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samedi, 14 mars 2015

Pour un Monde plus Equilibré

Tout au long de l’année, les salariés porteurs de titres-restaurant peuvent en faire don à la Croix-Rouge française. Le montant des titres est alors valorisé en don financier, et reversé à notre association pour financer nos actions dans le domaine de l’aide alimentaire.

france,solidarite

jeudi, 06 novembre 2014

Sarkozy: «Hollande est mal fagoté, il mange des frites...»

Dans un livre qui paraît mercredi, il apparaît que l'ancien président est aussi cruel pour son successeur que pour certains membres de son camp.

 

Nicolas Sarkozy n’épargne pas son vainqueur de 2012 François Hollande, mais guère davantage ses camarades de l’UMP, à lire les confidences distillées pendant deux ans et demi à deux journalistes du Parisien-Aujourd’hui en France. Dans un livre de 271 pages publié mercredi et intitulé Ça reste entre nous, hein ? (Flammarion), Nathalie Schuck et Frédéric Gerschel livrent ce qu’ils présentent comme le contenu de conversations régulières. Elles ont eu lieu principalement au «77» (rue de Miromesnil, à Paris, dans les bureaux de l’ex-président) «à plusieurs reprises, jamais moins de deux heures, le plus souvent en tête-à-tête». Florilège.

Sur François Hollande

En 2017, «ce sera Hollande. Ceux qui pensent qu’un autre a sa chance n’ont rien compris au fonctionnement des institutions» (avril 2014)

Relations franco-allemandes ? «Hollande n’est qu’un amateur»

Photos estivales au Fort de Brégançon : «C’est les Bidochon en vacances»

«La seule chose que Hollande sait faire, c’est prendre les ministres dans sa main et les tuer» (janvier 2014)

«Il est mal fagoté, il mange des frites, quand on fait un métier public, il faut faire attention» (avril 2014)

Après les photos en casque : «Hollande, c’est le président ridicule»

Sur Valérie Trierweiler

«Je l’ai toujours trouvée sotte et prétentieuse» (janvier 2014)

«Ce n’était pas une très bonne journaliste politique et pas une très bonne journaliste culturelle non plus» (janvier 2014)

Sur Manuel Valls

«Valls candidat ? N’importe quoi… A la limite, Taubira aurait plus de chances que lui à gauche» (janvier 2014)

«Il devrait porter des lunettes, il a le regard fuyant», «il fait un peu illuminé» (avril 2014)

Comme ministre de l’Intérieur, «il y a une différence fondamentale entre lui et moi: il n’a aucun résultat»

Sur son parti

«A l’UMP, tous des cons»

Sur François Fillon

«Un loser»

«Il paraît qu’il a (...)

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09:10 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france |  del.icio.us |  Facebook | | |

vendredi, 06 juin 2014

Et si la xénophobie actuelle en France tenait sa source du mépris de celle-ci envers le rôle des tirailleurs Sénégalais ?

Si une leçon est à apprendre en ce bas monde c’est que les vérités qu’on essaie d’ignorer le plus sont celles qu’on aurait le plus d’intérêt à connaître .

A l’heure où la France et les alliés se préparent à célébrer les 70 ans du débarquement de Normandie et la défaite du nazisme l’absence de dirigeants Africains aux commémorations prouve que le rôle de l’Afrique continue à être méprisé après toutes ces années . Pourtant le corps des tirailleurs coloniaux plus connu sous l’appellation  » tirailleurs Sénégalais  » crée par Louis Léon Faidherbe alors gouverneur du Sénégal en 1857 paya un très lourd tribut lors de la première et seconde guerre mondiale . Ces tirailleurs furent enrôlés par Blaise Diagne lors de la première guerre mondiale avec en retour la promesse de médailles militaires , un habillement neuf , un certificat de  » bien manger  » et enfin la citoyenneté Française que la majorité ne reçue jamais . Pendant la seconde guerre mondiale environ 200.000 Africains furent enrôlés de force par la France sur le théâtre des opérations en Europe et en Afrique du Nord . Les Allemands sidérés de les voir au milieu d’une guerre entre blancs les exterminaient automatiquement car les considérant comme des êtres inférieurs ne méritant que la mort . Il y eut des cas où après avoir encerclé des troupes Françaises les Allemands triaient les noirs des prisonniers blancs ensuite ils leurs donnaient des balles à blanc et dans des exercices macabres s’amusaient à faire la guerre avec eux en leur tirant dessus avec de vrais balles pour s’entraîner ou simplement se divertir . Des chercheurs Allemands les utilisèrent aussi comme cobayes dans des hôpitaux et laboratoires secrets pour des recherches médicales . Les Américains qui déjà pratiquaient la ségrégation au sein de leur propre armée poussèrent l’infamie jusqu’à protester ouvertement contre le fait d’avoir des hommes de couleur se battre à côté d’eux . Apres la libération de Paris en dehors des images de soldats Français , Américains , Britanniques et Russes l’histoire retiendra surtout le général Charles de Gaule avec à ses cotés le général Philippe Leclerc marcher triomphalement sur les Champs Elysées acclamés par le peuple Français . Rares furent les photos de soldats noirs Africains ou Américains célébrant la victoire . La question qui demeura une énigme pour ces Africains à savoir pourquoi les Américains , Britanniques mais surtout De Gaule et la France blanchirent les troupes après la libération l’est toujours 70 ans plus tard pour leurs fils et petits-fils en commençant par moi-même ! mon grand père paternel fut l’un d’eux . Pourquoi la France refuse t’elle toujours d’admettre officiellement le rôle très important des Africains pendant la deuxième guerre mondiale . Après avoir écarté les Africains de la majorité des photos et images réservées à la postérité on les obligea à rentrer indignement chez eux avec la promesse qu’une fois sur place leurs indemnités de démobilisation leurs seraient payées . Au Sénégal à cause des lenteurs de l’administration Française certains tirailleurs commencèrent à s’impatienter car voulant rentrer chez eux après toutes ces années d’absence . C’est ainsi qu’après une révolte à Thiaroye en novembre 1944 l’armée Française ouvrit le feu sur les tirailleurs et brûla vivant certains dans leur sommeil en mettant le feu dans les cabanes où ils dormaient . Aucun chiffre exact sur le nombre des morts n’existe à ce jour . Les rescapés rentrèrent sans être payé et les morts enterrés sans honneur comme des chiens dans des fosses communes . La montée de la zénophobie en Europe et particulièrement en France est la preuve que ce mépris a finit par créer une ignorance xénophobe car le rôle de l’Afrique et des Africains dans la lutte pour la liberté que fut la deuxième guerre mondiale est grandement méconnue . Ces Africains ont servi avec dignité dans toutes les grandes batailles avec courage et honneur . De l’Algérie au Maroc en passant par le Mali , le Sénégal , la Guinée , la Côte d’Ivoire , le Tchad , le Cameroun , le Burkina Faso , le Gabon pour ne citer que ceux ci notre sang à coulé pour la victoire du bien sur le mal et surtout pour la libération de la France . 70 ans après la fin de l’occupation Allemande de la France le séisme électorale qui s’est passé dernièrement lors des élections Européennes prouve que si la France prenait le temps , la grâce et l’honnêteté morale de reconnaître le rôle des noirs dans le combat pour sa liberté peut être la montée du racisme et des mouvements d’extrêmes droites chez certains de ses enfants serait freinée . Jean Marie Le Pen réfléchirait avant de déverser sa bile ignorante et ingrate sur ceux dont les parents et grands-parents ont donnés leurs vies pour la liberté d’une France qui pourtant leur privait cette même liberté en Afrique . Si les discours racistes et le droit d’emmerder le monde de Le Pen et de ses écervelées de fille et petite fille sont en Français et non pas en Allemand c’est en partie grâce aux Africains que lui et sa famille essaient de virer d’Europe .

