Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 22 juin 2011

Présidentielle sur ticket : "Bennoo" boude le comité de veille du fichier électoral

La principale coalition de l’opposition Bennoo Siggil Senegaal (BSS) a décidé mardi de suspendre ses activités dans le comité de veille du fichier électoral, pour protester contre un projet de réforme du scrutin présidentiel, a constaté un reporter de l’APS.

Jeudi dernier, le gouvernement sénégalais a adopté un projet de loi instituant une élection sur ticket du président et d’un vice-président de la République. Le texte est à l’examen à l’Assemblée nationale et son vote devait intervenir incessamment.

‘’Ce projet de loi peut avoir des incidences sur le système électoral’’, a déclaré le socialiste Serigne Mbaye Thiam qui, avec Ousmane Badiane, sont les plénipotentiaires de "Bennoo" dans le Comité de veille et de suivi des recommandations de la mission d’audit du fichier électoral.

De son côté, le président dudit comité, Abdou El Mazide Ndiaye, a estimé que ce projet de réforme du scrutin présidentiel est porteur de ‘’conséquences graves sur le comité de veille dès lors que la suspension par Bennoo de ses activités peut saper le consensus au sein du comité de veille’’.

Les membres du Comité de veille et de suivi des recommandations de la mission d’audit du fichier électoral organisaient une conférence de presse mardi.

En dehors de l’opposition, plusieurs segments de la société civile sénégalaise s’opposent au projet de loi instituant une élection sur ticket du président et d’un vice-président de la République. La prochaine présidentielle est prévue dans huit mois, le 26 février 2012.

Mardi, le député Cheikh Bamba Dièye a boudé une séance parlementaire d’examen du projet du gouvernement soumis aux députés, pour aller s’enchaîner aux grilles du siège du Parlement du Sénégal, en signe de protestation.

 

Lundi après-midi, la police a procédé à des interpellations de manifestants à Dakar, dont M. Dias, suite à la marche de protestation improvisée au centre-ville de Dakar par des jeunes opposés au projet gouvernemental de réforme institutionnelle.

 

Adopté en conseil des ministres, jeudi dernier, le texte est à l’examen à l’Assemblée nationale pour son vote qui doit intervenir incessamment, ont indiqué divers partisans du régime du président Abdoulaye Wade

10:32 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sénégal |  del.icio.us |  Facebook | | |

Sénégal: le tripatouillage de la constitution continue

assemble.jpgLa commission des lois de l’Assemblée nationale a adopté mardi le projet de loi du gouvernement sénégalais instituant l’élection simultanée du président et d’un vice-président de la République.
 
Sur un cinquantaine d’interventions, a indiqué le président de ladite commission parlementaire, le député Abdoulaye Babou, il y a 35 amendements au texte initial qui introduit une présidentielle sur ticket.
 
‘’Nous avons respecté tous les articles du Règlement intérieur (de l’Assemblée nationale). Chaque député a eu tout le droit de parler sans limitation. Le quart bloquant n’existe pas ? Non, il ya un minimum comme plancher et la partie supérieure’’, a-t-il dit sur la radio privée RFM.
 
‘’Nous avons dit que les 25%, c’est le minimum mais, il faut ajouter à ces 25% d’autres voix. Il y a deux conditions pour passer au premier tour. Premièrement, disposer d’un minimum de 25% et deuxièmement, être en tête’’.
 
‘’Donc, les conditions de recevabilité de chaque ticket sont fixées par les articles des Lois organiques du Code électoral. C’est là où on règle les problèmes de parenté, d’incompatibilité, etc.’’, a-t-il ajouté.
 
Le texte sera examiné jeudi en séance plénière par les députés, une semaine après son adoption en Conseil des ministres. Le vote global par le Parlement sénégalais (Assemblée nationale et Sénat) devait intervenir en procédure d’urgence.

jeudi, 02 juin 2011

Les représentants du gouvernement sénégalais chahutés au consulat de Paris

mardi, 01 mars 2011

Série d’immolations et de morts en Casamance : Long week-end au Palais

Abdoulaye wade, Palais, Immolation, Rebelles, Casamance, Soldats, Morts, SenegalLe Chef de l’Etat très irrité par la situation en Casamance pourrait changer Bécaye Diop à la tête du ministère des Forces Armées. On annonce également le départ de Ousmane Ngom du ministère de l’Intérieur. Ils sont en tout cas appelés à revoir leur degré de réactions sur des questions de l’heure, notamment la situation en Casamance, mais aussi sur la série d’immolations devant le Palais de la République. Un autre homme voulait commettre un acte similaire d’immolation devant le Palais samedi dernier. Mais il en a été empêché et a été emmené au commissariat central de Dakar où il était toujours entendu. 

Le week-end a été long pour le chef de l’Etat. Il a été long aussi pour les ministres d’Etat Ousmane Ngom et Bécaye Diop respectivement en charge de la sécurité intérieure du pays et la souveraineté nationale. Me Wade ne digèrerait pas du tout la situation tendue qui prévaut actuellement au Sénégal, concernant notamment la série d’immolations autour du Palais de la République, mais aussi de la crise en Casamance avec les pertes en vies humaines dans cette partie méridionale du pays.

Du ce fait, le Chef de l’Etat serait sur le point d’apporter des changements à la tête des ministères de l’Intérieur et des Forces Armées. Selon de sources très proches du chef de l’Etat, « l’option choisie par Me Wade, c’est de changer ces deux ministres avant de lancer les directives qu’il va donner très bientôt pour le règlement de la crise en Casamance mais aussi pour la sécurisation aux alentours du Palais de la République ».

Il est reproché à ces deux ministres de manque de communication autour de ces deux questions et même de manque d’initiatives dans ce sens. Sur la série d’immolations au Palais, il y ‘a non seulement le manque de sécurité, malgré le stationnement d’un car de Gmi tous les jours devant la présidence de la République, mais aussi le problème d’anticipation du ministère de l’intérieur.

« L’immolation de Tidiane Ba pouvait être évitée si au lendemain de celle de Bocar Bocoum, des mesures sécuritaires avec une anticipation sur certaines questions avaient été renforcées », ajoute cet agent au Palais de la République. Ce dernier n’a toutefois pas annoncé leurs probables remplaçants à ces postes, mais le nom de Cheikh Tidiane Sy serait agité pour prendre l’intérieur. D’ailleurs samedi, un autre homme voulait commettre un acte similaire d’immolation devant le Palais. Mais il en a été empêché et a été emmené au commissariat central de Dakar où il était toujours entendu.

