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vendredi, 29 février 2008

Bruxelles:Un homme d'expérience,travailleur, juste et moderne ...élégant physiquement et dans ses actes...oui Didier est un bon pour le poste de PM

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Belgique:Les Wallons parlent

LES RÉGIONALISTES tiennent congrès ce vendredi. Ils se sentent étouffés par l'axe Wallonie-Bruxelles.
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Ils ne se sont pas vraiment retrouvés dans la marée de drapeaux belges qui a déferlé sur les rues du pays. Ils ont encore moins digéré les propos politiques de crise communautaire, où les partis du sud entendaient défendre à l'unisson les intérêts de la « Belgique francophone », présentée comme une entité unique.

Aussi les militants wallons ont-ils le sentiment d'une « négation de la Wallonie. » Vendredi, ils débattront de leur malaise à l'ancienne Bourse de Namur. « Cet emballement autour de la Belgique francophone devenait absurde, dit Michel Gigot, le Vice-président du Mouvement du manifeste wallon. On finit par ne plus entendre parler de la Wallonie. »

Le Mouvement du manifeste wallon, qui organise la rencontre de vendredi, n'est pas isolé dans son agacement. Des intellectuels du sud tiennent le même discours. « Dans les travées du Parlement wallon, ce sentiment est largement partagé », dit Christophe Collignon, sénateur PS de Communauté. La rencontre de vendredi réunira des militants aux idées parfois divergentes, mais qui partagent un point commun : « Nous pensons tous que la réflexion institutionnelle actuelle doit se faire à partir des régions. Si elle part de la Communauté française, le problème des Flamands de Bruxelles se posera inexorablement, ainsi que l'absence de pouvoir fiscal des communautés. »

Malgré ce régionalisme affirmé, les militants wallons se défendent d'être hostiles à Bruxelles. « Notre démarche n'est pas un repli sur soi, réagit Michel Gigot. Mais Bruxelles est une grande ville multiculturelle avec une économie de services. Elle a sa spécificité. Nous ne voulons pas nier Bruxelles, mais nous voulons que le dialogue institutionnel se fasse dans le respect de la Wallonie. »

Explosion de gaz à Lyon: un pompier mort et 40 blessés, dont un grave

LYON (AFP) - Une explosion de gaz jeudi dans le centre de Lyon, dont l'origine serait due à la mauvaise manipulation d'une canalisation, selon GDF, a entraîné la mort d'un pompier et fait 40 blessés, dont un grave, selon un dernier bilan fourni à 20h00 par la préfecture du Rhône.

La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, qui s'était déplacée à Lyon aussitôt après l'annonce de l'explosion, a regretté pour sa part que "toutes les procédures de sécurité" ne soient "pas suffisamment prises en compte" dans ce type d'accident, comme cela avait été le cas en Seine-Saint-Denis, à Bondy et Noisy-le-Sec à l'automne.

Le 30 octobre dernier, une explosion, due à la perforation d'une conduite de gaz lors de travaux de voirie à Bondy, avait fait un mort et 52 blessés. Le 22 décembre, un immeuble s'effondrait à Noisy-le-Sec après la détérioration d'une canalisation de gaz lors de travaux sur la voie publique. L'accident avait fait cinq blessés.

Au cours d'un point de presse improvisé, la ministre a fait part jeudi de son intention de "renforcer avec les élus les conditions de sécurité" lors de la mise en place de canalisations de gaz.

Betancourt: appels à sa libération, Chavez propose une médiation internationale. Quand Sarkozy se rendra au pays des FARC comme il se rend eu Tchad?

PARIS (AFP) - La famille d' Ingrid Betancourt a lancé jeudi à Paris un appel désespéré pour sauver l'otage franco-colombienne "au bord de la mort", alors que le président Nicolas Sarkozy réclamait sa libération "sans délai" à la guérilla des Farc, proposant même d'aller sur place..


