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jeudi, 26 mars 2009

[ Contribution ] ICI REPOSENT, A JAMAIS, LES CENDRES DE LA GC

Les électeurs sénégalais viennent de redorer le blason de l’Afrique, suite à la cuisante intervention chirurgico-électorale intervenue en ce 22 mars et qui a extirpé le cancer monarchique rampant qui gangrenait les membres de ce grand corps malade : le Sénégal sous Wade. Même dans l’au-delà, Wade père, mère et fils se rappelleront ce jour fatal où Niaani a réitéré son refus de céder à l’intimidation, à la menace et à la corruption.
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Karim Wade, le talon d’Achille d’un colosse aux pieds d’argile

En ouvrant les journaux ces derniers jours, Abdoulaye Wade devra sûrement se dire : « je n’y crois pas, ce n’est pas possible. Ils se sont trompés de cible. » Non, président, c’est vous qui vous êtes trompé de peuple, en vous croyant tout permis, en confondant la souffrance et la patience du peuple avec de la lâcheté. Quant au fils, il s’est barré à la première heure, pour on ne sait quelle raison. Il s’est encore réfugié dans son mutisme habituel. Ses lieutenants s’expriment à sa place, comme d’habitude. A-t-il pris la poudre d’escampette, lui qui affirmait il y a quelques jours qu’il a toujours été un « gagnant » ? Où est passée la « marée humaine », cette déferlante qui le suivait partout dans le rues de la capitale ? En tout état de cause, ces élections locales ont fait de Rimka un vrai « phénomène politico-médiatique » dont on reparlera jusqu’à la fin des temps, en Afrique, en occident, en Amérique comme en Orient. Même le journaliste de Itélé n’a pas raté l’occasion hier soir pour se moquer de Wade fils. La gifle administrée au président et à cette nébuleuse du concret n’est que justice rendue, pour avoir « grossièrement » dissout des collectivités locales dont le seul crime était d’appartenir à l’opposition. Le père et le fils se sont rendu compte que le mensonge, même s’il donne des fleurs, ne donnera jamais de fruits. Ils viennent de l’apprendre à leurs dépens. A quand le tour à l’assemblée nationale, ce bétail parlementaire ?

En route vers le sommet de l’impopularité, du désaveu et de l’humiliation

Le Tsunami électoral qui a terrassé sur son passage les ténors du PDS à Saint-Louis, Fatick, Thiès et autres localités n’a pas épargné le président du Sénat qui promettait de livrer la mairie de Dakar à la Génération de l’Abstrait et du Virtuel. Si des jeunes comme Bamba Dièye ont damé le pion aux éléphants Masseck, Oussou et Bacar, le minimum de décence voudrait que les vaincus appellent les vainqueurs pour les féliciter, comme cela a été le cas en 2000. Président, il est encore possible de sortir par la petite porte, étant donné que la grande vous demeure fermée à jamais. Vous en sortirez grandi, en remettant humblement le mandat aux citoyens qui vous ont désavoué ainsi que tous vos suppôts, à cause des intensions « successorales » qui animent votre fils. A défaut, auriez-vous l’obligeance de présenter vos excuses, à nous qui avions cru en vous, et qui vous avons élu et réélu pour enfin vous désavouer devant votre incapacité à gérer convenablement les choses de la cité ? Le seul plaisir que vous puissiez faire aux Sénégalais est de mettre fin à l’impunité et donner une suite aux dossiers nombreux judicaires qui somnolent injustement dans les tiroirs du ministère de la justice…Président, merci quand même de nous avoir fait rêver pendant toutes ces années, même si le réveil a été plus que brutal. Nous avons été vraiment idiots pour penser que vous règleriez le conflit casamançais en moins de 100 jours…et que les jeunes désœuvrés n’auraient pas à se jeter dans l’atlantique pour échapper à la misère humaine. Me Wade, vous et votre fils pourrez dire adieu à 2012, la République vous sera très reconnaissante de ne pas « quémander » une nouvelle fois le suffrage des Sénégalais, ce serait trop nous demander. Même pour les âmes bien nées, l’échec et le désaveu n’attendent point, le nombre des années. Au passage, nos sincères condoléances à la défunte GC dont l’avenir « polémique » se conjugue au passé, ce bébé mort-né dont personne ne veut, de peur d’être contaminé par le syndrome Voldemort. Vous voulez encore un 22 mars ? N’attendez pas 2012, faites-en la demande, et tout de suite.

