jeudi, 05 mars 2009
Bruxelles : La Belgique traîne le Sénégal en justice internationale
La Belgique a porté plainte devant la justice internationale contre le Sénégal, dans le cadre de l’affaire Hissène Habré, du nom de l’ex-président tchadien accusé de crimes de torture et de crimes contre l’humanité par des organisations de défense des droits de l’homme.
La Belgique invoque « un différend » qui l’oppose au gouvernement du Sénégal, dans son « obligation de poursuivre » l’ancien président tchadien, selon un communiqué de la Cour internationale de Justice de La Haye (CIJ, basée au Pays Bas) dont Luso a pu obtenir copie. Le communiqué de la CIJ est daté du 19 février et la cour précise avoir reçu la plainte le même jour dans « l’après-midi». Au Sénégal aucune réaction officielle n’avait encore été enregistrée jusqu’au vendredi en milieu d’après-midi.
Selon des sources proches du gouvernement contactées par Luso, des consultations étaient en cours avec la « présidence » sénégalaise pour savoir quelle attitude adopter. L’affaire Hissène Habré a éclaté depuis le début des années 2000 et ne cesse d’aller de rebondissement en rebondissement sans que l’ancien chef d’Etat soit jugé.
Une première fois en 2001, la justice sénégalaise s’était déclarée « incompétente » pour juger l’affaire. Mais, en juillet 2006, suite à un intense lobbying d’organisations de défense de droits de l’homme, conduites par Human Rights Watch, l’Union africaine avait demandé au Sénégal de juger M. Habré.
A la mi-septembre 2008, l’affaire avait connu un autre rebondissement à Dakar, après une énième tentative des organisations de défense des droits de l'homme de mettre la pression sur le Sénégal pour que s'ouvre à Dakar le procès du président déchu.
Le Sénégal, qui a décidé de mettre en place une juridiction spéciale, a estimé le coût du procès à 18 milliards FCFA, mais pour l'instant seuls le Sénégal (1 milliard) et le Tchad (2 milliards) ont publiquement annoncé des contributions financières chiffrées pour participer aux dépenses liées au procès.
L’Union européenne a aussi promis de contribuer, mais du côté de Dakar on se plaint toujours de n’avoir rien reçu de ce « partenaire » en termes de contribution financière destinée au procès. D’ailleurs, début février, en marge du sommet de l’Union africaine tenu à Addis-Abeba, le président sénégalais Abdoulaye Wade avait menacé de remettre l’ex-président à l’organisation panafricaine, estimant, que l’affaire portait préjudice à son pays.« Finalement, l'histoire d'Hissène Habré va se retourner contre le Sénégal. Certains nous accusent de ne pas vouloir le juger, mais qu'ils comprennent que l'on ne nous donne pas les moyens de le juger », avait notamment déclaré le président sénégalais.
Des informations parues dans les médias affirment que le Sénégal souhaite la mise à disposition de l’intégralité des montants nécessaires avant d’entamer le procès. Face à ces lenteurs, les ONG de défense des droits de l'homme accusent le Sénégal de délibérément faire traîner les choses. L'Etat sénégalais affirme de son côté son intention de juger l’ex-président, s'appuyant sur des réformes apportées à ses lois, y compris à sa constitution, afin de rendre possible un jugement.
Hissène Habré a fui son pays en 1990, après la chute de son régime. Depuis il vit en exil au Sénégal où on lui a accordé l’asile politique. Son affaire risque de relancer à nouveau le débat sur le "deux poids deux mesures" de la « justice internationale » qui s’acharne contre les Africains, selon plusieurs dirigeants et intellectuels du continent.
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Barack Obama lance son projet de réforme de la Santé
Le président américain Barack Obama a mis sur les rails son projet de réforme de l'assurance maladie, avec une réunion d'experts et de professionnels de la santé à la Maison blanche.
Obama avait donné rendez-vous à 120 experts - médecins, patients, assureurs et législateurs - pour évoquer les différentes démarches possibles et dégager des convergences en vue de réformer la couverture sociale en matière de santé.
"La réforme du secteur de la santé n'est plus simplement un impératif moral, c'est devenu un impératif fiscal", a estimé Obama. "Si nous voulons créer des emplois et rebâtir notre économie, nous devons nous attaquer aux colossales dépenses de santé cette année, au sein de cette administration".
"Je suis ici aujourd'hui parce que je crois que l'époque est différente. Aujourd'hui, l'appel en faveur des réformes vient de la base, et de l'ensemble du spectre (social) - des médecins, des infirmières et des patients; des syndicats et des entreprises; des hôpitaux, des fournisseurs de soins de santé et des organisations communautaires".
"Aujourd'hui, la question n'est pas de savoir si tous les Américains doivent recevoir des soins médicaux de qualité et d'un coût abordable. La seule question est comment y parvenir".
Le coût des soins de santé a augmenté pour atteindre les 2.500 milliards de dollars par an, et le nombre de personnes non assurées s'élève à 46 millions désormais aux Etats-Unis. Le pays est systématiquement moins bien classé que les autres nations riches en matière de prévention et de traitement de nombreuses maladies comme le diabète.
David Alexander, version française Eric Faye
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Le président soudanais est inculpé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité au Darfour
La décision est tombée. La Cour pénale internationale (CPI) a lancé, mercredi, un mandat d’arrêt contre Omar el-Béchir pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour. La Cour n’a pas retenu l’accusation de génocide, contrairement à ce qu’avait demandé Luis Moreno-Ocampo. Dans le pays, les casques bleus sont sur le qui-vive. Ils redoutent de possibles affrontements entre la population et l’armée soudanaise, après l’annonce de cette décision.
C’est une première historique. La Cour pénale internationale (CPI) a lancé, mercredi, un mandat d’arrêt contre un président en fonction, le Soudanais Omar el-Béchir, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour. Cependant la Cour n’a pas retenu l’accusation de génocide, contrairement à ce qu’avait demandé le procureur. Cette décision n’a, pour l’heure, qu’une valeur symbolique. Omar el-Béchir a précisé, mardi, que le verdict de la CPI « n’aurait aucune valeur » à ses yeux. Les assauts répétés du procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, n’auront pas réussi à faire plier le chef de l’Etat soudanais. Et ce malgré l’existence de « lourdes preuves » rapportées, mardi, par Luis Moreno-Ocampo. Dans sa requête à la Cour, le procureur avait estimé que le président du Soudan était pénalement responsable du génocide des ethnies four, masalit et zaghawa.
