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mercredi, 27 août 2008

Kadhafi inculpé au Liban dans l'affaire de l'imam disparu en 78

BEYROUTH (Reuters) - La justice libanaise a inculpé le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et réclame son arrestation pour son rôle présumé dans la disparition de l'imam chiite libanais Moussa Sadr en 1978, selon des documents judiciaires.
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Les chiites libanais accusent Tripoli d'avoir enlevé l'imam Sadr et deux de ses collaborateurs au cours d'une visite en Libye il y a trente ans. Les autorités libyennes affirment que Sadr avait quitté le pays en toute sécurité, mais beaucoup pensent qu'il a été tué peu après son enlèvement.

"Nous avons décidé (...) d'accuser Mouammar Kadhafi (...) d'incitation à l'enlèvement et à la privation de liberté de (...) l'imam Moussa al Sadr", indiquent les documents approuvés mardi soir par le juge d'instruction Samih al Hadj.

En vertu de la législation libanaise sur le terrorisme, ces charges sont passibles de la peine de mort.

Une première action en justice contre la Libye avait été classée en 1986, faute de preuves. Mais le procureur général du Liban indiquait en août 2004 qu'il comptait rouvrir l'enquête après l'examen de nouveaux éléments versés au dossier.

Sadr était le fondateur du mouvement chiite Amal, des rangs duquel a émergé ensuite le puissant mouvement de guérilla libanais du Hezbollah.

Avant la guerre civile meurtrière de 1975-90, il s'était fait le défenseur de la communauté chiite défavorisée du pays. Après que le pays eut basculé dans le chaos, il avait prôné la tolérance religieuse tout en cherchant à organiser les chiites.

Né en Iran en 1928, Sadr avait émigré au Liban où il demeure une figure vénérée par l'ensemble des chiites du pays.

Yara Bayoumy, version française Philippe Bas-Rabérin

Barack Obama: Hillary Clinton "a fait du bon boulot"

BILLINGS, Montana - Barack Obama n'a ménagé ni ses applaudissements ni ses compliments, mardi soir, en entendant son ancienne rivale lui apporter un soutien inconditionnel lors dans un discours très attendu d'Hillary Rodham Clinton qui a appelé, à la convention nationale du Parti de l'âne à Denver, les démocrates à l'union sacrée dans la perspective de la présidentielle du 4 novembre.
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"Elle (Hillary) a fait du bon boulot. Je crois qu'elle a clairement expliqué pourquoi nous allons nous unir en novembre et pourquoi nous allons gagner cette élection. Elle a été exceptionnelle", a réagi le sénateur de l'Illinois qui a suivi le discours de Clinton depuis le Montana où il poursuit sa campagne sur le terrain. Il est attendu jeudi à Denver pour son discours d'acceptation de l'investiture démocrate.

Après le discours d'Hillary Clinton, Obama a téléphone à l'ex-First Lady et son époux, Bill Clinton, pour leur dire sa gratitude pour leur soutien.

Lors d'un discours de réconciliation très attendu, Hillary Clinton a lancé: "Barack Obama est mon candidat. Et il doit être notre président". Devant son mari et ancien président des Etats-Unis, Bill Clinton et après une vidéo vantant ses mérites et son parcours, elle a pris la parole vers 2h45 GMT et pendant près de 25 minutes, sous un tonnerre d'applaudissements et une véritable "standing ovation".

Barack Obama, lui, a salué l'une des formules utilisées par Hillary Clinton: "Vous n'avez pas travaillé aussi dure au cours des 18 derniers mois et vous n'avez subi ce que vous avez subi au cours de ces huit dernières années, pour subir encore un leadership encore plus faillible. Pas question. Pas de McCain".