Momar Mbaye

mbayemomar@yahoo.fr

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mercredi, 18 mars 2009

Pourquoi les Sénégalais n’acceptent pas le leadership de Karim Wade?

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Il est inscrit dans la texture de notre conscience nationale, cette égalité et cette équité qui consistent à armer tous nos enfants, de la possibilité de devenir demain le président de la république du Sénégal s’ils fondent tous leurs efforts sur le travail, la dignité et le mérite.

L’égalité et l’équité dans la république impliquent la décence, l’honorabilité, la retenue et le patriotisme devant l’intérêt national.

Fils du président de la République du Sénégal, Karim Wade est certainement un sénégalais, mais n’est certainement pas un Sénégalais comme les autres.

Bien que n’étant pas élu par le peuple, il bénéficie de tous les privilèges détenus par son père, le palais sa résidence, l’avion, la garde rapprochée, la représentation de son père (l’Etat) auprès des autres gouvernements etc….

Aucun sénégalais n’aurait rien à dire sur les privilèges qu’accordent la filiation, si tous les rapports étaient établis sur ce strict mérite.

Hélas, quand Karim lui même commence à croire qu’il est digne de succéder à son père, les sénégalais interrogent sa décence.

Etre indécent, nous dit le dictionnaire c’est celui qui<>

Les sénégalais se scandalisent de plus en plus, quand ils se rappellent, que durant les vingt six ans de combat politique de son père pour accéder à la présidence de la république, d’autre fils lui avaient servi de bouclier. Certains sont allés avec lui en prison, d’autres ont toujours réclamé et obtenu sa libération chaque fois qu’il était arrêté, les moins chanceux y avaient même laissé leur vie ou hypothéqué leur avenir, pendant que lui, Karim poursuivait tranquillement sa vie et ses études à Paris.

Les sénégalais ont tous les défauts, mais ils n’aiment pas les profiteurs.

Encore, voilà ce que nous en dit le Larousse:<< personne qui cherche à tirer un profit ou un avantage abusif de toute chose notamment du travail d’autrui.>>

Les sénégalais ont tous les défauts mais ils n’aiment pas la lâcheté, c’est nous dit-on, le manque de courage, l’action indigne.

Les sénégalais ont tous les défauts, ils aiment l’argent et le tiébou djeune qu’ils détestent manger dans un pot de chambre.

Karim, un bon conseil pour vous, pour le moment les sénégalais veulent simplement sauver leur république, donnez leur la chance de ne pas vous détester.



Auteur: Tekhe Gaye - natange.com


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dimanche, 22 février 2009

Un détour en enfer dans le monde des enfants

Thalassa consacre l'un de ses reportages au quotiden harassant des «enfants perdus de M'Bour», ces écoliers d'un établissement coranique sénégalais astreints à des journées de 17h. Passionnant et personnel.

Thalassa poursuit sa route sur les sentiers du littoral entre la Rochelle et Saint-Nazaire, toujours en direct. Le point fort du magazine - outre le carnet de route du port de la Rochelle, une rencontre avec Antoine Albeau, champion de windsurf et figure emblématique de l'Ile de Ré et le problème des mobile-home installés illégalement à l'Ile d'Oléron - c'est le reportage de Daniel et Odile Granclément sur «Les enfants perdus de M'Bour» que l'on retiendra. Ils ont suivi des petits élèves Sénégalais (5-6 ans pour les plus petits) d'écoles coraniques de M'Bour, un port de pêche à 80 kilomètres au sud de Dakar, soumis à des journées inhumaines de 17 heures. Neuf heures d'apprentissage du Coran sous la pression et les menaces et huit heures de mendicité sous l'impulsion de leur maître religieux qui compte ainsi obtenir assez d'argent pour faire tourner son école. Un phénomène en augmentation dans tous les pays de l'Afrique de l'Ouest. Un reportage passionnant.....cliquez sur la photo
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mardi, 03 février 2009

