Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 28 octobre 2008

USA 2008, OBJECTIF OBAMA

10:04 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : barak |  del.icio.us |  Facebook | | |

Nicolas Sarkozy s'attaque à la montée du chômage

Nicolas Sarkozy va dévoiler ce mardi des mesures de soutien à l'emploi pour tenter d'endiguer la montée du nombre de chômeurs, qui approche dangereusement la barre des deux millions en France.

La chute de l'intérim, les mesures massives de chômage technique dans des secteurs comme l'automobile et les plans sociaux sont autant de conséquences du ralentissement brutal de l'activité auxquelles le chef de l'Etat compte s'attaquer, alors qu'il vient d'annoncer coup sur coup des plans d'aide au secteur financier et aux entreprises.

Ceux-ci, par le caractère massif des sommes mobilisées - 360 milliards d'euros pour les banques - ont d'autant plus irrité les syndicats que Nicolas Sarkozy a annoncé son intention d'accélérer parallèlement des réformes symboliques comme la levée de l'interdiction du travail dominical.

Son intervention, prévue lors d'une table ronde organisée à Rethel (Ardennes), devrait porter sur un mélange de mesures structurelles et ponctuelles, si l'on en croit les déclarations faites récemment par plusieurs membres du gouvernement.

Parmi les premières figurent les deux grands chantiers que sont la réforme de la formation professionnelle et la création du nouveau "pôle emploi" issu du rapprochement de l'ANPE et de l'Unedic.

Si ce dernier, qui a pour objectif d'améliorer la prise en charge des chômeurs, est déjà engagé, le premier est encore au stade des négociations et le gouvernement entend déposer un projet de loi sur le sujet avant la fin de l'année.

L'impact des mesures structurelles n'étant sensible que dans la durée, elles devraient s'accompagner de dispositions à l'effet plus immédiat comme une relance des emplois aidés, que la droite s'était pourtant engagée à limiter.

EXTENSION DU DISPOSITIF DES CTP

Le Premier ministre, François Fillon, a déjà indiqué que le gouvernement ne s'interdisait "aucune mesure" pour faire face à la remontée du chômage, qui devrait se poursuivre en septembre - les chiffres seront connus jeudi - après la forte dégradation (+41.300 demandeurs d'emplois) enregistrée en août.

"Nous ne nous sommes jamais interdit de relancer les contrats aidés au cas où la situation de l'emploi se tendrait", avait-il dit fin septembre.

Le projet de budget 2009 prévoit déjà une enveloppe de 280.000 emplois aidés comme les contrats d'accession à l'emploi, qui devrait être augmentée.

Devrait s'y ajouter une généralisation des contrats de transition professionnelle (CTP), un dispositif testé dans certains bassins d'emploi sinistrés et que le gouvernement s'est engagé à appliquer dans celui de Sandouville (Seine-Maritime), où Renault a annoncé récemment un millier de suppressions d'emplois.

Créé en 2006, ce contrat permet aux salariés victimes d'un licenciement économique dans une PME (moins de 1.000 salariés) de bénéficier de 80% de leur salaire pendant un an au maximum et d'alterner formation et travail au cours de la période.

Nicolas Sarkozy, qui avait fait de l'objectif du plein emploi un des grands thèmes de sa campagne au même titre que le pouvoir d'achat, devrait enfin proposer une réflexion sur le développement des "emplois de demain", comme ceux des secteurs de l'économie numérique et des services à la personne, ou encore les "emplois verts" dans le cadre du Grenelle de l'environnement.

L'Elysée a déjà fait savoir que le financement des mesures envisagées serait inclus dans une loi de finances rectificative.

lundi, 27 octobre 2008

Barack Obama en tête dans cinq États clés, selon un sondage

Le démocrate Barack Obama devance le républicain John McCain dans cinq des huit Etats qui pourraient jouer un rôle décisif dans l'élection présidentielle américaine du 4 novembre, révèle une série de sondages Reuters/Zogby publiés lundi.
Le sénateur de l'Arizona est en tête dans deux autres Etats et les deux principaux candidats à la Maison blanche sont à égalité en Floride.
obabid.jpg
Au plan national, Obama conserve une avance de cinq points sur McCain parmi les électeurs potentiels, sans changement par rapport à l'enquête d'opinion publiée dimanche. La marge d'erreur est de 2,9 points.

Le sénateur de l'Illinois possède une courte avance dans les Etats de Virginie, de Caroline du Nord, du Missouri, de l'Ohio et du Nevada, en tenant compte d'une marge d'erreur de 4,1 points.

McCain possède dix points d'avance en Virginie occidentale (50-40) et six points d'avance dans l'Indiana (50-44).

En Floride, Etat qui avait décidé de l'issue de l'élection de 2000 et où doivent être désignés 27 grands électeurs, le démocrate et le républicain sont tous deux crédités de 47% des intentions de vote.

La plupart des sondages montrent qu'Obama dispose d'une position solide dans les Etats remportés par John Kerry en 2004. En revanche, McCain est menacé dans une douzaine d'Etats remportés par George W. Bush il y a quatre ans.

"Si Obama tient dans les Etats où Kerry l'avait emporté, il possède alors une bonne chance de gagner la course à la Maison blanche", a estimé le sondeur John Zogby.

"Ces sondages montrent le combat d'arrière-garde que McCain doit mener pour gagner", a ajouté Zogby. "Il s'agit d'Etats républicains et McCain doit faire face à un redoutable défi.

En Virginie, Obama mène 52-45, en Caroline du Nord, son avance est de 50 contre 46 et dans le Missouri de 48 contre 46.

