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samedi, 08 septembre 2012

Abdoulaye Traoré : « Nous avons peur du Sénégal »

A quelques heures du choc Côte d’Ivoire-Sénégal, certaines langues se délient pour confesser la crainte d’une contre-performance des Eléphants. C’est l’état d’esprit de Ben Badi.

 

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Abdoulaye Traoré ne perçoit pas de bonnes vibrations à l’approche du Côte d’Ivoire-Sénégal. Et ce, contrairement aux Eléphants qui ont affirmé ne pas craindre leur adversaire. Interrogé par la presse sénégalaise, l’ex-attaquant des Eléphants s’est voulu le porte-parole de la majorité des supporters. Ainsi, dépeint-il leur état esprit. « Nous avons peur, ce match nous fait peur, l’équipe du Sénégal a des joueurs qui en veulent, la Côte d’Ivoire a des individualités pas d’équipe », a révélé Ben Badi.

 

il est d’accord pour affirmer que les forces en présence « ont toutes les deux, deux grands attaquants mais des problèmes en défense et au milieu ». Pour le champion d’Afrique 1992, « la bataille va se jouer au milieu de terrain », a indiqué l’ancien attaquant des Eléphants bourreau des Lions à la CAN 1986.

 

Patrick GUITEY

dimanche, 01 mai 2011

Ces chefs de guerre qui ont porté Ouattara au pouvoir

Certains d'entre eux ressemblent à des personnages de film. Pour la plupart des sous-officiers anonymes de l'armée ivoirienne, ils se sont fait une sulfureuse réputation durant la décennie qui a vu la Côte d'Ivoire basculer dans la guerre civile. Qu'ils s'appellent IB, Wattao, Chérif Ousmane, Loss ou Vétchio, ces chefs de guerre du Nord ont joué un rôle décisif dans l'accession d'Alassane Ouattara au pouvoir. Zoom sur ces fortes têtes qui sont devenues des créanciers du nouveau chef de l'Etat ivoirien.

IB Ibrahim Coulibaly, le célèbre invisible

Ibrahim Coulibaly est considéré par beaucoup d'observateurs comme le véritable père fondateur de la rébellion ivoirienne. Simple sergent-chef des Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (Fanci) au moment du coup d'Etat de Noël 1999, IB est, avec le caporal Oumar Diarrassouba et le sergent Souleymane Diomandé alias «La grenade» (tous les eux assassinés depuis), le meneur des jeunes «Dioulas» qui vont porter le général Robert Guéï au pouvoir avec la caution des généraux nordistes Abdoulaye Coulibaly et Lansana Palenfo. Ancien garde du corps des enfants de Ouattara, IB va jouer le rôle du «grand frère» qui a redonné leur dignité aux soldats originaires du Nord confinés dans les grades subalternes dans l'armée ivoirienne.

Le soupçonnant de velléités putschistes, le général Guéï le nomme attaché militaire au Canada. Quelques semaines après cette décision, quelques-uns de ses hommes sont arrêtés par le général Guéï, qui les accuse d'avoir fomenté un coup d'Etat («le complot du cheval blanc»); ils sont torturés. Parmi eux, Wattao, Chérif Ousmane, Tuo Fozié, Diarrassouba et «La grenade», qui décédera des suites de ses blessures. Quand éclatera l'insurrection militaire du 19 septembre 2002, ce sont les mêmes hommes, devenus des déserteurs de l'armée ivoirienne, qui mènent les opérations, commandés en sous-main par IB, qui a piloté toute l'opération depuis le Burkina Faso. Erreur fatale: profitant de l'absence d'IB, un certain Guill... Lire la suite sur Slate.fr 

vendredi, 15 avril 2011

LA FIN DES GBAGBO

mardi, 18 janvier 2011

Côte d'Ivoire : la 'dame de fer' Simone Gbagbo met sa poigne au service de son mari

simol.jpgL'homme fort de la Côte d'Ivoire s'appellerait-il Simone Gbagbo ? Samedi 15 janvier, devant près de 5 000 personnes survoltées qui se pressaient au Palais de la culture, au bord la lagune Ebrié, à Abidjan, elle en a quasiment fait la démonstration.