Après avoir complimenté la prestation de Chelsea Clinton, "qui est devenue une merveilleuse jeune femme, Barack Obama a une pensée amicale Pour Bill Clinton qui semblait, de temps à autre, retenir ses larmes durant le discours de sa femme. "Je suis sûr qu'il (Bill Clinton) se retient de pleurer", a dit Obama, ajoutant qu'il avait fait de même quand son épouse, Michelle, s'est adressée à la convention démocrate lors de son ouverture, lundi soir. AP

A Denver, Hillary Clinton prône l'unité derrière Barack Obama

DENVER, Colorado (Reuters) - Hillary Clinton, accueillie par une longue ovation à la convention de Denver, a lancé mardi soir un vibrant appel à l'unité des démocrates, en promettant de travailler pour Barack Obama et en demandant à ses propres partisans d'oublier rancunes et divergences pour se ranger derrière la candidature de celui-ci à la Maison blanche.
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Se disant "fière Américaine et fière supporteur de Barack Obama", elle a estimé que "Que vous ayez voté pour moi ou voté pour Barack, le moment est venu maintenant de se rassembler au sein d'un parti uni, derrière un seul objectif".

Tressant des lauriers au sénateur métis, elle a estimé que les démocrates ne pouvaient pas rester sur la touche et permettre au candidat des républicains, John McCain, de conquérir la Maison blanche et de "gaspiller la promesse faite à notre pays".

"No way, no how, no McCain!", a lancé la sénatrice de New York. "Barack Obama est mon candidat et il doit être notre président!", a-t-elle martelé devant une foule conquise et enthousiaste, qui agitait de petits panonceaux blancs "Hillary".

"Lorsque Barack Obama sera à la Maison blanche, il revitalisera notre économie, défendra les travailleurs américains et relèvera les défis internationaux de notre époque", a continué l'ex-Première dame des Etats-Unis, âgée de 60 ans, qui portait un tailleur orange.

Son mari, l'ex-président Bill Clinton, assistait dans la salle à son discours. A un moment donné, ses yeux se sont embués et il a prononcé à voix basse: "Je t'aime". L'ancien président doit intervenir ce mercredi à la convention, le même jour que Joe Biden, colistier de Barack Obama.

Obama, lui, a assisté au discours de son ancienne adversaire à Billings, dans le Montana. "C'était un discours fort", a-t-il dit ensuite.

Hillary Clinton, qui a été battue de relativement peu aux primaires par Barack Obama, intervenait au deuxième jour de la convention démocrate. Après projection d'une vidéo rappelant son parcours, Hillary Clinton a été présentée à la tribune par sa fille, Chelsea.

Après avoir fait l'éloge de Barack Obama, Hillary Clinton a accumulé les critiques contre McCain, bien qu'elle l'appelle "mon collègue et mon ami".

WARNER APPELLE A TRANSCENDER LES PARTIS

"Mais nous n'avons pas besoin de quatre années de plus, après les huit dernières années (républicaines)", a-t-elle dit en liant McCain à la politique menée sous les deux mandats de George Bush.

"John McCain dit que l'économie est saine sur le fond. John McCain ne pense pas que 47 millions de personnes sans assurance de santé, ce soit une crise. John McCain veut privatiser la sécurité sociale. Et en 2008, il continue de juger normal que les femmes ne gagnent pas autant (que les hommes) à travail égal", a dit Clinton.

"Avec un programme comme ça, il est normal que George Bush et John McCain se retrouvent la semaine prochaine dans les villes jumelles (St Paul et Minneapolis, où aura lieu la convention républicaine)", a-t-elle continué.

Les interventions de cette deuxième journée de la convention ont été centrées sur l'économie et les orateurs ont loué les projets d'Obama d'aider les foyers défavorisés et ceux de la classe moyenne confronté au ralentissement de l'économie américaine.

L'orateur introductif de cette journée, qui a rempli le rôle qui avait propulsé Obama vers la célébrité politique à la convention démocrate de Boston en 2004, a été l'ex-gouverneur de Virginie Mark Warner.

