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lundi, 07 janvier 2008

Bruxelles:Le menu des ministres intérimaires

QUE PEUT-ON FAIRE EN TROIS MOIS ? Beaucoup de choses, si l'on en croit les engagements pris ci-après !

Trois mois pour gérer l'urgence, l'indispensable. « Des projets clairement définis, des projets limités en termes d'ambition mais dont la nécessité n'est pas moindre », avait précisé le Premier ministre de cette équipe provisoire, le 21 décembre dernier. Entre-temps, deux semaines ont passé, les cabinets se sont (presque) formés, les projets mûrissent déjà. Mais en trois mois, non, pardon, en onze semaines, que peut-on réellement initier ? Comment améliorer le pouvoir d'achat, réduire la facture énergétique, entre l'Epiphanie et la Saint-Victorien ?

C'est ce que nous avons demandé aux ministres de Verhofstadt III. En les invitant à faire preuve de réalisme et de pragmatisme… Tous n'ont manifestement pas la même définition de ces deux vertus. Excès d'enthousiasme de nouveaux venus ? La moitié de l'équipe provisoire n'a jamais exercé de fonction ministérielle au fédéral. Nous fixons d'ores et déjà rendez-vous à ces Messieurs Dames les Intérimaires le 24 mars prochain, pour un premier bulletin. Critère principal de cotation ? Le respect des engagements pris ce lundi dans nos colonnes.

D'ici là, en principe, la scène politique devrait se jouer en plusieurs décors. Au Seize, d'abord, où les conseils des ministres s'annoncent chargés en dossiers… et en tensions, entre le centre-droit et les invités surprises de gauche. A la Chambre, ensuite, qui va devoir mettre les bouchées doubles pour engranger les avancées ou rattraper le retard accumulé pendant les affaires courantes. Au Sénat, lieu probable de résidence du groupe des Sages appelé à plancher, sous la houlette d'un certain Yves Leterme, sur les contours de la réforme de l'Etat. Une grand-messe à laquelle s'invitera au moins une fois Guy Verhofstadt, auteur d'une note sur le fédéralisme renouvelé qui devrait susciter le débat. Et enfin à l'hôtel des finances, où Didier Reynders devrait préparer le programme socio-économique du gouvernement définitif.

Baisse de Sarkozy dans les sondages: trop de Carla, pas assez de pouvoir d'achat, selon la presse

PARIS (AFP) - La presse dans sa majorité revient sur la baisse de la cote de confiance de Nicolas Sarkozy que la plupart des éditorialistes attribuent à une vie privée volontairement sur-exposée et à un manque de résultats sur l'augmentation du pouvoir d'achat.
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Très critique, Laurent Joffrin dans Libération voit en Sarkozy "un Poutine soft". "Dans la vie publique comme dans la vie privée, tout part d'un seul homme et tout y revient" estime le patron du quotidien qui évalue le président et évoque "la fin de lune de miel dans les sondages". "Nous sommes dans une royauté cathodique", s'agace-t-il encore.

"En ce début d'année, le PS se rue sur ce qu'il croit être le point faible du président: la forme, la façon, la manière d'être. Le baril de pétrole flirte avec les cent dollars et Nicolas Sarkozy avec Carla Bruni". "Tout est dit", écrit Paul-Henri du Limbert dans Le Figaro estimant que "c'est un peu court". "Le grand enjeu de 2008, ce n'est pas de savoir qui le chef de l'Etat emmènera en vacances à Pâques, mais vers quoi il entraînera le pays", tranche-t-il.

Pour Marc Chevanche de Nice-Matin, "le sarkozysme (...) est en effet un +style+ qui pourrait se dégrader en +starkozysme+".

"Les Français ne l'ont pas élu pour qu'il soit une rock star", souligne Pierre Taribo dans L'Est Républicain.

Patrick Fluckiger de L'Alsace estime que la "+peopolitique+ a ses limites" et pense que "l'exhibition de la vie privée du chef de l'État n'est sans doute pas étrangère à la chute de sa cote de confiance". Il a la solution pour une remontée dans les sondages: "Ce ne sont pas des photos sur papier glacé, mais des résultats économiques qu'il devrait offrir."

Jacques Camus dans La République du Centre croit également que "si le pouvoir d'achat n'était pas en berne, (...) les Français se moqueraient bien des fariboles de Sarkozy et de la date de son éventuel mariage".

Dans La Provence, Philippe Larue plaisante, "dans la corbeille de mariage des Français avec la politique gouvernementale, il y aura donc du travail, toujours du travail, des efforts, des restrictions et des ceintures à serrer".

"Une partie non négligeable de l'opinion a visiblement du mal à suivre les avatars de la vie privée de notre hyper-président, et plus encore à admettre leur volontaire médiatisation", affirme Jean-Claude Roussel dans l'Union. L'éditorialiste attend de la conférence de presse élyséenne une réponse à la question: "Allons-nous être mangés, et si oui, à quelle sauce?"