Depuis l'Afrique du Sud, où il est en visite, Nicolas Sarkozy qui a fait de la libération d'Ingrid Betancourt une priorité, a réclamé un "geste humanitaire" tout en mettant en garde la guérilla marxiste qui retient l'otage depuis six ans.

"C'est une question de vie ou de mort. C'est une question d'urgence humanitaire", a dit M. Sarkozy, au lendemain de la libération de quatre otages colombiens, dont certains ont expliqué que l'otage, âgée de 46 ans, était "très malade" et maltraitée.

"Je suis prêt, comme le souhaite le président (vénézuélien) Chavez, si c'est la condition de sa libération, à aller moi-même à la frontière du Venezuela et de la Colombie, chercher Ingrid Betancourt si ce devait être une condition des Farc", a-t-il souligné.

Kenya: Le bon ordre commence à prendre forme, un avenir plus démocratique pointe à l'horizon

NAIROBI (Reuters) - Réélu fin décembre dans des conditions contestées, le président kényan Mwai Kibaki a signé avec son adversaire malheureux Raila Odinga un accord de partage du pouvoir censé mettre un terme aux deux mois de crise qui ont ensanglanté le pays.

Ce document conclu sous l'égide de Kofi Annan prévoit la création d'un poste de Premier ministre, qui doit échoir à l'opposition, et la formation d'un gouvernement dont les portefeuilles seront répartis entre les deux camps rivaux en proportion de leur représentation parlementaire, a déclaré l'ancien secrétaire général de l'Onu.

Le Mouvement démocratique Orange (ODM) d'Odinga a le plus grand nombre de sièges au parlement depuis les élections législatives qui ont eu lieu en même temps que la présidentielle le 27 décembre dernier.

C'est la première fois depuis un mois qu'Odinga, qui estime s'être fait voler la victoire à la présidentielle, rencontrait Kibaki. Une pression intérieure et internationale intense s'exerçait sur eux pour qu'ils aboutissent à un compromis mettant fin à la crise.

Les affrontements à caractère ethnique qui ont suivi la contestation du résultat de la présidentielle ont fait plus de 1.000 morts et provoqué le déplacement de 300.000 Kényans, ternissant l'image de stabilité dont jouissait jusque-là l'ancienne colonie de la couronne.

Dans une lettre ouverte publiée jeudi par la presse nationale, le patronat et les syndicats kényans adjuraient les deux protagonistes de mettre un terme à leur querelle, tandis que plusieurs représentations diplomatiques occidentales lançaient un appel au compromis.

L'opposition avait menacé de descendre dans la rue ce jeudi faute de concessions de la part de Kibaki sur les pouvoirs du futur Premier ministre, dont on ignore encore l'étendue, mais Kofi Annan avait réussi au dernier moment l'en dissuader.

jeudi, 28 février 2008

Bruxelles:Yves Leterme de problème à problème

LE CD&V prévient : sans un deuxième paquet de réformes concrètes d'ici le 15 juillet, le gouvernement implosera.

Electrisé, le débat institutionnel mené au Parlement flamand a traduit mercredi la nervosité et l'impatience grandissantes, sur tous les bancs, à l'exception des écologistes de Groen ! La majorité des députés du Nord se gaussent des « peanuts insipides » et autres « rikikis (sic) » contenus dans le premier paquet de mesures institutionnelles engrangées en début de semaine et attendent de pied ferme qu'une réforme de l'Etat enfin substantielle soit avalisée dans le second paquet.

Histoire de ne pas paraître pour les plus frileux des Flamands, les élus CD&V ont d'emblée donné le ton de l'exaspération face à la « criante » insuffisance des avancées institutionnelles, en haussant les enchères.

