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jeudi, 11 septembre 2008

AP:Les Européens votent Obama

WASHINGTON - Près de sept Européens sur dix souhaitent la victoire du démocrate Barack Obama lors de l'élection présidentielle américaine de novembre, selon un sondage rendu public mercredi.24f3176455fa76c5013c652457a00b0d.jpg
D'après cette enquête réalisée par le German Marshall Fund of the United States, qui promeut la coopération américano-européenne, et la Compagnia di San Paolo, un centre de recherches italien, 69% des Européens préfèrent Obama à son rival républicain John McCain (26%).

Quarante-sept pour cent des personnes interrogées considèrent que les relations transatlantiques s'amélioreraient en cas d'élection du candidat démocrate, contre 11% pour John McCain.

Si seuls 31% des Européens plaident pour des relations plus étroites avec les Etats-Unis, ce chiffre est en hausse de 4% par rapport à une précédente enquête réalisée en 2006.

- sondage réalisé du 4 au 24 juin, auprès d'un échantillon de 1.000 personnes dans chacun des pays concernés par l'enquête: Etats-Unis et douze pays européens (France, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Slovaquie, Espagne, Turquie, Roumanie et Bulgarie). La marge d'erreur est de plus ou moins trois points. AP

Belgique : « un Etat Wallonie-Bruxelles est viable » dit Daerden

SI C’EST POUR EN FINIR AVEC LA BELGIQUE, allons-y directement, dit en substance le double ministre du Budget
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Il a enchaîné les JO de Pékin, le Beau Vélo de Ravel et Francorchamps… La rentrée s’annonce sportive pour Michel Daerden, sur le plan budgétaire, cette fois. Parce que la crise pèse sur les budgets wallon et francophone qu’il gère. Parce que, surtout, les mécanismes de financement de l’Etat et de ses entités seront au cœur de la réforme de l’Etat et qu’en spécialiste de la question, le Liégeois devrait être associé, de près ou de loin, aux discussions. Il se dit prêt.

A aider le fédéral. « Nous allons respecter notre parole », insiste Michel Daerden (PS). Celle qu’il a donnée à Guy Verhofstadt, sous le gouvernement provisoire. « Nous avons promis de contribuer à hauteur de 90 millions au budget fédéral. Nous le ferons. » Contrairement à la Flandre qui renâcle à lâcher les 400 millions promis moyennant accords institutionnels, la Région wallonne donnera 30 millions, la Communauté française 60.

A revoir la loi de financement. Le double ministre du Bugdet peut vivre avec le système actuel. Mais il ne craint pas de rediscuter du mode de financement des entités fédérées. Pour rappel, la loi actuelle organise la solidarité financière entre Régions. Et fixe les critères (nombre d’élèves, taux de natalité…) déterminant l’enveloppe des Communautés. « Si on souhaite revoir les méthodes de calcul, j’ai des idées, qui ne me semblent pas déraisonnables », souligne-t-il. Tout en reconnaissant que le Nord les a balayées de la main en juin.

A responsabiliser les entités fédérées. « Si on est toujours dans la logique d’un fédéralisme d’union, je n’ai pas de problème à ce que l’on responsabilise davantage les entités fédérées », suggère le mandataire socialiste. Et de proposer que les Régions puissent davantage encore qu’aujourd’hui, imposer des additionnels ou des soustractionnels à l’impôt sur les personnes physiques. Ou qu’elles puissent utiliser l’outil fiscal dans le cadre de leurs politiques régionales. « Par exemple pour proposer une déductibilité fiscale importante en guise d’aide à l’acquisition d’un logement. »

A transférer des compétences. « Osons la Wallonie et Bruxelles… Ne soyons pas dans le repli frileux. » Mais, le nez sur les compteurs, il s’empresse d’ajouter : « Attention, on ne peut pas transférer de compétences sans transférer les moyens qui vont avec. » Mais on dit le fédéral au bord de la faillite ? « C’est pour cela qu’il faut revoir la loi de financement et ne pas oublier le fédéral. »

A envisager un Etat Wallonie-Bruxelles. « Si on doit en arriver à la fin de la Belgique, l’avenir passe par un Etat Wallonie-Bruxelles. Un Etat fédéral constitué de deux Régions. » Une hypothèse que Michel Daerden finit par envisager, fort de son expérience des négociations de l’été, sur la loi de financement. Pour rappel, le CD&V avait proposé de transférer le fruit (voire la perception) de l’impôt sur les personnes physiques du fédéral aux entités fédérées. « Soyons clairs, le jour où il n’y a plus d’IPP national, il n’y a plus d’Etat », met en garde le ministre à la double casquette. Qui ne s’en cache pas : il n’entend pas assister à la lente mise à mort de la Belgique. « Si l’on commence à discuter d’une fiscalité réduite à un socle minimum au niveau fédéral, les Régions gérant le gros du montant, on n’est plus dans le modèle belge. Si c’est pour aller jusque-là, autant consommer le modèle jusqu’au bout. » Lisez : en passer directement à la scission. Et à la création d’un Etat Wallonie-Bruxelles que Michel Daerden estime, sans le moindre doute, « viable ».

mercredi, 10 septembre 2008

Pakistan: deux responsables d'Al-Qaïda tués dans une frappe américaine

DERA ISMAIL KHAN, Pakistan - Quatre militants étrangers dont deux hauts responsables étrangers des opérations d'Al-Qaïda ont été tués lors de la récente frappe de missiles américains au Pakistan, ont annoncé mercredi des responsables des renseignements pakistanais.