"En ce moment crucial de notre histoire, nous n'avons pas le droit à l'erreur", a souligné Warner, un modéré qui l'a emporté dans des zones traditionnellement républicaines. Selon lui, Obama et les démocrates devront, s'ils veulent réussir, aller au-delà des intérêts partisans.

"Il nous faut des dirigeants qui considèrent que l'intérêt commun est sacré", a-t-il dit. "Il nous faut des dirigeants qui feront appel à nous non pas en tant que républicains et démocrates, mais, avant tout, en tant qu'Américains."

Les deux candidats à la Maison blanche sont toujours, à en croire les sondages, au coude à coude. Une enquête de l'institut Gallup publiée mardi crédite McCain d'un avantage de deux points, avec 46% des intentions de vote contre 44% à Obama. C'est la première fois depuis qu'Obama a remporté la nomination démocrate, en juin, que McCain arrive en tête dans un sondage de cet institut.

Version française Eric Faye

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mardi, 26 août 2008

Les Kennedy avec Obama

Mc Cain loin du peuple américain

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La Paire gagnante, Barack & Joe

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Michelle Obama

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Au PS, Bertrand Delanoë se lance officiellement dans la course

PARIS (Reuters) - Après un été de vrai-faux suspense, Bertrand Delanoë a officialisé mardi sa candidature au poste de premier secrétaire du Parti socialiste.
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Le maire de Paris, que les sondages placent régulièrement en tête des successeurs potentiels de François Hollande, fait cette annonce à quelques jours de l'université d'été du PS, qui doit donner le coup d'envoi des grandes manoeuvres en vue du congrès de Reims, en novembre.

"J'accepterai évidemment la première tâche de militants si les socialistes me la confient", déclare-t-il dans un entretien publié par Le Monde daté de mercredi. "Je mettrai toute mon énergie au service de nos convictions", ajoute-t-il.

Plusieurs personnalités sont déjà officiellement candidates à la tête du PS, comme Pierre Moscovici ou Julien Dray, mais parmi les ténors, seule Ségolène Royal s'était jusqu'alors déclarée.

Martine Aubry, qui fait également partie du trio de tête des sondages, publie un livre cette semaine dans lequel elle pose des jalons en vue d'une éventuelle candidature sans se lancer concrètement dans la course.

En préambule des trois mois de bataille interne à venir, Bertrand Delanoë rejette en bloc "l'auto-dénigrement mécanique", les "excès d'individualisme" et la "logique toxique des petites combinaisons".

En vue du congrès, Bertrand Delanoë annonce qu'il défendra une "motion", les programmes électoraux des différents courants soumis au vote des militants.

"OUVERT"

Après sa réélection à la mairie de Paris, il avait lancé au printemps un appel au rassemblement.

Au terme d'un été où les lignes n'ont presque pas bougé au PS et où les alliances peinent à se concrétiser, il table sur la constitution d'un pôle majoritaire au PS.

Des rapprochements sont possibles avec les militants soutenant Martine Aubry, François Hollande, Pierre Moscovici ou encore Jean-Marc Ayrault, affirme-t-il.

"Nous sommes ouverts mais dans la clarté et sur le fond", annonce-t-il, prônant une orientation "réformiste, européenne, écologiste, dédiée à une efficacité de gauche". "Reims doit être le moment du sursaut et de la fierté retrouvée", insiste-t-il.

Une étude CSA publiée mi-août par Marianne le classe en tête des opposants à Nicolas Sarkozy, devant Olivier Besancenot, François Bayrou, Martine Aubry et Ségolène Royal.

"Le temps est venu pour Nicolas Sarkozy de rendre des comptes", déclare-t-il dans Le Monde.

"La crise actuelle est certes mondiale mais elle frappe davantage la France que ses partenaires", ajoute-t-il, réclamant l'annulation du "paquet fiscal" qui fut une "erreur majeure".