Ludwig Caluwé, leur chef de groupe, a prévenu : « Nous voulons plus d'autonomie fiscale et des compétences élargies en matière d'emploi, de santé, de justice et de politique familiale. Un accord est-il possible sur tous ces points d'ici au 15 juillet ? Ce n'est pas sûr. Peut-être cet épisode institutionnel tourne-t-il comme un moteur diesel. Après le non des francophones, six mois de négociations et grâce à Yves Leterme, ils ont fini par accepter un gouvernement qui travaille aussi sur l'institutionnel. Deux mois plus tard, un premier paquet très modeste de compétences a été transféré. Nous sommes prêts à en saluer l'utilité si, dans la foulée, un deuxième paquet de réformes, beaucoup plus large cette fois, voit le jour. A défaut, nous en tirerons les leçons : sans deuxième paquet substantiel, pas de gouvernement ».

C'est la déclaration du jour. Elle signifie que Leterme, intronisé le 23 mars, comme Premier, est d'emblée placé sur un siège éjectable. « Oui, c'est un engagement qui va loin, souligne Eric Van Rompuy. Nous nous sommes battus pendant neuf mois pour réaliser ce que nous avons promis aux électeurs et ce que ce Parlement a exigé dans ses résolutions de 1999. Le sort du gouvernement fédéral est lié à cette exigence. »
La N-VA en embuscade

Le ministre-président Kris Peeters, successeur de Leterme, prévient : « Nous n'accorderons notre aide de 360 millions au gouvernement fédéral pour son budget qu'à la condition que ce deuxième paquet de réformes soit défini d'ici au 15 juillet »

Une déclaration confirmée par le président du CD&V, Etienne Schouppe qui invite ses alliés N-VA à revenir sur leur décision et à entrer dans le gouvernement Leterme. Une invitation jusqu'ici déclinée par la formation de Bart De Wever qui, face à l'insuffisance de garanties institutionnelles, a opté pour l'opposition fédérale. Ce qui ne fait pas les affaires d'un Yves Leterme, dont l'avenir au 16, est déjà menacé par les siens.

Bas-Rhin: trois ouvriers condamnés à un mois avec sursis pour avoir "scotché" un collègue noir

SAVERNE - Le tribunal correctionnel de Saverne (Bas-Rhin) a condamné mercredi trois ouvriers à un mois de prison avec sursis pour violences volontaires en réunion sur un collègue d'origine camerounaise. Ils devront lui verser solidairement 1.000 euros de dommages et intérêts.

Le procureur de la République, Marjolaine Poinsard, avait requis pour chacun un mois de prison avec sursis et à verser solidairement 800 euros de dommages et intérêts à leur victime.

Les faits s'étaient déroulés en janvier 2003 à l'issue d'un pot de nouvelle année dans l'enceinte de l'usine Osram à Molsheim (Bas-Rhin). Trois employés âgés alors de 20 à 25 ans s'étaient saisis de Théodore N'Kamdo, l'avaient ligoté avec du ruban adhésif contre un poteau à une vingtaine de centimètres du sol, l'avaient humilié avant de le libérer quelques minutes plus tard. Une photo de la séance avait circulé par la suite.

La victime avait porté plainte en novembre 2004 et les inculpés avaient été mis en examen peu après. Les trois ouvriers ont toujours soutenu qu'ils voulaient "rigoler", que "c'était une plaisanterie" et qu'ils n'avaient pas agi par racisme. Les faits de racisme n'avaient pas été retenus à l'issue de l'instruction faute de charges suffisantes.

Depuis lors, en fréquents congés de maladie, M. N'Kamdo dit souffrir de problèmes psychologiques, se sentant, dit-il, "attaché à ce poteau comme au temps de l'esclavage". AP

Société générale: nouvelle audition de Jérôme Kerviel

PARIS - Jérôme Kerviel, mis en examen et écroué dans le cadre de l'enquête sur les pertes de plus de 4,8 milliards d'euros de la Société générale, a été entendu mercredi pour la quatrième fois par les deux juges d'instruction en charge de ce dossier, a-t-on appris de source judiciaire. La durée et la nature de l'audition devant les juges Renaud van Ruymbeke et Françoise Desset n'ont pas été précisées.

