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vendredi, 01 août 2008

Darfour: l'ONU prolonge le mandat de la force de paix

NEW YORK (AFP) - Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté jeudi la prolongation d'un an du mandat de la force paix ONU-Union africaine (Minuad) au Darfour après avoir débattu de l'épineuse question d'une possible inculpation du président soudanais Omar el-Béchir pour génocide.

Les Etats-Unis se sont abstenus de voter la résolution 1828 adoptée à l'unanimité. Les quatorze autres membres du Conseil de sécurité ont voté pour la prolongation du mandat qui est arrivé à expiration ce jeudi.

La résolution demande également aux états membres de l'ONU de "s'engager" à fournir notamment des hélicoptères et autres moyens matériels nécessaires à la Minuad.

L'ambassadeur britannique John Sawers, dont la délégation a présenté la résolution, a regretté que "le manque de temps nous ait empêché d'aborder les problèmes soulevés par une délégation".

La délégation américaine avait présenté des objections au compromis obtenu mercredi. En effet, Washington rejette l'évocation dans le texte de la question d'une demande de sursis présentée par l'Union africaine (UA) pour l'éxécution de la procédure de la Cour pénale internationale (CPI) visant le président soudanais.

"Les Etats-Unis se sont abstenus car les ajouts faits à la résolution (concernant la CPI) envoient un mauvais signal au président soudanais et sape les efforts pour l'amener, lui et d'autres, devant un tribunal", a dit Alejandro Wolff, l'ambassadeur américain adjoint à l'ONU. Il a toutefois souligné que Washington supporte sans réserves la prolongation du mandat de la Minuad.

Un amendement proposant un sursis d'un an à l'éxécution de la procédure de la CPI visant M. Béchir avait été proposé par l'Afrique du Sud et la Libye pour le compte de l'UA. Il n'a pas été ajouté au texte final.

En revanche, le texte voté prend note du communiqué de l'UA qui demandait le 21 juillet un sursis et exprimait des inquiétudes selon lesquelles le processus de paix au Soudan pourrait être "compromis" par l'inculpation de M. el-Béchir.

Le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo a demandé le 14 juillet aux juges de la Cour d'émettre un mandat d'arrêt contre M. Béchir pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l'Humanité au Darfour, région de l'ouest du Soudan en guerre civile depuis 2003. Cette guerre aurait provoqué près de 300.000 morts, selon l'ONU, et 10.000, selon le Soudan, ainsi que plus de 2,2 millions de réfugiés.

Si le mandat d'arrêt est confirmé, ce qui pourrait prendre plusieurs mois, il s'agira du premier émis par la CPI, basée à La Haye, à l'encontre d'un chef d'Etat en exercice.

"Aucune position n'a été prise par le Conseil de sécurité sur la question de l'opportunité d'agir à la lumière de la proposition (de M. Moreno-Ocampo) d'inculper le président Béchir", a déclaré M. Sawers avant d'ajouter: "cette question sera abordée un autre jour".

L'ambassadeur de Chine, Wang Guangya, a jugé la résolution "importante" affirmant quelle apportait "les garanties pour le succès" de l'opération de paix. Il a aussi qualifié l'initiative de M. Moreno-Ocampo de "décision inappropriée à un moment inapproprié".

Pour sa part, l'ambassadeur du Soudan, Abdalmahmood Abdalhaleem Mohamad, a déclaré que la plupart des membres, selon lui, étaient "choqués" par l'attitude des Etats-Unis, mais a loué celle de la délégation britannique.

jeudi, 31 juillet 2008

Les prétendants se bousculent pour succéder à Olmert en Israël

JERUSALEM (Reuters) - L'annonce de la démission programmée d'Ehud Olmert dans un mois et demi n'a pas provoqué un vide mais plutôt un trop-plein politique au vu du nombre de candidats prétendant à succéder au Premier ministre israélien.

Le chef du gouvernement doit être entendu vendredi pour la quatrième fois dans une affaire de fausses facturations de voyages et de pots-de-vin reçus d'un homme d'affaires juif américain du temps où il était maire de Jérusalem puis ministre du Commerce et de l'Industrie d'Ariel Sharon.

Ehud Olmert, qui se dit innocent de toute corruption ou fraude, a longtemps dit qu'il ne démissionnerait que s'il était inculpé, mais, pressé au sein-même de Kadima de s'effacer, il a annoncé mercredi qu'il ne briguerait pas la direction du parti centriste lors de sa primaire du 17 septembre.

Celle-ci avait été précédemment décidée sous la pression du Parti travailliste du ministre de la Défense, Ehud Barak, qui menaçait de rompre son accord de coalition avec Kadima si l'ex-maire de Jérusalem ne remettait pas son leadership en jeu.