De son côté, Christine Clerc se demande dans Le Télégramme comment Sarkozy pourrait "renoncer au mouvement perpétuel et à une mise en scène hollywoodienne de sa vie publique et de sa vie privée?" et craint que la "nouvelle (...) d'un mariage avec Carla Bruni" ne relègue "au second plan, une fois de plus, les questions si graves du pouvoir d'achat, des délocalisations et de la place de la France dans le monde".

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dimanche, 06 janvier 2008

Kenya: Odinga refuse l'offre de gouvernement d'unité nationale du président Kibaki

NAIROBI - Le chef de l'opposition kenyane Raila Odinga a rejeté dimanche l'offre du président Mwaï Kibaki de former un gouvernement d'unité nationale pour tenter de résoudre la crise, marquée par des émeutes meurtrières qui ont fait au moins 300 morts et 250.000 déplacés dans tout le pays. Lors d'une conférence de presse, M. Odinga a affirmé que son parti organiserait des manifestations dans le pays mardi, ce qui pourrait se traduire par de nouvelles violences après le retour d'un calme relatif.

Ce week-end, des affrontements inter-ethniques isolés ont été recensés et la police a tiré des grenades lacrymogènes sur des manifestants pour les disperser dans la ville touristique de Mombasa, sur l'océan Indien.

"S'il y a une effusion de sang pendant ces manifestations, ce sera la responsabilité du gouvernement", a averti Raila Odinga.

L'opposant, qui accuse M. Kibaki d'avoir truqué le scrutin du 27 décembre pour permettre sa réélection, a assuré que le président kenyan "ne peut rien nous offrir parce qu'il n'a pas gagné l'élection". "Il ne peut pas y avoir de paix sans justice", a poursuivi M. Odinga. "Nous voulons un médiateur. Nous voulons un accord négocié correctement, pas un gouvernement de coalition".

Il a donc accueilli favorablement la venue, la semaine prochaine, du président ghanéen John Kufuor, également président de l'Union africaine, pour effectuer une médiation. Et un peu baissé le ton, ne réclamant plus la démission de Kibaki.

Samedi, ce dernier avait proposé de former un gouvernement d'unité nationale, à l'issue d'une rencontre avec Jendayi Frazer, secrétaire d'Etat adjointe américaine aux Affaires africaines. Celle-ci était toujours à Nairobi dimanche, mais on ignorait si elle rencontrerait à nouveau MM. Kibaki et Odinga.

Si un calme précaire est revenu à Nairobi, 23 organisations de défense des droits de l'Homme accusent la police d'un recours excessif à la force et d'avoir procédé à des "exécutions extrajudiciaires" en riposte aux émeutes. "Quand j'ai montré mes papiers, (les policiers) ont dit: 'c'est un Luhya (...) tire-lui dessus", accuse Noor Adam, de l'ethnie luhya, l'une des 42 du Kenya. Les policiers lui ont tiré dans la jambe avant de mettre le feu à sa boutique, où dormaient ses enfants. Les petits avaient sept et 17 ans, ils sont morts brûlés vifs.

Au cours d'une conférence de presse dimanche, le chef de la police Hussein Ali a refusé de répondre aux questions sur ces violences, avant de dire: "Nous n'avons abattu personne". De son côté, le porte-parole du gouvernement Alfred Mutua affirmait que quiconque avait été tué par la police était probablement un violeur.

A l'hôpital Makina, dans le bidonville de Kibera, à Nairobi, les médecins affirment que la moitié des victimes qu'ils ont soignées ont déclaré avoir été blessées par la police.

Privés d'approvisionnement par la crise, des dizaines de milliers de Kenyans attendaient de l'aide. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a envoyé 20 camions transportant des vivres destinés à 100.000 déplacés dans la Vallée du Rift et à Nairobi. Le convoi, bloqué à Mombasa depuis plusieurs jours, a pu prendre la route dimanche. AP

Présidentielle américaine: en perte de vitesse, Hillary Clinton attaque Obama

MANCHESTER (AFP) - Sous le coup de sondages menaçants, Hillary Clinton est passée à l'attaque samedi soir pour tenter d'enrayer l'essor de son rival Barack Obama, porté par sa première victoire au début de la course à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine.
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Barack Obama "pourrait avoir un bon débat avec lui-même", a ironisé Mme Clinton dans un débat crucial organisé trois jours avant une deuxième consultation électorale, mardi dans le New Hampshire.

Après une première victoire jeudi en Iowa (centre), le sénateur de l'Illinois semble en mesure de l'emporter également dans cet Etat du nord-est, ce que la plupart des experts jugeraient dévastateur pour l'ex-Première dame.Les premiers sondages réalisés depuis les assemblées d'électeurs de l'Iowa de jeudi montrent en effet que Mme Clinton a perdu l'avance dont elle bénéficiait dans ce petit Etat de Nouvelle-Angleterre, se trouvant désormais à égalité avec Barack Obama selon CNN, en retrait selon deux autres enquêtes.

L'attaque de Mme Clinton, manifestant sa volonté de se relancer coûte que coûte, lui a attiré une ferme riposte de M. Obama, qui l'a appelée à ne pas "déformer" son bilan. Elle a aussi suscité une attaque cinglante du troisième homme de la course, John Edwards, qui l'a laissée livide en la traitant d'agent du "statu quo" opposé à tout changement.

