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jeudi, 05 mars 2009

Grève terminée en Guadeloupe, les négociations se poursuivent en Martinique

Enfin des applaudissements dans la salle des négociations au port autonome de Pointe-à-Pitre. Le Collectif contre l'exploitation (LKP) a trouvé une sortie de crise mercredi avec l'État par le biais d'un protocole de suspension de conflit en Guadeloupe, après un mois et demi de grève générale. "Les signataires appellent à la reprise de l'activité normale", indique ce document. "C'est une première étape", a déclaré Élie Domota, porte-parole du LKP, avant de se projeter vers le futur : "Aujourd'hui, c'est la lutte qui paye. Dans les mois et semaines à venir, il y a beaucoup d'autres combats à mener, sur la formation, l'emploi... Nous restons mobilisés."
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Avancées

Le collectif à l'origine de la grève qui affecte l'île depuis le 20 janvier réclamait notamment une revalorisation de 200 euros nets pour les bas salaires et une baisse des prix de certains produits. Le protocole signé mercredi, très détaillé, contient 165 articles classés par thème - logement, transports, alimentation - prévoyant des mesures d'amélioration de la vie quotidienne ou des investissements dans les infrastructures. L'accord "Jacques Bino" , paraphé aussi par les organisations patronales minoritaires, qui prévoit une augmentation des bas salaires, lui est annexé. "Nous sortons par le haut. C'est un signal de départ. Tout le monde peut être fier du travail accompli. Il faut que la Guadeloupe mette les bouchées doubles", s'est félicité de son côté le préfet de Guadeloupe, Nicolas Desforges. "C'est désormais une nouvelle page de l'histoire de la Guadeloupe qu'il convient d'écrire", s'est réjoui Yves Jégo, secrétaire d'État à l'outre-mer.

Mais la question de la généralisation du dispositif sur la hausse des bas salaires reste en suspens. La mesure, signée par le LKP et une minorité d'organisations patronales parmi lesquelles ne figure pas le Medef, concerne en effet peu de salariés

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