VILLAGE DE DIALOUBE : 225 cases, du betail et 100 tonnes de vivres emportés par les flammes

Un incendie d’une rare violence a ravagé le village de Dialoubé dans la région de Tamba, emportant sur son passage 225 cases et plus d’une centaine de greniers contenant des vivres.
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Le village de Dialoubé s’est réveillé samedi au milieu des flammes. En effet, un incendie d’une rare violence s’est déclaré très tôt le matin, embrasant en l’espace de 20 minutes, la plupart des toits en chaume et des greniers. Les flammes ont réduit en cendre 23 petits ruminants, 2 bœufs, des effets vestimentaires, des vélos, le matériel agricole, entre autres biens. Sur son passage, le feu attisé par le vent violent de cette période n’a laissé que désolation et amertume. Les pertes subies par ces populations qui vivent essentiellement d’agriculture et d’élevage sont démesurées comme l’a souligné Baganda Sakho, le Président du conseil rural et représentant le Président du conseil régional.

« Ce village, qui a été déjà consumé par un incendie en 2004, avait alors perdu plus de 100 petits ruminants en plus des biens matériels », a indiqué le chef de village El Hadji Aliou Diallo, qui s’est félicité de la présence des hautes autorités de cette région. « Ceci reste un réconfortant moral », a-t-il souligné en évoquant le problème de l’approvisionnement en eau qui se pose avec acuité. A la tête d’une forte délégation, le gouverneur Cheikh Tidiane Dieng n’a pas manqué de souligner la compassion des hautes autorités du pays. A sa suite Sounkaly Djikiné, le responsable départemental de la Croix-rouge a souligné l’apport que compte donner son organisme pour soulager ces populations. Le capitaine de Gendarmerie Gorgui Mbengue a demandé aux populations de détecter et de dénoncer les visiteurs mal-intentionnés.

En outre, le commandant de la Compagnie de Tambacounda a attiré l’attention sur la gestion des feux. En attendant, le village meurtri est en train de recevoir le soutien des villages voisins qui commencent à déverser vivres, matelas et quelques ustensiles de cuisine pour permettre un redémarrage qui du reste se fera dans la douleur.

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lundi, 06 octobre 2008

Sénégal : des taxis nommés Sisters

Les femmes conductrices de taxi à Dakar : une révolution laborieuse
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Depuis tout juste un an, neuf femmes sillonnent Dakar au volant d’un taxi flambant neuf. Intronisées par le président Wade à travers un projet d’entrepreneuriat féminin, ces « Taxi sisters » expérimentent un nouveau métier jusque-là dévolu exclusivement aux hommes. Bilan.

Ça tient presque du miracle lorsqu’on en aperçoit une dans le capharnaüm automobile, place de l’Indépendance, à Dakar. Des hordes de vieux taxis jaune et noir, âgés en moyenne de 15 ans, débouchent des quatre coins de cette artère centrale et crachent des volutes de fumée qui s’évanouissent dans la moiteur de l’air. Quelques scooters teigneux ouvrent une percée dans ce dédale de véhicules, tandis que quelques piétons se fraient courageusement un chemin au milieu de cet enchevêtrement de tôle.