Le front de soutien au président El-Béchir
Après l’annonce de cette décision, les représailles présidentielles contre la CPI ne devraient pas se faire attendre. Mardi, la tension était palpable dans le pays. En prévision d’éventuels affrontements, les Nations Unies ont renforcé leur dispositif de sécurité. « Il y a beaucoup plus de forces de sécurité visibles sur le terrain au Darfour », a expliqué, mardi, à l’AFP, un responsable de la force de maintien de la paix ONU-Union Africaine au Darfour (Minuad). Selon la mission onusienne, l’armée soudanaise prévoit une « démonstration de force » à El-Facher, capitale historique de l’ancien sultanat du Darfour. Et les autorités du pays ont déjà prévenu la population locale que toute déclaration publique en faveur de la CPI serait passible de répression.
Si Omar El-Béchir se permet de narguer la CPI, c’est qu’il bénéficie de puissants appuis. Ses partenaires économiques ont tous répondu présents. Ils ont posé leur véto au mandat d’arrêt, lancé le 14 juillet dernier, par la CPI contre le président soudanais. La Chine, L’Union Africaine (UA), la Russie, la Ligue arabe, L’Egypte, la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis comptent parmi ses plus fidèles alliés. Omar el-Béchir n’a eu qu’à agiter les richesses pétrolières de son pays, pour que ses partenaires rallient sa cause. Certains des pays, qui constituent le front de soutien d’Omar el-Béchir, ont d’ailleurs incité le Conseil de Sécurité des Nations Unies à invoquer l’article 16 du traité de Rome. Celui-ci oblige la CPI à surseoir toute enquête ou poursuite dans un délai de douze mois, renouvelable pendant trois ans.
Le ralentissement du processus de paix
Outre la volonté de préserver leur partenaire économique, les pays voient dans cette inculpation le ralentissement voire le blocage du processus de paix et la violation de la souveraineté du pays. Beaucoup accusent en outre la CPI de tenter d’intimider les pays Africains en brandissant la menace d’une justice internationale supplantant les tribunaux nationaux. L’intensification de la campagne militaire d’Omar el-Béchir est aussi à craindre dans ce pays, en proie depuis 2003, à une guerre civile entre les forces régulières et les rebelles régionaux. Le conflit a déjà coûté la vie à 300 000 personnes et contraint près de 2,5 millions de civils au déplacement.
Pour l’instant, la décision de la CPI ne menace pas véritablement le président soudanais qui peut continuer à couler des jours heureux dans son pays… comme si de rien n’était.
09:35 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la cour pénale internationale (cpi) | del.icio.us | Facebook | | |
Grève terminée en Guadeloupe, les négociations se poursuivent en Martinique
Enfin des applaudissements dans la salle des négociations au port autonome de Pointe-à-Pitre. Le Collectif contre l'exploitation (LKP) a trouvé une sortie de crise mercredi avec l'État par le biais d'un protocole de suspension de conflit en Guadeloupe, après un mois et demi de grève générale. "Les signataires appellent à la reprise de l'activité normale", indique ce document. "C'est une première étape", a déclaré Élie Domota, porte-parole du LKP, avant de se projeter vers le futur : "Aujourd'hui, c'est la lutte qui paye. Dans les mois et semaines à venir, il y a beaucoup d'autres combats à mener, sur la formation, l'emploi... Nous restons mobilisés."
Avancées
Le collectif à l'origine de la grève qui affecte l'île depuis le 20 janvier réclamait notamment une revalorisation de 200 euros nets pour les bas salaires et une baisse des prix de certains produits. Le protocole signé mercredi, très détaillé, contient 165 articles classés par thème - logement, transports, alimentation - prévoyant des mesures d'amélioration de la vie quotidienne ou des investissements dans les infrastructures. L'accord "Jacques Bino" , paraphé aussi par les organisations patronales minoritaires, qui prévoit une augmentation des bas salaires, lui est annexé. "Nous sortons par le haut. C'est un signal de départ. Tout le monde peut être fier du travail accompli. Il faut que la Guadeloupe mette les bouchées doubles", s'est félicité de son côté le préfet de Guadeloupe, Nicolas Desforges. "C'est désormais une nouvelle page de l'histoire de la Guadeloupe qu'il convient d'écrire", s'est réjoui Yves Jégo, secrétaire d'État à l'outre-mer.
Mais la question de la généralisation du dispositif sur la hausse des bas salaires reste en suspens. La mesure, signée par le LKP et une minorité d'organisations patronales parmi lesquelles ne figure pas le Medef, concerne en effet peu de salariés
09:23 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
mercredi, 04 mars 2009
"J’ai été approché par certains CDH..."
Gérard Deprez se présentera bien sur la liste européenne du MR. Il confirme avoir été approché par le CDH Mais pas par Joëlle Milquet. Au MR, confie-t-il, nous n’avons pas été maîtres en gestion.
Après la tempête politique de la semaine dernière, Gérard Deprez, le président du MCC, a enfin décidé de briser le silence.
Serez-vous candidat aux élections européennes ?
La réponse est claire : oui
Sur quelle liste ?
Je serai premier suppléant sur la liste du MR conduite par Louis Michel.
Il y a une semaine, vous disiez ne pas pouvoir être candidat à cause de la "dérive droitière du MR"...
Ce communiqué commençait par les mots : "L es choses étant ce qu’elles sont " Il a été publié le lundi 24 mars, peu après 11 heures, à un moment où personne ne connaissait la décision qui allait être prise par la direction du MR. Le vendredi précédent, j’avais voté contre l’arrivée de Rudy Aernoudt. Et le samedi, M. Reynders avait annoncé la présence de Rudy Aernoudt sur la liste du MR. La dérive droitière était donc l’opération menée avec M. Aernoudt.