Jérôme Kerviel a été mis en examen le 28 janvier pour "abus de confiance", "faux et usage de faux" et "intrusion dans un système de traitement automatisées de données informatiques". Laissé en liberté, il a été placé en détention le 8 février par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris.

mercredi, 27 février 2008

USA: Hillary Clinton et Barack Obama règlent leurs comptes lors d'un débat à Cleveland

8302ff70c8cc695a2155e64171219d99.jpgCLEVELAND - Les deux candidats à l'investiture démocrate Hillary Clinton et Barack Obama se sont affrontés mardi soir à Cleveland lors d'un débat télévisé, profitant de ce tête-à-tête pour solder quelques comptes de campagne et afficher leur différences économiques.
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A une semaine de primaires décisives dans les Etats du Texas et de l'Ohio, les deux prétendants se sont livrés à un exercice de style maîtrisé sur le ton de la courtoisie, attitude en net contraste avec l'atmosphère qui règne dans le camp démocrate depuis quelques jours.

Au sujet de la parution dans un journal d'une photographie montrant Barack Obama vêtu d'un turban musulman, l'ex "First lady" a nié être à l'origine de cette révélation, allant ainsi à l'encontre des allégations du quotidien américain qui dit avoir reçu ce cliché de la part de son équipe de campagne.

"Nous n'avons aucun moyen de savoir d'où provient cette photo", a noté la sénatrice de New York, rappelant au passage qu'il n'était pas dans les habitudes de son entourage d'user de tels procédés.

"Je me tiens aux paroles de la sénatrice Clinton qui dit ne pas avoir eu connaissance de l'existence de cette photo", a réagi Barack Obama, soucieux de mettre un terme à cette polémique embarrasante dans un pays très attaché à ses convictions religieuses.

Furieuse contre les récentes attaques de son adversaire sur ses positions concernant le système de santé américain, Hillary Clinton a dit ne pas avoir apprécié ces critiques qui selon elles trahissaient sa pensée.

Rendant coup pour coup, le sénateur de l'Illinois a rétorqué que son équipe de campagne avait elle aussi fait l'objet par le passé "d'attaques répétées" et mensongères de la part du clan Clinton.

"Nous n'avons pas pleurniché pour cela car je crois que cela fait partie d'une campagne électorale", a-t-il glissé.

Sur le chapitre économique, les deux candidats ont insisté sur les conséquences néfastes de l'Accord de libre-échange nord-américain (Alena) sur l'emploi, aucun d'entre eux n'allant toutefois jusqu'à envisager un retrait des Etats-Unis.

Jugé responsable de la hausse du taux de chômage et de nombreuses délocalisations dans les Etats partenaires, au Mexique notamment, l'Alena est de plus en plus contesté dans les régions ouvrières touchées par la récession, l'Ohio en première ligne.

Défaite dans onze Etats lors des primaires et caucus organisés par le parti démocrate, Hillary Clinton est désormais dos au mur, condamnée à s'imposer mardi prochain dans l'Ohio et dans le Texas si elle ne veut pas renoncer prématurément à ses ambitions présidentielles. AP

mardi, 26 février 2008

FRANCIS CABREL:"JE L'AIME A MOURIR"

Participer plus activement à la campagne de Sen. Barack Obama

A vous d'activer pour une Amérique plus Humaine, les cartes se trouvent entre vos mains:
Https: / / donate.barackobama.com /oneofthemillion

Sen. Barack Obama "NOTRE TEMPS EST VENU"

"J'aurais mieux fait de ne pas lui répondre", admet Nicolas Sarkozy après l'incident du Salon de l'Agriculture....Oui un président ne doit pas avoir un langage de racaille

PARIS - "J'aurais mieux fait de ne pas lui répondre", reconnaît Nicolas Sarkozy à propos de son comportement au salon de l'Agriculture où il a lancé samedi un "casse-toi alors, pauvre con", à un visiteur peu amène qui l'avait gratifié d'un "touche-moi pas, tu me salis".

Dans un entretien accordé au "Parisien/Aujourd'hui en France" publié mardi, le président de la République revient sur cet épisode qui, capturé par une vidéo mise en ligne sur le site du quotidien, a suscité moult commentaires de toute la classe politique pendant le week-end.