A nos compatriotes méconnus et anonymes tombés sur le champ d’honneur défendant la liberté d’un pays qui continue à leur nier leur place dans l’histoire je rend hommage solennellement devant l’humanité au nom de l’Afrique .

P . M . Touré
Coordonateur général du FUSD
fusd221@yahoo.com
fus.diaspora221@yahoo.com
www.fusd221.com

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jeudi, 17 mai 2012

Le premier gouvernement français sous François Hollande

aaa.jpgPARIS (Reuters) - François Hollande et son Premier ministre Jean-Marc Ayrault ont nommé mercredi un gouvernement respectueux des diverses sensibilités socialistes, marqué par le retour aux affaires d'un pilier de l'ère mitterrandienne, Laurent Fabius, et l'absence de Martine Aubry.

L'équipe compte 34 membres, 18 ministres et 16 ministres délégués, avec une parfaite parité hommes-femmes, une première en France, selon le voeu du nouveau président de la République, et une place notable faite à la diversité.

Les alliés verts du Parti socialiste y trouvent leur place avec deux représentants, dont Cécile Duflot qui hérite d'un ministère de l'Egalité des territoires et du Logement.

Pour affronter la crise, le nouveau président et son Premier ministre ont fait confiance à Pierre Moscovici, qui se voit confier le portefeuille de l'Economie, des Finances et du Commerce extérieur, et Jérôme Cahuzac, président de la commission des Finances de l'Assemblée, qui le secondera au Budget.

Aux côtés de ce duo expérimenté, Arnaud Montebourg, héraut de la "démondialisation", sera chargé d'un ministère du Redressement productif.

Très proche de François Hollande, qui lui avait confié la responsabilité de son projet de campagne, Michel Sapin est finalement nommé ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social, alors qu'il était pressenti pour un retour à Bercy, où il a exercé près d'un an en 1992-1993.

Il partagera le pôle social avec la députée d'Indre-et-Loire Marisol Touraine, auteur du projet de François Hollande sur les retraites, nommée aux Affaires sociales et à la Santé.

Intervenant sur France 2, Jean-Marc Ayrault a averti mercredi soir que les ministres candidats aux élections législatives qui seraient battus ne pourraient rester au gouvernement. Plus d'une vingtaine seraient en lice dans le scrutin des 10 et 17 juin.

FABIUS EN TÊTE DE LISTE

L'annonce du gouvernement, faite par le secrétaire général de l'Elysée Pierre-René Lemas sur le perron de la présidence, est intervenue avec plusieurs heures de retard sur l'agenda initial, signe, semble-t-il, de la complexité des tractations.

Laurent Fabius, ancien Premier ministre de François Mitterrand, aujourd'hui âgé de 65 ans, reçoit le portefeuille des Affaires étrangères. Il sera le premier membre du gouvernement dans l'ordre protocolaire, juste devant le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon, un rang qui témoigne de la priorité accordée par François Hollande à l'école.

Il sera chargé de mettre en oeuvre la promesse de François Hollande de créer 60.000 postes dans ce secteur en cinq ans.

La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, avait fait savoir plus tôt dans la journée qu'elle ne ferait pas partie du gouvernement, en "bonne entente" avec le président.

L'ancienne ministre du Travail de Lionel Jospin, finaliste battue par François Hollande lors de la primaire d'investiture du PS, souhaitait Matignon mais le chef de l'Etat lui a préféré un fidèle, Jean-Marc Ayrault, moins marqué à gauche.

Avec Martine Aubry, les autres grands absents socialistes du gouvernement sont le maire de Paris Bertrand Delanoë, alors que son nom avait été cité pour la Justice, et celui de Dijon François Rebsamen, longtemps en course pour la place Beauvau.

La Guyanaise Christiane Taubira, ancienne candidate à l'élection présidentielle de 2002 sous l'étiquette radicale de gauche, est nommée garde des Sceaux.

Comme prévu, Manuel Valls, l'un des hommes à poigne du PS, classé à la droite du parti, dirigera le ministère de l'Intérieur.

NOUVELLE GÉNÉRATION

Jean-Yves Le Drian, un ami de 35 ans de François Hollande, sera le prochain ministre de la Défense. Il avait pris contact durant la campagne présidentielle avec des gouvernements étrangers, notamment avec l'administration américaine pour préparer le sommet de l'Otan de Chicago, les 20 et 21 mai.

Avec seulement une poignée de ses membres ayant déjà exercé des fonctions ministérielles, ce gouvernement joue la carte du renouvellement, illustré notamment par la promotion de jeunes femmes remarquées pendant la campagne comme Najat Vallaud-Belkacem (34 ans, Droits des femmes, porte-parole) et Delphine Batho, 39 ans, ministre déléguée à la Justice.

Autres figures de la jeune garde socialiste, Aurélie Filippetti, 38 ans, hérite de la Culture et Fleur Pellerin, 37 ans, du portefeuille de ministre déléguée aux PME, à l'Innovation et à l'Economie numérique.

Les différentes sensibilités du Parti socialiste sont aussi respectées. Stéphane Le Foll complète la liste des fidèles du chef de l'Etat comme ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire.

L'aile gauche du PS, que devait incarner Martine Aubry au sein du gouvernement, sera représentée par Marylise Lebranchu (Réforme de l'Etat, Décentralisation et Fonction publique), une amie proche de la maire de Lille, Benoît Hamon (Economie sociale et solidaire) et François Lamy (Ville).