Pour les forces armées, il n y’a aucune information officielle sur le bilan des rebelles tués, contrairement aux militaires sénégalais. Un violent accrochage a opposé samedi l’armée sénégalaise aux éléments supposés appartenir au Mouvement des Forces démocratiques de la Casamance (Mfdc). Le bilan provisoire fait état de trois militaires tués et plusieurs blessés grièvement. Cet accrochage est intervenu quand les forces de sécurité sénégalaises ont décidé de déloger et détruire des bases rebelles installées au Nord Sindian dans le département de Bignona.

Ainsi d’intenses combats ont opposé l’armée régulière aux rebelles. Les opérations de nettoyage des zones rebelles continuent dans la région sud du pays. L’Etat a renforcé son dispositif avec des hélicoptères de l’armée sénégalaise qui survolent la partie même son avion de reconnaissance le Rallye Guerrier est même entrée en action.

jeudi, 04 novembre 2010

L’ AGONIE DU PDS AU BENELUX ET DANS TOUTE LA DIASPORA

ousmane.jpgL’heureuse réalité pour tout patriote soucieux de l’avenir du Sénégal est que le PDS ne mobilise plus au Sénégal, et surtout dans la Diaspora. Ce déclin du PDS, parti au pouvoir constitue la période de grâce des vautours, c'est-à-dire de ces hommes in crédibles, dépourvus de toute dignité, de civisme, de patriotisme, irresponsables. Ces derniers profitent de l'impopularité, le rejet du parti au pouvoir par les sénégalais, pour demander beaucoup d'argent, sous prétexte d’organiser des meetings soit disant, pour remobiliser des militants fantômes. Il est triste de constater que ces honteuses et ignobles pratiques qui n’honorent pas un Etat républicain, se font au détriment des populations sénégalaises en proie à des souffrances et misères quotidiennes : cherté de la vie, pénurie des denrées de première nécessité, maisons inondées par les eaux usées , désarroi des paysans qui peinent à écouler leurs récoltes en bonne partie détruites par les pluies, surpeuplement des salles de classes qui menacent de s’écrouler sur les élèves, coupures fréquentes d’électricité jusque dans les hôpitaux, entraînant la mort des patients , des femmes en accouchement dans les salles d’opération, des nouveaux nés admis en crèche, morts qui pourrissent dans les morgues.

La Réalité des faits au Benelux

Durant le mois de mai 2010, le ministre des Affaires Etrangères venu au Benelux a voulu rencontrer les sénégalais de Belgique à l'hôtel Shératon. Il n'y avait que 8 (huit) sénégalais en plus de son neveu (casé actuellement à l'ambassade du Sénégal en Belgique) et du personnel de l'ambassade.

Ce 20 octobre 2010, le jeune Mamadou Massaly du PDS, faisait un rappel des troupes libérales à Anvers mais il n'avait enregistré que la présence deux personnes. Il a voulu profiter d'une rencontre organisée par Youssou Ndour à l’intention du public le surlendemain pour faire de la récupération politicienne. Cet expert en intoxication et manipulation est allé jusqu'à se payer la vidéo de la rencontre de Youssou Ndour avec la communauté sénégalaise. Il est certain qu'il détournera ces images à son profit exclusif et aura en retour des sucettes pour « bons et loyaux services » de la part son bienfaiteur le Président Abdoulaye WADE.
Les sénégalais de Belgique sont abasourdis d’apprendre par la presse que Massaly a tenu un meeting où il a tenu des propos déplacés en l’endroit des responsables de l’opposition, notamment Macky SALL.
 
Toujours en Belgique, les responsables du PDS et leurs acolytes ont proposé des terrains aux sénégalais du Benelux mais la rencontre fut un fiasco.
La cynique et monstrueuse stratégie du PDS: affamer, assoiffer, affaiblir pour s’imposer

Cette machiavélique stratégie du PDS a eu raison de la dignité de certains de la trempe de Issa Mbaye Sow et ses acolytes. Ce dernier proclame tout haut à Bruxelles qu'il est un militant de condition et non de conviction. Si le PDS, lui donne des millions, il fait du show pour eux et il sera prêt à faire un show pour un autre parti si les millions arrivent.
Cette attitude infâme de Issa Mbaye Sow de nationalité mauritanienne sur les papiers et qui vit des conditions très difficiles en Belgique ne nous surprend pas. Mais ce qui nous émeut surtout c’est qu’il vit de rentes politiques sur le dos des contribuables sénégalais.
Si le Président Abdoulaye Wade écoutait des personnes comme son chef de cabinet Pape Samba Mboup qui connaît tous ces opportunistes qui ne voteront d’ailleurs pas pour lui en 2012, il se garderait de jeter par la fenêtre l’argent des sénégalais en pure perte, car son projet de dévolution monarchique du pouvoir à son fils qui l’obsède tant ne passera jamais.

Ousmane War
Chargé de la Propagande et de l’Animation APR Benelux/émail : waralioune@yahoo.it
Leral.net



samedi, 14 août 2010

Electricité au Sénégal

18:16 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : senegal |  del.icio.us |  Facebook | | |

mardi, 01 juin 2010

Wade et Sarkozy éxigent la présence de l'Afrique au Conseil de sécurité de l'ONU

wade_sarkoz.jpgLe président sénégalais Abdoulaye Wade suggère que "le président en exercice de l'Union africaine représente toute l'Afrique au Conseil de sécurité ou dans d'autres institutions internationales". Il a fait cette proposition à Nice lors du sommet France-Afrique. Il a été soutenu dans ce sens par le président français, Nicolas Sarkozy. "Il n'est plus possible d'évoquer les grandes questions du monde sans la présence de l'Afrique", a estimé Nicolas Sarkozy. "Nos destins sont indissolublement liés. L'échec de l'Afrique serait le drame de l'Europe", a-t-il lancé, rappelant que le continent noir serait le principal réservoir de croissance du monde dans les décennies à venir.
Dans ces conditions, le président français a jugé "absolument anormal" que l'Afrique ne soit pas membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies.

 

Auteur:
El Malick Seck 

dimanche, 30 mai 2010

Wade tance l’ambassadeur des Etats- Unis : « Je ne vous permettrai plus d’insulter le Sénégal»

L’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal a passé un quart d’heure mémorable hier dans le bureau de Me Wade, à la suite de son document sur la corruption au Sénégal paru hier dans la presse. Très en colère, le chef de l’Etat a dit ses quatre vérités au représentant des Etats-Unis à qui il reproche d’être le seul pays qui ternit quotidiennement l’image du Sénégal en le faisant passer comme le pays le plus corrompu.

