Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 29 novembre 2020

Fiitey un nouveau concept de Youssou Ndour

jeudi, 16 août 2012

Ils chanteront sans Youssou Ndour

Habib Faye Bassiste : «Youssou Ndour n’est plus notre patron»
«Dans un futur très proche, nous allons développer des projets. Nous voulons faire sa­voir à l’opinion nationale et internationale que nous sommes en train de nous organiser. Nous voulons également leur faire savoir que Youssou Ndour n’est plus notre patron. Est patron, celui qui paie à la suite d’un travail effectué. Ce n’est plus le cas. Nous savons ce que nous représentons de par le monde. Bien que Youssou Ndour avait la voix mais nous avons la musique qui l’accompagnait jusqu’à ce qu’il devienne ce qu’il est devenu. Comme il est appelé à d’autres fonctions, nous comptons continuer le Super étoile avec d’autres gens et d’autres talents qu’on va révéler plus tard. On est en train de nous organiser pour avoir un staff technique et un management qui n’ont rien à voir avec ce qui existait. Ce qui est important à savoir est que Youssou Ndour n’est plus notre patron. Faire travailler des gens pendant 35 ans et se réveiller un bon jour les mettre au chômage est difficile à supporter. On tient à dire que le Super étoile est un groupe différent de Youssou Ndour. D’ailleurs, on disait Youssou Ndour et le Super Etoile. Donc, le Super Etoile, c’est nous. Mbaye Dièye Faye fait partie de nous. On est égal au Super Etoile.
Avant qu’il ne s’engage dans la campagne, il avait fait des promesses de salaires. Mais rien n’a été respecté. En se séparant des gens, il a mis quelque chose entre nos mains. D’ailleurs, c’est pourquoi vous aviez entendu une réunion à l’issue de laquelle, Mbaye Dièye Faye a été choisi pour gérer l’orchestre. On était tous d’accord parce qu’on est dans la dynamique de préserver quelque chose. C’était au mois d’avril. Mais depuis lors, il n’a rien respecté. C’est un manque de respect.
Je dois dire que nous étions des prestataires. C’est au moment qu’il se préparait à s’engager dans la politique, vers septembre octobre qu’il a pensé à faire de nous des salariés. C’était une manière de maintenir le groupe, le temps de la campagne électorale. A ce jour, il n’a payé personne. Je suis en train de mener une carrière internationale mais je dois tout au Super Etoile. Partout où je vais, on me parle du Super étoile. Je me suis rendu compte que ceci est en train de mourir et je refuse cela. Je suis parti voir Jimmy pour lui dire qu’on ne doit pas laisser mourir notre patrimoine. Il faut le repren­dre, malgré nos contraintes de temps.
Personne ne m’a entendu dire que j’ai quitté le Super Etoile. Il reste toujours mon groupe. Youssou Ndour doit toute sa notoriété nationale et internationale au Super étoile. Si on le classe parmi les cent personnalités du monde, c’est grâce au Super étoile.
Le Super Etoile a existé bien avant son groupe de presse Futurs médias. Je peux dire qu’il l’a créé grâce à l’orchestre. Mais aujourd’hui, les travailleurs de son groupe de presse ont des avantages que nous n’avons pas. Ils ont une coopérative d’habitat, une couverture médicale entre autres. Ce que nous n’avons pas. Si quelqu’un tombe malade parmi nous, s’il n’a pas d’argent, il crève. C’est un manque de respect.»

 

Pape Oumar Ngom : Guitariste, chef d’orchestre «On prend notre sort en main»
«Nous sommes des responsables. Les gens se demandent où se trouve le Super étoile, qu’est-ce qu’il est devenu, quel est son avenir ? Je pense qu’on a le droit de prendre notre sort en main et de mener des actions positives. On ne peut pas confier notre destin à quelqu’un qui a pris une autre direction. Je veux nommer Youssou Ndour. Il n’y a pas autre chose. Or, il y a beaucoup de talents et de maturité artistique au Super étoile. On a beaucoup d’expérience et de connaissances. Je pense avec un peu d’effort, on fera des choses qui vont émerveiller le public sénégalais, si on fait bloc. A la réunion, il y avait pratiquement tout le monde, je veux nommer Habib Faye, Jimmy Mbaye, Ibou Cissé, El hadji Faye, Moustapha Faye, Ablaye Lô et moi-même. Il n’y a que Mbaye Dièye Faye et Assane Thiam qui étaient absents. Mais l’ossature du Super étoile était présente. Assane Thiam était souffrant.

