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vendredi, 01 avril 2022

Qatar 2022: Saër Seck tire la langue fourchue du journaliste Penot

Mr Penot, vous permettez?

Bonsoir.
Je suis Saër Seck, Président de Diambars et supporter du Sénégal.
Je n’ai pas l’habitude d’intervenir sur le traitement de l’information mais il me semble nécessaire de revenir sur les qualifications négatives collées aux supporters sénégalais ( connus et reconnus pour leur sportivité) et sur une tentative autant sournoise que vaine de discréditer la victoire acquise sur le terrain par l’équipe nationale du Sénégal!
Il est vrai que votre quotidien qui nous accompagne depuis notre tendre enfance n’a pas été le plus virulent ni le plus déséquilibré dans le traitement de ce qui s’est passé sur cette double confrontation mais sa notoriété et sa crédibilité lui confèrent un « pouvoir de nuisance » à nul autre comparable.
Vos articles sont repris dans le monde entier.
Le Sénégal a mérité sa qualification au vu des deux manches.
Vous le reconnaissez certes même en l’affublant d’un « toutefois » particulièrement douteux pour quelqu’un comme vous qui connaissez le football surtout africain et qui avez assisté au match.
Il est vrai que dans votre livraison du samedi 25 titré « bien barrés » (vous référant à l’Egypte) vous suggériez en convoquant moult arguments que l’Egypte était désormais favorite, qu’elle aimait ce scénario, que le Sénégal n’avait pas réussi à lui marquer un seul but en deux confrontations, que la CAN lui avait servi de scène de répétition parfaite d’un système défensif à toute épreuve dont les caractéristiques étaient de résister et bétonner etc…
Tout ceci est vrai mais il me semble que vous avez omis les faits qui se sont produits au Caire dans cette relation.
À aucun moment, dans votre compte rendu dans l’équipe du 26 mars il n’est évoqué que:
1- les égyptiens ont copieusement sifflé notre équipe nationale à son entrée sur le terrain
2- notre entraîneur national et la star de l’équipe Sadio Mané ont été copieusement insultés la veille de la confrontation ainsi que le jour du match
3- notre hymne national a été inaudible le jour du match tellement il a été sifflé
4- nous avons encaissé un but hors jeu! Sans intervention de la VAR! Et que vous l’avez traité de manière plutôt légère en écrivant ce qui suit: « dans le duel à distance entre Sadio Mane et Mohamed Salah, c’est le Pharaon qui a tiré le premier.
Il a fait toute la différence en prenant, À LA LIMITE DU HORS JEU la profondeur…. »
À la limite du hors-jeu !!!
Je vous ai connu , avec les autres journalistes français et européens, plus critiques et plus véhéments sur des erreurs d’arbitrage et surtout depuis qu’il y a la VAR.
Mais il est vrai qu’en l’occurrence il ne s’agissait que du Sénégal.
5- Les égyptiens ont passé leur temps à tricher en perdant du temps, à rester au sol et à jouer la montre.
Il est également vrai que vous pourrez vous retrancher derrière le doux reproche senti dans votre article faisant référence à des égyptiens « à la limite du trucage »!
6- Que dire de l’attitude indisciplinée et agressive du banc de touche égyptien lors de toutes les trois rencontres ?! Comment est il possible que ce soit Cissé, le seul debout dans sa zone technique qui ait été sanctionné d’un carton jaune?!
Je disais donc qu’aucun de ces faits n’a été relevé et donc relaté dans votre article rendant compte du compte du match du Caire.
C’était pourtant votre travail.
Qui a entendu les joueurs, entraîneurs et dirigeants en parler ou se plaindre??
Ils ont et c’est la preuve de leur maturité préféré se concentrer sur l’essentiel c’est à dire se préparer pour gagner sur le terrain la manche retour et se qualifier pour la coupe du monde.
Bizarrement et contrairement au samedi 26 où vous aviez titré à la une: «  l’Egypte prend une option », la victoire et la qualification du Sénégal ne méritait plus la une!
Nous laissons volontiers la place à nos vaillants frères Lions indomptables et nous contenterons de l’article en page intérieure du « remake de rêve »!
Mais là où nous ne sommes plus d’accord – j’écris au nom de très nombreux sénégalais – c’est quand vous décidez cette fois-ci de consacrer un article titré : «  les lasers de la discorde » à des faits (ils sont réels mais en aucune façon plus virulents que ce que nous avons vécu au Caire) que vous avez scrupuleusement tus lors de la manche aller et même lors de la finale de la CAN quand Edouard Mendy a été régulièrement visé par les lasers des supporters égyptiens.
Votre article va jusqu’à suggérer des sanctions de la FIFA!
Certains autres de vos confrères parlent même de match à rejouer.
Il faut savoir raison garder.
Au sujet d’un match éventuellement à rejouer n’aurait-ce été l’incongruité de l’argumentaire au forceps, nous aurions pu répondre pourquoi pas? Tant nous sommes conscients de la supériorité de notre équipe sur cette équipe égyptienne qui ne compte que sur la « défensive, le bétonnage, le trucage, les pertes de temps » (je vous cite) et certains autres expédients de bas étage pour exister devant le Sénégal.
Mais il n’est pas juste de tenter de salir notre victoire ainsi que vous l’avez fait avec d’autres journalistes.
Vous étiez dans le stade témoin de la supériorité du Sénégal qui a mérité pas «  toutefois » (comme vous l’écrivez) mais ABSOLUMENT sa qualification!
Pour le reste et vous le savez ( cela fait un bail que je vous rencontre au Sénégal et en afrique dans les stades) vous n’aviez jamais vu l’utilisation de laser dans des matches joués au Sénégal jusqu’à date!
Hé bien, nous avons rendu aux égyptiens ce qu’ils nous ont prêté (et qui est devenu coutume chez eux).
Pour l’anecdote, j’étais personnellement présent quand les égyptiens ont lâché les chiens policiers à l’entraînement de l’équipe du Sénégal contre nos joueurs et nos ballons pour créer la peur chez nous à la veille d’un match Egypte Sénégal.
J’étais également personnellement présent quand ils ont commencé à réveiller à l’hôtel les membres de la délégation à 4 heures du matin pour soi disant des contrôles d’ordre administratif!
En toute responsabilité, nous n’avons jamais rendu publique toute cette expérience négative pour éviter des surenchères.
Nous avons répondu certes cette fois-ci (sans que je ne l’approuve forcément mais il faut veiller à ce que les règles soient les mêmes pour tout le monde et qu’il n’y ait pas d’impunité) mais sans excès de mon point de vue.
Le Sénégal n’a dû son succès à aucun subterfuge ni à aucune supercherie ni à une quelconque violence.
Il est rare de voir un stade autant en fusion avec son équipe ( comme savent le faire les égyptiens) et si le Sénégal a gagné comme l’a reconnu Queiroz c’est qu’il était supérieur!
Et c’est ce dont vous devez rendre compte fidèlement ( sans leçon à vous donner. Je ne me permettrai pas) pour que nous puissions continuer à avoir foi en votre journal.
Rendez-vous au Qatar
Sportivement
Saër Seck