Aussitôt la rencontre avec les experts de l’Usaid chargés de l’audit du fichier électoral terminée, Me Wade a saisi l’occasion pour demander à l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal qui prenait part à l’audience, de rester quelques minutes avec lui pour régler certains détails. Et c’est parti pour une sévère mise au point qui a donné des sueurs froides à Mme Marcia S. Bernicat. ‘Je suis au regret de vous signaler ici que vos propos parus dans la presse ce matin sont choquants. Et en tant que président de la République, ce sont des choses que je ne peux pas accepter. On m’a réveillé du lit pour me dire de lire ce que l’Ambassadeur des Etats-Unis a encore dit sur le Sénégal’, tonne Me Wade très énervé à propos du document de l’Ambassadeur des Etats-Unis sur la corruption au Sénégal et l’environnement des affaires.

‘Ce n’est pas parce que vous nous aidez que vous vous donnez le droit de nous insulter. La France, L’Inde, L’Arabie Saoudite, etc,, tous ces pays nous aident, mais on ne les entend jamais parler de corruption comme vous le faites. Il n’y a que les Etats-Unis qui, tous les jours, donnent du Sénégal une image de pays corrompu et je ne l’accepterai plus et je veux que vous le notifiez à votre pays’, fulmine encore Me Wade à l’endroit de Mm Bernicat accompagné de son conseiller politique. Très en colère contre cette sortie de l’Ambassadeur des Etats-Unis, Me Wade entouré du Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, de son directeur de cabinet Habib Sy et du secrétaire général de présidence Mme Aminata Tall, poursuit : ‘Vos propos sont d’autant plus inacceptables que vous ne pouvez pas me citer un cas de corruption. Donc arrêtez vos accusations publiques qui ne reposent que sur des généralités’.

Dans ce pays, poursuit le chef de l’Etat toujours sur le ton de la colère, ‘il y a l’opposition et la presse qui écrivent n’importe quoi. Je ne peux pas continuer à accepter des propos de ce genre. Et vous ne savez pas combien vos propos sont dangereux. On va nous traiter de voleurs, de corrompus à cause de vos propos. Cela doit cesser. Et encore une fois, je veux que vous le notifiez à votre pays. Si c’est à cause du Millenium challenge cooperation que vous vous donnez le droit de nous insulter, alors reprenez-le et allez le donner à un autre pays qui acceptera d’être insulté. Cela ne se passera plus comme ça avec le Sénégal’. Et quand Mme l’Ambassadeur veut placer un mot pour s’expliquer sur sa démarche, Me Wade la coupe net : ‘Ecoutez-moi d’abord Madame !’. Puis, il s’emporte de plus bel : ‘J’ai créé une commission de lutte contre la corruption et la concussion qui me donne des rapports que je transmets à chaque fois au ministre de la Justice qui se tourne vers le procureur. Que voulez-vous que je fasse de plus. Surtout que vous parlez toujours de la séparation des pouvoirs ?’

Me Wade signalera également à l’Ambassadeur des Etats-Unis que s’il réagit ainsi sur le ton de la colère, c’est parce que ‘je suis le président de la République et je dois sauvegarder l’image du Sénégal qui est un pays de dignité’. Le chef de l’Etat de signifier à son hôte que même aux Usa, il y a des corrompus. ‘Chez vous, il y a quelqu’un qui a détourné plus que tous les budgets des pays africains réunis. Est-ce que vous en parlez Madame ?’.

Expliquant l’indice de corruption, Me Wade signale que cet indice signifie seulement comment les populations perçoivent la corruption. ‘ Cet indice est mauvais, car les gens qui ont fait cette enquête ne savent pas traduire le mot corruption en wolof’, affirme Me Wade qui laisse finalement Mme Bernicat s’expliquer.

Dans un français peu accessible, l’Ambassadeur des Etats-Unis se confondra en excuses, en disant au chef de l’Etat que son intention en écrivant ce document n’était pas de vilipender, ni d’insulter le Sénégal. ‘Monsieur le Président, je m’excuse si mes propos vous paraissent comme une attaque. Mais j’avoue que ce n’était pas mon but. Je sais bien les efforts que vous faites pour lutter contre la corruption. Je voulais vous informer directement de l’existence de cette enquête, mais on m’avait signalé que le représentant de la Banque mondiale vous avait déjà informé’. Mme Marcia Bernicat supplie Me Wade de bien vouloir lire attentivement le document pour mieux saisir le contenu et les objectifs. Le seul exemple de corruption que l’Ambassadeur citera en exemple, c’est le cas des rackets sur la route avec les transporteurs en commun transfrontaliers.

Mais avant la fin de la rencontre, l’Ambassadeur sera visiblement excusée car Me Wade a fini par raconter des anecdotes sur la corruption dans une ambiance moins tendue. Des anecdotes qui ont quand même déridé l’atmosphère. ‘C’est tout ce que j’avais à vous dire Madame et je crois que notre coopération va continuer dans la sincérité’, lance Me Wade en prenant congé de ses hôtes.

 

 

Auteur:
walf    
Article Source

14:30 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : senegal, usa |  del.icio.us |  Facebook | | |

mardi, 27 avril 2010

un pays, un régime à scandales (….)- Karim Wade présidentiable : une impunité en propension. Affaire Taïwan : Macky Sall est-il donc l’homme qui en sait trop ?

