lundi, 06 décembre 2010
POUR DEMENTIR LE DR MARIE FAYE : La RTS montre le président Wade courir au «safa et marwa»
Le Président de la République Me Abdoulaye Wade est rentré de la Mecque hier. A sa descente d’avion, il a tenu une déclaration. Me Abdoulaye Wade s’est prononcé sur ses relations avec l’Iran. Le Chef de l’Etat a également déclaré que ceux qui ont été arrêtés avec des armes en provenance de l’Iran, au Nigéria seront jugés.
Juste après cette déclaration, la RTS a montré des images sur lesquelles, le président Wade fait le «safa et marwa ». «Il courait comme un jeune de 30 ans. Ceci explique l’extraordinaire belle santé physique de Me Abdoulaye Wade. Ces images contredisent les propos du Dr Mame Marie Faye » confie un Ministre. Selon une source, une page spéciale sera consacrée à cette visite du président à la Mecque ce soir sur la RTS.
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mardi, 01 juin 2010
Wade et Sarkozy éxigent la présence de l'Afrique au Conseil de sécurité de l'ONU
Le président sénégalais Abdoulaye Wade suggère que "le président en exercice de l'Union africaine représente toute l'Afrique au Conseil de sécurité ou dans d'autres institutions internationales". Il a fait cette proposition à Nice lors du sommet France-Afrique. Il a été soutenu dans ce sens par le président français, Nicolas Sarkozy. "Il n'est plus possible d'évoquer les grandes questions du monde sans la présence de l'Afrique", a estimé Nicolas Sarkozy. "Nos destins sont indissolublement liés. L'échec de l'Afrique serait le drame de l'Europe", a-t-il lancé, rappelant que le continent noir serait le principal réservoir de croissance du monde dans les décennies à venir.
Dans ces conditions, le président français a jugé "absolument anormal" que l'Afrique ne soit pas membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies.
Auteur: El Malick Seck
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samedi, 22 mai 2010
Ahmed Khalifa Niasse : « Que Wade sache qu’il n’est pas irremplaçable » !
«Nous respectons Wade, mais qu’il sache qu’il n’est pas irremplaçable. C’est une insulte au peuple sénégalais que de penser qu’il n’y a pas d’autres gens capables de faire autant sinon mieux que lui», déclare Ahmed Khalifa Niasse, en marge d’une rencontre organisée jeudi, par les femmes de son parti à la Gueule-tapée. Parmi ces gens qui pensent avoir le pedigree pour succéder à Wade, Ahmed Khalifa Niasse pense être en pôle position.
«Je suis le successeur naturel de Wade pour avoir été le concepteur du Parti démocratique sénégalais (Pds) avant lui et son cofondateur», ajoute le leader du Fap. Brandissant une photo qu’il partage avec Abdoulaye Wade lors d’un congrès de la coalition Sopi organisé à Kaolack, en 2002, lors des élections législatives, « l’ayatollah de Kaolack » souligne, pour étayer ses propos que, ce jour, « il y avait tous les membres du gouvernement et tous les caciques du pouvoir de Wade. Un ressortissant d’un autre pays qui ne me connaît pas et qui voit cette photo dira que je suis le numéro 2 de Wade ».
Selon lui, lorsque Wade a créé le Pds, il lui a dit que la première chose à faire, c’était de combattre Senghor qui a sauté toute une génération pour nommer Abdou Diouf. L’ancien ministre déclare ne pas comprendre que Wade veuille commettre cette injustice qu’il a jadis dénoncée pour vouloir faire de son fils son successeur.
Auteur: senewebnews
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mardi, 06 avril 2010
Inauguration du Monument de la Renaissance Africaine
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mercredi, 24 mars 2010
Le président ridiculise ses ministres et veut récupérer leurs copies de dictées
XIBAR.NET (Dakar, 23 Mars 2010) - Même Léopold Sédar Senghor ne s’était pas amusé, en dépit d’être agrégé en grammaire à imposer une dictée à ses ministres en même temps que des ambassadeurs et des élèves. Le chef de l’État, Abdoulaye Wade, n’a pas hésité à le faire, comme pour dire que ses ministres se rongent tout le temps les pouces. Après l’épreuve, la conscience lui étant revenue, il veut sauver leurs copies. Il remet au goût du jour sa santé mentale, selon des psychologues et psychiatres, l’opposition n’avait pas tort de recourir au président du Sénat, pour faire vérifier si Wade est bien portant, pour continuer à diriger le pays.
