lundi, 12 janvier 2009
Israel 2009 une machine à TUER . LE Carnage continue
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samedi, 10 janvier 2009
Emeutes à Oakland après le meurtre d’un jeune noir
Oscar Grant, âgé de 22 ans, était père d’une fillette de quatre ans.
Une bavure policière a provoqué de violentes émeutes à Oakland, en Californie, mercredi 7 janvier, au cours de laquelle plus de 100 personnes ont été arrêtées. Oscar Grant, un jeune afro-américain, avait été tué d’une balle dans le dos, dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, lors d’une banale intervention de la police sur un quai de métro.
De violentes émeutes ont éclaté mercredi 7 janvier aux Etats-Unis, dans la ville d’Oakland, suite au meurtre dans la nuit de la Saint-Sylvestre d’un jeune afro-américain par un policier. La nouvelle du drame s’est propagée comme une traînée de poudre, après la diffusion sur Youtube de vidéos montrant la scène où le jeune homme est abattu sur le quai d’une rame de métro.
La scène se déroule à la station de métro Fruivale, le premier janvier 2009 vers 2h du matin, sous l’œil perplexe de dizaines de témoins. Des agents de la BART (la police des transports de la région), appelés à intervenir après une bagarre, font sortir plusieurs hommes sur le quai, parmi eux Oscar Grant. La rame est alors immobilisée, permettant à plusieurs passagers de filmer l’arrestation à l’aide de leur téléphone portable.
Mort en direct
Les vidéos montrent trois hommes alignés sur le quai, les mains en l’air. Oscar Grant, entouré de trois policiers, se retrouve subitement plaqué au sol, face contre terre. Quelques secondes de flottement, puis un des policiers dégaine son arme et tire dans le dos de Grant, pourtant toujours plaqué au sol et apparemment désarmé. La balle passe à travers le dos, perfore les poumons puis va ricocher sur le sol, indique l’avocat de la victime à la chaîne de télévision locale KTVU. Oscar Grant, 22 ans, succombera à ses blessures quelques heures plus tard.
Oakland Burning
Pour dénoncer la bavure policière, une manifestation a été organisée à la mémoire du jeune homme dans la journée de mercredi. Une partie des manifestants s’est ainsi rendue à la station de métro Fruivale, l’endroit où Oscar Grant a été tué, tandis que d’autres se sont allongés sur le sol, les mains dans le dos, évoquant la position dans laquelle se trouvait la victime au moment du drame.
La manifestation devait bien entendu être pacifique mais les choses ont dégénéré lorsque de jeunes personnes se sont mises à insulter les policiers, puis à leur lancer des projectiles, à mettre le feu aux poubelles et à briser des vitrines de magasins.
Les affrontements se sont poursuivis une bonne partie de la nuit, et se sont soldés par l’arrestation de 105 personnes, rapporte encore KTVU. Dans leur histoire récente, les Etat-Unis ont connu bon nombre d’émeutes ayant pour cause des bavures policières ou des crimes racistes. Celles, particulièrement violentes d’avril 1992 à Los Angeles, avaient fait, en six jours, une quarantaine de morts, conduit à 4000 arrestations et coûté presque un milliard de dollars en dégâts matériels. Ces violences avaient éclaté après qu’un jury composé essentiellement de Blancs eut acquitté quatre officiers de police accusés d’avoir passé à tabac un conducteur noir, Rodney King
Droits civiques bafoués
En ce qui concerne le meurtre d’Oscar Grant, une hypothèse selon laquelle le policier se serait trompé en voulant sortir son Tazer, a été évoquée par des experts de la police. Idée qui laisse sceptique l’avocat de la famille de la victime, John Burris, qui a qualifié de « honteux » le tir du policier, d’origine latino-américaine, et indiqué que la famille avait porté plainte pour violations des droits civiques et usage excessif de la force ayant entrainé la mort. La famille a par ailleurs réclamé réclamant 25 millions de dollars de dommages et intérêts. L’agent de police auteur du coup de feu, et qui fait l’objet d’un enquête, avait de son côté été suspendu, avant de démissionner le mercredi 7 janvier. Employé dans un supermarché, était père d’une petite fille de quatre ans.
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RDC : Laurent Nkunda est-il toujours le chef du CNDP ?
Laurent Nkunda est confronté à une guerre de chefs au sein du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Le mouvement rebelle semble s’orienter vers une scission alors même qu’il tente de trouver un accord avec le gouvernement congolais sur le conflit qui les oppose dans le Nord Kivu. Le général Bosco Ntaganda, principal commandant militaire du CNDP conteste désormais son autorité sous prétexte que le chef rebelle empêche la paix en République démocratique du Congo. Surnommé « Terminator », il a, une nouvelle fois, affirmé ce jeudi qu’il avait déposé Laurent Nkunda.
Stewart Andrew Scott est l’auteur d’une biographie du chef rebelle, Laurent Nkunda et la rébellion du Kivu : au coeur de la guerre congolaise parue en décembre aux éditions Karthala. Chercheur en science politique, M. Scott a rencontré à plusieurs reprise le chef rebelle. Il a eu la possibilité de passer plusieurs mois sur les lignes de front du Nord-Kivu. Il travaille depuis une dizaine d’années le Congo depuis des années et son activité lui a permis d’enquêter dans les territoires des différents belligérants et d’être en contact étroit avec les populations. Il raconte sa rencontre avec Laurent Nkunda et revient sur la crise interne du CNPD.
Afrik.com : Laurent Nkunda vous a reçu récemment dans son fief de Jomba. Avez-vous perçu, lors de cette rencontre, des signes d’une tension au sein du groupe ?
Stewart Andrew Scott : J’ai rencontré Laurent Nkunda samedi dernier, dans son fief et à ce moment il n’y avait apparemment aucune tension. L’atmosphère était plutôt détendue. Je pense que les déclarations du général Bosco Ntaganda ont été une surprise pour tous.
Afrik.com : On semble aller vers une scission au sein du groupe, comment expliquez-vous cela ?