Quand on prend une initiative, on doit surtout convoquer ceux avec qui on a démarré le Super étoile. C’est-à-dire des gens qui ont marqué de leurs empreintes l’orchestre. Des gens comme Thio Mbaye et Omar Sow ont rejoint le groupe récemment. Cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas membres du groupe mais les anciens sont plus légitimes. Sincèrement, depuis juillet 2011, l’orchestre n’a point d’activité.»

 

Jimmy Mbaye Soliste : «Je ne suis pas un musicien qu’on donne en gage»
«Quand des gens sont ensemble depuis plus de 30 ans, il y a un minimum de respect qui doit prévaloir. On se lève un jour, sur un coup de tête, on arrête la vie professionnelle de tout un orchestre. Ce n’est pas du tout normal. Youssou Ndour nous a manqué de respect. Habib Faye a sorti un album international. Je m’apprête à en sortir un à la Korité. C’est pour dire chacun est capable de voler de ses propres ailes. Mais le Super Etoile est notre bébé. On a dit que Jimmy a quitté le Super Etoile, en effet, je suis d’accord que le patron choisisse librement son chemin, mais je n’accepte pas qu’on choisisse à ma place ou qu’on m’indique le chemin à suivre pour des choses qui me concernent. Je suis majeur et vacciné. Je décide de ce que je dois faire. Si maintenant les camarades se sont rendu compte qu’il faut sauver le groupe en faisant des choses professionnelles, je suis partant. Bob Marley est mort mais les Wailers sont en train de tourner avec d’autres artistes. Par exemple, Alpha Blondy et Tiken Jah Facoly font des albums avec eux. Pourquoi pas nous ? Le Super Etoile mérite plus que cela. C’est l’un des plus grands groupe du monde. L’ossature est là depuis 30 ans. Ça ne court pas les rues. Donc, c’est un patrimoine à préserver. C’est pourquoi, je suis revenu sur ma décision de quitter le groupe après en avoir discuté avec Habib Faye. Yous­sou Ndour a mis le Super Etoile entre parenthèses, je ne vais pas garder la case pour quelqu’un qui s’occupe d’autre chose dont on ne sait pour combien de temps. Je ne me vois pas dans une logique de taylé (donner en gage en wolof). Je ne suis pas un musicien qu’on fait du taylé.
Habib et moi sommes en train de faire quelque chose, mais il y en a, dans le groupe, ceux qui n’ont pas les moyens de le faire. Que vont devenir ces gens ? Ce n’est pas sérieux. J’ai soutenu Youssou Ndour même dans la campagne. Ce que je n’ai jamais fait. Mais je ne boxe pas dans la petite catégorie. Je crois avoir toujours fait une carrière fulgurante. Je ne vais pas la terminer de manière ridicule. Le Super Etoile est une famille. Me demander un contrat qui me lie à Youssou Ndour, c’est me demander un contrat qui lie un individu à son frère. Un contrat peut être verbal et moral. Youssou n’a pas respecté ses promesses.»
 
Mbaye Dièye Faye : Percussionniste «Je ne suis au courant de rien»
Depuis la nomination de Youssou Ndour, Mbaye Dièye Faye est le patron désigné du Super Etoile de Dakar. Joint par téléphone pour le faire réagir par rapport au projet de restructuration de l’orchestre, ce dernier rétorque : «Je ne suis pas au courant. C’est vous qui me l’apprenez. Je ne suis au courant de rien.» A propos du manque d’activités et de revenus pour ses collègues musiciens depuis des mois, le percussionniste donne rendez-vous prochainement. «Je ne peux pas y réagir en ce moment. Si vous rappelez en début de semaine prochaine, je vous en parlerai plus amplement», soutient-il.
 

vendredi, 02 mars 2012

Youssou Ndour pour un Sénégal qui progresse.

jeudi, 23 février 2012

[ Soutien ] Blessé lors des manifestations : La France apporte sa ‘solidarité et ses vœux de rétablissement’ à Youssou Ndour

yuoi.jpgLa diplomatie française veut que ‘l’intégrité physique de tous les manifestants soit respectée’, et appelle le gouvernement du Sénégal ‘à tout faire pour garantir les libertés fondamentales, en particulier la liberté d’expression et de manifestation’.C’est en substance ce que l’on retient du point de presse du porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valéro, appréciant hier la situation au Sénégal.


