vendredi, 25 avril 2008
Sarkozy reconnait la vraie "déception" des français et admet ses"erreurs" évidentes
Dans un Palais Présidentiel à l'allure royale Sarkozy est confronté à la dure réalité de diriger la France après les avoir fait rêver.
De son discours point de pouvoir d'achat à l'horizon car il n'a guère le génie de trouver une solution. Erreur à ceux qui croyaient que Sarkozy pouvait amener une touche personnelle positive dans l'économie de la Grande France. Que de Souffrance.
Sarkozy a fait d'une priorité principale son propre pouvoir d'achat dès son élection, plus augmenter son salaire sans compter les autres caisses à "sous" à sa disposition qui sont sans justification aucune. Oui! vivre à la présidence de la république française à l'ère Sarkozy, c'est vivre chez Ali Baba.
Quand il parle d'immigration il fait toujours allusion à l'Afrique qui se trouve à 14 km de l'Europe par le détroit de Gibraltar ....d'aucuns lui rappellent que c'est cet Afrique là qui lui donne son pain quotidien...Pauvre France...
Enfin Nicolas Sarkozy est fatigué, se dit fatigué et affirme être incapable de faire deux mandats présidentielles.Nous espérons que le goût d'être toujours à la tête ne lui tourne la tête et qu'il renonce
Europehorizon
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jeudi, 24 avril 2008
Kabila dit Halte ! à la Belgique
EXCLUSIF: PRÉCIS, CARRÉ, SANS CONCESSION. Joseph Kabila, le président congolais, remet les pendules à l'heure avec la Belgique après la visite ministérielle conduite par Karel De Gucht à Kinshasa. « Il est inacceptable de venir à Kinshasa pour donner des leçons », se fâche-t-il. Entretien exclusif au « Soir ».
Barbe poivre et sel, cheveux drus, regard brillant, le président Joseph Kabila s'est donné un look de maquisard, de « freedom fighter », illustrant peut-être les combats qui se mènent en ce moment avec pour enjeu la souveraineté et le décollage économique du Congo.
Ces dernières semaines, depuis qu'il exerce la présidence de la Communauté des Etats d'Afrique centrale, il a multiplié les voyages : Zambie, Afrique du Sud, Inde, une réunion à New York au Conseil de Sécurité dont il était rentré un jour plus tôt que prévu pour recevoir lundi la délégation belge, composée du ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht, des ministres de la Défense Pieter De Crem et de la Coopération Charles Michel.
Un agenda chahuté, les Belges ayant pris comme une offense le fait que le rendez-vous qu'eux-mêmes avaient suggéré pour lundi matin soit déplacé en fin d'après-midi… Au cours des deux rencontres avec le trio belge, mené par Karel De Gucht, les échanges furent parfois rudes, à la limite de l'incident.
« Le partenariat belgo-congolais est vraiment très fort, il devrait survivre à ces tensions », devait conclure Pieter De Crem avant de repartir pour la Belgique alors que ses deux collègues s'envolaient pour l'est du pays.
Au lendemain de son dernier entretien, mené durant une heure quarante avec la délégation belge, le président Kabila a accepté de répondre aux questions du Soir.
Au-delà des péripéties liées à l'agenda proprement dit, quel bilan tirez-vous de la visite de la délégation belge ?
Il me semble que la mission n'était pas très bien organisée, parce qu'au départ il n'était question que de la visite du ministre de la Défense, invité par son homologue Chikez pour faire le point sur le partenariat militaire que nous apprécions beaucoup et entendons bien continuer. Les ministres De Gucht et Charles Michel ont décidé ensuite de venir ensemble. J'ai donc reçu la délégation dirigée par le ministre De Gucht qui m'a délivré un message au nom du gouvernement belge. Mais quel message ! Un message que je n'ai pas du tout apprécié et je le lui ai dit. Pour moi, l'essentiel, c'est que la Belgique doit se décider à propos du type de relations qu'elle souhaite entretenir avec la République démocratique du Congo. Soit de bonnes, de très bonnes relations de partenariat adulte avec un Etat souverain et indépendant, soit des relations de maître à esclave. Le gouvernement belge doit lever l'option sur ce point et construire une relation sur la base de son choix.
Estimez-vous qu'au cours de cet entretien avec vous, c'est le Congo qui aurait été traité injustement ?
Il ne s'agit pas de moi, de ma personne. Mais je constate que chaque fois qu'une mission est dirigée par le ministre des Affaires étrangères, c'est avec beaucoup d'arrogance, comme si nos visiteurs venaient ici pour nous donner des leçons. C'est inacceptable. Le Congo n'acceptera jamais cela, et surtout pas moi. Un autre peut-être, mais pas moi. Dans ce pays, on a versé le sang, et pour notre indépendance, et pour notre libération. Je n'accepterai jamais de leçons de la part de qui que ce soit, qu'il s'agisse du ministre des Affaires étrangères belge ou chinois, peu importe. La Belgique doit décider du type de relations qu'elle souhaite entretenir avec le Congo.
Il est vrai cependant que la Belgique entretient une relation de longue durée avec le Congo ?
Oui, mais la Belgique est d'abord un partenaire. Moi, j'espère bien que la Belgique sera toujours un pays ami, un pays frère, avec lequel je n'ai personnellement aucun problème. Mais une année et demie après les élections, on ne peut pas traiter avec la République démocratique du Congo comme si on était dans les années 90, qui ont été marquées par la conférence nationale souveraine, la transition, les guerres, etc. Il faut savoir que le Congo a complètement changé, et c'est cela le point de départ : il y a ici un pouvoir légitime. Même avant, je ne pouvais pas accepter que les gens puissent traiter avec notre pays comme s'il était encore une colonie…
Votre réaction aux entretiens avec la délégation belge porte-t-elle sur la forme ou sur le contenu de ce qui a été dit ?
