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jeudi, 24 avril 2014

Le "Vieux" Abdoulaye Wade manipule par Jean Claude M.

Je rappelle que les sénégalais doivent être très vigilants sur les manipulations de wade. En effet de sources sûres, depuis l'interdiction de la marche et du meeting, wade, sachant que la foule ne sera pas au rendez-vous, à fait un détours à Casablanca, histoire d'y rester un moment pour voir les choses évoluer à Dakar, avant de te décoller pour Dakar. Alors, comme il suit en direct les événements à Dakar et qu'il s'est rendu compte de l'absence de foule comme en 1999, il cherche des subterfuges en tentant un autre coup, celui de mettre en mal le régime actuel au pouvoir au Sénégal en faisait distiller des rumeurs sellons lesquels le maroc ou le Sénégal ne veulent lui donner une autorisation de décoller du maroc ou de d'atterrir à Dakar. Tout ceci est un montage minutieux qui n'a aucun but que de semer la confusion, inciter les populations à la réaction, la violence, et semer le discrédit sur Macky sall.
Je tins à rappeler que tout ceci n'est que cirque et théâtre de sa part car ni le royaume chérifien encore moins le gouvernement sénégalais ne lui ont refusé quoi que ce soit.je parle en connaissance de cause car je suis au cœur des dispositifs de cet événement.
Abdoulaye wade ne voulant plus aller à Dakar faute de trouver sur place une vraie mobilisation, serait tenté de trouver des raisons sur le dos des gens qui ignorent totalement son voyage. Je reviendrai tout à l'heure sur d'autres éléments pour vous éclairer.
Prudence, prudence,...

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mercredi, 21 mars 2012

Ziguinchor : des prostituées battent campagne pour Wade auprès de leurs collègues

se.gifUne délégation de prostituées, venues de Dakar, squatte, depuis trois jours, les lieux touristiques de Ziguinchor, dans le cadre de la campagne électorale, informe le journal Le Populaire.

Ces professionnelles du sexe ont déjà choisi le candidat des Fal 2012 pour le compte de qui elles ont initié une mission de sensibilisation de leurs camarades péripatéciennes sur les enjeux électoraux. Selon leur porte-parole, Solange Ndiaye, elles ont accueilli avec bonheur les assurances de la coalition des Fal 2012, dont le candidat leur a proposé un ambitieux programme de réinsertion sociale, avec le financement de leurs projets.

 « Comme toute personne ambitieuse, nous avons jugé vital de voter pour Wade mais aussi, de battre campagne pour sa réélection, avec des visites de proximité dans les lieux touristiques et autres lieux de fréquentation des prostituées », a-t-elle précisé. Révélation de taille, Solange Ndiaye informera que leur fonds leur a été octroyé par une autorité étatique qui les a mandatées à Ziguinchor.

 « Nous avons reçu nos fonds via un ministre-conseiller de la Présidence qui nous a invitées à rallier le Vieux, le 28 février dernier. Cette somme nous permet de faire le tour du Sénégal », a-t-elle précisé.

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mercredi, 01 février 2012

Abdoulaye Wade tue le sénégalais et marche sur le cadavre au plaisir de son fils Karim Wade

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Wade avait dit "qu'il ne marchera pas sur des cadavres pour aller au pouvoir". D...ésormais c'est clair qu'il est prêt à tuer tous les sénégalais pour conserver son pouvoir. Déjà 4 morts et le discours de son clan rappelle étrangement celui de Gbagbo. Il faut arrêter cette tragédie...Afficher la suite

samedi, 28 janvier 2012

Le banditisme d'état s'instaure au Sénégal


Abdoulaye Wade séme le désordre au Sénégal et agresse Macky Sall

mardi, 20 décembre 2011

Candidature du Chef de l’ État sénégalais: Les USA pas intéressés par les arguments de Wade

wo.jpgPas de missions aux États Unis d’Amérique (USA). Du moins pas pour le moment. En effet, le Président Wade qui avait décidé d’après un communiqué de la présidence d’envoyer des missions à l' Étranger pour rassurer les partenaires du Sénégal quant à la transparence sur les prochaines joutes électorales, va être obligé de sauter l’étape du pays de l’oncle Sam. Car selon le journal" l’Enquête", les États Unis viennent de faire savoir aux autorités sénégalaises qu’ils ne sont pas intéressés par cette tournée..

Arguant d' un calendrier chargé, le Congrès Américain a indiqué qu’il n’était pas dans les dispositions d’accorder du temps aux missionnaires de Wade.