Stewart Andrew Scott : Je crois qu’il y a une volonté du général Bosco Ntaganda de s’émanciper. Ce n’est pas la première fois que cela se produit. L’année dernière, il y a déjà eu deux rumeurs faisant état d’une scission au sein du CNDP. La première, début 2008, annonçait la formation de deux nouveaux mouvements rebelles dissidents du CNDP dont l’un serait dirigé par Ntaganda et l’autre par Matienga. La deuxième date de fin septembre début décembre, et faisait état de la mort de Nkunda. Mais là, ce n’est plus une rumeur, c’est la première crise majeure que connait le mouvement. Ntaganda affiche clairement ses intentions. On s’oriente clairement vers une scission mais la situation est encore confuse pour le moment. On ne sait pas qui est avec qui. Il est tout à fait évident que les autres belligérants du conflit dans le Nord Kivu pourraient profiter de ce clash au sein du CNDP.
Afrik.com : Avez-vous le sentiment que Laurent Nkunda tient toujours les commandes sur CNDP ?
Stewart Andrew Scott : Personne n’a la situation en main. La situation est encore confuse. Laurent Nkunda a tenté de jouer la carte d’apaisement mais cela n’a pas marché. Comme je le disais tantôt, on ne sait pas, pour l’heure, qui est avec qui. C’est sûr qu’il va se passer des choses dans les jours à venir, il y a réellement un problème. Mais je crois que le mouvement politique est encore en grande majorité acquis à Laurent Nkunda.
Afrik.com : Est-ce que Laurent Nkunda a la capacité de faire arrêter le général Bosco Ntaganda ?
Stewart Andrew Scott : On verra. Tout déprendra de l’évolution de la situation. La question inverse peut bien être aussi posée : est ce que Ntaganda peut arrêter Nkunda ? C’est peu probable, mais on verra.
Afrik.com : Le général Ntaganda affirme que Nkunda empêche la paix en RDC. Partagez-vous ce point de vue ?
Stewart Andrew Scott : A partir du moment où il mène un conflit armé, Laurent Nkunda empêche la paix. Mais le général Bosco Ntaganda invoque aussi d’autres raisons parmi lesquelles des présumés détournements de fonds de Laurent Nkunda. Il sait que c’est un sujet sensible au sein du groupe. Son discours est une stratégie de communication qui a pour objectif de décrédibiliser Laurent Nkunda et de rallier le plus grand nombre possible de gens à sa cause.
Afrik.com : Pensez-vous qu’il y a une volonté de Laurent Nkunda d’aller vers une paix durable ?
Stewart Andrew Scott : Je pense que dans les deux camps il y une rupture de confiance. La convention qui a été conclue et qui prévoit la chasse aux FDLR ne sera certainement pas respectée. Cela était déjà contenu dans le programme amani, mais personne ne l’a jamais respecté. Parce que le gouvernement s’appuie sur le FDLR qui est une armée bien organisée pour combattre le CNDP. Et de l’autre côté, les revendications du CNDP ne pourront pas être satisfaites.
Afrik.com : Les médiateurs du conflit reprochent justement au CNDP sa position ambigüe dans les négociations. Ses revendications qui portaient sur le conflit dans le Nord Kivu, ont été portées au plan national. On a finalement l’impression que le CNDP ne veut pas aboutir à un accord de paix…
Stewart Andrew Scott : Sans porter un jugement de valeur, cela ne me surprend pas que le CNDP porte les négociations à un niveau national. Sur le terrain, cela est évident depuis un an bientôt que le discours de la rébellion a changé. Depuis début 2008, le mouvement se veut national. Sur le site internet du CNDP, les revendications portaient déjà sur la gestion du pays et pas seulement sur les problèmes dans le Nord Kivu. C’est à tort que les médias parlent encore de mouvement tutsi.
Afrik.com : Dans le livre que vous venez de publier, vous décrivez Laurent Nkunda comme un chef de guerre atypique. Pourquoi ?
Stewart Andrew Scott : Déjà au contact, c’est quelqu’un d’atypique. C’est un chef de guerre cultivé qui n’est pas, contrairement à ce qu’on peut imaginer, dans la démarche de prédation. Il a une palette impressionnante de connaissances, il parle plusieurs langues (Kinyarwanda, le swahili, le français, l’anglais….). C’est quelqu’un qui est à l’écoute, mais qui n’est pas influençable. Il cherche à détecter des gens qui peuvent lui apporter quelque chose. Il s’est ainsi entouré d’ingénieurs, de médecins, de psychologues… qui ne sont pas forcément de son ethnie. J’ai connu des chefs de guerre au Liberia, Laurent Nkunda tranche avec eux.
Afrik.com : Qu’est ce qui vous a poussé à l’écriture de ce livre ?
Stewart Andrew Scott :Quand on voit ce qui se passe aujourd’hui en RDC, on se dit que c’est un énorme gâchis vu toutes les ressources dont dispose ce pays. On a envie de comprendre les raisons du conflit qui dure de plusieurs années et qui a fait des millions de morts. A un moment donné, mes lectures sur le sujet ne suffisaient plus. J’ai commencé à les critiquer. Je suis allé sur le terrain, j’ai rencontré des gens, j’ai fait mes propres enquêtes. Cela a débouché sur un livre. Et j’ai décidé de mettre un personnage au centre de l’histoire, et de raconter l’histoire de ce pays et du conflit à travers lui. Laurent Nkunda m’a paru le plus intéressant.
Afrik.com : comment avez-vous rencontré Laurent Nkunda ?
Stewart Andrew Scott : J’ai rencontré les gens de son mouvement, je leur ai parlé de mon projet, ils l’ont rapporté. Il m’a reçu un jour dans son maquis, je lui ai expliqué ce que je voulais faire et l’indépendance que je voulais garder. Il m’a juste demandé de respecter l’anonymat de ceux qui le souhaiteraient. Pour le reste, il m’a donné carte blanche.
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Gaza : les Arabes doivent « se battre » aux côtés des Palestiniens
Mouammar Kadhafi lance un appel aux pays arabes
Le chef de l’Etat libyen Mouammar Kadhafi a jeté un pavé dans la mare en avançant l’éventualité pour les pays arabes de s’engager, avec les Palestiniens, contre Israël. C’est la première fois depuis le début de l’offensive israélienne sur Gaza qu’un pays arabe évoque cette possibilité. La solution diplomatique a été jusque-là privilégiée en dépit de l’echec des tentatives de la communauté internationale pour obtenir la paix. Elle devient urgente pour les Palestiniens de Gaza où sévit une grave crise humanitaire alors que des atteintes aux droits de l’homme sont dénoncées.