 

mercredi, 15 avril 2015

Dakar : L a revue de presse de Serigne Moustapha Mbacké

Presse internationale, mercredi 15 avril 2015. Au menu de cette revue de presse, un nouveau drame de l'immigration clandestine en Méditerranée, le retrait de Cuba de la liste américaine des États soutenant le terrorisme, et la campagne d'Hillary C. aux États-Unis.

 Cette énième tragédie porte à plus de 900 le nombre de morts enregistrés par l'Organisation internationale pour les migrations depuis le début de l'année. Pour les seules journées de dimanche et lundi, les gardes-côtes italiens annoncent avoir porté secours à 42 bateaux chargés de plus de 6 500 migrants. D’après "La Repubblica", l’Italie, où les structures d’hébergement accueillent déjà plus de 80 000 personnes, se retrouve littéralement débordée par ces nouvelles arrivées. Le journal rapporte que le ministre de l’Intérieur, Angelino Alfano, a envoyé une directive aux préfets les appelant à trouver d’urgence 6 500 places d’hébergement supplémentaires, notamment dans le nord et le centre du pays, et que cet appel a provoqué la fureur du patron de la très anti-immigration Ligue du Nord. "La Repubblica" rapporte également que des passeurs ont tiré, lundi, sur deux navires engagés dans l’opération "Triton" - dont le but est de surveiller les routes migratoires vers l’Italie en provenance de Libye et d’Égypte - pour récupérer une embarcation dont les passagers venaient d’être secourus.

 Au menu, également, la décision de Barack Obama de retirer Cuba de la liste noire américaine des États soutenant le terrorisme, annoncée hier par la Maison Blanche. D’après "The Washington Post", le retrait de Cuba de cette liste, sur laquelle elle avait été inscrite en 1982, en pleine guerre froide, constitue un pas décisif vers le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Ne restent désormais plus sur cette liste que l’Iran, la Soudan et la Syrie.

 Le journal officiel cubain "Granma", qui rappelle que le président américain a 45 jours pour faire valider cette décision par le Congrès, évoque un choix "juste", tout en relevant que Cuba se voit retirée d’une liste sur laquelle elle n’aurait jamais dû figurer.

 On reste aux États-Unis, où les premiers pas de Hillary Clinton en tant que candidate à la primaire démocrate pour la présidentielle de 2016 sont scrutés à la loupe. Scrutés par les médias américains, mais pas seulement. Le quotidien anglais "The Independent", notamment, raconte comment l’ex-première Dame, qui a lancé sa campagne à LeClair, dans l’Iowa, s’efforce d’apparaître comme une figure de rassemblement, par-delà les clivages politiques, en tentant d’adoucir son image de femme politique froide et calculatrice.

 Pionnière de la politique américaine, la candidate démocrate va tenter de conquérir l’électorat des jeunes, raconte "The Daily Beast", qui explique que les jeunes électeurs américains "détestent" les républicains, mais n’aiment pas beaucoup non plus Hillary, qu’ils tiennent pour une sorte d’incarnation politique de leur "casse-pied de mère". C’est pour conquérir cette jeunesse qu’Hillary Clinton  doit s’efforcer de paraître un peu moins "vieux jeu", selon le site américain, qui estime que la candidate apparaît plus détendue, plus "cool", je cite, que lors de sa campagne de 2008.