M. Aernoudt condamne l'hégémonie socialiste en Wallonie. Comme vous le faisiez lorsque vous avez quitté le PSC...
J’ai lu l’intégralité du programme de Rudy Aernoudt. Je partage des éléments, comme la suppression des provinces ; je suis d’accord avec lui lorsqu’il parle suremploi public dans le sud du pays, du surdéveloppement des cabinets ministériels, de la nécessité d’avoir un enseignement plus exigeant. Je souhaite, comme lui, qu’il y ait un déplacement du centre de gravité politique dans le sud du pays. Sur ces principes, je suis d’accord.
Quels sont les points de désaccord ?
Il y a trois choses que je n’accepterai jamais. La "flat taxe" : le taux unique d’imposition à 25 pc pour les revenus. Je suis partisan de la progressivité de l’impôt. Je trouve inacceptable, aussi, la manière dont il parle des chômeurs. Je suis opposé à la limitation des allocations de chômage dans le temps, en particulier quand des dizaines de milliers de gens, qui ne sont pas des chômeurs professionnels, vont être mis au chômage du fait de la crise économique et bancaire. C’est une insulte. Une troisième idée m’avait heurté : c’est le réseau unique d’enseignement.
Auriez-vous publié le même communiqué si Rudy Aernoudt ne s'était pas vu offrir la troisième place de la liste européenne ?
Oui. Car personne ne peut dire que j’ai revendiqué la 3e place sur la liste du MR. C’est Louis Michel qui a défendu cette proposition, mais il m’a fait savoir que Didier Reynders préférait la réserver pour Rudy Aernoudt. J’ai toujours dit que j’étais ouvert ou à la 3e place ou à la première suppléance. Les deux places comportaient des avantages et des risques.
La prolongation du mandat de Louis Michel n'est pas assurée ?
Rien n’est assuré.
Olivier Chastel, troisième candidat sur la liste, semble préférer rester au gouvernement fédéral...
Rien n’est assuré. Précisons aussi que dans la partie francophone du pays, il n’y a plus neuf sièges à répartir mais bien huit. Et il suffirait que le CDH ou Ecolo dépasse la barre des 20 pc pour que soit le PS, soit le MR, soit les deux, perdent un de leurs trois sièges actuels.
En attirant Rudy Aernoudt, Didier Reynders voulait empêcher le PS d'être le premier parti francophone...
Moi, je lui ai dit ceci : "Monsieur le président, pour conjurer une menace électorale virtuelle, vous allez commettre une erreur politique réelle ." Au moment de passer au vote, à l’intergroupe parlementaire, les trois parlementaires du MCC ont voté contre, avec trois membres du FDF. Cinq autres membres du FDF, dont M. Maingain, se sont abstenus.
Rudy Aernoudt demeure-t-il une menace électorale ?
J’ai toujours été convaincu que si M. Aernoudt répondait à l’invitation du MR, il perdait d’office la quasi totalité de la crédibilité de sa démarche. D’un autre côté, je pense que s’il voulait présenter des listes régionales, étant lui-même empêché puisqu’il n’était pas domicilié en Région wallonne, il ne disposait pas des candidats susceptibles de faire un résultat significatif.
Ces arguments n'ont pas convaincu Didier Reynders...
C’est une époque où Didier Reynders et moi, nous ne nous sommes pas beaucoup parlés Nos rapports ont été assez distendus depuis une année. Je reconnais, à la décharge de M. Reynders, que je ne suis pas d’un caractère commode. Et je reconnais qu’il a une personnalité qui est loin d’être quelconque
Etes-vous à l'aise au MR ? Ou y restez-vous par opportunisme ?
Accepter la première suppléance alors que je suis ministre d’Etat, que je suis un parlementaire européen qui n’a pas démérité comme opportunisme, on a vu mieux !
Vous en voulez à Didier Reynders ?
Non.
Lui vous en veut ?
C’est possible. Mais je trouve que nous devons changer notre mode de relations. Je suis prêt à faire des efforts. J’espère qu’il en fera aussi.
Vous sentez-vous mal aimé au MR ? M. Maingain est souvent sollicité. Vous, on vous oublie...
Oui. La direction du MR n’a pas fait bon usage du potentiel que certains représentent au MCC.
Certains... Vous-mêmes ?
Il est des moments dans lesquels Didier Reynders aurait pu faire appel à moi. De plus, il y a un bureau politique, il serait important de le faire fonctionner.
Il y a bien un intergroupe parlementaire...
Dans un bureau politique, on peut mieux baliser les événements, les anticiper L’intergroupe parlementaire est plutôt une instance de ratification.
Y avait-il plus de démocratie au PSC quand vous le présidiez ?
Je ne répondrai pas
10:53 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Charles Michel surpris par les montants promis par De Gucht
"Je ne mets pas en cause le fait d'aider les territoires palestiniens, mais je suis surpris par les montants évoqués par M. De Gucht", souligne Charles Michel. "(...) Il ne dispose pas de ces sommes."
Le ministre de la Coopération Charles Michel (MR) s'est dit surpris des montants promis par le ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht (Open VLD) lors de la conférence des donateurs pour la reconstruction de Gaza à Charm el-Cheikh (Egypte), écrivent mercredi les journaux du groupe Sud Presse.
Lors de cette conférence, M. De Gucht a annoncé que la Belgique allait apporter cette année près de 40 millions d'euros en faveur des territoires palestiniens.
"Je ne mets pas en cause le fait d'aider les territoires palestiniens, mais je suis surpris par les montants évoqués par M. De Gucht", souligne Charles Michel. "(...) Il ne dispose pas de ces sommes. Le budget total annuel pour ces collaborations s'élève à 12 millions d'euros", ajoute M. Michel, qui souhaite que Karel De Gucht "fasse rapport au conseil des ministres et nous explique où il va trouver l'argent". "Il n'y a eu aucun accord sur cette décision", selon Charles Michel.
10:50 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cooperation belge | del.icio.us | Facebook | | |
lundi, 02 mars 2009
La sécurité alimentaire toujours préoccupante en Chine
Une nouvelle loi a été approuvée samedi avec l'objectif de réorganiser une chaîne de responsabilités complexe et fragmentée. Elle prendra effet le 1er juin. De nouvelles normes de qualité et de sûreté seront imposées sur les produits.