Selon ces officiers de renseignement qui ont requis l'anonymat, l'un de ces militants était responsable des activités du réseau terroriste d'Oussama ben Laden dans les zones tribales pakistanaises à la frontière avec l'Afghanistan. De même source, les quatre hommes ont été identifiés comme étant Abou Kassim, Abou Moussa, Abou Hamza et Abou Haris.

Abou Haris était chargé des zones tribales tandis qu'Abou Hamza dirigeait les actions à Peshawar.

La frappe américaine présumée s'est déroulée lundi dans la province du Nord-Waziristan, une zone tribale dont les Etats-Unis estiment qu'elle est une base arrière d'Al-Qaïda et des talibans. AP

Présidentielle américaine: quatre Français sur cinq sont pour Obama, selon un sondage

PARIS - Quatre Français sur cinq (80%) souhaitent la victoire du démocrate Barack Obama à la présidentielle américaine, selon un sondage TNS Sofres publié mardi par lefigaro.fr.

Seules 8% des personnes interrogées préféreraient que le républicain John McCain soit élu à la Maison Blanche.

Le reste des sondés se partage entre ceux qui ne veulent "ni l'un, ni l'autre" (7%) et les sans opinion (5%).

- sondage réalisé les 2 et 3 septembre par téléphone auprès d'un échantillon national de 1.000 personnes, représentatif de l'ensemble de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. AP

Sarah Palin a touché une indemnité de voyage alors qu'elle était chez elle

WASHINGTON - Une nouvelle révélation potentiellement embarrassante pour Sarah Palin. La colistière de John McCain s'est fait verser par l'Alaska, Etat dont elle est gouverneure, une indemnité pour frais de déplacement alors qu'elle se trouvait chez elle, rapporte le "Washington Post" mardi.

Une analyse des voyages déclarés par la gouverneure révèle qu'elle a réclamé ce per diem à 312 reprises pour des périodes où elle était à son domicile de Wasilla (Alaska). Les indemnités versées sont normalement destinées à payer les repas et les dépenses annexes lors des déplacements officiels.

Selon des responsables de l'Alaska, l'indemnité a été accordée à Mme Palin car son poste est normalement basé à Juneau, la capitale de l'Etat, alors qu'elle se trouvait à Wasilla, distante de 1.000 kilomètres. La gouverneure s'est installée à Juneau l'an dernier mais réside souvent à Wasilla.

Elle a également facturé au contribuable des frais de voyage pour son mari et ses enfants qui s'élèvent à 43.490 dollars (30.800 euros), pour de nombreux déplacements effectués entre Wasilla et Juneau et ce qui a été présenté comme d'autres voyages de fonction.

On ne savait pas clairement dans l'immédiat dans quelle mesure les frais de voyage des enfants peuvent être couverts. Le directeur financier de l'Etat, Kim Garnero, a déclaré au "Washington Post" que l'administration locale rembourse les frais de voyage de quiconque travaille pour le compte de l'Etat, ajoutant toutefois: "Je ne peux imaginer que des enfants puissent être dans ce cas."

Reste que les frais de déplacement de la gouverneure sont beaucoup moins élevés que ceux de son prédécesseur Frank Murkowski, qui a voyagé en avion pour 463.000 dollars (327.000 euros) aux frais de l'Alaska en 2006, alors que cette somme était de 93.000 dollars (65.000 euros) pour Mme Palin en 2007.

Le bilan de Mme Palin à la tête de l'Alaska est au centre de toute les attentions alors que les républicains la présentent comme une championne de la réforme et de la lutte contre le gaspillage de l'argent public. La porte-parole de Mme Palin, Tracey Schmitt, a expliqué mardi que la gouverneure devait se déplacer souvent. AP

mardi, 09 septembre 2008

George Bush va annoncer le retrait de 8.000 soldats d'Irak

WASHINGTON (Reuters) - Le président américain George Bush doit annoncer ce mardi un projet de rapatriement d'environ 8.000 militaires américains d'Irak d'ici février 2009, ainsi que l'envoi de soldats en Afghanistan.
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D'après les extraits du discours qu'il prononcera devant la National Defense University de Washington, Bush expliquera que la diminution de la violence en Irak permet au Pentagone de rapatrier des soldats et d'en déployer d'autres en Afghanistan, où les attaques des activistes islamistes ont augmenté depuis deux ans.