"Je veux le changement, et j'ai déjà réalisé le changement", s'est emportée Mme Clinton, reprenant à son compte les réformes mises en oeuvre par l'administration de son mari Bill Clinton dans les années 1990, et assurant que l'arrivée d'une femme dans le Bureau ovale représenterait en soi un changement majeur.

Dimanche, avant-dernière journée de campagne avant que les électeurs se rendent aux urnes, le rythme des candidats devait encore s'accélérer, alternant grands meetings et rencontres intimes.

Les républicains, engagés également dans une bataille féroce pour décrocher l'investiture de leur parti, quoique soulevant moins de passion que leurs adversaires, allaient également sillonner avec application le petit Etat.

Lors de leur débat de samedi soir, le local de l'étape Mitt Romney, ex-gouverneur de l'Etat voisin du Massachusetts, a affiché une solide maîtrise de ses dossiers, mais il s'est retrouvé dans la position de l'homme que tout le monde veut abattre.

Le franc-tireur John McCain, qui espère lui infliger une deuxième défaite d'affilée mardi, a été d'un humour impitoyable à son encontre. "Nous sommes d'accord, vous êtes le candidat du changement", lui a-t-il lancé en riant, façon cruelle de rappeler aux électeurs qu'il était favorable au droit à l'avortement avant d'y être farouchement opposé, favorable à une couverture santé pour tous avant de dénoncer les projets des démocrates en la matière etc. Les sondages montrent que M. McCain, 71 ans, est en mesure de relancer une campagne présidentielle qui semblait moribonde à l'été avec une victoire au New Hampshire. Un tel résultat pourrait sonner le glas des ambitions de M. Romney, qui avait tout misé sur des victoires en début de course.

Son vainqueur dans le Midwest Mike Huckabee s'est distingué une nouvelle fois de son côté en appelant ses adversaires à ne pas négliger le phénomène Obama, dont il a rendu hommage à la capacité de soulever les électeurs. "On a intérêt à faire attention, si nous ne présentons pas aux Américains ce pour quoi nous sommes, et pas seulement ce quoi nous sommes opposés, nous allons perdre" la présidentielle de novembre, a souligné M. Huckabee, devenu en à peine un mois un concurrent sérieux grâce à son message bonhomme de populiste chrétien.

John McCain continue à dominer l'ex-gouverneur du Massachusetts voisin Mitt Romney, de 6 points pour CNN et le Concord Monitor, et 14 points pour ARG. Le sondage pour CNN a été réalisé vendredi et samedi auprès de 672 électeurs et comporte une marge d'erreur de 5 points pour chaque camp. Le sondage réalisé par Research 2000 pour le Concord Monitor vendredi et samedi auprès de 400 républicains et 400 démocrates comporte également une marge d'erreur de 5 points.

American Research Group a interrogé 600 électeurs républicains et 600 électeurs démocrates vendredi et samedi, et annonce une marge d'erreur de 4 points

Pas de commentaires à l'Elysée sur un mariage Sarkozy-Bruni

PARIS (Reuters) - L'Elysée a refusé dimanche de commenter les informations de presse selon lesquelles Nicolas Sarkozy épouserait début février la chanteuse et ancien top model Carla Bruni.

"On ne fait aucun commentaire", dit-on à l'Elysée sur cette information publiée par le Journal du Dimanche.

L'hebdomadaire, qui s'appuie sur "plusieurs sources" non identifiées, croit savoir que le couple, qui a passé le week-end en visite privée en Jordanie, convolerait en justes noces le vendredi 8 ou, plus probablement, le samedi 9 février.

Le président de la République, qui a divorcé en octobre de sa seconde femme, Cécilia, a officialisé sa relation avec la chanteuse en se laissant photographier avec elle à la mi-décembre à Disneyland Paris.

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samedi, 05 janvier 2008

Colombie : les FARC confirment que l'enfant recueilli à Bogota est le fils de leur otage Clara Rojas

La guérilla elle-même l'a confirmé. Quelques heures auparavant, le parquet général de Colombie avait donné les résultats des premiers tests ADN pratiqués sur l'enfant et des proches de Clara Rojas : "Des caractéristiques communes très spécifiques nous permettent d'affirmer qu'il y a une très haute probabilité pour que Juan David, l'enfant recueilli, fasse partie de la famille de Clara Rojas".

Le résultat du test est provisoire. Il doit faire l'objet d'une contre-expertise. Le petit Emmanuel est né en captivité il y a trois ans suite à une relation entre Clara Rojas et un guerillero. Il faisait partie des trois otages dont la guerilla marxiste avait annoncé la libération. Une opération avortée. Le président Uribe avait alors affirmé qu'une des raisons était que les FARC ne détenaient plus le petit Emmanuel.