Dans le Nevada, qui a connu un accroissement de sa population hispanique et des difficultés économiques, l'écart est de quatre points (48-44).

Dans l'Ohio, Etat qui avait scellé la victoire de Bush en 2004, le démocrate est crédité de 50% contre 45% à McCain.

Alors que la campagne va entrer dans sa dernière semaine, les deux candidats envisagent de passer du temps en Floride: Obama est attendu mercredi à Orlando en compagnie de l'ancien président Bill Clinton.

Les enquêtes d'opinion par Etats ont été conduites de jeudi à dimanche auprès de 600 à 603 électeurs dans chaque Etat avec une marge d'erreur de 4,1 points.

Version française Pierre Sérisier

Ligue 1: le PSG remporte un "clasico" de choix

Le Paris Saint-Germain a signé dimanche une probante victoire en s'imposant 4-2 (1-2) sur la pelouse de Marseille dans un "clasico" de haute volée en clôture de la 10e journée de Ligue 1.
L'OM a manqué l'occasion de s'emparer du commandement et reste deuxième du classement à deux points de Lyon.
foot.jpg
Le PSG s'est quant à lui hissé à la sixième place, à quatre points du leader.

Guillaume Hoarau a réussi un doublé, les autres buts parisiens ayant été inscrits par Peguy Luyindula et Jérôme Rothen.

Mamadou Niang et Mathieu Valbuena ont été les buteurs marseillais.

En une semaine, l'OM a abandonné ses espoirs de qualification en Ligue des champions sur la pelouse d'Eindhoven et perdu son invincibilité en championnat, de surcroît à domicile devant son vieux rival parisien.

Echaudé par la déconvenue enregistrée aux Pays-Bas, l'entraineur marseillais Eric Gerets avait remanié son équipe en incorporant son capitaine Lorik Cana en défense centrale et en laissant sur le banc Ronald Zubar, Hatem Ben Arfa et Karim Ziani. Ce qui n'a pas empêché Marseille de se retrouver mené au score après moins de dix minutes.

Une tête de Hoarau parfaitement ajustée sous la transversale n'a laissé aucune chance à Steve Mandanda, qui n'a pu qu'aller rechercher son premier ballon au fond de ses filets.

NIANG ÉGALISE

L'OM a égalisé par Niang qui a catapulté le ballon dans les buts parisiens en profitant d'une mésentente entre Grégory Bourillon et son gardien (21e).

L'international sénégalais a failli doubler la mise mais a été un peu court pour récupérer un centre de Valbuena qui a longé la ligne de but de Mickaël Landreau (33e).

Le portier du PSG a pour sa part été bien malheureux en repoussant sur Valbuena une frappe de Bakari Koné. Le milieu de l'OM n'a pas manqué l'occasion d'offrir un précieux avantage à son équipe juste avant la pause (45e).

Paris a recollé au score au retour des vestiaires sur un ballon piqué de Luyindula qui a devancé la sortie de Mandanda (52e).

Dans la course poursuite entre les deux clubs, l'OM a repris l'ascendant territorial mais s'est heurté au gardien parisien sur des tentatives de Koné (63e) et Niang (64e).

Landreau a aussi été soulagé de voir la frappe puissante de Benoît Cheyrou rebondir sur sa ligne après avoir percuté la transversale (70e).

Sept minutes plus tard, son homologue marseillais s'est laissé surprendre par un coup franc de Rothen qui a permis au PSG de reprendre l'avantage à la marque.

Contraint de courir après le score, l'OM a laissé des espaces dans lesquels se sont engouffrés les attaquants adverses. Sur une passe de l'ex-marseillais Luyindula, Hoarau a inscrit le quatrième et dernier but de son équipe (82e).

09:50 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ligue 1 |  del.icio.us |  Facebook | | |

le FMI indulgent sur Dominique Strauss-Kahn

Personnalités politiques françaises de droite et de gauche ont salué dimanche la décision du FMI de blanchir Dominique Strauss-Kahn des accusations d'abus de pouvoir dans l'enquête sur une liaison avec l'une de ses subordonnées.
Le conseil d'administration du Fonds monétaire international a reconnu samedi que la brève liaison que le directeur général du FMI avait entretenue avec une économiste était consensuelle. Il a cependant déploré une "grave erreur de jugement" de la part de l'ancien ministre français de l'Economie.

La décision a été accueillie avec soulagement par plusieurs personnalités socialistes en France, qui ont souligné le rôle-clé joué par Dominique Strauss-Kahn dans la tempête financière.

"C'est une excellente nouvelle pour lui bien sûr, et tous ceux qui l'apprécient", a déclaré le député de Seine-Maritime Laurent Fabius sur Radio J. "A partir du moment où il est blanchi, ce qui est le cas, c'est une affaire qui est réglée, qui est derrière nous".

L'ancien Premier ministre Lionel Jospin s'est "réjoui" pour Dominique Strauss-Kahn, qui a été son ministre à Bercy.0

"A terme, si on veut refonder un système financier et monétaire fonctionnant selon des règles, le Fonds monétaire doit être au coeur du dispositif, et devrait en avoir la supervision. Il est donc particulièrement important que l'homme qui l'anime soit en mesure de le faire, et ce sera le cas", a-t-il dit.

Le député PS du Doubs, Pierre Moscovici, lui a fait écho sur France Info.