Bush devrait souligner que le niveau de violence en Irak est revenu à un niveau jamais vu depuis 2004 et que, même si "l'ennemi en Irak est toujours dangereux (...), les forces irakiennes sont devenues capables de mener et de remporter le combat".

"Si les progrès en Irak se poursuivent, le général (David) Petraeus et nos leaders militaires pensent que des réductions supplémentaires d'effectifs seront possibles dans la première moitié de l'année 2009."

Bush devrait annoncer le retrait de 3.400 soldats dans les prochains mois, ainsi que celui d'un bataillon de "marines" d'ici novembre. L'une des 15 brigades de combat de l'armée devrait aussi quitter l'Irak en février, portant à 8.000 le nombre total de soldats retirés.

ENVOI DE RENFORTS EN AFGHANISTAN

Ces décisions devraient faire passer à 138.000 le nombre de soldats américains en Irak, soit un total toujours supérieur à celui qui avait précédé l'ordre d'envoyer des brigades de renfort en 2007. Au plus fort de son déploiement en Irak, l'armée américaine a compté 160.000 à 170.000 soldats.

Le rapatriement massif restera donc à la charge du successeur de Bush à la Maison blanche, que ce soit le démocrate Barack Obama ou le républicain John McCain.

Obama a promis un retrait d'Irak dans un délai de 16 mois après sa prise de fonctions en janvier afin de déployer davantage de ressources en Afghanistan, notamment le long de la frontière avec le Pakistan, région considérée comme un bastion d'Al Qaïda.

McCain refuse lui de fixer un calendrier de retrait et préfère rester fidèle à la politique de Bush en ordonnant des retraits successifs sur la base des recommandations des généraux présents sur le terrain.

Si la situation s'améliore en Irak, elle s'aggrave en Afghanistan, où les généraux de l'Otan réclament le déploiement d'environ 12.000 hommes.

Bush devrait annoncer qu'un bataillon de "marines" qui devait être envoyé en Irak en novembre ira à la place en Afghanistan, et qu'une brigade de combat de l'armée de terre l'y rejoindra en janvier.

Le corps expéditionnaire américain compte aujourd'hui 33.000 hommes en Afghanistan.

Version française Jean-Loup Fiévet et Clément Dossin

La Commission europeenne soupçonne des communes flamandes de discrimination

La Commission européenne soupçonne les communes flamandes de Vilvorde, Londerzeel et Grammont de "discrimination déguisée" envers les personnes parlant une autre langue que le néerlandais.

Elle a demandé des explications au gouvernement flamand et a décidé d'envoyer une délégation de la Commission contre le racisme et l'intolérance en Flandre, écrit mardi la presse flamande. Ce n'est pas la première fois que des communes flamandes de la périphérie bruxelloise sont dans le collimateur de la Commission. Elle avait déjà pointé du doigt Zaventem pour sa politique en matière de vente de terrains communaux.

Elle s'intéresse maintenant à Vilvorde qui veut vendre 50 habitations sociales tout en les réservant pour des Flamands, à Londerzeel qui suit l'exemple de Zaventem et à Grammont qui octroie des allocations aux seules personnes qui apprennent le néerlandais. Dans sa réponse, le ministre flamand des Affaires intérieures, Marino Keulen, renvoie aux communes. "Je peux vous assurer que le gouvernement exerce correctement sa tutelle administrative", écrit le ministre. Il souligne qu'il a cassé une décision de Liedekerke qui voulait refuser les enfants ne parlant pas néerlandais dans ses plaines de jeux. (GFR)

Bruxelles: Ca diverge

Alors que les présidents des quatre partis francophones se réunissent ce mardi pour esquisser une réponse au "Plan" communautaire de Kris Peeters, il apparaît que le flou reste total sur la composition de la délégation francophone. Les présidents ont rendez-vous sur le coup des 11h30. Et à midi, ils se rendront chez les trois médiateurs.

Le vice-Premier Didier Reynders (MR) a confirmé lundi, lors d'une conférence de presse, qu'il ne comptait pas prendre part aux négociations communautaires si le Premier ministre Yves Leterme n'en était pas. Or, Leterme, dont l'agenda de septembre sera essentiellement occupé par divers déplacements internationaux (à Sotchi en Russie, à Montréal pour le Sommet de la francophonie), n'a pour l'heure aucunement l'intention de retourner sur le champ de bataille communautaire...
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Didier Reynders a indiqué vouloir se consacrer "aux priorités socio-économiques et au lancement de la campagne électorale (ce week-end lors des "Estivales" à Stavelot). Nous avons de nombreuses personnalités au sein du Mouvement réformateur capables de participer à une discussion communautaire". Il apparaît du reste improbable de voir les libéraux se ranger derrière les ministres-Présidents wallon et bruxellois, tous deux PS.

"Bonne figure"

Qui, donc, pour représenter les francophones dans le round communautaire - sachant, qu'en bout de course, les partis devront voter (ou pas) la réforme ? "Nous avions sauvé les meubles entre francophones et réussi à faire bonne figure jusqu'ici, déplore-t-on au CDH. Avec ses attaques (lire en page 7), Reynders fait tout voler en éclats. En assénant des stéréotypes pareils, il donne raison à Bart De Wever", martèle-t-on chez les humanistes.