À quoi tient la politique, parfois. D’après Slate, la campagne de l’ex-secrétaire d’État est si bien faite, que même la page d’erreur de son site, la fameuse page 404, est un bijou d’humour et de second degré

 Presse Afrique

 Après huit mois de négociations, l’accord de paix d’Alger sur le Nord-Mali est toujours dans l’impasse. La CMA, la Coordination des mouvements de l’Azawad, a finalement décidé de se rendre à Alger ce mercredi. Va-t-elle parapher l’accord, déjà entériné par Bamako ? Rien n’est moins sûr… 

En tout cas, relève L’Indicateur du Renouveau à Bamako, « le gouvernement malien et les groupes armés de la plate-forme, invités par l’équipe de médiation internationale, ont confirmé leur participation. Ils ont leurs billets d’avions des autorités algériennes qui maintiennent la cérémonie ce mercredi donc, malgré les agitations des membres du MNLA. » 
En effet, le MNLA ne veut pas signer l’accord en l’état, mais les autres membres de la plate-forme, HCUA et MAA, seraient prêts, eux, à signer, pointe encore L’Indicateur du Renouveau. C’est pourquoi le MNLA va se rendre à Alger pour discuter avec ses alliés. Et de son côté, affirme encore le quotidien malien, « l’Algérie espère que les deux mouvements HCUA et MAA vont parapher l’accord et isoler ainsi le MNLA. »

Cafouillage…

« Paraphe de l’accord d’Alger : confusion et cafouillage au sein de la CMA », s’agace pour sa part Le Reporter, autre journal malien. « À quoi jouent les irrédentistes rebelles du MNLA et leur bande de criminels et de narcotrafiquants ? C’est la question qui taraude actuellement les esprits de nombre de Maliennes et de Maliens qui aspirent à la paix. (…) D’aucuns susurrent, poursuit Le Reporter, qu’il y a une menace d’implosion au sein de la CMA et certains mouvements seraient prêts à parapher l’accord d’Alger, tandis que d’autres s’y opposeraient catégoriquement. Un cafouillage monstre ! La Coordination des mouvements armés de l’Azawad se dirige vers son éclatement, estime le journal malien, car rien ne va plus entre les différents groupes armés qui la composent. Notamment entre la branche politique et celle dite militaire. (…) Et la communauté internationale dans tout ça ?, s’interroge par ailleurs Le Reporter.

Amorphe et apathique, elle assiste en spectatrice à la scène troublante que nous livre la CMA. Et pourtant, au lendemain du paraphe de l’accord d’Alger par le gouvernement et les groupes armés pro-Mali, elle avait martelé sur tous les toits qu’elle ne tolérerait plus les comédies de la CMA et qu’en cas de refus, elle prendrait de lourdes sanctions contre les responsables de la plate-forme. Que va-t-elle faire maintenant avec cette volonté manifeste des bandits armés à ne plus aller vers la paix ? Nous attendons de le savoir… »

En tout cas, même si elles reprenaient, les négociations seraient « très difficiles », estime Jeune Afrique. Car les positions des deux parties sont totalement antagonistes… « Pour Bamako, il faut tout faire pour montrer à la médiation internationale que les mouvements de l’Azawad ne sont que des narcotrafiquants qui ont pactisé un moment avec les terroristes d’Aqmi, et donc qu’il ne peut pas y avoir de vraie discussion avec eux. Les mouvements armés, eux, veulent montrer qu’il n’y a plus d’avenir commun avec Bamako, compte-tenu des exactions de l’armée malienne sur les civils et du retard acquis dans le développement du Nord par rapport au reste du pays. En un mot, conclut Jeune Afrique : c’est l’impasse. »

Métastase…

En attendant, relève Le Pays au Burkina, « le terrorisme se métastase au Nord-Mali, (…) avec des attaques sporadiques menées par des groupes armés tantôt contre les forces de la coalition, tantôt contre les troupes maliennes, comme pour rappeler à la conscience collective que le problème du Nord-Mali reste entier. » Il y a donc « urgence à trouver une solution au problème malien, poursuit le quotidien burkinabé. Si difficile, fût-elle. Cela passe par une reprise du dialogue entre les différents protagonistes de la crise. Autrement, laisser les choses en l’état, ce serait pécher par faiblesse ou par impuissance et prendre le risque d’aller vers un pourrissement de la situation. (…) Autrement, ce pays risque de s’installer inexorablement et irrémédiablement dans le chaos total, surtout que les ressources se font de plus en plus rares, et que le chômage grandissant de la jeunesse en fait un terreau fertile de recrutement pour les marchands d’illusions, sans oublier l’incurie d’une certaine classe dirigeante.

En tout état de cause, conclut Le Pays, il y a lieu de croire que tant que cette question du Nord ne sera pas résolue, Kidal restera une porte d’entrée pour le terrorisme au Mali. Au-delà, l’on peut même dire que tant que le foyer de son voisin libyen ne sera pas éteint, le Nord-Mali risque d’être pour longtemps encore une terre d’accueil pour les terroristes de tous poils. Et le Mali n’aura pas la paix. »

 "Un mariage de raison"

 À la une de la presse française, ce matin, l’ouverture de négociations entre le géant des télécoms finlandais Nokia et son concurrent français Alcatel-Lucent, en vue du rachat de ce dernier.

 "Alcatel-Lucent se vend à Nokia pour sauver son destin", titrent "Les Echos", qui annoncent que l’opération va donner naissance au numéro un des équipementiers télécoms dans le monde. Le journal explique que "les équipementiers n’ont pas d’autre choix que de s’unir pour être capables de résister au rouleau compresseur chinois".

 "Avec Alcatel, la France perd un nouveau fleuron industriel", regrette "Le Figaro". "Le pari d’un rapprochement avec Nokia, autre éclopé des télécoms, ne donne évidemment pas toutes les garanties de succès", mais "il ouvre à Alcatel d’autres perspectives que celles de lutter en permanence pour sa survie", constate le journal.

 Le gouvernement assure avoir reçu des engagements de la part de Nokia, et qu’il n’y aura aucun licenciement en France. "Le Parisien", qui évoque "un mariage suivi de très près par l’Elysée", fait part toutefois des inquiétudes des salariés, qui s’alarment notamment du fait que le rachat par Nokia provoquera "forcément des redondances dans les activités mobiles". "Il faut dire que de nombreux fleurons français sont passés aux mains de groupes étrangers ces dernières années", "pour le meilleur parfois, mais le plus souvent pour le pire", explique "Le Parisien".

