mercredi, 04 juin 2008
Sommet FAO à Rome: wade traite la Fao d’une "farce"
Le sommet de la Fao qui s’est ouvert ce mardi 3 juin, à Rome dans la capitale italienne a été marqué, entre autre, par les critiques du chef de l’Etat sénégalais Me Abdoulaye Wade à l’endroit de l’institution.
Le président du Sénégal Abdoulaye Wade a accusé l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture, la FAO, d’assister les pays en développement comme "des mendiants". Dans son discours, lors du sommet de la Fao, il a affirmé être "déçu" par l’organisation de l’ONU sur l’alimentation et l’agriculture. En effet, depuis le début de la crise alimentaire, le président Wade n’a cessé de tirer sur l’institution et sur son secretaire général, Jacques Diouf. Aujourd’hui, Me wade a réitéré ces positions au niveau de la tribune pour parler d’un concept dépassé. "Ne venez plus nous imposer des institutions, des experts, l’Afrique d’aujourd’hui ce n’est plus celle d’il y a vingt ans", a-t-il lancé à l’assistance composée d’une cinquantaine de chef d’Etat et de Gouvernement. Alors arrêtez cette farce", a t-il martéle pour conclure son propos.
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C'est fini Barack Obama remporte l'investiture démocrate
WASHINGTON (Reuters) - Barack Obama a remporté mardi l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de novembre au détriment d'Hillary Clinton, au terme de la campagne la plus longue et la plus serrée de l'histoire récente des Etats-Unis.
"Ce soir, je peux me présenter devant vous et dire que je serai le candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine", a dit Obama devant quelque 32.000 partisans rassemblés à St Paul, Minnesota, à l'issue des deux dernières primaires, dans le Dakota du Sud et le Montana.
"Ce soir nous célébrons la fin d'une période historique avec le début d'une autre - une période qui fera lever un jour nouveau et meilleur sur l'Amérique", a lancé celui qui a remporté mardi le scrutin organisé dans le Montana, alors que sa rivale gagnait celui du Dakota du Sud.
Le camp Obama avait revendiqué la victoire avant même que les résultats de ces deux primaires ne soient connus, puisque de nombreux superdélégués ont apporté mardi leur soutien au sénateur de l'Illinois, lui permettant de franchir la barre des 2.118 délégués nécessaires pour être désigné lors de la Convention démocrate en août.
Alors qu'Obama se rapprochait du nombre de délégués requis, son équipe de campagne avait exhorté les superdélégués qui ne s'étaient pas encore prononcés à faire leur choix avant la fin des primaires, afin que le sénateur métis de 46 ans puisse annoncer sa victoire dès mardi.
Au cours de la dernière journée des primaires, une vague de soutiens ont afflué. Après qu'une cinquantaine de délégués ont annoncé qu'ils le ralliaient, son équipe de campagne a transmis juste avant la fermeture des bureaux de vote dans le Montana une nouvelle liste de 26 soutiens.
CLINTON NE RENONCE PAS
La lutte entre Obama et Hillary Clinton a été serrée jusqu'au dernier jour, et a largement divisé les rangs démocrates, où les noirs, les jeunes et les électeurs les plus éduqués ou les plus aisés ont préféré Obama, quand les hispaniques, les séniors et les cols bleus se tournaient vers Clinton.
Obama a d'ailleurs lancé mardi soir un appel à l'unité du parti démocrate afin de battre le républicain John McCain en novembre.
La sénatrice de New York, qui aurait pu être la première femme candidate à la Maison blanche, a rallié plus de 1.900 délégués sur son nom.
Devant des partisans réunis à New York, Clinton a refusé de concéder sa défaite, expliquant qu'elle allait consulter les dirigeants du parti avant de prendre une décision.
"Cela a été une longue campagne et je ne prendrai aucune décision ce soir", a-t-elle dit. "Dans les prochains jours, je consulterai mes partisans et les dirigeants du parti pour déterminer qu'elle sera la direction à suivre pour servir au mieux nos intérêts et ceux du pays."
"Elle est toujours candidate à la présidence et plaide toujours pour sa candidature à l'investiture", a dit de son côté le porte-parole de Clinton, Mo Elleithee.
Selon un responsable du parti démocrate, Clinton, entrée en campagne il y a 17 mois avec l'étiquette de favorite, s'est déclarée ouverte à l'idée d'être la colistière d'Obama.
"Elle a dit qu'elle ferait tout ce qui sera nécessaire pour nous assurer la victoire, et cela pourrait être de servir comme vice-présidente", a dit à Reuters le représentant Charles Rangel, qui avait affiché son soutien à l'ex-première dame.
Lundi, Obama avait invité sa rivale à travailler avec lui en vue de la présidentielle, qui opposera le candidat démocrate au républicain John McCain.
"La sénatrice Clinton a fait une campagne exceptionnelle, elle sert remarquablement la communauté et elle et moi travaillerons ensemble en novembre", avait-il dit lors d'un meeting dans le Michigan.
Mardi, il lui a rendu hommage après s'être proclamé vainqueur, la décrivant comme quelqu'un ayant "le désir inébranlable d'améliorer la vie des Américains".
"Notre parti et notre pays sont meilleurs grâce à elle, et je suis un meilleur candidat (aujourd'hui) parce que j'ai eu l'honneur d'être en compétition avec Hillary Rodham Clinton", a-t-il dit.
Barack Obama devrait être investi officiellement par le parti démocrate lors de la Convention, qui se tiendra fin août à Denver.