Au PS, refusant de dire que ses "conseils" s'adressaient à Didier Reynders en particulier, le président Elio Di Rupo a invité "chacun à faire preuve de sang-froid et à garder ses nerfs". La situation est difficile, a-t-il dit, "il importe de travailler avec la volonté d'aboutir et sans invective. Le PS plaide pour que les francophones restent unis. L'idéal est que la campagne électorale débute 2 ou 3 mois avant les élections de juin 2009. Pas avant".

"Qu'une chose soit claire, s'est défendu Reynders dans la foulée : les réunions que je préside ont trait à l'avenir de l'Etat, je n'organise pas des réunions des francophones pour mettre en place des convergences de gauche"...

Un négociateur francophone résume : "Ces réunions à quatre partis n'ont plus beaucoup de sens. Elles servent avant tout à faire patienter les gens, à donner le change. Mais qui peut imaginer faire la moindre concession sérieuse à quelques mois des élections régionales ?"

Et une fois n'est plus coutume, l'horloge tourne à vitesse VV', la N-VA tient son congrès le 21 septembre, le CD&V le 27. Amateurs de sensations fortes...

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Elio Di Rupo, Didier Reynders : chassé-croisé

Boulevard de l’Empereur, lundi, 11 h 45, fin du bureau du PS, Elio Di Rupo réplique à Didier Reynders (et à ses propos du week-end), sans le nommer. Avenue de la Toison d’Or, 12 h 45, fin du bureau du MR, Didier Reynders poursuit son offensive, tout en se défendant de s’en prendre particulièrement au PS…

1Comment va la Wallonie ? Pour Reynders : mal. Pour Di Rupo : beaucoup mieux.

Toujours dans le ton de son interview au Soir samedi, le président du MR ne s’en cache pas : « Nous n’allons pas nous fondre dans une espèce de consensus qui voudrait faire croire que tout va bien ! » Certes, concède Reynders, « il y a depuis longtemps beaucoup de réussites en Wallonie. » Mais « il faut réduire les écarts entre sous-régions du Sud, Bruxelles et le Nord ». Et « remettre à l’avant-plan le goût de l’effort, de l’excellence et les capacités de développer des talents ».

Et de citer en exemple la réussite du Brabant wallon, qu’il voudrait étendre au reste de la Wallonie. Grâce à cette clef de la réussite qu’est « l’ancrage de la Wallonie et de Bruxelles ». Or, « il n’y a pas un mot sur Bruxelles dans le plan Marshall ».

Le président du PS recadre. La Wallonie ? « Un redressement spectaculaire ! La région est entrée dans le “top 5” du Financial Times, où l’on ne trouve pas forcément des conseillers des partis socialistes ! » Le plan Marshall ? « Le nom n’est pas de nous, un journal flamand l’a baptisé comme ça, rien à voir avec l’aide extérieure ou l’assistance (dixit Reynders, NDLR), c’est un plan qui produit des résultats remarquables, la Wallonie avance à la vitesse de la lumière. » Les indicateurs : « En 2007, le chômage a diminué de 8 %, 70 sociétés étrangères ont élu domicile chez nous, le nombre de jours de grève s’est élevé à 27.000 contre 70.000 au Nord. » Donc : « Il est temps de sortir des clichés sur la Wallonie, en Flandre comme chez nous, d’évoluer. » Morale de l’histoire : « Il faut savoir aimer sa région, en être fier. »

2 La campagne électorale 2009 a-t-elle débuté ? Didier Reynders le dit sans ambages : « Oui, elle est lancée ! » Et si son discours sur le mal wallon ne plaît pas à certains dirigeants, « ce n’est pas grave. La Région, ce n’est pas une personne, ni un parti. Le débat portera sur un changement profond de politique. » En Wallonie comme en Communauté française, le MR mènera pleinement son « rôle d’opposition ». Annonçant ses lignes de front : enseignement, gouvernance, urbanisme, sport…

Elio Di Rupo a-t-il le sentiment lui aussi d’être entré en campagne ? Non, mais oui. « Nous serions tous bien inspirés si la campagne pouvait être intense dans les deux ou trois derniers mois avant les élections de juin 2009. Jusque-là, il importe de gouverner avec le sérieux qui s’impose. » Autre version : « Ce serait bien que la campagne réelle débute autour de Pâques. » Entre l’« intense » et la « réelle », la campagne tout court a débuté.