Il souhaite également "récupérer un tiers des niches fiscales", "soumettre à cotisations sociales les stock-options" et créer un "crédit d'impôt innovation ciblé sur les PME".

Le premier secrétaire du PS - un poste qu'occupe François Hollande depuis onze ans - est élu par les militants après le congrès, seule instance habilitée à modifier la ligne et les alliances du PS.

Laure Bretton

lundi, 25 août 2008

USA 2008, le duo de Tête démocrate

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Mc Cain, un produit qui se vend mal, les journaux parlent d'Obama et du non Obama

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Barack Obama, une ascension fulgurante

DENVER - Barack Obama, qui doit être officiellement investi lors de la Convention de Denver (25-28 août) comme candidat démocrate pour la présidentielle du 4 novembre, a de réelles chances de devenir le premier Noir à accéder à la Maison Blanche. Jeune, brillant orateur, charismatique, il a connu une ascension fulgurante et un parcours pour le moins atypique.
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Seul Noir à siéger au Sénat américain, Barack Hussein Obama, 47 ans, est né le 4 août 1961 à Hawaï d'une mère américaine blanche du Kansas et d'un père noir du Kenya. Il a passé une partie de son enfance en Indonésie, un pays musulman. Son père, qui s'appelait également Barack Obama, a grandi dans un petit village kényan où il gardait des chèvres avec son propre père, peut-on lire sur le site Internet du candidat.

Les parents de Barack Obama se sont rencontrés à l'université d'Hawaï. Son père, qui avait obtenu une bourse pour aller étudier aux Etats-Unis, a ensuite regagné le Kenya, quittant sa famille alors que son fils était âgé de deux ans. Le jeune Barack est resté vivre à Hawaï avec sa mère, Stanley Ann Dunham, qui s'est remariée avec un étudiant indonésien.

Il a ensuite passé quelques années en Indonésie où il a été scolarisé dans un établissement laïque et public, ouvert à toutes les confessions, avant de s'installer à New York où il a étudié à l'université de Columbia.

En 1985, il déménage à Chicago pour travailler avec une organisation affiliée à une église cherchant à améliorer les conditions de vie dans les quartiers pauvres ravagés par la criminalité et le chômage. Reprenant ses études, il sort diplômé de droit de la prestigieuse université de Harvard en 1991 et retourne peu après à Chicago pour exercer comme avocat spécialisé dans les droits civiques et enseigner le droit constitutionnel.

En 1996, il est élu au Sénat de l'Illinois, où il siégera huit ans, entamant ainsi une brillante carrière politique. Il franchit un palier supplémentaire en remportant en 2004 le siège de l'Illinois au Sénat des Etats-Unis, devenant le cinquième Afro-Américain de l'histoire à siéger à la chambre haute du Congrès.

Etoile montante du Parti démocrate, il suscite bientôt une véritable "Obama-mania". Il était pourtant quasiment inconnu hors de l'Illinois lorsqu'il a fait irruption sur la scène nationale avec un discours très applaudi lors de la Convention nationale démocrate pendant la campagne présidentielle de 2004. Il y évoqua notamment "l'audace de l'espoir", formule qui est également le titre de son succès de librairie "The Audacity of Hope".

En février 2007, il déclare sa candidature à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de 2008. Il remporte le premier rendez-vous des primaires, les caucus de l'Iowa le 3 janvier et malgré la résistance d'Hillary Clinton, qui avait longtemps fait figure de favorite de la course à la nomination, finit progressivement par prendre l'avantage.

Faisant campagne sur le thème du changement, et ayant pour slogan de campagne "Yes we can" ("oui, nous le pouvons"), il est soutenu par de nombreuses personnalités, dont l'influent sénateur Edward Kennedy, frère de l'ancien président assassiné John F. Kennedy, la populaire animatrice noire de télévision Oprah Winfrey ou encore le cinéaste Michael Moore.