Les pays arabes ont semblé jusqu’ici préférer une issue diplomatique au conflit entre Palestiniens et Israéliens, considéré aujourd’hui comme un massacre des premiers par les seconds dans la Bande de Gaza. La Libye de Mouammar Kadhafi, elle, propose une option plus radicale : la lutte armée. Une première dans le monde arabe depuis le début de la riposte israélienne, le 27 décembre, aux tirs de roquettes du Jihad islamique et du Hamas de la Bande de Gaza. « J’appelle les arabes à ouvrir les portes pour que les volontaires se battent avec les Palestiniens », a affirmé dans la nuit de jeudi à vendredi le dirigeant libyen.
La lutte ou le dialogue ?
La résolution 1860 adoptée jeudi par le Conseil des Nations unies constituait pourtant un motif de satisfaction pour les Etats arabes qui étaient massivement représentés au siège des Nations unies. A l’exception des Etats-Unis qui se sont abstenus lors du vote, le Conseil a appelé à « un cessez-le-feu immédiat, durable et pleinement respecté, menant au retrait complet des forces israéliennes de Gaza ». Même si les pays arabes auraient souhaité qu’elle stipule un retrait « immédiat », ils considèrent que c’est un premier pas. Selon le ministre des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, Riad Malki, « Israël doit maintenant mettre un terme à son agression contre le peuple palestinien, et pleinement retirer ses troupes de la bande de Gaza ». De leur côté, la France par la voix de Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, tout comme les Etats-Unis qui ont justifié leur abstention par le fait qu’ils attendaient les suites de la proposition de paix franco-égyptienne, regrette que ces derniers n’aient pas accordé « plus de temps » au « seul chemin viable de sortie de crise ».
Pour l’heure, les combats se poursuivent sur le terrain alors que la crise humanitaire s’aggrave dans la Bande de Gaza, notamment depuis la suspension jeudi des activités de la l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Pendant la trêve quotidienne de 3h accordée par Israël pour l’acheminement de l’aide humanitaire, des tirs israéliens ont touché ses convois humanitaires faisant deux morts. « Cette situation qui met l’ONU dans l’incapacité de fournir une assistance dans cette crise humanitaire qui empire est inacceptable », a déclaré Michèle Montas, la porte-parole du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon qui a comdamné ces attaques.
De nombreuses atteintes aux droits de l’Homme
La situation humanitaire empire dans la Bande de Gaza où les Nations unies soupçonnent des crimes de guerre. Navi Pillay, le Haut commissaire des Nations-Unies pour les droits de l’Homme, a réclamé ce vendredi, à Genève, que des enquêtes « crédibles et indépendantes » soient effectuées. « Les violations du droit humanitaire international pourraient constituer des crimes de guerre pour lesquels la responsabilité pénale individuelle pourrait être invoquée ». Navi Pillay souhaite aussi la présence d’observateurs des droits d’Homme en Israël et en Cisjordanie. Toujours ce vendredi, l’Office de l’Onu pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué que trente Palestiniens, sur une centaine, avaient été tués cette semaine dans le bombardement d’une maison où les forces israéliennes les avaient rassemblées. « Selon plusieurs témoignages, le 4 janvier, des soldats ont évacué environ 110 Palestiniens vers une seule maison à Zeitoun (dont la moitié était des enfants) en leur ordonnant de rester à l’intérieur », a indiqué un communiqué de l’Ocha. « Vingt-quatre heures plus tard, les forces israéliennes ont bombardé à plusieurs reprises cette maison ».
L’incident fait écho à la sortie, mercredi, du cardinal Renato Martino, ministre de la Justice et de la Paix du Vatican. Ce dernier avait affirmé que les conditions de vie dans la bande de Gaza « ressemblaient de plus en plus à (celles) d’un camp de concentration ». Ce à quoi, Mordechai Lewy, l’ambassadeur d’Israël avait rétorqué :« Gaza un "lager" ? Cela signifie qu’il n’a jamais vu (de camp de concentration) dans sa vie ».
Les offensives israéliennes sur Gaza, qui en sont à leur 14e jour ce vendredi, ont fait environ 800 morts, pour la plupart des civils. Les Gazaouis manquent à l’heure actuelle de tout, surtout de denrées alimentaires et de médicaments. Une situation qui indigne une communauté internationale incapable d’obtenir le silence des armes.
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A Gaza, l'armée israélienne promet une 'escalade des opérations'
L'armée israélienne poursuit ses attaques dans la bande de Gaza, où son aviation a pris pour cible une quarantaine d'objectifs du Hamas aux premières heures de samedi 10 décembre. L'opération 'Plomb durci' est entrée dans sa troisième semaine, en dépit des appels internationaux au cessez-le-feu. De son côté, l'armée israélienne a prévenu les habitants de Gaza que ses opérations militaires pourraient encore se renforcer.
Les médecins palestiniens avancent un bilan avoisinant les 815 morts, dont 235 enfants. Côté israélien, dix soldats ont été tués, ainsi que trois civils victimes de tirs de roquettes. L'armée israélienne indique que 15 militants du Hamas ont péri dans la quarantaine de frappes aériennes aux premières heures de samedi, qui ont visé des bases de tir de roquettes, des tunnels servant à l'acheminement d'armes et des caches d'armes. L'attaque la plus meurtrière a eu lieu dans le nord de la bande de Gaza, à Jabaliya, où huit membres d'une même famille, dont un enfant de 12 ans, ont péri sous les bombes, selon des sources médicales palestiniennes.
Vendredi, les islamistes du Hamas avaient tiré au moins 30 roquettes en direction du territoire israélien. Samedi, on signalait le tir de plusieurs projectiles, dont l'un a fait deux blessés dans la ville israélienne d'Ashkelon. Par ailleurs, au moins deux obus israéliens se sont abattus dans le nord du territoire, immédiatement après le début de la trêve quotidienne de trois heures, rapportent des habitants citées par l'agence Reuters.