Avec cette réponse diplomatique, les USA semblent affirmer leur position sur la candidature du Président Wade. La même source informe d’ailleurs que les deux chambres ont décidé d’écrire une lettre au Président Wade pour exprimer la même position du Congressman Donald Payne.

samedi, 10 septembre 2011

Bruxelles: Manifestation contre Abdoulaye Wade

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jeudi, 08 septembre 2011

LIBYE:Abdoulaye Wade le négre de service

Nicolas Sarkozy tourne le dos à Abdoulaye Wade

 

Nicolas Sarkozy tourne le dos à Abdoulaye WadeAbdoulaye Wade, qui déclarait que "les Etats n'ont pas des amis, ils ont des intérêts" au moment de rompre les relations diplomatique du Sénégal avec Taiwan pour renouer avec la Chine, apprend à ses dépens la réalité de cette assertion. Et de par l'action d'un héritier de Charles De Gaulle, l'auteur de cette phrase.

Nicolas Sarkozy, le gaulliste qui dirige aujourd'hui la France, a usé et abusé de la collaboration de son homologue sénégalais pour obtenir une caution africaine au moment où il livrait une guerre au colonel Kadhafi contre l'avis de l'Union africaine. Dans le rôle de l'Africain de service, Wade s'est rendu à Benghazi, escorté par deux Mirage français, pour, à partir de cette ville tenue par la rébellion soutenue par les forces de l'Otan, traiter le Guide libyen de dictateur et demander son départ.

Croyant pouvoir tirer profit de ce geste, qui lui a valu une désapprobation de presque tous ses pairs africains, le numéro un sénégalais est très mal récompensé en retour. C'est à peine si Sarkozy ne lui a pas dit qu'il est le prochain sur la liste, après Kadhafi, s'il persiste à vouloir se présenter à l'élection présidentielle de février 2012.

Le numéro un français l'a snobé tout au long de la rencontre internationale sur l'avenir de la Libye. Point de tête-à-tête, pas même une photo à l'occasion du dîner offert, auquel Sarkozy s'est fait représenter par son Premier ministre, François Fillon. Le numéro un français est "ferré" sur la question du Sénégal par le président américain, Barack Obama, qui, au vu des rapports de Marcia Bernicat, l'ex-ambassadeur des Etats-Unis à Dakar qu'il appelle "my sister", éprouve une réelle détestation pour le régime Wade.


[Dakaractu]

 



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jeudi, 04 août 2011

Amadou Toumani Touré, président du Mali : «Il faut savoir partir»

toumani.jpgLe président malien Amadou Toumani Touré a, dans un entretien exclusif accordé au journal «Le Quotidien», indiqué qu'un chef d'Etat doit savoir partir, s'exprimant sur son propre cas. «Moi je sais partir. Je suis déjà parti une fois, donc je ne fais que repartir. C’est pourquoi un troisième mandat ne s’est jamais posé dans ma tête. Si je ne partais pas, je ne sais pas comment je vais regarder mes compatriotes».

 Le président malien s'engage à respecter sa parole. « En tant que soldat, si je donne ma parole, je dois la tenir…Il y a une éthique au Mali dans laquelle nous sommes nés et avons grandi ».Att pense qu’après le pouvoir, il doit y avoir une vie. «Je voudrais demain passer avec mon petit-fils et voir le pont de Bamako, qui est l’un des plus grands d’Afrique, et lui dire j’étais là lorsqu’on construisait ce pont ; et que c’est moi qui étais parti le négocier chez nos amis chinois », déclare le malien.Sur ses rapports avec le guide de la révolution libyenne, Amadou Toumani Touré se montre catégorique : «Je ne renierai jamais mon amitié avec Kadhafi. Même si on doit mourir de faim, il y a des repas qu’il ne faut jamais manger. Je ne dirais jamais que je n’ai pas été un ami de Kadhafi». Une autre leçon qu'il fait au président Abdoulaye Wade, qui s'est désolidarisé de son ami libyen au moment où son pouvoir vacillait.

 

mercredi, 03 août 2011

Thiès - Ramadan : « Y en a marre » initie un programme social dénommé « Fissabililah »

Dans le tempo du Ramadan, la section thiessoise du mouvement « Y en a marre » lance le programme « Fissabilillah » qui offre la rupture du jeûne aux prisonniers, sans-abri et voyageurs de passage dans la cité du Rail.yana.jpg

 

Le programme « Fissabililallah » consiste à collecter des fonds nécessaires distribués les jeudi et vendredi aux nécessiteux et aux prisonniers. Pour donner un cachet populaire à l’opération, les camarades de Djiby Touré (leader de « Y en a marre » à Thiès) ont voulu attacher à leur programme les noms de figures de l’islam et de la chrétienneté.

 

La première opération va porter le nom d’Aminata (mère du Prophète Mohamed) ; la deuxième qui sera déroulée vendredi est attachée à la figure de Mame Diarra Bousso, la mère de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur du mouridisme et le troisième acte du programme « Fissabililah » est nommé Mame Fawade Wellé, du nom de la mère d’El Hadji Malick Sy. Et last but not least, le dernier vendredi est consacré à Mariam (Marie chez les chrétiens et mère de Jésus Christ).