Les proches de Ségolène Royal ne sont pas oubliés, avec Najat Vallaud-Belkacem, Delphine Batho et Dominique Bertinotti (Famille), sa directrice de campagne durant la primaire du PS.

Parmi les alliés potentiels du Parti socialiste, le Front de gauche emmené par Jean-Luc Mélenchon avait déclaré avant la présidentielle qu'il ne participerait pas à un gouvernement.

Le premier conseil des ministres du quinquennat Hollande se déroulera jeudi à 15h00.

"L'essentiel, c'est de se mettre au travail", a souligné Jean-Marc Ayrault mercredi matin lors d'une brève allocution après la passation de pouvoirs avec François Fillon.

Sophie Louet, Yann Le Guernigou et Elizabeth Pineau, édité par Patrick Vignal sophie.louet.thomsonreuters@reuters.net))

dimanche, 06 mai 2012

La France des présidentielles 2012 par Yahoo

Les faits : le candidat socialiste François Hollande est élu président de la République face au candidat UMP Nicolas Sarkozy, selon les instituts de sondage CSA (51,8% - 48,2%), TNS Sofres (52% - 48%) et Ipsos (51,9% - 48,1%).


20h19 : Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande : "Vous voyez ce film dans lequel le téléspectateur rentre et devient acteur, c'est un peu la même sensation. (...) Bernadette Chirac disait que Première dame consistait avant tout à se conduire en 'maîtresse de maison de l'Elysée'. Je ne crois pas que ce soit ça qui me convienne, je ne crois pas non plus que cela corresponde à notre époque, à ce qu'attendent les femmes."çais attendaient (...). J'ai la conviction qu'il sera un très grand président de la République."

20h11 :
Jean-François Copé, soutien de Nicolas Sarkozy : "Nicolas Sarkozy nous a réunis avec beaucoup de gravité. L'heure est à la mobilisation pour les législatives qui arrivent dans un mois. Je veux dire à celles et ceux qui partagent nos convictions qu'il faut se mobiliser, car je crois que ce n'est pas bien de donner tous les pouvoirs à la gauche."

20h05 :
selon BFM, Nicolas Sarkozy aurait déclaré qu'il ne ménerait pas "la bataille des législatives".

19h07 :
l'AFP (Agence France Presse) a diffusé il y a quelques minutes une estimation des résultats du second tour de l'élection présidentielle fondée sur quatre instituts de sondage. Les réactions de quelques dirigeants socialistes et de Cécile Duflot (Europe Ecologie-Les Verts) ont également été diffusées. Conformément au code électoral, les résultats ne seront annoncés qu'à 20h.

19h00 :
plus qu'une heure avant l'annonce des résultats du second tour de l'élection présidentielle 2012.

18h06 :
une grande partie des bureaux de vote en France s'apprêtent à fermer leurs urnes et leurs portes . Ils restent cependant ouverts jusqu'à 19h voire 20h dans les grandes villes comme Paris, Lyon ou Marseille. En revanche, comme le veut la tradition Lille a bien fermé ses bureaux de vote à 18h.

17h03 : le taux de participation à 17h s'élève à 71,96%, en hausse par rapport au premier tour mais en baisse de 4,5 pts par rapport au second tour en 2007 à la même heure (75,11%).

16h20 :
à moins d’une heure des estimations de participation au second tour de 17h, voici un petit rappel des résultats des élections présidentielles sous la Ve république, instaurée le 4 octobre 1958.

1958 : la première élection présidentielle de la Ve république, la seule à se dérouler au suffrage universel indirect. Ainsi, seulement 81 764 électeurs sont inscrits sur les listes électorales. Le Général de Gaulle l’emporte dès le premier tour après avoir recueilli un nombre de suffrages supérieur à la majorité absolue des suffrages exprimés.
Charles de Gaulle (Union pour la nouvelle République) : 78,51%
Georges Marrane (parti communiste) : 13,03%
Albert Châtelet (Union des forces démocratiques) : 8,46%
Inscrits : 81 764
Abstention : 0,58%

1965 : après le référendum d’octobre 1962, l’élection se déroule au suffrage universel direct.
Charles de Gaulle (Union pour la nouvelle République) : 55,20%
François Mitterand : (Convention des institutions européennes) : 44,80%
Inscrits : 28 902 704
Abstention : 15,68%

1969 : après la démission du président de la République Charles de Gaulle, des élections anticipées sont organisées.
Georges Pompidou (Union pour la défense de la République) : 58,21%
Alain Poher (Centre démocrate) : 41,79%
Inscrits : 29 500 334
Abstention : 31,15%

1974 : des élections anticipées sont organisées après la mort de Georges Pompidou, qui reste l’unique président de la Ve République décédé en cours de mandat.
Valéry Giscard d’Estaing (Républicains indépendants) : 50,81%
François Mitterand (Parti socialiste) : 49,19%
Inscrits : 30 602 953
Abstention : 12,67%

1981 : cette élection est la première à se dérouler après un septennat complet du président de la République.
François Mitterand (Parti socialiste) : 51,76%
Valéry Giscard d’Estaing (Union pour la démocratie française) : 48,24%
Inscrits : 36 398 762
Abstention : 14,14%

1988 :
François Mitterand (Parti socialiste) : 54,02%
Jacques Chirac (Rassemblement pour la République) : 45,98%
Inscrits : 38 168 869
Abstention : 15,65%

1995 :

Jacques Chirac (Rassemblement pour la République) : 52,64%
Lionel Jospin (Parti socialiste) : 47,36%
Inscrits : 39 976 944
Abstention : 20,34%

2002 :
16 candidats prennent part à cette élection présidentielle, ce qui constitue un record. Le taux d’abstention est également très élevé, à près de 30%. Le choc du 21 avril 2002, avec la présence au second tour du candidat du Front national Jean-Marie Le Pen, provoque de très nombreuses manifestations dans toute la France pour faire chuter lourdement le candidat d’extrême-droite au second tour face à Jacques Chirac.
Jacques Chirac (Rassemblement pour la République) : 82,21%
Jean-Marie Le Pen (Front national) : 17,79%
Inscrits : 41 191 169
Abstention : 20,29%

2007 :
Nicolas Sarkozy (Union pour un mouvement populaire) : 53,06%
Ségolène Royal (Parti socialiste) : 46,94%
Inscrits : 44 472 733
Abstention : 16,03%

Source : site officiel du Conseil constitutionnel


15h33 :
ce soir, après l'annonce des résultats, il y aura un vainqueur et un vaincu. Comment les candidats perdants ont-ils accueilli leur défaite électorale ? L'article de l'INA revient en vidéo sur les discours des anciens prétendants.