AU CAIRE, DIFFICILES NÉGOCIATIONS
Bien que la résolution de l'ONU soit restée lettre morte, la diplomatie poursuivait ses efforts pour mettre fin à la guerre. Le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, a jugé, vendredi, 'impossible de mettre en oeuvre' la résolution adoptée jeudi soir par le Conseil de sécurité, qui appelle à un cessez-le-feu 'immédiat et durable'. Au Caire, le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s'est entretenu avec son homologue égyptien Hosni Moubarak pour tenter de raviver l'offre égyptienne de cessez-le-feu.
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Neuf Palestiniens d'une même famille tués: Israël dément toute implication
L'armée israélienne a assuré samedi, sur la base des éléments d'une enquête préliminaire, que ses forces n'étaient pas impliquées dans les tirs d'obus qui ont tué neuf membres d'une même famille palestinienne à Jebaliya, dans le nord de la Bande de Gaza. Lire la suite l'article
Tsahal a indiqué que l'enquête diligentée sur cet incident dramatique se poursuivait.
Selon des personnels médicaux palestiniens, les neuf victimes, parmi lesquelles figuraient deux enfants et deux femmes, étaient assises dans le jardin de leur habitation de Jebaliya quand des obus de chars se sont abattus sur elles.
Les appels à l'arrêt de l'offensive israélienne se multiplient dans le monde en raison du nombre croissant des victimes civiles. Israël accuse le Hamas de lancer ses roquettes depuis des zones d'habitations et d'utiliser des civils comme boucliers humains. AP
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lundi, 05 janvier 2009
« Barack the Magic Negro » : la chanson qui fait scandale
Le président américain, Barack Obama, une nouvelle fois attaqué sur le terrain racial
La chanson intitulée « Barack the Magic Negro », composée par le parodiste Paul Shanklin et distribuée par son ami, Chip Saltsman, un responsable du parti républicain, reprend le thème de la musique du film pour enfants, « Puff the Magic Dragon ». Diffusée sur Youtube, cette plaisanterie de mauvais goût suscite de vifs débats aux Etats-Unis.
La chanson commence par « Barack, le nègre magique vit à Washington », et la voix du chanteur parodie le pasteur américain Al Sharpton, célèbre défenseur de la cause des Noirs et des droits civiques aux Etats-Unis. « Avec lui les Blancs se sentent moins coupables, poursuit la chanson. Ils votent pour lui, et pas pour moi, parce qu’il n’est pas du coin », dit la chanson. Elle est inspirée par le titre d’une chronique publiée en 2007 dans le Los Angeles Times, et écrite par David Ehrenstein, un écrivain noir. Il comparait Obama, dans son édito, à d’autres figures noires « chaleureuses et peu menaçantes » comme les acteurs Sidney Poitier et Morgan Freeman.
Le débat a commencé la semaine dernière, quand un politicien du Tennessee, Chip Saltsman, candidat à la présidence du parti républicain, a distribué la parodie imaginée par Paul Shanklin. Elle avait déjà été diffusée sur l’émission de radio de Rush Limbaugh l’an dernier.
Une manifestation de l’Amérique réactionnaire
Placée sur YouTube, plus de 300 000 internautes l’ont écoutée. Les réactions ont été immédiates. La chanson a été qualifiée de raciste et déplacée. La mauvaise plaisanterie de Paul Shanklin et Chip Saltsman a mis le camp républicain dans l’embarras. Nombre de noirs et d’Américains issus des minorités ont quitté le parti ces deux dernières années pour rejoindre le camp démocrate et son leader. La diffusion de « Barack the Magic Negro » n’améliorera en rien l’image rétrograde du Parti républicain. Newt Gingrich, un ancien président de la Chambre des représentants, a estimé dans The New York Times que M. Saltsman devait se retirer de la course à la présidence du parti.
Chip Saltsman s’est défendu en déclarant que la chanson était avant tout « humoristique ». Et son auteur, Paul Shanklin, a reproché aux critiques de faire dans le « politiquement correct ». Quant à Barack Obama, en vacances à Hawaï, il n’a pas fait de commentaire. Cette affaire est, certes, mineure, mais elle reflète bien la difficulté qu’ont certains Américains à supporter l’idée d’avoir un « nègre » à leur tête. Le président nouvellement élu devra sans doute subir d’autres attaques du même ordre durant son mandat. L’Amérique ne se débarrassera pas en quelques mois de ses vieux démons. Mais c’est sur la justesse et l’efficacité de son action que la majorité de ses concitoyens, qui l’ont choisi, jugeront Barack Obama.
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Il tire sur les gendarmes
Après s'en être pris à sa femme et ses 2 enfants, il a menacé avec une tronçonneuse les gendarmes qui étaient arrivés sur place avant de s'enfermer chez lui. A l’intérieur de sa maison, le forcené a pris un fusil, puis a tiré à deux reprises sur les militaires.
Un dispositif de sécurité important a été mis en place autour du domicile du forcené, afin de le maîtriser.
Selon LCI, une soixantaine de gendarmes de la compagnie de Fontainebleau, renforcés le Peloton de surveillance et intervention de la gendarmerie de tout le groupement de Seine-et-Marne, ont été mobilisés.
Les gendarmes ont tenté à plusieurs reprises de négocier avec le désespéré, sans succès. Durant l’après-midi, le forcené a tiré une douzaine de fois sur les militaires, sans les toucher.
Il était 22H 15, quand le forcené est sorti de son domicile, son fusil de chasse à la main.
Une fois dehors, le GIGN a envoyé un chien d'assaut pour le faire tomber. Une fois au sol, le forcené a été maîtrisé.
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Crime contre l'humanité,Israel se transforme en véritable machine à tuer
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dimanche, 04 janvier 2009
Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, réclame un cessez-le-feu immédiat entre l'armée israélienne et les activistes palestiniens de Gaza.
C'est un moment très dangereux. Je pense que tout le monde à travers la planète exprime une grave inquiétude", a-t-il dit sur l'antenne de la BBC. "Ce que nous devons faire, c'est oeuvrer davantage que nous ne l'avons fait en faveur d'un cessez-le-feu immédiat."
Des milliers de manifestants ont défilé samedi dans les grandes villes européennes pour réclamer la fin de l'offensive israélienne. Brown et d'autres dirigeants occidentaux ont été accusés de ne pas agir suffisamment pour stopper les violences.