Le président Wade n’hésite pas à rabrouer en public son entourage, ses ministres et ceux qui ne partagent pas ses avis. Maintenant, après avoir célébré le 19 mars dernier le 10éme anniversaire de sa présidence du Sénégal, il a poussé le bouchon trop loin : imposer une épreuve de dictée à bon nombre de ses ministres, qui ont « composé » en même temps que des élèves, venus des quatorze régions du pays, pour les besoins de la finale dans cette matière, organisée par les « Citizen match ». Il a ridiculisé des ministres et a tenté de se mettre en valeur, en leur dictant quelques phrases de son livre, plus entendu que lu : « Un Destin pour l’Afrique ». Il ne s’est pas gêné de soumettre à son épreuve l’Ambassadeur de l’Autriche et celui de l’Algérie, comme si le Français est la première langue dans leurs pays respectifs.
S’il a humilié ses ministres, devant des potaches, il s’est ridiculisé. Car, comprenant par la suite qu’il est, encore, allé trop loin, le président Wade, informée qu’une certaine intelligentsia et des journalistes s’attèlent à savoir qui de ses ministres écrit mieux la langue de Molière ou est le moins doué, le président Wade cherche à récupérer « discrètement » les copies de ses collaborateurs. Ceux-ci craignent qu’il ne les utilise à des fins politiques, pour ne pas dire répressives. Si depuis cette bourde, selon nos sources, c’est l’angoisse qui a gagné la plupart des ministres ayant participé à sa dictée, la santé mentale du président pose à nouveau problème. Cette nouvelle dérive, qui sabre l’image de la République et déshonore la diplomatie, indique que sur un coup de tête, Wade pourrait demander à ses ministres de lui psalmodier des poèmes.
À 86 ans, il semble traverser des phases mentales de plus en plus troubles. Il est devenu gâteux et en oublie ses charges de président de la République. Il perd la notion du temps et tient à voir le maximum de gens autour de lui, attendant d’être applaudi pour ses « grands rôles ». Parfois, il est secoué par des rires qui n’en finissent pas et qui ne s’expliquent pas. Abdoulaye Wade est devenu si introverti qu’il en oublie les réalités du Sénégal. On se souvient qu’il soutenait que depuis dix ans qu’il est à la tête du pays, il n’y a eu aucun échec sous son magistère. Le président prend ses délires pour la réalité. Il est allé jusqu’à défier un journaliste de se taper avec lui un sprint de 100 mètres, pour vérifier qu’il garde sa vigueur de vingt ans.
Pour lui, son fils Karim est la seule intelligence du Sénégal, voire du continent. Il oublie les inondations, la cherté de la vie, le manque d’emplois, etc. Ses ministres ne travaillent pas. Ils lui tiennent compagnie, pour se plier à ses caprices. C’est pour cela qu’il avait obligé ses ministres de lever la main et de lui jurer fidélité, oubliant qu’il la doit au Sénégal.
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mardi, 02 mars 2010
Me Wade et la Casamance
Dans cet extrait de l'interview qu'il a accordée a la télévision privée Canal Info News , également diffusée par la radio privée Océan FM, le président de la république, Me. Abdoulaye Wade, aborde le problème de la Casamance, une région située au Sud du pays. Il fait une petite historique du problème sous le règne du Parti Socialiste et rassure les sénégalais qu'il œuvre toujours pour la paix. Extrait.