Celui qui a servi de médiateur avec les guerilleros, le président vénezuelien Hugo Chavez, a déclaré jeudi soir que le processus de libération continuait dans la discrétion.

vendredi, 04 janvier 2008

Affaire FARC /Les hélicoptères attendant les otages ont regagné le Venezuela

CARACAS (Reuters) - Les hélicoptères dépêchés en Colombie par Hugo Chavez pour récupérer trois otages des Farc ont regagné jeudi le Venezuela, sonnant définitivement le glas de la mission.
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Les quatre appareils frappés des symboles de la Croix-Rouge sont revenus de Villavicencio, une ville proche de Bogota où ils étaient stationnés depuis la fin de la semaine dernière.

Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) avaient annoncé le 18 décembre qu'elles étaient prêtes à remettre à Chavez, ou à quelqu'un qu'il désignerait, l'ancienne assistante d'Ingrid Betancourt Clara Rojas, son fils Emmanuel né en captivité et la parlementaire Consuelo Gonzalez.

La libération de ces trois otages aurait pu créer des conditions favorables pour un échange entre la cinquantaine d'otages "politiques" des Farc - dont la sénatrice franco-colombienne Ingrid Betancourt, captive depuis février 2002 - et quelque 500 guérilleros détenus par la Colombie.

Mais la mission a tourné court quand les rebelles ont expliqué qu'ils ne remettraient pas les captifs en raison d'une intensification des opérations de l'armée colombienne dans les deux départements de Guaviare et Vaupés définis par les Farc comme la région où ils relâcheraient leurs otages.

Chavez a accusé de son côté le président colombien Alvaro Uribe d'avoir "dynamité" la mission.

Uribe, dont le père a été tué par les Farc lors d'une tentative d'enlèvement, a répliqué en accusant la rébellion de mentir et en affirmant à la surprise générale que les Farc ne détenaient plus l'enfant Emmanuel.

Il a assuré que ce dernier aurait été pris en charge et hospitalisé par les services sociaux colombiens après avoir été abandonné dans un orphelinat.

Des membres de la famille de Clara Rojas se sont soumis à des prélèvements d'ADN afin d'établir la filiation de l'enfant. Les résultats ne sont pas attendus avant plusieurs jours.

Frank Jack Daniel, version française Jean-Stéphane Brosse

11:34 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : FARC |  del.icio.us |  Facebook | | |

Obama gagne dans un état composé majoritairement de blancs

64c5fb9589639b6e1139e8ef3381b705.jpgVous avez fait ce que l'Etat du New Hampshire peut faire dans cinq jours, vous avez fait ce que l'Amérique peut faire en cette année 2008 ... Dans des files d'attentes qui se sont étirées devant les écoles et les églises dans les petites et les grandes villes vous êtes venus ensemble, démocrates, républicains et indépendants pour vous levez et dire nous sommes une nation, un peuple, et le temps du changement est venu".

Barack Obama tentera de confirmer ce résultat dès mardi avec les primaires du New Hampshire, où Hillary Clinton est donnée favorite.

10:30 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : USA |  del.icio.us |  Facebook | | |

Caucus de l'Iowa: Barack Obama inflige un camouflet à Hillary Clinton, Mike Huckabee devance Mitt Romney

DES MOINES, Iowa - Les électeurs de l'Iowa optent pour le changement: le démocrate Barack Obama et le pasteur baptiste républicain Mike Huckabee sont sortis vainqueurs des premiers caucus de l'élection présidentielle américaine organisés jeudi dans l'Etat de l'Iowa.
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A 46 ans, le sénateur de l'Illinois qui ambitionne de devenir le premier Afro-Américain à accéder à la Maison Blanche, a relégué sa grande rivale Hillary Clinton à la troisième place de ce scrutin, derrière John Edwards. Selon les résultats définitifs, il a obtenu 38% des voix.

Du côté des républicains, la surprise est venue de l'ancien gouverneur de l'Arkansas, Mike Huckabee, qui a défait le milliardaire mormon Mitt Romney, pourtant donné favori lors dans la plupart des sondages publiés ces dernières semaines.

Dans un discours survolté, Barack Obama a qualifié le scrutin de l'Iowa de "moment déterminant", promettant de construire "une nation moins divisée et plus unie.

"Je serai le président qui mettra fin à la guerre en Irak et qui ramènera nos soldats à la maison, (...), celui qui comprendra que le 11 septembre n'est pas un outil pour faire peur à l'électorat mais un défi lancé à l'Amérique pour qu'elle reste unie", a-t-il poursuivi.

Homme politique en pleine ascension, Barack Obama a lancé jeudi un signal fort à Hillary Clinton, qui a par ailleurs immédiatement tenu à féliciter son concurrent direct ainsi que son dauphin.
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Humble dans la défaite, la femme de l'ancien président Bill Clinton a salué la forte participation des militants de l'Iowa, qualifiant ce scrutin de "grande soirée pour les démocrates".

Devant un parterre de sympathisants acquis à sa cause, et entourée de son mari et de sa fille, la sénatrice de New York a confié qu'elle allait "continuer à se battre jusqu'au bout", faisant allusion au prochain rendez-vous des primaires, dès mardi prochain dans le New Hampshire. "Nous avons toujours prévu que ce serait une campagne nationale".

De son côté, John Edwards a répété jeudi soir après l'annonce du résultat qu'il continuerait lui aussi à se battre pour être le représentant des classes moyennes américaines.