Sans vouloir ressusciter un quelconque passé nostalgique, tant s’en faut, la plupart des dictateurs Africains, de facto, des francs-maçons dans l’âme, au premier desquels, le patriarche, Me Abdoulaye Wade, ont non seulement une ascendance insignifiante dans l’histoire respective de leur pays, mais aussi minoritaire, c’est le cas de le dire. Une politique savamment orchestrée par l’ancien maître parti, pour mieux rebondir, lorsqu’on analyse les faits. Des hommes d’honneur comme Cheikh Anta Diop, kwame Nkrumah, Patrice Lumumba, tué sauvagement par un noir, armé d’une main tapie dans l’ombre, afin d’endiguer ce qu’ils appelaient, à l’époque, la peste du communisme etc., ne se sont jamais laissés engloutir dans la voie de la trahison, car au moment où les uns et les autres dansaient la négritude, servile, codifiant ainsi le fascisme, dans les faits, le tombeur des falsificateurs historiques, prit le contre pied, ce qui scella son sort, que l’ont sait, malgré un bagage intellectuel de premier plan, à la différence du chantre de la négritude, nanti , simplement, du bonnet d’âne, après des services bien rendus.
Aussi paradoxale que cela puisse paraître, on ne parle de cheikh Anta Diop, qu’à des moments exceptionnels, alors que ses propres enfants si diplômés, soient ils, sont rangés dans les méandres de l’histoire, pendant ce temps, on nous tympanise les oreilles à longueur de journée un minable ne valant que ce qu’il vaut. C’est ça l’Afrique du déshonneur, qui recule, car on met en avant, des gens d’une médiocrité hallucinante. Sur ce plan, nos journalistes et nos historiens, se réclamant comme tels, ont failli à leur mission, parce que jouant exactement le jeu du culte de la personnalité et du complexe historique.
En vérité, contrairement aux idées bien distillées, les bourgeois capitalistes au nom d’Allah, sont les premiers à trahir, par nature et par intérêts mercantilistes, les pensées de cheikh Anta Diop et de Mamadou Dia. Ils ont presque tous capitulé, aux ordres du pouvoir politique depuis le colonialisme jusqu’à nos jours. Donc, rien n’a véritablement changé. Voilà la réalité.
Un régime crédible, éthique, ne se mesure nullement en termes d’années. Ce régime avait déjà annoncé la couleur dés les premiers jours, puisque des criminels de renom, ont non seulement bénéficié de promotions, mais ils empruntent tranquillement, aujourd’hui, les couloirs dorés du palais de Viviane Vert, la maîtresse des lieux. La mémoire de Me Babacar Sèye a été souillée par ceux qui continuent des pèlerinages à la Mecque, qui n’auront aucun effet, si ce n’est que pour se donner une conscience de façade.
Des gens aussi pauvres, très pauvres, hier, à la poche limitée, se sont bien enrichis en un quart de tour, en l’espace de quelques mois. Qui disait que nos ennuis financiers sont finis ?
Que dire d’un maître riche des égouts politiques, au nom d’Allah ?
Que dire de la ribambelle de la Racaille tonitruante, cette ripaille de la bamboula et des retrouvailles honteuses du siècle, qui constituent le menu indigeste d’une magistrature aux couleurs nauséabondes ?

Que dire donc des mensonges à répétions, commençant par la rénovation de la pointe de sangomar, sans fin, car un scandale qui finit, en chasse un autre qui prend le relais aussitôt ? L’impunité en propension ne se compte plus, jusqu’à l’extinction du soleil pour paraphraser le maître des égouts politiques.
Et ce régime aux scandales à répétions. Un scandale qui finit en cache toujours un autre.
Alors, Karim est bien la copie certifiée conforme à l’original.
Alors, et les 7 mds de Taïwan offerts à l’Etat du Sénégal curieusement déposés sur le compte du fils de Pierre Aim, sous la bénédiction d’un fiston peu irréprochable ?
Wade père et fils ne prendront jamais de risque inutile sur ce dossier particulièrement compromettant au plus haut niveau de l’Etat. Allez savoir !
Macky Sall est-il donc l’homme qui en sait trop ? Une esquille au sommet de l’Etat.
Que dire de la gestion du maître de l’anoci ? Comment une lampe peut- elle coûter la bagatelle de 10 millions ?
Comment Karim wade et Sindjéli, les fils du président, contre modèle, deviennent-ils propriétaires au dixième étage de l’immeuble Tamaro ?
Que dire des 26 mds décaissés pour la construction des villas présidentielles, jamais sorties de terre ?
Et l’affaire Ségura ? Et le scandale de la Sudatel dans lequel karim wade et Thierno Ousmane sy, fils de Cheikh Tidiane Sy, ex ministre de la justice des wade et conseiller de Mobutu, ex maître du Zaïre, dont le moins qu’on puisse dire, n’est pas un démocrate, sont directement impliqués, alors que le même fils, attribuant ces licences, à la même époque, n’était qu’un simple directeur de l’anoci ?
Et l’affaire Millicom exploitant la licence Tigo en juin 2008 ?
Et Mbackyou Faye, ce bandit notoire, représentant du mouridisme à Dakar, avec la bénédiction du premier magistrat, finance une mosquée d’une valeur de 15 mds, devenu magicien, milliardaire de la dernière heure, parrainé par l’entregent maître des céans, de surcroit, un franc-maçon patent ?

Que dire d’un garnement, lamentablement battu, lors des élections municipales de mars de 2009, gravissant tous les échelons, sans discontinuité, alors que sa nullité et sa médiocrité sont aussi effrayantes ?
Que dire d’une ignoble justice aux ordres, à géométrie variable, pire que des carpes, cette chambre d’enregistrements, vassalisée, exécutant, pitoyablement et lâchement les appétits boulimiques d’un fasciste, bien connu ?