 

Les jeudi, le mouvement « Y en a marre » de Thiès organise « le Ndogou Askan » à la Place de France de Thiès. Des repas sont offerts aux voyageurs de passage dans la cité du Rail et aux sans-abri qui d’ordinaire squattent l’esplanade de la ville dès la tombée de la nuit.

 

Ferloo.com

dimanche, 31 juillet 2011

VISITE MOUVEMENTE DE WADE A TOUBA : 15 jeunes de l'opposition arrêtés

Quinze membres de l'opposition ont été arrêtés et placés en garde-à-vue, hier, au commissariat spécial de Touba, après de rudes échauffourées avec des militants du Pds, lors de l'accueil du chef de l'Etat à Touba. Ce dernier, selon nos sources, s'est expliqué devant le Khalife sur l'arrêt des travaux de Touba, a évoqué les événements des 23 et 27 juillet puis demandé au Khalife des prières pour sa candidature.


TOUBA - Ça a chauffé, hier, à Touba, entre des militants du Pds et des membres de l'opposition. En effet, ces derniers qui manifestaient à quelques encablures de la grande mosquée, au croisement 28 plus précisément, brassards rouges en exergue, avec des pancartes sur lesquelles sont inscrits «Wade dégage», «Wax Waxeet» et autres, ont aussi proféré des slogans hostiles à Me Wade. Et les libéraux qui ont aussi investi les lieux, sentant le cortège du président de la République s'approcher de la grande mosquée, ont tenté de jouer la carte de la provocation. Ce qui a fait dégénérer les choses. Car, une rude bataille s'ensuivra, entre libéraux et membres de l'opposition. Une bagarre ayant attiré l'attention de la police qui a rappliqué. Usant de matraques et de grenades lacrymogènes, les forces de l’ordre ont tenté de sécuriser les lieux. Ensuite, elles ont interpellé quinze manifestants membres de l'opposition. Ces derniers ont été acheminés directement au commissariat spécial de Touba où ils ont été placés de garde-à-vue pour manifestation non autorisée et trouble à l’ordre public. Et deux poids deux mesures, les libéraux quant à eux ont n'ont pas été inquiétés. Ils se sont ensuite attelés à l'accueil de leur leader, Me Abdoulaye Wade, qui a eu droit à un grand bain de foule. Une mobilisation qui, toutefois, a compté beaucoup de cars «Ndiaga Ndiaye», avec des immatriculations des régions environnantes, qui ont déversé une foule monstre à Touba. Ces derniers arboraient des pancartes avec inscrits dessus les noms des responsables des régions environnantes. Ce qui montrait que la grande partie de la foule était venue d'ailleurs. Et certains habitants de Touba, eux, disaient être venus tout simplement parce que le Khalife leur en a donné le «ndigël». 

Les fonds transférés au Plan Takkal, les travaux de Touba à l'arrêt 

Et arrivé à la résidence Khadimou Rassoul, Me Wade a eu droit à un discours du Khalife, prononcé par son porte-parole Serigne Bassirou Abdoul Khadre. Et ce discours était essentiellement axé sur la paix au Sénégal. Il a exhorté Me Wade, en tant que chef d’Etat d’un pays connu pour sa stabilité, pour sa paix, à continuer d’œuvrer pour que cette paix soit durable. Et Me Wade a rétorqué que tout ce que le Khalife lui dit est un «ndigël» et qu'il fera de la paix son sacerdoce. Il se dressera aussi contre les fossoyeurs de cette paix dans tous les camps. Me Wade a aussi confirmé l’arrêt momentané des travaux de Touba. Et cela est lié au transfert d'une partie des fonds vers le plan Takkal. Mais, il assure qu'il va relancer les travaux dans un futur proche. 
Bien que n'ayant pas discuté des événements du 23 et du 27 juillet dernier avec le Khalife en public, Me Wade, qui s’est retiré avec Serigne Cheikh Maty Lèye, a, selon nos sources, abordé la question. Me Wade a également dit sa volonté de se présenter aux élections présidentielles et a sollicité des prières. Ce que le Khalife fit pour lui. 