"Il est difficile, même quand on est président, de ne pas répondre à une insulte", se justifie le chef de l'Etat. "J'ai sans doute les défauts de mes qualités", ajoute-t-il.

"Ce n'est pas parce qu'on est le président qu'on devient quelqu'un sur lequel on peut s'essuyer les pieds", se défend-il. "Cela étant, j'aurais mieux fait de ne pas lui répondre", admet-il. AP

Belgique:Les partis francophones satisfaits

Mme Onkelinx a souligné l'importance pour le gouvernement d'avoir réussi à conclure deux accords en deux jours. « Cela démontre le retour de la confiance et les décisions qui ont été prises sont un réinvestissement en faveur des gens », a-t-elle commenté.

Didier Reynders s'est pour sa part dit ravi du fait que le gouvernement a bouclé son budget à l'équilibre. Il est aussi satisfait de toutes les mesures en faveur des travailleurs et des pensionnés et notamment de celle qui consiste à commencer le démantèlement de la cotisation de solidarité. Trente millions d'euros seront consacrés à la première phase de ce démantèlement, a-t-il souligné. Il insiste aussi sur le fait qu'on ne modifie en rien la législation sur les intérêts notionnels et souligne que l'équilibre global a pu être atteint grâce à des recettes en hausse de plus de 6 % par rapport à 2007 soit une progression nettement au-dessus de la croissance économique nominale qui est de 4,9 %.

Laurette Onkelinx a également dit sa satisfaction d'avoir un budget en équilibre. « Nous avons résolu les grands problèmes qui nous divisaient », a-t-elle commenté. Elle insiste tout particulièrement sur les mesures en matière de pouvoir d'achat. « Elles représentent quelque 300 millions d'euros sur une demi-année. Ce ne sont donc pas des mesurettes », dit-elle.

La ministre, responsable dans l'actuel gouvernement des Affaires sociales et de la Santé, a aussi souligné que le gouvernement s'était mis d'accord sur un plan pluriannuel cancer qui représentera un investissement de 380 millions d'euros sur 3 ans. Elle a aussi mis en évidence le fait que le gouvernement s'est mis d'accord sur un plan pluriannuel sur 5 ans en matière d'allocations familiales qui prévoit d'étendre à tous les enfants le supplément d'âge actuellement accordé aux enfants entre 6 et 18 ans. Il sera généralisé à tous les enfants de 0 à 24 ans. Elle a encore insisté sur le fait qu'une mesure semblable au Fonds social mazout a été prise pour les personnes qui se chauffent au gaz ou à l'électricité. Elles recevront une intervention de respectivement 75 et 50 euros. 285.000 personnes sont concernées par cette mesure. Enfin, en ce qui concerne les personnes handicapées, plus aucune d'entre elles ne payera ce qu'on a appelé « le prix de l'amour » ce qui signifie qu'elles ne perdront plus leur indemnité de handicap en cas de mariage.

« Enfin, on remet la Belgique dans un espace de stabilité », a déclaré Joëlle Milquet mardi matin sur les ondes de Bel RTL. Pour la présidente des Humanistes, l'accord sur le budget conclu dans la nuit de lundi à mardi ne peut être que positif car il stabilise les relations entre partis mais aussi entre communautés. Le cdH se réjouit particulièrement des moyens qui vont être alloués aux pensions, aux bas salaires et aux allocations familiales. Il dément par ailleurs avoir lâché du lest sur l'énergie nucléaire et les ventes de bâtiments.

(D'après Belga)

Belgique:Un gouvernement sans la N-VA

LE PARTI DE BART DE WEVER NE SOUTIENDRA PAS LE FUTUR GOUVERNEMENT. LE CARTEL AVEC LE CD&V SURVIVRA-T-IL ?