"Dominique Strauss-Kahn, parce qu'il est un très bon économiste, parce qu'il est un fin politique, parce qu'il est un homme attaché à sa régulation, est l'homme de la situation. Il aurait été grave que, pour une affaire mineure, il soit retiré de la tête de ce Fonds qui a besoin de lui", a-t-il dit.

"NI VICTOIRE NI DÉFAITE", ESTIME LAGARDE

Invitée du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, la présidente socialiste de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal, a refusé de "personnaliser les choses".

"Cette page se tourne dans de bonnes conditions pour la France et l'urgence aujourd'hui, c'est de savoir comment nous allons refonder le système monétaire international", a-t-elle déclaré, refusant d'évoquer directement Dominique Strauss-Kahn malgré les questions des journalistes qui l'interrogeaient.

Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë a réagi devant la presse lors d'un déplacement en Gironde, dimanche matin.

"Moi j'ai toujours dit que tout ce qui concernait la vie personnelle n'a rien à faire avec la vie publique", a-t-il dit. "En revanche, toutes les règles de transparence, d'équité, doivent être respectées et si on peut le dire à propos de Dominique Strauss-Kahn, je serai ravi".

"Ne mélangeons pas tout", demande pour sa part le Parti communiste français dans un communiqué.

"Le fait que le conseil d'administration du FMI mette un point final à une affaire concernant la vie privée de Dominique Strauss-Kahn est sans doute une bonne chose pour lui et sa famille ; mais de là à ériger M. Strauss-Kahn en sauveur, en oubliant la responsabilité mondiale et lourde du FMI dans la crise actuelle est choquant", ajoute le PCF.

A droite, le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a salué sur France Info "une excellente nouvelle pour tout le monde".

"Je me garderai de parler de victoire ou de défaite", a déclaré quant à elle Christine Lagarde sur Europe 1.

"Ce qui est important, c'est que le Fonds monétaire international sorte renforcé et que son directeur général, Dominique Strauss-Kahn, puisse faire son travail dans les meilleures conditions", a souligné la ministre de l'Economie.

"C'est aussi une façon de bien comprendre que tous les univers ne fonctionnent pas de la même façon et que la France et les Etats-Unis ne sont pas le même pays", a-t-elle ajouté.

Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Roger Karoutchi, a jugé important que le FMI ne soit pas affaibli avant la réunion du G8 élargi du 15 novembre aux Etats-Unis.

"C'est bien que ce soit un Français et c'est bien qu'il n'y ait pas de fragilisation du FMI avant ce sommet", a-t-il déclaré dans l'émission "Dimanche soir politique" France Inter-Le Monde-I-télé.

Elizabeth Pineau, avec Claude Canellas à Bordeaux, édité par Pascal Liétout

dimanche, 26 octobre 2008

Assassinat d'un ex-militant nationaliste a Bastia

Un ancien militant du Mouvement pour l'autodétermination, un mouvement nationaliste corse désormais dissout, a été assassiné samedi soir a Bastia (Haute-Corse), a-t-on appris de source policière. Lire la suite l'article

Les circonstances exactes de cet homicide n'ont pas été précisées, mais selon les premières constatations, la victime, Nicolas Giannini, circulait sur une moto lorsqu'il a été atteint de plusieurs balles. L'homme a succombé avant l'arrivée des secours.

Les enquêteurs recherchent des témoins des faits pour tenter de mieux cerner le déroulement de l'opération et déterminer le nombre des assassins. AP

samedi, 25 octobre 2008

Plainte contre les 150.000 dollars de la garde-robe de Sarah Palin

Une organisation américaine de surveillance citoyenne a annoncé jeudi avoir déposé plainte devant la commission électorale (FEC) contre le parti républicain pour avoir dépensé de façon irrégulière 150.000 dollars de frais vestimentaires pour Sarah Palin et sa famille.

Selon l'organisation Citizens for Responsibility and Ethics in Washington (CREW), le parti républicain a violé la loi électorale américaine qui stipule que les candidats ne doivent pas utiliser le budget de campagne à des fins personnelles.

La plainte remise par la CREW vise donc le parti républicain et Mme Palin elle-même en se fondant sur des informations de presse selon lesquelles la candidate à la vice-présidence aurait dépensé 49.425 dollars chez Saks Fith Avenue, ainsi que 75.062 dollars chez Neiman Marcus.

"Il est ridicule de voir le parti républicain dépenser 150.000 dollars pour habiller la candidate à la vice-présidence et sa famille, et c'est même scandaleux étant donnés les difficultés économiques de tant d'Américains et l'état de l'économie", écrivait jeudi sur le site internet de la CREW Melanie Sloan, directrice de l'organisation.

Joe Biden ironise sur John McCain et Halloween

Le colistier de Barack Obama, Joe Biden, aime bien les déclarations enlevées. Et quand il raille la prétention de John McCain au changement par rapport à George W. Bush, c'est sur le thème d'Halloween, la fête des sorcières, qui tombera vendredi 31 octobre cette année.

"Je sais que c'est bientôt Halloween, mais John McCain en candidat du changement? Whaouh, allons donc!", a ironisé Joe Biden, en campagne en Virginie-Occidentale. "John McCain et le changement? Il a besoin d'un costume pour ça. Croyez-moi, le peuple américain ne marchera pas."