Il y avait un problème sur la forme aussi, mais c'est surtout le contenu qui posait problème. Après notre réunion d'hier, j'espérais bien que, sur cette base, nous pourrions tourner la page. Les points de friction portaient entre autres sur le poste de rapporteur pour les droits de l'homme. Nous avons demandé que ce poste ne soit pas reconduit. L'Etat congolais n'est-il pas souverain ? Nous prenons nos décisions en fonction de nos intérêts, de la politique de notre pays et surtout de son développement. Un rapporteur spécial ici ? Mais pourquoi chez nous et pas dans d'autres pays d'Afrique ? La situation est-elle tellement grave ici qu'il faut que quelqu'un soit toujours là à observer, à surveiller ? J'ai suivi les positions des ONG, belges et autres, mais je répète que c'est inacceptable.
Ce que je refuse, c'est qu'une sorte de tutelle continue à s'exercer sur nous. Je ne récuse pas le droit de regard, car ici on applique la transparence. Qu'il s'agisse des droits de l'homme, de la gouvernance, tout le monde peut regarder ce qu'il veut. Je me considère comme le premier défenseur des droits de l'homme. Mais une tutelle, non, c'est inacceptable.
L'incident avec la Belgique est-il clos ?
Il n'y a pas d'incident, car je n'ai pas voulu qu'il y en ait, il n'y a eu que le début d'un incident, quelque chose comme une provocation… Je sais seulement qu'en Angola, en Afrique du Sud, en Tanzanie, au Soudan et ailleurs, si la délégation belge portait un message comme elle l'a fait ici, elle aurait été chassée. C'est la dernière fois que j'ai accepté de recevoir une délégation porteuse d'un tel message. La prochaine fois, il y aura certainement un incident…
10:18 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : RDC, Belgique, Kabila, Karel De Gucht | del.icio.us | Facebook | | |
La France fatiguée, Fillon attend de Sarkozy une feuille de route pour les réformes
PARIS (Reuters) - François Fillon souhaite que le président Nicolas Sarkozy donne le cap sur les réformes lors de son intervention télévisée jeudi soir.
"On attend une feuille de route pour les prochaines semaines, pour les prochains mois, qu'il nous redonne le cap sur les réformes qui doivent être conduites", a déclaré le Premier ministre en marge d'une visite dans un lieu de soins, à Paris.
Le chef du gouvernement a également dit attendre "un travail d'explication sur les réformes qui sont en cours et qui ont besoin d'être expliquées par le président de la République et ensuite par l'ensemble des membres du gouvernement."
En chute persistante dans les sondages, Nicolas Sarkozy tentera de redresser son image, dit-on dans les milieux politiques, en s'efforçant de convaincre du bien-fondé de son action réformatrice, lors de cette émission télévisée jeudi.
Gérard Bon
10:13 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Sarkozy, Fillon, France | del.icio.us | Facebook | | |
Marine Le Pen n'attend rien de l'intervention télé de Sarkozy
PARIS (Reuters) - Marine Le Pen donne zéro sur dix à Nicolas Sarkozy dont elle n'attend lors de son intervention jeudi soir à la télévision qu'un "exercice de mots" après un an de présidence marquée, dit-elle, par la déception.
"S'il y avait un domaine dans lequel où on pouvait lui accorder un bon point, je le ferai. Mais en l'occurrence, je crois qu'il ne sait pas où il va", a déclaré la vice-présidente du Front national sur RMC et BFM-TV.
"Le problème, c'est qu'il a derrière lui un peuple et que ce peuple souffre", a-t-elle ajouté.
Priée de dire ce qu'elle attendait de l'intervention télévision du chef de l'Etat, Marine Le Pen a répondu : "Rien, ça va être un exercice de mots. Or, on ne paye pas les Français avec des mots. C'est pas les mots qui donnent un avenir à leurs enfants, c'est pas les mots qui les rassurent."
"Il est bon, d'ailleurs, dans cet exercice de mots. Donc, il va peut-être briller dans un exercice de mots. Mais ce que les Français attendent, ce sont des actes", a ajouté Marine Le Pen.
Gérard Bon
10:11 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le Pen | del.icio.us | Facebook | | |
mercredi, 23 avril 2008
L'Irak appelle ses voisins à empêcher les terroristes d'entrer sur son territoire
KOWEIT - Nouri al-Maliki a exhorté mardi les pays voisins de l'Irak à "empêcher les terroristes" d'entrer sur son territoire, mais a aussi tendu la main aux pays arabes pour qu'ils se décident à ouvrir des représentations diplomatiques à Bagdad et cessent de "trouver des excuses" liées à l'absence de sécurité.
Le Premier ministre irakien a délivré ce double message teinté d'une certaine déception en ouverture de la troisième conférence ministérielle élargie des pays voisins de l'Irak.
La réunion s'est tenue à Koweit en présence de représentants des Etats membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et du G-8, dont la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice et son homologue français Bernard Kouchner.
Le projet de résolution de la conférence, dont une copie a été obtenue par l'Associated Press, appelle à une aide accrue des pays voisins de l'Irak dans le cadre de la lutte contre les milices et à une "assistance pour le règlement de la question de la dette irakienne".
Lors des réunions précédentes, les voisins de l'Irak avaient pris de semblables engagements, peu suivis d'effets. Ils avaient également promis d'ouvrir des missions diplomatiques à Bagdad, mais aucun n'a pour l'heure franchi le pas.
D'où la frustration exprimée par Nouri al-Maliki, qui a estimé "difficile d'expliquer pourquoi des échanges diplomatiques (entre l'Irak et ses voisins) n'ont pas eu lieu". "Nombre de pays étrangers ont maintenu leur mission diplomatique à Bagdad et n'ont pas trouvé des excuses liées à la sécurité", a-t-il déploré.