La bonne nouvelle, c’est ce que le député CD&V Hendrik Bogaert appelle le nouveau « cycle positif » : « après des mois de cycle négatif, il y a un premier accord entre francophones et Flamands sur le communautaire ». La mauvaise, c’est que dans le cartel formé par le CD&V et la nationaliste N-VA, on n’apprécie pas de la même manière ce premier accord…

Le CD&V s’en réjouit : « Cette réforme comporte deux volets qui vont nettement dans le sens de ce que nous demandons », dit le parti. Qui voit notamment « une perspective concrète pour obtenir plus de compétences pour les Communautés et les Régions ». Même Yves Leterme se montre « satisfait »… depuis son lit d’hôpital, puisqu’il fallait que le leader donne son aval pour officialiser et imposer l’accord dans ses rangs.

Mais la N-VA, elle, se cabre. Si le parti de Bart de Wever reconnaît que le compromis « contient un certain nombre d’éléments positifs », il le juge cependant « trop vague et trop conditionnel ». Et offrant « trop peu de garanties pour une grande réforme de l’Etat » – refrain connu… Conséquence : « La N-VA ne peut pas entrer dans un gouvernement définitif ». Et ne le soutiendra pas lors du vote de confiance au Parlement, le 22 mars : les députés N-VA s’abstiendront. Lorsque Leterme Ier verra le jour, le CD&V en fera donc partie, mais pas la N-VA. Qui attendra le 21 juillet et le deuxième paquet de la réforme pour prendre sa décision définitive quant à son entrée dans la coalition.

Mais ce que le communiqué de la N-VA ne dit pas, et que Bart de Wever a confié aux caméras, c’est que « cette situation difficile, avec un partenaire du cartel dans le gouvernement et l’autre pas, ne peut se prolonger jusqu’aux élections de 2009 ».

Voilà qui met clairement la pression sur le CD&V. Dont le président intérimaire, Etienne Schouppe, est surpris : « Il ne m’a pas du tout dit ça quand nous nous sommes vus », nous assure-t-il. Alors qu’il a longuement discuté avec Bart De Wever entre deux bureaux de la N-VA lundi. Mais le président Schouppe relativise : « Il n’y a pas de raisons de rompre le cartel. Nous continuerons de collaborer étroitement et de nous informer mutuellement, comme nous le faisons depuis la création de Verhofstadt III. Nous travaillons déjà dans cette relation particulière. »

Voilà qui n’empêche pas des CD&V de se demander « si les partenaires accepteront ça » (le cartel moitié dedans, moitié dehors). Ni de s’inquiéter pour juillet : « Si la N-VA refuse alors l’accord, par exemple car elle rejette la circonscription fédérale si elle y figure, il y aura un problème dans le cartel… » Déjà les Jeunes CD&V rejoignent la N-VA. Utilisant les mêmes termes pour rejeter l’accord de lundi : « Vague, conditionnel et n’offrant aucune garantie quant à la réalisation de la deuxième phase de réforme ».

Sen. Obama reste serein car l'Amérique consciente lui fait conscience

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Neuilly, coups de théâtre dans le fief de Nicolas Sarkozy

NEUILLY-SUR-SEINE, Hauts-de-Seine (Reuters) - Etre ou ne pas être de Neuilly, telle est la question. Fief du président de la République qui en fut le maire pendant près de 20 ans (1983-2002), cette riche commune située aux portes de Paris est l'objet d'une joute électorale émaillée de coups de théâtre.

Le feuilleton aux allures de saga familiale a fait la "une" des médias, attirés par la théâtralité des situations et le caractère symbolique d'une cité qui servit de tremplin au locataire de l'Elysée.

Dans le rôle du dauphin sacrifié, David Martinon, porte-parole de l'Elysée. Propulsé candidat de l'UMP, l'énarque de 36 ans a été contraint de se retirer après un début de campagne peu concluant et le lâchage de ses anciens amis.

Dans le rôle du dissident devenu candidat officiel, Jean-Christophe Fromantin, 45 ans, désormais soutenu par l'UMP bien qu'il n'en soit pas adhérent.

