoir planté sa (...) Lire la suite sur Slate.fr

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