Ancien colistier du malheureux John Kerry en 2004, Edwards a déclaré depuis sa chambre d'hôtel qu'il ferait tout son possible pour créer la rupture que réclame selon lui le peuple américain.

"Je me suis battu toute ma vie et je vais me battre pour ce changement", a-t-il déclaré à l'Associated Press.

Deux candidats démocrates, le sénateur du Connecticut Chris Dodd et celui du Delaware Joe Biden ont jeté l'éponge jeudi soir. Ils ont annoncé à leurs partisans qu'ils se retiraient de la course à la présidentielle.

Heureux mais prudent, l'autre grand vainqueur de cette soirée, qui a réuni 34% des suffrages, a souhaité de son côté que la dynamique républicaine autour de sa candidature ne retombe pas comme un soufflet.

"La politique américaine a besoin d'un jour nouveau (...) Il commence ici mais ne finit pas ici", a ainsi déclaré Mike Huckabee devant ses partisans rassemblés pour l'occasion.

Légèrement surpris par son score obtenu en Iowa, l'ancien gouverneur du Massachusetts Mitt Romney a lui aussi tenu à féliciter son adversaire, relativisant sa défaite et sa deuxième place (25%).

"Lorsque l'on récolte une médaille d'argent lors d'une première compétition, cela ne signifie pas qu'on ne peut pas revenir et s'adjuger la médaille d'or lors de la finale", s'est exprimé le milliardaire dans un discours.

Mitt Romney, qui a passé plus de temps et dépensé plus d'argent en Iowa que ses principaux rivaux, était donné favori avant la tenue de ce premier scrutin.

Son implication locale et sa vaste campagne de spots publicitaires n'ont visiblement pas suffi à prendre le dessus sur le fort capital sympathie dont a bénéficié son adversaire en Iowa, du fait de ses convictions religieuses.

D'après les dernières estimations, près de 239.000 militants démocrates ont pris part jeudi au scrutin, contre 124.000 il y a quatre ans. Du côté des républicains, quelque 115.000 sympathisants se sont déplacés aux urnes. AP

mercredi, 02 janvier 2008

La mission vénézuélienne sur les otages semble tourner au fiasco

BOGOTA (Reuters) - Les positions du gouvernement colombien et des rebelles des Farc risquent de se radicaliser, aggravant l'incertitude sur le sort de centaines d'otages, après l'échec apparent de la mission vénézuélienne pour libérer Clara Rojas, son fils Emmanuel et la parlementaire Consuelo Gonzalez.

Mise au point par le président vénézuélien Hugo Chavez, l'opération avait fait naître l'espoir d'un accord plus large portant sur la libération d'autres otages détenus par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), au nombre desquels la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt.

Mais la mission a semblé tourner court lundi, les rebelles et Chavez accusant le président colombien, Alvaro Uribe, de l'avoir fait échouer en intensifiant les opérations militaires dans la région de la jungle colombienne où les otages seraient détenus.

Uribe, président de droite qui s'est souvent heurté au promoteur de la révolution socialiste Chavez, a rejeté ces accusations et accusé les Farc de mensonges.

De l'avis de plusieurs analystes, il sera désormais très difficile de mener à bout à la mission ou de négocier la libération d'autres otages.

"Après cela, la guérilla et le gouvernement vont camper sur leurs positions", estime l'analyste politique Daniel Coronell. "Les otages vont probablement passer d'autres années dans la jungle avant que de nouvelles initiatives sérieuses ne soient mises sur pied pour tenter de les libérer", ajoute-t-il.

Les Farc, qui séquestrent des centaines de personnes, avaient dit le 18 décembre qu'elles se préparaient à libérer Clara Rojas, ex-assistante de la sénatrice franco-colombienne Ingrid Betancourt, son fils Emmanuel né en captivité et la parlementaire Consuelo Gonzalez.

MEFIANCE

Rojas a été enlevée avec Betancourt en 2002 et Gonzalez a été capturée un an plus tôt.

Prévue initialement jeudi dernier, l'opération de récupération des otages a été reportée de jour en jour, les guérilleros n'ayant pas fait savoir où les hélicoptères dépêchés en Colombie par le président Chavez pourraient les prendre en charge.

Chavez a accusé le président Uribe de saboter la mission de sauvetage. Ce dernier a semé le trouble en insinuant que les Farc pourraient ne plus détenir l'enfant de Rojas, expliquant qu'un enfant correspondant à sa description a été remis aux services sociaux et vit à Bogota. Il a ajouté que l'enfant présentait des signes de torture.

"Etant donné la profonde méfiance entre Chavez et Uribe et entre Uribe et les Farc, toute initiative future en faveur d'une libération des otages nécessitera une implication internationale plus large", estime Mauricio Romero, un analyste membre du Centre international pour une justice de transition, un groupe de réflexion.

"Cela aiderait si les Etats-Unis s'impliquaient un peu plus dans les discussions sur les otages afin de contre-balancer l'influence des gouvernements de gauche, comme ceux du Venezuela ou de l'Argentine", souligne l'analyste qui réside à Bogota.