Favori des sondages, ce marathonien, père de quatre enfants, vit à Neuilly depuis 20 ans. Un argument de poids dans ce "village" de 60.000 âmes où l'on se présente volontiers comme "Neuilléen depuis des générations".

Dans la course à l'hôtel de ville, on trouve aussi un ex-prétendant officiel entré en dissidence, Arnaud Teullé.

"VOTEZ POUR UN HOMME, PAS POUR UN ENFANT"

D'abord candidat UMP aux cantonales, l'ex-adjoint au maire a opté pour les municipales après le retrait de David Martinon. Il se présente sans l'aval de son parti, mais avec le soutien d'une figure locale : la mère du chef de l'Etat, Andrée Sarkozy.

"Dadu" était présente la semaine dernière à la réunion publique où Arnaud Teullé a résumé les récents rebondissements en une envolée gaullienne : "L'UMP bradée, l'UMP humiliée... Qui peut croire que j'allais laisser faire cela ?"

Le tableau est complété par la présence d'un jeune premier : Jean Sarkozy, fils cadet du président de la République. Etudiant en droit de 21 ans à la chevelure blonde et au phrasé calqué sur celui de son père, ce passionné de théâtre entre en politique comme candidat aux cantonales, à la place d'Arnaud Teullé.

Nicolas Sarkozy avait 22 ans quand il a été élu pour la première fois conseiller municipal à Neuilly, dont il est devenu maire six ans plus tard.

L'argument de la jeunesse n'est pas du goût de tous. "Votez pour un homme, pas pour un enfant aux cantonales", lançait un militant Mouvement démocrate dimanche au marché des Sablons.

C'est là, entre Arc de Triomphe et tours de la Défense, que se mêlent chaque week-end candidats et militants aux fleuristes, maraîchers et autres chalandes en manteau de fourrure.

Des ballons bleus marqués du slogan : "Fidèles à Neuilly, avec Arnaud Teullé" y fleurissent depuis quelques jours.

"Teullé et Martinon, c'était un tandem à la base. Quand l'un tombe du vélo, l'autre doit continuer", dit l'un de ses partisans, Sébastien Maurette. "On reprochait à David Martinon d'être parachuté, on ne peut pas faire ce reproche à Arnaud", renchérit un autre militant, Sébastien Grange.

Entre deux poignées de main, Arnaud Teullé explique à Reuters qu'il faudra "bien réfléchir avant de donner les clés de la maison à quelqu'un que les Neuilléens ne connaissent pas".

Il n'était à ses yeux "pas moral" de la part de l'UMP d'apporter son soutien à Jean-Christophe Fromantin "juste par ce qu'ils pensaient qu'il allait gagner".

ISF

Non loin de là, entouré de ses partisans vêtus de T-shirts "I love Neuilly", Jean-Christophe Fromantin parle à la presse.

"J'ai eu le soutien d'un grand parti, sans l'avoir demandé. J'en suis fier, ça permet de stabiliser la situation. Pour autant, je reste sans étiquette et ma liste est une liste de rassemblement, pas politique", dit-il.

Une Neuilléenne râle : "Il y a quatre candidats du même parti, qui disent les mêmes choses. Je trouve ça lamentable".

Dans un autre carré du marché, Lucienne Buton, qui entame à 75 ans sa cinquième campagne électorale sous la bannière socialiste, propose son analyse.

"Toutes ces histoires ont mis un peu de dynamisme mais aussi posé des questions, fait naître des rancoeurs. Les gens sont déstabilisés", estime-t-elle.

"Nous, nous demandons aux Neuilléens de nous donner la force d'être une opposition constructive", ajoute la conseillère municipale, qui a reçu en janvier le soutien du premier secrétaire du PS, François Hollande, venu dénoncer avec elle le manque de logements sociaux à Neuilly-sur-Seine.

En attendant le premier tour du scrutin, le 9 mars, les candidats argumentent sur des thèmes chers à cette ville où environ 10% de la population paie l'impôt de solidarité sur la fortune : familles, adolescents, seniors, sport, qualité de vie.