 "Le Parisien" rapporte également que François Hollande se rend aujourd’hui et demain en Suisse, pour "prendre acte de certaines évolutions positives", et encourager les banques helvètes à continuer à inciter leurs clients à régulariser leurs situation auprès de l’administration fiscale française.

 À noter, également, cette enquête du "Monde", qui revient sur les méthodes de Terra Fecundis, une société d’intérim espagnole qui fait travailler chaque année dans les campagnes françaises jusqu’à 5 000 ouvriers sud-américains sous contrat espagnol. "Le Monde" revient sur les conditions de travail de ces ouvriers "qui intriguent depuis plusieurs années l'inspection du travail et la justice". Le journal raconte que tous les ouvriers de Terra Fecundis sont sous contrat espagnol et présents en France sous le statut de travailleur détaché, qui permet de payer les cotisations en Espagne, mais pour lequel le droit du travail français est censé s'appliquer. "Censé", c’est le mot : les salariés rencontrés disent ne pas toucher plus de 7 euros par heure, et que "s'il y a une urgence", ils peuvent travailler "12, voire 14 heures par jour".

 

Enfin, le PSG affronte ce soir l’équipe de Barcelone en quart de finale aller de la Ligue des champions. "Place au rêve", titre "Le Parisien", qui prévient que Pastore et ses coéquipiers vont devoir "se surpasser" pour parvenir à l’emporter à Paris face à Messi et des Barcelonais "au sommet de leur art". "L’heure de vérité", annonce "L'Équipe", qui énonce "10 leçons à méditer pour le PSG afin de battre le Barça". "Paris vaut bien une liesse", titre "20 minutes", qui rappelle que le club parisien "aura besoin d’un grand soutien populaire pour battre Barcelone".

vendredi, 23 janvier 2015

Revue de Presse sénégalaise de ce 23/01/2015

Les problèmes internes de l'AFP font le menu des quotidiens

 

Le Soleil "Au cours d'une rencontre houleuse des cadres de l'Alliance des forces de progrès (AFP), avance par exemple le quotidien national Le Soleil, le secrétaire général Moustapha Niasse a annoncé qu'il ne soutiendra aucun candidat du parti lors de l'élection présidentielle de 2017".

Enquête
.Moustapha Niasse "a profité hier (jeudi) de la cérémonie de présentation des vœux organisée par la structure regroupant les cadres de l'AFP pour solder ses comptes avec les jeunes de son parti qui veulent une candidature de ladite formation politique à la présidentielle de 2017", écrit Enquête.

Direct Info.Les jeunes de l'AFP "ont tout simplement désavoué de manière bruyante leur mentor. Le président de l'Assemblée nationale s'est rendu compte hier qu'en politique, il faut s'arrêter. Sinon, bonjour l'humiliation !", souligne Direct Info.

La Tribune Ces contestations ont amené le président de l’Assemblée nationale à piquer "une colère noire, allant jusqu'à traiter certains de ses militants d'imbécile et de salopard", informe le quotidien La Tribune qui reproduit à sa Une ses propos du leader de l'AFP.

L'As "Aucun djinn, aucun imbécile, aucun salopard ne peut nuire à notre compagnonnage avec Macky Sall", renchérit le quotidien L'As, rapportant les propos de Moustapha Niasse. "Les insultes de Niasse", affiche ce journal à sa Une.

La Tribune, Le Témoin quotidien et la quasi-totalité des autres titres reprennent les mêmes déclarations quelquefois suivant les mêmes termes. 

Le Populaire, le président de l'Assemblée nationale, "a surpris plus d'un, lors de la cérémonie de présentation de vœux de l’Alliance nationale des cadres du progrès (ANCP). Hués par sa jeunesse, rapporte ce journal, Moustapha Niasse a littéralement pété les plombs".

Le Témoin, «hué par les jeunes, Niasse disjoncte : Aucune imbécile ne peut détruire l’AFP».

Walfadjri
.La conséquence c'est que l'AFP qui passe pour "un parti pondéré (...) a été pathétique hier", rapporte le quotidien Walfadjri. Il note que la cérémonie de présentation de vœux de la formation progressiste "a été une foire aux insultes et aux coups de poings", se terminant "en queue de poisson". 

Le Quotidien «Rififi à l’AFP», note Le Quotidien à sa Une, soulignant que cette tension est due à la non candidature déclarée de Niasse à la présidentielle de 2017.

«Aucun imbécile ne peut détruire mon compagnonnage avec Macky Sall», dit le SG de l’AFP dans Le Quotidien, qui donne la parole à Gakou, soutenant que «l’AFP n’est pas à vendre»



Le président de l'Assemblée nationale "été malmené du début à la fin" et "n'a dû son salut qu'à l'intervention des gendarmes du GIGN", le Groupement d'intervention de la gendarmerie nationale, ajoute Walfadjri. 

La Tribune "Ce qui s'est passé, n'est ni à l'honneur du président Niasse, ni à celui de notre parti", réagit El Hadj Malick Gackou, présenté comme le numéro deux de l'Alliance des forces de progrès (AFP). "Moustapha Niasse m'a déçu", ajoute M. Gackou à la Une de La Tribune.

"L'AFP n'est pas un parti à vendre", poursuit-il, cité par le quotidien Le Populaire, qui titre : "Malick Gackou sort du bois". "Le moment venu, assure-t-il, les militants vont choisir un candidat à travers un congrès".