"Cela donnerait à Uribe plus de confiance dans les négociations", poursuit-il.

Les Etats-Unis sont restés relativement discrets dans les négociations alors que le président français, Nicolas Sarkozy, a fait de la libération d'Ingrid Betancourt l'une de ses priorités.

Alerte le Kenya à Feu et à Sang après les élections présidentielles

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NAIROBI (Reuters) - Le bilan des violences qui ont suivi la réélection controversée du président kenyan Mwai Kibaki a été porté à près de 250 morts avec l'incendie volontaire d'une église dans laquelle s'étaient réfugiés des villageois.

Près d'Eldoret, dans l'ouest du pays, l'incendie d'une église pentecôtiste dans laquelle s'étaient réfugiés quelque 200 membres de l'ethnie kikuyu de Kibaki a fait une trentaine de morts dont des femmes et des enfants.

La police, des journalistes et un responsable de la sécurité ont déclaré que cet incendie avait été délibérément allumé par une bande de jeunes.

"C'est la première fois dans l'histoire qu'un groupe attaque une église. Nous n'aurions jamais cru que la sauvagerie irait si loin", a déclaré Eric Kiraithe, porte-parole de la police.

Selon des habitants et une source proche des services de sécurité, les victimes s'étaient réfugiées dans l'église, à huit kilomètres d'Eldoret, lorsqu'une bande de jeunes est arrivée, a maîtrisé les garçons chargés de garder le lieu de culte et y a mis le feu.

LA FRANCE "CONSTERNÉE"

Cette explosion de violences dans l'une des démocraties les plus stables et l'une des économies les plus fortes du continent a choqué la communauté internationale et les Africains auxquels l'incendie de l'église rappelle les atrocités du génocide rwandais, en 1994.

Ces violences politiques doublées de vieilles rivalités tribales font craindre au quotidien Daily Nation que le Kenya soit "au bord de la liquéfaction complète".

Mardi, la police était déployée en force et les rues étaient plus calmes mais des violences ont de nouveau éclaté dans les bidonvilles à la nuit tombée.

La France a exprimé sa consternation face aux violences. Un communiqué du ministère des Affaires étrangères appelle tous les leaders politiques à contribuer au retour au calme.

Le gouvernement français dit par ailleurs partager les doutes exprimés par l'Union européenne quant à la régularité du scrutin de jeudi dernier.

Washington a dans un premier temps félicité Kibaki, avant d'infléchir sa position et d'exprimer ses "préoccupations face à des irrégularités".

Des diplomates occidentaux ont fait la navette entre les deux camps pour tenter une médiation. Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, s'est entretenu au téléphone avec Odinga et Kibaki.

La région d'Eldoret est multiethnique mais elle est traditionnellement dominée par l'ethnie kalenjin. Elle a connu des violences ethniques en 1992 et 1997 lorsque des centaines d'habitants - kikuyus pour la plupart - ont été tués tandis que des milliers d'autres fuyaient.

Un responsable de la sécurité de la vallée du Rift a déclaré que quelque 15.000 personnes tentaient de se protéger des violences dans des églises et des commissariats de police d'Eldoret.

RASSEMBLEMENT INTERDIT

Il a accusé l'opposition d'avoir envenimé la situation alors que les différentes communautés "vivent ensemble depuis des années".

Un prêtre catholique irlandais, le père Paul Brennan, a rapporté que des jeunes gens armés sillonnaient les rues d'Eldoret.

"Des maisons sont incendiées. Il est trop dangereux d'aller dehors et de dénombrer les morts", a-t-il dit. "Les églises sont pleines. Il y a entre quatre et cinq mille personnes à la cathédrale".

Selon des témoins, la plupart des morts ont été touchés par des tirs de la police sur des manifestants, ce qui a fait dire à des mouvements de défense des droits de l'homme et à l'opposition que Kibaki avait fait du Kenya un Etat policier.

La police a fait état dans la soirée d'un bilan de 170 morts.

Les journalistes de Reuters évaluaient le nombre de victimes à environ 250.

Odinga a déclaré que son Mouvement démocratique orange disposait lundi soir d'un bilan confirmé de 160 morts mais qu'avec les morts de la nuit, le total atteindrait vraisemblablement 250 morts "ou un peu plus".

Odinga était en tête dans tous les sondages précédant le scrutin et aux élections législatives organisées le même jour. La plupart des ministres de Kibaki ont été battus par des membres du parti d'Odinga, formation qui a aussi remporté bien plus de sièges au Parlement.

Plusieurs pays, dont la France, ont déconseillé à leurs ressortissants de se rendre au Kenya auquel le tourisme rapporte 800 millions de dollars par an.

Odinga, qui revendique la victoire à l'élection présidentielle, a invité ses partisans à se rassembler jeudi dans un parc du centre de Nairobi mais la police a annoncé l'interdiction de ce rassemblement.