Sans oublier l'arlésienne locale : la question de l'enfouissement, ou non, de l'avenue de Neuilly (que personne n'appelle avenue Charles-de-Gaulle), axe très fréquenté qui traverse la ville de part en part.

lundi, 25 février 2008

L'UMP dénonce les effets d'un "lynchage" contre Nicolas Sarkozy

PARIS (Reuters) - L'UMP dénonce un lynchage du président Nicolas Sarkozy de la part d'une "coalition des perdants" et d'un "syndicat des aigris".

L'incident qui a opposé samedi le chef de l'État et un visiteur du Salon de l'agriculture est le résultat de cette "campagne de lynchage" et de "chasse à l'homme", a déclaré le porte-parole du parti majoritaire, Yves Jégo.

"Touche-moi pas ! Tu me salis", lui a lancé ce visiteur, en refusant de lui serrer la main. "Casse-toi, alors, pauvre con !" a répliqué le chef de l'État, selon un enregistrement vidéo de cette rencontre furtive saisie dans la bousculade.

"La réaction du président de la République est une réaction humaine", a dit Yves Jégo lors de son point de presse hebdomadaire. "Il a fait en sorte d'être compris de son interlocuteur."

"Voilà ce qui arrive quand on assiste à ce à quoi on a assisté depuis quelques semaines, une forme de lynchage de la personne du président de la République", a-t-il ajouté.

"On incite à toutes les dérives, on incite à toutes les outrances", a-t-il ajouté. "C'est sans doute le signe effectivement que la campagne savamment orchestrée depuis quelques semaines a porté ses fruits et qu'un certain nombre de Français peuvent se croire tout permis."

Le porte-parole de l'UMP a justifié la réaction de Nicolas Sarkozy, qui s'était déjà querellé il y a quelques mois avec un marin-pêcheur, lors d'une visite au Guilvinec, en Bretagne.

"On ne bouscule pas le chef de l'État en le tutoyant sans penser qu'il y aura une réaction", a souligné le porte-parole de l'UMP. "Ce qui est grave, c'est qu'un Français éprouve le besoin de bousculer le chef de l'État et de le tutoyer."

"Nicolas Sarkozy est tel qu'il est. C'est un homme qui a du caractère, qui est un homme entier, qui ne se laisse pas faire", a ajouté Yves Jego.

Il s'en est pris à la "coalition des perdants" et au "syndicats des aigris", qui cherchent selon lui à créer "à chaque occasion des polémiques artificielles".

Il y a, a insisté le porte-parole de l'UMP, "une volonté de lyncher le chef de l'État, de l'abattre, dans laquelle se sont engouffrées toutes les forces les plus rétrogrades de ce pays", qui ont trouvé là "un bon prétexte pour essayer de solder leur bile, voire leur haine, vis-à-vis de celui qui a gagné les élections" de l'an dernier.

La chute de popularité de Nicolas Sarkozy dans les sondages traduit le fait que "cette politique d'attaque massive a marqué des points dans l'opinion", a poursuivi Yves Jego.

"Nous sommes mobilisés, nos militants sont mobilisés, nos cadres sont mobilisés, nos élus sont mobilisés pour dire ça suffit (...) Il faut cesser cette chasse à l'homme qui n'a pas de sens et qui n'est fondée que sur une volonté perverse d'un petit nombre d'essayer de se venger de ce que le suffrage universel ne leur a pas apporté", a-t-il ajouté.

Emmanuel Jarry

Cameroun:La video qui fait mal au pouvoir de Yaoundé

ed7db7c4ec38df1bbcd9e3c76c2ef11c.jpg Le Meeting du Nationaliste Mboua Massock empêché par les forces de l'ordre, Equinoxe Télévision scellée. La chaîne Equinoxe Tv doit certainement avoir dans ses programmes diffusé des éléments qui n'ont pas plu au régime au gouvernement à l'instar de la récente manifestation du Premier prix moumié de la Résistance le 16 février dernier