Sélectionnées par le Fonds National pour la Promotion de l’Entrepreneuriat Féminin

C’est dans ce joyeux foutoir automobile qu’une « Taxi sister » surgit pleine de grâce. Aérienne. Apparition presque surréaliste, tant elle détonne avec l’environnement brouillon urbain. C’est une Chery QQ, pimpant petit véhicule chinois d’à peine quatre mètres de long, nouvellement introduit sur le territoire sénégalais. Sa conductrice Mama Sakho n’est pas peu fière. Il faut dire que la vie de cette jeune femme a radicalement changé depuis l’inauguration en grande pompe par la Première dame du Sénégal, Viviane Wade, du projet Taxi Sisters, le 18 septembre 2007. Ses yeux pétillent encore lorsqu’elle se remémore l’événement et quelques dreadlocks espiègles s’agitent autour de son visage : « C’était fort, on était comme des stars. Les gens se penchaient pour s’assurer qu’on était bien des femmes. »

Dans cette aventure, elles sont neuf à avoir été sélectionnées par le Fonds National pour la Promotion de l’Entrepreneuriat Féminin, en partenariat avec le concessionnaire Espace Auto (Groupe CCBM), pour devenir les premières femmes taxis au Sénégal et futures propriétaires de leur véhicule. Avec un but : rembourser en cinq ans le prêt de 7 350 000 FCFA qui leur a été consenti par le fonds, pour acheter leur taxi. Cette initiative soutenue par le Ministère de la famille espère « favoriser l’insertion des femmes dans le tissu socio-économique » précise M. Abdoulaye Seck, chargé de mission auprès du FNPEF. Formation à la conduite, cours de gestion et même leçons d’auto-défense organisés par le fond et Espace Auto, elles n’ont reculé devant rien pour mettre toutes les chances de leur côté et réussir ce pari. « Je veux prouver à tous les taxis hommes qu’une femme est capable d’être au volant d’un taxi, et d’être son propre patron », ajoute Mama Sakho.

Les confrères des Taxi sisters grincent des dents

Changer les mentalités, améliorer la condition et la perception de l’emploi féminin, c’est aussi ça, le projet Taxi Sisters. Alors qu’est-ce qu’en pensent les hommes ? Pour Aliou N’Diaye, responsable des taxis stationnés devant le Novotel du plateau, « les Taxis sisters nous ont fait perdre la moitié de nos courses car elle bénéficient de places privilégiées devant le hall de la sortie de l’hôtel. Nous, nous sommes derrière la barrière… c’est de la concurrence déloyale ! ».

Ce que ne conteste pas le superviseur d’Espace auto, Monsieur Ousmane qui répond : « Les femmes sont plus vulnérables et nous ne voulions pas les lâcher dans la nature. Alors, nous avons conclu des accords avec quelques grands hôtels de la capitale pour qu’elle puissent exercer leur activité en toute sécurité auprès d’une clientèle ciblée, mais il reste plein d’autres endroits et elles ne sont que neuf ! ».

La colère des taxi sisters

Donc pas de quoi s’inquiéter d’après le concessionnaire. Pourtant, certaines des filles ne décolèrent pas à l’égard d’Espace auto et du FNPEF. Et plusieurs d’entre elles se sont montées en GIE pour faire entendre leur inquiétude. Tout d’abord, elles reprochent le coût de leur outil de travail et son inadaptabilité. Car problème, les véhicules roulent à l’essence et avec l’envolée du baril de pétrole, le plein a fait un bond olympique à la pompe. Autre reproche : le prix de la maintenance conséquent, et le taux d’intérêt de 5% appliqué à leur prêt qu’elles trouvent exorbitant.

Mais il y a pire. Selon l’une des Taxis Sisters, Sanou Top, et présidente du GIE, « le véhicule nous a été vendu 7 000 000 FCFA et on le trouve en ce moment à 4 500 000 chez Espace auto [1] ! ». Pour Sanou Top, l’explication est simple : « Nous servons de cobaye à Espace auto pour tester les femmes taxis. Et ensuite ils reprendront l’image des Taxis Sisters à leur compte et se débarrasseront de nous en employant des salariées ! Ce n’est pas aider les femmes et encourager l’entrepreneuriat, c’est spéculer sur le dos des femmes ! ». Depuis quelques mois, Sanou Top et quelques autres refusent de régler leurs mensualités de prêt. Elles attendent un geste du Ministère de la femme et de la famille pour diminuer le prix d’acquisition de leur véhicule et se sont faites représenter par l’association Enda Graf.