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mercredi, 30 décembre 2009
Wade s'explique sur son fameux monument
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mercredi, 02 décembre 2009
JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE SIDA : Mme Viviane Wade invite les femmes enceintes au dépistage
Les acquis enregistrés par le Sénégal dans la lutte contre le Sida ont été salués hier par Mme Viviane Wade, qui a invité les femmes enceintes à se faire dépister afin de connaitre leur état sérologique et éviter l’infection du Vih aux nouveau-nés. C’est le lycée de Mbao dans la banlieue dakaroise qui a accueilli ce 1er décembre 2009 la Journée mondiale de lutte contre le Sida dont le thème porte sur « Droits de l’Homme et accès universel aux services de prévention, de traitement et de soins ». La cérémonie officielle a été présidée par Mme Viviane Wade, en présence du président de l’Assemblée nationale, des ministres de la Santé et de la Culture. Une occasion pour la Première dame d’inviter les femmes enceintes au dépistage. Selon elle, le dépistage permet à la femme en état de grossesse de connaître son statut sérologique et de protéger le nouveau-né en cas d’infection. « Il n’est pas normal que des enfants innocents naissent infectés par le virus parce que tout simplement des parents ont refusé de se faire dépister, alors que le dépistage est gratuit partout au Sénégal », a déploré l’épouse du chef de l’Etat. Pour maintenir le taux de prévalence du Vih/Sida qui est de 0,7% au Sénégal, Mme Viviane Wade a conseillé d’éviter des relations avec des partenaires occasionnels, car la plupart des nouvelles infections surviennent dans les couples instables. Continuer la mobilisation « C’est la raison pour laquelle nous devons lutter contre l’adultère et l’infidélité chez les couples mariés », a-t-elle indiqué, en appelant les jeunes à se protéger pour ne pas s’exposer au Vih/Sida. Elle a salué par la même occasion les efforts consentis dans la prévention et la prise en charge du Vih/Sida. Ces efforts ont permis au Sénégal d’enregistrer l’une des prévalences les plus basses et les plus stables du continent africain depuis 24 ans. Ces bons résultats doivent être capitalisés, car la découverte d’un vaccin efficace est encore différée, alors que le danger du Sida persiste. D’où la nécessité de renforcer les mesures de prévention. Le ministre de la Santé, Thérèse Coumba Diop, a appelé les populations à se mobiliser autour des comités de lutte contre le Sida, en vue de maintenir la prévalence à moins de 1% d’ici 2015, année d’évaluation des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). Mme Diop est largement revenue sur les actions entreprises dans la lutte contre le Sida. Elle a cité la décentralisation des Programmes de prévention de la transmission mère-enfant (Ptme) dans les postes de Santé pour rendre le dépistage accessible dans les districts et les Communautés rurales. Les traitements des antirétroviraux ont été aussi décentralisés, permettant à plus de 10.000 malades d’y accéder gratuitement. Le ministre de la Santé s’est aussi félicité des enseignements du Sida dispensés dans les programmes scolaires, les activités des clubs d’éducation à la vie familiale et des clubs anti-Sida dans les lycées et collèges, qui doivent être soutenus. Mme Viviane Wade a plaidé pour l’accélération du vote de la loi sur le Vih/Sida afin de permettre au Sénégal de faire d’autres avancées dans le respect des droits de l’Homme. En réaction à cette requête, le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Seck, a affirmé que la loi sur la Vih/Sida transmise à son institution par le gouvernement a été améliorée et en bonne voie d’être votée. | |
Auteur: Eugène KALY |
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lundi, 25 mai 2009
LE KHALIFE DE DAROU MOUSTY À WADE ET À SON REGIME : « Jamais l’horizon national n’a été aussi bouché qu’aujourd’hui, et le Sénégal n’est la propriété de personne »
Wade et son régime ont essuyé une véritable volée de bois vert de la part du khalife de Darou Mousty, et pour cause. Serigne Abdou Mbacké, par la voix de Mansour Kama, s’est invité hier au Méridien Président, pour fustiger les tenants du pouvoir libéral, coupable, à ses yeux, d’avoir plongé notre pays dans le gouffre. Sur ce, il a rappelé que le Sénégal n’est la propriété privée de personne, histoire de filer du courage à certains compatriotes victimes d’un harcèlement sans précédent de la part du pouvoir pour le seul motif qu’ils ont pris part aux Assises nationales.