Quatre ministres briguent déjà la tête du parti, dont l'ancien chef d'état-major et actuel ministre des Transports, Shaul Mofaz - un faucon -, et la ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, une ancienne du Mossad qui dirige les négociations de paix avec les Palestiniens.

"Il est impossible de continuer comme ça. Nous devons réparer les dégâts, avant tout à l'intérieur du parti, et ce processus exige qu'il y ait un autre Premier ministre", avait lancé mardi d'un ton cinglant Livni, favorite de cette primaire.

Le nouveau chef de Kadima devrait théoriquement devenir Premier ministre en cas de succès des âpres tractations qui s'annoncent pour reconduire la coalition actuelle, notamment avec les travaillistes. Mais le chef de l'opposition de droite, Benjamin Netanyahu, a réclamé jeudi des élections anticipées.

"Ce gouvernement est arrivé en bout de course et peu importe qui dirigera Kadima. Ils sont tous responsables de l'échec du gouvernement", a affirmé l'ancien Premier ministre (1996-99), dont le Likoud a le vent en poupe dans les sondages d'intentions de vote.

LIVNI RÉTICENTE A SCELLER UN ACCORD

La probabilité d'élections anticipées est "forte", a prédit le vice-Premier ministre Haïm Ramon, ami et confident d'Olmert, lequel a annoncé son intention de mettre à profit le temps qui lui reste à la tête du gouvernement pour trouver un accord avec les Palestiniens.

Si les tractations pour former le nouveau gouvernement de coalition traînent en longueur après le remplacement d'Ehud Olmert à la tête de Kadima, le Premier ministre démissionnaire pourrait expédier les affaires courantes pendant plus de trois mois, dit-on de source autorisée israélienne.

Cela amènerait Olmert à la fin de l'année, soit précisément jusqu'à l'échéance que Palestiniens et Israéliens avaient promis à George Bush de respecter en novembre à Annapolis pour parvenir à un accord de paix.

De passage en Tunisie, le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré jeudi qu'il continuerait à oeuvrer avec Ehud Olmert ou son successeur à un accord de paix, malgré les "turbulences politiques" en Israël.

Toutefois, les analystes doutent fort qu'un Premier ministre démissionnaire soit en mesure d'engager l'avenir d'Israël. "Qui va conclure un marché avec lui en sachant qu'il n'aura pas à le mettre en oeuvre ? Il n'est plus qu'un canard boiteux", estime le Pr Gadi Wolfsfeld de l'université hébraïque de Jérusalem.

Ehud Olmert n'"a plus la légitimité de l'opinion, de la Knesset ou du gouvernement pour tenter d'aboutir à une entente contraignante avec les Palestiniens ou avec la Syrie", renchérit le ministre israélien des Communications, Ariel Attias, membre du parti ultra-religieux Shas.

Selon son entourage, Tzipi Livni elle-même est d'accord pour poursuivre les négociations avec les Palestiniens dans la période d'incertitude qui s'annonce, mais réticente à sceller un quelconque accord qui pourrait être électoralement utilisé contre elle par Netanyahu.

Lors de l'annonce de la démission programmée d'Olmert, Livni rencontrait le chef des négociateurs palestiniens Ahmed Koreï sous l'égide de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice. Celle-ci est attendue à la mi-août en Israël pour une nouvelle rencontre tripartite visant à tenter de maintenir sur les rails le processus de paix israélo-palestinien malgré la crise politique ouverte en Israël.

Version française Marc Delteil

Mahmoud Abbas ne croit pas à un accord avant la fin du mandat de Bush

TUNIS - Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a expliqué jeudi à Tunis que les négociations israélo-palestiniennes de Washington n'avaient permis de boucler aucun des six dossiers de la phase finale, et a mis en doute un accord avant la fin du mandat de George W. Bush.

Lors d'une conférence de presse à l'aéroport de Tunis-Carthage au terme d'une visite de deux jours en Tunisie, Abou Mazen est revenu sur les discussions en cours à Washington, au lendemain d'une rencontre entre la délégation palestinienne, dirigée par Ahmed Qoreï et Saeb Erekat, et la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice.

"Les six dossiers sur la table des négociations portant sur les questions relatives à la phase finale (Jérusalem, les réfugiés, les frontières, la sécurité, les prisonniers et les eaux) sont examinées en profondeur et avec sérieux. Toutefois, nous n'avons jusqu'à présent bouclé aucun de ces dossiers", a-t-il noté.

Selon une source palestinienne à Tunis, au terme du round des négociations actuelles, la délégation palestinienne retournera à Washington en septembre après une nouvelle tournée de Condoleezza Rice au Proche-Orient.