La Virginie-Occidentale a voté George W. Bush en 2000 et 2004, après avoir choisi le bulletin du démocrate Bill Clinton en 1992 et 1996. Les derniers sondages y donnent l'avantage à John McCain mais Barack Obama investit beaucoup dans la campagne dans cet Etat de l'Est. AP

15:32 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mc cain |  del.icio.us |  Facebook | | |

Obama milite dans et pour les jeux vidéo

Alors qu'il amorce la dernière ligne droite de sa course à la Maison Blanche, le candidat démocrate est loin de se reposer sur ses lauriers. Désireux de ne pas faire mentir les sondage récents annonçant sa victoire, Barack Obama ne néglige ainsi plus aucune piste pour rassembler les suffrages le jour J. Sa dernière trouvaille : envahir l'univers des jeunes mâles américains de 18 à 34 ans hermétique à la télévision et aux journaux (si si ça existe) mais jouant aux jeux vidéo.

Pour ce faire, son équipe a mis en place une large campagne publicitaire directement dans les jeux préférés des jeunes américains (Skate, Guitar Hero 3, Need For Speed, L'Incroyable Hulk et bien sûr presque toute la gamme sport US d'Electronic Arts NASCAR 09, NHL 09, NBA Live 08, NFL Tour...) faisant la promotion du site www.voteforchange.com
L'objectif avoué des démocrates avec cette plateforme reste honorable puisqu'il servira à renseigner les futurs électeurs sur les modalités d'inscription sur les listes électorales de leur Etat.

Se félicitant de cette opération novatrice, les éditeurs de jeux n'ont pas manqué toutefois de souligner qu'il n'affichait aucun favoritisme particulier à un parti. La directrice de la communication d'entreprise chez EA, Holly Rockwood, déclarait récemment à GigaOm :"Comme la plupart des télés, radios et afficheurs, nous acceptons la pub de la part des candidats politiques crédibles. Comme les spots politiques sur les chaînes de télé, ces pubs ne sont pas représentatives des règles politiques de EA ni des opinions des équipes de développement.". A noter en outre que le même dispositif aura été proposé au camp Mc Cain (qui a refusé l'offre commerciale).

Voilà en tout cas une action surprenante et audacieuse de la part du candidat démocrate qui souligne une fois de plus son intérêt pour la place des jeux vidéo dans notre société. Rappelons qu'en Mai dernier, il s'était distingué dans ce domaine notamment via une vidéo qui illustrait sa position sur ce média. En effet, lors d'une intervention dans une école, il avait mentionné le rôle des parents dans l'éducation des enfants vis-à-vis de leur perception des mondes virtuels (violents ou pas) comme celui par exemple de GTA. Un exemple de lucidité étonnant qu'on aimerait servir comme exemple à certains de nos politiciens en France...


vendredi, 24 octobre 2008

INDIANAPOLIS VOTE OUI POUR OBAMA

10:28 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama |  del.icio.us |  Facebook | | |

JOE BIDEN 23 OCTOBRE 2008

Présidentielle américaine: Obama reçoit le soutien du New York Times

Le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama est crédité de 13 points d'avance au niveau national, selon un sondage à paraître vendredi dans le New York Times. Ce journal, l'un des plus respectés des Etats-Unis, lui a apporté jeudi son soutien. Lire la suite l'article
obq.jpg
Le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama est arrivé à Hawaï tôt vendredi où il doit visiter sa grand-mère de 85 ans qui est souffrante, selon un journaliste de l'AFP qui l'accompagne.

M. Obama avait annoncé jeudi sa décision de mettre sa campagne présidentielle entre parenthèses pour se rendre au chevet de sa grand-mère maternelle, Madelyn Dunham, qui doit fêter ses 86 ans dimanche.

Barack Obama a également reçu le soutien de l''ancien porte-parole du président américain George W. Bush, Scott McClellan, a rapporté jeudi la chaîne américaine CNN.

"Depuis le tout début, j'ai dit que je soutiendrai le candidat qui a le plus de chances de changer la manière dont Washington fonctionne", a déclaré M. McClellan, selon le texte, communiqué jeudi, de son interview, qui devait être diffusée vendredi sur CNN.

M. Obama compte 52% d'intentions de vote contre 39% pour le républicain John McCain, selon ce sondage réalisé conjointement pour la chaîne CBS. Le candidat démocrate perd un point par rapport à un sondage publié la semaine dernière par le même institut tandis que M. McCain est stable.

Seulement 5% des électeurs se déclarent encore indécis.

Signe préoccupant pour M. Obama, le candidat démocrate enregistre une chute de 12 points parmi les électeurs indépendants qui ne se revendiquent d'aucun parti. Son avantage demeure cependant de 6 points (45% contre 39%) dans cette catégorie d'électeurs.

Il restait vendredi 12 jours avant l'élection présidentielle du 4 novembre. Ce sondage a été réalisé du 19 au 22 octobre auprès de 1.152 personnes et sa marge d'erreur est de plus ou moins 3%.

Le New York Times, un des journaux les plus respectés des Etats-Unis, a apporté jeudi son soutien au candidat démocrate à la Maison Blanche, Barack Obama. "Les Etats-Unis sont délabrés et à la dérive après huit années mal dirigées par le président George W. Bush", estime le quotidien dans un éditorial à paraître dans l'édition de vendredi et intitulé "Barack Obama pour président".

"Les hyperboles sont fréquentes à chaque élection mais, cette année, c'est vraiment l'avenir de notre nation qui est en jeu", poursuit le quotidien new-yorkais.

"La sélection d'un nouveau président est facile. Après environ deux ans d'une campagne épuisante et méchante, le sénateur de l'Illinois Barack Obama a démontré qu'il était le bon choix pour devenir le 44e président des Etats-Unis", affirme le quotidien qui lui avait préféré Hillary Clinton au lancement du processus de sélection du candidat démocrate.