Version française Grégory Blachier
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mardi, 03 juin 2008
Barack Obama invite Hillary Clinton à "travailler ensemble"
WASHINGTON (Reuters) - Avant les deux dernières primaires démocrates, ce mardi dans le Montana et le Dakota du Sud, Barack Obama a promis d'unifier le parti avant l'élection présidentielle de novembre et assuré qu'il travaillerait avec sa rivale Hillary Clinton pour battre le républicain John McCain.
"La sénatrice Clinton a fait une campagne exceptionnelle, elle sert remarquablement la communauté, et elle et moi travailleront ensemble en novembre", a déclaré depuis Troy, dans le Michigan, le sénateur de l'Illinois, qui entend lancer dès mardi soir sa campagne présidentielle.
Obama a également affirmé avoir proposé dimanche, lors d'une conversation téléphonique avec Clinton, "de la rencontrer à une date et dans un lieu de son choix, une fois que les choses se seront calmées".
Il a en outre estimé qu'il serait en mesure de proclamer officiellement sa victoire dans la course à l'investiture d'ici mercredi au plus tard.
"Il y a beaucoup de superdélégués qui attendent les deux derniers scrutins mais je pense qu'ils vont se décider rapidement ensuite", a-t-il dit, alors qu'il ne lui manque qu'une quarantaine de délégués pour atteindre le nombre de 2.118 qui permet d'être désigné candidat du parti démocrate.
"Mon sentiment est qu'entre mardi et mercredi, nous avons de bonnes chances d'obtenir le nombre de délégués nécessaire pour remporter l'investiture", a-t-il ajouté.
Lundi, le représentant de Caroline du Sud James Clyburn, troisième dans la hiérarchie démocrate à la Chambre des représentants et noir le plus haut placé au Congrès américain, a rallié Obama.
John Whitesides, version française Grégory Blachier
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Les primaires démocrates américaines s'achèvent
WASHINGTON (Reuters) - Barack Obama et Hillary Clinton achèvent leur bataille acharnée des primaires par deux consultations qui pourraient accélérer l'investiture du sénateur de l'Illinois et sceller la défaite de sa rivale.
Les démocrates du Montana et du Dakota du Sud sont les derniers à choisir qui affrontera le républicain John McCain lors de l'élection présidentielle du 4 novembre.
Les deux Etats enverront 31 délégués à la convention nationale du Parti démocrate, fin août à Denver.
Cela ne suffira pas à Barack Obama, qui a besoin d'une quarantaine de délégués pour atteindre le seuil de 2.118 lui permettant d'être désigné officiellement comme candidat du parti de l'âne.
Mais le sénateur pourrait passer ce cap dès mardi soir, si des superdélégués se prononcent entre-temps en sa faveur. Près de 200 de ces permanents, élus et responsables du parti laissés libres de leur choix n'ont pas encore annoncé leur décision.
"Il y a beaucoup de superdélégués qui attendent les deux derniers scrutins mais je pense qu'ils vont se décider rapidement ensuite", a déclaré Obama à des journalistes lundi dans le Michigan.
Le vote sera clos à 19h00 locales dans le Dakota (01h00 GMT mercredi) et une heure plus tard dans le Montana.
Bien que donnée mathématiquement perdante en nombre de délégués, Hillary Clinton est loin de s'avouer vaincue et laisse toujours planer le doute sur ses intentions.
En campagne mardi dans le Dakota, elle a déclaré que la fin des primaires marquerait "le commencement d'une nouvelle étape de la campagne" qui consistera pour elle à tenter de convaincre les superdélégués qu'elle est la mieux à même de battre McCain.
"Je passerai les jours à venir à faire valoir mes arguments devant ces délégués", a-t-elle dit à Yankton.
LES SUPERDÉLÉGUÉS SE CONSULTENT
L'un de ses plus farouches partisans, le gouverneur de Pennsylvanie Ed Rendell, a dit s'attendre à voir la sénatrice plaider son cas mercredi et jeudi.
"Je ne pense pas que cela prévaudra, pour être honnête", a-t-il cependant déclaré sur CNN. "Le sénateur Obama va certainement obtenir les délégués dont il a besoin d'ici la fin de la semaine. Je pense que la sénatrice Clinton fera alors ce qu'il faut et prendra une décision décisive pour unifier le parti. Nous la suivrons tous."
Les employés chargés de gérer les déplacements de Clinton ont été priés de regagner New York ou de regagner leur domicile en attendant d'autres instructions.
"C'est peut-être le dernier jour où je serai jamais impliqué dans une campagne de ce genre", a déclaré Bill Clinton dans le Dakota.
Barack Obama prévoit pour sa part de célébrer sa victoire pour lancer sa campagne contre John McCain après la fin des consultations. Son entourage avait souhaité que les derniers superdélégués encore indécis annoncent leur choix avant les primaires, afin qu'Obama passe formellement le seuil fatidique du nombre de délégués dans la soirée.
Un groupe de 17 sénateurs démocrates s'est réuni lundi pour en parler, mais beaucoup devraient annoncer leur décision mardi ou attendre le lendemain pour donner à Clinton l'occasion de reconnaître sa défaite, déclarent leurs conseillers.
Le représentant de Caroline du Sud James Clyburn, troisième dans la hiérarchie démocrate à la Chambre des représentants et Noir le plus haut placé au Congrès américain, fait partie des sept superdélégués qui se sont prononcés lundi pour Obama.
D'autres membres de la Chambre devraient suivre, dit-on de sources proches du parti.