Soulignant que Bagdad avait tendu la main à ses voisins pour améliorer leurs relations, le Premier ministre irakien s'est déclaré déçu de ne pas avoir reçu une réponse plus positive de ses "frères et amis" régionaux.
"Nous devons être patients avec nos frères arabes", a tempéré son chef de la diplomatie Hochyar Zebari. "Je pense que la volonté est là".
Washington, qui pour sa part pousse pour faire accepter par la région le gouvernement du chiite Nouri al-Maliki, a fait savoir, par la voix de Condoleezza Rice, que la prochaine réunion des pays voisins se tiendrait à Bagdad, "autre signe" à ses yeux "que les choses vont de l'avant".
Pour Nouri al-Maliki, l'Irak a "passé la crise" et est plus sûr qu'il y a un an. Mais les pays voisins continuent d'attiser les violences en Irak et y forment des terroristes, a-t-il accusé. "Nous exhortons les pays voisins à déployer plus d'efforts pour accroître les procédures en matière de sécurité aux frontières afin d'empêcher les terroristes d'infiltrer nos terres", a-t-il déclaré. "Nous demandons aussi l'assèchement des sources du terrorisme et de ses sources de financement".
Damas est accusé -avec Téhéran- d'envoyer armes et militants en Irak. Dans son discours devant les délégués, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Moallem a appelé les "forces étrangères à quitter l'Irak", en référence aux soldats américains déployés dans le pays. D'après lui, la Syrie a présenté à la conférence ses recommandations sur les moyens d'accroître la sécurité à la frontière et la coopération avec l'Irak.
Au chapitre économique, le porte-parole du gouvernement Ali al-Dabbagh a expliqué que Bagdad ne s'attendait pas à une quelconque annulation de sa dette à la fin de la réunion de mardi, le Koweït insistant toujours pour que l'Irak verse des compensations pour les dommages causés par la guerre du Golfe en 1991.
Le chef de la délégation des Nations unies, Ben Lynn Basco, se voulait cependant optimiste. Pour lui, un "consensus fondamental sur un Irak fédéral, uni, souverain et démocratique émerge". "Le fait que nous nous rencontrions ici au Koweit témoigne d'un désir de surmonter les divergences passées et de renforcer la coopération dans la région", a-t-il jugé. AP
13:04 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Présidentrielles américaines 2008:Jusqu'à ce jour Obama garde la tête dans le camp démocrate et la lutte continue contre Hillary fatiguée fait le relaie avec sa fille et Bill son
Le sénateur de l'Illinois reste sur une victoire acquise dans le Mississippi (sud) le 11 mars. Jusqu'à présent M. Obama a gagné dans plus d'Etats que sa rivale (28 contre 17 en tenant compte du Michigan et de la Floride à la validité contestée), compte le plus grand nombre de délégués (1.650 contre 1.508) et a engrangé plus de voix (13,3 millions contre 12,6 millions).
08:02 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
mardi, 22 avril 2008
usa 2008: Un duel démocrate peut-être décisif
Mathématiquement, le scrutin en Pennsylvanie ne bouleversera rien ce mardi. Hillary Clinton est donnée favorite, mais il lui faut gagner très largement pour rester une candidate crédible. La campagne est devenue beaucoup plus agressive.Pour Hillary Clinton, ce mardi en Pennsylvanie, c'est un peu quitte ou double - même si la sénatrice de New York a maintes fois répété qu'elle se maintiendrait dans la course à l'investiture présidentielle jusqu'au bout. On sait que, mathématiquement, cette élection primaire, pas plus que les suivantes, ne remettra en cause l'avance de son adversaire, Barack Obama, d'ici à la Convention démocrate de la fin août à Denver. Néanmoins, une victoire étroite, ou a fortiori une défaite, serait susceptible de ruiner les ambitions de l'ex-Première Dame et de rendre irrésistible la pression pour qu'elle jette l'éponge.
Selon les calculs du site spécialisé "Realclearpolitics", le sénateur de l'Illinois dispose d'une avance de 140 délégués sur sa rivale (1648 contre 1508) - il en faut 2025 pour enlever la nomination démocrate. Comme les délégués sont attribués à la proportionnelle, et que les deux candidats sont au coude à coude, l'enjeu en Pennsylvanie (188 délégués) ne modifiera que marginalement le rapport de forces. C'est donc bien l'impact psychologique du résultat qui importe.
Barack Obama a renoué avec le succès lors du précédent rendez-vous électoral, le 11 mars, dans le Mississippi, mais c'est insuffisant pour dissiper le souvenir des revers essuyés, une semaine plus tôt, dans l'Ohio et au Texas. Il lui faut donc revenir en force et frapper un grand coup, histoire de convaincre l'électorat et, plus encore, l'establishment du Parti démocrate que Mme Clinton est définitivement hors-jeu.
Le scrutin de ce mardi a aussi valeur de test pour le sénateur de l'Illinois qui a accumulé les faux pas ces dernières semaines. Les propos racistes de son guide spirituel, le pasteur Wright, exhumés par les médias, un discours très éloquent, mais peut-être moins convaincant, du candidat sur les relations raciales aux Etats-Unis et, finalement, sa réflexion à l'emporte-pièce sur une frange de la population de Pennsylvanie rivée, selon lui, à la religion et au port d'armes, pourraient avoir érodé son capital de sympathie.
Heureusement pour lui, Hillary Clinton, pareillement fatiguée sans doute par seize mois d'une campagne éreintante, n'a pas évité, elle non plus, quelques bourdes mémorables (notamment quand elle a réinventé les circonstances d'un ancien voyage en Bosnie). Aussi, si elle est toujours donnée favorite en Pennsylvanie (en raison notamment du soutien qu'elle peut escompter de l'importante communauté catholique), son avance, qui était de plus de 15 pc, a fondu pour ne plus dépasser, selon les sondages, les 6 ou 7 pc.