Les murs du Méridien Président bourdonneront encore pendant longtemps du discours de feu dans lequel le khalife de Darou Mousty a noyé le régime de Wade. Très amer, Serigne Abdou Mbacké, dont le message d’encouragement aux initiateurs des Assises nationales a été lu par Mansour Kama, s’en est vertement pris à nos gouvernants. Dans un vocabulaire guerrier, le marabout a déclaré à qui veut l’entendre que le Sénégal n’est la propriété de personne. Poursuivant, il ajoute que jamais l’horizon de notre pays n’a été aussi bouché par la faute de nos gouvernants. Très en verve, Serigne Abdou Mbacké, qui a listé les différents secteurs de la vie nationale en cale sèche, a tenu à filer du courage à certains de ses compatriotes. « À un certain moment de l’histoire d’un pays, quand les citoyens prennent leur courage à deux mains et cherchent à sauver leur patrie qui touche le fond, leur démarche relève d’un acte de dévotion », prêche-t-il. Certes, il a été le seul à avoir prononcé hier un discours, mais la quasi-totalité des confréries religieuses ont été représentées à la restitution des travaux des Assises nationales. En effet, Serigne Mansour Sy Diamil, Cheikh Khouraïchi Niass, Serigne Aliou Mbacké Ibn Serigne Cheikh Gaïndé Fatma, Abdoul Bass Laye, les islamologues Alioune Sarr et le Professeur Assane Seck, ainsi que le représentant du Cardinal Théodore Adrien Sarr, ont assisté à la cérémonie. Et s’ils ont pris part à celle-ci, c’est parce qu’il est impérieux de taire les divergences pour sauver le navire national qui prend eau de toutes parts.
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mardi, 28 avril 2009
SENEGAL : UNE RÉPUBLIQUE QUI SOUFFRE D’UN « EXCЀS » DE DEMOCRATIE
Le Sénégal est un bien curieux pays, et Abdoulaye Wade, un sacré président. Je ne sais pas dans quel monde il vit mais on a parfois l’impression qu’il parle à l’envers, que la réalité lui passe de travers, malgré les signes multiples qu’il est incapable de décoder.
Ne serait-ce que par respect pour sa sœur qui vient de rendre l’âme, Abdoulaye Wade devait se tenir de politiser ces moments de recueillement, quelques jours seulement après le feuilleton mélodramatique que lui a inspiré le décès de Karine Wade. Malgré la compassion dont il a voulu faire montre, le naturel reprend le dessus, au point de confondre deuil avec meeting politique. De toute évidence, il ne peut s’empêcher de faire de la politique. C’est comme Sarkozy qui parlerait sans bouger les épaules. Nous sommes au regret de découvrir que notre République regorge de scénaristes et de « vanneurs professionnels » capables de remporter le Goncourt de la mise en scène et le César de l’indifférence, malgré le pathos et les apparences. Voilà un président qui a réussi avec brio à désacraliser l’Institution qu’il représente, en multipliant sa parole par zéro. Ce n’est pas la communauté musulmane de « Gouye Mouride » qui nous démentira, après cette énième preuve de la boulimie foncière du Sopi, ces « prédateurs » terriens qui ne lâchent rien. Dommage qu’Abdoulaye Wade copie sur son homologue français en entretenant des « échanges verbaux » avec des jeunes qui ne voient plus en lui ce symbole de fierté républicaine. Quoiqu’on puisse reprocher aux socialistes, ils nous avaient habitués à une certaine hauteur, à une certaine classe. L’Etat et ses Institutions symbolisaient encore quelque chose aux yeux des citoyens. C’est regrettable de constater à quel point la politique politicienne a fait voler en éclat presque tous les symboles de l’Etat.