"Je peux voir les questions que pose Gaza pour les Palestiniens - leur besoin d'une aide humanitaire -, mais les Israéliens doivent avoir l'assurance qu'il n'y aura plus de tirs de roquette sur Israël", a-t-il ajouté.
Pour Brown, il faut dans un premier temps "un cessez-le-feu immédiat et qui inclue l'arrêt des tirs de roquette sur Israël" avant de régler les problèmes liés au trafic d'armes à destination de Gaza et, enfin, ouvrir les frontières et les points de passage avec un mécanisme de contrôle international.
"A mon sens, la clef réside dans la capacité des puissances internationales à fournir des garanties d'abord et avant tout sur la fin des tunnels (ndlr, par lesquels transite la contrebande entre Gaza et l'Egypte), et cela requerra une action de l'Egypte", a poursuivi le chef du gouvernement britannique.
Adrian Croft, version française Henri-Pierre André
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Israel continue à tuer en série
Samedi soir, des milliers de soldats israéliens appuyés par des colonnes de chars et des hélicoptères de combat ont lancé l'offensive terrestre dans la Bande de Gaza, où les autorités israéliennes s'attendent à de longs combats après huit jours de frapppes aériennes qui n'ont pas permis à Tsahal de mettre un terme aux tirs de roquettes sur l'Etat hébreu.
Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert a déclaré dimanche que l'offensive terrestre de Tsahal était "inévitable". En ouverture du Conseil des ministres, il a souligné qu'Israël ne pouvait pas permettre que les habitants du sud de son territoire continuent d'être la cible de tirs de roquettes. Il s'agissait de son premier commentaire public depuis l'entrée de l'offensive de Tsahal dans sa seconde phase.
L'incursion a déclenché de violents affrontements et un porte-parole du Hamas, Ismaïl Radouan, a averti que Gaza deviendrait un "cimetière" pour les forces de l'Etat hébreu. Le Mouvement de la Résistance islamique a menacé de commettre de nouveaux attentats-suicides en Israël, et promis de tuer et d'enlever les soldats de Tsahal.
Des ambulances militaires ont commencé à transporter des blessés vers un hôpital de Beersheba, dans le sud d'Israël. Trente soldats israéliens ont été blessés, dont deux grièvement, aux premières heures de l'offensive ainsi que des "dizaines" de militants palestiniens, selon les chiffres communiqués par l'armée.
Le Hamas a affirmé que quatre de ses combattants avaient été tués. Des responsables des services de santé de Gaza ont pour leur part fait état de la mort d'une vingtaine de civils dans des raids aériens et des bombardements, dont une fillette de 12 ans, cinq membres d'une même famille et huit autres civils tués dans l'explosion d'un obus de char à Beit Lahiya, dans le nord de la Bande de Gaza.
L'opération "ne sera pas facile" et prendra du temps, avait prédit samedi le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak à la télévision deux heures après l'entrée de Tsahal dans la Bande de Gaza qui compte 1,4 million d'habitants. La télévision a montré des soldats en tenue de camouflage, le visage peint, avançant en file. Alors que les troupes progressaient, des raids aériens étaient menés par Israël sur Gaza. Des F-16 ont frappé trois cibles en l'espace de quelques minutes, dont une installation de sécurité du Hamas qui contrôle l'étroite bande côtière depuis son coup de force en juin 2007.
Des nuages de fumée noire obscurcissaient le ciel aux premières lueurs dimanche alors que les forces israéliennes progressaient dans la Bande de Gaza depuis différents points le long de la frontière entre le territoire palestinien et l'Etat hébreu.
Les militaires de Tsahal opéraient autour de Gaza, coupant la ville du reste du territoire. Des forces blindées au sud de la localité ont progressé jusqu'à la colonie de Netzarim, qu'Israël avaiit quittée comme d'autres implantations lors de son retrait du territoire en 2005, selon des responsables militaires et des témoins palestiniens.
L'offensive se concentrait sur le nord de la Bande de Gaza, d'où sont tirées la plupart des roquettes sur Israël, mais au moins une incursion était signalée dans le sud.
L'aviation israélienne a frappé une quarantaine de cibles au cours de la nuit, dont des tunnels, des entrepôts d'armes et des zones utilisées pour lancer des obus de mortier, selon l'armée. Des canonnières soutenaient les forces terrestres, attaquant le QG des renseignements du Hamas dans la ville de Gaza ainsi que des secteurs d'où sont lancées des roquettes et des positions des forces maritimes du Hamas.
Les troupes de Tsahal n'étaient cependant pas entrées dimanche matin dans les grandes localités de la Bande de Gaza. Des affrontements étaient signalés dans des zones rurales. "Nous avons beaucoup, beaucoup de cibles", expliquait le commandant Avital Leibovich, porte-parole de l'armée israélienne. "D'après mes estimations, ce sera une longue opération".
Tsahal a lancé son offensive le 27 décembre après que le Hamas eut décrété la fin d'une trêve de six mois le 19 décembre et multiplié les tirs de roquettes. Le Premier ministre Ehoud Olmert, cité par un responsable gouvernemental ayant requis l'anonymat, a affirmé que renverser le Hamas et réoccuper la Bande de Gaza n'étaient pas son objectif.
D'après des responsables des services de santé de Gaza, plus de 480 Palestiniens ont été tués dans les frappes aériennes israéliennes, destinées à mettre fin aux tirs de roquettes palestiniens, qui ont coûté la vie à quatre Israéliens depuis le 27 décembre. Les tirs se sont cependant poursuivis, la police israélienne faisant état du tir de 13 roquettes dimanche. Une personne a été légèrement blessée.
La seconde phase de l'opération a commencé à la veille de l'arrivée d'une délégation européenne au Caire. Le président français Nicolas Sarkozy est également attendu dans la région lundi et mardi. AP
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samedi, 03 janvier 2009
Rachida Dati a accouché
Rachida Dati, la ministre de la justice, a accouché, vendredi 2 janvier, avec quinze jours d'avance sur la date prévue, d'une fille prénommée Zohra, a rapporté l'AFP. La grossesse de la garde des sceaux, âgée de 43 ans, avait nourri ces derniers mois les spéculations de la presse "people", qui a multiplié les rumeurs sur l'identité inconnue officiellement du père du bébé. Lire la suite l'article
Promue à la chancellerie par Nicolas Sarkozy le 19 juin 2007, elle avait été élue maire du 7e arrondissement de Paris en mars dernier. Mme Dati a cependant vu son aura se ternir en 2008 et, selon un scénario avancé par des éditorialistes, son accouchement et le congé qui devrait suivre pourraient être l'occasion d'un changement de portefeuille au sein du gouvernement à la faveur du remaniement technique prévu fin janvier.