Or une victoire avec une si petite marge serait sans doute insuffisante pour accorder encore beaucoup de crédit à la candidature de Mme Clinton - même si son état-major souligne d'ores et déjà que Barack Obama a comblé une partie de son retard d'une part en dépensant deux fois plus que la sénatrice de New York en publicités électorales, d'autre part en se livrant à une campagne de dénigrement systématique de son adversaire.
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Congo-Kinshasa - La mission belge:De Gucht ministre des Affaires étrangères belge s'attaque aux privilégiés
Le ministre des Affaires étrangères a lancé un appel fort, hier soir à Kinshasa. La rencontre de De Gucht et Michel avec le Président Kabila s'est fait attendre.
A peine revenu d'un entretien plusieurs fois reporté dans la journée avec le président congolais Kabila, le ministre belge des Affaires étrangères Karel De Gucht a lancé un message fort, lundi soir là Kinshasa en demandant au Congo de "s'attaquer aux privilèges fabuleux de certains".
Dans un discours à l'ambassade de Belgique à Kinshasa, devant un parterre de personnalités congolaises, il a déclaré que la reconstruction du Congo "signifie s'attaquer aux privilèges fabuleux de certains". "Il faut s'attendre", a-t-il ajouté, "à une farouche résistance de tous ceux qui n'hésitent pas à sacrifier le bien-être de la population par leur enrichissement personnel. Le combat n'est possible qu'avec la pleine adhésion de nos interlocuteurs congolais, adhésion qui doit se manifester clairement, en paroles et en actes ".
Ce discours musclé ponctuait une journée riche en incertitudes pour l'importante mission belge présente cette semaine au Congo, forte de trois ministres (Affaires étrangères, Défense et Coopération). Joseph Kabila n'a pas montré beaucoup d'empressement à recevoir cette délégation "de haut niveau". Prévue lundi à 11 heures, l'entrevue a été reportée à plusieurs reprises. Rentré dans la nuit des Etats-Unis après un voyage de 15 heures, M. Kabila aurait manifesté le désir de se reposer.
On sait cependant que le président congolais ne manque jamais l'occasion de faire attendre Karel De Gucht, depuis que ce dernier, il y a quelques années, a comparé le sens de l'Etat des dirigeants congolais et rwandais, à l'avantage de ces derniers.
En fin d'après-midi, la présidence a annoncé que Pieter De Crem, ministre de la Défense, serait reçu seul. Ce dernier a accepté de se départir de la solidarité gouvernementale parce que c'était sa première visite au Congo, fut-il expliqué. Le président Kabila a ensuite accepté de recevoir Karel de Gucht et Charles Michel pendant une demi-heure.
Ceux-ci avaient jusque-là mal caché une certaine impatience : "Nous sommes à la disposition du Président jusqu'à un certain moment", confiait le ministre belge des Affaires étrangères. "Nous ne sommes pour rien dans ce retard... Cela ne me surprend plus. Il y a plusieurs façons de regarder la vie. Cela peut être différent entre Bruxelles et Kinshasa. M. Kabila est victime du jet lag. Moi aussi. Mais je ne suis pas Président..."
Face à l'évolution des rapports belgo-congolais, Karel De Gucht n'a pas manqué d'afficher un certain dépit : "Un partenariat", a-t-il dit, "cela suppose que deux parties assument leurs responsabilités". Et de citer deux exemples à propos desquels les Congolais ne semblent pas avoir respecté leurs engagements. Primo, les Congolais s'étaient engagés à prolonger la mission du Rapporteur spécial de l'Onu sur les droits de l'homme. À Genève, ils ont adopté une autre attitude.
Secundo : le port d'Anvers s'est beaucoup investi dans la restauration de celui de Matadi. Les Belges s'étaient engagés à gérer le port à condition que cela se fasse dans la plus grande transparence. On vient d'apprendre que la gestion du port de Matadi a été confiée aux Emirats arabes unis.
La mission des Belges se déroule alors que Kinshasa bruisse de rumeurs sur les faramineux contrats conclus par les Chinois. En échange de la construction de routes - toutes ici sont dans un état inimaginable - de logements et de la réhabilitation de chemins de fer, pour un total de 15 milliards de dollars, ils ont obtenu des concessions de cuivre, cobalt et or dont ils devraient retirer des productions équivalent à environ 70 milliards de dollars. Les contrats n'ont pas encore été examinés par le parlement congolais.
C'est que les Chinois ne s'embarrassent pas de considérations politiques et n'attendent pas, comme les Occidentaux, que les conditions de bonne gouvernance et respect des droits de l'homme soient remplies. Si De Gucht et Michel estiment qu'il y a de la place dans ce grand pays "pour tous les investisseurs de bonne foi", ils s'interrogent sur les conséquences des contrats chinois : "C'est du troc", a précisé M. De Gucht, "une partie reçoit des investissements en infrastructure et l'autre des concessions en matières premières. Encore faut-il voir si tout cela est bien équilibré"..
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Hillary Clinton ou le début de la fin aujourd'hui.....les démocrates trop attentistes malmènent les "Clinton"...c'est cher et fatiguant
09:22 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hillary | del.icio.us | Facebook | | |
lundi, 21 avril 2008
Le Financial Times choisit Barack Obama
JOHNSTOWN, Pennsylvanie (Reuters) - Barack Obama, candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle de novembre aux Etats-Unis, a reçu dimanche le soutien du Financial Times, à l'avant veille de la primaire potentiellement décisive de Pennsylvanie.
"Après le scrutin de mardi, les démocrates doivent agir rapidement pour désigner M. Obama. Il est en fait, le meilleur candidat", peut-on lire dans les colonnes du quotidien.
Hillary Clinton, qui brigue également l'investiture démocrate, a quant à elle obtenu le ralliement du Pittsburg Tribune-Review, dont l'éditorialiste a financé plusieurs enquêtes du camp conservateur sur elle et son époux, lorsqu'il était à la Maison blanche.