15h20 :
"Plus que 10 secondes avant de connaître le visage du nouveau président"... A quelques heures de l'annonce des résultats de l'élection présidentielle 2012, retour en vidéo sur le mythique moment du décompte final avec l'article de l'INA.

15h05 :
le candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy a voté peu de temps avant l'annonce des premières estimations de participation de 12h, dans le XVIe arrondissement de Paris.
14h45 : retour en images sur le vote du candidat socialiste de François Hollande, qui a voté ce matin à 10h30 dans son fief de Tulle en Corrèze.
14h14 :
François Hollande arrive dans un restaurant privatisé dans son fief de Tulle pour y déjeuner. Nicolas Sarkozy ne devrait plus faire d’apparition publique avant l’annonce officielle des résultats à 20h.

12h35 : à Hénin-Beaumont, la candidate du Front national Marine Le Pen dépose son bulletin dans l'urne et quitte le bureau de vote. Elle s'exprimera juste après l'annonce des résultats depuis Paris, peu après 20h. Arrivée en troisième position derrière François Hollande et Nicolas Sarkozy lors du premier tour, elle avait obtenu 17,90% des suffrages.

 


12h00 : les premiers chiffres de la participation sont annoncés par le ministère de l'Intérieur. Ils s'élèvent à 30,66%, soit 2 points de plus que lors du premier tour du 22 avril dernier (28,9%), mais 3,5 points de moins que lors du second tour de 2007, pour lequel 34,11% des électeurs avaient déjà voté. Traditionnellement, on vote plus au second tour qu'au premier.
Ces chiffres ne tiennent pas compte des départements d'outre-mer et des Français de l'étranger.

11h50 :
attendu impatiennent par ses électeurs et de nombreux médias, Nicolas Sarkozy arrive finalement boulevard Murat accompagné de son épouse, dans son bureau de vote n°26 situé au lycée La Fontaine (Paris XVI). Poignées de mains, photos, autographes, le candidat UMP s'acquitte du même rituel que son rival socialiste François Hollande avant d'entrer dans le lycée. Après l'isoloir, Nicolas Sarkozy glisse son bulletin de vote dans l'urne. Le président-candidat a voté ! Il devrait passer le reste de la journée en famille avant de rejoindre son QG à l'approche de l'annonce des résultats.

 

 


11h05 :
tout au long de la journée, retrouvez également notre diaporama pour suivre en images les candidats à l'élection présidentielle.

10h30 :
dans son fief de Tulle en Corrèze, le candidat socialiste François Hollande rencontre ses électeurs venus nombreux, signe des autographes et pose pour des photos. Accompagné de sa compagne journaliste Valérie Trierweiler et de ses deux impressionnants gardes du corps, il prend son temps avant de pénétrer dans son bureau de vote. Il glisse finalement son bulletin dans l'urne. A voté !

 

 


10h :
dans le 10e arrondissement de Paris, Jean-Luc Mélenchon, accompagné de son garde du corps comme lors du premier tour, a déposé son bulletin dans l'urne. Le candidat du Front de gauche était arrivé en 3e position dans cet arrondissement de la capitale où Marine Le Pen avait réalisé l'un de ses plus petits scores.


9h
: - En Guadeloupe, le taux de participation a atteint 46,08 % samedi à 17H00 (23H00 à Paris) (en progression de près de 4,1 points par rapport à celui du premier tour du 22 avril).

 

 

- En Guyane, le taux de participation à 17H00 (22H00 à Paris) est de 49,22% alors qu'au premier tour, le 21 avril 2012, la participation définitive au scrutin a été de 50,95% pour tout le département.

 

- Le taux de participation en Polynésie française s'est élevé samedi à 17H00 locales (05H00 à Paris) à 50,5%, en hausse de plus de 5% par rapport au 1er tour.

 

- En Nouvelle-Calédonie, le taux de participation était à la mi-journée de 31,03%, en hausse par rapport au premier tour, à la même heure (27,81%).

 

8h05 : Le président du MoDem, François Bayrou, a voté à Pau dès l'ouverture du bureau de vote. Il a indiqué qu’il s’exprimera ce soir, après l’annonce des résultats.

 

Bayrou a voté

8h : Les bureaux de vote sont ouverts dans toute la France. 46 millions de Français départagent dimanche les deux finalistes de la présidentielle, le sortant UMP Nicolas Sarkozy et le socialiste François Hollande.

vendredi, 27 avril 2012

Marine Le Pen est "autorisée" dans la République, dit Hollande

PARIS (Reuters) - François Hollande a déclaré vendredi qu'il appellerait à voter pour l'UMP en cas de duels entre le parti de Nicolas Sarkozy et le Front national aux élections législatives de juin prochain, soulignant que la dirigeante du FN Marine Le Pen était "autorisée" dans la République française.

Le président sortant, qui sera opposé le 6 mai au candidat socialiste pour le second tour de l'élection présidentielle, a annoncé jeudi soir sur France 2 qu'il inviterait à voter blanc ou à s'abstenir en cas de duels entre le FN et le Parti socialiste aux législatives.

Pour François Hollande, pas d'alternative.

"Je l'ai déjà fait, c'était en 2002. Ce n'est pas facile", a-t-il expliqué sur RTL, rappelant l'élimination surprise de l'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin pour le second tour de la présidentielle, qui avait opposé le président sortant Jacques Chirac au dirigeant d'alors du FN, Jean-Marie Le Pen.

"Premier secrétaire du Parti socialiste -Lionel Jospin n'est pas qualifié pour le second tour, annonce son retrait de la vie politique-, je dois prendre mes responsabilités, appeler à voter pour Jacques Chirac que j'ai toujours combattu".

"Je ferai, si je suis dans ce cas de figure, pareil", a précisé François Hollande.

"Moi, je ne fais pas de distinction entre les républicains. Je fais une distinction entre les républicains et ceux qui combattent les valeurs de la République", a-t-il poursuivi.

Prié de dire s'il considérait que Marine Le Pen n'était pas républicaine, François Hollande a répondu: "Elle est autorisée dans la République, elle s'est présentée au suffrage, elle n'a pas la même conception, c'est le moins qui puisse dire, que moi, des valeurs de la République".

"Elle se considère républicaine. Ce n'est pas que je ne lui accorde pas ce brevet, je dis que je n'ai pas les mêmes valeurs que Mme Le Pen", a-t-il dit.

Nicolas Sarkozy, invité de RTL avant François Hollande, a estimé que "la candidature" de Marine Le Pen était "compatible" avec la République. "Il y a un distinguo entre sa candidature et ce qu'elle dit".