Avec Helen Nyambura-Mwaura, Nicolo Gnecchi, Duncan Miriri, Patrick Muiruri, Bryson Hull, Florence Muchori, Joseph Sudah, Andrew Cawthorne et Guled Mohamed à Kisumu, version française Nicole Dupont

mardi, 01 janvier 2008

Le Portugal passe le flambeau européen à la Slovénie

Le Portugal l'a transmis à la Slovénie. L'ancienne république de l'ex-Yougoslavie, membre de l'Union depuis 2004, assume pour les six mois à venir la présidence tournante.

"D'un côté, nous nous réjouissons des progrès politiques et économiques, constate le président slovène Danilo Turk. Mais nous avons aussi de l'inflation. Alors, il y a quelque incertitude. J'espère que nous la surmonterons en 2008". La Slovénie a donc débuté la nouvelle année en fanfare, fière d'être le premier des nouveaux membres de l'Union européenne, et premier ancien pays communiste, à qui on a confié la charge de diriger les affaires européennes. En attendant d'accomplir cette lourde tâche, les Slovènes ont profité de l'euphorie générale.

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LA VALLETTE (Reuters) - Malte est devenu mardi le 15e et plus petit pays membre de la zone euro.

L'ancienne colonie britannique de 400.000 habitants a formellement adhéré à la monnaie unique européenne après Chypre, décalage horaire oblige.

Malte a rempli les critères de l'Union en abaissant le poids de son déficit budgétaire de 10 à 2% de son produit intérieur brut entre 2003 et 2007.

Le Parti travailliste, dans l'opposition, a approuvé le passage à l'euro, soutenu par une campagne publique d'information saluée comme un succès dans l'île méditerranéenne.

Michael Winfrey, version française Jean-Stéphane Brosse

L'opposition évalue le bilan des violences au Kenya à 250 morts

NAIROBI (Reuters) - Raila Odinga, candidat malheureux de l'élection présidentielle kenyane de jeudi, estime que le bilan des violences qui ont suivi le scrutin atteindra probablement 250 morts.

A un journaliste qui lui demandait si l'estimation de 251 morts était exacte, Odinga a répondu que son Mouvement démocratique orange (ODM) avait recensé lundi soir 160 morts.

"Si vous ajoutez les tueries de la nuit, cela pourrait très bien approcher ce chiffre ou le dépasser légèrement", a-t-il dit.

Wangui Kanina, version française Nicole Dupont

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lundi, 31 décembre 2007

Le gouvernement colombien accuse les FARC de mentir

Le haut commissaire colombien à la paix, Luis Carlos Restrepo, a accusé les Farc de mentir, imputant à la guérilla le retard subi par l’opération de libération de ses trois otages. « Nous avons donné toutes les garanties nécessaires, mais les Farc sont en train de mentir et de nous tromper », a déclaré M. Restrepo.

Uribe va rencontrer la mission internationalelundi

Le président colombien Alvaro Uribe se rend ce lundi à Villavicencio, base de l'opération de récupération des otages des Farc, afin de se réunir avec les délégués de la mission internationale, a annoncé l'émissaire du gouvernement colombien. M. Uribe, qui se reposait dans le nord-est de la Colombie, doit arriver dans les prochaines heures à l'aéroport de Villavicencio, à 100 km au sud-est de Bogota, où des hélicoptères attendent depuis plusieurs jours que la guérilla communique le lieu du rendez-vous.

Nicolas Sarkozy durcit le ton à l'égard de la Syrie dans la crise libanaise

Il s'est entretenu avec son homologue égyptien Hosni Moubarak qui s'est lui montré inquiet de l'impasse dangereuse connue actuellement par le pays du Cèdre.

Le président français jugera Damas sur ces actes : "La Syrie doit arrêter de parler et doit démontrer. Je ne prendrais plus de contacts avec les Syriens tant que nous n'aurons pas des preuves de la volonté des Syriens de laisser le Liban désigner un président de consensus".

Le parlement libanais ne parvient pas à élire un successeur au président pro-syrien Emile Lahoud, dont le mandat s'est achevé le 23 novembre à minuit, en raison du conflit entre l'opposition pro-syrienne et la majorité soutenue par l'Occident.

Nicolas Sarkozy a également profité de sa visite au Caire pour rassurer le monde arabe qui s'inquiète de sa proximité avec les Etats-Unis et Israël. Il a appelé l'Etat hébreu à faire des "gestes immédiats pour favoriser la naissance d'un Etat palestinien moderne".

Le président français s'est enfin rendu sur la tombe d'Anouar El Sadate assassiné en 1981. L'ancien président égyptien avait signé les premiers accords de paix israélo-arabe à Camp David en 1978.

La loi anti-tabac sera appliquée sans faiblesse, dit Bachelot

PARIS (Reuters) - Le décret qui interdit le tabac en France dans les lieux dits de convivialité à partir du 1er janvier sera appliqué sans dérogation, a assuré la ministre de la Santé, Roselyne Bachelo
"L'enjeu est un enjeu de santé publique. Je dis bonne année aux fumeurs, bonne santé et profitez de 2008 pour arrêter de fumer", a-t-elle déclaré lundi au micro de France Inter.

L'interdiction de fumer dans les 200.000 cafés, restaurants, discothèques et hôtels de France entre en vigueur à minuit. Tous les lieux publics deviendront non-fumeurs en France à partir de mardi. Les contrôles ne débuteront toutefois que mercredi.