"La décision de Clinton de s'asseoir avec le (comité éditorial du) Trib était courageuse, étant donné nos vieilles critiques à son égard. Le courage politique est essentiel pour un président. Clinton en a fait la preuve. Obama ne l'a pas", affirme dimanche son éditorialiste.
La plupart des observateurs font de la sénatrice de New York la favorite de la primaire de Pennsylvanie, mais la marge avec laquelle elle pourrait l'emporter fait débat.
"OBSCÈNE"
Acquis à sa cause, le gouverneur de l'Etat, Edward Rendell, a souligné qu'Obama avait dépensé 3,5 fois plus que Clinton en frais de campagne en Pennsylvanie.
Selon lui, l'équipe de campagne du sénateur de l'Illinois a notamment investi 2,9 millions de dollars dans des spots télévisés pendant la dernière semaine.
"C'est presque obscène", a-t-il affirmé sur la chaîne CBS. "De ce fait, gagner avec une avance de quatre, cinq, six ou sept points dans de telles conditions serait (pour Hillary Clinton) une grande et remarquable victoire."
L'état-major du sénateur de l'Illinois, qui a annoncé dimanche avoir levé 42 millions de dollars en mars, a réagi en soulignant que Clinton aurait besoin de s'imposer avec des écarts bien plus importants lors des dix votes restants pour remporter la course aux 2.025 délégués nécessaires à l'investiture.
En campagne à Reading, Obama a affirmé dimanche que les deux candidats démocrates seraient meilleurs que le républicain John McCain. "Et tous trois serions meilleurs que George Bush", a-t-il ajouté.
"Nous avons besoin d'un candidat qui s'attaque à John McCain, pas qui l'acclame", a rétorqué Clinton, lors d'un meeting à Johnstown.
Jeff Masson, version française Jean-Philippe Lefief
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samedi, 19 avril 2008
Obama fait peur au clan Clinton
22:14 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Obama | del.icio.us | Facebook | | |
L'équipe Sarkozy "n'est pas professionnelle"
PARIS - L'équipe gouvernementale "n'est pas professionnelle", affirme le maire de Paris Bertrand Delanoë, estimant que le pouvoir "fait pire encore que ce que laissait craindre" la "démagogie" de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle.
"Le cafouillage est permanent, les reculs et les démentis succèdent aux annonces à grand spectacle", déclare le maire socialiste de la capitale dans un entretien publié dimanche dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France". "Ce gouvernement ignore où il va, mais il y entraîne la France. Vraiment, cette équipe n'est pas professionnelle".
Bertrand Delanoë, à qui certains prêtent des ambitions présidentielles en 2012, assure par ailleurs qu'il n'a "pas besoin de perspectives de pouvoir ou de 'place' pour (se) mettre en mouvement". "D'une façon ou d'une autre, je serai là, je m'engagerai", indique-t-il. AP
22:06 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Communiqué de presse du MRAX du 18 avril 2008:Quand la "mixité culturelle" sert d'alibi au racisme
SWL / Jacques ETIENNE :
Le MRAX a pris connaissance avec stupéfaction des méthodes de discriminations racistes qui seraient mises en oeuvre par le Foyer namurois, telles que relatées dans Le Soir de ce 18 avril.
Selon un rapport d'audit réalisé par la Société Wallonne du Logement, le Conseil l'administration de la société namuroise de logement social aurait officiellement validé une politique visant à écarter les candidatures émanant de personnes d'origine non européenne au profit des ressortissants des pays de l'UE, ceci afin "d'éviter que les logements soient tous attribués à une population extrêmement paupérisée tant au niveau hygiène, qu'au niveau comportement de paiement et ce, de façon à garder les "bons" locataires, de préserver l'état des logements et la mixité sociale des quartiers"... De plus, le Député-Bourgmestre Jacques Etienne, président du Foyer namurois, déclare assumer pleinement cette politique dans le but, selon lui, de "favoriser la mixité culturelle"...
Le MRAX n'a pas à ce jour pris connaissance du rapport d'audit, mais sur base des infomations diffusées dans la presse de ce matin, tient d'emblée à se prononcer sur trois importants éléments :
Premièrement, nous rappelons que la loi "racisme" de 2007 condamne sur le plan pénal toutes discriminations basées notamment sur l'origine ou la nationalité. Le Foyer Namurois n'est pas au dessus des lois.
Deuxièmement, cette pratique se présente non seulement comme une discrimination caractérisée, mais reposerait de surcroit sur une représentation raciste des étrangers. En effet, juger que pour éviter une population dite "de pauvre hygiène" ou présentant tel ou tel "comportement" indésirable il suffirait d'écarter tous les étrangers non européens, repose implicitement sur une hypothèse raciste consistant à réduire ces mauvais comportements à la seule origine des personnes.
Enfin, prétendre servir une politique de "mixité culturelle" avec de telles méthodes, est à la fois honteux, stigmatisant et simpliste. La diversité culturelle est tout aussi importante, voir davantage, en dehors de l'Europe qu'en son sein. C'est faire l'aveu d'un état d'esprit typiquement xénophobe que de réduire tous les étrangers à une seule catégorie simpliste de personnes, à un stéréotype dévalorisant.
Vu la gravité des faits, le MRAX réunit d'urgence son conseil d'administration dès demain (samedi) en vue d'éventuellement déposer plainte.
Le MRAX rappelle que la Région Wallone est toujours en défaut de transposition des directives européennes et va réinterpeller le Ministre-Président Rudy Demotte à cet égard.