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Etats-Unis: Obama lundi au Capitole pour discuter relance économique
Le président élu américain Barack Obama doit se rendre au Capitole dès lundi pour tenter de finaliser avec les leaders du Congrès les modalités du futur plan de relance de l'économie américaine, priorité absolue de sa future administration. Lire la suite l'article
A peine rentré de ses vacances à Hawaii et à 15 jours de son investiture, M. Obama, ancien sénateur de l'Illinois (nord), va retrouver les couloirs du Capitole. Il a atterri tôt vendredi matin à Chicago et est attendu dimanche avec sa famille dans la capitale américaine.
Alors que ses filles Sasha et Malia doivent rejoindre lundi leur nouvel établissement scolaire à Washington, M. Obama va lui aussi se remettre au travail. Il doit rencontrer lundi la présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et le leader de la majorité démocrate du Sénat Harry Reid, selon des sources proches des démocrates.
Depuis plusieurs semaines l'équipe économique de M. Obama et les leaders du Congrès ont entamé des discussions pour donner forme au texte du futur projet de loi.
Pour son premier rendez-vous avec les chefs du Congrès depuis son élection le 4 novembre, M. Obama devrait évoquer ce plan défini comme une priorité de la prochaine administration. Selon la presse américaine, le montant de ce projet de loi qui devra être approuvé par les parlementaires américains pourrait s'élever à 850 milliards de dollars. Certains parlent même d'un chiffre dépassant les 1.000 milliards.
Vendredi, le leader de la minorité républicaine Mitch McConnell s'est inquiété dans un communiqué à propos du "projet de loi à 1.000 milliards", en demandant à ce que "les démocrates du Congrès n'envisagent pas d'écarter les contribuables américains de ce projet en essayant de faire adopter une loi qui n'a pas été discutée par les deux partis". L'ambition de l'équipe économique de la nouvelle administration est la création de 3 millions d'emplois, dont environ 80% dans le secteur privé.
Lawrence Summers, le futur directeur du Conseil économique national, avait affirmé dimanche dans le Washington Post que M. Obama allait privilégier dans son plan de relance les projets de créations d'emplois à "long terme".
Le plan comprendra notamment "non pas des travaux publics mais des investissements qui travailleront au service du public américain", explique-t-il, citant la rénovation des salles de classe et les initiatives favorisant les économies d'énergie.
M. Obama devrait également discuter avec les leaders parlementaires du reste du programme législatif du nouveau Congrès à majorité démocrate renforcée qui se réunira pour la première fois mardi. Après le gros morceau du plan de relance, les démocrates du Congrès entendent notamment boucler la loi de Finances 2009, valider les baisses d'impôts pour les classes moyennes promises par le candidat Obama et s'attaquer à la réforme de la protection santé.
Les leaders de l'opposition républicaine devraient également être associés aux rencontres avec le futur président, selon la presse américaine, mais aucune confirmation côté républicain n'était disponible vendredi.
M. Obama n'a pas remis les pieds au Capitole depuis le vote par le Sénat d'un plan de recapitalisation des banques de 700 milliards, le 1er octobre en pleine campagne électorale.
En outre, mercredi, le président élu sera reçu à déjeuner à la Maison Blanche par son prédécesseur George W. Bush, en même temps que les anciens présidents Bill Clinton, Jimmy Carter et George H. W. Bush, le père de l'actuel président.
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mardi, 30 décembre 2008
Casques bleus au Congo : « l’ONU n’a pas d’armée… »
Impuissance de l’ONU et de la fameuse Communauté Internationale, manque de crédibilité et passivité des Casques bleus, les soldats de la paix... tel est le lot quotidien des forces « militaires » des Nations Unies.
Ce constat, cinglant et terrifiant, est dressé – quelques mois avant son départ à la retraite en juillet 2008 - par le diplomate français et onusien Jean Guéhenno, alors sous-secrétaire général des Nations Unies chargé des opérations de Maintien de la Paix. Fonction qu’occupa avant lui le Ghanéen Kofi Annan, de 1992 à 1996 ( pendant le génocide au Rwanda en 1994, le massacre de Srebrenica en 1995 dans l’ex-Yougoslavie), futur secrétaire général de l’ONU. Avant de quitter cette fonction hypersensible et surtout très exposée, Jean Guéhenno martelait à juste titre, de conférences en communiqués de presse (en boucle) : « L’ONU n’a pas d’armée. Chaque opération doit être conçue en fonction des circonstances propres au conflit auquel il s’agit de mettre fin. Chaque fois que le Conseil de Sécurité décide d’en mettre une en place, il faut repartir de zéro ». Eternel recommencement qui est la faiblesse structurelle patente des Casques bleus, et qui nuit à leur efficacité opérationnelle dans leurs terres de mission.
Faute d’une armée « permanente », on est dans le bricolage permanent ! La tragédie sans fin congolaise du Nord Kivu, avec son cortège de crimes sexuels de masse (viols répétitifs et - planifiés- à grande échelle), la banalisation du Mal (des meurtres de masse), sans oublier les 250 000 personnes déplacées au gré des convulsions d’une guerre de rapine. C’est la loi du genre dans tous les conflits armés médiatisés tout comme des « guerres oubliées » avec son corollaire inévitable : une gigantesque catastrophe humanitaire. Les ONG sont désemparées…
500 000 femmes et fillettes violées
Les Casques bleus désarmés... face au terrorisme sexuel : 500 000 femmes violées à l’est de la République démocratique du Congo. La fatalité leur tient désormais lieu de gilet métaphysique par balles et de seul bouclier face à l’horreur, à la barbarie et la sauvagerie humaine… Les soldats de la Paix préfèrent alors se réfugier dans le repos du guerrier : abus sexuels et trafics en tout genre. L’ONU en est réduit au bricolage permanent. Une opération de maintien de la paix suppose un montage financier (l’argent est le nerf de la guerre : quels Etats payent), humain (quelles sont les Nations disposées à fournir un contingent ?), et enfin des considérations juridico-géopolitiques sur la définition du mandat des Casques dans leur terre de mission, attribution qui relève du Conseil de Sécurité au sein duquel les membres permanents ont un droit de veto. Des tensions au sein de cette instance, il en sort des résolutions mi-choux mi chèvre accouchant de mandats bancals pour les Casques Bleus. Le flou juridique nourrit le mépris des belligérants. A l’est du Congo, le mandat du Conseil de sécurité qui autorise pourtant l’usage de la force, « la protection des civils est mis à mal ». Les femmes et les fillettes sont livrées à elles-mêmes.