(Correspondant permanent à Paris) - La blessure de Youssou Ndour lors des manifestations de mardi dernier a fait le tour des médias internationaux. Les médias français n'étaient pas en reste. Des télévisions de grande audience à la presse écrite de grande diffusion en passant les radios, tous ont évoqué cette blessure subie par l'un des artistes les plus célèbres du Sénégal. Maintenant c'est les autorités françaises qui en font cas. Lors de son point de presse, hier, le porte-parole du Quai d'Orsay en fait cas en souhaitant à tous les blessés un ‘rétablissement’. ‘(La France) exprime ses condoléances aux familles des victimes ainsi que sa solidarité et ses vœux de rétablissement à M. Youssou Ndour et à tous les blessés’, a fait savoir Bernard Valéro. Avant de regretter ‘vivement que l’action des forces de l’ordre ait fait des morts et de nombreux blessés parmi les manifestants’.
Le Quai d'Orsay en a profité pour réaffirmer son attachement à la liberté d’expression et de manifestation, comme le prévoit le code électoral sénégalais. La France demande également que ‘l’intégrité physique de tous les manifestants soit respectée’, appelant le gouvernement du Sénégal ‘à tout faire pour garantir les libertés fondamentales, en particulier la liberté d’expression et de manifestation’. Pour les autorités françaises, le Sénégal doit ‘préserver sa tradition démocratique et assurer son avenir dans le cadre d’une campagne faisant toute la part au pluralisme et dans le respect du calendrier électoral’. La France se dit ‘préoccupée par la dégradation de la situation au Sénégal à quelques jours du scrutin présidentiel’.


A trois jours de l'élection présidentielle, la tension reste toujours vive au Sénégal. Certains candidats ont appelé à manifester encore jusqu'au vendredi contre la candidature du président Wade. Une situation, si elle dégénère, pourrait avoir des conséquences sur la tenue du scrutin. D'ailleurs des candidats à cette élection demandent le report du scrutin, estimant que toutes les conditions ne sont pas réunies pour sa tenue. En revanche, d'autres militent en faveur de sa tenue. En tous les cas, Olegun Obasanjo est arrivé à Dakar hier, conduisant la délégation des observateurs de la Cedeao et de l'Union africaine (Ua) pour l'élection présidentielle du 26 février 2012. Il a rencontré des candidats de l'opposition, des dirigeants de la société civile et du Mouvement M23. Il devrait rencontrer hier, la Commission électorale nationale autonome (Cena). Même s'il refuse d'inscrire sans mission dans le cadre d'une médiation, il n'en exclut pas autant. En tous les cas, certains protagonistes le souhaitent vivement pour sortir de ce complexe bourbier sénégalais.

mercredi, 01 février 2012

Abdoulaye Wade tue le sénégalais et marche sur le cadavre au plaisir de son fils Karim Wade

mort.jpg

Wade avait dit "qu'il ne marchera pas sur des cadavres pour aller au pouvoir". D...ésormais c'est clair qu'il est prêt à tuer tous les sénégalais pour conserver son pouvoir. Déjà 4 morts et le discours de son clan rappelle étrangement celui de Gbagbo. Il faut arrêter cette tragédie...Afficher la suite

mercredi, 04 janvier 2012

A la Une : Youssou N'dour peut-il être élu président du Sénégal ?

Par Frédéric Couteau

« Youssou N'dour sur la ligne de départ », pour Le Soleil. « Youssou N'dour croit à son étoile », pour le quotidien Sud : les titres se succèdent et se ressemblent dans la presse sénégalaise. Mais pour l’instant, c’est dans les médias de la sous-région que l’on trouve le plus de commentaires après l’annonce de la candidature du célèbre chanteur sénégalais. Une candidature qui fait donc couler beaucoup d’encre. « On ne sait pas si au lendemain de l’élection présidentielle du 26 février prochain, Youssou N'dour fera l’objet du même engouement, relève le site d’information Guinée Conakry Infos. Mais en attendant, de tous les candidats qui ont jusqu’ici postulé, il est celui qui a le plus concentré l’attention médiatique. Une effervescence cathodique qui tient certainement à la dimension artistique du personnage. Cependant, tempère Guinée Conakry Infos, il n’est pas sûr que cet emballement se traduise dans les urnes pour le roi du "mbalax", cette danse typiquement sénégalaise. »

En effet, Youssou N'dour peut-il être président ? Ce sera difficile, estime le site guinéen qui pointe deux handicaps importants.
Un, son manque d’expérience politique : « cette disposition qui amène à comprendre les subtilités, les coups bas et toute la logique illogique qui opèrent dans l’arène politique. » Deux, son niveau de formation : « qui pourrait se révéler un obstacle béton », estime Guinée Conakry Infos, car « au Sénégal, un pays où la tradition d’un chef d’Etat bardé de diplômes est quasiment établie, c’est un élément qui risque de peser de tout son poids. »

Le troisième larron ?

