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vendredi, 25 mars 2022

Coupe du monde 2022 : L'Italie Championne d'Europe éliminée !

Les Azzurri sous le choc": effondrement collectif ou responsabilité du sélectionneur, la presse italienne fait les comptes vendredi au lendemain de l'élimination de l'Italie du Mondial-2022, synonyme d'"adieu à la Nazionale" dans sa forme actuelle.

"Tout le monde à la maison", titre La Repubblica, le grand quotidien de centre-gauche estimant que la déroute jeudi soir à Palerme face à la Macédoine du Nord (défaite 1-0) signe "l'adieu à une Nazionale perdue pour toujours".

La Stampa fustige une "prestation désastreuse" des joueurs de Roberto Mancini qui n'ont cadré que cinq tirs sur 32 alors que les Macédoniens ont marqué sur un de leurs quatre tirs du match. Pour le grand journal milanais, l'élimination de l'Italie, quadruple championne du monde (1934, 1938, 1982, 2006) et championne d'Europe en titre, annonce "un changement de génération" et une "refondation".

Pas de quoi s'étonner, relève La Gazzetta dello Sport: "l'Euro gagné a été une parenthèse heureuse entre des années de déception en sélection et dans les clubs", en berne sportivement et économiquement. "Notre football paye un prix énorme: il manque encore une vision et il n'y a pas de courage (...). Faire le procès de Mancini serait une erreur, c'est tout le système Calcio qu'il faut revoir", analyse le quotidien sportif.

Mancini qui devrait d'ailleurs rester à son poste. Le sélectionneur a été prolongé jusqu'en 2026 l'an dernier et il paraît protégé par sa victoire à l'Euro. "L'heure des responsabilités" est venue, tonne pourtant Il Corriere dello Sport. En dépit des absences (l'attaquant Federico Chiesa blessé notamment), son directeur, Ivan Zazzaroni, un proche du sélectionneur italien, ne lui trouve aucune circonstance atténuante: "Mancini a été l'artisan du triomphe européen, Mancini est le premier responsable de cet échec".

"Aucune surprise", rappelle Il Messaggero, "mais la conséquence d'années de chute libre""Nous ne gagnons pas en club de compétitions européennes depuis 2010, une disette aussi longue inédite dans l'histoire des coupes européennes".

"Ces 15 dernières années, la Serie A s'est effondrée. La chute de la Juve après l'affaire Calciopoli (scandale d'arbitrage en 2006) puis les désengagements de Berlusconi et Moratti avec les Milanais ont affaibli les grands clubs historiques et sapé les équilibres, fragilisant l'ensemble du championnat", détaille le quotidien romain. Dans un communiqué, le patron de la Serie A Lorenzo Casini a appelé de ses voeux "une réflexion sérieuse et un profond changement de système".

vendredi, 25 juin 2010

La tristezza di Cannavaro

Il capitano azzurro sul fallimento in Sudafrica: ''Nessuno si aspettava una figura simile, contro la Slovacchia eravamo bloccati dalla paura. Questo disastro è figlio del momento del nostro calcio, bisogna investire sui giovani. Se non si volta pagina ci vorranno altri 26 anni per rivincere un mondiale''