Les soldats de la paix face au terrorisme sexuel
Les Casques bleus, en l’état actuel, ne sont qu’un empilement de forces militaires hétérocliques et antagonistes, comme c’est le cas au Congo, au Nord-Kivu. Des contingents issus d’ennemis historiques depuis 1947, l’Inde (4400 hommes) et le Pakistan (3600 hommes) constituent l’ossature de la Mission des Nations Unies au Congo. Les Sikhs Indiens arborant un turban bleu au lieu de porter le casque bleu. La guerre pour le Cachemire continue au Congo,et au sein des forces de l’ONU. Cet antagonisme historique paralyse la mission. Faut-il rappeler que les attentats de Bombay du mois de novembre illustrent plus que tous les discours la profondeur et la permanence de cette césure entre Indiens et Pakistanais. Le nationalisme des contingents mine l’efficacité de cette force d’interposition. Peut-être faudrait-il mettre une force d’interposition entre les Casques bleus Pakistanais et Indiens. En effet, chaque contingent prend ses ordres auprès de la hiérarchie militaire de son pays. Les Indiens appellent New Delhi, les Pakistanais Islamabad, les Uruguayens Montevideo ; les Bengalis, Népalais, Sud-Africains doivent en faire autant. Pire, des cartes géographiques ont été conçues spécialement pour les Pakistanais. Plus inquiétant, certains contingents croisent les bras, refusent d’assurer la protection des civils et exigent de changer de zones d’opération.
Des crimes sexuels de masse « féminicides »
Bref, on est « Au cœur des ténèbres », pour reprendre le titre du beau roman de Conrad. Le commandant des Casques Bleus, le général espagnol Vicente Diaz de Villegas, a préféré jeter l’éponge au bout de trois semaines d’« occupation » de la fonction onusienne. Officiellement pour des « raisons personnelles ». Il a entrevu les limites des opérations de maintien de la Paix. Les Indiens n’obéissent pas à un commandant pakistanais et inversement. La force 17000 Casques Bleus déployés au Congo, dont 6000 à l’est de ce pays-continent au titre de la MONUC, est la plus importante opération de maintien de la Paix des Nations au monde. Faut-il rappeler que l’intervention des Casques bleus n’est pas la première au Congo. Comme, du reste, vient le rappeler le choix de l’ancien président du Nigeria, Obasanjo, comme envoyé spécial pour le Congo, par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon. En effet, le général Obasanjo avait été casque bleu au Congo en 1960-1961, au lendemain de l’indépendance de ce pays. 49 ans après son premier séjour, l’émissaire spécial du secrétaire général de l’ONU s’y retrouvera-t-il ?
Autre faiblesse dans la composition des Casques bleus : les pays du Sud, le Nigeria, le Pakistan, le Ghana, le Népal, l’Uruguay, la Jordanie, le Kenya, l’Ethiopie et l’Inde (pays pourtant émergent) sont les plus grands fournisseurs de contingents de Casques bleus. Ils portent le « fardeau » des Nations désunies… L’Union Européenne participe pour 10% et les Etats-Unis pour 1%. Sous-équipés, mal formés, sans commandement intégré comme pour les troupes de l’Otan, les Casques bleus ne peuvent faire face à la gigantesque catastrophe humanitaire et au terrorisme sexuel, avec des camps de déplacés « volatiles ». Ce qui complique toute assistance d’urgence des populations civiles et la lutte contre le viol - ou plutôt l’utilisation des viols de masse comme arme de guerre. D’aucuns, comme Perla Servan-Schreiber n’hésitent pas à déclarer « féminicides » les crimes sexuels de masse. Le Tribunal Pénal International de la Haye a qualifié en 1998 cette pratique barbare de crime contre l’Humanité.
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Gaza: Israël prêt à des semaines de combats pour écraser le Hamas
a averti le mouvement islamiste Hamas qu'il était prêt pour des combats de plusieurs semaines, au quatrième jour de son offensive à Gaza qui a fait au moins 360 tués Palestiniens et quatre morts côté israélien.Evénement Lire la suite l'article
"Nous sommes prêts à un conflit prolongé et à des semaines de combat", a déclaré le vice-ministre israélien de la Défense Matan Vilnaï à la radio publique.
"Le Hamas dispose encore de centaines de roquettes, mais il faiblit de jour en jour, et nous voulons apporter un changement fondamental à la situation sécuritaire dans le sud d'Israël", a-t-il dit.
Les raids aériens israéliens sur la bande de Gaza, qui se sont poursuivis dans la nuit de lundi à mardi, ont fait depuis samedi au moins 360 morts Palestiniens, alors que se profile la perspective d'attaques terrestres.
Au moins 10 Palestiniens ont été tués et une quarantaine blessés lors des derniers raids, a indiqué à l'AFP le directeur des urgences pour le territoire, Moawiya Abou Hassanein.
Le Dr Hassanein a estimé à au moins 360 tués et 1.690 blessés le bilan des attaques aériennes israéliennes depuis le lancement samedi de l'opération "plomb durci". La majorité des morts appartiennent au mouvement islamiste Hamas.
Des dizaines de raids israéliens, au moins une quarantaine, ont visé des bâtiments, notamment des installations de ministères ou des services de sécurité, a-t-on appris de sources du Hamas et de témoins.
Parmi les cibles de cette nouvelle nuit d'attaques, pour la plupart concentrées dans la ville de Gaza, figurent le siège du Premier ministre, les ministères de la Défense, des Affaires étrangères et des Finances, l'Université islamique déjà frappée la veille, et un club lié au Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas, selon des responsables du Hamas et des témoins.