Le sénateur de l'Illinois a affirmé avoir proposé, lors d'une conversation téléphonique avec Clinton, "de la rencontrer à une date et dans un lieu de son choix, une fois que les choses se seront calmées".
Version française Jean-Stéphane Brosse
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lundi, 02 juin 2008
Le couturier Yves Saint Laurent est décédé
Yves Saint Laurent, l'un des couturiers majeurs du 20e siècle, qui a donné une nouvelle liberté aux femmes en créant un style mêlant le féminin au masculin dont l'emblème est le smoking, est décédé dimanche à l'âge de 71 ans.
La santé du couturier était déclinante depuis plusieurs mois au point qu'il ne venait plus au 5 avenue Marceau, siège de la griffe transformée en 2004 en Fondation, où il avait toujours son bureau. Pierre Bergé, qui a cofondé et dirigé pendant 40 ans la griffe YSL, s'est déclaré "bouleversé". Pour lui, Yves Saint Laurent a "accompagné l'évolution des femmes". "Il savait parfaitement qu'il avait révolutionné la haute couture, l'importance qu'il a occupé dans la deuxième partie du 20e siècle", a-t-il dit.
Né le 1er août 1936 à Oran (Algérie), celui qui s'appelle alors Yves-Mathieu Saint-Laurent a connu la gloire très jeune, dès son premier défilé chez Christian Dior à qui il avait succédé après le décès brutal du maître en 1957. Sa ligne "Trapèze" qui rompt avec les tailles de guêpe de l'époque, est un véritable succès. En 1961, il crée sa propre maison en partenariat avec Pierre Bergé. Ensemble, le premier à la création, le second à la gestion, ils vont bâtir une griffe qui symbolise toujours l'élégance française.
Ancré dans son temps, il donnera aux femmes une nouvelle liberté en modernisant la couture et créant un prêt-à-porter -- une nouveauté pour un couturier -- puisé dans le vestiaire masculin: caban, saharienne, tailleur-pantalon et bien sûr smoking, porté par exemple avec une blouse très transparente, autre emblème Saint Laurent. Grand collectionneur d'art, féru d'opéra et de théâtre, Saint Laurent a multiplié les inspirations - de Picasso à Van Gogh en passant par le Pop Art, de l'Afrique à la Russie ou encore à la littérature avec Shakespeare. Régulièrement, le couturier a créé l'événement ou fait scandale, comme en 1971 avec sa collection inspirée des années 40 et en posant nu pour le lancement d'un parfum ou en 1977 en lançant "Opium".
"Je me suis toujours élevé contre les fantasmes de certains qui satisfont leur ego à travers la mode. J'ai au contraire toujours voulu me mettre au service des femmes. J'ai voulu les accompagner dans ce grand mouvement de libération que connut le siècle dernier", avait dit Yves Saint Laurent lors de l'annonce de ses adieux à la haute couture en 2002. Devant la presse, le couturier à la timidité maladive avait avoué avoir connu dans sa vie "la peur et la terrible solitude. Les faux amis que sont les tranquillisants et les stupéfiants. La prison de la dépression et celle des maisons de santé".
La maison Saint Laurent sera vendue deux fois: en 1993 à Elf-Sanofi et en 1999 au groupe Gucci, filiale du groupe français PPR, qui a scindé la griffe en deux entités, la haute couture étant préservée au 5 avenue Marceau où M. Saint Laurent créera ses modèles jusqu'en 2002. Cette année là et pour ses adieux, il a présenté au centre Georges Pompidou, à Paris, un défilé rétrospective de 40 ans de création à la fin duquel il a été ovationné. Grand officier de la légion d'honneur, Yves Saint-Laurent a collectionné les récompenses et les rétrospectives. La dernière vient de s'ouvrir à Montréal (Québec).
Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a salué la mémoire du couturier en affirmant qu'avec lui "disparaît un des plus grands noms de la mode, le premier à élever la haute couture au rang d'un art en lui assurant un rayonnement planétaire". Le Premier ministre François Fillon a salué en lui un "créateur exceptionnel qui a profondément marqué l'histoire de la Haute Couture" tandis que pour la ministre de la Culture Christine Albanel, il "était et restera un grand créateur, inventeur d'une femme moderne vêtue d'étoffes de lumière, de séduction et de désir".
(D'après AFP)
09:24 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Macédoine : Victoire des conservateurs aux législatives à feu ,à sang
Son parti a remporté ce dimanche les élections législatives. Mais le vote a été marqué par des violences qui ont fait un mort et neuf blessés.
Le parti conservateur pourrait avoir obtenu, à lui seul, la majorité absolue des sièges au Parlement. Devant ses partisans rassemblés dans la capitale, Nikola Gruevski a revendiqué la victoire. Mais il a aussi regretté que le scrutin ait été entaché par des violences. A cause de ces incidents, a-t-il dit, une petite minorité d'électeurs devra retourner voter dans quinze jours. Selon les experts, cela ne devrait pas inverser la tendance générale.
Les violences se sont déroulées dans les zones à majorité albanaise, notamment la région de Tetovo, au nord ouest du pays. Déjà la campagne électorale avait été émaillée d'accrochages. Ce dimanche, une personne a été tuée et neuf autres blessées lors d'échanges de tirs. La police a arrêtée une dizaine de personnes.
Cela gâche un peu l'enthousiasme de certains militants du parti conservateur. Ainsi cet homme qui affirme : "Oui, je suis content de notre victoire, mais les violences ne sont pas une bonne chose".