« Il y a trop de démocratie au Sénégal »
C’est parce qu’il y a trop de démocratie qu’un journaliste sénégalais a été emprisonné pendant près de huit mois pour avoir rapporté des propos que d’autres avaient formulés auparavant sans être « inquiétés ». Il y a quelques mois seulement, un décret présidentiel mettait « grossièrement » fin aux mandats de bon nombre de collectivités locales dirigées par l’opposition. Des députés du PDS ont été arbitrairement démis de leur mandat auquel ils n’ont pas renoncé. Un président de l’Assemblée Nationale a été poussé à la sortie pour avoir osé demander au parlement d’ « inspecter » le fils du Président. Un Sénat illégitime dont près de 65 % des membres sont nommés par le Président, s’est substitué au parlement légitime élu au suffrage universel. Les signes de l’ « excès » de démocratie au Sénégal sont innombrables. Pas plus tard que vendredi dernier, des vandales condamnés par la justice sénégalaise ont été graciés quelques jours seulement après le verdict de la Cour d’Appel qui les condamnait à trois ans ferme. Avec ce désaveu des magistrats, les journalistes se retrouvent tous en sursis car ces voyous peuvent récidiver à tout moment…Voilà une bonne recette pour humilier une justice et perpétuer le règne de l’impunité à cause de ces criminels qui par voie de presse, avouent avoir été au service du Président. Après l’élargissement de Clédor Sène et Cie, cette « grâce » ne devrait pas surprendre les personnes habituées aux caprices du Palais.
« La démocratie doit avoir des limites, les pouvoirs du Président aussi »
Quand on est issu de « famille royale », on préfère à coup sûr, la monarchie à la République. Nous, par contre, préférons l’ « excès » de démocratie à l’excès de bavures impunies. Vivement un « Grenelle » de la classe politique et des Institutions de la République. On a même envie de copier Mme Royal et de demander pardon à la famille Wade et aux Sénégalais, pour ces propos du Président qui n’avaient pas leur place aux funérailles de Fatou Wade. Un peu de hauteur ne nuit pas, Président !
mbayemomar@yahoo.fr
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vendredi, 06 mars 2009
Président Wade : La CPI donne l'impression d'être un tribunal destiné à poursuivre seulement les Africains "
DAKAR, (Xinhua) -- Le chef de l'Etat sénégalais, Me Abdoulaye Wade, a estimé mercredi à Dakar qu'au vu de la manière dont fonctionne la Cour pénale internationale (CPI) elle donne l'impression aux Africains d'être une juridiction tournée essentiellement vers la poursuite de leurs responsables.
"Beaucoup d'Africains ont l'impression que la Cour pénale internationale (CPI) est un tribunal destiné à poursuivre seulement les Africains", a notamment indiqué le président Wade, lors d'une conférence de presse donnée au Palais avec la présidente de Finlande, Tarja Kaarina Halonen, en visite d'Etat à Dakar depuis mardi.
Commentant à ce propos, le cas du président du Soudan examiné par la CPI, il a déclaré : "Cette inculpation (celle d'El Béchir) est venue compliquer les choses. C'est ce qui a créé un recul des négociations" entre le Tchad et le Soudan.
La CPI siégeant à La Haye (Hollande) a délivré mercredi un mandat d'arrêt contre le président soudanais pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre.
Ce mandat d'arrêt est le premier du genre lancé contre un chef d'Etat, depuis l'institution de la CPI en 2002.
En juillet 2008, le procureur, Luis Moreno-Ocampo, avait accusé Omar El Béchir de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, province située au sud du Soudan.
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samedi, 28 février 2009
Documentaire sur les enfants talibes : WADE en colere contre la police et les RG
La diffusion sur la chaîne publique de télévision française France 3 d’un documentaire portant sur les enfants talibés évoluant dans le port de Mbour où ils aident les pêcheurs à décharger les poissons et autres produits halieutiques, irrite, au plus haut point, le chef de l’Etat sénégalais. En effet, quand Abdoulaye Wade a vu le documentaire diffusé par ladite chaîne à travers son émission Thalassa et dont il a été fait état dans les colonnes de l’édition, d’hier, de notre confrère L’Observateur, il a évoqué la question, très en colère.
Le président sénégalais s’est offusqué de l’absence de vigilance de la part des services de Police et des Renseignements généraux. Il n’a pas manqué de s’insurger contre un laxisme en règle de la part des autorités en charge de la sécurité intérieure du pays. Abdoulaye Wade est allé même jusqu’à soutenir que ces images diffusées à l’étranger constituent «une mauvaise image qu’on renvoie du Sénégal».