Sophie Louet

mercredi, 09 mars 2011

Un huissier au Front national des LEPEN

Si le parti de Marine Le Pen se porte bien côté sondages, ça va moins bien côté trésorerie.lepen,fn,france

Un huissier s'est présenté la semaine dernière au nouveau siège du Front national, rue des Suisses, à Nanterre. Motif : le parti de Marine Le Pen doit 200 000 euros de cotisations Urssaf. Après cette saisie conservatoire, comme on dit dans le jargon, le FN a un mois pour s'acquitter de ses dettes auprès de son débiteur. Contacté par Le Point, Me Wallerand de Saint-Just, avocat et trésorier du FN, confirme l'information avec cette précision : "L'huissier doit revenir le 10 avril, nous nous acquitterons alors d'une partie des 200 000 euros réclamés. Le FN tient à régler sa dette sociale." Dans le cas contraire, les biens du parti seront saisis.

En fait, c'est la cinquième fois qu'un huissier toque à la porte du FN. Les ennuis financiers ont commencé en 2007, après la désastreuse campagne des législatives. Le FN avait alors dû mettre en vente le "Paquebot", son siège historique à Saint-Cloud. Le 24 février 2010, Jean-Marie Le Pen avait reçu la visite chez lui, dans sa propriété de Montretout à Saint-Cloud, d'un huissier pour un inventaire de ses biens personnels avant saisie.

Le parti est aujourd'hui au régime sec, il n'emploie plus que 20 salariés contre 120 du temps de Bruno Mégret. Pour se renflouer, le FN compte sur les nouvelles adhésions, qui, selon Me Wallerand de Saint-Just, auraient doublé depuis que Marine Le Pen a remplacé son père.

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lundi, 13 décembre 2010

Fillon rappelle Hortefeux à l'ordre sur les policiers

François Fillon a rappelé lundi à l'ordre lundi le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux après les critiques de ce dernier contre un jugement condamnant des policiers reconnus coupables de fausses accusations.Sept policiers ont été condamnés vendredi par le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis) à des peines de six mois à un an de prison ferme pour des faits de violences et de fausses accusations de tentative d'homicide

Ce jugement a suscité la colère des syndicats de policiers qui ont organisé, fait exceptionnel, une manifestation devant le tribunal. Brice Hortefeux avait aussitôt qualifié le jugement de "disproportionné" et a répété cette appréciation ce week-end.

S'exprimant devant des préfets lundi, au ministère de l'Intérieur, le Premier ministre François Fillon, qualifiant les faits imputés aux policiers d'"injustifiables", a implicitement rappelé le ministre à ses obligations.

"L'honneur de la police exige un comportement exemplaire (...) Le respect dû à la justice est un des fondements de l'Etat", a-t-il dit, emboîtant le pas au ministre de la Justice, qui avait défendu les magistrats dans Le Parisien de dimanche.

Il a pondéré ses critiques en reprenant certains des griefs adressés par les policiers aux magistrats : "Le travail des policiers et des gendarmes doit être suivi de jugements, et les peines prononcées doivent être exécutées".

Mais le chef du gouvernement a conclu en appelant "chacun à la raison, à la modération et au sens des responsabilités".

LE PRÉSIDENT DE LA COUR D'APPEL INTERVIENT

Plus tôt dans la journée, Brice Hortefeux avait déjà été visé par un communiqué de Jacques Degrandi, président de la cour d'appel de Paris, qui jugera les policiers en appel.

"Certains commentaires sur le jugement des faits reprochés à des agents de police devant le tribunal de grande instance de Bobigny sont de nature à troubler la sérénité des débats qui auront lieu en cause d'appel", écrit le magistrat.

"Les décisions de justice ne peuvent être remises en cause que par l'exercice des voies de recours. L'indépendance juridictionnelle des juges est une condition essentielle de la démocratie", souligne-t-il.

Cette affaire intervient après plusieurs passes d'armes ces derniers mois entre certains syndicats de police et les organisations de magistrats.

Les premiers critiquent des décisions de remise en liberté jugées laxistes alors que les seconds répondent que leur travail consiste à apprécier les charges et non à emprisonner systématiquement toute personne arrêtée par la police.

Le tout se déroule dans un climat tendu de montée des violences dans les banlieues pauvres, que les juridictions et les policiers peinent à traiter faute de moyens.

Le principal syndicat de magistrats français a demandé lundi au ministre de la Justice d'intervenir.

"La stigmatisation des magistrats, la recherche d'un bouc émissaire, peut-être pour faire oublier les résultats en demi-teinte de la politique de sécurité des gouvernements successifs, conduisent inexorablement à une décrédibilisation de la justice dans l'opinion publique", écrit au ministre le président de l'USM, Christophe Régnard.

Il suggère donc, soit une table ronde policiers-magistrats sous l'égide du Premier ministre, soit des poursuites contre Brice Hortefeux car le code pénal, rappelle-t-il, sanctionne le fait de jeter le discrédit sur une décision de justice.

En réponse, le cabinet de Michel Mercier a annoncé qu'il recevrait les syndicats de magistrats mercredi.

Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse

mercredi, 16 juin 2010

L'enquête française sur l'attentat contre l'avion de Habyarimana relancée

Selon une source judiciaire, un juge français devait se rendre ce lundi en Norvège pour relancer l'enquête sur l'événement déclencheur du génocide rwandais de 1994, l'attentat ayant coûté la vie au président Juvénal Habyarimana.

Le juge d'instruction Marc Trévidic doit interroger sur commission rogatoire deux témoins clés de l'affaire, des réfugiés rwandais qui avaient alimenté dans un premier temps la thèse accusant le parti de Paul Kagame, actuel président du pays, avant de se rétracter.

L'enjeu est judiciaire et diplomatique, puisque les relations diplomatiques franco-rwandaises avaient été rompues en 2006, une première version de l'enquête française ayant abouti, suite aux premiers témoignages, à des mandats d'arrêt internationaux contre neuf dignitaires de Kigali. Ces relations ont été rétablies fin 2009.

L'enjeu est aussi historique, puisque les auteurs de l'attentat sont considérés comme responsables indirects du génocide qui a vu périr 800.000 Tutsis et Hutus modérés.

L'avion du président Habyarimana avait été abattu par des missiles sol-air à son atterrissage à Kigali. Onze autres personnes avaient été tuées, dont le président burundais de l’époque, Cyprien Ntaryamira, deux de ses ministres et quatre membres d'équipage français.

Le premier témoin que doit interroger le juge français est Joshua Ruzibiza, qui avait affirmé en 2003 à la justice française avoir fait partie du commando de tireurs envoyé selon lui par le FPR (Front patriotique rwandais), le parti de Paul Kagame. Il s'est rétracté en 2008 sur une radio rwandaise.