3 Et les négociations communautaires ? Pour l’heure, Didier Reynders s’intéresse au plan de table. Et relève deux éléments positifs dans la nouvelle position du gouvernement flamand : il accepte la présence de représentants bruxellois ; et « il vient à table sans calendrier ni échéancier ». Pour les convives francophones, outre la représentation de chaque niveau de pouvoir, Reynders exige celle des « différents partis en fonction de leur poids » – lui n’est pas candidat. Car : « Le MR ne se sent pas représenté par les gouvernements de la Communauté française ou de la Région wallonne. »

Elio Di Rupo la joue « au-dessus de la mêlée ». Florilège : « Surtout, pas d’invectives », « Ayons la volonté d’aboutir », « Soyons constructifs », « Respectons-nous ». Concrètement : les francophones désigneront ensemble leur délégation ; tous les partis seront à la table ; l’important est de participer à ces négociations qui permettront à Leterme Ier d’agir, lui, sur le socio-économique.

Les Russes se disent prêts à quitter la Géorgie d'ici à un mois

BARVIKHA (AFP) - Le président russe, Dmitri Medvedev, est convenu lundi avec son homologue français, Nicolas Sarkozy, d'un retrait d'ici à un mois des forces russes de Géorgie hors Ossétie du Sud et Abkhazie, qui restent dans le giron de Moscou

M. Sarkozy, président en exercice de l'UE, qui était accompagné du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et du diplomate en chef de l'UE Javier Solana, a aussi négocié le déploiement d'au moins 200 observateurs de l'UE en Géorgie d'ici au 1er octobre.

"Ce que nous avons décidé signifie concrètement (...) dans un mois, le retrait complet des forces militaires russes du territoire géorgien, hors Ossétie (du Sud) et Abkhazie", a déclaré M. Sarkozy à l'issue de quatre heures d'entretiens dans la résidence de M. Medvedev, à Barvikha, près de Moscou.

La France estime à environ un millier le nombre de soldats russes encore déployés sur le territoire géorgien autour de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.

M. Medvedev a souligné que ce retrait serait soumis à la signature par la Géorgie de "documents juridiquement contraignants, garantissant le non usage de la force contre l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud".

Il a assuré toutefois avoir reçu une "garantie de l'Union européenne et de la France" en la matière, M. Sarkozy ajoutant lui avoir remis une lettre en ce sens du président géorgien, Mikheïl Saakachvili.

Les discussions ont été "par moment très tendues", au point que le président français a menacé de claquer la porte, les Russes ayant voulu supprimer toute mention à un retrait "sur leurs positions antérieures au début des hostilités" le 7 août, a-t-on appris de sources françaises et européennes.

La délégation européenne a ensuite gagné Tbilissi où elle devait réaffirmer le soutien de l'UE à M. Saakachvili et tenter de consolider les avancées obtenues à Moscou.

La Géorgie, que Moscou accuse régulièrement de restaurer son "potentiel militaire" sous couvert d'aide humanitaire américaine, a aussitôt salué le calendrier de retrait russe de son territoire.

"C'est un résultat très important du président Sarkozy", a affirmé à l'AFP Alexandre Lomaïa, secrétaire du Conseil national de sécurité géorgien.

M. Medvedev a précisé que le retrait russe se ferait "dans un délai de dix jours" après le déploiement d'observateurs internationaux, notamment de l'UE, dans les zones tampons attenantes à l'Abkhazie et l'Ossétie, soit d'ici au 10 octobre.

Le président russe a refusé en revanche de revenir sur la reconnaissance le 26 août par Moscou des deux territoires séparatistes de Géorgie, qui a provoqué un tollé en Occident.

"Ce choix est définitif et irréversible", a-t-il martelé.

"L'Union européenne condamne cette décision unilatérale" qui fait fi de l'intégrité territoriale de la Géorgie, a pour sa part commenté le président français.

Moscou a toutefois accepté que des "discussions internationales" sur l'Ossétie et l'Abkhazie commencent le 15 octobre à Genève, a précisé M. Medvedev.

Ces discussions devraient porter notamment sur le retrait des forces russes stationnées dans ces deux territoires, qui s'élèvent à plusieurs milliers d'hommes après l'intervention militaire massive de Moscou en réaction à l'offensive de la Géorgie contre l'Abkhazie le 7 août.

Après l'accord lundi à Moscou, l'UE pourrait reprendre "dès octobre" les négociations sur un nouveau partenariat stratégique avec la Russie, notamment énergétiques, gelées le 1er septembre en raison de la crise géorgienne, a relevé M. Sarkozy.

"Les choses sont parfaitement claires, nous voulons un partenariat et nous voulons la paix", a-t-il souligné.

Indifférents à ces annonces, les Etats-Unis ont décidé pour leur part lundi de geler un accord sur le nucléaire civil avec Moscou, censé permettre aux deux pays de développer des relations commerciales dans ce secteur tout en luttant contre la prolifération nucléaire.

Poursuivant sur sa lancée, Moscou doit procéder mardi à un échange de notes sur l'établissement de relations diplomatiques avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie.