Didier de Laveleye, directeur
02-209.62.59
Radouane Bouhlal, président
0475-75.14.89
20:55 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Racisme | del.icio.us | Facebook | | |
Hil...don't worry ...Yes! yes we can
18:55 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Barack Obama taxe Hillary Clinton d'immobilisme
PHILADELPHIE (Reuters) - Devant 35.000 personnes rassemblées à Philadelphie, Barack Obama, candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle de novembre, a accusé vendredi sa rivale Hillary Clinton d'immobilisme.
"Son message est le suivant: 'Les Républicains le font depuis 20 ans et j'ai appris à jouer le même genre de jeu, vous pouvez donc m'élire parce qu'il ne faut s'attendre à aucun changement à Washington", a-t-il déclaré.
Qualifiant l'ex-First Lady d'"adversaire tenace", le sénateur de l'Illinois a par ailleurs regretté son exploitation des polémiques qui ont éclaté récemment, méthode qu'elle justifie, dit-il, "en nous expliquant que les Républicains en feraient autant".
Obama, favori de la course à l'investiture, s'est plaint de l'âpreté des questions qui lui ont été posées mercredi lors d'un face à face avec Clinton diffusé par la chaîne ABC.
Egalement en campagne à Philadelphie avant la primaire de Pennsylvanie mardi, la sénatrice de New York en a conclu qu'il ne pourrait pas supporter la pression de la Maison blanche.
"Je sais que certains des partisans de mon adversaire et mon adversaire lui-même se plaignent de la dureté de certaines questions. Eh bien, ayant vécu huit ans à la Maison blanche et ayant vu ce qui s'y passe pour ce qui est des pressions et du stress auxquels est soumis un président, ces questions, ce n'était rien", a-t-elle affirmé.
"Je suis d'accord avec Harry Truman sur ce point. Si on ne supporte pas le chaud, il faut sortir de la cuisine", a-t-elle ironisé, reprenant une phrase restée célèbre du président démocrate.
Lors du débat de mercredi, Obama a semblé en difficulté lorsque les journalistes l'ont interrogé sur ses relations avec son ancien pasteur Jeremiah Wright et avec William Ayer, membre de la mouvance radicale des années 1960, ou sur ses propos polémiques concernant les "Américains moyens" des "petites villes" qui se raccrocheraient aux armes et à la foi pour oublier leurs difficultés financières.
Il a également dû expliquer pourquoi il ne portait pas la bannière étoilée au revers de sa veste.
Obama a publiquement déploré le niveau de ces questions. "La nuit dernière, a-t-il dit jeudi, je pense que nous avons établi un nouveau record puisqu'il nous a fallu 45 minutes avant de débattre des sujets qui préoccupent le peuple américain".
Jeff Mason, version française Henri-Pierre André et Jean-Philippe Lefief
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vendredi, 18 avril 2008
RABAT, sans l'Afrique que sera le règne Sarkozien
RABAT (Reuters) - François Fillon a invité vendredi les chefs d'entreprise français à être les fers de lance du rapprochement économique entre la France et le Maroc, qui multiplie réformes et initiatives pour attirer les investisseurs étrangers malgré une conjoncture mondiale adverse.
Au dernier jour de sa visite officielle dans le royaume chérifien, le Premier ministre, qui est notamment accompagné de la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a de nouveau appelé à "intensifier" et "approfondir" le partenariat privilégié avec Rabat devant le Groupe d'impulsion économique franco-marocain (GIEFM), un forum réunissant depuis 2005 entreprises marocaines et sociétés françaises cotées au CAC-40.
"La coopération politique et économique entre la France et le Maroc est excellente. Il n'était pas besoin de la relancer mais nous avons voulu avec le président de la République l'intensifier, l'approfondir", a déclaré François Fillon, qui a tenté de faire entendre son message auprès du Premier ministre marocain, Abbas el Fassi, et des patrons français et marocains, malgré une malencontreuse panne de micro .
"Vous, chefs d'entreprise, vous êtes les principaux acteurs de l'approfondissement de cette relation", a-t-il souligné .
Les autorités marocaines tablent pour 2008 sur un taux de croissance de 6,1%, avec des secteurs en pointe : BTP, télécommunications, services, tourisme. Le taux de chômage au Maroc s'élève officiellement à 9,8%.
La France, premier partenaire commercial du Maroc, premier investisseur étranger - mais aussi premier créancier public -, entend profiter de l'envol. Les entreprises françaises comptent pour l'heure près de 500 filiales dans le royaume.
De 2003 à 2007, près de 40% des investissements étrangers étaient d'origine française.
"Le Maroc est un pays en mouvement, une économie en chantier, un formidable gisement d'opportunités", a affirmé Abbas el Fassi.
TGV ET TRAMWAY
"L'environnement macroéconomique et financier du royaume est sain, malgré le renchérissement sans précédent du prix du baril et de nombre de matières premières", a-t-il plaidé.
Le Maroc s'est lancé dans des chantiers colossaux - plan Azur pour le tourisme, plan Emergence pour l'industrie, Stratégie e-Maroc 2010 pour les technologies de l'information - afin de séduire les groupes étrangers et moderniser ses infrastructures.
Jean-René Fourtou, président du conseil de surveillance de Vivendi et vice-président du GIEFM, a estimé que ces plans étaient "extrêmement utiles" pour l'implantation des entreprises françaises mais que trois "soucis" devaient être levés afin de permettre le plein épanouissement des relations économiques entre Paris et Rabat.
La valorisation insuffisante des ressources humaines, la fiscalité locale qui "n'est pas compétitive" et les conflits juridiques.
Deux groupes français étaient en vedette vendredi à Rabat.
Alstom, qui finalisera l'accord pour la réalisation du tramway de Rabat - un chantier de quelque 100 millions - avec la vente de 22 rames Citadis, qui devraient entrer en service à l'été 2010.