 

 

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lundi, 25 juillet 2011

Abdoulaye Wade et les transhumants sous haute protection militaire

Aux grands jours, les grands moyens. Sur le plan de la sécurité, on n’a pas lésiné sur les moyens pour sécuriser le meeting du samedi 23 juillet du Pds. Pour assurer le service du maintien d’ordre, un millier d’éléments de la gendarmerie nationale ont été déployés sur le terrain. Des unités de renfort ont été appelées à la rescousse, telles que les escadrons de surveillance et d’intervention (Esi), la Légion de gendarmerie d’intervention (Lgi) de Mbao… La sécurité rapprochée du président Wade était assurée par les éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign), son unité d’élite. Ces tireurs d’élite de la gendarmerie étaient bien visibles sur certains toits des immeubles avoisinants et à l’intérieur de ceux-ci, tout l’attirail nécessaire et fusil d’assaut M16 au poing, prêts à intervenir. Le Gign est l’équivalent de la Brigade d’intervention polyvalente (Bip) de la Police nationale. Pourquoi la Police n’était pas présente comme lors de certains rassemblements politiques ? Est-ce dû à la tension tant annoncée et redoutée ? ‘C’est indifférent. La police aurait pu assurer le service d’ordre comme la gendarmerie l’a fait’, explique le capitaine Pape Ibrahima Diop, chargé de la communication de la gendarmerie. Idem, à l’entrée des grandes artères de la capitale (Ecole normale supérieure sur l’avenue Bourguiba, Mermoz, Vdn…) et même au rond-point de Poste Thiaroye. Même souci du côté des barons du Pds venus assister au meeting. Des malabars recrutés chez les lutteurs et autres, vêtus de t-shirts noirs, ne les quittaient plus, sitôt descendus de l’estrade, bousculant tout sur leur passage. Et pour couronner le tout, un hélicoptère de l’armée de l’air dont l’assourdissant bruit des rotors distrayait souvent la foule, ne se lassait de tournoyer dans le ciel. Attention Big Brother vous surveille !

 

TRANSHUMANCE POLITIQUE : C’est à ne rien y comprendre !

Au Sénégal, c’est le moins que l’on puisse dire, la tectonique des plaques politiques est extrêmement mouvante ! On dérive comme on peut. Finalement, la notion d’idéologie politique en arrive à perdre tout son sens. S’il est vrai que l’homme est un animal politique, ces animaux politiques-ci (car ils transhument au gré de la verdeur des pâturages) sont bien étranges. Jugez-en plutôt : lors de son meeting, Wade était entouré de politiques qui l’avaient farouchement combattu, durant les années incandescentes de l’opposition. Au premier rang avec lui, on pouvait apercevoir Djibo Ka, celui-là même qui n’avait pas hésité à rallier Diouf à l’entre-deux tours de la présidentielle de 2000 ; Iba Der Thiam qui n’était pas du tout tendre avec le ‘diable qui sort de sa boîte !’ ; Aida Mbodj qui lui donnait du ‘Fantomas’ ; Ousmane Ngom qui avait quitté la maison de ‘celui qui parle comme un démocrate mais agit en autocrate !’ pour le Ps et qui est revenu… On pouvait aussi voir derrière, Abdourahim Agne, Alé Lô, Alassane Dialy Ndiaye, Adama Sarr tous d’anciens barons du Ps, Mamadou Diop Decroix (ex-Aj)…

 

Tandis que quelques heures plus tôt, ses plus proches lieutenants naguère (Jean-Paul Dias, Idrissa Seck, Aminata Tall, Macky Sall), se joignaient aux forces du Mouvement du 23 juin (M23) et de la société civile, pour empêcher leur ex-chef de briguer un troisième mandat présidentiel. Il est vrai que les raisons et autres motivations varient en fonction de ces ci-devant personnages. Il est vrai qu’en certaines circonstances, la notion d’union sacrée à un sens. Mais c’est à ne rien y comprendre en fin de compte. Même en France, tout de même, patrie de ces notions de gauche/droite, on n’y croit plus trop !

jeudi, 30 juin 2011

Comme Macky Sall, Gadio contre la monarchisation du Sénégal

gadio.jpgLimogé après neuf ans à la tête du ministère des Affaires étrangères pour avoir contesté le scénario d'une succession orchestrée par Abdoulaye Wade au profit de son fils Karim, Cheikh Tidiane Gadio, 54 ans, va défier son ancien mentor lors de l'élection présidentielle de 2012.

Que vous inspire la virulence de la réaction de Karim Wade à l'annonce de votre candidature ?

J'ai accepté d'être le candidat du mouvement politique citoyen Luy Jot Jotna (1), car je m'oppose farouchement au projet dedévolution dynastique du pouvoir. En se représentant - illégalement - pour un troisième mandat en 2012, à près de 86 ans, Abdoulaye Wade réclame un plébiscite afin de placer ensuite son fils à la tête de l'Etat. Evidemment, ma candidature dérange ce projet.

Karim vous accuse d'avoir reçu de l'argent du leader libyen Mouammar Kadhafi. Que lui répondez-vous ?