Le président palestinien s'est montré quelque peu sceptique, voire pessimiste, quant à la réalisation d'un accord israélo-palestinien avant la fin du mandat du président George W. Bush en 2008. Tout en laissant la porte ouverte à la poursuite des négociations dans l'après-Bush et même dans l'après-Ehoud Olmert, le Premier ministre israélien ayant annoncé mercredi qu'il quitterait le pouvoir en septembre.

"Si une telle solution ne se réalise pas à l'échéance prévue, nous avons entendu des candidats (Barack Obama et John McCain, NDLR) qu'ils comptaient reprendre en main le processus de négociations aussitôt après leur installation à la Maison Blanche", a-t-il dit.

"Et comme nous l'a dit l'un d'eux, il n'attendra pas sept ans encore pour la reprise des négociations", a-t-il ajouté, référence au candidat démocrate qu'il vient de rencontrer lors de la tournée au Proche-Orient de Barack Obama.

Dans le même temps, à Washington, on souhaitait continuer à avancer, même lentement, dans le processus relancé en novembre dernier à Annapolis, le porte-parole du Département d'Etat Sean McCormack n'excluant pas l'hypothèse d'un nouveau sommet d'ici la fin de la présidence Bush. AP

Irak: 45 terroristes présumés arrêtés dans le cadre d'une opération contre Al-Qaïda

BAQOUBA (AFP) - L'armée irakienne a arrêté 45 personnes recherchées pour terrorisme dans la province de Diyala, où elle poursuivait mercredi une vaste opération contre Al-Qaïda et d'autres insurgés avec le soutien des forces américaines, a indiqué le ministère de la Défense.

"Le deuxième jour de l'opération +Heureux présage+ a permis l'arrestation de 45 personnes, dont des terroristes recherchés par les forces de sécurité, mais aussi des suspects de meurtres, de kidnapping et de déplacements forcés de population", a déclaré Mohammed Al-Askari, porte-parole du ministère.

M. Askari avait fait état précédemment de 35 personnes arrêtées.

Par ailleurs, "nos forces ont également arrêté treize individus" suspectés d'autres crimes ou délits, a-t-il dit, ajoutant que six personnes victimes de rapt avaient été libérées.

Toujours selon lui, "25 caches d'armes ont été découvertes, contenant des bombes, des munitions, des RPG et 75 types d'armes à feu".

L'opération avait démarré mardi à Baqouba, capitale de la province de Diyala, la plus dangereuse d'Irak. Mercredi, les soldats et policiers irakiens, suivis de près par des soldats américains, continuaient un ratissage systématique de la ville pour débusquer les insurgés et rechercher des armes.

Le trafic automobile a été interdit dans Baqouba, où les forces irakiennes ont mené "de nombreux raids dans des quartiers dangereux", a précisé le général Ali Gheidan, commandant de l'opération à Diyala.

Alors que la majorité des commerces étaient fermés, la cité était survolée par de nombreux hélicoptères américains.

Les forces irakiennes se concentraient également sur la région d'Imam Weiss, à 70 km à l'est de Baqouba, selon le général Gheidan.

Par ailleurs, des forces de sécurité irakiennes sont stationnées aux frontières de Diyala afin d'éviter que les terroristes recherchés ne fuient dans les régions voisines, selon le porte-parole du ministère de la Défense.

Cinquante mille hommes des forces irakiennes venus de différentes régions ont été mobilisés dans la province, a précisé le général Gheidan.

"C'est une opération dirigée, planifiée et exécutée par les forces irakiennes. Les forces de la coalition multinationale apporteront conseils, assistance et soutien sur demande des Irakiens", avait affirmé mardi la Force multinationale en Irak dirigée par les Américains.

Mais l'armée américaine dirige également de son côté une opération à Diyala depuis le 25 juillet. "C'est une opération de la Division nord de la Force multinationale en soutien à l'opération +Heureux présage+", a précisé mercredi la Force multinationale dans un communiqué.

Cette opération a aussi permis la découverte de nombreuses caches contenant armes à feu, mortiers et RPG, et la neutralisation de six bombes artisanales, selon le communiqué.

L'opération "Heureux présage" vise les cellules d'Al-Qaïda et les insurgés chiites toujours présents dans Diyala, une province qui compte une population très mélangée (sunnites, chiites, Kurdes, chrétiens) et où l'extrémisme est plus répandu qu'ailleurs.

Procès de Guantanamo: le juge autorise l'utilisation d'interrogatoires controversés

BASE NAVALE DE GUANTANAMO, Cuba - Le juge militaire de la base américaine de Guantanamo, à Cuba, a décidé jeudi que des interrogatoires controversés pourraient être exploités dans le procès contre Salim Hamdan, chauffeur présumé d'Oussama ben ...