Le second témoin est Emmanuel Ruzigana, qui avait aussi dit avoir participé à l'opération pour le FPR, avant de revenir sur ses aveux dans une lettre en 2006 à Jean-Louis Bruguière, précédent juge d'instruction de l'affaire.

Une seule personne est mise en examen dans le dossier. Arrêtée en Allemagne le 9 novembre 2008 puis extradée vers la France, Rose Kabuye, actuelle chef du protocole du président rwandais, a été mise en examen pour "complicité d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste" et laissée en liberté sous contrôle judiciaire.

Paul Kagame et l'actuel régime rwandais nient toute implication dans l'attentat. Ils affirment que Paris, qui avait soutenu le régime rwandais de l’époque, cherche à faire diversion.

Les relations se sont réchauffées entre Paris et Kigali. En déplacement au Rwanda en février dernier, le président Nicolas Sarkozy a reconnu des "erreurs" de la France.

 

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jeudi, 08 avril 2010

La grève se poursuit à la SNCF, trafic un peu moins perturbé

Le trafic SNCF est toujours perturbé ce jeudi au deuxième jour de la grève des cheminots, qui doivent décider dans la journée s'ils reconduisent le mouvement vendredi.

Selon la direction de la SNCF, on recensait jeudi matin un peu moins de perturbations que mercredi. "Des circulations supplémentaires ont été assurées, notamment sur le réseau Transilien", dit l'entreprise publique dans un communiqué.

Le plan de transports mis en place par la SNCF prévoit pour la journée trois trains sur quatre en moyenne sur le réseau Transilien et un trafic normal sur les lignes A et E du RER.

Sur le réseau TER, la SNCF assure en moyenne deux circulations sur trois dans l'ensemble des régions et pour les TGV, le trafic varie entre deux trains sur trois et un service normal selon les liaisons.

La CGT cheminots et Sud-Rail, qui réclament des négociations sur le recrutement et les salaires et dénoncent le démantèlement de l'activité fret, ont déposé des préavis reconductibles.

Les deux syndicats ont laissé entendre que le mouvement se poursuivra tant que la direction n'ouvrira pas de nouvelles discussions.

Avant le début de cette nouvelle grève, la troisième depuis le début de l'année, la direction avait prédit un mouvement de 48 heures et exclu toute réouverture des négociations avec les syndicats.

Laure Bretton

11:09 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france |  del.icio.us |  Facebook | | |

vendredi, 12 février 2010

Il y a quelque chose de pourri en République française..., par Guy Verhofstadt

Pour ses voisins, la France a souvent été un modèle d'inspiration et d'admiration, par l'intensité et la portée universelle des débats intellectuels dont elle a le secret. Elle est source d'accablement pour ses amis qui la voient se perdre dans une polémique stérile sur l'identité nationale. L'opportunité politicienne de ce débat, sa conduite hésitante et ses finalités floues donnent en effet l'impression désastreuse que la France a peur d'elle-même. Il y a décidément quelque chose de pourri en République française.

Le séminaire, qui s'est déroulé en catimini le 9 février, témoigne du piège dans lequel s'est enferré le gouvernement. D'abord son opportunité lui échappe : censé contrer le Front national, le débat sur l'identité nationale a au contraire remis les thématiques d'extrême droite au premier plan. Ensuite, sa conduite a fait défaut : faute de consensus politique au sein même de la majorité présidentielle, ces discussions de sous-préfecture et le site dédié sont devenus un défouloir au remugle vichyste. Enfin, quelles sont les finalités de cette affaire ? Apprendre La Marseillaise à l'école ? L'absurde le dispute au grotesque.

Non pas qu'il faille avoir honte de son chant patriotique. Mais plutôt que de se lamenter sur le fait que les jeunes connaissent mieux les paroles d'un chanteur à la mode plutôt que celles de l'hymne national, les Français devraient plutôt être fiers de savoir que La Marseillaise est connue.

Cette crispation sur les symboles nationaux est le symptôme le plus patent du malaise national transpirant à travers ce débat raté. C'est un réflexe de peur incompréhensible quand on connaît le poids et l'influence de la France en Europe et dans le monde. Tous les pays ont des problèmes d'immigration, les ex-pays coloniaux plus que les autres, mais nous savons bien que c'est moins l'islam qui pose problème que le manque de formation et le chômage.

Pour un voyou d'origine africaine ou un Maghrébin islamiste qui affuble sa femme d'une burqa, combien de jeunes issus de l'immigration parviennent à s'insérer et à vivre de leur travail dans nos sociétés ? L'immense majorité. Ce serait une insulte à l'avenir national si ce débat sur l'identité devait conduire à stigmatiser des couches de la population à cause des comportements individuels d'une minorité agissante, dont le cas relève de la police et de la justice.

Lorsque la France a remporté la Coupe du monde de football, je ne me souviens pas, bien au contraire, que les Français aient eu à se plaindre des capacités sportives que donnait à leur pays sa diversité ethnique et culturelle. C'est de cette France-là que l'Europe a besoin, un pays ouvert et solidaire, qui s'est forgée une identité plurielle et universelle. Deux concepts si bien mis en lumière par Amartya Sen et Karl Popper, dont j'ai repris et développé la pensée en 2006 dans un manifeste politique intitulé "Plaidoyer pour une société ouverte". Pour moi, l'essentiel en effet n'est pas d'où l'on vient mais où l'on va.

Au moment où l'on célèbre le 50e anniversaire de la mort de Camus, il serait paradoxal que la France s'abandonne à une posture étrangère à celle qui a fait sa réputation multiséculaire. Il existe certes une autre France, maurrassienne, chauvine qui ne s'est pas illustrée au mieux lors des grands chocs nationalistes du XXe siècle. Mais de la France qu'on aime et dont on a besoin, on attend des idées, des projets, et non pas le repli identitaire d'une vieille nation frileuse, plus occupée à ressasser les échecs du passé qu'à préparer ses succès de demain. Le légitime respect dont jouit toujours la France hors de ses frontières est un gage de reconnaissance précieux et un point d'appui pour redonner confiance aux Français. Un peuple confiant trouvera sa place dans l'Europe et le monde. Et ses gouvernants seraient bien inspirés d'en prendre conscience.

mardi, 19 janvier 2010

Juppé décline l'offre de Sarkozy à la Cour des comptes

L'ex-premier ministre Alain Juppé décline l'offre de Nicolas Sarkozy de succéder à Philippe Séguin, récemment décédé, à la tête de la Cour des comptes.

Dans une interview aux Echos, à paraître mardi, il justifie son choix par le désir de rester maire de Bordeaux. "Je ne ferai pas ça aux Bordelaises et aux Bordelais", dit-il.