La Géorgie a demandé quant à elle à la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye d'ordonner d'urgence à la Russie de mettre un terme au "nettoyage ethnique" dans les deux républiques sécessionnistes ainsi que dans les zones géorgiennes occupées.

lundi, 08 septembre 2008

THIONE NIANG, UN JEUNE PRODIGE SENEGALAIS : Au Cœur de la Campagne de Barack Obama

Thione Niang épate. Il a tout juste 30 ans. Son histoire est celle d’un train à grande vitesse. Un Tgv dernière génération. Thione Niang débarque à New York en l’an 2000 avec 20 dollars américains en poche. En 2005 il entre en politique. Aussitôt il devient directeur de campagne pour le candidat au conseil municipal de son quartier dans l’une de grandes villes des Etats-Unis, Cleveland dans l’Etat de Ohio ; avant de devenir le directeur adjoint de campagne du candidat à la mairie de la même ville. Aujourd’hui il est au cœur de la campagne de Barack Obama.
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Thione Niang occupe le poste de président du Mouvement national des étudiants démocrates (Young Democrats for America College Caucuses YDACC), le bras armé du parti qui ambitionne d’élire le premier noir à la magistrature suprême des Etats-Unis d’Amérique.

Ce mouvement est l’une des forces stratégiques du dispositf électoral de Barack Obama. Il est composé de plus 150 milles branches dans 47 états et territoires de l’Union, comptant des millions de membres. Si l’on suit bien l’histoire de la campagne d’Obama on se rend compte que sa candidature a
Si Obama a des chances de gagner le scrutin du 4 nombre prochain, il passera peut-être par une victoire dans l’Etat d’Ohio ou Niang dirige en même temps, la branche locale de la structure du conté le plus peuple, Cuyahoga, qui comprend entre autres la ville de Cleveland où réside Thione et où est basée sa compagnie de Consultance politique. Cet Etat du Midwest est le champ de bataille par excellence pour ces élections. On se rappelle que ce sont les ultras conservateurs, sortis par des centaines milliers en Ohio en 2004, qui ont assuré la victoire de George Bush face à John Kerry et du coup ont fait basculer la compétition.

Il n’est pas surprenant donc que Thione Niang et ses copains étudiants consacrent de grands efforts physiques et financiers pour mobiliser les jeunes en faveur de leur porte étendard. Niang explique qu’il dirige une armée de jeunes volontaires « qui font du porte à porte pour emmener leur classe d’âge non seulement à s’inscrire sur les listes électorales mais surtout à aller voter le jour-ci. »

Si l’on en croit le natif de Médina Kaolack, ce travail est grandement facilité par l’attrait que la nouvelle étoile de la politique américaine exerce sur la jeunesse. « Avec la candidature du Sénateur Obama, les jeunes qui ne s’intéressaient pas particulièrement à la politique, se sont mobilisés par millions, je dirais même par millions en ce moment. » Le jeune prodige sénégalais est aujourd’hui un pion important dans le dispositif d’Obama, son implication au niveau national date de cette campagne électorale. Il déjà travaillé avec le fameux sénateur Ted Kennedy sur la qui régit les taux d’intérêts appliqués prêts aux étudiants pour financer leurs études .

« La proposition adoptée par Congrès a été victime du véto du Président George Bush. » Il a également travaillé avec beaucoup d’autres leaders de son parti dont John Edward et Bill Clinton. Que signifierait pour l’Afrique selon Thione Niang, une Administration Obama ? Il pense qu’un Président Obama prendrait l’Afrique comme une de ses premières priorités. Par exemple, il estime que le gouvernement Bush est loin d’avoir fait tout ce qu’il pouvait pour arrêter le génocide au Darfour au Soudan.

Une Administration Obama ne tolérerait pas une telle situation. Un autre dossier qui mobiliserait l’attention du candidat noir serait la lutte contre la pauvreté. Et pour nous convaincre que son favori prendrait ses responsabilités dans le domaine de l’aide au continent, il renvoie au site Internet de la campagne pour voir que la préoccupation est solide dans la tête de Barack Obama.

Les politiciens sénégalais tentés de recruter ce jeune leader bien intégré dans le gratin de la politique au pays de l’Oncle Sam, repasseront cependant. L’homme n’a pas en effet grande ambition personnelle de faire de la politique au niveau de son pays. « Non, non, je n’ai aucune ambition de faire la politique au Sénégal. C’est vrai que je suis Sénégalais est fier de l’être », indique-t-il à ce sujet. Avant de poursuivre, « mon propre père était un conseiller municipal dans notre ville de Kaolack. Il faisait tout pour aider les gens. Moi aussi je fais tout ce que je peux pour aider mon pays mais autrement que par la politique.

Dés que j’ai commencé à enseigner le Français ici, j’ai organisé plusieurs voyages au Sénégal avec mes étudiants. J’ai modestement offert du matériel informatique à mon ancien lycée Blaise Diagne et autres actes de cette nature. Je continuerais à apporter ma modeste contribution, mais pas dans le champ politique. Je suis déjà très impliqué aux Etats-Unis, un pays qui m’a offert beaucoup d’opportunités. »

Auteur: DAME BABOU

Joe Biden se prépare à débattre avec Sarah Palin

WASHINGTON - Le candidat des Démocrates à la vice-présidence, Joe Biden a affirmé qu'il avait déjà affronté "des quantités de femmes dures et intelligentes" dans sa carrière, et que le débat du mois prochain avec la républicaine Sarah Palin ne serait pas exceptionnel.