L'Union européenne a également déploré les graves incidents survenus durant le vote. C'est plutôt gênant pour la Macédoine, qui souhaite adhérer à terme à l'UE. En effet, Bruxelles a plusieurs fois rappelé que la tenue d'élections équitables était un "critère essentiel pour l'appartenance à l'Union".
09:21 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Les candidats à la Maison blanche unanimes sur le Darfour
WASHINGTON (Reuters) - Les trois principaux candidats à la Maison blanche ont publié une déclaration commune pour dénoncer la poursuite des exactions à grande échelle commises contre les populations civiles du Darfour et réclamer l'arrêt des violences dans cette province de l'ouest du Soudan limitrophe du Tchad
"Après plus de cinq ans de génocide, le gouvernement soudanais et ses mandataires continuent de perpétrer des atrocités contre les civils du Darfour", écrivent les démocrates Hillary Clinton et Barack Obama, ainsi que le républicain John McCain.
"Ceci est inacceptable pour le peuple américain et la communauté internationale", affirment les trois, dont la démarche commune est inédite.
Des extraits de leur déclaration sont publiés dans l'édition de mercredi du New York Times pour le compte de l'ONG "Save the Darfur Coalition", un collectif qui rassemble près de 200 groupes religieux et d'organisations de défense des droits de l'homme et de la société civile.
"Ce serait commettre une énorme erreur de la part du régime de Khartoum de penser qu'il tirera profit de la situation en jouant la montre avec l'administration Bush. Si la paix et la sécurité ne sont pas rétablies lors de la prise de fonction, le 20 janvier, de l'un de nous trois, nous nous engageons à ce que la nouvelle administration américaine reprenne à son compte ces objectifs avec la plus grande détermination".
L'administration Bush qualifie les violences au Darfour, commises contre les populations négro-africaines principalement par des milices arabes appelées "djandjaouides" soupçonnées d'être instrumentalisées par Khartoum, de "génocide" - une accusation que rejette le gouvernement soudanais.
Selon les spécialistes internationaux, 200.000 personnes ont trouvé la mort et plus de deux millions d'autres ont été déplacées depuis 2003 au Darfour. Khartoum affirme que ces chiffres sont très exagérés.
Donna Smith, version française Jean-Loup Fiévet
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Barack Obama se rapproche de l'investiture après Porto Rico
WASHINGTON (Reuters) - Hillary Clinton a remporté la primaire démocrate de Porto Rico mais elle reste loin derrière son rival, Barack Obama, qui a bon espoir d'être rapidement reconnu comme le candidat du parti à la Maison blanche.
Le succès de Clinton à Porto Rico, un territoire qui enverra 55 délégués à la convention nationale de Denver en août mais ne pourra pas voter à la présidentielle de novembre, lui a permis d'affirmer une nouvelle fois qu'elle était en tête du vote populaire et la mieux placée pour affronter le républicain John McCain.
Après le vote de dimanche, le sénateur de l'Illinois s'est toutefois encore rapproché du seuil fatidique des 2.118 délégués nécessaires pour être le rival de McCain le 4 novembre.
Il reste deux primaires à disputer mardi, dans le Montana (16 délégués) et le Dakota du Sud (15 délégués).
Il ne lui manque plus que 45 délégués pour atteindre ce "chiffre magique" et il pourrait y parvenir rapidement grâce aux 180 superdélégués - permanents, personnalités et élus du parti libres de choisir le candidat de leur choix - qui ne se sont pas encore prononcés.
Clinton leur a lancé un appel direct dimanche, en leur demandant de tenir compte, dans leurs réflexions, du fait qu'elle a remporté plus de voix que le sénateur de l'Illinois.
"Un plus grand nombre de gens à travers le pays ont voté pour mon projet. Nous gagnons le vote populaire", a-t-elle déclaré à San Juan, à Porto Rico, où elle a célébré sa victoire avec ses partisans.
"Je n'envie pas la décision que vous devez prendre", a-t-elle ajouté.
DEUX NOUVEAUX SUPER-DÉLÉGUÉS POUR OBAMA
Obama conteste la suprématie de Clinton sur le vote populaire et souligne que ses chiffres ne prennent pas en compte les résultats des caucus où les votes individuels ne sont pas décomptés.
Mais c'est le nombre de délégués qui est déterminant pour la désignation du candidat démocrate à l'élection présidentielle.
Obama possède une avance quasiment insurmontable en termes de délégués, sauf si la totalité des super-délégués qui ne se sont pas encore prononcés apportent leur soutien à la sénatrice de New York.
Le sénateur métis, qui a appelé l'ex-First Lady pour la féliciter de sa victoire, a évoqué son rôle dans le futur duel présidentiel alors qu'il faisait campagne dans le Dakota du Sud, une manière de suggérer que les jeux sont déjà faits.
"La sénatrice Clinton est une extraordinaire élue. Elle sera un atout précieux lorsque nous nous tournerons vers novembre pour battre les républicains", a-t-il déclaré lors d'un meeting à Mitchell.
Le sénateur métis a reçu le soutien dimanche de deux super-délégués de plus.
Clinton a remporté dimanche le double des voix d'Obama à Porto Rico, une île des Caraïbes qu'elle a sillonnée pendant la campagne alors qu'Obama n'y a fait qu'un saut d'une journée.
Le sénateur métis a vu l'un des obstacles sur sa route vers l'investiture disparaitre samedi, après la décision du comité des règles du Parti démocrate d'accorder une demi-voix aux délégués de Floride et du Michigan.