"Avec Nicolas Sarkozy, tout ne marche pas, mais, globalement, la France bouge", se félicite par ailleurs Alain Juppé.

En revanche, le maire de Bordeaux se montre très critique envers les banquiers, jugeant dans le contexte actuel les bonus "obscènes" et "inacceptables". "Si on n'arrive pas à se faire entendre des banques, je pense qu'il faudra aller plus loin au Parlement", dit-il.

Gérard Bon, édité par Jean-Philippe Lefief

09:55 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france |  del.icio.us |  Facebook | | |

jeudi, 07 janvier 2010

La France a expulsé 29.000 étrangers en situation irrégulière en 2009, annonce le ministre de l'Immigration, Eric Besson.

Dans la lettre de mission d'Eric Besson, Nicolas Sarkozy avait fixé à 27.000 l'objectif annuel des reconduites à la frontière.

En 2009, "175.000 étrangers sont entrés légalement sur le territoire français au titre de ce qu'on appelle les longs séjours, 29.000 environ ont été reconduits à la frontière et 108.000 étrangers ont eu accès à la nationalité française", a déclaré le ministre sur Europe 1.

Parmi les 29.000 personnes expulsées figuraient douze Afghans, a-t-il précisé.

"Je ne fais pas du chiffre", s'est défendu Eric Besson qui a redit mener une politique migratoire "ferme et juste".

"Je crois qu'il faut réguler les flux migratoires et que pour bien accueillir les étrangers en France et bien les intégrer, cela passe par la langue, l'emploi et le logement et que donc il faut reconduire à la frontière ceux qui entrent illégalement", a-t-il souligné.

10:51 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france |  del.icio.us |  Facebook | | |

mardi, 22 décembre 2009

RER A: quelques trains en plus au 13è jour de grève

Le trafic sur le RER A devait de nouveau être perturbé ce mardi, même si quelques trains supplémentaires circuleront, alors qu'aucune négociation n'est prévue entre les syndicats et la direction au sujet de primes pour les conducteurs de cette ligne, la plus chargée de France.
La RATP prévoit en effet un léger mieux avec deux trains sur trois aux heures de pointe (07H30-9H30 et 16H30-19H30), contre un sur deux jusqu'ici, et quelques trains en dehors de ces plages horaires.

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La régie de transports annonce aussi que "quelques trains circuleront" en dehors des heures de pointe, à l'instar de la journée de lundi au cours de laquelle "une vingtaine de trains" ont pu rouler avant 07H30 ou après 19H30.
Pour les arrivées et départs, le schéma des jours précédents est conservé avec en heures de pointe : les trains vers Poissy partent de La Défense, ceux en provenance de Poissy vont à La Défense, ceux à destination de Cergy-Le-Haut vont à Saint-Lazare et partent de cette gare pour aller à Cergy. "Un affichage en gare et sur internet informera les voyageurs des horaires des trains", précise dans un communiqué la RATP, qui continue toujours à renforcer les lignes de métro 1, 2, 4, 6, 14.


La grève des conducteurs du RER A, qui dure depuis douze jours, a déjà coûté cinq millions d'euros à la RATP, affirme son PDG, Pierre Mongin, dans un entretien à paraître mardi dans le Figaro. Interrogé sur un éventuel remboursement des usagers, le patron de la RATP souligne qu'ayant "rempli (son) obligation de service garanti", la RATP n'est "pas tenue" de le faire. "Nous allons y réfléchir, mais le conflit nous a déjà coûté très cher. Jévalue à ce jour à 5 millions deuros le coût de cette grève", ajoute-t-il.


Pierre Mongin souligne avoir "avancé à début 2010 les réunions de négociation sur le déroulement des carrières initialement prévues fin 2010" et "annoncé une prime supplémentaire de 80 euros par mois" si certains objectifs sont atteints par les conducteurs. "Nous ne pouvons aller plus loin car cela nous exposerait à un dérapage des salaires insoutenable en cette période de crise: cette année, notre résultat opérationnel devrait diminuer de moitié du fait de la baisse du trafic et de la baisse des ventes de pass Navigo", affirme M. Mongin.
Lundi, les négociations n'ont pas repris entre syndicats et direction.
"Il n'y a aucune négociation prévue, on a reconduit le mouvement, la direction est muette, on a reçu un nouveau courrier aujourd'hui dans lequel elle campe sur ses positions de la semaine dernière", a déclaré à l'AFP Joël Joseph, délégué CGT.
Lundi, les quatre assemblées générales ont reconduit le mouvement de 24 heures. Selon la direction, des conducteurs ont toutefois repris le travail, ce qui a permis de faire rouler quelques trains supplémentaires.Les syndicats demandent une prime mensuelle de 120 euros (Unsa) à 150 euros dont 30 euros variables (CGT, FO, CFDT, Sud, Indépendants).

mercredi, 04 novembre 2009

Couvre feu pour les mineurs délinquants: "on se moque du monde", selon Aubry

La Première secrétaire du PS Martine Aubry a estimé mercredi que le gouvernement "se moque du monde" en proposant un nouveau texte sur la sécurité, qui imposerait un couvre-feu pour les mineurs délinquants, alors que les effectifs de police ont diminué.

Mardi soir, lors d'une rencontre organisée avec des élus de la majorité présidentielle, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux avait évoqué l'idée d'un couvre-feu concernant les mineurs de moins de 13 ans, ayant déjà commis un acte de délinquance.

Alors que le gouvernement "dans le budget actuel, vient d'annoncer plusieurs milliers" de policiers et de gendarmes "en moins", "vous pensez vraiment qu'il va y avoir des policiers pour aller contrôler la nuit, s'il y a un jeune qui est dans la rue, s'il a moins de treize ans ou plus de treize ans, s'il a été condamné, et s'il peut sortir? On se moque du monde!", a critiqué la maire de Lille sur RTL.

Et de prendre pour exemple sa ville, qui a perdu "160 policiers" selon elle.

"Ce ne serait jamais que le 23e texte qu'a sorti le gouvernement depuis maintenant deux ans sur la sécurité, nous faisant croire qu'à chaque fois qu'il y avait un problème, il suffisait de faire voter une loi pour que ça change", a-t-elle aussi reproché.

Pour la Première secrétaire du PS, la sécurité est "un problème global", "un problème de prévention", "un problème de sanctions", et "un problème de moyens, notamment en hommes". "On ferait mieux de remettre de la police de proximité qui puisse accompagner les familles, les convoquer, leur expliquer qu'il y a des choses qui ne vont pas (...)", a-t-elle suggéré. AP

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mercredi, 19 novembre 2008

Tous contre Rachida Dati

Plus de 500 magistrats ont transmis lundi à la Chancellerie une "motion" dans laquelle ils dénoncent l'"incohérence des politiques pénales" et demandent des "excuses publiques" à la ministre de la Justice, Rachida Dati, pour l'affaire de Metz, révèle Le Figaro mercredi.
Selon le quotidien, il s'agit de 534 magistrats, dont "des dizaines en milieu de carrière" et "parfois même, haut placés dans la hiérarchie judiciaire". Parmi eux figurent des présidents et vice-présidents de tribunaux de grande instance, des procureurs adjoints ou des présidents de chambres de cours d'appel.