Mais il aimerait savoir où elle se situe.

"C'est une femme politique intelligente, une coriace, alors je pense qu'elle sera formidable", a déclaré Joe Biden à l'émission "Meet the Press" de la chaîne de télévision NBC dimanche.

Le sénateur démocrate du Delaware et la gouverneuse de l'Alaska doivent se rencontrer pour un débat le 2 octobre à l'université Washington de Saint Louis dans le Missouri.

La seule différence par rapport à des adversaires comme les républicains Mitt Romney ou Tom Ridge, qui avaient été pressentis pour seconder John McCain, c'est que je connais leurs positions, a résumé Joseph Biden. AP

dimanche, 07 septembre 2008

Un Belge et un Sénégalais condamnés pour homosexualité

Un Belge et un Sénégalais accusés de «mariage homosexuel et actes contre nature» ont été condamnés le 21 août à Dakar, à deux ans de prison ferme. Richard Lambot, 65 ans, et Moustapha Gueye, 23 ans, sont incarcérés à la maison d'arrêt et de correction de Rebeuss, un quartier de la capitale sénégalaise.

Selon certains médias locaux, Richard Lambot et Moustapha Gueye ont été arrêtés le 15 août après dénonciation. La police aurait trouvé chez eux des lubrifiants et des vidéos pornographiques. D'après le site Nettali, Moustapha a déclaré lors de l'enquête préliminaire qu'il avait des rapports avec Richard et que des homosexuels se rendaient souvent à leur domicile. Il serait ensuite revenu sur ses propos devant le tribunal, où il a en revanche reconnu s'être marié avec Richard en Belgique. Un mariage «pour aider Moustapha Gueye à disposer de papiers pouvant lui permettre de vivre en Belgique», a précisé leur avocat, Me Seyni Ndione.

La cour n'a pas cru à cette version et a condamné le couple homosexuel présumé. Jointe par Têtu, l'association LGBT belge Tels Quels explique qu'elle ne va pas rester les bras croisés: «Tels Quels est interpellée, et cela quelle que soit l'orientation sexuelle des prévenus, par cette affaire qui témoigne de la difficulté des homosexuels à vivre au Sénégal. Elle interpellera le ministère des Affaires étrangères. Si le mariage blanc est démontré, la Belgique pourrait les condamner pour déclaration mensongère et leur mariage pourrait alors être annulé.» Tels Quels a déjà sollicité des députés et les sénateurs au parlement belge.



par Habibou Bangré

Obama repond aux republicains

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samedi, 06 septembre 2008

Le veuf de Benazir Bhutto, Asif Ali Zardari, élu président du Pakistan

ISLAMABAD (AFP) - Les parlementaires pakistanais ont élu samedi le très controversé Asif Ali Zardari, veuf de Benazir Bhutto, à la présidence de la République Islamique du Pakistan, en plein chaos politique et économique et en proie aux violences des combattants islamistes proches d'Al-Qaïda.

Un nouvel attentat suicide, à la voiture piégée, a d'ailleurs fait au moins 16 morts et plus de 80 blessés samedi à un poste militaire dans un marché fréquenté du nord-ouest.

M. Zardari a recueilli plus de 70% des suffrages des élus du Parlement et des quatre assemblées provinciales, a annoncé la commission électorale.

Cette élection se déroulait 20 jours après la démission du chef de l'Etat Pervez Musharraf, poussé vers la sortie par la nouvelle coalition au pouvoir, issue des législatives du 18 février, et emmenée par le Parti du Peuple Pakistanais (PPP). Ce mouvement est dirigé par M. Zardari depuis l'assassinat, le 27 décembre 2007 dans un attentat suicide, de l'ex-Premier ministre Benazir Bhutto, alors leader de l'opposition.

Les deux autres candidats, le magistrat Saeed-uz-Zaman Siddiqui et Mushahid Hussain, un proche de Musharraf, n'ont recueilli respectivement que 22 et 6% des voix du collège électoral.

Asif Ali Zardari, 53 ans, connu jusqu'ici à l'étranger seulement pour sa réputation sulfureuse, est encore largement affublé de son sobriquet "M. 10%" dans son pays. Il demeure un symbole de la corruption au sommet du pouvoir dans les années 90, quand son épouse, dont il était ministre, dirigeait le pays.

Il est demeuré impopulaire parmi les 168 millions de Pakistanais, mais il a pris la tête du PPP à la surprise quasi-générale au lendemain de la mort de son épouse, puis a été désigné candidat à la présidence malgré des remous au sein de cette formation.

La justice a récemment abandonné une partie des poursuites contre cet homme qui a passé 11 années en prison jusqu'en 2004, pour corruption et assassinat, et il a été amnistié pour le reste des accusations il y a un an par le président Musharraf, qui négociait alors avec Mme Bhutto un accord de partage du pouvoir.

