vendredi, 01 avril 2022
Qatar 2022: Saër Seck tire la langue fourchue du journaliste Penot
Mr Penot, vous permettez?
Bonsoir.
Je suis Saër Seck, Président de Diambars et supporter du Sénégal.
Je n’ai pas l’habitude d’intervenir sur le traitement de l’information mais il me semble nécessaire de revenir sur les qualifications négatives collées aux supporters sénégalais ( connus et reconnus pour leur sportivité) et sur une tentative autant sournoise que vaine de discréditer la victoire acquise sur le terrain par l’équipe nationale du Sénégal!
Il est vrai que votre quotidien qui nous accompagne depuis notre tendre enfance n’a pas été le plus virulent ni le plus déséquilibré dans le traitement de ce qui s’est passé sur cette double confrontation mais sa notoriété et sa crédibilité lui confèrent un « pouvoir de nuisance » à nul autre comparable.
Vos articles sont repris dans le monde entier.
Le Sénégal a mérité sa qualification au vu des deux manches.
Vous le reconnaissez certes même en l’affublant d’un « toutefois » particulièrement douteux pour quelqu’un comme vous qui connaissez le football surtout africain et qui avez assisté au match.
Il est vrai que dans votre livraison du samedi 25 titré « bien barrés » (vous référant à l’Egypte) vous suggériez en convoquant moult arguments que l’Egypte était désormais favorite, qu’elle aimait ce scénario, que le Sénégal n’avait pas réussi à lui marquer un seul but en deux confrontations, que la CAN lui avait servi de scène de répétition parfaite d’un système défensif à toute épreuve dont les caractéristiques étaient de résister et bétonner etc…
Tout ceci est vrai mais il me semble que vous avez omis les faits qui se sont produits au Caire dans cette relation.
À aucun moment, dans votre compte rendu dans l’équipe du 26 mars il n’est évoqué que:
1- les égyptiens ont copieusement sifflé notre équipe nationale à son entrée sur le terrain
2- notre entraîneur national et la star de l’équipe Sadio Mané ont été copieusement insultés la veille de la confrontation ainsi que le jour du match
3- notre hymne national a été inaudible le jour du match tellement il a été sifflé
4- nous avons encaissé un but hors jeu! Sans intervention de la VAR! Et que vous l’avez traité de manière plutôt légère en écrivant ce qui suit: « dans le duel à distance entre Sadio Mane et Mohamed Salah, c’est le Pharaon qui a tiré le premier.
Il a fait toute la différence en prenant, À LA LIMITE DU HORS JEU la profondeur…. »
À la limite du hors-jeu !!!
Je vous ai connu , avec les autres journalistes français et européens, plus critiques et plus véhéments sur des erreurs d’arbitrage et surtout depuis qu’il y a la VAR.
Mais il est vrai qu’en l’occurrence il ne s’agissait que du Sénégal.
5- Les égyptiens ont passé leur temps à tricher en perdant du temps, à rester au sol et à jouer la montre.
Il est également vrai que vous pourrez vous retrancher derrière le doux reproche senti dans votre article faisant référence à des égyptiens « à la limite du trucage »!
6- Que dire de l’attitude indisciplinée et agressive du banc de touche égyptien lors de toutes les trois rencontres ?! Comment est il possible que ce soit Cissé, le seul debout dans sa zone technique qui ait été sanctionné d’un carton jaune?!
Je disais donc qu’aucun de ces faits n’a été relevé et donc relaté dans votre article rendant compte du compte du match du Caire.
C’était pourtant votre travail.
Qui a entendu les joueurs, entraîneurs et dirigeants en parler ou se plaindre??
Ils ont et c’est la preuve de leur maturité préféré se concentrer sur l’essentiel c’est à dire se préparer pour gagner sur le terrain la manche retour et se qualifier pour la coupe du monde.
Bizarrement et contrairement au samedi 26 où vous aviez titré à la une: « l’Egypte prend une option », la victoire et la qualification du Sénégal ne méritait plus la une!
Nous laissons volontiers la place à nos vaillants frères Lions indomptables et nous contenterons de l’article en page intérieure du « remake de rêve »!
Mais là où nous ne sommes plus d’accord – j’écris au nom de très nombreux sénégalais – c’est quand vous décidez cette fois-ci de consacrer un article titré : « les lasers de la discorde » à des faits (ils sont réels mais en aucune façon plus virulents que ce que nous avons vécu au Caire) que vous avez scrupuleusement tus lors de la manche aller et même lors de la finale de la CAN quand Edouard Mendy a été régulièrement visé par les lasers des supporters égyptiens.
Votre article va jusqu’à suggérer des sanctions de la FIFA!
Certains autres de vos confrères parlent même de match à rejouer.
Il faut savoir raison garder.
Au sujet d’un match éventuellement à rejouer n’aurait-ce été l’incongruité de l’argumentaire au forceps, nous aurions pu répondre pourquoi pas? Tant nous sommes conscients de la supériorité de notre équipe sur cette équipe égyptienne qui ne compte que sur la « défensive, le bétonnage, le trucage, les pertes de temps » (je vous cite) et certains autres expédients de bas étage pour exister devant le Sénégal.