Le film documentaire de la chaîne France 3 intitulé : Les enfants perdus de Mbour relate les dures conditions de vie des enfants talibés. Il a suscité un incroyable mouvement de solidarité pour défendre les droits fondamentaux de ces enfants. Ainsi, on a noté des réactions de la part de plus d’un millier d’internautes. Spontanément, une pétition a été mise en ligne par les «télénautes» de Thalassa, à l’attention du secrétaire de l’Onu, Monsieur Ban Ki-Moon sur le site http://www.mesopinions.com/, catégorie Droits de l’homme : «Stop à l’esclavage des talibés».
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lundi, 16 février 2009
VISITE DU PRÉSIDENT HU JINTAO AU SENEGAL - AVANT SON DÉPART DU SENEGAL : Hu Jintao visite le site du Grand théâtre national...
Peu avant son départ de Dakar, le président chinois Hu Jintao, qui a déclaré garder un profond souvenir du Sénégal, s’est rendu, samedi matin, sur le site du Grand théâtre national. Un ouvrage financé par la Chine.
Hu Jintao a terminé son séjour au Sénégal par une visite sur le site du Grand théâtre national où l’attendait son homologue sénégalais.
Me Abdoulaye Wade, très satisfait de l’accueil des ouvriers, s’est prêté à une séance de photos avant l’arrivée de son hôte. Ensemble, ils ont admiré les maquettes et eu droit à des explications des techniciens.
Wade et Hu Jintao ont constaté l’état d’avancement des travaux exécutés par la Compagnie nationale d’importation et d’exportation des équipements complets de Chine (Complant).
Ces travaux, qui ont démarré le 20 décembre dernier, doivent durer 27 mois.
Implanté non loin de la gare ferroviaire, le Grand théâtre national est financé grâce à un don de la Chine. Il aura une capacité de 1.800 places et peut servir « pour tout genre de représentations, de soirées, de projections cinématographiques et de réunions ».
Outre ce Grand théâtre national, le site va abriter d’autres ouvrages comme l’Ecole d’architecture, la Place de la musique, le Musée des civilisations noires, les Archives nationales, la Bibliothèque nationale et le Musée des arts contemporains.
C’est pour cette raison que l’endroit est dénommé « Parc culturel et les sept merveilles de Dakar ». Abdou Aziz Guissé de la direction du Patrimoine culturel souligne que la Chine pourrait également financer le Musée des civilisations noires. « Il y a un engagement fort des Chinois sur cette question », dit-il, précisant que la gare ferroviaire sera rénovée et transformée en Musée des arts contemporains.
Hu Jintao a profité de la visite du chantier pour serrer la main de quelques ouvriers chinois très contents de cette marque d’attention.
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mardi, 03 février 2009
Wade et la presse nationale : Entre dénigrement et manipulation
Rfi, Bbc, Tv5, Jeune Afrique, etc. des médias très suivis à travers le monde. Tellement suivis que le président de la République Me Abdoulaye Wade y fait des sorties sur des sujets qu’il rechigne à aborder au niveau national.
Pis, il choisit ses organes le plus souvent pour brocarder la presse de son pays souvent perçue comme opposant à son régime. Il en est ainsi hier lorsque le président Wade rendait responsable cette même presse sur les antennes de Rfi, du caractère trop médiatisé de sa personne. Il n’a pas hésité à dire que « tout le monde parle de Karim sauf (lui) » et que ce sont les journalistes qui l’ont en quelque sorte rendu célèbre. Le président Wade oublie en effet, comme me le rappelle un collaborateur que nous sommes en communication et qu’il y a plusieurs façons de s’exprimer. Et la meilleure façon comme nous le rappelle nos traditions africaines, ce sont les actes posés et non les paroles. « Les actes répondent mieux aux paroles » nous enseigne une certaine tradition. Et en matière d’actes, d’actes qui parlent, nous en avons trois s’agissant du fils aîné du président de la République qui justifie l’intérêt des médias. Le premier, c’est l’acte de nomination à la tête de l’importante structure qui est l’Anoci.