Mais dans le fond, pourquoi pas ?, s’interroge de son côté le quotidien Le Pays au Burkina… « On ne devient pas président de la République par un concours, relève le journal. Il suffit de concevoir un projet de société fiable et convaincant pour s’attirer la sympathie de l’électorat. Et, on n’a pas besoin d’être titulaire d’une chaire pour présider aux destinées d’un peuple. » Et Le Pays de prendre des exemples : « Michel Martelly qui dirige aujourd’hui Haïti n’a pas eu besoin de faire d’études supérieures. Et la star libérienne de football, Georges Weah, quoique candidat malheureux, avait eu le mérite de briser un mythe en surclassant bien d’autres hommes politiques de son pays, qui ne comptaient que sur leur niveau d’instruction. »

De plus, remarque Le Pays, « bien des intellectuels africains ont conduit leur pays vers l’abîme. D’ailleurs, l’avènement de certains citoyens dans l’arène politique, comme les artistes-musiciens ou les stars de football, ne traduit-il pas l’échec de l’élite politique, incapable de répondre aux aspirations des peuples, et toujours prompte à protéger ses intérêts personnels ? », s’interroge Le Pays.

Toutefois, pour le quotidien burkinabé, il faut rester réaliste… « A défaut de remporter la présidentielle, Youssou N'dour pourra sans doute arriver comme un troisième larron qui départagera le président Wade et son opposition divisée par le choc des ambitions. »
En effet, complète L’Observateur, toujours au Burkina, « il ne faut pas oublier qu’à l’occasion de ces joutes électorales, une vingtaine de candidats sont sur la ligne de départ ; ce qui ne fera en aucun cas le bonheur de l’opposition, dont Youssou N'dour se réclame. Le leader du mouvement citoyen Fekké Ma Ci Bolé a donc annoncé la couleur. Qu’il se batte contre ce qu’il appelle la prise en otage du pays par les politiciens ! C’est sûr qu’il risque gros dans cette jungle, estime encore L’Observateur, car s’il fait un piètre score, cela pourrait rejaillir sur son aura et sa notoriété en serait écorchée. Qu’il s’arme de courage. »

Tout le monde veut devenir président !

« Youssou N'dour peut-il devenir président du Sénégal ? », c’est également la question que se pose le site d’informations Slate Afrique. Ce sera difficile, estime Slate Afrique, pour les raisons déjà évoquées plus haut : manque d’expérience, manque de formation… « Quoi qu’il en soit, poursuit le site, la candidature de Youssou N'dour va compliquer la tâche du président Wade. Celui-ci affirme qu’il peut être élu dès le premier tour de la présidentielle. Mais la multiplication des candidatures rend cette perspective de plus en plus improbable. Même les journalistes entrent dans la danse, relève Slate Afrique : Latif Coulibaly, le plus célèbre journaliste d’investigation, s’est lui aussi porté candidat. Comme le souligne Vieux Savané, autre grande plume de Dakar, il semble qu’au Sénégal tout le monde veuille devenir président. »

Alors, conclut Slate Afrique, « Youssou N'dour c’est un autre goût d’Amérique, celui-ci des self made men. Mais sera-t-il au goût des Sénégalais ? Trop tôt pour le dire. A Dakar, Youssou a encore tout à prouver au monde politique. Savoir chanter c’est une chose. Danser dans le marigot politique, c’est un art qu’il va devoir maîtriser au plus vite. Au rythme endiablé du mbalax. Meilleur moyen d’éviter les croches pattes en tout genre. »

Enfin quelques réactions également dans la presse française, dont cette double page dans Libération. « Youssou N'dour, la voix alternative du Sénégal », titre le journal qui s’interroge également sur la crédibilité du chanteur, tout en affirmant que « le système Wade est à bout de souffle. »

dimanche, 27 novembre 2011

Youssou Ndour en toute clarté dans la politique et la société civile

dimanche, 20 novembre 2011

Youssou Ndour Président.

yu.jpgLe directeur de publication de Libération, Yakham Mbaye, qui était l’invité de Remue-ménage de la RFM, est revenu sur la question de la candidature probable de Youssou Ndour à la présidentielle de 2012.