Les jurés pourront entendre ces entretiens, contre l'avis des avocats de la défense qui affirmaient que le prisonnier yéménite avait été victime de mesures coercitives. Ils nient notamment que leur client ait juré allégeance au chef d'Al-Qaïda quand il travaillait pour lui en Afghanistan.

Salim Hamdan a été arrêté dans le sud de l'Afghanistan en novembre 2001 alors qu'il transportait deux missiles dans sa voiture, selon l'accusation. Détenu sur la base navale américaine de Guantanamo, à Cuba, il risque la prison à vie s'il est reconnu coupable de conspiration terroriste et soutien au terrorisme. Le jury pourrait entamer ses délibérations d'ici à la fin de la semaine. AP

mercredi, 30 juillet 2008

Un sondage réalisé dans le champs des républicains

WASHINGTON (Reuters) - La tournée à l'étranger très médiatisée de Barack Obama la semaine dernière ne lui a pas été profitable en termes d'intention de vote, indique un sondage USA Today-Gallup.

Selon cette étude, réalisée entre vendredi et dimanche auprès d'un échantillon de 1.007 adultes, avec une marge d'erreur de 4,0%, le candidat démocrate à la Maison blanche reste en tête des intentions de vote des électeurs inscrits avec 47% devant le sénateur républicain John McCain (44%).

Mais la marge d'avance du sénateur métis de l'Illinois est passée de six à trois points en un mois. Et, parmi les électeurs qui se disent sûr de voter, John McCain passe même devant Barack Obama avec 49% contre 45%.

Selon USA Today, Barack Obama est toutefois considéré par une majorité des personnes interrogées comme le meilleur président possible dans les relations avec les dirigeants et pays étrangers.

Mais 41% des sondés, soit la même proportion que le mois dernier, pensent qu'il ne serait pas capable d'être un bon commandant en chef de l'armée, comme son adversaire républicain le martèle à chaque occasion.

David Morgan, version française Marc Delteil

Il meurt en urinant sur un rail électrifié

Londres, Angleterre – Un touriste polonais a trouvé la mort après avoir uriné sur un rail électrifié dans la gare de Vauxhall.

Les secours dépêchés sur place n’ont pas pu sauver la victime, un instituteur polonais de 41 ans en voyage touristique. L'homme est décédé sur les lieux de l’accident.

Il semble que celui-ci ignorait que certaines lignes de chemin de fer anglaises sont électrifiées.

Plusieurs décès par électrocution dus aux lignes de chemins de fer sont constatés chaque année Outre-Manche

mardi, 29 juillet 2008

Barack Obama Speech from Berlin, Germany

De retour aux USA, Barack Obama défend sa tournée à l'étranger

CHICAGO (Reuters) - De retour aux Etats-Unis, le sénateur Barack Obama a défendu dimanche sa tournée d'une semaine à l'étranger vivement critiquée par John McCain, son rival républicain dans la course à la Maison blanche.
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Ce voyage a été "utile" pour être un "président efficace", a jugé le candidat démocrate à l'élection présidentielle, rejetant l'idée que son périple ait été excessivement ambitieux.

"J'ai établi des relations et un certain lien de confiance avec d'importants dirigeants du monde qui ont pris la mesure de mes positions et de la manière dont je fonctionne", a encore estimé Obama devant un groupe de journalistes à Chicago.

Obama, ovationné par 200.000 personnes à Berlin, a bénéficié d'une couverture médiatique bienveillante lors de son voyage qui l'a emmené en Irak, en Afghanistan, au Proche-Orient et en Europe.

Mais il a reconnu douter de l'impact de cette tournée sur la politique intérieure et la compétition serrée qui l'oppose à John McCain.

"Une semaine à me concentrer sur les questions internationales ne se traduit pas nécessairement ici aux Etats-Unis par une hausse dans les sondages parce que, de manière compréhensible, les Américains sont préoccupés par les conséquences de l'économie sur leur vie quotidienne", a-t-il dit avant d'ajouter: "C'est de cela que nous allons parler maintenant."

Un sondage quotidien réalisé par l'institut Gallup montre toutefois que l'avance d'Obama sur McCain a augmenté au cours de la semaine écoulée de trois à neuf points. La plus récente enquête a été effectuée de mercredi à vendredi, après son discours de Berlin.

L'IRAK TOUJOURS

Alors que le sénateur de l'Illinois s'apprête à reprendre en main les dossiers économiques, John McCain a continué de l'attaquer sur l'Irak.

Dans une interview à l'émission "This Week" d'ABC, le sénateur républicain a accusé Obama d'avoir appelé à un retrait des troupes américaines d'Irak dans les 16 mois à la seule fin de remporter les primaires démocrates.