Connu pour son opposition farouche à la guerre en Irak, il propose d'ouvrir un dialogue direct avec des pays "ennemis" des Etats-Unis comme l'Iran et Cuba. Mais il n'a pas exclu de recourir à la force contre Téhéran si nécessaire sur le dossier du programme nucléaire.

Il a désavoué son ancien pasteur Jeremiah Wright, qui avait créé la polémique en déclarant que les Etats-Unis avaient provoqué les attentats du 11-Septembre par leur comportement sur la scène internationale. Chrétien déclaré, il est marié depuis 1992 à Michelle Robinson, une avocate avec qui il a eu deux filles, Malia et Sasha. AP

vendredi, 22 août 2008

Le chanteur Usher soutient le vote Obama

DETROIT - Le public était trépidant, mais Usher n'était pas venu jeudi à Detroit pour chanter - il a voulu encourager les jeunes à s'inscrire sur les listes électorales.

La star du rythm and blues a pris la parole brievement jeudi devant plus de 100 volontaires des équipes de campagne d'Obama, et quelques fans, au quartier général du candidat à Detroit. Il venait soutenir les inscriptions sur les listes électorales en faveur d'Obama et du parti démocrate du Michigan.

Le chanteur de 39 ans, de son vrai nom Usher Raymond IV, a insisté que même ceux qui seraient trop jeunes pour voter en novembre prochain pourraient faire la différence en poussant les membres de leur familles en âge de voter à s'inscrire et voter Obama.

Le chanteur, qui a gagné cinq Grammy awards, soutient le sénateur démocrate de l'Illinois depuis le début de sa quête présidentielle. AP

Deux permanences de McCain évacuées après des courriers suspects

DENVER (Reuters) - Deux permanences du candidat républicain à la Maison blanche, John McCain - dans le Colorado et dans le New Hampshire - ont été évacuées jeudi et plusieurs membres du personnel ont été hospitalisés après la découverte dans le courrier d'une lettre de menace contenant une poudre blanche non identifiée.
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Mais en quelques heures, les autorités ont identifié l'expéditeur: un détenu d'une prison du Colorado qui n'en serait pas à son premier envoi d'un courrier menaçant. Les premières analyses de l'enveloppe et de son contenu n'ont révélé aucune trace de produit dangereux, ont déclaré les services secrets américains.

Il est apparu que l'inquiétude concernant une autre enveloppe, dans le New Hampshire, était sans fondement et liée à l'anxiété déclenchée par lettre de menace reçue dans le Colorado.

McCain avait pris un jour de repos dans sa maison de Sedona, dans l'Arizona.

La première missive, qui contenait une menace non spécifiée et une substance blanche poudreuse, a été ouverte vers 15h00 locales par un membre du personnel de la permanence de Centennial, près de Denver, dans le Colorado, a déclaré Malcolm Wiley, porte-parole des services secrets.

Quatre membres du personnel se sont rendus dans un hôpital voisin et sept autres membres du personnel ainsi que quatre membres des services de secours ont été placés en quarantaine à titre de précaution, a ajouté Wiley. La quarantaine sera probablement levée dans la soirée, a-t-il précisé.

Aucune des quatre personnes hospitalisées au Centre médical Sky Ridge, près de Denver, n'a présenté des signes de maladie, a dit à Reuters Linda Watson, porte-parole de l'hôpital. Il en est de même pour les 11 personnes placées en quarantaine.

En 2001, dans les semaines qui ont suivi les attentats du 11 septembre, cinq personnes sont mortes victimes de la maladie du charbon après l'envoi au bureau de membres du Congrès et à des médias d'enveloppes contenant une poudre contaminée.

La Convention nationale démocrate s'ouvre lundi à Denver.