"Pour le moment, la situation en matière de sécurité alimentaire reste sombre avec des risques élevés et des contradictions", indique le ministère dans des documents remis lundi à la presse.
Au plus fort du scandale du lait à la mélamine, qui a tué six nouveau-nés et rendu malade 300.000 autres nourrissons, le responsable de la sécurité alimentaire à l'OMS (Organisation mondiale de la Santé) avait dénoncé un système "disjoint" et le manque de communications entre ministères et agences.
La Chine a condamné en janvier deux personnes à la peine capitale pour avoir produit ou vendu du lait contaminé. La présidente du groupe laitier Sanlu, au coeur du scandale, a été condamnée à la prison à vie.
Plus de 90% des familles des nourrissons affectés par la mélamine, qui provoque des dysfonctionnements rénaux, ont accepté des indemnités versées par l'Etat, rapportait la presse officielle en janvier.
Les tribunaux ont jusqu'ici refusé d'accepter les plaintes déposées par les parents qui ont refusé ces compensations financières.
09:58 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
dimanche, 01 mars 2009
« Le site web sur les pédophiles est illégal »
Pour le président de la Commission de protection de la vie privée Willem Debeuckelaere, un site web se rapportant à des pédophiles et les identifiant est illégal et quasi criminel. Il fait ainsi allusion à l’installation annoncée d’une version belge du site néerlandais controversé « Stop Kinderporno ». Réagissant à cette information, M. Debeuckelaere a souligné samedi que c’est la loi belge qui détermine comment il faut appréhender ce genre de problème : la façon dont l’auteur des faits doit être traité, en quoi consiste la peine et les conséquences qui en découlent. Et c’est au législateur qu’il revient de décider quelle publicité doit être donnée à quel type d’auteur.
La Commission rappelle aussi que plus de la moitié des méfaits de ce genre sont commis dans la famille ou dans son entourage direct. Dès lors, il est impossible, dans la grande majorité des cas, de séparer l’auteur de la victime : marquer au fer le pédophile marque de la même façon la victime. La société doit en première instance s’attacher à accueillir le mieux possible la victime et lui réapprendre comment affronter le monde.
Cela ne se fait pas en la confrontant avec une culture du lynchage, dit encore la Commission.
Elle avance aussi que l’expérience a déjà démontré à l’étranger qu’un tel système de pilori électronique ne provoque qu’agitation et représailles. La Commission suivra de près cette affaire et mettra tout en œuvre pour mettre fin à toute tentative d’exécution du projet.
Le ministre de la Justice Stefaan De Clerck et le centre Child Focus avaient déjà émis des critiques contre ce projet de réseau.
(Belga)
15:04 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
jeudi, 26 février 2009
Bruxelles: Semaine des martyrs, tous devant l'ambassade du Cameroun à Bruxelles le vendredi 27 février
Tous devant l'ambassade du Cameroun en BELGIQUE, située à l'Avenue Brugman n° 131 à 1190 Bruxelles
Comment s'y rendre ? Prendre le tram 92 (à la sortie du Métro Louise) direction FORT-JACO.et descendre à l'arrêt DARWIN
Heure: de 15 heures à 17 heures
Venez nombreux
CODE: Semaine des martyrs, une délégation du Code rend visite à Jacky Essomé, la maman de feu junior MbengPour commémorer les tristes évènements qui ont secoué le Cameroun du 23 au 29 février 2008. Comme promis, le Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora a ouvert ladite semaine par une série d’activité au sein de la diaspora camerounaise dont la visite de Madame Essomé Jacky, la maman de Junior Mbeng,tué le 25 février 2008 au Cameroun lors des éméutes.Lire
>> Lire l'articlePosté par code à 22:45 - Activités en cours - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]
01 février 2009
Massacres de février 2008 au Cameroun: Afin que nul ne l'ignore
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29 janvier 2009
Cameroun: Cris de colère d'Amnesty International sur le Cameroun
Les services de sécurité camerounais tuent des civils pour réprimer des manifestations antigouvernementales, c'est Amnesty International qui le souligne dans son rapport publié le 29 janvier dernier.L'organisation de défense des droits de l'homme avertit qu'à l'approche de l'élection présidentielle de 2011, les forces de sécurité risquent de recourir plus fréquemment encore à cette tactique.
Aux thuriféraires et acolytes de Paul Biya, voilà autant de preuves parmi celles que le CODE s’atèle depuis des années à dénoncer et qui font de vous des êtres qui sont « du mauvais côté de l'histoire »
Le rapport est téléchargeable ICI >>> Rapport_Amnesty_Cameroun20012009
Posté par code à 12:19 - Actualité - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]
Tags : Cameroun, Cris de colère, d'Amnesty International, le, sur
Communiqué : "L’ambassadeur du Cameroun à Bruxelles doit aussi répondre des crimes commis par Paul Biya"
Tout juste quelques heures après sa prise de fonction, le nouvel ambassadeur du Cameroun en Belgique, Mr Daniel Evina Abe’e, a lancé une opération de charme en direction de la communauté camerounaise de Belgique, sillonnant les villes et les quartiers, et promettant de servir la communauté camerounaise longtemps abusée par le régime de Paul Biya. Face à cette démarche de concertation que le CODE a d’ailleurs saluée au début, les démons du Renouveau n’étaient jamais
COMMUNIQUE DU CODE -
18 janvier 20091er Anniversaire des massacres de février 2008: Le CODE a commandé des cercueils pour Paul Biya"
Dans le courant du mois de février 2008, les Camerounais se sont soulevés pour barrer la voie au despote Pau Biya qui venait d’annoncer son intention de modifier la Constitution pour mourir au pouvoir, et pour décrier la famine qui tue dans un pays jadis connu pour son dynamisme alimentaire, mais aujourd’hui ruiné par une clique de voyous insatiables.
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samedi, 21 février 2009
Jean-Pierre Detremmerie perd tous ses mandats
Le conseil communal de Mouscron a unanimement retiré vendredi au conseiller cdH Jean-Pierre Detremmerie tous les mandats qui lui avaient été confiés. Exclu du cdH local, M. Detremmerie siègera désormais comme indépendant. L'ancien président de l'IEG a d'ores et déjà annoncé une action en référé devant un tribunal civil.