Dans leur pétition, publiée par Le Figaro, ils dénoncent "les pressions personnalisées exercées par la garde des Sceaux", qu'ils jugent "inadmissibles". Par ailleurs, ils stigmatisent les "injonctions paradoxales" d'une politique qui développe les peines planchers.

Enfin, ils demandent à Rachida Dati d'exprimer des "regrets et des excuses publiques à l'égard de la substitut de Sarreguemines injustement critiquée".

Le 8 octobre, deux jours après le suicide par pendaison d'un adolescent de 16 ans à la prison de Metz, cinq inspecteurs judiciaires avaient débarqué en pleine nuit à la Cour d'appel de Metz, où ils avaient convoqué, en dehors de tout cadre légal, le procureur de Sarreguemines et son substitut et les avaient interrogés jusqu'à tôt le matin, selon le Syndicat de la Magistrature (SM, gauche).

Dans un entretien au Figaro mercredi, la garde des Sceaux a répondu au contenu de la motion en estimant "que des magistrats veuillent faire polémique sur des choses qui ne sont pas justes me paraît troublant".

"A aucun moment, je n'ai critiqué cette décision de justice. A aucun moment dans l'affaire de Metz, je n'ai rencontré le magistrat qui a pris la décision d'incarcération", a-t-elle ajouté.

"Pour autant, si je comprends les difficultés des magistrats", a expliqué Mme Dati, "je ne peux accepter les mises en cause".

"En tant que garde des Sceaux, je mets en oeuvre une politique pénale ferme, souhaitée par les Français, votée par le parlement, qui a essentiellement pour objet la protection des citoyens et la lutte contre la récidive en réinsérant les personnes détenues", a-t-elle précisé.

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mercredi, 12 novembre 2008

Cameroun : les Bakassi Freedom Fighters libèrent leurs otages

Le gouvernement français exprime sa satisfaction
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Les ravisseurs qui ont enlevé dix personnes (sept Français, deux Camerounais et un Tunisien) fin octobre au large de la péninsule de Bakassi, dans l’ouest du Cameroun, ont relaxé,

« J’exprime ma satisfaction et mon soulagement après la libération des dix marins de la société Bourbon – 7 ressortissants français, 2 Camerounais, 1 Tunisien –, pris en otage le 31 octobre au large de la presqu’île de Bakassi au Cameroun », a déclaré Bernard Kouchner, le ministre des Affaires étrangères. « J’exprime ma gratitude aux autorités camerounaises et en particulier au président Paul Biya dont la mobilisation constante a permis la libération des dix otages », a ajouté M. Kouchner.

Un dirigeant des Bakassi Freedom Fighters (BFF) a, par la suite, confirmé par téléphone la libération des otages à l’AFP. « Les otages sont libres », a affirmé le général AG Basuo, chef du Conseil de sécurité et défense du delta du Niger (NDDSC), dont font partie les BFF qui avaient revendiqué l’enlèvement. L’organisation avait kidnappé les dix personnes alors qu’elles se trouvaient au bord d’un navire travaillant dans le secteur pétrolier. Selon une source diplomatique à Yaoundé contactée par L’AFP, les ex-otages devraient arriver dans la soirée de mardi dans la capitale camerounaise et les Français repartir vers l’Hexagone « dans la nuit ».

Ni le ministère français des affaires étrangères, ni le gouvernement camerounais n’ont donné de précisions sur les conditions de cette libération ni sur le lieu où se trouvait les otages. Les BFF avaient revendiqué l’enlèvement et avaient, dans un premier temps, menacé de tuer les otages "un par un", avant de "changer d’avis" le 1er novembre. Ils avaient ensuite indiqué être prêst à les garder jusqu’à l’ouverture de négociations avec Yaoundé.

La péninsule de Bakassi, dans le delta du fleuve Niger, dont les eaux sont potentiellement riches en pétrole et gaz, a été rétrocédée au Cameroun par le Nigeria le 14 août, après quinze ans de querelles frontalières. Les BFF s’élèvent contre cette décision. Ils estiment que cette rétrocession s’est faite sans consulter les populations locales.

vendredi, 23 mai 2008

Pas de décision concernant Villepin dans l'affaire Clearstream

PARIS, 18 mai (Reuters) - Le parquet de Paris a démenti les informations selon lesquelles il pourrait demander un non-lieu pour Dominique de Villepin dans l'affaire Clearstream.
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Aucune décision n'est prise, que ce soit dans le sens d'un non-lieu ou d'un renvoi, précise-t-on au parquet de Paris.

En outre, le réquisitoire "n'est pas pour le moment à la signature", comme l'avait fait entendre un hebdomadaire, a-t-on ajouté.

"Le réquisitoire de l'affaire Clearstream par le procureur Jean-Claude Marin va probablement demander un non-lieu général pour Dominique de Villepin", avait rapporté le site internet de l'hebdomadaire Marianne sans citer ses sources.

"Le document est sur le bureau de Jean-Claude Marin, le procureur de la République de Paris, depuis une dizaine de jours et n'attend plus que son paraphe pour être transmis aux juges de l'affaire Clearstream, Henri Pons et Jean-Marie d'Huy", ajoutait Marianne2.fr.

L'enquête sur une possible manipulation ayant visé Nicolas Sarkozy à l'aide de fausses listes de comptes de la société Clearstream en 2004 a été refermée en février après trois ans et demi d'investigations, mais le procès de l'affaire semble encore loin.

L'ancien Premier ministre a été mis en examen pour "complicité d'usage de faux et de dénonciation calomnieuse, recel de vol et recel d'abus de confiance".

Les charges contre Dominique de Villepin reposent sur des documents retrouvés dans l'ordinateur du général Philippe Rondot, spécialiste du renseignement.

La thèse des juges est que Dominique de Villepin, qui a d'abord demandé des enquêtes parallèles sur les listes à Philippe Rondot puis à la DST, a ensuite poussé à leur remise au juge Van Ruymbeke, dans l'espoir d'éliminer Nicolas Sarkozy dans la perspective de la présidentielle 2007.

Dominique de Villepin a nié ces charges.

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lundi, 12 mai 2008

LBEREZ INGRID BETANCOURT

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