La Renaissance Africaine n’est salutaire que lorsqu’elle est la soupape des consciences historiques, pour resurgir un passé aussi glorieux, et non pas un crétinisme outrancier représenté par un culte de personnalité taillé sur mesure, au nom d’un complexe historique [….].
L’idée saugrenue de « Karim présidentiable » est sciemment distillée par des propagandistes orduriers de la dernière espèce, tendant à mesurer par la ruse, une wadométrie politique exécrable ? Moralement, politiquement, juridiquement, une telle candidature est irrecevable, constitutionnellement. Pour prétendre être Président de la République du Sénégal, il faut être exclusivement de nationalité Sénégalaise. Non seulement, un tel poste requiert des compétences et des expériences avérées, mais aussi la connaissance des rouages de l’administration est salutaire. Dans le cas en espèce, le prétentieux aux mœurs douteuses n’en a aucun, si ce n’est qu’il est le fils pitoyable, opportuniste, un colonialiste, né et grandit en France avec toute la culture et le paradigme ambiant, venu au bon moment et au bon endroit. On est Sénégalais dans les faits, et non par le pétard.
Premièrement, Karim a une double nationalité. Deuxièmement, à part la langue française, sa langue maternelle, déjà approximative, il ne parle ni le wolof ni aucune autre langue du pays.
En France, un candidat aux élections présidentielles a l’obligation de parler un bon français, alors, pourquoi, nous, accepterions-nous ce que les autres n’accepteraient pas. Nous disons que sa candidature éventuelle ne repose sur aucun critère légal. Il est candidat parce que son père est aux manettes. Si son père n’était pas président de la République, on ne parlerait pas de lui. Sa candidature est une forfaiture. Un point c’est tout. Grisé par la dictature de l’inauguration de cette sculpture, ses souteneurs francs-maçons le poussent à franchir de nouveau le rubicond, mais il se trompe lourdement, car nous ne sommes ni le Togo, encore moins le Gabon conquis.
Puisqu’il est français, puisqu’il a des sous à la pelle, pourquoi ne se présente-t-il pas aux prochaines élections présidentielles dans son pays de naissance ?
Pour cette candidature peu crédible, nous émettons plusieurs hypothèses.
Le paresseux fils compte-t-il sur l’apport du même sorcier, outre Manche, pro de la fantasmagorie, lequel avait déjà rendu bien des services peu glorieux, suite de la parution des bonnes feuilles des Contes et Mécomptes de l’anoci du journaliste de renom, ALC ? Certainement, Amadou Laye, l’homme à la sémantique plus que douteuse, le ndougourou et fidèle captif, s’en était inspiré, pour couvrir, intentionnellement, des contrevérités fumantes sur la gestion du cancre de l’anoci.
Les nullards encensant le despote poussent comme des champignons dans les étalages tenus en laisse, alors que ceux des vrais combattants de la liberté, au service d’une Afrique sortie des entrailles de l’obscurantisme, pour aller vers la lumière, sont dans les faits, censurés au nom du fascisme déclaré.

Depuis mars 2000, le purgatoire collectif, une horde de chiens galeux joue honteusement les gardes-chiourmes d’un régime qu’on ne saurait plus qualifier, tant les impunités en propension ne se comptent plus.
Monsieur Faye, le piètre godillot de la prairie infecte, qui défend maladroitement le géniteur s’octroyant allègrement les recettes d’un monument de la Renaissance à l’effigie de sa propre famille, géré par sa propre fille, Sindjéli wade avec l’argent du contribuable Sénégalais, nous explique que le Monument de la renaissance est une idée très noble mais mal comprise, que nous n’avons rien dans la cervelle. Une telle incongruité est à la mesure de sa pensée domptée, ne dépassant pas le bout de son nez. Il sait qu’il n’a aucune crédibilité, mais il préfère dire des âneries, pour plaire. Il est indigne. Ce type fait partie des falsificateurs déclarés, par delà, des souteneurs du fascisme dans les faits, des rhéteurs inscrits au baroud du déshonneur.
Alors, dans l’hypothèse d’une magie fantasmagorique, Wade et fils seraient comptables de tout ce qui pourrait en découler. Cin bou narey nekh boubakhe khegne- la bonne marmite se sent par son odeur, dit un adage de chez nous. Wade et son clan mafieux préparent bien un hold up électoral. Il n’y a aucun doute.

Souvenons-nous, le même faussaire, n’est pas à son coup d’essai, puisque lors de la rénovation de l’avion présidentiel, la pointe de Sangomar, disait à l’époque des faits, à qui voulait l’entendre, que le moindre centime n’était sorti de la poche du contribuable, résultat des courses, une enquête minutieuse du même journaliste démonta pièce par pièce les paroles du sénile.

Ou bien cette candidature farfelue obéit à un bourrage des urnes, le moment venu, ce qui est impossible ?
Ou bien, c’est de l’intox ?
Ou bien, seul le garnement est candidat à la place de son père, mais cela ne change rien aux résultats, car ni l’un ni l’autre, ne pourront, en aucun cas, remporter la mise, dans les échéances futures.
« Karim Présidentiable». Mais quel présidentiable ? Un présidentiable qu’aucune moralité ne couvre, ni de près ou de loin.
La mal gouvernance comme système de valeurs s’arrête et se termine chez les wade et ses collaborateurs immédiats.
Peut-on comparer le magistère de la corruption débridée et décomplexée du géniteur, adepte des manières fortes, avec celui du parti socialiste, sans verser dans une litanie d’imbécilités sans nom, excellant dans les mensonges les plus grotesques. C’est manquer d’imagination et faire preuve d’incapacité congénitale à résoudre les problèmes ponctuels, qui se posent avec acuité.
Arrêtez vos plaisanteries ! Nous ne sommes pas membres du parti socialiste, mais nous préférons à la place, ce parti, plutôt que le même Me des galéjades, dont la respectabilité est de façade, et qui dit le contraire de ce qu’il fait, un repenti de la repentance versatile.
Normalement, avec de tels faits avérés, si criants, dans une démocratie à plein régime, wade père et fils n’auraient pas certainement le temps d’enfiler leurs culottes, moins encore de prétendre à une présidentiabilité.
Alors, la campagne de caniveau à laquelle se livrent certains pitres, révèlent au grand jour l’incapacité notoire de ceux qui se servent gloutonnement, plutôt de servir et dans la transparence.
Alors, peut-on se défausser indéfiniment sur un parti socialiste qui n’est plus aux commandes ?
Alors, Censeurs d’opinions, mercenaires décrottés, rhéteurs, bouffons indécrottables, fourbissez donc vos armes bénies !
Mais rien n’arrêtera la détermination des justes contre le mal absolu !
Nous ne serions les otages d’une chapelle de nullards au service d’une politique de misérabilisme.
L’omerta des bailleurs de la mal gouvernance ne passera pas !
Un peu de retenue et d’humilité, messieurs les bouffons de la prairie bleue. ! Un tel régime devrait faire profil bas, plutôt que de s’offrir vulgairement en spectacle affligeant, aux yeux du monde civilisé.
Au-delà d’une candidature juridiquement absconse, karim wade est par naissance, un paresseux, tendant à assurer ses propres arriérés et ceux de son père, mouillé jusqu’au cou.

Le combat continue !
Honneur
Honneur1@yahoo.fr

13:57 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sénégal |  del.icio.us |  Facebook | | |

mercredi, 14 avril 2010

Sénégal,Indifférence des populations, déçues : Après Wade, le Premier ministre ne mobilise plus

2017594-2788726.jpgEn se rendant au Gamou du village de Pekh, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye s’attendait à être reçu en liesse par les populations. Mais comme rapporté par le quotidien L’Office, celles-ci ont préféré vaquer à leurs occupations. Pourtant en y allant, il avait un cadeau de taille entre les mains : les clefs d’une ambulance, offerte par un privé. Il y a ensuite que Abdoulaye Mbaye Pekh est du village que visitait Souleymane Ndéné Ndiaye, qui a fait de ce griot un de ses chargés de missions.