Jusqu'à présent, le parti n'avait pas pris en compte les délégués élus dans ces deux Etats, parce qu'ils avaient été sanctionnés pour avoir fixé la date de leurs primaires plus tôt qu'ils n'y étaient autorisés. Or, c'est Clinton qui les a remportées et celle-ci comptait fortement sur cette réserve pour regonfler peu son total de délégués.
"CHIFFRE MAGIQUE"
"Maintenant que le Michigan et la Floride ont été englobés, nous nous rapprochons du chiffre qui nous donnera l'investiture", a déclaré samedi Obama dans le Dakota du Sud après la décision du comité.
"Si nous avons atteint le chiffre (magique) mardi soir, nous l'annoncerons, et je pense que même si nous ne l'atteignons pas, ce sera la fin de la saison des primaires", a-t-il ajouté.
Le camp Clinton a déclaré qu'il se réservait le droit de faire appel de la décision et a menacé de porter l'affaire devant la convention de Denver mais Clinton n'y a pas fait référence lors de son discours à Porto Rico.
"La course se poursuivra jusqu'à ce que l'un des candidats atteigne le 'chiffre magique' pour être désigné par le parti", a répété le président de sa campagne, Terry McAuliffe, sur la chaîne ABC.
Obama ne pourra probablement pas proclamer sa victoire dès mardi soir mais il espère bien le faire dans la semaine, grâce au soutien de nouveaux "super-délégués".
Le sénateur métis tiendra une fête de victoire mardi soir après la clôture des scrutins dans le Montana et le Dakota du Sud, au centre Xcel Energy à Saint Paul, dans le Minnesota, ville où doit se tenir début septembre... la convention républicaine.
Avec Ellen Wulfhorst à Porto Rico, Deborah Charles dans le Dakota du Sud et Will Dunham à Washington, version française Eric Faye, Guy Kerivel et Gwénaëlle Barzic.
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dimanche, 01 juin 2008
Barack Obama rompt avec son Eglise controversée de Chicago
ABERDEEN, Dakota du Sud (Reuters) - Le candidat à l'investiture démocrate Barack Obama a annoncé qu'il quittait l'Eglise de la Trinité unie du Christ après plusieurs sermons incendiaires qui pourraient handicaper sa candidature à l'élection présidentielle.
En quittant cette Eglise de Chicago qu'il fréquentait depuis 16 ans, le sénateur de l'Illinois tente de couper court à toute nouvelle polémique alors qu'il se prépare à affronter le républicain John McCain.
"Ce n'est pas une décision à laquelle je suis arrivé facilement et, franchement, je l'ai prise avec tristesse", a déclaré Obama à des journalistes lors d'une étape dans le Dakota du Sud. "C'est à la Trinité que j'ai trouvé Jésus-Christ, que nous nous sommes mariés, que nos enfants ont été baptisés", a ajouté le sénateur métis.
Le mois dernier, Obama a rompu ses relations avec son ancien pasteur Jeremiah Wright, qui a tenu des propos très hostiles au gouvernement américain.
Juste au moment où la polémique sur Wright commençait à s'éteindre, un prêtre catholique, invité par l'Eglise de la Trinité Unie, a tourné en dérision sa concurrente Hillary Clinton.
Dans son sermon, Michael Pfleger a imité Clinton et l'a accusé de racisme, affirmant que la sénatrice de New York considérait que la victoire lui était due parce qu'elle était blanche.
ANCIEN PASTEUR DÉSAVOUÉ
Pfleger s'est ensuite excusé pour ses propos qui ont été condamnés par Obama et l'archevêque de Chicago.
"Il est clair que maintenant que je suis un candidat à la présidence, à chaque fois que quelque chose sera dit dans l'Eglise par quelqu'un associé à la Trinité, notamment les pasteurs qui sont invités, je devrai rendre des comptes sur ces déclarations même si elles sont totalement contraires aux opinions, déclarations et principes qui sont les miens depuis longtemps", a expliqué Obama.
Son équipe de campagne a diffusé une copie de la lettre qu'Obama et son épouse Michelle ont adressé à l'Eglise pour annoncer leur décision.
"Nos relations avec la Trinité ont été mises à mal par les déclarations controversées du révérend Wright, qui entrent fortement en contradiction avec nos propres opinions", peut-on lire dans la lettre.
Obama a annoncé qu'il allait se mettre en quête, avec sa famille, d'une autre Eglise.
Pour éteindre la controverse sur les propos de son ancien pasteur, Obama avait prononcé un discours très remarqué sur la question raciale à Philadelphie. Il avait alors pris ses distances avec Wright sans le désavouer totalement.
Mais le pasteur noir a tenu de nouveaux propos incendiaires et maintenu ses positions, accusant notamment le gouvernement américain d'avoir propagé le virus du sida chez les noirs, ce qui a conduit Obama à rompre totalement ses relations avec lui le mois dernier.
Les déclarations de Wright sont d'autant plus gênantes pour le sénateur de l'Illinois qu'il a fait campagne en promettant de transcender les divisions passées.
Version française Gwénaelle Barzic
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La junte birmane se défend d'avoir tardé à réagir
RANGOON, Birmanie - La junte militaire au pouvoir en Birmanie a répondu dimanche aux critiques de la communauté internationale qu'elle avait réagi "promptement" au cyclone du 3 mai et que le pays se relèverait "rapidement". La catastrophe a fait au moins 78.000 morts, 56.000 disparus et environ 2,4 millions de sans-abri.