"Défi après défi, le sénateur Obama est devenu un leader de plus en plus crédible et à mis de la substance sur ses promesses d'espoir et de changement. Il a montré avoir la tête froide et un bon jugement. Nous croyons qu'il aura la volonté et la capacité de mettre en oeuvre un large consensus politique, ce qui est essentiel pour trouver des solutions aux problèmes de notre nation", ajoute le New York Times.

Le quotidien qui avait soutenu le républicain John McCain pour les primaires républicaines ne cache pas sa déception sur la façon dont le candidat républicain a mené sa campagne. "Il a conduit une campagne de division partisane, de lutte des classes qui a été parfois teinté de racisme", déplore le journal. Le New York Times dénonce notamment le choix du sénateur McCain de prendre comme colistière Sarah Palin, "pas apte à occuper les fonctions" de vice-président, selon le Times.

"C'est un choix opportuniste et mal fondé qui efface son bilan accompli au congrès durant 26 ans", juge le quotidien.

M. Obama a reçu ces derniers jours le soutien des plus prestigieux quotidiens américains dont le Washington Post, le Los Angeles Times, le Boston Globe et le Chicago Tribune. En 2004, le New York Times avait apporté son soutien au démocrate John Kerry, battu par George W. Bush.

jeudi, 23 octobre 2008

Al-Qaïda apporte son soutien à John McCain

Voilà un soutien dont John McCain se serait volontiers passé. Dans un message publié sur le Net lundi, Al-Qaïda estime que le meilleur moyen de ruiner militairement et économiquement les Etats-Unis est d'envoyer John McCain à la Maison Blanche et en saluant son élection par un attentat sur le sol américain.
johnm.jpg
Dans ce message diffusé sur le site al-Hesbah, un site accessible uniquement avec un mot de passe, le réseau terroriste d'Oussama ben Laden souligne que "l'impétueux" candidat républicain est plus susceptible de poursuivre les conflits d'Irak et d'Afghanistan que son adversaire démocrate, Barack Obama.

"Al-Qaïda doit soutenir McCain dans la prochaine élection afin qu'il poursuive la marche d'échec de son prédécesseur, Bush", peut-on lire dans ce message traduit par le SITE Intelligence Group, une association basée à Bethesda (Maryland).

"Si Al-Qaïda lance une grande opération contre les intérêts américains, cet acte sera un soutien apporté à McCain parce que cela incitera les Américains à voter pour McCain afin qu'il se venge d'Al-Qaïda; Al-Qaïda pourra alors clamer sa victoire dans sa quête pour ruiner l'Amérique".

En 2004, Oussama ben Laden avait diffusé une vidéo quatre jours seulement avant le scrutin présidentiel pour s'adresser aux Américains. AP

Sarah Palin est devenue un fardeau pour les républicains

De révélations embarrassantes sur la facture de sa garde-robe en déclarations maladroites sur la fonction de vice-président, Sarah Palin, la colistière de John McCain, est devenue un fardeau pour le camp républicain.
sarah.jpg
Discussion: USA 2008 : la présidentielle américaine

Après sept semaines de campagne auprès du candidat républicain, la gouverneure de l'Alaska convainc de moins en moins.

Selon un sondage de la chaîne NBC et du Wall Street Journal mercredi, qui par ailleurs conclut à une avance de 10 points de Barack Obama sur John McCain chez les électeurs potentiels, 55% des personnes interrogées pensent que la gouverneure de l'Alaska, 44 ans, n'est pas qualifiée pour être vice-présidente.

De plus, nombre d'électeurs républicains mécontents du choix de Sarah Palin sont confortés dans leur idée par les révélations sur la candidate, empêtrée notamment dans une affaire d'abus de pouvoir en Alaska, en faisant pression sur des agents de l'Etat pour licencier un agent de police ("state trooper").

Mercredi, la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice a évité de faire des commentaires sur Mme Palin, lors d'un débat sur les femmes de pouvoir à Long Beach (Californie, ouest), en se raidissant quelque peu après avoir été invitée à parler de la gouverneure de l'Alaska.

Mardi soir, le site internet Politico a affirmé que le parti républicain avait dépensé la bagatelle de 150.000 dollars (environ 116.000 euros) pour habiller et maquiller Sarah Palin depuis qu'elle a été choisie comme candidate à la vice-présidence.

Tracy Schmitt, une porte-parole du ticket McCain-Palin, a assuré qu'il avait "toujours été prévu que les vêtements ainsi investis soient cédés à une organisation caritative après la campagne".

Par ailleurs, certaines réponses de Mme Palin lors de ses interviews font les délices des humoristes et imitateurs tels que Tina Fey dans l'émission "Saturday Night Live". Grimée en Sarah Palin, cette dernière a ridiculisé le langage populaire souvent utilisé par Mme Palin lors de ses apparitions publiques.

Sarah Palin n'a pourtant pas hésité à se rendre à cette émission samedi pour y affronter son double.

Lors d'une interview à une chaîne de télévision locale, lundi dans le Colorado, la gouverneure de l'Alaska s'est par ailleurs trompée en répondant à une question basique sur le rôle du vice-président.

"Les vice-présidents ont vraiment un super travail, non seulement ils sont en soutien du président, ils sont comme des co-équipiers du président", a-t-elle dit. "Mais aussi, ils sont chargés du Sénat des Etats-Unis, donc s'ils veulent, ils peuvent vraiment s'impliquer avec les sénateurs et mettre en place beaucoup de bonnes réformes", a-t-elle dit.