Tandis que le sommet de l'Etat reste paralysé entre un président autoproclamé, son époux Laurent Gbagbo, et un président cloîtré dans l'hôtel du Golf, l'ancien premier ministre Alassane Ouattara, celle qui se considère toujours comme la première dame a jeté ses forces dans la conservation du pouvoir.

Gare aux infidèles. Le ban et l'arrière ban des dignitaires du régime, les partis, les syndicats, les associations, les forces religieuses, tout le monde a été convoqué et a dû débiter son discours : on se compte, avant un dénouement incertain. L'argument est simple, efficace. Laurent Gbagbo est 'l'enfant de l'Afrique', soutenu par Dieu, et la Côte d'Ivoire le fer de lance de la décolonisation inachevée du continent.

'Y'a rien en face', proclament les tee-shirts, ou plutôt, le favori 'des tenants pervers d'un colonialisme rétrograde'. Pour brosser cette grande fresque devant un public avide de l'entendre, la 'dame de fer' de la Côte d'Ivoire n'a pas lésiné sur les moyens, ni sur le populisme. Ballons de fête aux couleurs nationales, hommes en pagne, peints des pieds à la tête et figurant des statues, puissante sono, habiles chauffeurs de salle, petits drapeaux et chanteurs populaires : rien ne manquait à la geste, déclinée quatre heures durant.

Elle-même, plutôt avare de ses apparitions, avait quitté l'air lugubre arboré l'avant-veille à la Radio-télévision ivoirienne (RTI). Quand le révérend Camara, costume de velours lie-de-vin et chemise rouge, a fini de chanter, en star devant une salle debout, l'animateur l'a rappelé. 'Vous avez oublié quelque chose'. Le pasteur évangéliste, un ex-musulman, est retourné sur ses pas pour faire conspuer les forces de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) et l'armée française

jeudi, 30 décembre 2010

Uemoa : Blé Goudé, prévient : " La Côte d`Ivoire aura bientôt sa propre monnaie"

bagba.jpgLe "général de la rue", Blé Goudé, est allé encore communier avec la jeunesse patriotique de Yopougon. À la place Cp1 de Sicogi. Le leader de la galaxie patriotique a mis en garde l`Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). 
 
L`icône de la résistance patriotique s`explique mal le fait que cette Institution reconnaisse la signature d`Alassane Ouattara. Devant un monde en délire, il a rappelé pour la gouverne des Etats membres de l`Uemoa que la Côte d`Ivoire pèse 46% dans l`économie sous-régionale. Par conséquent, elle est suffisamment aguerrie pour sortir de cette Institution financière qui veut faire maintenant de la politique. " Avec 46% de Pib dans l`Uemoa, la Côte d`Ivoire tient la Bceao. 
 
Le pire qui puisse arriver est que l`occasion est donnée à notre pays de créer sa propre monnaie. Ne vous en faites pas, bientôt, la Côte d`Ivoire aura sa propre monnaie. Car depuis quatre jours, les experts économistes et monétaristes sont au laboratoire pour faire cela", a révélé Blé Goudé. Poursuivant, "Gbapè" a soutenu que des pays tels que le Ghana, le Liberia, l`Afrique du Sud, l`Angola, la Namibie, le Nigeria, la Mauritanie, ont créé leurs monnaies sans qu`ils ne disparaissent du continent noir. Il a demandé aux Ivoiriens de quitter les banques que sont la Sgbci, la Bicici et la Sib, filiales des banques françaises. "Tournez le dos à ces banques coloniales.
 
 Consommez ivoirien car c`est malin", a conseillé Blé Goudé. Aux voisins encombrants du Golf Hôtel, l`orateur a donné le dernier ultimatum. " Soro et Alassane doivent leur salut à Laurent Gbagbo. Les Ivoiriens sont exaspérés de ces gangrènes que sont Soro et Ouattara. Le peuple ivoirien n`attend qu`un seul mot d`ordre pour aller détruire ce kyste gênant pour Abidjan. 
 
Après les fêtes, on ne va plus accepter que le Golf Hôtel soit encore occupé par des locataires dangereux pour notre pays. Soro et Alassane ont jusqu’au 1er janvier 2011 pour plier bagage et quitter le Golf Hôtel. Quand cette date passera, je ne serai plus responsable de la sécurité de ces deux énergumènes", a menacé le président de l`alliance des jeunes patriotes. Blé Goudé a demandé aux patriotes de se préparer avant l`assaut final de 2011.
 
 Avant lui, le président du Flgo, Maho Glofiéhi, arrivé de Guiglo, a mis en garde la France, le Nigeria, le Burkina, le Sénégal et la communauté internationale. "Nous sommes mobilisés à défendre la patrie au prix de nos vies. Celui qui va attaquer Laurent Gbagbo va le regretter amèrement. Personne ne pourra enlever notre Président du pouvoir", a averti Maho. Fabrice Tété

vendredi, 03 décembre 2010

Côte d'Ivoire : la Commission électorale annonce la victoire d'Alassane Ouattara

wattara.jpgLe président de la Commission électorale ivoirienne a annoncé, jeudi 2 décembre, la victoire d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle de dimanche avec 54,1 % des voix. Son adversaire, le président sortant Laurent Gbagbo, a recueilli 45,9 % des suffrages lors de ce second tour.

Ces résultats doivent toutefois être confirmés par le Conseil constitutionnel ivoirien. Toute l'élection pourrait ainsi être annulée si les plaintes déposées par le camp Gbagbo sont retenues. Les adversaires de l'actuel chef d'Etat ivoirien estiment que la plus haute cour du pays n'est pas neutre car elle est dirigée par Paul Yao N'Dré, un proche allié politique de Gbagbo.

Repoussé depuis 2005, ce scrutin présidentiel doit permettre à la Côte d'Ivoire de tourner la page d'une décennie de troubles et de divisions, due à une tentative de coup d'Etat contre Laurent Gbagbo en 2002.

Présidentielle ivoirienne : la CEI annonce la victoire d'Alassane Ouattara, le Conseil constitutionnel consteste

dof.jpgYoussouf Bakayoko, président de la Commission électorale indépendante ivoirienne (CIE), a annoncé ce jeudi 2 décembre 2010 la victoire d'Alassane Ouattara avec 54,1% des voix au second tour de l'élection présidentielle. Il s'agit de résultats provisoires dont le Conseil constitutionnel et le camp du président Gbagbo contestent déjà la validité.

Tout s’est accéléré dans la deuxième partie d’après-midi quand le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko, arrive à l’Hôtel du Golfe d’Abidjan. Peu de journalistes l’attendent car rares sont ceux qui sont au courant de sa venue. L’Hôtel du Golfe, c’est là où réside le Premier ministre, mais c’est surtout un établissement fortement sécurisé par les éléments militaires de l’ONU.
Youssouf Bakayoko s’approche du micro, les flashs crépitent, il proclame les résultats de l’élection : Alassane Ouattara 54,1% des voix et Laurent Gbagbo 45,9% des suffrages exprimés. Dans la salle, des cris de joie retentissent.
 
Il s’agit de résultats provisoires qui doivent encore être validés par le Conseil constitutionnel. Et justement, une heure plus tôt, le Conseil constitutionnel avait tenu une conférence de presse pour dire tout autre chose. Autre son de cloche, autre ambiance, et contrairement à l'Hôtel du Golfe, il y avait là une équipe de la télévision publique ivoirienne.
 
Au cours de cette intervention, au siège de l'institution, son président a annoncé qu’il venait d’envoyer une lettre au président de la Commission électorale lui demandant de lui transmettre les documents relatifs au deuxième tour du scrutin. Il a précisé qu'il serait statué sur les contestations dans un délai de 7 jours. « Il faut vider le contentieux », a-t-il expliqué, ajoutant que c’est dans ce délai que seront proclamés les résultats.
Le président du Conseil constitutionnel a rappelé que la Commission électorale indépendante n’a pas été en mesure de proclamer les résultats dans les 72 heures après le scrutin et que donc, en substance, elle a failli. Enfin, le président du Conseil constitutionnel a précisé qu’il n’y a pas de vide juridique et donc que tout cela est totalement légal.
 
Ces résultats provisoires  n'ont pas de « validité juridique », estime, pour sa part, le directeur de  campagne de Laurent Gbagbo. « On attend la décision du Conseil constitutionnel, donc cette proclamation n'a pas d'intérêt pour nous », a confié Pascal Affi N'Guessan à l'agence Reuters.  La commission avait jusqu'à mercredi minuit pour publier les résultats du scrutin mais le blocage était manifeste. « La CEI (est) forclose depuis minuit, donc il n'y a aucune validité juridique à cette proclamation » a-t-il dit.
C'est donc une bataille politique et juridique qui commence. 
 

jeudi, 11 février 2010

La Côte d’Ivoire aux portes de la guerre civile ?

Le porte-parole des Forces Nouvelles craint que « le Rwanda se prépare » dans le pays

 

Des manifestants ont incendié, mardi, la sous préfecture de Vavoua, une localité située au arton18763-151e8.jpgCentre de la Côte d’Ivoire, pour protester contre les tentatives de manipulation des listes électorales par le Front Populaire ivoirien (FPI), le parti du président Laurent Gbagbo. Cet incident n’est pas un cas isolé, plusieurs autres analogues se sont produits dans d’autres parties de la Côte d’Ivoire. Une situation jugée préoccupante par Sidiki Konaté, le porte-parole des Forces Nouvelles, qui évoque « les germes d’une guerre civile ».

La tension est montée d’un cran en Côte d’Ivoire. Des milliers de manifestants ont incendié mardi la sous préfecture de Vavoua, une ville située au centre du pays, dans la zone administrée par les ex-rebelles des Forces nouvelles. Ils ont également tenté de mettre le feu à la mairie, mais ils en ont été empêchés par l’intervention des forces de sécurité locales, qui ont tiré en l’air pour les disperser.

Les émeutiers protestaient contre la convocation au tribunal de Daloa (localité voisine de Vavoua) de 333 personnes, accusées par le Front Populaire ivoirien (FPI), le parti du président Laurent Gbabgo, d’inscription frauduleuse sur la liste électorale. Pour Moussa Koné, le président du mouvement local de jeunesse du Rassemblement des républicains (RDR, opposition), ce bâtiment aurait été incendié par « des éléments infiltrés par le sous-préfet lui-même pour saboter (la) marche ».

« Le Rwanda se prépare en Côte d’Ivoire »

La semaine dernière, plusieurs incidents analogues se sont produits dans plusieurs villes du pays, notamment à Divo, Katiola et Man. Sur saisine des partisans du président Laurent Gbagbo, les tribunaux de ces localités avaient prononcé les radiations de la liste électorale pour fraude sur la nationalité ivoirienne de personnes essentiellement originaires au nord du pays.

Une situation qui inquiète le porte-parole des Forces nouvelles. Sidiki Konaté craint que « le Rwanda se prépare en Côte d’Ivoire ». « Vous avez dans les localités un réel péril sur la coexistence pacifique, des communautés qui se regardent en chien de faïence, prête à attaquer. Ce sont là les germes d’une guerre civile. Chacun prépare déjà sa munition. Qui pour une machette. Qui pour un couteau », a-t-il expliqué, lundi, au lendemain d’un conclave des instances des Forces nouvelles, tenu dans leur fief à Bouaké, au centre du pays.

Selon lui, « les dénonciations abusives » ainsi que « l’instrumentalisation des chefs de villages » par les membres du FPI pour connaitre la liste des noms des présumés « non-Ivoiriens », aurait créé une atmosphère de « suspicion, de délation entre les communautés ». « Il faut attirer l’attention de tout le monde, de tous les partenaires sociaux nationaux et internationaux sur ce danger », a conclu Sidiki Konaté.

La douloureuse question de l’ « ivoirité »

La semaine dernière, les Nations unies avaient lancé des appels au calme après la vague d’incidents avait déferlé sur le pays. Selon certains observateurs, ces manœuvres de suppression de noms sur la liste électorale, seraient un moyen pour le pouvoir de repousser aux calendes grecques l’épreuve des urnes, prévue pour mars 2010.

L’opposition, qui accuse le FPI de saisir des tribunaux pour « opérer des radiations arbitraires, partisanes et illégales », craint une crise politico-militaire, semblable à celle de 2002. Laurent Gbagbo, en jouant la carte de l’ « ivoirité », pourrait agiter sans le savoir le drapeau rouge.