Devant l’indifférence des populations, il a préféré revenir sur ses pas, sans assister aux chants religieux, pour lesquels il s’était déplacé. Des jours avant, il avait vécu la même situation à Kébémer, le village natal du président Wade. Il s’y était rendu pour le lancement de la politique « Badianou Gokh ». Mais, ce jour là, point de foule autour de lui. Il devait y passer toute la journée, mais n’y attendra
même pas le déjeuner. Même dans la commune de Guiguinéo, dont il est le maire, sa popularité s’est effritée. Il y est contesté par un membre de la génération du concret et un homme de main de Farba Senghor.

Ce manque de popularité pourrait accélérer son limogeage, que la Première Dame le réclame ardemment. Il s’y ajoute qu’il n’a pas d’autorité sur le parti du président. Wade et son Premier ministre ne mobilisent plus. Bien des libéraux sont à leur image. C’est à se demander si cette situation perdure, quelles seront les chances du parti au pouvoir à la prochaine élection présidentielle ; ceci d’autant que les louanges que le président adresse à son fils ont fini d’exaspérer les Sénégalais, tout comme les guerres internes entre libéraux.

13:40 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sénégal |  del.icio.us |  Facebook | | |

dimanche, 04 avril 2010

INAUGURATION DU MONUMENT DE LA RENAISSANCE AFRICAINE : Une quinzaine de chefs d'Etat à Dakar

Les invités de marque du Sénégal à la cérémonie d’inauguration du Monument de la renaissance africaine aujourd’hui et du cinquantenaire de notre indépendance ont commencé à arriver dans notre capitale.statue_derriere.jpg

Au cours de la journée d’hier, pas moins de sept chefs d’Etat ont été accueillis par le Premier ministre, Me Souleymane Ndéné Ndiaye, en présence des membres du gouvernement.

Le président Cap-verdien, Pedro Pires, a ouvert le ballet des chefs d’Etat africains, dans notre capitale, à l’occasion de l’inauguration du Monument de la renaissance africaine. Il a été accueilli à sa descente d’avion par le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye entouré de plusieurs ministres de son gouvernement. Dans l’après-midi, les choses se sont accélérées dans le ciel dakarois, qui a vu atterrir coup sur coup six avions en vol spécial ayant à bord des chefs d’Etat et le président du Sénat algérien.

Le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, a accueilli les présidents du Malawi Bingu wa Mutharika, président en exercice de l’Union africaine, de la Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo, du Zimbabwe Robert Mugabe, des Comores Ahmed Abdallah Sambi, du Bénin Boni Thomas Yayi et de Sierra Leone Ernest Koroma.

Selon le planning de ce matin, il est prévu les arrivées des présidents du Mozambique Armando Guebuza, de la République démocratique de Corée Kim Dae-jung, du Togo Faure Gnassingbé, du Burkina Faso Blaise Compaoré, du Congo, du Gabon Ali Bongo, de la Gambie Yahya Jammeh, du Liberia Mme Ellen Johnson-Sirleaf de la Mauritanie Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et du Mali Amadou Toumani Touré. Le président du Sénat algérien a été accueilli par son homologue sénégalais, Pape Diop, en présence des membres du bureau.

 

 

  Auteur: Mbaye Sarr DIAKHATE    

15:25 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : senegal |  del.icio.us |  Facebook | | |

lundi, 01 mars 2010

Baaba Maal Fanta

17:19 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sénégal |  del.icio.us |  Facebook | | |

lundi, 01 février 2010

SENEGAL:REVELATIONS DE MOUHAMADOU MBODJ : Comment Wade compte liquider l’Armp

L’excellent travail fait par l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) semble gêner en haut lieu. Car, révèle le coordonnateur du Forum civil, Mouhamadou Mbodj, Me Wade envisage de suspendre la redevance de la régulation accordée à l’Agence pour faire des audits. Le chef de l’Etat veut-il museler l’Armp ? Les Sénégalais comme l’opinion internationale continuent de s’émouvoir des graves fautes commises par la majorité des 80 services publics audités par l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) sur le mode de passation des marchés publics. Mais ces audits pourraient être les premiers et les derniers de l’Armp. C’est la lecture qu’il faut faire des révélations faites par le coordonnateur du Forum civil, Mouhamadou Mbodj. Il confie que le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, «a pris sur lui d’adresser deux lettres à l’Armp pour suspendre la redevance de la régulation». Or, «ce sont les ressources tirées de ces redevances qui permettent de réaliser ces audits par l’Armp. Donc, s’il n’y a pas de redevance, il n’y aura pas d’audits», éclaire-t-il. Pour le coordonnateur du Forum civil, cette décision du chef de l’Etat de suspendre les redevances de la régulation constitue «une menace pour la réforme» qui a abouti à la mise en place de l’Armp. Laquelle réforme est «la plus importante depuis l’indépendance après la création de la Cour des comptes». En effet, de l’avis de M. Mbodj, la décision du président de la République peut être interprétée comme une volonté de tuer l’Armp à petits feux. «D’où la nécessité de mobiliser l’opinion autour de la question», suggère-t-il. Il rappelle ainsi que «c’est comme ça que la Cour des comptes a été menacée quand elle avait déposé son rapport». Mouhamadou Mbodj renseigne, par ailleurs, que le Sénégal a le plus bas taux de redevance. «Du point de vue réglementaire, cette redevance est fixée à 0,5% de la commande publique, alors que dans les autres pays avec lesquels nous partageons cette réformes, la redevance est plus élevée», compare-t-il. Quelles suites donner aux rapports ? Ses craintes exprimées, le coordonnateur du Forum civil ne cache pas sa satisfaction et se félicite des résultats produits par la réforme. Car, «en deux ans seulement d’existence, les Sénégalais se rendent compte de l’efficacité de cette structure qu’est l’Armp». Mieux, il plaide pour le renforcement du modèle qui a réussi grâce à «l’approche tripartite». «Il y a le secteur privé, la société civile et l’Etat, et ça marche. C’est cette coalition globale qui permet d’avoir ces bons dossiers.» D’ailleurs, s’empresse-t-il d’ajouter, ces audits ne doivent pas seulement se limiter à une simple publication pour être rangé dans les tiroirs. M. Mbodj part des révélations pour tirer sa conclusion : «Des cuillères à 42 000 francs, des tapis de prières à 15 000 francs, cela montre qu’on est en train de dilapider les fonds de la Nation. En toute impunité.» L’ampleur des fautes dicte, selon M. Mbodj, des sanctions contre leurs auteurs. «Si des dossiers présentent quelques indices qui pourraient faire l’objet de poursuites, je crois que l’Etat va prendre ses responsabilités. Si l’Etat ne dit rien, cela veut dire qu’il couvre ces malversations. De ce point de vue, la responsabilité des plus hautes autorités de ce pays pourrait être engagée. Publiquement et politiquement», résume-t-il. Par ailleurs, M. Mbodj fait une autre lecture des audits réalisés par la structure dirigée par Youssouf Sakho. Il pense que «les rapports, leur contenu et leur orientation livrent une réponse partielle à l’interprétation du chef de l’Etat la semaine dernière, en Conseil des ministres, demandant au bâtonnier de l’Ordre des avocats, aux acteurs qui travaillent dans la gouvernance d’éviter de faire des interprétations tendancieuses qui pourraient affecter l’image du pays». Auteur: NDIAGA NDIAYE