«Dans une semaine ou plus, nous y verrons un peu plus clair. Dans ce sens, le 26 novembre, Youssou Ndour va inaugurer le siège de son mouvement Fekke Ma Ci Boolé», a-t-il dit. Avant d'ajouter que le chanteur s’est dessaisi de tous ses engagements du 1er janvier au 31 mars 2012. Une manière de dire que cette période permettra à Youssou Ndour de bien mener sa campagne électorale. L’autre invité de Remue-ménage, Vieux Aïdara, s’inscrit dans la même logique et estime que cette probabilité est forte. «La candidature de Youssou Ndour sera une sorte de régulation», a renchéri le patron de Canal Infos News. Avant d’ajouter que ce sera une nouvelle extraordinaire qu’il se positionne. En plus, au-delà de son statut de chanteur, il est un homme d’affaires qui ne veut plus que les gens décident à sa place. «Peut-être qu’il est comme tous les Sénégalais qui disent "y en a marre" et a envie de participer aux décisions étatiques. Il a envie de prendre sa condition de citoyen sénégalais», a poursuivi Yakham Mbaye qui note qu’il faut désormais compter avec le PDG de Futurs Médias dans la politique. «Il n’y a pas plus politique que Youssou Ndour dans ce pays. Il a toujours pris des positions politiques dans ses textes et chansons», a conclu le directeur de publication de Libération.

samedi, 03 septembre 2011

Youssou arrive dans les autres organes de Presse

Le Groupe Futurs Médias envisage la création en son sein d’un département chargé du rachat d’autres organes de presse ou de son entrée dans leur capital, a annoncé son président directeur général Youssou Ndour.

you2.jpg

‘’Au niveau de Futurs Médias, on va commencer à s’intéresser aux autres. On va créer à l’intérieur de Futurs Médias un département (...) qui sera prêt à racheter d’autres organes, qui sera prêt à entrer dans le capital d’autres groupes de presse. Cela dans le souci de faire du Groupe Futurs Médias, un très grand groupe, un groupe de référence’’, a-t-il déclaré sur les ondes de la Radio Futurs Médias (RFM, privée).

 

S’exprimant en marge du 8-ème anniversaire du groupe, Youssou Ndour estime que ‘’Futurs Médias est un label qu’on peut transporter dans d’autres pays, à l’image de Coca-Cola qui est au Sénégal et en même temps au Burkina Faso et dans d’autres pays du monde’’.

 

‘’La nouveauté dans le milieu des médias, c’est Internet. On a une vision et une ambition dans ce domaine également à l’intérieur de Futurs Médias, où on a l’intention de lancer d’autres radios thématiques et d’autres produits, à savoir des journaux parce qu’on a une imprimerie qui peut tirer d’autres titres’’, a-t-il souligné.

 

Dans le domaine audiovisuel, il indique qu’il veut aller-delà du projet de bouquet de chaînes de télévision pour lequel son groupe a déjà signé un protocole avec le gouvernement sénégalais.

 

‘’Je veux créer des chaînes thématiques à hauteur de sept chaînes dans le groupe Futurs Médias. (…) Si vous prenez l’exemple de Canal+, on veut procéder de la même manière pour permettre à nos téléspectateurs, nos lecteurs, nos auditeurs d’avoir des produits diversifiés (…)’’.

Une telle démarche permettra, dit-il, de ‘’rationaliser les ressources humaines’’. Il espère aussi une augmentation du chiffre d’affaires et un renforcement de la stabilité.

‘’ C’est sur cela que je compte pour éradiquer les maux du groupe et régler les problèmes que je viens de citer’’, a-t-il précisé.

Vendredi, dans une interview parue dans L’Observateur, Youssou Ndour a annoncé que son groupe compte ’’se positionner pour la 4e licence de téléphonie au Sénégal’’.

 

mercredi, 31 août 2011

Famine dans la Corne de l’Afrique : Youssou Ndour invite les stars du continent à mettre la main à la poche

you.jpgLe leader du Super Etoile et icône mondiale de la musique veut que les fils d’Afrique qui gagnent bien leur vie mettent la main à la poche pour venir en aide aux victimes de la famine dans la Corne de l’Afrique. Youssou Ndour était l’invité Afrique de la radio mondiale.