Le régime avait promis lors de la visite du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon de laisser enfin le personnel humanitaire étranger à se rendre dans les zones les plus durement touchées du delta de l'Irrawaddy, dans le Sud, mais plus d'une semaine après, les autorisations restaient limitées, bien que plus nombreuses, et de nouvelles conditions ont été posées.
Le général Aye Myint, vice-ministre de la Défense, a déclaré lors d'une conférence internationale sur la sécurité à Singapour que la junte avait émis des bulletins d'alerte plus d'une semaine avant le passage du cyclone Nargis et qu'elle avait rapidement agi pour aider les rescapés.
"Grâce au travail prompt" du gouvernement militaire, toutes les victimes ont reçu des vivres, de l'eau et des médicaments, a-t-il affirmé. "Je pense que le processus de réinstallation et de réhabilitation sera rapide", a ajouté le général.
La veille, des organisations humanitaires comme Human Rights Watch ont accusé les militaires de chasser des centaines, voire des milliers, de rescapés de leurs refuges dans des écoles, des monastères et des bâtiments publics, pour les renvoyer dans leurs villages dévastés. Certaines agences humanitaires internationales affirment que leur personnel rencontre encore des sinistrés à l'intérieur du delta qui n'ont reçu aucune aide depuis le cyclone.
Le journal officiel "Nouvelle lumière du Myanmar" (le nom donné à la Birmanie par les généraux) a de son côté répondu à ceux qui reprochent au chef de la junte, le général Than Shwe, d'avoir attendu deux semaines avant de rendre visite aux réfugiés, que le généralissime voulait se rendre dans les régions dévastées dès après la tempête mais qu'il avait "dans sa grande perspicacité" d'y aller plus tard, "pour que le Premier ministre, chef de la Commission nationale de gestion des catastrophes, puisse mener le travail d'aide et de secours plus efficacement".
La junte comptait rouvrir de nombreuses écoles dès lundi lors que selon l'ONU plus de 4.000 de ces établissements scolaires accueillant normalement 1,1 million d'enfants ont été endommagées ou entièrement détruites par Nargis. Une centaine d'enseignants ont péri mais le gouvernement veut former des volontaires et envisage de faire la classe dans des camps et autres sites temporaires, selon l'UNICEF, qui juge ce plan "peut-être trop ambitieux".
Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, qui participait aussi à la conférence de Singapour, a estimé que les réticences de la junte à ouvrir le pays à une aide humanitaire massive risquait de coûter encore de nombreuses vies. Il a accusé le régime d'être resté "les mains dans les poches" alors que d'autres pays se démenaient pour apporter de l'aide aux victimes. AP
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samedi, 31 mai 2008
ASSISES NATIONALES - ME WADE : " Je ne dialoguerai jamais avec les fossoyeurs de la Nation
NETTALI - "Je ne dialoguerai jamais avec eux" (les opposants de Siggil Senegaal), a déclaré le Président Wade, à son retour de voyage. Qui a fustigé la voie utilisée par l’opposition au Sénégal. "Pour dialoguer avec le Président, ce n’est pas la voie qu’il faut utiliser", allusion faite aux Assises nationales qui s’ouvrent ce dimanche au Méridien-Président.
Le président Wade s’est dit convaincu que "le Sénégal réel" est avec lui et qu’il n’a pas besoin des partis de l’opposition réunis au sein de Siggil Sénégaal pour gouverner. "Il ne se passera rien", dira-t-il, pour dire que même après les Assises nationales, il continuera à diriger le Sénégal, sans problème. "Ils ne me renverseront pas", insistera le Président pour dire que les animateurs de l’opposition réunie autour de Siggil Sénégaal n’en ont pas les capacités. "C’est Dieu qui m’a mis à cette place", ajoute le Président Wade.
Selon Wade, l’opposition est depuis l’élection présidentielle de février 2007 dans une dynamique d’agitation permanente, sans réussir à ébranler son pouvoir. Non contents d’avoir refusé de reconnaître les résultats de l’élection présidentielle et boycotté les législatives, les animateurs de Siggil Sénégal "ont essayé de manipuler les étudiants et incité les syndicalistes à faire une grève générale qui a été un échec". Pour Wade, l’opposition essuie toujours un désaveu permanent des populations, sans en tirer les leçons.
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SSISES NATIONALES : Touba ne sera pas représentée, selon Serigne Mourtada Bara
NETTALI - Serigne Mourtada Mbacké, fils aîné du Khalife général des Mourides a fait une déclaration publique précisant que "Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké n’a mandaté personne pour le représenter aux assises nationales", qui s’ouvrent ce dimanche au Méridien-Président. Serigne Mourtada Mbacké a profité de l’occasion pour dire que le Khalife général des Mourides soutient le Président Wade, qui est en même temps son taalibé, a-t-il dit.
C’est en wolof que Serigne Mourtada Mbacké a apporté quelques précisions suite aux informations faisant état d’un soutien de Touba aux Assises nationales. ce, suite à la visite qu’une délégation des Assises a rendue au Khalife de Touba vendredi. Visite au terme de laquelle des assurances avaient été donnée aux organisateurs des Assises que Touba serait représentée.
C’est la seconde fois en l’espace de deux semaines que des membres de la famille de Khalife sortent de leur mutisme pour faire des démentis. Après la dernière visite de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck à Touba, une polémique s’était installée à Touba, relative à l’initiative du déplacement d’Idrissa Seck et au contenu des échanges entre le Khalife et le leader de Rewmi.