A lui, rien. Il ne sait pas dire autre chose que: "Je vais te casser." Pour moi, Karim Wade n'existe pas car notre Constitution ne reconnaît pas le statut de "fils du président de la République". Le chef de l'Etat s'est d'ailleurs bien gardé d'entériner les affirmations mensongères de son rejeton. Pour autant, je suis préoccupé par le projet de coup d'Etat constitutionnel qu'Abdoulaye Wade prépare, comme l'atteste sa décision unilatérale d'instaurer un ticket président/vice-président et la possible suppression du second tour dès le scrutin de 2012. Pour ma part, j'ai lancé un appel à d'anciens responsables du Parti démocratique sénégalais, mouvance présidentielle (PDS), comme Macky Sall ou Idrissa Seck, mais aussi à d'autres leaders de l'opposition, tel Moustapha Niasse, afin que le premier tour soit une sorte de "primaires" à l'américaine.

Quelles sont vos chances réelles de remporter un éventuel ballottage ?

Il y a une désaffection envers les partis traditionnels au Sénégal comme dans toute l'Afrique. Je constate que Macky Sall ratisse sur le terrain tandis que je rallie chaque jour les suffrages des cadres et des bataillons de jeunes et de femmes, qui en ont assez que l'on manipule les institutions du pays à des fins personnelles. En cela, l'élection de 2012 marquera une vraie rupture générationnelle.

Vous promettez une paix définitive en Casamance. Comment y parvenir ?

Le président Wade avait promis, après son élection de 2000, de faire la paix "en cent jours" en Casamance; il a lamentablement échoué. Moi, j'ai l'intention de travailler avec tous les Sénégalais. Au lieu d'un "M. Casamance" que l'on dépêche avec des valises de billets, je propose la réconciliation de toutes les parties au conflit, l'amnistie et la réinsertion des combattants ainsi qu'un programme prioritaire de reconstruction économique de cette région, si prometteuse malgré le conflit qui la mine depuis près de trente ans.

Pourquoi réussiriez-vous là où vos prédécesseurs ont échoué ?

C'est là où mon expérience aux Affaires étrangères peut faire la différence. Jamais, dans aucune des médiations où j'ai été impliqué - Côte d'Ivoire, Madagascar, Mauritanie, Tchad-Soudan -, je n'ai lâché avant d'avoir obtenu gain de cause. Je veux mettre cette ténacité au service de mon pays.

mercredi, 29 juin 2011

Abdoulaye wade Je ne serai pas candidat à l'élection en 2012 la constitution ne me le permet pas

lundi, 27 juin 2011

Wade: « Je ne marcherai pas sur des cadavres pour sortir du palais »

wa.jpg(AfriSCOOP Dakar) — Le président Wade a évoqué pour la première fois sa sortie. Il la souhaite pacifique. Il est dans l’inconfort après la dure journée qu’il a vécu jeudi passé marquée par une révolte des populations qui l’a contraint à retirer son projet de loi qui devait instaurer une vice présidence et supprimer le minimum bloquant à l’élection présidentielle.

 

Par Macoumba BEYE, La Rédaction AfriSCOOP à Dakar ©


« Je ne marcherai pas sur des cadavres pour sortir du palais. » C’est la principale réaction du président sénégalais selon le journal l’Observateur sur les manifestations de jeudi dernier dans presque toutes les grandes villes du pays. Avant son élection il disait qu’il ne marcherait jamais sur des cadavres pour entrer au palais. Au-delà de sa disposition à privilégier le dialogue et les solutions pacifiques, la phrase trahit une certaine confiance affichée par le président Wade. Il a récemment dit qu’il ne parlait plus de 2012 mais de 2019, considérant que la prochaine présidentielle était pliée. Pour la première fois le président Wade évoque son départ.

Les manifestations de jeudi, qui ont dicté le retrait du projet de loi, ont plongé le président et son camp dans un grand embarras. Il a demandé à son Premier ministre ce qu’il pensait de la démission du gouvernement réclamée par certains dont des membres de la majorité. Le Premier ministre lui aurait dit qu’ « une démission nous affaiblirait » selon la presse. Cet après midi, il a consulté plusieurs membres de son parti et va poursuivre les réunions avec ses alliés ce dimanche. Il avait déjà dit qu’il ne subirait pas seul une telle déconvenue.

Plusieurs personnalités de son camp ont dénoncé son attitude sur le projet de loi qu’il leur a caché jusqu’à la dernière minute pour le leur envoyer en procédure d’urgence. Le président de la commission des lois de l’assemblée nationale dont le domicile et le véhicule ont été incendiés a dit que désormais « les députés ne vont plus voter les yeux fermés. » Il a déploré le manque de respect du président qui ne les consulte pas assez. Il a indiqué que Wade a depuis jeudi une « majorité éclatée et frustrée. »

L’opposition a exploité le contexte pour faire de la lutte du peuple un « mouvement du 23 juin 2011 » dès le lendemain du retrait du projet de loi controversé. L’opposition et la société civile qui se retrouvent dans le mouvement met la pression sur Wade pour qu’il retire sa candidature.