Une aide française de 75 millions d'euros sera en outre octroyée pour l'étude de faisabilité de la ligne ferroviaire à grande vitesse entre Tanger et Casablanca, les deux pôles économiques du royaume, qui devrait être opérationnelle en 2014. L'Office national des chemins de fer marocain (ONCF) prévoit l'acquisition de 18 rames TGV duplex, pour un montant de quelque 1,8 milliard d'euros.
Le groupe Pierre & Vacances, pour sa part, officialisera son implantation dans le royaume où le secteur du tourisme tire la croissance intérieure. Une avancée "symbolique" saluée par François Fillon.
Le contrat commercial pour la vente d'une frégate polyvalente de classe FREMM, promesse enlevée par Nicolas Sarkozy lors de sa visite d'Etat en octobre, devrait également être signé pour un montant d'environ 500 millions d'euros au terme du 9e séminaire intergouvernemental franco-marocain.
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Hillary Clinton AUX Médiocres sondages
Médiocres sondages et confiance en berne: les mauvaises nouvelles s'accumulent pour la candidate à l'investiture démocrate, Hillary Clinton, à moins d'une semaine de la primaire de Pennsylvanie.
Actuellement devancée par son rival Barack Obama, Clinton est condamnée à gagner avec une large marge la primaire du 22avril, puis celle de l'Indiana, prévue le 6mai, si elle veut conserver intactes ses ambitions présidentielles. Or, les derniers sondages sont tout sauf réjouissants pour elle. Clinton est certes donnée gagnante en Pennsylvanie mais avec une marge qui varie de cinq à six points selon les instituts. Cet écart est jugé trop faible par les spécialistes pour lui permettre de relancer sa campagne. Un sondage publié mercredi par le Los Angeles Times donne, en outre, Obama vainqueur dans l'Indiana. Le sénateur de l'Illinois est par ailleurs archi-favori de la primaire de Caroline du Nord prévue également le 6mai.
Confrontée à une popularité en berne, la candidate à l'investiture démocrate a tenté mercredi de reprendre l'offensive face à Barack Obama à l'occasion d'un débat télévisé. C'est la première fois depuis le 26février que les deux rivaux se retrouvaient face à face.
Debout côte à côte derrière des pupitres, Clinton et Obama ont tous deux affirmé sur la chaîne ABC que le rival de l'une ou de l'autre ferait un meilleur président que le républicain John McCain mais pour ajouter aussitôt qu'elle ou il pensait être le meilleur candidat démocrate en novembre.
Quand un journaliste a suggéré que le candidat arrivé en tête à l'issue des primaires s'engage à prendre son rival comme candidat au poste de vice-président... un long silence a suivi sa question. «Ne répondez pas tous en même temps», a commenté le journaliste.
Obama sur la défensive depuis ses propos sur «l'amertume» des gens habitant les petites villes frappées par la crise économique qui, a-t-il dit la semaine dernière, «se raccrochent» à la religion, aux armes à feu ou au discours anti-immigrés, a préféré parler mercredi soir de la «frustration» des électeurs. «Les gens sont frustrés pas seulement parce que leurs emplois s'en vont, que les revenus baissent et que les soins deviennent plus chers mais aussi parce que ce sont les représentants des intérêts particuliers qui dominent la vie politique à Washington», a déclaré Obama reprenant une de ses attaques favorites contre MmeClinton qui, selon lui, compte poursuivre si elle est élue la même politique en vigueur «depuis des décennies».
La sénatrice de New York a accusé son rival de ne «pas comprendre le rôle de la religion et de la foi» et affirmé qu'elle ne croyait pas que «les gens se raccrochent à leurs traditions comme la chasse ou les armes à feu simplement parce qu'ils sont mécontents de leur gouvernement».
Les gens ont été «blessés» par ces remarques, a ajouté Clinton qui, ces derniers jours, a accusé Obama d'être «élitiste».
La dureté de l'affrontement creuse le fossé entre les deux camps, ce qui profite à McCain. Selon un sondage en Pennsylvanie, publié mardi, si Obama devenait le candidat du parti démocrate, 26% des partisans de Clinton voteraient McCain. Et 19% des partisans d'Obama feraient de même si la sénatrice est investie.
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jeudi, 17 avril 2008
Zimbabwe: le gouvernement accuse Tsvangirai de trahison
HARARE, Zimbabwe - Le gouvernement zimbabwéen a accusé le chef de l'opposition de trahison jeudi. Harare affirme que Morgan Tsvangirai ourdit un "changement de régime illégal" avec le soutien du Royaume-Uni pour renverser le président Robert Mugabe au pouvoir depuis 28 ans.
Dans un entretien à l'Associated Press jeudi, M. Tsvangirai rompt avec son refus habituel de mener une "chasse aux sorcières" et estime que le chef de l'Etat pourrait être traduit en justice pour répondre de ses actions. Il trouve "scandaleux" d'être accusé l'accusation de trahison.
Les autorités poursuivaient pendant ce temps jeudi leur campagne d'arrestations, d'agressions et autres mesures d'intimidation visant l'opposition du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) qui revendique la victoire à l'élection présidentielle du 29 mars dernier.
Trois semaines après, les résultats officiels de ce scrutin n'ont toujours pas été publiés mais des observateurs indépendants estiment que Morgan Tsvangirai a tout au moins pris de l'avance sur Robert Mugabe au premier tour. La tension est vive dans le pays, où l'omniprésence de la police antiémeute et des forces de sécurité montre qui tient le pouvoir pour le moment.
Mercredi, au Nations unies, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont soutenu la suggestion du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon de dépêcher des observateurs onusiens en cas de second tour présidentiel, mais le Zimbabwe a répondu qu'il leur faudrait d'abord une invitation officielle d'Harare. Lors du précédent scrutin, le gouvernement a refusé la présence d'observateurs occidentaux. Il n'a accepté qu'une équipe de la Communauté de développement de l'Afrique australe (CDAA) dirigée par un sous-ministre d'Angola, pays qui n'a pas connu d'élections depuis 1992.