 La star sénégalaise, connue pour son engagement dans l’action humanitaire, a aujourd’hui réagi face à l’insuffisance de la mobilisation en faveur des victimes de la famine dans la Corne de l’Afrique. Jeudi dernier, lors de la conférence de l’Union africaine consacrée à la crise alimentaire dans la Corne de l’Afrique, la plupart des chefs d’Etat étaient absents. ‘Les chefs d'Etat africains pensent toujours, pour des problèmes en Afrique, que c'est l'Occident qui doit décider. Or, c'est tout à fait le contraire. C'est ça qui est dommage et c'est ça que je voudrais que ça change’, a soutenu, hier, Youssou Ndour, qui était l’invité Afrique sur les ondes de Radio France internationale (Rfi).

Youssou Ndour a aussi pointé du doigt l’attitude des Occidentaux. ‘Quelle que soit leur politique d’austérité au niveau local, des millions de gens sont menacés dans cette partie de l’Afrique et je crois qu’il n’y a pas plus urgent que cela’, a-t-il déclaré. Pour lui, certains faits justifient ce comportement des Européens. ‘On sait que la Somalie est un pays musulman, qu’il entretient des relations avec la Chine et c’est un pays de pétrole…, mettons tout cela de côté et agissons pour le bien de tous’, a indiqué l’artiste.

 La situation dans la corne de l’Afrique n’est pas une fatalité, selon le chanteur. Youssou Ndour estime qu’ensemble, les Africains peuvent relever le défi. Le musicien compte sur la solidarité de tous pour changer la donne. ‘Le continent à des fils un peu partout dans le monde et chacun peut apporter quelque chose ; que ce soit dans le milieu du show biz ou du sport. Les gens qui gagnent beaucoup, il faut qu’on se retrouve pour essayer d’apporter notre participation’, a soutenu, hier, l’invité Afrique de Rfi. Selon lui, il ne faut pas aller vers des matchs de gala ou de concert humanitaire, mais que les gens mettent la main directement à la poche.

 Le lead vocal du Super Etoile, qui s’engage aussi sur le plan politique, a réitéré son souhait de voir le président Wade renoncer à son troisième mandat. Le chanteur compte reprendre ses activités citoyennes au mois de septembre.

 

lundi, 08 août 2011

Belgique: Le Merci de Youssou Ndour aux sénégalais d'Anvers


jeudi, 14 juillet 2011

Pour ses propos contre le pouvoir : Wade envoie le Fisc chez Youssou Ndour

YU.jpgLe pouvoir d'Abdoulaye Wade n’a pas toléré les dernières sorties publiques de Youssou Ndour. Et pour l’exprimer c’est le fisc qui est mise en branle. Les entreprises du chanteur ont fait l’objet, la semaine dernière, d’un redressement fiscal. Il s'agit de Youssou Ndour Head Office qui chapeaute le groupe Futurs Medias, et le studio Xippi. « Il s’agit d’un redressement de plusieurs centaines de millions de francs CFA que le fisc réclame à Youssou Ndour.

Cette somme n’est que la première salve d’une liste que les inspecteurs des impôts sont sur le point de rallonger », informe le quotidien L'enquête, qui souligne par ailleurs que l’information a été confirmée par les proches du chanteur même si ces derniers n’ont pas voulu se prononcer sur le montant financier exact que réclame la Direction générale des Impôts et domaines.



Une source de la Dgid jointe par L’enquête confirme qu’il y a effectivement redressement. Youssou Ndour avait déclaré dans un communiqué, qu’il s’opposait au « nom de l’éthique » au projet de la loi instaurant le ticket président et vice-président. Après le retrait de cette loi le chanteur avait enfoncé le clou en demandant au président Wade de ne pas pas briguer un troisième mandat

mercredi, 22 septembre 2010

Gand:Youssou Ndour explique l'objectif du millénaire

jeudi, 16 septembre 2010

Gand : Youssou Ndour lance le consortium ‘’ New Africa’’

Samedi 11.11.10 : Youssou Ndour a été l’invité principal de l’ONG 11.11.11 et de la ville de Gand au cœur de la Flandre en Belgique pour le sujet affairant et intitulé ‘’ Objectifs du Millénaire pour le Développement’’ ou l’objectif 2015.

Youssou Ndour est l’une des éminentes personnalités coptées pour faire campagne et pour booster les décideurs pour la radiation de la faim à travers le monde en 2015.