Les responsables du mouvement exigent aussi le départ des ministres de la Justice, de l’Intérieur et des infrastructures, de la coopération internationale, des transports aériens et de l’énergie, qui est le fils du chef de l’état Karim Wade. Un membre de l’opposition et ancien collaborateur de Wade lui a demandé de ne plus engager la nation dans une décision importante et se borner à gérer les affaires courantes du pays pour les huit mois avant la présidentielle. Il demande que cela soit notifié par l’opposition aux bailleurs et partenaires du Sénégal.

Depuis son élection, Abdoulaye Wade n’a jamais été dans une aussi inconfortable position. Beaucoup dans son parti réfléchissent déjà sur ce qui va se passer après lui. Dans leurs interventions on sent des libertés et critiques qui n’ont jamais été exprimées pendant qu’il avait le choix sur toutes les décisions. Beaucoup de sénégalais qui souhaitent qu’il s’exprime devant la nation ne se doutent plus que son crépuscule est arrivé mais se demandent seulement comment le vieux lion va poser genou sur terre.

 

vendredi, 24 juin 2011

Sénégal: le Président Wade et le PDS échouent et reculent

Dans la capitale sénégalaise, les manifestants ont obtenu le retrait d'un projet de loi qui modifiait le mode de scrutin. Reportage.

(De Dakar) Plusieurs blessés, des jets de pierre, des tirs de grenades lacrymogènes, des canons à eau, bastonnades et voitures brûlées… La situation a tourné à l'émeute, jeudi dans le centre-ville de Dakar, lors de manifestations contre un projet de loi perçu par l'opposition comme préparant une succession « monarchique » au pouvoir du président Abdoulaye Wade. Ce dernier a entendu le message, et a annoncé jeudi soir le retrait pur et simple de son projet.

Crainte d'une « dévolution monarchique du pouvoir »

Jeudi, l'Assemblée nationale, dont les membres sont à 88% membres du PDS, le parti au pouvoir, examinait le projet de loi du président Wade, qui institue en particulier l'élection au suffrage universel d'un président et d'un vice-président, un « ticket » qui remplace la désignation du seul président.

Le projet de loi prévoyait :

« En cas de démission, d'empêchement définitif ou de décès en cours de mandat, le président de la République est remplacé par le vice-président. »

Une décision qui a suscité la polémique alors qu'opposition et société civile craignent depuis des mois une « dévolution monarchique du pouvoir » d'Abdoulaye Wade, 85 ans, au profit de son fils Karim, 42 ans, actuellement à la tête de pas moins de quatre ministères.

Une autre disposition prévoyait l'instauration d'un « quart bloquant » : un ticket était déclaré élu s'il réunissait au moins 25% des suffrages exprimés. Opposition et société civile considèrent qu'il s'agit ni plus ni moins d'une suppression du second tour.

Coup de théâtre jeudi soir, puisque la réforme du mode de scrutin a été retirée. La prochaine élection présidentielle sénégalaise, en 2012, se fera donc sous l'ancien système, comparable au modèle français.

Il reste désormais à voir si ce recul du président Wade suffira à apaiser le climat particulièrement tendu.

mercredi, 22 juin 2011

Sénégal: le tripatouillage de la constitution continue

assemble.jpgLa commission des lois de l’Assemblée nationale a adopté mardi le projet de loi du gouvernement sénégalais instituant l’élection simultanée du président et d’un vice-président de la République.
 
Sur un cinquantaine d’interventions, a indiqué le président de ladite commission parlementaire, le député Abdoulaye Babou, il y a 35 amendements au texte initial qui introduit une présidentielle sur ticket.
 
‘’Nous avons respecté tous les articles du Règlement intérieur (de l’Assemblée nationale). Chaque député a eu tout le droit de parler sans limitation. Le quart bloquant n’existe pas ? Non, il ya un minimum comme plancher et la partie supérieure’’, a-t-il dit sur la radio privée RFM.
 
‘’Nous avons dit que les 25%, c’est le minimum mais, il faut ajouter à ces 25% d’autres voix. Il y a deux conditions pour passer au premier tour. Premièrement, disposer d’un minimum de 25% et deuxièmement, être en tête’’.
 
‘’Donc, les conditions de recevabilité de chaque ticket sont fixées par les articles des Lois organiques du Code électoral. C’est là où on règle les problèmes de parenté, d’incompatibilité, etc.’’, a-t-il ajouté.
 
Le texte sera examiné jeudi en séance plénière par les députés, une semaine après son adoption en Conseil des ministres. Le vote global par le Parlement sénégalais (Assemblée nationale et Sénat) devait intervenir en procédure d’urgence.

lundi, 28 mars 2011

AMINATA ASSUME LA CORESPONSABILITE DE L’ECHEC DE WADE ! : « J’ai été abusée… Je demande pardon aux Sénégalais…J’arrête mon compagnonnage ingrat avec lui »

« Wade est un trompeur, un calculateur, un diviseur par excellence, un amnésique de toutes ses promesses…J ’ai été abusée par celui-ci, au même titre que tout le monde. Je demande pardon aux Sénégalais ; j’arrête mon compagnonnage ingrat avec Wade et j’assume la coresponsabilité de tout ce qui s’est passé .Ainsi a parlé Aminata Tall, devant une foule immense venue répondre à son appel. Reste à savoir où est-ce qu’elle ira poser ses baluchons, ou si elle préfère demeurer au Pds ?