Les accusations de trahison portées contre le leader de l'opposition sont rapportées par le journal d'Etat "Herald", selon lequel elles seraient étayées par une correspondance entre M. Tsvangirai et le premier ministre britannique Gordon Brown. Le MDC qualifie de faux ces documents auxquels le gouvernement de l'ancienne colonie britannique a fait référence à plusieurs reprises dans la semaine.
Pour le ministre de la Justice Patrich Chinamasa cité par le "Herald", "Tsvangirai et Brown veulent faire changer illégalement le régime au Zimbabwe et, de la part de Tsvangirai, c'est une trahison".
Ce n'est pas la première fois que Morgan Tsvangirai est considéré comme un traître par le régime en place. En 2003, il avait été acquitté de conspiration d'assassinat contre Robert Mugabe, à l'issue d'un procès de 18 mois.
Le pouvoir tente également de prévenir toute tentation de soutien à l'opposition dans la population. Le gouvernement a ainsi menacé de retirer leur permis aux employés des transports qui répondrait à l'appel à la grève de l'opposition pour obtenir la publication des résultats de la présidentielle. L'appel à la grève générale du MDC trouve peu d'écho dans un pays où 80% de la population active est au chômage mais le ministre des Transports Chris Mushowe déclare au "Herald" jeudi que certaines lignes de bus sont arrêtées "depuis lundi".
L'opposition accuse de son côté la commission électorale de mettre à profit une soi-disant vérification des votes pour manipuler les résultats et permettre à Robert Mugabe de garder les commandes. Elle estime qu'un second tour serait inévitablement truqué en ce sens. AP
17:19 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Bruxelles: Fréderic Laloux pauvre en estime...désavoué
Yvan Maïeur (PS) recale la note politique de Frédéric Laloux (PS) : ambiance... MR et CDH embrayent, Ecolo achève le massacre. Ne tirez plus sur l'ambulance ?
Question : Frédéric Laloux (PS) a-t-il suivi un training intensif auprès du Premier ministre Yves Leterme ? C'est qu'à l'heure de servir des platitudes à la presse - style "je travaille", "je me concentre sur ma mission", et autres "laissez-moi travailler" en guise de réponse -, l'élève Laloux est en passe de rejoindre (de dépasser ?) le maître Leterme.
Mercredi matin, est-ce l'odeur du sang ?, la petite salle de la commission Santé publique de la Chambre était archi-comble pour assister à la présentation de la note (5 pages) de "politique générale" du secrétaire d'Etat en charge de la Lutte contre la pauvreté.
Si l'ex-échevin namurois a éludé les questions portant sur le malaise au PS entourant sa désignation, il s'est appliqué - dans un néerlandais approximatif - à réciter sa leçon. Serré de près par sa ministre de tutelle Marie Arena (PS), Frédéric Laloux a donc énoncé les quelques grandes lignes de l'action qu'il entendait mener lors de la législature à venir. Point final ? Non.
Les uns après les autres, les députés (de la majorité gouvernementale !) prennent les armes pour "fusiller" le secrétaire d'Etat après sa prestation.
Ainsi, dans le camp socialiste, le député Yvan Maïeur dégaine-t-il férocement : "Ça ne va pas !", regrette le parlementaire. "N'importe quel CPAS de Belgique présenterait une note plus fouillée que celle à laquelle nous avons eu droit. Tous les présidents de CPAS de ce pays ne peuvent pas y couper s'ils veulent recevoir l'aval de leur Conseil communal... Je ne sais pas dire les choses autrement : ça ne va pas !" Et le Bruxellois de poursuivre : "Il n'y avait aucun contenu dans cette note, c'est dommage, mais je ne m'attends à rien de la part de Frédéric Laloux. L'in tervention de Marie Arena allait dans le bon sens, c'est avec elle qu'il faudra travailler".
"Grosse déception"
Jean-Luc Crucke (MR) : "Frédéric Laloux nous a présenté cinq pages de chiffres et une intention : revenir plus tard. Je lui propose donc de revenir en juillet pour nous présenter une vraie note de politique générale. Le problème, c'est qu'on ne sait pas si c'est lui qui reviendra !", assène le député. Le libéral poursuit : "On pensait que le PS sortait doucement des "affaires", mais voilà qu'elles reviennent à l'échelon Fédéral", dit-il.
"C'est une très grosse déception", enchaîne Georges Dallemagne (CDH). "J'imagine que Frédéric Laloux n'a pas eu beaucoup de temps pour se préparer sereinement. Il n'y a pas une ligne, pas un seul mot, sur les sans-abri, par exemple. Franchement, poursuit l'humaniste, Laloux devrait revenir devant le Parlement avec une vraie note de politique générale." Rappel, PS, MR et CDH sont les trois partis de la majorité gouvernementale, côté francophone.
"Recalé à l'examen"
L'Ecolo Zoé Genot appelle Frédéric Laloux "à revoir la copie". "Il est recalé à l'examen, lâche la députée. Alors que le PS se targue de faire de la lutte contre la pauvreté l'une de ses grandes priorités, voilà que Laloux vient nous parler de "risque de pauvreté". C'est malheureux : la pauvreté c'est plus qu'un risque alors que le nombre de sans-abri se multiplie, que les minimexés sont légion. Il n'y a rien de concret dans cette note et en plus les moyens budgétaires diminuent."
Mercredi, Frédéric Laloux s'est défendu d'avoir présenté "une note creuse" aux parlementaires. "Je suis l'homme qu'il faut à la bonne place", a glissé Laloux avant de s'éclipser. Dans la soirée, la Fédération des "Jeunes socialistes bruxellois" a publié un communiqué demandant "d'urgence" la tenue d'un "débat interne face au débat qui agite le parti autour de la composition de l'équipe au gouvernement fédéral". Ambiance, camarades.
09:45 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |