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dimanche, 01 mai 2011

Ces chefs de guerre qui ont porté Ouattara au pouvoir

Certains d'entre eux ressemblent à des personnages de film. Pour la plupart des sous-officiers anonymes de l'armée ivoirienne, ils se sont fait une sulfureuse réputation durant la décennie qui a vu la Côte d'Ivoire basculer dans la guerre civile. Qu'ils s'appellent IB, Wattao, Chérif Ousmane, Loss ou Vétchio, ces chefs de guerre du Nord ont joué un rôle décisif dans l'accession d'Alassane Ouattara au pouvoir. Zoom sur ces fortes têtes qui sont devenues des créanciers du nouveau chef de l'Etat ivoirien.

IB Ibrahim Coulibaly, le célèbre invisible

Ibrahim Coulibaly est considéré par beaucoup d'observateurs comme le véritable père fondateur de la rébellion ivoirienne. Simple sergent-chef des Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (Fanci) au moment du coup d'Etat de Noël 1999, IB est, avec le caporal Oumar Diarrassouba et le sergent Souleymane Diomandé alias «La grenade» (tous les eux assassinés depuis), le meneur des jeunes «Dioulas» qui vont porter le général Robert Guéï au pouvoir avec la caution des généraux nordistes Abdoulaye Coulibaly et Lansana Palenfo. Ancien garde du corps des enfants de Ouattara, IB va jouer le rôle du «grand frère» qui a redonné leur dignité aux soldats originaires du Nord confinés dans les grades subalternes dans l'armée ivoirienne.

Le soupçonnant de velléités putschistes, le général Guéï le nomme attaché militaire au Canada. Quelques semaines après cette décision, quelques-uns de ses hommes sont arrêtés par le général Guéï, qui les accuse d'avoir fomenté un coup d'Etat («le complot du cheval blanc»); ils sont torturés. Parmi eux, Wattao, Chérif Ousmane, Tuo Fozié, Diarrassouba et «La grenade», qui décédera des suites de ses blessures. Quand éclatera l'insurrection militaire du 19 septembre 2002, ce sont les mêmes hommes, devenus des déserteurs de l'armée ivoirienne, qui mènent les opérations, commandés en sous-main par IB, qui a piloté toute l'opération depuis le Burkina Faso. Erreur fatale: profitant de l'absence d'IB, un certain Guill... Lire la suite sur Slate.fr 

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