 Juste après avoir reçu, séance tenante, « la carte blanche » de la fédération libérale de Diourbel, au terme d’une résolution lue par le porte –parole du jour, celle que ses militants surnomment « la dame de fer », s’est livrée à un véritable réquisitoire à l’encontre de la personne de Me Abdoulaye Wade. Un réquisitoire digne des plus coriaces opposants politiques du Chef de l’Etat actuel. 

D’abord les excuses, la mort dans l’âme 

Accusant Wade d’avoir trahi les aspirations des populations sénégalaises durant ces 11 années d’Alternance, l’ex-mairesse de Diourbel a tenu à présenter ses excuses à tout le pays. « Je demande, solennellement, pardon aux Sénégalais et aux Sénégalaises pour la coresponsabilité de tout ce qui s’est passé dans ce pays. En effet, j’ai toujours demandé aux uns et aux autres de faire confiance au Président Wade. J’ai cru à un idéal, à une idéologie de justice, de travail, à un homme, et j’ai été déçue, il faut l’avouer », tonnera-t-elle, avant de scander et faire scander : « Me Wade Naxnanu ! » (Me Wade nous a trompés, en français). C’est la mort dans l’âme, dira-t-elle, qu’elle s’est résolue à faire face à la réalité ; et à, finalement, se décider à prendre la décision qui s’imposait. Pourtant, Aminata Tall martèlera que, malgré « l’échec de Wade », dont elle dit assumer sa part de responsabilité, que jamais elle n’a accepté de fonctionner comme son ex-mentor, qu’elle qualifiera de calculateur et d’amnésique par excellence. En effet, loin de « lui » ressembler : « Je ne vous ai jamais menti, je n’ai jamais volé, j’ai toujours refusé d’entrer dans cette catégorie de politiciens déloyaux, voleurs et menteurs qui ont perverti la politique. Il n’a jamais été de mon genre de dire des promesses que je ne pouvais pas assumer ». D’ailleurs, précisera notre interlocutrice, si elle a refusé le ministère de l’Emploi et de la fonction publique, c’est parce qu’on a voulu, à tort, lui faire croire qu’elle pouvait mettre terme au chômage dans la région de Diourbel. 

Le bilan de Wade qualifié d’échec humiliant 

Sabotant, parfois, le régime libéral, Aminata Tall se plaira de demander aux Diourbelois de lever la main, s’ils sont chômeurs. Et puisque tout le monde s’est précipité de lever la main, l’ex-Secrétaire générale de la Présidence conclura, « notre région a été oubliée comme tout le Sénégal, d’ailleurs ». Pourtant, soulignera-t-elle, Diourbel « a, de tout temps, enchainé les victoires pour le Parti démocratique Sénégalais ». Alors, suivait, automatiquement, un autre slogan : « Nax-Yi dafa Doy » (assez des duperies ! ». Mieux, elle fera le bilan de l’Alternance, de manière générale. Un bilan, à son avis on ne peut plus sombre, caractérisé par les malversations, la gabegie, le chômage, les délestages électriques… A l’en croire, les Sénégalais sont fatigués. Aucun secteur de la vie ne marche, convenablement.

 « Wade, le diviseur par excellence » 

« Diviser pour mieux régner » ! Telle semble être, selon Aminata Tall, la technique favorite du patron du Pds. Dans un schéma qu’elle façonnera, Abdoulaye Wade est un père de famille qui, après avoir construit une belle maison, a décidé de faire sienne « la politique du déluge, après moi, c’est rien ! ». C’est ce qui justifie, selon lui, le départ de tous ses opposants d’aujourd’hui qui, par le passé, ont été ses plus fidèles enfants. Faisait-elle allusion à Macky Sall et à Idrissa Seck ? Cette pratique a, même, été de mise avec ses alliés de 2000, ajoutera Mme Tall. Dans la foulée, « La dame de fer » profitera de l’occasion pour rendre hommage, les citant nommément, à Moustapha Niasse de l’Afp, Abdoulaye Bathily du Pit, Amath Dansokho de la Ld et Landing Savané de l’Aj-Pads, qui ont été les véritables artisans de l’Alternance. 