L'Observateur "A 76 ans, Moustapha Niasse, président de l'Assemblée nationale, est l'un des vieux briscards de la scène politique sénégalaise. Mais si l'homme connaît bien les rouages de l'Etat que de la politique, constate L'Observateur, ses décisions ne font plus l'unanimité".

"Dans le management de son parti comme dans la gestion des affaires de l'Etat, la méthode Niasse est décriée", ajoute le même journal, estimant, via sa manchette, que le président de l'Assemblée nationale est "rattrapé par sa cynique méthode".

Enquête
 "Toute la question est maintenant de savoir ce qu'il va advenir de l'AFP dans les jours ou semaines à venir. Quel est l'état réel des rapports de forces ? Niasse tient-il vraiment le parti ? La réponse sera bien sûr administrée sur le terrain", analyse Enquête.

Pour le reste, les quotidiens s'intéressent à la rencontre devant opposer le Sénégal à l'Afrique du Sud, vendredi soir en Guinée équatoriale, pour le compte de la deuxième journée de la poule C de la 30e Coupe d'Afrique des nations (CAN).

"Vaincre pour se mettre à l'abri", titre Walfadjri sous la forme d'un mot d'ordre aux Lions du football, déjà vainqueurs du Ghana (2-1), lors de la précédente journée. "Un élan à garder", estime Enquête. "Vaincre pour se mettre à l'abri", souligne Sud Quotidien.

"Match crucial pour les Lions", si l’on en croit le quotidien L'As, puisqu'il s'agit de gagner pour "s'ouvrir les portes des quarts de finale", selon les mots de Direct Info. "La gagne, rien que la gagne", insiste le Témoin quotidien.

"Les Lions aux portes des quarts de finale", affiche Le Populaire, un brin optimiste. "Les Lions si près du quart", relève de son côté L'Observateur. "Les Lions veulent s'imposer, quelle que soit la manière", rapporte Le Soleil.

Le quotidien national revient par ailleurs sur l'audience solennelle de rentrée des cours et tribunaux, présidée la veille par le président de la République, Macky Sall. "Les réformes judiciaires seront soutenues", a promis le chef de l'Etat lors de cette cérémonie annuelle.

dimanche, 11 mai 2014

Sénégal:REALISATIONS ET ENGAGEMENTS TENUS EN 2 ANS SEULEMENT PAR MACKY SALL.

1-Assainissement de la fonction publique « 11000 fraudeurs débusqués »

2-traque des biens mal acquis

3-création effectives de plus de 15000 emplois

4-Restauration des piliers fondamentaux de l’ Etat

5-Reforme positive du code électoral

6-Reforme progressiste du code de la nationalité

7-Parité intégrale

8-Restauration du civisme et des bonnes pratiques

9-toilettage  du code des investissements

10-facilitation et simplification des démarches et procédures administratives pour le secteur privé « APIX »

11-Payement de la dette intérieure ( 57 milliards /mois) malgré un très lourd passif hérité

12-Réduction drastique des charges et du train de vie de l Etat

13-Réduction du cout des loyers

14-Réduction des prix  pour les denrées de premières nécessités

15-Majoration  substantielle des salaires

16-Amélioration des conditions de vie  des personnes retraitées

17-Mise en place progressive de la couverture maladie universelle (CMU)

18-Augmentation du prix aux producteurs d'arachide

19-payement de l'ensemble des bons aux producteurs

20-Réduction très significative des coupures d électricité

21-payement des salaires à temps aux agents de la fonction publique malgré le très lourd passif hérité

22-Payement des échéances et du service de la dette extérieure à temps

23-gestion vertueuse et transparente des deniers publics

24-Rééquilibrage des agrégats macro économiques

25-diplomatie performent et respectée

26-Poursuite et parachèvement des travaux engagés par l ancien régime malgré la situation catastrophique héritée

27-Réduction significative de la facture énergétique de l Etat

28-Bourses familiales

29-Mise en place d'une commission chargée de la rédaction de l'HISTOIRE DU SENEGAL

30-Endiguement des problèmes de l inondation dans Dakar et quelques autres localités

31-Couverture vaccinale réussie du cheptel

32-Renforcement de la sécurité nationale

33-Equipement des  forces de sécurité et de maintien d ordre

34-Protection de la production agricole nationale (oignon et sucre)

35-Réalisation de 2000 logements sociaux

36-gratuité des soins pour les enfants de 0- 5 ans

37-Intégration progressive des  arabisants dans la fonction publique et de la diplomatie

38-BAC  arabe pour la première fois au Sénégal

39-Gratuité et régionalisation de l hémodialyse

40-Augmentation de la capacité du PAD avec le dragage du Channel

41-assainissement du secteur minier

42-assainissement du secteur de la pèche

43-assainissement  des sociétés publiques

44-Réduction des agences budgétivores de l Etat

45-modernisation des dahras

46-Mise en place du fongip

47-Mise en place du fonsis

48-dynamisation de la BNDE

49-Amélioration du trafic maritime Dakar- Ziguinchor

50-HAUTE COUR DE JUSTICE

51-OFNAC

52-Dématérialisation du permis de construire afin de raccourcir les délais

53-Fond pour la diaspora

54-Réfection du stade Aline Soutoe Diatta

55-Gratuité de la césarienne

56-indemnisation intégrale des militaires morts et blessés et mutulés

57-1000 tracteurs brésiliens déjà en débarquement au PAD

58-Départementalisation intégrale du Sénégal avec la création de pôles économiques de développement   ( acte 3 )