En moins de trois-quarts d'heure, le sort de Jean-Pierre Detremmerie a été scellé par le conseil communal de Mouscron. Tous les mandats qui lui avaient été confiés par le conseil lui ont été retirés et le nom des conseillers qui le remplaceront à l'IEG (intercommunale d'étude et de gestion) et à SIMOGEL (intercommunale de gaz et d'électricité) a été unanimement avalisé par l'assemblée.
La grande salle de l'hôtel de ville de Mouscron affichait complet vendredi soir à l'occasion de la réunion du conseil communal.
"Oui ou non, fais-je encore partie du groupe cdH du conseil communal? J'ai reçu trois courriers différents à ce sujet", a déclaré en ouverture de séance Jean-Pierre Detremmerie. "Non", a répondu sèchement le bourgmestre cdH Alfred Gadenne. "Je pourrais utiliser cela à de bonnes fins", a signalé le conseiller Detremmerie.
Dans la foulée, ce dernier a estimé que le point n°2 de l'ordre du jour était irrégulier car il a été modifié 48h avant le conseil. Ce point a trait aux délégations aux assemblées des intercommunales IEG et SIMOGEL ainsi qu'à la nomination d'administrateurs.
"On ne partage pas le même point de vue. Je demande à l'assemblée d'approuver le point tel que modifié dans son intitulé. Si le conseil vote contre, nous représenterons ce même point lors du prochain conseil communal", a dit M. Gadenne. Hormis M. Detremmerie, tous les élus ont approuvé ce point.
Au terme d'une longue plaidoirie lors de laquelle il a rappelé qu'il n'avait pas fauté, qu'il refusait tout droit d'immunité et qu'il démissionnerait s'il avait commis une erreur, Jean-Pierre Detremmerie a suggéré que le vote sur la délégation aux intercommunales se fasse au secret. "Les conseillers pourront ainsi voter en leur âme et conscience", a-t-il précisé. Finalement, à haute voix, les chefs de groupe du MR, d'Ecolo, du cdH et du PS ont approuvé la modification des délégations aux intercommunales, retirant de la sorte tout mandat à Jean-Pierre Detremmerie.
Il a estimé qu'aucun membre de l'assemblée ne peut être exclu par des membres de son groupe. "J'ai été exclu par un groupe qui n'a pas autorité sur cette exclusion. Que vous le vouliez ou non, je ne suis pas exclu! La semaine prochaine, en référé, je vais introduire un recours devant le tribunal civil. J'interpellerai également le ministre Courard", a encore précisé Jean-Pierre Detremmerie. (belga)
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Di Rupo prié de s'excuser pour "diffamation" envers Aernoudt
Le président de LiDé, Rudy Aernoudt, a refusé mardi de se rendre à Thuin où il devait s'entretenir de la politique de l'emploi avec les élus socialistes locaux à l'invitation du bourgmestre Paul Furlan. En cause: les accusations lancées par le président du PS, Elio Di Rupo, sur le plateau de "Mise au Point" (RTBF) dimanche dernier. M. Aernoudt exige des excuses.
Aernoudt "entaché"
Au cours de cette émission, le président du parti socialiste avait affirmé que M. Aernoudt était un homme "entaché", faisant référence au fait que le gouvernement flamand l'avait remercié pour cause de "mauvaise gestion".
"Di Rupo ment et je demande qu'il s'excuse pour diffamation. Il sait très bien que si le gouvernement flamand m'a remercié, c'est pour éviter que les pratiques de mauvaise gouvernance que je dénonçais n'éclatent au grand jour", a indiqué M. Aernoudt dans un communiqué.
Aernoudt se défend et rappelle les faits
Rudy Aernoudt précise qu'il avait à l'époque dénoncé des pratiques frauduleuses qui avaient lieu au sein d'un cabinet ministériel, ce qui a entraîné la démission du ministre en question. "Le ministre a ordonné un audit interne au sein de mon administration dans le but de trouver une raison pour me licencier", explique l'intéressé.
Quatre personnes ont mené des fouilles intenses pendant quatre mois, sans rien trouver de concret. M. Aernoudt ajoute avoir finalement été remercié à la suite d'une déclaration au journal Le Soir, selon laquelle "des structures dont personne n'avait besoin ont été créées dans le seul but de placer des amis".
Déception
Le tribunal du travail, saisi d'une plainte de M. Aernoudt, ne s'est pas prononcé sur le fond et a conclu que le secrétaire général d'une administration n'avait pas le droit de dénoncer de tels agissements. La procédure d'appel est en cours.
Le président de LiDé regrette avoir dû décliner cette invitation à se rendre à Thuin. "J'étais pourtant content que des membres du parti socialiste acceptent finalement de discuter sur le fond de mes propositions", a-t-il encore dit. (belga/acx)
12:49 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
jeudi, 19 février 2009
Des clandestins se révoltent sur l'île italienne de Lampedusa
Le calme est revenu dans le Centre d'identification et d'expulsion (CIE) de l'île de Lampedusa, théâtre, mercredi 18 février, de violents affrontements entre immigrés et forces de l'ordre. Le bilan est d'une cinquantaine de blessés légers. Certains ont dû être hospitalisés après avoir été intoxiqués par la fumée de l'incendie de l'un des quatre pavillons. Lire la suite l'article
Un nuage apparemment toxique s'est dégagé, ce qui a ravivé la colère des habitants de cette île située au sud de la Sicile. Depuis un mois, ils protestent contre la transformation de cette vieille caserne en véritable prison avec presque 900 immigrés, soit le double de ce qu'elle pourrait accueillir.
Selon la reconstitution des événements faite par Girolamo Fazio, le préfet de police d'Agrigente, un groupe d'immigrés auraient tenté de forcer un portail du Centre. Repoussé par des policiers et carabiniers, le groupe aurait alors lancé contre les forces de l'ordre tout ce qu'ils pouvaient arracher des structures puis auraient déclenché un incendie avec des matelas et des coussins. La vingtaine d'immigrés responsables des violences ont été arrêtés et devaient être transférés à la prison d'Agrigente. La grève de la faim que font une centaine de Tunisiens contre leur expulsion annoncée serait à l'origine des incidents : une rixe entre eux et les autres immigrés aurait en effet dégénéré en bataille rangée avec les forces de l'ordre.