10:18 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : senegal |  del.icio.us |  Facebook | | |

mardi, 26 janvier 2010

SENEGAL - Remaniement en vue : Karim entend faire diriger le gouvernement par Abdoulaye Baldé

XIBAR.NET (Dakar, 26 Janvier 2010) - Pour briser les espoirs de retour aux affaires de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et avoir sous ses genoux l’appareil exécutif, le fils du président, Karim, s’apprête à passer à l’attaque, avec la bénédiction de son père. karim_et_balde_1.jpg

La révélation est du quotidien Kotch : un remaniement ministériel est en vue. Car, après avoir reçu de son père la formation libérale, que coordonne, désormais Farba Senghor, Karim Wade entend contrôler le pouvoir exécutif. Il a fait contrôler le Parlement par son cousin Doudou Wade, il va faire nommer Abdoulaye Baldé, à la tête du Gouvernement.

La manoeuvre lui permettra de régner en seigneur sur l’État, et de gouverner plus à la place de son père. Pour mettre hors d’état de nuire l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, qu’il considère comme l’un des sérieux obstacles à ses ambitions politiques, le fils du président projette de faire nommer l’actuel chef du gouvernement, Souleymane Ndéné Ndiaye , au poste de vice-président du Sénégal, qui ne sera, en fait, qu’une coquille vide. Me Ndiaye, qui avait juré de ne jamais se ranger derrière le « gamin » Karim, lui obéit désormais.

En le propulsant à la « station » que son père destinait à Idrissa Seck, il va extraire à la racine toute ambition présidentielle dans l’entourage de son père. Il est sûr que pour lui succéder, sans anicroche, il fera « guillotiner » le président du Sénat, Pape Diop, les prochains jours. La volonté populaire n’ayant pas de sens pour les Wade.

10:06 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sénégal |  del.icio.us |  Facebook | | |

jeudi, 31 décembre 2009

Dakar:AMBIANCE CHAUDE ET TENDUE : Les forces de l’ordre tirent jusqu’à l’intérieur de la Cathédrale !

Après la cérémonie de présentation des vœux par le Cardinal Theodore Adrien Sarr à la cathédrale de Dakar, les jeunes Chrétiens ont déserté les rues. Ils voulaient se rendre au Palais de la République, mais les forces de l’ordre ont vite réagi. Ils ont tiré des gaz lacrymogènes jusqu’à l’intérieur de la Cathédrale. Une réaction qui n’a pas du tout plu les Chrétiens qui ont assisté à la cérémonie : «Ce n’est pas normal, c’est un lieu de Culte. Ce sont des corrompus ces policiers-là. Comment peuvent-ils tirer des gaz lacrymogènes jusqu’à l’Eglise», s’interroge cette jeune fille avec un brin de nostalgie. Pis, les forces de l’ordre ont cassé la Croix de Jésus. Déçu par le président Wade, le Cardinal souligne : «Meurtris et humiliés, nous l’avons été par les propos insupportables de M. le président de la République banalisant publiquement, devant des éducateurs de nos enfants, ce qui fait le cœur de notre foi». Et le Cardinal Théodore Adrien Sarr d’ajouter : « faut-il le dire pour que cela soit clair pour toutes : «les Chrétiens n’adorent pas de statues ; les Chrétiens adorent un seul Dieu, ‘je crois en un seul Dieu’, tel est notre Credo».
 
"Chrétiens du gouvernement, oubliez vos avantages, respectez-vous, Démissionnez»
 
Ils ont brandi des pancartes ou nous pouvons lire : «Trop c’est trop, nous ne tendrons pas l’autre joue, va-t-en laisse Sunugal vivre en paix, Wade prêt à brûler Sunugal pour défendre son Monument, heureusement que les Sénégalais sont plus intelligents que leur prési, nous n’oublions jamais cette injustice, chrétiens du gouvernement, oubliez vos avantages, respectez-vous, Démissionnez». Le Cardinal a invité les musulmans et Chrétiens à la sérénité et à porter toujours un regard de foi sur «notre monde, sur notre pays, sur notre Eglise». Je vous invite, dira M. Sarr, «à faire toujours confiance au Christ, Vrai Dieu né du Vrai Dieu, n’en déplaisent à ceux qui s’attaquent à notre foi». Il estime qu’il est scandaleux et inadmissible que la divinité de Jésus-Christ, cœur de notre foi, soit mise en cause et bafoué par la haute autorité de l’Etat. Nous ne pouvons pas l’accepter. Voilà pourquoi, j’en appelle à la retenue dans les propos, qui peuvent blesser toute une communauté».  

11:31 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : senegal |  del.icio.us |  Facebook | | |

vendredi, 04 décembre 2009

Guinée: le Sénégal envoie un avion pour emmener Dadis à Dakar

dado_1.jpgLe Sénégal a envoyé à Conakry un avion médicalisé "pour emmener vers Dakar" le chef de la junte guinéenne, le capitaine Moussa Dadis Camara, "blessé" jeudi soir au cours d'une tentative de meurtre, a-t-on appris auprès d'un responsable sénégalais.

"Le Sénégal a envoyé un avion médicalisé à Conakry pour amener Dadis vers Dakar. Il est blessé, on ne connaît pas le degré et la nature de sa blessure", a indiqué à Dakar ce responsable, sous le couvert de l'anonymat.