Ces attaques n'ont pas empêché de nouveaux tirs de roquettes depuis le territoire palestinien. Dernière victime en date, un soldat israélien a été tué lundi soir par un tir de mortier contre sa base près de la bande de Gaza.
Cinq Israéliens au total ont été tués par des tirs palestiniens depuis le début de l'opération lancée samedi par l'Etat hébreu contre le Hamas dans la bande de Gaza.
"Notre offensive a pour objectif d'améliorer la situation sécuritaire à long terme de la région bordant la bande de Gaza", a indiqué à l'AFP le capitaine Benjamin Rutland, porte-parole de l'armée israélienne.
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lundi, 29 décembre 2008
Herman Van Rompuy chargé de former un gouvernement en Belgique
Le roi des Belges Albert II a demandé au démocrate chrétien flamand Herman Van Rompuy de former un nouveau gouvernement pour tenter de surmonter la troisième crise politique de l'année en Belgique, annonce un communiqué du palais royal. Lire la suite l'article
Van Rompuy a accepté cette mission, précise le communiqué.
Agé de 61 ans, Van Rompuy préside la chambre basse du parlement.
Le gouvernement du Premier ministre Yves Leterme a éclaté le 19 décembre, la Cour de cassation l'ayant mis en cause pour avoir exercé des pressions sur la justice en vue de faire valider un plan de sauvetage de la banque Fortis.
Van Rompuy, qui a été ministre du Budget de 1993 à 1999, avait fortement réduit la dette du pays dès sa première année à ce poste. Il fait partie de la frange conservatrice du parti démocrate chrétien.
Le programme du successeur de Leterme sera chargé. Le gouvernement doit notamment défendre un plan de relance de l'économie, menacée de récession, trouver des accords sur les salaires et une issue à l'affaire Fortis. Les actionnaires de la banque belgo-néerlandaise ont obtenu que la justice bloque le rachat des activités belges de Fortis par BNP Paribas.
Huw Jones, version française Philippe Bas-Rabérin
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L'Union africaine suspend la Guinée
L'Union africaine a suspendu la Guinée, lundi, à la suite du coup d'Etat militaire qui a porté une junte au pouvoir la semaine dernière. Lire la suite l'article
"Le conseil de la paix et de la sécurité de l'UA a décidé lundi de suspendre la participation de la Guinée aux activités de l'UA jusqu'au retour à un ordre constitutionnel dans ce pays", annonce le conseil dans un communiqué.
"L'UA réitère sa ferme condamnation du coup d'Etat qui est une violation flagrante de la Constitution de la Guinée",
13:00 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us |
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dimanche, 28 décembre 2008
Guinée : le président Moussa Dadis Camara dévoile ses ambitions
Il s’est exprimé au Camp Alpha Yaya
Le nouveau président guinéen, Moussa Dadis Camara, a rencontré ce samedi les partis politiques, la société civile, les coordinations régionales et les religieux au Camp Alpha Yaya, devenu son quartier général. Il a dévoilé les grandes lignes de son programme. Ses auditeurs ont pris acte de ses promesses, espérant qu’elles soient tenues.
Prévue à 10 heures, la rencontre n’aura finalement démarré qu’à 11 heures 55. L’heure d’arrivée du nouveau président Moussa Dadis Camara, ce samedi 27 décembre, dans la cour de l’École militaire inter armes, en plein air, sous le soleil. D’entrée, le leader de la junte au pouvoir a commencé par déclarer : « Je n’ai pas préparé de discours. On n’est plus à l’heure de la démagogie. Tout ce qu’on dit sans écrit vient du fond du cœur. » Puis le nouvel homme fort du pays de justifier encore la prise du pouvoir par son équipe. « J’ai pris le pouvoir, a-t-il dit, à cause de l’irresponsabilité et de l’incapacité notoire de l’Assemblée nationale et du gouvernement à gérer le pays. Ils ont préféré se mettre dans la logique de la guerre de succession. » Par contre, le capitaine Moussa Dadis Camara a rendu hommage aux leaders politiques pour leur combat. « Je lève mon béret pour vous », s’est-il exclamé en s’adressant aux hommes politiques, sans doute ceux de l’opposition.
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vendredi, 26 décembre 2008
La junte guinéenne ne s'accrochera pas au pouvoir, dit son chef
Le capitaine Moussa Dadis Camara, désigné chef d'Etat de fait par la junte qui a pris le pouvoir en Guinée, assure qu'il n'a pas l'intention de s'accrocher au pouvoir et qu'il est vital d'éliminer le népotisme dans son pays. Lire la suite l'article
"Nous sommes des patriotes (...) Nous n'avons pas l'intention de nous accrocher au pouvoir", a dit Camara, dont les propos ont été diffusés par la chaîne de télévision France 24.
"Nous devons organiser une élection, libre et transparente, d'une façon digne qui honore la Guinée, qui honore l'armée guinéenne", a ajouté ce capitaine méconnu avant le coup d'Etat de mardi.
La junte a promis d'organiser une élection présidentielle d'ici deux ans et Camara a déjà assuré qu'il ne serait pas candidat.
"L'avenir de notre pays réside dans la paix, la liberté et la réconciliation", a encore déclaré le chef du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), nom de cette junte.
"Après cela, la chose la plus importante est de combattre l'injustice, le népotisme, afin de relever le défi de la relance de l'économie de notre pays."
La Guinée est un pays d'Afrique de l'Ouest très pauvre malgré d'importantes ressources en minerais.
Le coup d'Etat est intervenu dans la période de vacance du pouvoir provoquée par le décès du président Lansana Conté, qui avait renversé son prédécesseur en 1984 et n'avait, depuis, pas quitté la tête de cette ancienne colonie française.
Camara, désigné mercredi comme chef du CNDD, qui s'est doté d'un organe de direction de 32 membres, avait déjà justifié le coup d'Etat en le qualifiant d'"acte civique".
Il avait expliqué vouloir combattre la corruption selon lui endémique sous la présidence de Conté, dont le Premier ministre Ahmed Tidiane Souaré s'est dit prêt à travailler avec la junte, jeudi.
Saliou Samb, version française Grégory Blachier
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