L'équipe du candidat républicain a par ailleurs ironisé sur l'annulation d'une visite d'Obama à des soldats américains blessés dans une base en Allemagne, en laissant entendre que le sénateur ne s'était pas déplacé parce qu'il n'avait pas réussi à attirer les médias avec lui. Dans un spot de campagne, le commentateur déclare: "Il semble que le Pentagone ne l'a pas autorisé à apporter des caméras."

Dimanche, Barack Obama a défendu sa position sur le retrait d'Irak, estimant qu'il n'avait pas manqué de jugement comme l'en accuse McCain. Il a au contraire rétorqué que son adversaire, partisan convaincu de la guerre d'Irak, avait manqué de jugement en votant pour l'invasion de mars 2003.

"Je continue d'être persuadé que la seule manière pour nous de stabiliser la situation en Irak (...) est que les parties parviennent à fixer des arrangements politiques", a-t-il dit.

Quant aux attaques de son rival concernant sa tournée à l'étranger, Obama a rappelé que McCain s'était rendu récemment au Mexique, en Colombie et au Canada.

"Penser que ce que nous faisons est différent de ce que fait le sénateur McCain ou de ce qu'ont fait un bon nombre de candidats à la présidence par le passé me rend perplexe", a déclaré le sénateur de l'Illinois.

Avec David Wiessler, version française Jean-Stéphane Brosse

09:44 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Obama |  del.icio.us |  Facebook | | |

Obama veut un vice-président "indépendant"

WASHINGTON - Le candidat démocrate à la présidentielle américaine Barack Obama a refusé de livrer des indices sur l'identité de son futur candidat à la vice-présidence, mais a en revanche dépeint les qualités qu'il attendait de son éventuel collaborateur, au premier rang desquelles figure l'indépendance.

"Je vais vouloir quelqu'un d'indépendant, prêt à me dire où il ou elle pense que je me trompe", a déclaré le sénateur de l'Illinois dans une interview diffusée dimanche sur la radio NBC.

Quelle que soit son identité, le ou la futur(e) vice président(e) ne sera pas cantonné à un rôle de représentation, a-t-il assuré. "Nous allons avoir beaucoup de problèmes et beaucoup de choses à faire, et avoir un vice-président destiné uniquement à assister aux enterrements, ça ne m'intéresse pas".

Parmi les derniers candidats démocrates à la vice-présidence, un grand nombre étaient originaires du Sud des Etats-Unis, bastion du camp républicain. Barack Obama n'a pas indiqué s'il respecterait cette stratégie, qui s'est parfois avérée gênante pour ses adversaires, mais a précisé qu'il voulait un partenaire complémentaire pour "apporter des connaissances (...), une expertise qui peut s'avérer utile".

La seule candidature que le sénateur reconnaît envisager pour le poste est celle de son ancienne rivale dans la course à l'investiture démocrate, Hillary Rodham Clinton.

"J'ai constamment dit que je pensais qu'Hillary Clinton serait sur la liste de n'importe qui. Elle est l'un des chefs les plus efficaces, intelligents, courageux que nous ayons dans le parti démocrate", a-t-il conclu. AP

McCain nuance sa promesse de ne pas augmenter les impôts

WASHINGTON - Le candidat républicain à la présidentielle américaine John McCain s'est attiré les foudres des conservateurs lundi en laissant entendre qu'il pourrait autoriser une hausse des cotisations sociales après avoir promis de n'augmenter aucune taxe, quelle qu'elle soit.

Interrogé par la presse dans son bus de campagne le 9 juillet, le sénateur a évoqué la nécessité de renflouer la sécurité sociale, expliquant: "Je ne peux pas vous dire ce que je ferai, si ce n'est que je mettrai tout sur la table".

Dimanche, le sénateur de l'Arizona est allé un peu plus loin encore, en affirmant que "rien n'est écarté". "J'ai mes positions, et je les développerai", a-t-il déclaré lors d'une émission télévisée. "Je ne veux pas augmenter les impôts. Mais ça ne veut pas dire que rien ne doit être envisagé".

Ces propos lui ont valu une réaction vive du Club pour la croissance, un groupe de Washington opposé au prélèvement d'impôts. Les commentaires de McCain sont "choquants parce que vous avez été catégorique sur votre opposition à la hausse des taxes, en toutes circonstances", a souligné le groupe dans une lettre adressée au candidat. AP

lundi, 28 juillet 2008

Deux bombes à Istanbul: au moins 17 morts

Interrogé par les journalistes sur cette hypothèse, M. Güler a estimé qu'il était trop tôt pour se prononcer.
Deux bombes ont explosé dimanche soir à Istanbul, faisant au moins 17 morts et 154 blessés, un attentat qui survient alors que la Turquie traverse une période de tension, entre une enquête sur un gang putschiste et la possible interdiction du parti au pouvoir.