dal'inviato EMANUELE GAMBA

IRENE  -  Il capitano ha pianto, "e me ne vergogno". E hanno pianto in molti accanto a lui, perché Fabio Cannavaro saluta dopo 136 partite con la maglia azzurra ma anche dopo la peggiore di quelle. "E' stata una delle serate più brutte, nessuno si sarebbe aspettato un Mondiale così, con l'ultimo posto nel girone, con questa mancanza di gioco anche se l'Italia non ha mai giocato bene, nemmeno quando otteneva risultati. Sapevamo che vincere di nuovo sarebbe stato molto ma molto difficile, ma non immaginavo finisse così". Dice che "avremmo avuto bisogno di vincere una partita, ci avrebbe sbloccati", ma nemmeno lui riesce a spiegare perché l'Italia non abbia saputo farlo, dato che le vittorie non arrivano per concessione divina. "E' presto per fare analisi, ci vuole mente fredda. Siamo consapevoli di avere fatto una brutta figura. Abbiamo sbagliato tanto, ma ancora non so dove".
Cannavaro lascerà questa valle di lacrime, si rifugerà a Dubai. È una fuga da un calcio moribondo. "Ci sono tanti episodi che mi hanno fatto prendere questa decisione: i petardi di Juve-Parma, gli insulti ricevuti contro il Catania, quando me ne dissero di tutti i colori. È da un po' che lo dico: il nostro meccanismo deve cambiare, basta vedere gli stadi in cui giochiamo, la cultura sportiva che si respira alla partita. E se non investi in risorse umane, fai fatica. Bisogna puntare sui giovani". Però lo dice il trentasettenne Cannavaro, arrivato qui al limite della spremitura. "Ma non sono pentito di averlo fatto. Sarebbe stato comodo mollare dopo il 2006. C'è una cosa che bisogna dire: quattro anni fa eravamo una squadra già in età avanzata, è questo il problema. Non si può dire che Lippi non abbia cercato di rinnovare, praticamente gli unici che sono stati titolari sia nel 2006 sia nel 2010 siamo stati io e Zambrotta. I ricambi sono pochi, bisogna abituarsi all'idea che l'Italia non fornisce più materia prima come era invece successo con la mia generazione. È una questione di cicli, in questo momento abbiamo giocatori buoni ma non di prima fascia". Buoni è un eufemismo, è evidente. Spaventati lo sono stati di sicuro: "Giocare il primo Mondiale è dura per tutti, ricordo che nel 98 io e Nesta debuttammo con un 2-2 contro il Cile e venimmo massacrati. Quando indossi una maglia che ha quattro stelle come la nostra, la paura è automatica. Contro la Slovacchia, a un certo punto mi sono reso conto che c'era troppo timore, l'ho visto nelle facce dei miei compagni, non c'era nulla da fare, eravamo insicuri. In condizioni normali, sono sicuro che queste partite le avremmo vinte tutte e tre". Il testimone dice di lasciarlo "a Buffon e Chiellini, che è il più vecchio dei giovani e ha la forza per diventare un leader". Però "di fenomeni in giro non ce ne sono, è inutile guardarci attorno. Se qualcuno ne vede, che me li portasse". E Cassano? "Ha fatto due Europei con noi e non mi risulta che li abbiamo vinti". E Balotelli? "Deve ancora dimostrare tutto". E quindi? "Il lavoro di Prandelli sarà difficile, ha anche un girone complicato. Ma bisogna guardare al futuro, puntare sui giovani, fare qualcosa di diverso da quello che si è fatto sinora. Qualcuno si dovrà prendere delle responsabilità, altrimenti il prossimo Mondiale lo vinceremo tra 26 anni. E i club devono capire che il fallimento della Nazionale è anche il loro". Finisce così, nell'illusione che la delusione si sedimenti lasciando affiorare soltanto i ricordi più dolci: "Quello che abbiamo fatto nel 2006 non potrà portarcelo via nessuno". Altri tempi.

(25 giugno 2010)

16:08 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : italie |  del.icio.us |  Facebook | | |

lundi, 06 avril 2009

Séisme meurtrier dans le centre de l'Italie

Un puissant séisme, d'une magnitude de 6,3 sur l'échelle ouverte de Richter, a ébranlé une bonne partie du centre de l'Italie aux premières heures de lundi, faisant plusieurs morts et provoquant l'effondrement d'habitations, d'un campanile et d'une partie d'une résidence universitaire, rapportent les autorités

Les services de la protection civile ont parlé à Rome de plusieurs tués, sans pouvoir être plus précis. Des médias de la Péninsule ont fait état de quatre enfants parmi les morts de ce séisme. La télévision publique, la RAI, a signalé deux morts, une vieille dame et un enfant, dans un village de la région montagneuse des Abruzzes.

D'autres médias avancent des bilans s'élevant jusqu'à 13 tués.

Une partie d'une résidence universitaire s'est écroulée à L'Aquila, ville d'un peu plus de 70.000 habitants à une centaine de kilomètres au nord-est de la capitale italienne, mais l'on ignore pour l'instant s'il y avait des personnes à l'intérieur. Le clocher d'une église du centre de la ville s'est également écroulé.

Des personnes seraient toujours prisonnières des décombres de bâtiments de cette ville et des zones environnantes. Il s'agit du tremblement de terre le plus fort depuis des années en Italie, indiquent les autorités.

SÉRIE DE SECOUSSES

La télévision a montré des gravats dans les rues de L'Aquila. Le toit d'une construction récente s'est écroulé.

Le séisme s'est produit peu après 03h30 locales, avec pour épicentre la région des Abruzzes. Selon l'institut géologique américain, il a eu lieu à une profondeur de dix kilomètres et son épicentre est situé à 95 km de Rome.

Ce séisme était le dernier en date et le plus violent d'une série de secousses qui ont touché la région de L'Aquila, dans la chaîne des Abruzzes, dimanche et aux premières heures de lundi.

Les habitants de nombreux secteurs du centre de la Péninsule ont ressenti le tremblement de terre et certains sont descendus dans les rues en pleine nuit.

La secousse a été ressentie jusque dans la capitale, où les lampes se sont mises à chanceler et les meubles à vibrer, et où des alarmes de voitures se sont déclenchées.

L'Italie peut être frappée par des séismes particulièrement dévastateurs. Un tremblement de terre de magnitude 6,9 avait ébranlé en novembre 1980 plusieurs régions proches de Naples, dans le sud de la Péninsule - la Campanie, la Basilicate et les Pouilles -, faisant dans les 3.000 morts.

En mai 1976, dans le Frioul (nord de l'Italie), un tremblement de terre de magnitude 6,4 avait fait un millier de morts et 45.000 sans abri.

Bureau de Rome, version française Eric Faye

09:36 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : italie |  del.icio.us |  Facebook | | |