"Ce président sera soumis au Parlement", a promis M. Zardari dans un bref discours après le scrutin, après avoir fustigé les chefs de l'Etat "en uniforme". Quatre généraux putschistes se sont proclamés président et ont dirigé le Pakistan durant plus de la moitié de ses 61 ans d'existence.

Mais les éditorialistes quasi-unanimes s'alarment déjà des "effets néfastes" de la désignation d'une personnalité si controversée au moment où le pays est au bord de la banqueroute, où les combattants islamistes semblent gagner du terrain et où Washington, exaspéré, multiplie les tirs de missiles et les attaques contre Al-Qaïda dans le nord-ouest, à partir de l'Afghanistan voisin.

Pourtant, le Pakistan paye un lourd tribut à la "guerre contre le terrorisme", ensanglanté par une vague sans précédent d'attentats suicide qui a fait près de 1.200 morts en plus d'un an.

Et l'armée a perdu, depuis 2002, plus d'un millier de soldats dans des combats avec les islamistes proches d'Al-Qaïda et des talibans afghans qui, selon Washington, ont reconstitué leurs forces dans les zones tribales frontalières avec l'Afghanistan.

Les forces américaines en Afghanistan ont lancé mercredi leur première intervention militaire directe connue sur le sol pakistanais depuis l'Afghanistan. Au moins 15 civils ont été tués, selon Islamabad, dans un village frontalier. Washington refuse de commenter, mais n'a pas démenti.

Et les tirs de missiles américains visant Al-Qaïda mais n'épargnant pas les civils sont devenus quasi-quotidiens, renforçant un anti-américanisme déjà très prononcé des Pakistanais.

Pour couronner le tout, les jours de la coalition de Zardari semblent comptés: le gouvernement, formé en mars et incapable d'agir concrètement, est à la merci de petites formations aux intérêts très divergents, des laïcs progressistes aux fondamentalistes musulmans, en passant par des nationalistes ethniques.

Enfin, les économistes prédisent la banqueroute dans deux mois si Islamabad ne redresse pas ses comptes publics: la population est excédée par une inflation record en Asie, avec des hausses de quelque 60% depuis le début de l'année des prix de l'électricité, des carburants et des aliments de base.

vendredi, 05 septembre 2008

Les attaques de Mc Cain

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Présidentielle américaine, l'heure de la vérité: McCain vote Barack Obama ,appelle à combattre pour le changement

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jeudi, 04 septembre 2008

Des taliban donnent leur version sur l'embuscade des Français

PARIS (Reuters) - Des taliban revendiquant l'embuscade meurtrière du 18 août en Afghanistan disent avoir eu des corps de soldats français entre les mains mais démentent les avoir capturés et exécutés, selon un reportage à paraître jeudi dans Paris Match.

Dans ce même hebdomadaire, un chef rebelle profère des menaces contre l'armée française, à laquelle il demande de quitter rapidement le territoire afghan.

Le colonel Jacques Aragones, chef de corps du 8e RPIMa sur place, a jugé que ces menaces n'entamaient en rien sa détermination, ni celle de ses hommes.

"Nous ne cédons ni aux provocations, ni aux menaces. Tout comme nos camarades morts et blessés (...), nous irons jusqu'au bout de notre mission", a-t-il dit sur RTL. "Nous avons des opérations tous les jours, si les chefs taliban ont l'intention de nous trouver, ils n'auront aucune peine à nous trouver."

Selon le récit de Paris Match, les taliban ont remis aux journalistes une montre supposée appartenir à un militaire et ont posé pour des photos avec des équipements de l'armée française : casques, gilets pare-balles, talkie-walkie, treillis et un fusil Famas.

Cependant, seul le fusil a été récupéré sur les soldats lors des combats qui ont fait dix morts dans les rangs de l'armée française, a précisé la journaliste Véronique de Viguerie sur Europ

Dans la douleur,John McCain officiellement candidat à la Maison Blanche

SAINT PAUL, Minnesota - Les républicains ont officiellement désigné mercredi soir John McCain comme leur candidat à la présidence américaine avec l'espoir que le sénateur de l'Arizona pourra surmonter le lourd héritage de George W. Bush et de donner au Parti de l'éléphant quatre ans de plus à la Maison Blanche.

Ce vote effectué dans la nuit de mercredi à jeudi par les délégués réunis dans l'Excel Center de Saint Paul a été éclipsé par le discours d'acceptation très applaudi de Sarah Paulin, la colistière de McCain, qui, auparavant, s'est livrée à un tir de barrage sur le candidat démocrate à la présidentielle Barack Obama.

John McCain doit à son tour s'exprimer devant les délégués républicains pour son discours d'acceptation jeudi soir.

Obama et McCain entreront alors dans une campagne intensive jusqu'au scrutin du 4 novembre prochain.

S'il est élu, John McCain deviendra à 72 ans le candidat le plus âgé à son premier mandat de l'histoire présidentielle américaine. AP