Un blessé a succombé à ses blessures à l'hôpital ce qui porte le bilan des attentats à 17 morts, a déclaré le ministre de la Santé Recep Akdag, cité par l'agence Anatolie, à Istanbul. Le bilan des attaques pourrait s'aggraver car sept personnes sont très grièvement blessées, a-t-il souligné, ajoutant que des enfants se trouvent parmi les morts. 154 blessés ont été recencés dans différents hôpitaux de la première métropole du pays. L'attentat s'est produit sur une avenue commerçante du quartier de Güngören, sur la rive européenne d'Istanbul.

"Il n'y a aucun doute qu'il s'agit d'une attaque terroriste", a déclaré aux journalistes le gouverneur d'Istanbul Muammer Güler, cité par Anatolie. "Il y a eu deux explosifs (...) Tous deux étaient disposés dans des poubelles. Ils ont explosé avec 10 à 12 minutes d'intervalle. Après la première explosion, les gens se sont bien sûr rassemblés et c'est alors qu'est survenue la deuxième explosion, qui a fait des morts", a expliqué M. Güler. Selon les déclarations de témoins recueillies par les médias, la seconde déflagration était beaucoup plus forte que la première, étayant la thèse d'un piège destiné à faire autant de victimes que possible.

"Après la première explosion, les gens se sont rassemblés. Il y avait une vraie foule. Cinq à dix minutes plus tard il y a eu la deuxième. Elles était beaucoup plus forte que la première. L'immeuble où je me trouvais a été secoué. Il y avait des blessés jusqu'à 40 mètres" de l'épicentre de la déflagration, a déclaré Alaattin Hatayoglu, président d'une association, à Anatolie.

De nombreuses équipes d'ambulanciers et de pompiers ont été dépêchées sur les lieux et un périmètre de sécurité a été établi par la police, qui a également procédé à des contrôles de colis suspects dans les alentours. Sur les images diffusées par la chaîne de télévision NTV, on pouvait assister à des scènes de panique, des personnes ensanglantées et désorientées courant en tous sens au milieu de bris de verre. NTV a affirmé que la police privilégiait la piste des rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

Interrogé par les journalistes sur cette hypothèse, M. Güler a cependant estimé qu'il était trop tôt pour se prononcer. Pour la presse cependant il ne fait aucun doute que ces attaques sanglantes sont l'affaire du PKK affaibli par des offensives de l'armée turque en Turquie et dans le nord de l'Irak, où des centaines de rebelles se sont réfugiés. "Massacre de civils du PKK", titrait lundi le grand journal Hürriyet.

Plusieurs attentats survenus à Istanbul ont été attribués dans le passé au PKK, qui se bat depuis 1984 pour l'indépendance du Sud-Est anatolien, à la population

dimanche, 27 juillet 2008

etre démocrate

vendredi, 25 juillet 2008

Barack Obama's Speech in Berlin

ABDOULAYE WADE À CHICAGO : ” Je suis un homme de presse ”

Le chef de l’Etat a réaffirmé jeudi à Chicago qu’en dépit des difficultés qu’il rencontre avec "certains" journalistes de son pays il est "un homme de presse" et qu’à ce titre il a beaucoup fait pour la naissance de journaux sénégalais et internationaux, sans compter le concours qu’il apporte aux professionnels des médias sénégalais depuis son avènement au pouvoir.
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Interpellé sur les actuels mouvements d’humeur de la presse sénégalaise nés de l’affaire Kambel Dieng-Karamokho Thioune, le président Abdoulaye Wade qui donnait un point de presse aux jeunes journalistes noirs de la Convention de Chicago a tout d’abord estimé que les journalistes sénégalais "ont le pouvoir de faire la grève" comme le leur confère la Constitution. "Il y a tout le temps des grèves au Sénégal", a-t-il ajouté avant de faire état des différentes initiatives qu’il a prises pour créer des journaux au Sénégal et en Afrique. Selon lui, sitôt arrivé au pouvoir, il a plus que quadruplé l’aide à la presse qui était de 100 millions de FCFA. Parallèlement à cela, le chef de l’Etat, tout en soulignant n’avoir jamais demandé à la presse de "chanter ses louanges", a indiqué avoir facilité la création de journaux qui, du coup, se sont mis à se multiplier.

Toutefois, le lectorat "est limité" au Sénégal et c’est pour pouvoir vendre que les journaux se sont lancés dans "une compétition" où ils cherchent à avoir le scoop, y compris même en s’attaquant "à (sa) personne", a relevé Abdoulaye Wade non sans donner l’exemple d’un journaliste qui après avoir titré sur sa prétendue "syncope", a reconnu devant lui avoir inventé de toutes pièces une telle information. Au demeurant, il a salué la contribution décisive des journalistes sénégalais à l’avènement de l’alternance.