Par ailleurs, la Star mondiale, accompagnée par Alioune DIOP, Momar Dieng Diallo et de Doudou Sarr son manager y profita pour rencontrer les sénégalais et sympathisants de la ville de Gand réunis au tour de l’association Sénégal Bantamba présidée par l’éminent Khalifa Diaby soutenu par Adama Cissé.

C’est de cette rencontre après celle de Bruxelles que Youssou Ndour a choisi pour lancer le Consortium ‘’New Africa’’ qui sera une grande coordination de mouvements citoyens qui œuvrent pour une Afrique prospère au profit des africains, des mouvements citoyens qui voient le monde autrement, autrement que les politiciens et soucieux de les résoudre autrement.

En fin Youssou Ndour lance un appel aux talents africains de la diaspora pour qu’ils s’investissent d’avantage pour l’Afrique.

lundi, 02 août 2010

Youssou Ndour dit merci aux sénégalais du Benelux

Samedi 31 Juillet 2010:Le Président de l'Association des Sénégalais de Bruxelles et Environs Alioune DIOP accompagné par l'entrepreneur Momar DIENG Diallo ont accueilli l'artiste Youssou Ndour qui manifestait une grande joie pour rencontrer ses compatriotes de Belgique à Bruxelles au stade communal d'Ixelles où il y avait de bons matchs de football (Nawétanes) animé par le stratége Emile Turpin avant de terminer sa visite au festival de Sfinks à Anvers qu'il a animé durant deux heures d'horloge. Youssou Ndour y profita encore pour remercier tous les sénégalais d'Europe et leur dédie le dernier morceau Salégne-salégne.

Arrivée de la Star Mondial au Stade Communal d'Ixelles

Allocution de Youssou Ndour

mercredi, 05 mai 2010

Youssou Ndour, Non à la présidence

Youssou Ndour paie une nouvelle imprimerie pour le quotidien L'Observateur

you_lesaf.gifPremier quotidien du pays aveec un tirage officiel de 60 000 exemplaires (en réalité 45 000), le quotidien L'Observateur, est en train d'installer une nouvelle imprimerie rotative afin de régler les nombreuses pannes de sa machine actuelle, ce qui occasionne des retards dans la distribution du journal le matin dans les kiosques et chez les crieurs. «En effet, l'actuelle machine du quotidien ne tient plus le rythme. Sa qualité d'impression n'est pas des meilleures. C'est une vieille machine que Youssou Ndour avait acquis à un prix symbolique au Canada, mais elle ne tient plus », explique une source interne au groupe Futurs Médias. C'est face à cet épineux problème, que Youssou Ndour, a acheté sur «fonds propres », une rotative pour un prix dépassant 100 millions de francs CFA. La machine est arrivée à Dakar et n'eut été la «non disponiblité » du hangar qui est en train d'être amenagée, elle aurait demarré depuis. La fin des travaux et d'installation est prévue dans près de trois mois.

 

 
Auteur:
El Malick Seck    

lundi, 26 avril 2010

Youssou Ndour : " il n'y a qu'au Sénégal qu'on fait la promotion des incompétents

youssou_madjiguene_1.jpgLe musicien sénégalais, Youssou Ndour, a porté de vives critiques à l’endroit du régime d’Abdoulaye Wade samedi, indiquant qu’il n’y a qu’au Sénégal que l’on fait la promotion « des incompétents à des postes de responsabilité ».Selon le quotidien l’As, qui rapporte les propos du chanteur sénégalais tenus lors d’une soirée dans un hôtel dakarois,   Youssou Ndour a invité son public jeune à ne pas se laisser faire. « Ne vous laisser pas faire car vous êtes  de futurs leaders. Vous devez vous pendre en charge. C’est très important, parce que le Sénégal n’a  ni pétrole, ni or, ni diamant. Ce que nous avons par contre, c’est notre  intelligence  pour le progrès », aurait déclaré le lead vocal du Super Etoile.


Youssou Ndour est en conflit avec le pouvoir d’Abdoulaye Wade, qui lui refuse l’autorisation de fréquence pour sa chaîne de télévision, la TFM. Le président sénégalais a avancé comme argument un financement étranger, ce que réfute catégoriquement M. Ndour. Dans la perspective de la prochaine présidentielle, le chanteur a lancé un mouvement citoyen, le « Fekke maci boole ».

jeudi, 22 avril 2010

Télé Futurs médias : Wade agite des « preuves » contre Youssou Nour, qui le condamnent

you39626.jpgC’est le journal 24 H Chrono, dont les locaux ont été saccagés par des nervis de Farba Senghor et dont le directeur de publication a été emprisonné puis gracié par le pouvoir, qui a publié le scoop : Bolloré serait derrière le matériel de la Télévision futurs médias, comme le laissait entendre le chef de l’État. Une « preuve » plus qu’insuffisante : elle est simplement désuète et enfonce le président Wade.