Or, selon le principe de séparation des pouvoirs, la branche législative aux Etats-Unis (Sénat et Chambre des représentants) est totalement distincte de la branche exécutive (présidence, vice-présidence et gouvernement).

Pourtant, lors de chacun de ses meetings, John McCain continue inlassablement à présenter Sarah Palin comme une bonne vice-présidente potentielle, avant de déclarer en substance avoir hâte de la présenter à Washington, où le "ticket" républicain va faire le ménage et éradiquer en particulier la corruption qui, selon lui, mine la politique américaine.

mardi, 21 octobre 2008

Mauritanie : la junte au pouvoir échoue devant l’UE à Paris

Les putschistes ont un mois pour ramener l’ordre constitutionnel dans le pays, sous peine de sanctions
La junte au pouvoir à Nouakchott a envoyé, lundi à Paris, une délégation rencontrer l’Union européenne et veut mettre sur pied un cadre de concertation pour la démocratie en Mauritanie. Elle a aussi autorisé le président déchu et maintenu en détention à recevoir de la visite. Mais toutes ses manœuvres pour légitimer son pouvoir connaissent un cinglant échec.

Des représentants du pouvoir mauritanien ont ainsi rencontré des délégués européens ce lundi à Paris, dans les locaux de la Banque mondiale. Pour les membres de la junte conduits par Moulaye Ould Mohamed Laghdaf leur Premier ministre, il s’agit avant tout d’obtenir un assouplissement de la position de la communauté internationale, qui avait unanimement condamné le coup d’Etat. Mais ils veulent aussi convaincre leurs partenaires, de leur volonté d’ouvrir des négociations avec l’opposition pour ramener le calme en Mauritanie.

Aussi se disent-ils ouverts à toutes discussions, à condition que les européens acceptent de considérer Sidi Ould Cheikh Abdallali renversé le 6 août dernier, comme un ancien président. Des propos qui n’ont pas convaincu la partie européenne. A l’issue de la consultation de Paris, l’Union européenne s’est dite déçue par les propositions de la junte. « L’Union européenne n’a pas pu noter de propositions satisfaisantes de la partie mauritanienne (…) », lit-on dans un communiqué de l’organisation européenne à la fin de la réunion. Pour l’UE, les propositions de la junte « n’incluent pas une libération immédiate et sans conditions du président légitime. Elles restent dans un cadre fondamentalement non-constitutionnel et illégitime sans perspectives de retour à l’ordre constitutionnel dans le court terme ». D’où la menace de déclencher des sanctions. « En l’absence de nouveaux éléments dans un espace d’un mois, les consultations seront fermées et des mesures appropriées seront proposées aux instances décisionnelles de l’Union européenne ».

Le président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallali autorisé à recevoir de la visite

A Nouakchott, la junte marquait pourtant des signes d’apaisement. En prélude à la rencontre de Paris avec l’Union européenne, elle avait ainsi autorisé dimanche, quatre représentants d’Ong de défense des droits de l’homme à rencontrer pendant deux heures, le président Sidi Ould Cheikh Abdallali, tenu au secret depuis son éviction le 6 août dernier. Une visite au sortir de laquelle les responsables d’Ong avaient laissé entendre que l’ancien président avait le moral et était autorisé à suivre l’actualité à la radio et à la télévision. Samedi, la junte avait également mis sur pied un comité chargé d’organiser des journées nationales de concertation sur la démocratie.

Le général Ould Abdel Aziz et ses hommes avaient même cru pouvoir compter sur le soutien de la France. La semaine dernière, Alain Joyandet le ministre français de la coopération avait laissé entendre sur RFI que plus personne en Mauritanie ne souhaitait le retour du président Abdallali jusqu’à la fin de son mandat. Une déclaration que la junte avait vue comme une évolution de la position française en sa faveur.

L’opposition exige le rétablissement de l’ancien président dans ses fonctions

En Mauritanie, partis politiques et organisations de la société civile restent fermes sur leurs exigences. Pour les responsables d’Ong qui ont rencontré le président déchu, pas question de négocier quoi que ce soit sans son retour au pouvoir. Pour eux, outre ce rétablissement de l’ordre constitutionnel, le retour à la sérénité passera par l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle après une période de transition, élection à laquelle les responsables de la transition ne seront pas autorisés à participer.

Même son de cloche à l’Union des forces de progrès (Ufp), une coalition de quatorze partis politiques et de syndicats, créée au lendemain du coup d’Etat. « M. Joyandet a sans doute été mal informé ; tous les grands partis, la grande majorité des mauritaniens réclament le rétablissement du président Abdallali », a déclaré Oumar Ould Yali ancien ministre des nouvelles technologies et dirigeant de l’Ufp, joint au téléphone par Afrik.com. « C’est la démocratie qui a été défendue à Paris. C’est le choix des mauritaniens qui doit triompher. En faisant échec à ce coup d’Etat, la communauté internationale découragera d’autres initiatives allant dans le même sens », a-t-il ajouté. L’opposition mauritanienne se dit ainsi déterminée à continuer à manifester, jusqu’au départ de la junte. De son côté, Alain Joyandet à fait savoir qu’il pourrait se rendre bientôt en Mauritanie, à condition qu’il puisse rencontrer le président déchu.

Strauss-Kahn fait ses excuses au personnel du FMI et à sa femme

Dans un courriel adressé au personnel, le directeur général du FMI, sous le coup d'une enquête interne, s'excuse auprès des employés du Fonds, de Piroska Nagy, la femme avec laquelle il a eu une brève relation en 2008, et de son épouse, Anne Sinclair.