Steve Gorman, Dan Whitcomb et Jill Serjeant, version française Nicole Dupont

jeudi, 21 août 2008

Les tués et les blessés d'Afghanistan rapatriés, hommage national jeudi

PARIS (AFP) - Les dépouilles des dix soldats français tués dans une embuscade en Afghanistan ont été rapatriées mercredi tard dans la soirée à Paris où étaient déjà arrivés en fin de matinée onze des vingt-et-un soldats blessés dans ces mêmes combats contre les talibans.

L'Airbus de l'armée de l'air transportant les dépouilles des dix soldats s'est immobilisé à 23H15 devant le pavillon d'honneur de l'aéroport de Roissy.

Le Premier ministre François Fillon a rejoint vers 00H40 les familles qui se recueillaient devant les cercueils réunis dans le pavillon d'honneur de l'aéroport, transformé en chapelle ardente.

M. Fillon s'est incliné devant les dépouilles au cours d'une cérémonie d'une dizaine de minutes, qu'un participant a décrit à l'AFP comme "extrêmement émouvante".

Une haie d'honneur avait été formée devant l'avion, le ministre des Anciens combattants, Jean-Marie Bockel, était au pied de l'appareil, a indiqué un journaliste de l'AFP qui se trouvait à bord de l'Airbus.

Un impressionnant dispositif policier tenait les journalistes à distance du pavillon d'honneur, a indiqué un autre journaliste de l'AFP. Une heure auparavant, dix corbillards étaient arrivés à l'aéroport. Des membres des familles des soldats étaient également à Roissy.

Condoleezza Rice à Bagdad pour une visite inopinée

BAGDAD (Reuters) - La secrétaire américaine d'Etat, Condoleezza Rice, est arrivée à Bagdad, rapporte la chaîne de télévision publique Iraqiya.
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Sa venue, qui n'avait pas été annoncée à l'avance, a été confirmée par les services du Premier ministre irakien, Nouri al Maliki.

Le déplacement de Rice intervient alors que Washington et Bagdad négocient l'accord qui doit autoriser le maintien des forces américaines en Irak après l'expiration, à la fin de l'année, du mandat confié par le Conseil de sécurité des Nations unies.

De source irakienne, on indique que l'accord est pratiquement conclu et qu'il devrait comporter un "horizon" en vue d'un retrait des forces américaines.

Parmi les autres points encore en suspens figurent la question de l'immunité judiciaire que Washington réclame pour ses soldats déployés sur le sol irakien ainsi que le statut des prisonniers détenus par les forces américaines.

Peter Graff, version française Henri-Pierre André

mercredi, 20 août 2008

Obama mouche McCain sur le patriotisme

WASHINGTON - Le démocrate Barack Obama a demandé mardi à son rival républicain John McCain d'arrêter de remettre en question son patriotisme pour expliquer leurs divergences de vues sur le dossier irakien.
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Le candidat démocrate à la présidence américaine, qui s'exprimait devant les Anciens combattants des guerres à l'étranger à Orlando, en Floride, a repris l'offensive alors qu'approche des échéances cruciales. On s'attend à ce qu'il annonce dans les prochains jours le nom de son co-listier à l'élection présidentielle de novembre, tandis que la convention nationale du Parti démocrate commencera lundi à Denver, dans le Colorado.

Réagissant aux piques de John McCain, ancien soldat et prisonnier de guerre du Vietnam, qui critique l'opposition de Barack Obama à la guerre en Irak, le sénateur de l'Illinois a déclaré qu'être contre la guerre en Irak n'était pas antipatriotique.

"L'une des choses que nous devons changer dans ce pays est l'idée que les gens ne peuvent pas ne pas être d'accord sans que cela remette en cause leur personnalité et leur patriotisme", a déclaré Barack Obama. "Je n'ai jamais suggéré que les positions du sénateur McCain en matière de sécurité nationale étaient fondées sur la politique ou l'ambition personnelle. Je ne l'ai jamais suggéré parce que je crois qu'il veut véritablement servir l'intérêt national de l'Amérique. Maintenant, c'est son tour de reconnaître que je veux la même chose", a-t-il lancé.