Sur un tout autre plan, le président de la République a parlé du renchérissement du coût de la vie né de la crise mondiale, soulignant, à ce propos, les mesures immédiates de subventions prises pour soutenir les ménages, sans compter la mise en place de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (GOANA). "Nous sommes sûrs que nous allons régler le problème de l’autosuffisance alimentaire au Sénégal", a souligné le président Wade avant de rejeter toute idée de "famine" dans son pays. Il a également réaffirmé sa décision de miser sur l’éducation, soulignant que sans elle, il "n’y a pas de développement".

De même, il s’est réjoui de la tolérance religieuse au Sénégal, un pays constitué à 95 % de musulmans qui a accepté de se faire diriger pendant 20 ans par un chrétien. Le point de presse s’est tenu en présence notamment des ministres de l’Information, Abdoul Aziz Sow, du ministre porte-parole du président, Me Amadou Sall, du ministre de la Culture, Mame Biram Diouf, et du 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Iba Der Thiam. Le chef de l’Etat qui séjourne à Chicago depuis mercredi va donner une série d’interviews aux médias américains avant une allocution prévue vendredi en début d’après-midi lors de la plénière de Unity 8. Axée sur l’environnement au Sénégal, elle sera suivie d'une projection de vidéos sur la Grande muraille verte, une remise de prix et une réception offerte par Ebony Magazine. Le tout sera agrémenté par les prestations du Ballet national du Sénégal, du chanteur Ismaïla Lô et des défilés de mode des mannequins de Collé Ardo Sow.

53% des Français donnent raison à Lang d'avoir voté la réforme constitutionnelle

PARIS (AFP) - Une majorité de Français (53%) donne raison à Jack Lang d'avoir voté la réforme constitutionnelle et une majorité plus forte de 64% estime qu'il ne devrait pas être exclu du PS, selon un sondage CSA Parisien/Aujourd'hui en France à paraître vendredi.

53% des Français - et autant de sympathisants socialistes- ont estimé que le député PS du Pas-de-Calais a "eu raison de voter en faveur de la réforme parce qu'elle correspond à ce qu'il souhaite" tandis que 22% -et 32% des sympathisants socialistes - ont estimé qu'il "a eu tort car la consigne du Parti socialiste était de voter contre".

Un quart des sondés (25%) ne s'est pas prononcé.

Par ailleurs, 64% des sondés -74% des sympathisants socialistes- ont estimé qu'à la suite de ce vote "le PS ne devrait pas l'exclure" tandis que 12% de Français (et 14% des sympathisants PS pensent le contraire). 24% des sondés ne se sont pas prononcés.

Jack Lang est le seul socialiste à avoir voté le 21 juillet la réforme des institutions, qui est passée avec la majorité plus une voix.

Sondage réalisé par téléphone le 23 juillet, auprès d'un échantillon national représentatif de 1.005 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Notice disponible à la Commission nationale des sondages.

jeudi, 24 juillet 2008

Un ex-responsable patronal dit que l'UIMM a financé CGT et PS

PARIS (Reuters) - Un dirigeant patronal mis en examen a déclaré à un juge d'instruction que l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) avait financé de manière occulte le Medef, la CGT et des partis politiques, dont le PS, dans les années 80 et 90.

Dans sa déposition du 16 juillet publiée en partie dans Le Monde de jeudi, Jacques Gagliardi, ancien bras droit de Pierre Guillen, délégué général de l'UIMM de 1985 à 1995, n'apporte pas de preuves directes et ne fournit pas de noms précis.

Daniel Sanchez, secrétaire de la CGT, a qualifié de "profondément scandaleuses" ces affirmations, qu'il voit comme une "opération de diversion".

Jacques Gagliardi semble rapporter le plus souvent des propos de son ancien patron, mort le 2 juillet.

"On fait parler un type que personne ne connait et cite quelqu'un qui est mort deux semaines avant", déplore Daniel Sanchez.

"Je dirais qu'un représentant du CNPF (précédent nom du Medef - NDLR) venait régulièrement s'alimenter en munitions. Cette personne repartait avec sous le bras un paquet de la dimension d'une boite de chaussures", a dit Jacques Gagliardi selon l'extrait de sa déposition publié dans Le Monde.

Sur le financement supposé de la CGT, il explique : "(Pierre Guillen) m'en avait parlé en me disant qu'il donnait des sommes en liquide à des syndicats. Il m'en avait parlé du reste à propos de la CGT parce que c'était une première, car à ma connaissance et à la sienne aussi, la CGT ne recevait pas d'argent de l'UIMM avant lui".

"Concernant la CGT, il m'avait dit qu'il leur donnait quelques centaines de milliers de francs tous les ans", ajoute-t-il.

Prié de dire si les syndicats CFDT et FO étaient financés de la même manière, Jacques Gagliardi répond: "vraisemblablement. M. Guillen m'en a peut-être parlé de façon épisodique".