"On est allés à Conakry, on l'a fait à sa demande" (du chef de la junte), a précisé cette source, ajoutant: "S'il peut être soigné à Dakar, il sera soigné à Dakar, sinon, il sera emmené ailleurs".

dimanche, 08 novembre 2009

VISITE OFFICIELLE : Le Prince de Monaco à Dakar lundi

prince_albert.jpgLe Prince Albert II de Monaco sera à Dakar, lundi, en début d’après-midi, où il sera accueilli par le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye. L’hôte du jour vient répondre à l’invitation du chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade. Cette visite de 48 heures sera la première que le Prince Albert II effectue au Sénégal, depuis son arrivée au trône le 6 juin 2005, à la place de feu son père, le Prince Rainier III.

Dans le passé, l’hôte du chef de l’Etat a eu à visiter maintes fois notre pays dans le cadre de séjours privés ou semi privés.

Lundi, en début d’après-midi, le Prince Albert II, 51 ans, sera accueilli par le Premier ministre, des membres du gouvernement, du Parlement et l’ambassadeur, Maïmouna Sourang Ndir, accrédité à Monaco. Après son installation, le Prince Albert II aura des entretiens avec le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Seck puis avec le président du Sénat, Pape Diop. Des têtes à têtes qui se dérouleront en présence de fortes personnalités et des membres de sa délégation.

Le Prince de Monaco sera également reçu en audience par le chef de l’Etat et visitera plusieurs sites industriels et sociaux avant de recevoir la communauté monégasque vivant au Sénégal.

Considérée comme le deuxième plus petit Etat indépendant après le Vatican, la Principauté de Monaco qui s’étend sur environ 2 kilomètres carrés compte 32.796 habitants, selon un recensement effectué il y a un an.

mercredi, 09 septembre 2009

Youssou Ndour et le Positive Black Soul défient le régime libéral

Lepeuple-sn.com (Dakar)-Les incessantes coupures d’électricité ainsi que les récurrentes inondations n’ont pas laissé de marbre le chanteur Youssou Ndour et le célèbre groupe de rap sénégalais Positive Black Soul. Le roi du mbalakh a lancé ce mardi sur internet une chanson intitulée ‘’Leep mo lendem’’ ou ‘’tout est obscur’’ en français. Quant aux précurseurs du rap au Sénégal, ils expriment leur mécontentement à travers un morceau ayant pour titre ‘’Da fa doy’’, c’est à dire ‘’ça suffit’’. Ces artistes entendent interpeller par cette manière les autorités du pays face au malaise social qui ronge de plus en plus le Sénégal. Sur un air de ‘’Obladi Oblada’’, un tube du groupe anglais Beatles, Youssou Ndour se fait le porte parole du peuple pris en otages par les délestages de la Société nationale de l’électricité. ‘’ Coupure le matin, coupure le soir. Le peuple est fatigué d’être toujours dans le noir. Vous nous faites souffrir et vous nous cachez la vérité’’, lance le chanteur. Dans cette chanson très engagée Youssou Ndour se dit révolté par les agissements de la Senelec qui bénéficie pourtant de milliards de francs de l’Etat. Pour le roi du mbalakh, le mauvais sort est entrain de s’acharner sur le peuple sénégalais. ‘’Les inondations mêlées aux coupures, mon Dieu où allons-nous’’, s’inquiète t’il. Ce n’est pas la première fois que Youssou Ndour utilise son micro pour dénoncer les coupures de courant. A la fin des années 90, sous la présidence du socialiste Abdou Diouf, le chanteur avait déjà sorti le tube "boulen coupé" (arrêtez les coupures d'électricité, en ouolof). ‘’Da fa doy’’ crient de leur côté les rappeurs du PBS. Dans un clip vidéo circulant sur la toile ils disent stop aux coupures de courants. Des images des émeutes causées ces dernières semaines par les délestages ainsi que celles de la banlieue dakaroise pataugeant dans l’eau des dernières pluies diluviennes accompagnent cette chanson engagée. Pour Didier Awadi ça suffit ‘’trois fois, quatre fois qu’on me fuck tout le matos, qui va payer ? Samuel Sarr ne sera jamais au courant, le président aussi’’, tonne t-il. Très incisif, ce rappeur se dit énervé par cette situation. Les rappeurs de la Sicap montrent aussi qu’ils ne sont pas insensibles au sort de la banlieue. Pour eux ‘’dans la banlieue y a pleine vue sur la merde, inondation partout c’est la consternation’’. Ces deux chansons dénonçant le mal vivre sénégalais risquent de devenir les tubes de l’été, tant elles surfent sur la vague de mécontentement de la population sénégalaise. Elles montrent que les artistes sénégalais sont prêts à servir de porte étendard des revendications du bas peuple. Au risque de froisser le régime libéral en place, Youssou Ndour et le Positive Black Soul endossent des habits d’artistes engagés, à leurs risques et périls. Par cette posture, ils suivent les traces de la sud africaine Myriam Makeba connue pour sa lutte acharnée contre le système de l’apartheid et de l’ivoirien Tiken Jah Facoly, pourfendeur du régime de Laurent Gbagbo.

 

  Auteur: Farba Alassane SY     

 

 

11:32 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : senegal |  del.icio.us |  Facebook | | |

jeudi, 26 mars 2009

APRES LA DEFAITE DE LA COALITION SOPI 2009 : Me Wade rejoint Karim à Paris

NETTALI.NET - Le Président de la République Me Abdoulaye Wade va quitter Dakar demain dans l’après-midi, pour Paris, la capitale française. Où se trouve présentement Karim Wade, pour des raisons officieusement familiales. Karim Wade loge en ce moment au 8ème arrondissement à Paris.
telephone_009.GIF
Aucune précision sur la durée de ce voyage présidentiel. Le numéro un du Parti démocratique sénégalais (Pds) n’avait plus quitté le Sénégal depuis des semaines, pour des raisons liées à la campagne électorale. Me Abdoulaye Wade a en effet sillonné le territoire national, pour soutenir les listes de la Coalition Sopi 2009. Mais son engagement n’a pas empêché la défaite dans plusieurs zones des listes de la Coalition au pouvoir.

Me Abdoulaye Wade a déjà convoqué au Palais plusieurs responsables libéraux dont Pape Diop, le maire sortant de Dakar. Son prochain retour à Dakar sera bien scruté par ces derniers, dans le contexte présent, où l’on annonce des chamboulements aussi bien au Pds que dans le gouvernement.