Auteur: Nettali
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Barack Obama et Bush
Toute l'Amérique bruisse de la renommée du vainqueur de la primaire démocrate, le sénateur Barack Obama ; toute l'Amérique est en train de se réconcilier pour enterrer George W. Bush et son bilan. Le lecteur qui me fait l'honneur de me lire de temps à autre aura tout de suite compris que mon esprit négateur me porte évidemment à la rescousse de Bush et à l'assaut d'Obama. Mais ici nuance : Bush a aussi préparé les voies d'Obama.
L'analyse d'Alexandre Adler. www.figaro.fr
La vague Obama comporte plusieurs ramifications. Nombreux, et à juste titre, sont les Américains qui pensent que l'Amérique de 2008 a besoin d'une rupture véritable avec la société qui - de la crise du subprime à la dégradation spectaculaire des infrastructures et avec elles de toutes les politiques publiques - a bien besoin d'un véritable coup de balai. Ce ne sont pas des fumées obscurcissantes de Bagdad mais des eaux fétides et croupissantes d'une Nouvelle-Orléans abandonnée à elle-même qu'est tombé le verdict.
En désignant avec John McCain le candidat républicain le plus à gauche depuis 1948, les électeurs conservateurs des primaires ne s'y sont pas trompés. À cela s'ajoute la parabole biblique des «derniers qui seront un jour les premiers» : les élites noires américaines ont étonné le pays par leur compétence, leur dynamisme et leur courage.
Beaucoup d'Américains pensent qu'en élisant un président noir, ils rétabliront une justice depuis longtemps réclamée et sans nuire le moins du monde à la qualité de l'exécutif. Sur ce point également, l'opinion a parfaitement raison. Et je compte parmi ceux qui auraient aimé voir Colin Powell à la Maison-Blanche hier et peut-être un jour Candie Rice. Mais la victoire d'Obama tient aussi à l'envahissement extrêmement dangereux d'une vague pacifiste, isolationniste et protectionniste, dont le mot d'ordre véritable - America First - fut celui de Charles Lindbergh et de ses amis qui se refusaient contre Roosevelt à entrer dans la Seconde Guerre mondiale contre Hitler.
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Belgique:DES AIDES PUBLIQUES VERSÉES À DES ENTREPRISES QUI N’Y AVAIENT PAS DROIT. CALIOPE A DÉJÀ COÛTÉ TROIS MILLIONS D’EUROS À LA RÉGION
Les déficiences de l’informatique régionale coûtent cher à l’administration wallonne. Selon nos informations, des centaines d’entreprises auraient reçu des primes à l’investissement et à l’emploi auxquelles elles n’avaient pas droit, à cause d’un flou dans la législation – qui serait aujourd’hui corrigé –, ainsi qu’à des retards chroniques dans la mise en œuvre d’un logiciel de gestion et de traçabilité des dossiers.
Ce logiciel, baptisé Caliope, a été commandé à la firme liégeoise NSI. Il a déjà coûté près de trois millions d’euros à la Région wallonne et aurait dû être opérationnel depuis juin 2004. Quatre ans plus tard, seules certaines fonctions sont en service, faute de pouvoir pleinement y intégrer des données venant de diverses sources, telle la Banque carrefour de la sécurité sociale.
Des lacunes informatiques qui pénalisent l’administration. Chaque année, elle reçoit près de douze mille demandes de primes à l’emploi, venant de PME wallonne qui ont embauché du personnel. Certaines ambiguïtés dans la législation sur les primes à l’emploi ont permis à de nombreuses entreprises de recevoir des aides par la suite contestées. « Si Caliope peut enfin être achevé, malgré son excessive rigidité, les services concernés ne devraient plus être confrontés à ces problèmes », pronostique un fonctionnaire wallon. Une information confirmée par plusieurs sources dans l’entourage de l’administration et des secrétariats sociaux.
Au cabinet du ministre de l’Économie, Jean-Claude Marcourt (PS), on nie cependant que des primes aient été « indûment » versées. « C’est un pétard mouillé », explique la porte-parole, Nathalie Lafontaine.
Pourtant, il semble bien que des entreprises ont reçu plus d’aides qu’elles n’en méritaient, en jouant sur la distinction entre-temps plein et temps partiel, ce que Caliope n’est pas encore à même de contrôler auprès de l’ONSS, ou encore en tirant parti de chevauchements d’embauches sur les différents trimestres pris en compte pour le calcul des primes. « Des consultants et des fiscalistes ont trouvé là un créneau juteux à exploiter, s’inquiète-t-on au ministère régional. Les failles du système sont d’ailleurs connues au sein de l’administration et ont été signalées à plusieurs reprises ».
Il nous revient, par ailleurs, que le service du contentieux a dû gérer un nombre conséquent de dossiers de récupération de primes contestées. Mais il s’agit d’une procédure incertaine, longue et coûteuse pour la Région.
Du côté du secrétariat social Partena, on confirme que durant de longues années, il y avait peu de moyens de contrôle. « La nouvelle législation régionale ne permet plus aux entreprises de jouer sur les périodes de calcul des primes mais les modifications du décret ne s’appliquent qu’aux demandes introduites à partir du troisième trimestre de 2006 », précise-t-on chez Partena.
Des péripéties qui rappellent à quel point la Région wallonne manque encore cruellement d’une vision informatique adaptée aux règles de bonne gouvernance. « Ce gaspillage d’argent et d’énergie dans l’attribution des aides aurait depuis longtemps disparu si Caliope n’avait pas accumulé les retards, note un observateur. Et la traçabilité devra aussi être généralisée à l’ensemble des primes wallonnes. »
Irrité par ces retards alors qu’un gouvernement wallon consacré à la simplification administrative aura lieu en juin, Jean-Claude Marcourt a décidé de mettre la pression sur tous les acteurs du dossier, tant publics que privés. Si Caliope n’est pas opérationnel dans les prochaines semaines, le ministre de l’Économie pourrait même en confier la gestion à de nouveaux opérateurs. Plusieurs sociétés spécialisées dans l’informatique publique se seraient déjà manifestées.