31 000 CLANDESTINS ARRIVÉS À LAMPEDUSA EN 2008
La plus grande partie des clandestins arrivant sur les côtes italiennes, 31 000 rien qu'en 2008, passent désormais par l'île de Lampedusa. Le gouvernement a transformé ce qui était jusqu'ici un centre d'accueil en Centre d'identification et d'expulsion. Les immigrés ne sont plus, comme par le passé, transférés rapidement vers d'autres centres de rétention italiens, où ils recevaient souvent un ordre d'expulsion non exécutoire avant de disparaître dans la nature.
Désormais, les clandestins restent à Lampedusa d'où ils sont expulsés après leur identification. Du coup, le rêve italien de ces immigrés s'achève souvent sur l'île, en particulier pour les ressortissants de pays qui, comme la Tunisie récemment, ont signé des accords de rapatriement avec l'Italie....
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mercredi, 18 février 2009
Grands Lacs : Pax america!
Les choses semblent aller vite avec Barack Obama. Les Etats-Unis sont en train d’effectuer un retour en force en Afrique, l’initiative des opérations étant jusque-là laissée aux Européens. Preuve : Washington a pesé de tout son poids dans le revirement de situation constaté dans la région des Grands Lacs, avec le retour encore timide de la paix.
Des informations de plus en plus concordantes confirment l’implication des Etats-Unis dans le retour progressif de la paix dans la région des Grands Lacs. Notamment avec le début de normalisation des relations entre la République démocratique du Congo et le Rwanda.
Certes, le dernier rapport des experts de l’Onu sur le soutien financier et militaire du Rwanda au mouvement de la rébellion armée du CNDP y a été pour quelque chose. Rapport qui a « énervé » plusieurs capitales européennes ; particulièrement Stockolm et Amsterdam qui ont suspendu leur aide à Kigali. Mais aussi Londres qui, jusqu’ à preuve du contraire, passe pour l’allié naturel de Kigali. Aussi, la Grande Bretagne a-t-elle collaboré étroitement avec les Etats-Unis pour mettre en garde le Rwanda contre un soutien quelconque au CNDP en vue de déstabiliser la RDC.
Les choses se seraient passées pendant la « période de transition », entre l’élection de Barack Obama et son investiture. Obama qui ne veut plus de « guerres idiotes » s’était déjà prononcé pour le retour de la paix dans la région des Grands Lacs en « invitant les gouvernements étrangers a ne plus déstabiliser la République démocratique du Congo ».
La première opération d’AFRICOM
Il nous revient que ce travail aurait été élaboré et mis au point par l’AFRICOM, le Commandement militaire régional pour l’Afrique, dont le quartier général qui devrait être installé dans un pays africain, se trouve à Stuttgart, en Allemagne. Commandé par le général William E. Ward, un noir américain, AFRICOM a pour mission entre autres de veiller à la sécurité des Etats-Unis à partir du continent africain. Parmi les objectifs fixés à cette structure militaire, il y a la lutte contre le terrorisme et la compétition économique visant à contrer un pré-positionnement militaire des Etats-Unis face à la montée en puissance de la Chine sur le continent.
Ce dernier objectif aurait pesé beaucoup dans l’intervention américaine pour ramener la paix en RDC et dans la région de l’Afrique de Grands Lacs. Aussi, AFRICOM opérationnel depuis octobre 2007 aurait mis au point un « plan » qui a favorisé le rapprochement de la RDC et le Rwanda et la mise sur pied des opérations conjointes militaires avec d’une part l’Ouganda, et de l’autre, le Rwanda. Le but est d’anéantir les foyers de tension, de neutraliser les forces négatives et de ramener la paix, « PAX America », en vue de relancer le développement dans cette région si riche. C’est la première mission de l’AFRICOM en Afrique.
Résultats mitigés
A en croire certains experts, les résultats de ces deux opérations sont encore mitigés. La mission conjointe militaire avec l’Ouganda n’a pas donné les résultats escomptés. Si plusieurs bases militaires de la LRA ont été détruites, la capacité militaire de ce mouvement ne l’est pas. Et qui plus est, Joseph Kony, le leader charismatique de la LRA, est toujours en fuite.
L’échec de cette mission incomberait à la partie ougandaise. En effet, selon des rumeurs répandues à Kampala, l’Etat-major général de l’armée ougandaise a été court-circuité . L’élaboration de ce plan a été confié au fils du président Museveni. D’où son exécution a posé des problèmes, suscitant un malaise dans les rangs des officiers ougandais.
Mais au quartier général de l’AFRICOM, l’on se félicite du deal intervenu entre les présidents Paul Kagame et Joseph Kabila. Aussi, demeure-t-on convaincu que s’il n’y a pas de dérapage, la mission conjointe militaire avec le Rwanda aura plus de succès que celle avec l’Ouganda.
L’heure serait donc à l’appréciation de ces deux opérations au niveau de l’AFRICOM. Ce plan, selon les mêmes sources, a été élaboré par le cabinet Bush mais finalisé par l’équipe Obama qui a décidé de son exécution.
Les Européens sont avertis : les Etats-Unis sont en train de signer leur retour sur le continent en misant sur la paix effective pour relancer les économies africaines afin de faire de l’Afrique un vrai partenaire au développement durable.
Par Freddy Monsa Iyaka Duku
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lundi, 16 février 2009
La France ne veut pas "démembrer" la RDC, affirme Sarkozy
KINSHASA, 16 fév 2009 (AFP) - La France n'a aucune volonté de "démembrement" de la République démocratique du Congo (RDC), affirme le président français Nicolas Sarkozy dans une interview parue lundi à Kinshasa, jugeant sans fondement les "procès" qui lui sont faits à ce sujet.
"Mais pourquoi me parlez-vous de démembrement? Qui a dit cela? Ai-je jamais dit une telle chose, si contraire aux positions constantes de la France?", lance M. Sarkozy dans cet entretien publié par plusieurs quotidiens congolais, comme on lui demande si Paris "participe au démembrement de la RDC".