59-Démarrage intensive de l électrification rurale

60-Mise en place de  Brises Lames pour  sauvegarder nos cotes maritimes

61-disponibilité, dés le mois d avril  des engrais et intrants  pour le monde rural( une première depuis plus de 20 ans

62-suppression du sénat budgétivore

63-Priorité    aux artisans locaux pour les commandes publiques

64-réforme des institutions

mardi, 25 juin 2013

APPEL AU PEUPLE SENEGALAIS A SOUHAITER CHALEUREUSEMENT

APPEL AU PEUPLE SENEGAL A SOUHHAITER CHALEUREUSEMENT LA BIENVENUE AU PRESIDENT DES ETATS UNIS D'AMERIQUE, SON EXCELLENCE Mr BARACK OBAMA

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Notre peuple dont c’est la grandeur d’être hospitalière à travers le monde, a quelquefois besoin qu’on l’exhorte. Réconcilié avec lui-même, réuni dans le même combat, consacrant toutes ses forces à défendre sa culture et sa société, il est bienheureux d’observer avec satisfaction, en ce mois de juin de l’An grâce 2013, que les Sénégalais s’apprêtent, avec à leur tête, le plus jeune Président de son histoire, M. Macky Sall, à recevoir un hôte si important et si honorable que le Président des Etats-Unis d’Amérique, M. Barack Obama. C’est, d’une certaine manière, comme l’a si patriotiquement affirmé le Président de l’Assemblée nationale, dans son adresse au peuple, à la fois un respect et un gage majeur : Un hommage que le plus puissant Etat dans le concert des nations rend au Sénégal, sur la base des actes révélateurs et conséquents qui sont en train d’être posés dans notre pays, depuis l’accession de M. Macky Sall à la Présidence de la République.

 

Au nom de l’hospitalité sénégalaise, ce sens inné du bien recevoir son hôte qui est notre exception culturelle, nous allons recevoir très chaleureusement un grand homme d’Etat, comme nous savons si bien le faire, puisque faisant partie intégrante de notre culture socioculturelle. Cela fera date certes, ne l’oublions pas, car c’est un évènement très important dans l’histoire de notre pays. En prenant la décision de visiter trois pays d’Afrique et que le Sénégal soit non seulement parmi ces trois pays qu’il a choisis, mais celui par lequel il va commencer sa tournée politique, le Président Barack Obama exprime par ce fait à notre pays un grand signe d’encouragement, à poursuivre sa consolidation de l’Etat de droit et de la démocratie; l’un des biais par lequel le Président américain veut construire sa relation avec le continent africain. Dans cet esprit, le Sénégal a toujours été à la pointe du combat démocratique. Pour preuve, la volonté du peuple sénégalais a été déterminante au scrutin présidentiel de 2012 au cours duquel l’ex Président cherchait par tous les moyens à obtenir un troisième mandat.

 

C’est pour cette raison essentielle que je lance un appel patriotique à tous nos concitoyens et concitoyennes, afin que le Président des Etats-Unis d’Amérique    M. Barack Obama qui est aussi un africain, de par son père, reçoivent avec « les pulsions de l’histoire et de la culture africaines », l’hommage solennel qu’il mérite, pour le choix qu’il a fait de venir d’Amérique nous honorer de sa visite officielle. Tous les Sénégalais, sans exclusive aucune, quelques que soient leurs tendances politiques ou religieuses doivent  patriotiquement lui souhaiter, avec  la  chaleur de notre exception socioculturelle, « Bienvenue en paix chez nous,     M. le Président ».

 

 

 

 

 

Son Excellence Monsieur Cheickh Sadibou DIALLO

 

Conseiller Spécial du Président de l’APR

Administrateur de la DES APR France

jeudi, 25 octobre 2012

Bruxelles:Grand Tombola au Concert Humanitaire pour les Sinistrés des Inondations au Sénégal ce Vendredi 26 Octobre 2012. Qui participe gagne un lot intéressant avec 5€.

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mercredi, 12 septembre 2012

Sénégal Inondations: S.O.S aux sinistrés

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samedi, 08 septembre 2012

Abdoulaye Traoré : « Nous avons peur du Sénégal »

A quelques heures du choc Côte d’Ivoire-Sénégal, certaines langues se délient pour confesser la crainte d’une contre-performance des Eléphants. C’est l’état d’esprit de Ben Badi.

 

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Abdoulaye Traoré ne perçoit pas de bonnes vibrations à l’approche du Côte d’Ivoire-Sénégal. Et ce, contrairement aux Eléphants qui ont affirmé ne pas craindre leur adversaire. Interrogé par la presse sénégalaise, l’ex-attaquant des Eléphants s’est voulu le porte-parole de la majorité des supporters. Ainsi, dépeint-il leur état esprit. « Nous avons peur, ce match nous fait peur, l’équipe du Sénégal a des joueurs qui en veulent, la Côte d’Ivoire a des individualités pas d’équipe », a révélé Ben Badi.

 

il est d’accord pour affirmer que les forces en présence « ont toutes les deux, deux grands attaquants mais des problèmes en défense et au milieu ». Pour le champion d’Afrique 1992, « la bataille va se jouer au milieu de terrain », a indiqué l’ancien attaquant des Eléphants bourreau des Lions à la CAN 1986.

 

Patrick GUITEY

vendredi, 31 août 2012

Le Sénégal fait appel à tous ses fils et amis

Concerne : les inondations au Sénégal.

Réunion de concertation de tous les sénégalais de Bruxelles et environs pour mettre sur pied un plan stratégique de participation à la résolution des difficultés liées aux graves inondationsconnues cette semaine au Sénégal.