Quant au concessionnaire Espace auto, il ne nie pas sa volonté de renouveler le parc vieillissant des 15 000 taxis de la capitale. Projet qui a, d’ailleurs, pour but affiché de mettre fin à la libéralisation des prix « à la tête du client », d’organiser la flotte par répartition sectorielle avec des têtes de gondole et de l’équiper de radios et taximètres. « Un peu à l’image des ‘Taxis Bleus’ » explique le superviseur, Monsieur Ousmane. Mais selon lui, « les femmes ont leur place dans ce projet ». Et les Taxis sisters ?


jeudi, 19 juin 2008

CASAMANCE:AGRICULTURE - PROGRAMME - Mamadou Kory Sène : ’’ rêvons avec le président Wade, car ses rêves sont basés sur la réalité

Ziguinchor, 18 juin (APS) - Le secrétaire général adjoint de la section communale PDS (Parti démocratique sénégalais, au pouvoir) de Fatick, Mamadou Kory Sène, a lors d’un point de presse donné mercredi à Ziguinchor lancé un appel à partager la vision du président de la République, Abdoulaye Wade dont les rêves sont ’’basés sur des données matérielles et objectives’’.
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Parlant de la Grande Offensive pour la nourriture et l’abondance (GOANA), un projet du chef de l’Etat dont l’objectif est d’assurer la sécurité alimentaire du pays, Me Sène a plaidé pour l’adoption de ’’solutions endogènes’’ face à la crise alimentaire mondiale actuelle.

C’est d’ailleurs cette ‘’philosophie’’ qui sous-tend la GOANA, a-t-il souligné, expliquant que ‘’le Sénégal a des terres et de l’eau’’. Aussi faut-il ‘’produire ce que nous mangeons’’, a-t-il poursuivi, tout en demandant de mettre l’accent sur les infrastructures.

A ce propos, il a estimé que les milliards consacrés aux importations de riz en provenance des pays asiatiques doivent être investis dans l’agriculture, ajoutant qu’il faut essayer de ‘’rêver’’ avec le président Wade, car ‘’ses rêves sont basés sur des données matérielles et objectives’’.

A titre d’exemple, il a indiqué que les lacs artificiels de même que les pluies provoquées sont ‘’une réalité’’. ‘’L’autosuffisance alimentaire n’est pas (non plus) une utopie’’, a-t-il ajouté.

Selon lui, pendant que les uns sont en train de parler, d’autres sont déjà au travail dans la vallée de l’Anambé comme dans celle du fleuve Sénégal, tout en faisant aussi remarquer que la GOANA n’a pas été mise en place de façon spontanée. Bien au contraire, ce programme a été ‘’mûrement réfléchi par des experts’’, a-t-il souligné.

Comparant les évènements de Mai-68 à ceux qui ont frappé le pays cette année, il a estimé qu’il existe ’’une différence fondamentale’’ entre ces deux faits de l’histoire du pays. Avant d’être une crise scolaire, la crise actuelle, qui a une dimension mondiale, est avant tout‘’une crise alimentaire’’ provoquée par des ‘’facteurs exogènes.

Concernant l’aspect scolaire, Me Sène n’a pas manqué de relever joué par ‘’des syndicalistes politiciens’’.

A l’opposé des évènements de 2008, la crise de Mai-68, malgré son caractère international, est une crise purement scolaire et universitaire.

Evoquant les Assises nationales, Me Sène a affirmé que leur échec est ‘’indiscutable’’ et ‘’inéluctable’’. A ce sujet, il a rappelé les ‘’défections’’ déjà enregistrées, prédisant qu’il s’ensuivra ‘’d’autres’’. Selon lui, il conviendrait plutôt de parler ‘’d’assises sectorielles’’ derrière lesquelles ‘’l’opposition boycotteuse’’ cherche ‘’une tribune d’expression’’.


ASG/ADC