Mais il n’est pas juste de tenter de salir notre victoire ainsi que vous l’avez fait avec d’autres journalistes.
Vous étiez dans le stade témoin de la supériorité du Sénégal qui a mérité pas « toutefois » (comme vous l’écrivez) mais ABSOLUMENT sa qualification!
Pour le reste et vous le savez ( cela fait un bail que je vous rencontre au Sénégal et en afrique dans les stades) vous n’aviez jamais vu l’utilisation de laser dans des matches joués au Sénégal jusqu’à date!
Hé bien, nous avons rendu aux égyptiens ce qu’ils nous ont prêté (et qui est devenu coutume chez eux).
Pour l’anecdote, j’étais personnellement présent quand les égyptiens ont lâché les chiens policiers à l’entraînement de l’équipe du Sénégal contre nos joueurs et nos ballons pour créer la peur chez nous à la veille d’un match Egypte Sénégal.
J’étais également personnellement présent quand ils ont commencé à réveiller à l’hôtel les membres de la délégation à 4 heures du matin pour soi disant des contrôles d’ordre administratif!
En toute responsabilité, nous n’avons jamais rendu publique toute cette expérience négative pour éviter des surenchères.
Nous avons répondu certes cette fois-ci (sans que je ne l’approuve forcément mais il faut veiller à ce que les règles soient les mêmes pour tout le monde et qu’il n’y ait pas d’impunité) mais sans excès de mon point de vue.
Le Sénégal n’a dû son succès à aucun subterfuge ni à aucune supercherie ni à une quelconque violence.
Il est rare de voir un stade autant en fusion avec son équipe ( comme savent le faire les égyptiens) et si le Sénégal a gagné comme l’a reconnu Queiroz c’est qu’il était supérieur!
Et c’est ce dont vous devez rendre compte fidèlement ( sans leçon à vous donner. Je ne me permettrai pas) pour que nous puissions continuer à avoir foi en votre journal.
Rendez-vous au Qatar
Sportivement
Saër Seck
15:16 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : penot, saer seck, égypte, sénégal, mondial 2022 | del.icio.us | Facebook | | |
vendredi, 25 mars 2022
Coupe du monde 2022 : L'Italie Championne d'Europe éliminée !
Les Azzurri sous le choc": effondrement collectif ou responsabilité du sélectionneur, la presse italienne fait les comptes vendredi au lendemain de l'élimination de l'Italie du Mondial-2022, synonyme d'"adieu à la Nazionale" dans sa forme actuelle.
"Tout le monde à la maison", titre La Repubblica, le grand quotidien de centre-gauche estimant que la déroute jeudi soir à Palerme face à la Macédoine du Nord (défaite 1-0) signe "l'adieu à une Nazionale perdue pour toujours".
La Stampa fustige une "prestation désastreuse" des joueurs de Roberto Mancini qui n'ont cadré que cinq tirs sur 32 alors que les Macédoniens ont marqué sur un de leurs quatre tirs du match. Pour le grand journal milanais, l'élimination de l'Italie, quadruple championne du monde (1934, 1938, 1982, 2006) et championne d'Europe en titre, annonce "un changement de génération" et une "refondation".
Pas de quoi s'étonner, relève La Gazzetta dello Sport: "l'Euro gagné a été une parenthèse heureuse entre des années de déception en sélection et dans les clubs", en berne sportivement et économiquement. "Notre football paye un prix énorme: il manque encore une vision et il n'y a pas de courage (...). Faire le procès de Mancini serait une erreur, c'est tout le système Calcio qu'il faut revoir", analyse le quotidien sportif.
Mancini qui devrait d'ailleurs rester à son poste. Le sélectionneur a été prolongé jusqu'en 2026 l'an dernier et il paraît protégé par sa victoire à l'Euro. "L'heure des responsabilités" est venue, tonne pourtant Il Corriere dello Sport. En dépit des absences (l'attaquant Federico Chiesa blessé notamment), son directeur, Ivan Zazzaroni, un proche du sélectionneur italien, ne lui trouve aucune circonstance atténuante: "Mancini a été l'artisan du triomphe européen, Mancini est le premier responsable de cet échec".
"Aucune surprise", rappelle Il Messaggero, "mais la conséquence d'années de chute libre". "Nous ne gagnons pas en club de compétitions européennes depuis 2010, une disette aussi longue inédite dans l'histoire des coupes européennes".
"Ces 15 dernières années, la Serie A s'est effondrée. La chute de la Juve après l'affaire Calciopoli (scandale d'arbitrage en 2006) puis les désengagements de Berlusconi et Moratti avec les Milanais ont affaibli les grands clubs historiques et sapé les équilibres, fragilisant l'ensemble du championnat", détaille le quotidien romain. Dans un communiqué, le patron de la Serie A Lorenzo Casini a appelé de ses voeux "une réflexion sérieuse et un profond changement de système".
14:58 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : italie, mondial 2022 | del.icio.us | Facebook | | |