"La souveraineté de la RDC et l'intangibilité de ses frontières sont des principes sacrés. Si un pays continuera de se battre pour garantir leur plein respect, ce sera bien la France", martèle-t-il.
"La France a toujours été, et elle restera toujours un allié fidèle de la RDC (...) Les polémiques n'ont pas lieu d'être et les procès qui nous sont faits sont sans fondement", ajoute-t-il.
Le 16 janvier devant le corps diplomatique à Paris, le chef de l'Etat français avait évoqué "la place, la question de l'avenir du Rwanda", pays "à la démographie dynamique et à la superficie petite" et "la question de la RDC, pays à la superficie immense et à l'organisation étrange des richesses frontalières".
Il avait plaidé pour une "nouvelle approche" pour régler "de façon globale" les problèmes d'instabilité dans la région des Grands Lacs.
Ces propos avaient suscité une vive polémique en RDC, la presse kinoise parlant de projet de "balkanisation" du pays, au centre de guerres régionales en 1996-1997 et 1998-2003.
Des parlementaires de l'opposition s'étaient dits hostiles à la prochaine visite du président Sarkozy, "pour autant qu'elle met en danger les intérêts fondamentaux du peuple congolais".
Interrogé fin janvier sur les propos de son homologue français, le président congolais Joseph Kabila s'était borné à souligner que "les décisions congolaises se prennent ici, pas à Bruxelles, ni à Paris ou Washington".
La date de la visite de Nicolas Sarkozy n'a pas été annoncée officiellement mais elle devrait intervenir fin mars, selon une source diplomatique à Kinshasa.
Dans le même entretien, le président français suggère aux pays de la région de renforcer leur coopération.
"Les pays de la région, de l'Angola au Burundi, et pourquoi pas à la Tanzanie aussi, pourraient travailler ensemble, comme nous l'avons fait en Europe, pour structurer leurs marchés, organiser des filières agricoles, commerciales et industrielles, introduire davantage de transparence et de règles, développer les ressources énergétiques y compris par des micro-projets, assurer la sécurité alimentaire et sanitaire, faciliter l'accès à l'eau potable, protéger le patrimoine naturel, bâtir des infrastructures régionales", avance-t-il.
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VISITE DU PRÉSIDENT HU JINTAO AU SENEGAL - AVANT SON DÉPART DU SENEGAL : Hu Jintao visite le site du Grand théâtre national...
Peu avant son départ de Dakar, le président chinois Hu Jintao, qui a déclaré garder un profond souvenir du Sénégal, s’est rendu, samedi matin, sur le site du Grand théâtre national. Un ouvrage financé par la Chine.
Hu Jintao a terminé son séjour au Sénégal par une visite sur le site du Grand théâtre national où l’attendait son homologue sénégalais.
Me Abdoulaye Wade, très satisfait de l’accueil des ouvriers, s’est prêté à une séance de photos avant l’arrivée de son hôte. Ensemble, ils ont admiré les maquettes et eu droit à des explications des techniciens.
Wade et Hu Jintao ont constaté l’état d’avancement des travaux exécutés par la Compagnie nationale d’importation et d’exportation des équipements complets de Chine (Complant).
Ces travaux, qui ont démarré le 20 décembre dernier, doivent durer 27 mois.
Implanté non loin de la gare ferroviaire, le Grand théâtre national est financé grâce à un don de la Chine. Il aura une capacité de 1.800 places et peut servir « pour tout genre de représentations, de soirées, de projections cinématographiques et de réunions ».
Outre ce Grand théâtre national, le site va abriter d’autres ouvrages comme l’Ecole d’architecture, la Place de la musique, le Musée des civilisations noires, les Archives nationales, la Bibliothèque nationale et le Musée des arts contemporains.
C’est pour cette raison que l’endroit est dénommé « Parc culturel et les sept merveilles de Dakar ». Abdou Aziz Guissé de la direction du Patrimoine culturel souligne que la Chine pourrait également financer le Musée des civilisations noires. « Il y a un engagement fort des Chinois sur cette question », dit-il, précisant que la gare ferroviaire sera rénovée et transformée en Musée des arts contemporains.
Hu Jintao a profité de la visite du chantier pour serrer la main de quelques ouvriers chinois très contents de cette marque d’attention.
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samedi, 14 février 2009
« Accusé » d’être un franc-maçon : Macky Sall apporte la réplique et nie tout
Selon un communiqué du conseiller en Communication de Macky Sall, M. Abou Abel Thiam parlant au nom du président de l’Apr parvenu à notre rédaction : « Au cours de son émission Diné Ak Diamono du jeudi 12 février, M. Sidy Lamine Niasse a fait des commentaires qui font supposer l’appartenance de M. Macky Sall, Président de l’APR-Yaakaar, ancien Premier ministre, ancien Président de l’Assemblée Nationale à la franc-maçonnerie ».
Toujours selon ce communiqué : « L’animateur de l’émission affirme que tous ceux qui ont occupé le poste de Premier Ministre ou celui de ministre des Finances sont francs-maçons. Ensuite, il évoque avoir vu M. Macky Sall lire dans un avion un ouvrage traitant de la franc-maçonnerie. Ce qu’il ne précise pas, c’est que l’ouvrage en question « La franc-maçonnerie pour les nuls » est un traité explicatif destiné à ceux qui ignorent tout du sujet. Au cours de la discussion, Monsieur Sidy Lamine a étalé ses connaissances et affirmé avoir lu plusieurs ouvrages sur le sujet : il n’a pas été, pour autant, accusé d’être franc-maçon ».
Et de poursuivre : « Monsieur Macky Sall tient à informer l’opinion, afin que nul n’en ignore, qu’il n’a jamais eu de relation avec la franc-maçonnerie ou bien une quelconque société secrète ou secte. Il n’a jamais été franc maçon, ne l’est pas, et ne le sera jamais ».
Enfin, dit-il, « la seule et unique voie de Macky Sall a été, est, et sera toujours, la croyance en Allah le Tout puissant et aux préceptes édictées par le prophète Mohamed, Paix et Salut sur lui. Pour que chacun en soit parfaitement informé, et que nul ne puisse, même par allusion, le mêler à ce débat, à moins de malveillance, M. Macky Sall tient à ce que ses compatriotes soient bien édifiés sur le sujet ».