C’est le journal de El Malick Seck qui l’a affirmé dans sa livraison de mardi dernier : Youssou Ndour avait fini par recruter un financier du Crédit mutuel du Sénégal, qui lui a fait un montage financier pour sa télévision. C’est sur la base de ce document que le chanteur aurait approché le Français Bolloré, qui, par le biais de sa Société française de production (Sfp) lui a fourni une partie du matériel de ladite lucarne, sans bourse délier.

Si des proches de Youssou Ndour réfutent cette information, qu’ils considèrent comme « fausse et fabriquée », il faut ajouter que Bolloré l’avait démentie, par écrit et sur l’honneur, il faut relever que 24 H Chrono n’a pas cherché à étayer sa thèse. Et même si elle était avérée, le journal ne révèle rien d’original, pour qui se souvient que le propriétaire de 2Stv avait commencé par faire des productions. Elhadj Ndiaye a reconnu, en public, que ce sont des partenaires Européens qui lui avaient fourni le matériel ; par crédit, en plus. La Télévision nationale refusera de diffuser les dites productions. C’est Abdoulaye Wade, devenu président du Sénégal, saisi par ses soins, qui décantera la situation. Il saisira les autorités de la Rts. Non seulement elle collaborera avec la 2 Stv, mais entrera, également dans son capital jusqu’à hauteur de 51 %. Le reste sera détenu par M. Ndiaye. C’est pour mener à bien le projet que Mamadou Baal fut détaché de la télévision nationale, afin de diriger la 2 Stv. Le président Wade finira par accorder le signal à Elhadj Ndiaye, qui deviendra le seul et unique propriétaire. Exit la Rts ! C’est le patron de la 2 Stv qui fera l’étude de la télévision panafricaine, que projette le président Wade. C’est comme qui dirait du donnant-donnant.

De même, personne ne doute du financement de la radio Tv Walf, qui a démarré avec des fonds arabes. Wade le sait, mains n’en pipe mot. Hors de nos frontières, la télévision Africa 24, qui est la première chaîne africaine sur le bouquet, diffuse depuis la France ; ceci grâce à l’appui financier, entre autres personnalités, du président Nguema de la Guinée-Equatoriale et du président gabonais, feu Omar Bongo.

C’est dire que Yousssou Ndour soit aidé par Abdoulaye Wade ou Amadou Toumani Touré du Mali, ou encore Yaya Jammeh de la Gambie ou même Rama Yade, là n’est pas le débat. Ce qu’il est intéressant de savoir c’est qu’est-ce que sa télévision va apporter aux Sénégalais, en matière de contenu et d’emplois ou encore au fisc. Car, si on devait « décapiter » tous les promoteurs sénégalais qui ont des partenaires à l’étranger, la quasi-totalité des entreprises sénégalaises fermerait boutique, parce que même pour la Rts, son bâtiment du Triangle Sud et tout le matériel lui ont été offerts par le Japon. Le partenariat n’est pas un vain mot. Tout ce qu’on peut exiger de promoteurs, c’est qu’ils se conforment à la loi du pays qui abrite leurs activités.

C’est dire, au total, que « les preuves » de Wade, relayées par 24 H Chrono, ne sont qu’une tempête dans un verre d’eau. Le monde est devenu « un village planétaire ». Il s’y ajoute que dans un pays où l’emploi est la denrée la plus recherchée, un président qui se dit libéral, ne doit pas étouffer les énergies, voire liquider des hommes d’affaires qui font preuve d’imagination pour que leurs compatriotes s’éloignent du besoin. Il s’y ajoute que Abdoulaye Wade exhorte partout les hommes d’affaires de l’extérieur à venir investir au Sénégal ; à la seule condition de respecter les lois en matière d’investissement et d’emplois, qui régissent le pays. C’est dire que le refus du président Wade, qui est monté au créneau à la place de son ministre, pour dire qu’il refuse l’installation d’une entreprise, initiée par un Sénégalais, créateur d’emplois, est une première assez dangereuse, qui pourrait lui retomber sur les pieds