L’importance des fonds publics dégagés, la nature des ouvrages, le temps pris pour son exécution au détriment du ministère des Infrastructures, sont assez éloquents pour projeter le fils aîné du président sur le devant de la scène. L’autre acte posé, c’est la Génération du concret. Le nom provocateur n’est rien d’autre qu’une vaste entreprise de propagande pour rendre sinon attrayant du moins visible les actions du fils du Pape du Sopi. N’oublions pas que la Génération du concret fait référence aux chantiers de l’Anoci, le concret en français ou en anglais renvoie à des réalisations. Pourtant, ce mouvement n’a rien à voir dans ses objectifs avec les chantiers de l’Anoci. Tout indique que c’est un vaste mouvement à caractère politique dont l’existence même fait trembler le Pds au pouvoir allant jusqu’en déstabiliser les bases. Peut-on ignorer un tel homme ? Évidemment non. Et Wade nous a parlé de son fils dans une autre circonstance sans en donner l’air. Son travail à côté de son père pour ce qui concerne la gestion des affaires de l’Etat est un secret de polichinelle.
En réalité, ce qui se passe c’est que c’est la communication du président Wade qui pose problème. Choisir les médias étrangers pour se prononcer pour la première fois, en exclusivité sur des questions nationales de premier ordre comme sa propre succession, ne nous semble pas habile. Et l’est encore moins le fait de s’attaquer à ses journalistes devant leurs confrères de ces pays alors que ces derniers savent ce qu’ils valent. Qui plus est, le fait de parler de Karim Wade de cette manière est une autre manière de faire parler de lui. La preuve, la déclaration a suscité beaucoup de commentaires ça et là. La réalité élémentaire est que c’est le président Wade qui, le plus souvent, oriente le travail des médias en créant l’actualité. Le dernier exemple, c’est qu’au moment où tout le monde regrettait le rappel à Dieu de Mamadou Dia, le signataire de l’acte d’indépendance du Sénégal, et que dans la sérénité, les uns et les autres étaient en train de tirer des leçons de son engagement politique, l’affaire Macky Sall du nom de l’ancien président de l’Assemblée nationale, a bouleversé l’ordre de traitement de l’information.
Et au moment où tout le monde était en train de parler de Macky Sall oubliant Mamadou Dia, le responsable du Pds, a subtilement orienté l’attention sur son fils, investi sur la liste de la coalition Sopi pour les locales. Il en est toujours ainsi depuis l’arrivée du président Wade au pouvoir. Les médias ne font que suivre une logique dont ils ne maîtrisent pas forcément toujours les soubassements. Faisant d’eux des coupables, du moins selon Me Wade. Qui parlait de manipulation ?
Auteur: Assane SAMB
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mardi, 13 janvier 2009
Retour de l’enfant « égaré » : Ce que Idrissa Seck n’a pas dit
Suite aux audiences de midi, l’histoire s’est répétée hier ; près de deux ans après. Me Wade a ouvert les portes de son palais à celui qui lui avait rappelé qu’il était «ancien spermatozoïde et futur cadavre» : Idrissa Seck est depuis ce début de semaine, à nouveau, une star au Parti démocratique sénégalais. Un acteur qui sait, comme son maître et «père», cacher ses cartes.
Le premier non-dit de l’ex-Premier ministre est que son face-à-face, hier, avec le président de la République, pour ne parler que de « questions politiques», est en fait l’officialisation d’une retrouvaille qui a été scellée dans le domaine privé de Me Wade en France : à Versailles. Là-bas, il n’y avait pas Iba Der Thiam; encore moins un autre membre de la Cap 21. Il n’y avait, probablement, que Pape Samba Mboup. Idy a reconnu que ce ministre chef de cabinet du président Wade s’est beaucoup investi pour l’avènement de «l’événement» du lundi. C’est après Versailles que la Cap 21, informée, a joué la carte de la mise en forme du retour de celui qu’elle avait voué aux gémonies; tout comme le firent Babacar Gaye et Abdoulaye Faye, entre autres responsables. Ironie de l’histoire, après la conférence de presse, ceux-là se sont empressés de prendre une « photo de famille » avec lui. Pour les satisfaire, M. Seck dut rebrousser chemin sous forte escroc.