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vendredi, 30 mai 2008
USA 2008 : Que c'est diabolique
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Kinshasa - Bruxelles ou le désordre orchestré.Impossible à Leterme de joindre Kabila au téléphone
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Karel De Gucht un ministre belge qui dit au Congo ce qu'il n'ose pas dire en Chine
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jeudi, 29 mai 2008
Barack Obama est "en excellente santé", selon son bulletin médical
WASHINGTON - Barack Obama est "en excellente santé". C'est du moins l'équipe de campagne du candidat à l'investiture démocrate qui le dit dans un bulletin médical diffusé jeudi.
Selon le Dr David Scheiner, médecin personnel du sénateur de l'Illinois depuis 1987, Barack Obama court occasionnellement et n'a "pas de graisse corporelle superflue".
Son dernier bilan de santé, réalisé il y a un an, montre une tension artérielle et des taux de cholestérol excellents, une prostate saine et un coeur un parfait état.
Seul vice du favori pour l'investiture démocrate à la présidentielle de novembre: la cigarette. Barack Obama a ainsi essayé à plusieurs reprises d'arrêter de fumer et fait actuellement une nouvelle tentative, à l'aide de gommes à la nicotine. "Avec succès", selon le Dr Scheiner. AP
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Droits de l'Homme: Amnesty International critique les Etats-Unis et la Chine
LONDRES - Les Etats-Unis ne montrent pas l'exemple comme ils devraient le faire en matière des droits de l'Homme et la Chine fait peu de cas de la situation dans ce domaine en Birmanie et au Soudan, où elle privilégie ses intérêts économiques, a dénoncé mercredi Amnesty International dans son "rapport annuel 2008" sur les droits humains dans le monde.
L'ONG basée à Londres accuse les Etats-Unis de ne pas jouer leur rôle de "boussole morale" par rapport au reste du monde, une critique formulée depuis longtemps par Amnesty à l'adresse de Washington. Cette année, l'organisation déplore le soutien apporté l'an dernier par les Etats-Unis au président pakistanais Pervez Musharraf quand il a décrété l'état d'urgence dans son pays.
"En tant qu'Etat le plus puissant du monde, les Etats-Unis fixent la norme pour le comportement des gouvernements au niveau international", souligne le rapport, en regrettant que les Etats-Unis "se soient distingués ces dernières années par leur mépris de la législation internationale".
Le centre de détention américain de Guantanamo, à Cuba, est à nouveau condamné avec force par Amnesty. Irene Khan, sa secrétaire générale, exhorte le prochain président américain -qui doit être élu en novembre- à annoncer la fermeture de Guantanamo le 10 décembre 2008, à l'occasion du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme.
Le département d'Etat américain n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat sur ce rapport, mais il s'était plaint dans le passé du fait qu'Amnesty se servait des Etats-Unis comme d'"un commode punching-ball idéologique".
La Chine, puissance émergente, reçoit également son lot de "coups de poing". Selon le rapport, Pékin continue d'envoyer des armes au Soudan, au mépris de l'embargo sur les armes de l'ONU, et fait du commerce avec plusieurs pays accusés de violer les droits de l'Homme, comme la Birmanie et le Zimbabwe. Il note que le gouvernement chinois maintient une censure sur les médias et persécute toujours les militants des droits humains.
Le rapport accuse également la Chine d'étendre son programme de "rééducation par le travail", qui permet au gouvernement d'arrêter des gens et de les condamner à effectuer de pénibles travaux de main d'oeuvre sans qu'ils soient jugés.
Mais Amnesty dit avoir détecté un changement dans la position de Pékin: en 2007, le pays a persuadé le gouvernement soudanais d'autoriser la présence d'une force de maintien de la paix des Nations unies au Darfour et a fait pression sur la Birmanie pour qu'elle accepte la visite d'un émissaire spécial de l'ONU.
Irene Khan a confié à l'Associated Press qu'il était plus facile de sortir de certaines impasses en matière de droits de l'homme quand les pays occidentaux et la Chine travaillaient de concert.
"La Chine a une influence pour travailler avec certains gouvernements", a-t-elle déclaré avant que le rapport ne soit rendu public. Mais elle a ajouté que la Chine devait utiliser cette influence de manière responsable.
"La Chine est clairement une puissance mondiale (...) ce qui lui donne une responsabilité internationale en matière de droits de l'homme", a-t-elle affirmé. "Elle doit reconnaître que la croissance économique, ce n'est pas suffisant."
Les autoités chinoises n'ont pas réagi dans l'immédiat. Mais dans le passé, elles avaient rejeté en bloc les critiques contenues dans de précédents rapports d'Amnesty.
La liste annuelle établie par l'ONG sur les abus en matière de droits de l'Homme montre que des personnes sont toujours torturées ou maltraitées dans au moins 81 pays. Selon le rapport, des hommes et des femmes sont aussi jugés de manière inéquitable dans au moins 54 pays, et ne jouissent pas de la liberté de parole dans au moins 77 pays.
Le rapport fait aussi apparaître une multiplication, partout dans le monde, des manifestations de masse en faveur d'actions énergiques contre la pauvreté. AP
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