L'enquête porte sur un éventuel abus de pouvoir dont "DSK" se serait rendu coupable, en accordant des indemnités de départ trop importantes à Nagy, une économiste d'origine hongroise qui occupait un poste important au FMI, ou en manoeuvrant pour l'envoyer à Londres.

"Je me suis excusé et j'ai déclaré que je regrettais énormément cet incident", écrit Strauss-Khan.

"Deuxièmement, si cet incident a constitué une erreur de jugement de ma part, dont je prends toute la responsabilité, je crois fermement que je n'ai pas abusé de ma position.

"Troisièmement, je soutiens totalement le processus en cours et je suivrai, bien sûr, les conseils du Conseil d'administration sur la meilleure manière de résoudre cette affaire.

"Je veux m'excuser auprès du membre du personnel concerné par mon erreur, pour avoir initié cette relation. C'est une économiste talentueuse et une professionnelle accomplie. Je reconnais et regrette la situation difficile que cela lui a créé", déclare l'ancien ministre socialiste des Finances.

"Je m'excuse aussi auprès de ma femme et de ma famille", écrit-il.

"AVENTURE D'UN SOIR"

Dominique Strauss-Kahn demande au personnel du FMI de se concentrer sur son travail dans une période financière difficile et de ne se pas se laisser distraire par les rumeurs.

"Je m'engage à faire ce qui est juste pour l'institution et mon souhait fervent est que cette affaire soit résolue le plus vite possible", conclut "DSK".

Dimanche, son épouse Anne Sinclair a assuré sur son blog que "cette aventure d'un soir (était) désormais derrière nous".

Lundi, plusieurs membres du gouvernement français sont montés au créneau pour vanter les mérites de l'ancien ministre socialiste de l'Economie.

"Moi, je considère que la vie privée on en prive les autres et ce que j'espère, c'est que dans cette affaire, il conservera tout son talent, toute son aura, toute sa réputation parce qu'il est tout simplement indispensable qu'à la tête du FMI on ait quelqu'un de fort et de solide, et de reconnu comme il est", a déclaré Christine Lagarde, ministre de l'Economie.

Bernard Kouchner s'est quant à lui interrogé sur le moment auquel cette affaire est portée sur la place publique.

"L'affaire tombe mal, je me demande d'ailleurs pourquoi elle tombe (...) au moment où on a tant besoin de DSK", a noté le chef de la diplomatie. "Il s'agit d'une affaire privée sans victime, sans préjudice et sans plainte apparemment", a-t-il ajouté.

Piroska Nagy était depuis longtemps séparée de son époux, Mario Blejer, ancien gouverneur de la Banque centrale d'Argentine et conseiller de la Banque d'Angleterre, a fait savoir ce dernier.

"Je tiens à dire explicitement que nous étions séparés depuis plusieurs années. Lorsqu'elle était à Washington, j'étais à la Banque d'Angleterre", a-t-il déclaré au micro d'une radio argentine, rapporte une agence de presse locale.

En juin 2007, Paul Wolfowitz, le président de la Banque mondiale, a été contraint à la démission après être intervenu dans le processus de promotion de sa compagne, également salariée de l'organisation.

Lesley Wroughton, version française Pascal Liétout, Yves Clarisse et Jean-Philippe Lefief

Obama s'en prend à la "politique du n'importe quoi" de McCain

Le candidat démocrate Barack Obama, en campagne lundi dans l'Etat-clé de Floride, a attaqué "la politique du n'importe quoi, en paroles et en actes", de son rival républicain John McCain.papapa.jpg

Obama a été rejoint lors d'un meeting devant 50.000 personnes à Orlando par son ex-rivale des primaires démocrates, la sénatrice de New York Hillary Clinton, qui a estimé que "Le moment est venu maintenant de conclure un accord avec Barack Obama et d'en finir avec huit années d'échec républicain".

Un collaborateur d'Obama a annoncé en marge des meetings que le sénateur de l'Illinois allait suspendre brièvement sa campagne, en seconde partie de semaine, pour se rendre à Hawaii au chevet d'une grand-mère qui lui est très chère et qui avait aidé sa mère à l'élever, tout jeune. Cette grand-mère, très malade, est âgée de 85 ans.

Cette interruption aura des répercussions sur le calendrier de la campagne : Obama annule des meetings à Madison, dans le Wisconsin, et à Des Moines, dans l'Iowa, prévus pour jeudi. Au lieu de cela, il sera jeudi à Indianapolis, dans l'Indiana, puis partira pour Hawaii. Il reprendra le cours de sa campagne samedi.

Le sénateur de l'Illinois a par ailleurs fustigé les méthodes de McCain pour tenter d'inverser une tendance qui ne lui est pas favorable, même si, d'après certains sondages, l'écart s'est resserré.

"Dans les derniers jours de campagne, la politique du n'importe quoi en paroles et en actes prend trop souvent le dessus", a déploré Obama. "Nous l'avons vu par le passé et on le voit encore aujourd'hui avec les appels téléphoniques répugnants, les spots de télévision et les courriels mensongers, les propos inconséquents et scandaleux", a poursuivi Obama, soulignant que Sarah Palin, colistière de McCain, s'était elle-même interrogée sur le bien-fondé d'appels automatiques rappelant les liens entre le candidat démocrate et l'ancien extrémiste Bill Ayers.

UNE PLACE POUR COLIN POWELL

"Comme vous le savez, il faut vraiment s'employer pour dépasser les limites du gouverneur Palin en matière de campagne négative", a-t-il ironisé.