Lieu de la réunion : Restaurant chez Ngo, sis 26 rue de la Paix à 1050 Bruxelles.

Heures : Début 15h, fin 16h30.

Date : Samedi 1er Septembre 2012.

ORDRE DU JOUR

1-Brainstorming

2- Mise en place d’un comité de pilotage du programme qui sera proposé.

NB : Chacun paiera sa consommation.

Tous unis pour le Sénégal.
 
ir Alioune DIOP

lundi, 04 juin 2012

Les Lions de la téranga en tête après le nul entre l’Angola et l’Ouganda

1.jpgL’Angola et l’Ouganda qui partagent la même poule que le Sénégal ont fait match nul, 1-1, permettant ainsi aux Lions de caracoler en tête de la poule J après leur victoire 3-1 sur le Liberia, samedi à Dakar.

L’Angola qui jouait à domicile a ouvert le score par Djalma après sept minutes de jeu selon le site de la BBC visité à l’APS.

Les Cranes de l’Ouganda, futurs adversaires des Lions, samedi à Kampala, ont égalisé par Emmanuel Okwi.

Le Sénégal, après avoir été mené à la marque dès la 2-ème minute de jeu, est parvenu à revenir au score et a gagné par 3-1.

Pour la seconde journée, les Lions seront opposés aux Cranes tandis que les Palancas Negras d’Angola seront les hôtes du Lone Star du Liberia.

L’équipe arrivée première de la poule sera qualifiée pour le dernier tour qualificatif au Mondial 2014 prévu au Brésil.

lundi, 26 mars 2012

SENEGAL 2012:Resultas du 2ieme tour dans le Benelux

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mardi, 13 mars 2012

Au Sénégal ce soir

dimanche, 26 février 2012

SENEGAL 2012:le Choix Macky Sall, le bon choix

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mercredi, 01 février 2012

Abdoulaye Wade tue le sénégalais et marche sur le cadavre au plaisir de son fils Karim Wade

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Wade avait dit "qu'il ne marchera pas sur des cadavres pour aller au pouvoir". D...ésormais c'est clair qu'il est prêt à tuer tous les sénégalais pour conserver son pouvoir. Déjà 4 morts et le discours de son clan rappelle étrangement celui de Gbagbo. Il faut arrêter cette tragédie...Afficher la suite

mercredi, 03 août 2011

Thiès - Ramadan : « Y en a marre » initie un programme social dénommé « Fissabililah »

Dans le tempo du Ramadan, la section thiessoise du mouvement « Y en a marre » lance le programme « Fissabilillah » qui offre la rupture du jeûne aux prisonniers, sans-abri et voyageurs de passage dans la cité du Rail.yana.jpg

 

Le programme « Fissabililallah » consiste à collecter des fonds nécessaires distribués les jeudi et vendredi aux nécessiteux et aux prisonniers. Pour donner un cachet populaire à l’opération, les camarades de Djiby Touré (leader de « Y en a marre » à Thiès) ont voulu attacher à leur programme les noms de figures de l’islam et de la chrétienneté.

 

La première opération va porter le nom d’Aminata (mère du Prophète Mohamed) ; la deuxième qui sera déroulée vendredi est attachée à la figure de Mame Diarra Bousso, la mère de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur du mouridisme et le troisième acte du programme « Fissabililah » est nommé Mame Fawade Wellé, du nom de la mère d’El Hadji Malick Sy. Et last but not least, le dernier vendredi est consacré à Mariam (Marie chez les chrétiens et mère de Jésus Christ).

 

Les jeudi, le mouvement « Y en a marre » de Thiès organise « le Ndogou Askan » à la Place de France de Thiès. Des repas sont offerts aux voyageurs de passage dans la cité du Rail et aux sans-abri qui d’ordinaire squattent l’esplanade de la ville dès la tombée de la nuit.

 

Ferloo.com

jeudi, 30 juin 2011

Le président d’honneur du PIT a déclaré que de l’argent aurait été distribué hier à l’Assemblée nationale à certains membres du PDS (pouvoir) pour aller s’attaquer aux leaders de l’opposition et de la Société civile. Il s’est ensuite attaqué au président

amath.jpgLe président d’honneur du PIT a déclaré que de l’argent aurait été distribué hier à l’Assemblée nationale à certains membres du PDS (pouvoir) pour aller s’attaquer aux leaders de l’opposition et de la Société civile. Il s’est ensuite attaqué au président de la République qu’il met, par ailleurs en garde. «On vient de m’appeler pour me dire que dans une salle de commission de l’Assemblée nationale, il y a un défilé de gens venus pour recevoir de l’argent en vue de la constitution de milices ou de commandos chargés d’attaquer des maisons des leaders de l’opposition», a révélé Amath Dansokho au micro de sud fm (privée). Selon lui, ces pratiques sont une tradition au PDS qui veut mettre le pays en sang. «A l’heure actuelle, ils veulent ensanglanter le pays parce qu’Abdoulaye Wade ne peut pas démontrer que les violences qui sont en cours sont commanditées par la coalition de l’opposition Bennoo», a développé Amath Dansokh qui met en garde Me Wade. «Je le mets en garde. Le Bennoo le tient pour responsable de ce qui lui arrivera parce que c’est lui-même qui, en conclave au Palais, a déclaré «du dent pour dent et œil pour œil contre l’opposition». Ces déclarations d’Amath Dansokho ont été vite balayées du revers de la main par le Président du groupe parlementaire et démocratique. Selon Doudou Wade, «par cette déclaration, le président d’honneur du PIT reconnaît sa responsabilité dans les attaques contre certains membres du Pouvoir». En plus il accuse l’opposition de vouloir faire basculer le pays dans la violence.

mercredi, 29 juin 2011

Abdoulaye wade Je ne serai pas candidat à l'élection en 2012 la constitution ne me le permet pas

lundi, 27 juin 2011

Wade: « Je ne marcherai pas sur des cadavres pour sortir du palais »

wa.jpg(AfriSCOOP Dakar) — Le président Wade a évoqué pour la première fois sa sortie. Il la souhaite pacifique. Il est dans l’inconfort après la dure journée qu’il a vécu jeudi passé marquée par une révolte des populations qui l’a contraint à retirer son projet de loi qui devait instaurer une vice présidence et supprimer le minimum bloquant à l’élection présidentielle.