Le divorce 

S’estimant ahurie et complètement déboussolée par Wade et sa manière de faire la politique, Aminata Tall affirmera sa décision finale de rompre les amarres qui l’ont, toujours, liée au Chef de l’Etat. Ainsi, lâchera-t-elle, mots pour mots : « Je lance un appel solennel, aux libéraux, aux experts de la démocratie, à tous les sympathisants, aux hommes et femmes d’Etat, pour une République forte, pendant qu’il est temps. Vous l’avez dit, je dois prendre une décision. Cette décision, la voici. J’ai décidé de mettre un terme à ce compagnonnage ingrat avec Me Abdoulaye Wade ». Où va-t-elle, désormais, poser ses baluchons ? Ou, peut-être, préférera-t-elle, malgré tout, demeurer au Pds ? L’avenir nous édifiera… .

 

mercredi, 09 février 2011

' Ethique de pouvoir ' : Senghor et Diouf effacent Wade

wwww.jpgL’atelier organisé par la Raddho et la Fondation Fredriech Ebert en marge du forum social mondial a servi de tribune à Landing Savané. Pour reprendre les termes d’Amadou Ly, le modérateur de la rencontre, il a jeté des pans de rocher dans le jardin de Wade.

Faisant une communication sur le thème : ‘Ethique de pouvoir, Ethique et responsabilité citoyennes’, le secrétaire général d’Aj affirme d’emblée que l’éthique a disparu au Sénégal avec Wade. ‘Aujourd’hui, j’allais dire un désert, mais nous avons un Sahel éthique. Les principes éthiques sont devenus extrêmement rares de nos jours’, assène l’ancien ministre d’Etat de Wade, affirmant que le président de la République n’est mû que par ses intérêts, la préservation du pouvoir et la marginalisation des autres. Landing Savané, qui n’a pas certainement pardonné à Wade d’avoir divisé Aj, affirme que Wade parle des principes démocratiques devant la communauté internationale, mais dans les faits il agit d’une autre manière. ‘Ses déclarations officielles des principes d’éthique et de bonne gouvernance sont aux antipodes de sa pratique’, poursuit Landing Savané. Qui regrette d’avoir servi un homme dont le seul dessein qu’il a ignoré est de vouloir installer son fils à la tête du pays, selon lui. Aussi, pour lui, l’opposition ne doit pas espérer des élections libres et démocratiques de la part de Wade qui, d’après lui, n’organise des joutes électorales que pour les remporter.

Par ailleurs, comparant les trois présidents, l’ex-compagnon de Mamadou Diop Decroix a rendu hommage aux deux anciens présidents de la République et a fait son mea culpa pour s’être battu contres eux. Avouant devant Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng s’être trompé envers les prédécesseurs de Wade, parce que dit-il, il était pressé, Savané ajoute que ces deux avaient, au moins, une éthique de pouvoir. Tout le contraire de Wade.

De son côté, le secrétaire général des socialistes souligne que Diouf était guidé par l’éthique. Et c’est la raison pour laquelle, d’après lui, celui qui lui a légué le Ps faisait une gestion participative. A titre d’exemple, le premier des socialistes cite l’implication de tous les partis politiques dans les réformes politiques entreprises s’agissant de la création de l’Onel, des réformes des collectivités locales. Aussi, selon la conception d’Ousmane Tanor Dieng, l’éthique veut que le pouvoir démocratique, qui est au service de la démocratie et du peuple, soit précaire et révocable. Et révélant une anecdote, il informe que Diouf avait un mépris pour l’argent. ’Une chose qu’il a héritée de Senghor, qui distinguait à peine les billets de 5000 et de 10000 francs’, dit-il. 

Répondant aux leaders de l’opposition, Youssou Diallo, conseiller spécial du Premier ministre, pense que Diouf n’a pas opéré des réformes politiques de son propre gré. Il a été contraint par la volonté populaire. ‘Abdou Diouf n’a pas instauré la démocratie, l’Onel, l’isoloir, etc, par hasard. C’est la pression politique qui l’a conduit à lâcher du lest. Et c’est Wade qui a conduit cette lutte de manière pacifique’, dit-il, se réjouissant du fait que Wade, qui disait toujours qu’aucune cause ne vaut une vie humaine, a été fidèle à sa parole, en accédant au pouvoir sans verser une goutte de sang. Pour le responsable libéral de Saint-Louis, la preuve de l’éthique de Wade, c’est d’avoir ‘désacralisé et rendu le palais présidentiel comparable à Sandaga, accessible à tout le monde’. 

Les organisateurs de l’atelier justifient la rencontre par le fait que l’année 2011 est une année politique particulière en Afrique. ‘En effet, pas moins de dix pays font face à des échéances électorales majeures. Au-delà des controverses et des débats contradictoires qui opposent les forces politiques en compétition, des signes inquiétants de tensions sont perceptibles ici et là. Il s’agit, dans le cadre du Forum social mondial, de se placer dans une démarche préventive de conflits aux conséquences désastreuses pour les Etats, pour les citoyens et leurs biens’, affirment les organisateurs.