"Je vais être clair: je ne laisserai personne remettre en question mon amour pour ce pays. J'aime l'Amérique, vous aussi, et John McCain (...) Vous avez tous servi ensemble, combattu ensemble, et saigné ensemble sous le même fier drapeau", a martelé Barack Obama. AP

Pour François Hollande, la France ne doit pas mener une "intervention d'occupation" en Afghanistan

PARIS - François Hollande a estimé mercredi que la présence de la France en Afghanistan ne doit pas se résumer à "une intervention d'occupation" en Afghanistan, appelant de nouveau à la réunion des commissions parlementaires concernées après le décès lundi de 10 soldats français dans des combats près de Kaboul.

"Le temps aujourd'hui est au recueillement (...) et à l'hommage à l'égard de nos soldats", a déclaré sur France Info le Premier secrétaire du Parti socialiste, jugeant toutefois nécessaire que soit menée "une réflexion maintenant sur ce qu'est le sens de cette présence là-bas en Afghanistan".

"Nous avions parlé d'un risque d'enlisement lorsque nous avions déposé une motion de censure au printemps dernier après la décision de Nicolas Sarkozy d'envoyer des renforts", a-t-il rappelé. "Ce n'est pas une intervention d'occupation que nous avons à faire".

"Il ne faut pas faire de choix précipités à cause de ce drame", a prévenu M. Hollande, et "il faut redéfinir la mission et lui fixer des objectifs précis".

Le député-maire de Tulle (Corrèze) a demandé à ce que la priorité aille à "l'effort de reconstruction, de redressement de la Afghanistan, et surtout d'encadrement et d'accompagnement de l'armée afghane, parce que ceux qui doivent assurer la sécurité des Afghans ce sont les Afghans eux-mêmes".

"C'est pour cela que j'ai demandé, au nom du Parti socialiste, qu'il y ait rapidement dans les jours qui viennent une réunion des commissions parlementaires compétentes, pour qu'on puisse avoir le retour de toutes les informations qui nous permettront d'avoir la bonne position sur ce sujet", a-t-il conclu. AP

mardi, 19 août 2008

Décès du président zambien Levy Mwanawasa

19 août (APS) – Le président zambien Levy Mwanawasa est décédé mardi à 59 ans, des suites d’une longue maladie, dans un hôpital parisien, rapporte la BBC, citant la télévision publique zambienne.
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Levy Mwanawasa était hospitalisé à Paris depuis début juillet après une attaque cérébrale, a indiqué le vice-président Rupiah Banda dans un communiqué lu à la Télévision.

Le président Mwanawasa a été victime d’une attaque cérébrale lors du dernier sommet de l’Union africaine à Charm-el Cheikh en Egypte, avant d’être transféré dans un hôpital de la capitale française.

Cet avocat de formation a été élu, pour son premier mandat en 2001, en remplacement de Frederick Chiluba.

Il a été réélu en septembre 2006 pour un deuxième mandat à la tête de ce pays d’Afrique australe qui compte 12 millions d’habitants.

Afghanistan: rapatriement des soldats français blessés mercredi matin

PARIS - Les 21 soldats français blessés lors d'un violent accrochage dans le district de Surobi en Afghanistan seront rapatriés mercredi matin, a annoncé mardi le ministre de la Défense Hervé Morin.

Les militaires, hospitalisés à Kaboul, sont dans un "état stable" et le "pronostic vital n'est pas engagé", a précisé M. Morin lors d'un point de presse. Ils seront rapatriés mercredi matin et accueillis par le secrétaire d'Etat à la Défense Jean-Marie Bockel.

D'après Hervé Morin, les dix soldats qui ont été tués lors de cet accrochage étaient arrivés en juillet en Afghanistan et ne faisaient pas partie des renforts annoncés en avril par Nicolas Sarkozy. AP