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mercredi, 11 février 2009
APE: négociations avec l'UE mais l'Afrique centrale "pas prête" (ONG)
LIBREVILLE, 9 février 2009 (AFP) — L'Afrique centrale "n'est pas prête" pour conclure avec l'Union européenne (UE) un accord de partenariat économique (APE), en remplacement d'un régime préférentiel expiré fin 2007, a affirmé un responsable d'ONG participant à des négociations sur ce sujet, en cours, au Gabon.
"La région Afrique centrale n'est pas prête pour signer l'APE, il y a des réformes profondes à faire" auparavant, a déclaré à l'AFP Jacob Kotcho, membre de la Plate-forme des acteurs non étatiques d'Afrique centrale (Panéac), un des participants aux négociations ouvertes le 2 février et qui s'achèvent mardi.
Des experts d'Etats, d'institutions régionales et d'ONG participent à ces discussions sur des "points de divergences" empêchant la signature de cet accord de libre échange, que de nombreux pays du bloc Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP) hésitent à parapher par crainte pour leurs économies souvent fragiles.
"Nous sommes préoccupés. Les négociations techniques patinent, nous n'avançons pas, la partie européenne n'avance pas", a indiqué M. Kotcho.
L'ouverture des marchés à la faveur d'un APE signifierait pour beaucoup "des pertes de recettes douanières" à compenser par d'autres moyens, "ces mesures d'accompagnement sont une des préoccupations majeures pour nos Etats", a-t-il dit.
En outre, la signature en janvier par l'UE et le Cameroun d'un APE "intérimaire" -le premier avec un pays d'Afrique centrale- a "porté un coup à la dynamique régionale", selon lui.
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NKUNDA sans condition
Le Rwanda a accepté l'extradition de l'ancien chef rebelle conglais Laurent Nkunda sans condition, a assuré le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement de la République démocratique du Congo, Lambert Mende.
"Il est clair de dire que le Rwanda a accepté de remettre Nkunda à la RDC sans condition", a déclaré M. Mende au cours d'une conférence de presse tenue lundi à Kinshasa. La RDC réclame de Kigali l'extradition du général tutsi déchu, arrêté le 22 janvier au Rwanda - son ancien protecteur - à la faveur d'un retournement d'alliance qui s'est accompagné de l'entrée de troupes rwandaises dans l'ex-Zaïre pour une opération conjointe contre les rebelles hutus des Forces démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR).
L'ancien chef rebelle, trahi par ses anciens lieutenants du Conseil national pour la Défense du Peuple (CNDP), se trouverait en résidence surveillée à Gisenyi, ville rwandaise frontalière de la RDC).
(Belga)
07:58 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nkunda | del.icio.us | Facebook | | |
mardi, 10 février 2009
USA - IRAK
Le président Mahmoud Ahmadinejad a déclaré mardi que l'Iran était prêt au dialogue avec les Etats-Unis mais dans l'égalité et le respect mutuel, lors d'un discours pour le 30e anniversaire de la révolution islamique.
Le nouveau gouvernement américain a déclaré qu'il voulait le changement et entamer le chemin du dialogue mais le changement réel doit être fondamental et non tactique. Le peuple iranien est prêt au dialogue mais dans un climat d'égalité et de respect mutuel", a dit M. Ahmadinejad devant des dizaines de milliers personnes rassemblées à Téhéran.
Le président américain Barack Obama avait émis l'espoir lundi de créer "dans les prochains mois" des "ouvertures" entre les Etats-Unis et l'Iran qui permettront "de s'asseoir à une table, face à face".
"Je pense qu'il y a la possibilité, au moins, d'une relation de respect mutuel (...) il est temps maintenant pour l'Iran d'envoyer des signaux prouvant qu'il veut agir différemment", avait déclaré M. Obama.
Les deux pays s'opposent sur plusieurs dossiers, dont le programme nucléaire iranien, officiellement civil mais soupçonné par les Occidentaux de masquer des ambitions militaires.
"Il est important, même si nous engageons une diplomatie directe, que nous soyons clairs à propos des profondes préoccupations que nous conservons à l'égard de l'Iran", que ce soit le financement d'organisations terroristes jugé "inacceptable" ou son programme nucléaire susceptible de "déstabiliser la région", a souligné M. Obama.
Signe de la méfiance entre les deux pays, le président Ahmadinejad a également lancé une mise en garde aux Etats-Unis.
"Le monde ne désire pas la répétition de la période noire de (l'ex-président George W.) Bush (...) Si certains cherchent à répéter son expérience même avec des méthodes nouvelles, ils doivent savoir que leur destin sera encore pire que celui de Bush", a-t-il déclaré.
En énumérant les acquis scientifiques et technologiques de l'Iran, en particulier dans le domaine nucléaire et le récent envoi d'un satellite dans l'espace, il a affirmé que "l'Iran est désormais une grande puissance".
"L'ombre de la menace a été levée pour toujours au dessus de l'Iran (...) Je déclare officiellement que l'Iran est devenu une grande puissance véritable", a-t-il ajouté.
Non loin de là, les autorités avaient érigé une réplique grandeur nature de la fusée qui a permis de mettre en orbite la semaine dernière un satellite.
Des manifestants portaient aussi des pancartes, traditionnelle en Iran, "mort à l'Amérique", "mort à Israël".
De nombreux manifestants brandissaient aussi l'inscription : "30 ans de liberté, 30 ans de fierté".
La République islamique se pose aujourd'hui en chef de file de l'anti-impérialisme et de l'ordre injuste que font peser, selon elle, sur le monde les grandes puissances au Conseil de sécurité de l'ONU.
La télévision d'Etat a diffusé les images de manifestations identiques à travers le pays pour célébrer la victoire de la révolution.
"Après 30 ans, je suis très fier. Les jeunes ont une meilleure place qu'avant. Le pays a fait beaucoup de progrès et nous suivons les idéaux de l'imam Khomeiny", a déclaré Hossein Ghoudarzi, un retraité de 65 ans.
La révolution a été marquée par le retour d'exil le 1er février 1979 de l'ayatollah Rouhollah Khomeiny, fondateur de la République islamique, et le renversement du chah.
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