Il dit aussi croire que l'UIMM et son prédécesseur, le Comité des forges, finançaient les partis politiques depuis toujours, hormis le Parti communiste: "cela consistait en de la distribution d'argent en espèces à des hommes politiques de tous bords, hormis le parti communiste".

"A l'époque, il n'y avait pas d'extrême-droite, mais des membres du Parti socialiste y participaient pleinement comme bénéficiaires, y compris Mitterrand", assure Jacques Gagliardi.

L'instruction conduite par le juge Roger Le Loire concerne des retraits en espèces d'une vingtaine de millions d'euros des comptes de l'organisation de 2000 à 2007.

L'ancien patron de l'UIMM Denis Gautier-Sauvagnac est mis en examen pour "abus de confiance, recel d'abus de confiance et travail dissimulé", ainsi que plusieurs autres dirigeants patronaux. Tous ont refusé de nommer les bénéficiaires de l'argent retiré, tout en expliquant qu'il s'agissait d'organisations "participant à la vie sociale" du pays.

Thierry Lévêque, édité par Gérard Bon

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WASHINGTON (Reuters) - Barack Obama, candidat démocrate à la Maison blanche, devance son rival républicain John McCain de six points dans les intentions de vote, selon un sondage pour NBC News et le Wall Street Journal publié mercredi.

Le sénateur de l'Illinois est crédité de 47% contre 41% à son adversaire du 4 novembre, des résultats inchangés par rapport au mois dernier.

Pour 55% des personnes interrogées, voter pour Obama, âgé de 46 ans, est toutefois plus risqué que faire confiance à McCain, de 25 ans son aîné.

Le changement prôné par le candidat démocrate devrait néanmoins trouver écho auprès d'un électorat visiblement lassé par huit ans de règne républicain à la Maison blanche. Seul 13% des sondés estiment ainsi que le pays va dans la bonne direction, score le plus bas enregistré par le baromètre NBC-WSJ.

Le ralentissement de l'économie reste le sujet le plus préoccupant pour les électeurs, qui n'accordent qu'une confiance limitée aux deux prétendants dans ce domaine. Obama recueille 28% d'opinions favorables en la matière et McCain, 17%.

Le sondage a été effectué auprès de 1.003 électeurs du 18 au 21 juillet, pendant la tournée d'Obama au Proche-Orient.

Eric Beech, version française Jean-Philippe Lefief

OBAMA CONTINUE SA TOURNEE HORDS LOIN DES ETATS UNIS

BERLIN - Après s'être recueilli dès l'aube au Mur des lamentations à Jérusalem, le candidat démocrate à la présidentielle américaine Barack Obama est arrivé jeudi matin à Berlin, première étape d'une tournée européenne qui le mène aussi à Paris et Londres.
Barack Obama a retrouvé Angela Merkel à la chancellerie, énorme bâtiment situé face au Reichstag restauré, posant pour la foule et les photographes avant un tête-à-tête qui selon la chancelière allemande devraient principalement porter sur le réchauffement climatique et le commerce mondial.

Mme Merkel a aussi expliqué à la presse qu'elle ferait très clairement savoir à son invité américain que Berlin restera ferme dans son refus d'envoyer des combattants dans le sud de l'Afghanistan.

Le dossier afghan est une des priorités internationales de Barack Obama, qui s'est rendu à Kaboul et considère que c'est là la guerre sur laquelle les Etats-Unis doivent concentrer leurs forces, et non l'Irak, dont il a l'intention de dégager son pays s'il est élu.

Le sénateur de l'Illinois doit aussi s'entretenir avec le chef de la diplomatie Frank-Walter Steinmeier. Mais le clou de sa visite berlinoise est le discours en plein air qu'il doit prononcer en fin d'après-midi, au pied de la colonne de la Victoire au Tiergarten, devant au moins 100.000 personnes, selon son comité de campagne qui décrit ce discours de "déclaration essentielle sur les relations américano-européennes".

Là aussi, Barack Obama a choisi d'user d'un symbole fort en prenant la parole à Berlin, où trois présidents américains, John F. Kennedy, Ronald Reagan puis Bill Clinton, prononcèrent des discours cruciaux.

"Kennedy avait lancé la célèbre phrase: 'Ich bin ein Berliner', Obama pourrait envoyer de Berlin le signal que l'Amérique compte sur l'Europe pour son avenir", a déclaré l'ancien président allemand Richard von Weizsäcker dans un entretien au "Bild" de jeudi.

"Nous avons longtemps cru que personne en Amérique ne s'intéressait plus à notre continent", a-t-il poursuivi. "La présence et le discours de Barack Obama sont la preuve que ce préjugé est erroné". AP