Ils se sont rencontrés trois fois en France
Il s’y ajoute, selon des indiscrétions, qu’en vérité, Me Wade a fait face, par trois fois, à Idy en France : ils se sont rencontrés une fois à Paris, et deux fois à Versailles. C’est le sieur Jacques Attali qui aurait, de fait, joué le sapeur-pompier. Me Wade aurait satisfait les démarches de son ami Attali, pour deux raisons essentielles. Premièrement, c’est un secret de Polichinelle, à l’origine de leur conflit, il y eut les fonds politiques; dans lesquels M. Seck avait reconnu s’être servi. Me Wade avait déclaré, bien avant, que ce sont des «questions d’argent» qui les opposaient; des milliards, précisément. Or, pour « partager le butin», il faut forcément oublier les insultes d’hier et les rigueurs carcérales. On ne laisse pas filer des milliards; surtout, quand on est d’obédience libérale ou «grands bandits». L’argent est le nerf de la guerre, dit-on. Ainsi Idrissa Seck devait revenir avec le «trésor bien caché». Son non lieu-total est à cette condition : rembourser d’abord, revenir après; en paix.
En politique, le contexte reste déterminant
Le marabout Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine fut à l’origine de leurs rencontres de 2007. Mais, en dépit, les hostilités reprendront entre le «père» et le «fils». Pis : «Je prends les Sénégalais comme témoins, et que c’en est fini entre nous. Je lui donne rendez-vous devant le Bon Dieu», tonnera Me Wade. Il oubliait qu’en politique «on ne dit jamais : jamais». Il oubliait, aussi, que ce sont les contextes qui sont les déterminants des alliances ou des séparations politiques. Et, le contexte a changé : la cote de popularité de Macky Sall va crescendo depuis sa démission de tout poste obtenu au nom du Parti démocratique sénégalais (Pds). Mieux, il s’affirme, de plus en plus, comme la locomotive de l’opposition; même les «vieux routiers», Moustapha Niasse et Robert Sagna, se détachent de Ousmane Tanor Dieng, qui leur a tout coûté, pour élever «au sommet» le président de l’Alliance pour la République (Apr/Yaakaar).
Macky Sall est donc à « briser ». Qui mieux que le tandem Wade-Idy pour lui réserver le sort que connut Sisyphe ?
Des règlements de compte dans l’air
D’ailleurs, en dépit d’avoir soutenu qu’il n aura aucune rancune, contre qui que ce soit, force est de reconnaître que Idrissa Seck n’a pas été tendre avec son successeur à la Primature. Il a rappelé que Macky est venu « assez tardivement au Pds » ; or, le compagnonnage Wade-Idy dépasse trois décennies. Enfonçant le clou dans la permanence libérale, où son exclusion du Pds fut prononcée par Abdoulaye Faye, avec la bénédiction de Macky Sall, il raillera éloquemment : le bon fils est celui qui est prêt à mourir avec son père ; mais, non celui qui s’allie avec les ennemis de son «géniteur».
Devant des adversaires ou ennemis, qui tendra la joue ?
Hélas, les hostilités ne font que commencer ; et Idy ne cherche pas ses mots en français et en wolof. Il s’y ajoute qu’il aime bien puiser dans le Saint Coran, au grand bonheur du peuple. On le surnomme, également « Mara » ; mais, Macky Sall risque de connaitre ce que connut son prédécesseur à la Primature. Les dossiers judiciaires, on en fabrique…
Last but not least, en osant se démarquer de la Génération du Concret de Karim Wade, qui doit rentrer dans les rangs, Idrissa Seck indique également qu’avec le président Wade, il a abordé des «questions gouvernementales». D’ailleurs, le Pr Iba Der Thiam l’a d’emblée appelé «Monsieur le Premier ministre» ! Un lapsus, dirait le père de la psychanalyse. Tremblez donc détracteurs d’hier, Idy is back ! Seulement, pourvu que la direction du vent ne change pas, après les élections locales et le « grand parti» !
Auteur: Alioune Badara DIALLO
19:02 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : wade | del.icio.us | Facebook | | |