 

Par Macoumba BEYE, La Rédaction AfriSCOOP à Dakar ©


« Je ne marcherai pas sur des cadavres pour sortir du palais. » C’est la principale réaction du président sénégalais selon le journal l’Observateur sur les manifestations de jeudi dernier dans presque toutes les grandes villes du pays. Avant son élection il disait qu’il ne marcherait jamais sur des cadavres pour entrer au palais. Au-delà de sa disposition à privilégier le dialogue et les solutions pacifiques, la phrase trahit une certaine confiance affichée par le président Wade. Il a récemment dit qu’il ne parlait plus de 2012 mais de 2019, considérant que la prochaine présidentielle était pliée. Pour la première fois le président Wade évoque son départ.

Les manifestations de jeudi, qui ont dicté le retrait du projet de loi, ont plongé le président et son camp dans un grand embarras. Il a demandé à son Premier ministre ce qu’il pensait de la démission du gouvernement réclamée par certains dont des membres de la majorité. Le Premier ministre lui aurait dit qu’ « une démission nous affaiblirait » selon la presse. Cet après midi, il a consulté plusieurs membres de son parti et va poursuivre les réunions avec ses alliés ce dimanche. Il avait déjà dit qu’il ne subirait pas seul une telle déconvenue.

Plusieurs personnalités de son camp ont dénoncé son attitude sur le projet de loi qu’il leur a caché jusqu’à la dernière minute pour le leur envoyer en procédure d’urgence. Le président de la commission des lois de l’assemblée nationale dont le domicile et le véhicule ont été incendiés a dit que désormais « les députés ne vont plus voter les yeux fermés. » Il a déploré le manque de respect du président qui ne les consulte pas assez. Il a indiqué que Wade a depuis jeudi une « majorité éclatée et frustrée. »

L’opposition a exploité le contexte pour faire de la lutte du peuple un « mouvement du 23 juin 2011 » dès le lendemain du retrait du projet de loi controversé. L’opposition et la société civile qui se retrouvent dans le mouvement met la pression sur Wade pour qu’il retire sa candidature.

Les responsables du mouvement exigent aussi le départ des ministres de la Justice, de l’Intérieur et des infrastructures, de la coopération internationale, des transports aériens et de l’énergie, qui est le fils du chef de l’état Karim Wade. Un membre de l’opposition et ancien collaborateur de Wade lui a demandé de ne plus engager la nation dans une décision importante et se borner à gérer les affaires courantes du pays pour les huit mois avant la présidentielle. Il demande que cela soit notifié par l’opposition aux bailleurs et partenaires du Sénégal.

Depuis son élection, Abdoulaye Wade n’a jamais été dans une aussi inconfortable position. Beaucoup dans son parti réfléchissent déjà sur ce qui va se passer après lui. Dans leurs interventions on sent des libertés et critiques qui n’ont jamais été exprimées pendant qu’il avait le choix sur toutes les décisions. Beaucoup de sénégalais qui souhaitent qu’il s’exprime devant la nation ne se doutent plus que son crépuscule est arrivé mais se demandent seulement comment le vieux lion va poser genou sur terre.

 

jeudi, 23 juin 2011

Contre le ticket présidentiel : Les Sénégalais décrètent le mercredi rouge avant le jeudi noir

wa.jpgLes Sénégalais semblent décidés à barrer la route au projet de loi sur le ticket Président-Vice-Président de la République qui devra être voté demain, jeudi. A la veille de cette date historique du Sénégal, des manifestations contre ce projet de loi commencent sur l’ensemble du pays et même hors de nos frontières, en Amérique et en France notamment. C’est dire que c’est le mercredi rouge avant le jeudi noir.
 
C’est apparemment la capitale du Bassin arachidier ouvre le bal à 15 heures 30 minutes. Les leaders de Bennoo Siggil Senegaal (Bss), soutenus par des femmes et des jeunes manifestent dans la rue et brandissent le rouge à Wade. Le face-à-face entre forces de l’ordre et manifestants fait trois blessés dont un professeur et trésorier du conseil municipal de Kaolack, évacué à l’hôpital régional, et trois arrestations.
 
Du coup, la mairie de Kaolack s’est transformée en un QG : des manifestants venus des autres localités de la région s’y sont retrouvés. Ils promettent une veillée d’arme dans la capitale du bassin arachidier.
 
Mais des jeunes manifestants kaolackois continuent d’occuper la rue et exigent le départ de Me Wade. La route est barrée. La circulation est bloquée.
 
Au même moment, les membres de la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (Jds) se signalent à Ouakam à la rencontre de l’Armée de Terre pour lui demander de prendre sa responsabilité.
 
Dans la banlieue dakaroise, plus précisément à Pikine, des jeunes de l’opposition manifestent depuis ce matin. Plusieurs jeunes ont été arrêtés par la police. A l’Ucad, les étudiants se frottent aux forces de l’ordre pour la même cause.