Dans une interview devant être diffusée ce mardi matin, McCain défend ces appels automatiques. "Eh bien, Sarah n'est pas quelqu'un de conformiste", dit-il sur CBS. "Ces appels automatiques sont absolument une bonne chose et d'ailleurs, l'équipe de campagne du sénateur Obama, au moment où nous parlons, y recourt elle aussi".

Obama doit passer deux jours en Floride, dont les électeurs sont parmi les premiers autorisés à voter avant la date officielle du scrutin du 4 novembre. Vingt-sept des 270 grands électeurs seront issus de cet Etat essentiel pour les deux candidats, où les opérations de vote ont débuté lundi.

Plus de la moitié des Etats de l'Union sont autorisés à entamer la consultation avant le 4 novembre.

Rien n'est inévitable", a pour sa part affirmé le sénateur de l'Arizona, en campagne dans le Missouri, reprochant par ailleurs à Obama de brûler les étapes en entamant dès maintenant la sélection des membres de son administration.

Obama a déclaré lundi que Colin Powell, ancien secrétaire d'Etat de George Bush, aurait "un rôle parmi mes conseillers".

L'ex-chef de la diplomatie américaine, membre du camp républicain, avait exprimé la veille son soutien au candidat démocrate à la Maison blanche.

Version française Eric Faye

Etats-Unis: Obama suspend sa campagne pour se rendre au chevet de sa grand-mère

Le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama a annoncé lundi soir la suspension de sa campagne pour se rendre au chevet de sa grand-mère âgée de 85 ans et gravement malade.

M. Obama devrait partir jeudi pour Hawaii où vit sa grand-mère après un meeting prévu à Indianapolis (Indiana, nord), a précisé son directeur de communication Robert Gibbs. Le sénateur de l'Illinois devrait reprendre sa campagne samedi.

"Au cours de ces dernières semaines, la santé de la grand-mère de M. Obama s'est considérablement détériorée", a dit M. Gibbs. Madelyn Dunham, la grand-mère maternelle de M. Obama, "a été toujours l'une des personnes les plus importantes de sa vie", a affirmé M. Gibbs.

Après le départ de son père quand il était encore un jeune enfant, M. Obama a été élevée par sa mère et ses grands-parents maternels.

Cet événement dramatique survient alors que la campagne présidentielle est entrée dans sa dernière ligne droite. Il restait lundi 15 jours avant l'élection présidentielle. M. Obama a annulé les meetings qui étaient prévus dans les prochains jours dans l'Iowa (centre) et dans le Wisconsin (nord). Avant l'annonce de la suspension de sa campagne, M. Obama avait prévu d'organiser des réunions dans des Etats qui avaient voté républicain lors de la dernière présidentielle, notamment en Floride (sud-est).

Le sénateur de l'Illinois a tenu un meeting lundi soir à Orlando (Floride) au côté de son ex-rivale Hillary Clinton. C'est la première fois depuis juin que les deux anciens candidats à l'investiture démocrate se retrouvaient côte à côte pour une réunion commune. Les électeurs de Floride dont plus d'un demi-million de nouveaux inscrits, avaient la possibilité de voter par anticipation dès ce lundi.

La Floride, remportée par M. Bush en 2000 et 2004, est dans la ligne de mire du candidat démocrate. Avec 27 grands électeurs, cet Etat fait partie de la poignée d'Etats où se jouera l'élection présidentielle du 4 novembre. Il faut rassembler au moins 270 grands électeurs sur les 538 que compte le Collège électoral pour être élu président des Etats-Unis. En 2004, il avait manqué 18 grands électeurs au démocrate John Kerry pour devenir président à la place de M. Bush.

M. Obama a mis en garde ses partisans contre des attaques "malveillantes" de la part des républicains dans les derniers jours de campagne. "La course est appelée à se resserrer", a-t-il également dit en priant ses partisans de rester mobilisés.

En campagne dans le Missouri (centre), John McCain a de son côté profité de remarques du candidat démocrate à la vice-présidence, Joe Biden, affirmant que M. Obama serait sans doute contraint de faire face à une crise internationale dans les premiers six mois de sa présidence pour mettre en doute la crédibilité de son adversaire démocrate.

M. Biden avait déclaré dimanche qu'il ne faudrait "pas six mois" pour que "le monde teste Barack Obama comme il avait testé John Kennedy". M. McCain a pris la balle au bond pour estimer que M. Obama n'avait pas l'expérience nécessaire pour affronter une crise et que cela représentait un risque que les Etats-Unis ne pouvaient pas se permettre. "Nous ne voulons pas un président qui invite le monde à le tester alors que notre économie est en crise et que nous sommes déjà engagés dans deux guerres", a dit M. McCain.

De son côté Sarah Palin, en campagne dans le Colorado (ouest), a estimé que M. Obama était favorable au "socialisme".

Pendant ce temps, deux anciens candidats à l'investiture républicaine, Mike Huckabee et Rudy Giuliani affirmaient sur des chaînes de télévision que M. Obama avait fait usage de drogue durant sa jeunesse.

Selon le baromètre quotidien de Gallup, l'écart était vendredi de 11 points au bénéfice du sénateur de l'Illinois (52% contre 41%). Le même institut qui offre deux autres sondages quotidiens avec des méthodologies différentes, donne 5 ou 9 points d'avance à M. Obama dans ces deux autres études.

10:32 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : usa 2008 |  del.icio.us |  Facebook | | |

lundi, 20 octobre 2008

Jill Biden en pleine campagne