La mesure, édictée par un décret de novembre 2006, a pris effet le 1er février dernier, cafés, tabacs, restaurants et discothèques disposant d'un délai de grâce de onze mois.

Elle vise surtout à limiter le tabagisme passif qui, selon les chiffres officiels, provoque le décès de 5.000 personnes par an en France. En outre, on recense 66.000 morts par an imputables au tabac, dont 20.000 par cancer du poumon.

La France imite ainsi plusieurs autres pays européens où l'interdiction de fumer en public est totale, notamment en Grande-Bretagne, en Irlande, en Italie ou encore en Suède. L'Irlande fut le premier pays au monde à adopter pareille mesure en mars 2004.

La presse en fait ses gros titres lundi et souligne qu'il s'agit de la fin d'une époque. "Feu les fumeurs", écrit Libération, "La cigarette, c'est fini", dit Le Parisien, Le Figaro constatant : "Le tabac hors la loi dans 24 heures".

FORTES AMENDES

Roselyne Bachelot a souligné que les établissements de nuit n'auront pas de passe-droits même s'ils sont confrontés aux problèmes de clients qui souhaitent sortir fumer sans pouvoir revenir, en raison d'arrêtés préfectoraux.

"Ils organiseront comme ils voudront les entrées et les sorties de leurs établissements (...), on devra respecter l'interdiction de fumer à l'intérieur", a-t-elle dit.

Les bars à chicha devront aussi arrêter cette activité, car, a rappelé la ministre, une seule bouffée de narguilé est aussi toxique qu'une cigarette entière.

Le ministère a annoncé qu'il y aurait une tolérance le 1er janvier, destinée à laisser se prolonger les derniers réveillons enfumés dans les restaurants.

Pour la suite, les sanctions seront limitées dans un premier temps car le gouvernement compte sur l'adoption spontanée de la mesure.

"Je crois surtout qu'il y aura une sorte d'autorégulation et d'ailleurs dans tous les pays où cette interdiction est généralisée, ça se passe de cette façon-là", a dit Roselyne Bachelot.

Les amendes peuvent aller jusqu'à 750 euros. Un fumeur en infraction encourt en théorie une contravention de 68 euros. Cafetiers et restaurateurs risquent 135 euros d'amende en cas de défaut d'affichage de la réglementation ou mise en place d'un emplacement fumeur non conforme. Ils peuvent être contraints à payer 750 euros s'ils favorisent l'infraction, par exemple en plaçant des cendriers sur les tables.

Thierry Lévêque et Gilles Trequesser

dimanche, 30 décembre 2007

Tensions au Kenya à l'approche des résultats électoraux

NAIROBI (Reuters) - Le chef de l'opposition kenyane Raila Odinga appelle le gouvernement soit à reconnaître sa défaite à l'élection présidentielle de jeudi, soit à autoriser un nouveau décompte des voix.

Odinga dénonce notamment des fraudes et accuse l'équipe sortante d'avoir perdu "toute légitimité".

"Si besoin est, (le gouvernement) doit démissionner", a déclaré le chef du Mouvement démocratique orange (ODM). "Nous ne voulons pas plonger le pays dans le chaos."

En réponse à ces propos, le président kenyan Mwai Kibaki, rival d'Odinga à l'élection, a affirmé que la revendication de la victoire par l'opposition constituait "un crime de la pire espèce" contre la démocratie.

Odinga a par ailleurs appelé au calme en réaction aux violences qui ont tué plusieurs personnes samedi, entachant la réputation de pôle de stabilité régional dont bénéficie le Kenya.

Le chef de l'opposition a assuré que l'ODM avait remporté presque trois fois plus de sièges au parlement que le Parti de l'unité nationale (PNU) du président Kibaki.

"Ce gouvernement a perdu toute légitimité et ne peut pas gouverner", a-t-il ajouté. "Je souhaite appeler le président Mwai Kibaki à reconnaître et respecter la volonté du peuple kenyan et à reconnaître sa défaite".

Un porte-parole du PNU a déclaré que sa formation avait gagné et qu'un nouveau décompte le prouverait.

"Nous serions toujours les vainqueurs, et par un écart plus important encore", a assuré Ngari Gituku.

La commission électorale doit livrer dimanche les résultats définitifs du scrutin de jeudi, après un dépouillement agité, marqué par des violences interethniques dans l'ensemble du pays et par des accusations de fraude de part et d'autre.

Odinga a notamment demandé comment son avance, large au début du dépouillement, avait pu se réduire brutalement par la suite.

"Nous n'accepterons pas de chiffres truqués. Ce gouvernement a perdu toute légitimité et ne peut pas gouverner."

TIRS DE SOMMATION

A Kisumu, bastion de l'opposition dans l'ouest du Kenya, la police a tiré en l'air pour disperser de petits groupes qui s'apprêtaient visiblement à se livrer à une deuxième journée de pillages.

samedi, 29 décembre 2007

Décès de Carine Vyghen, députée MR bruxelloise

Carine Vyghen, députée régionale et conseillère communale MR de Bruxelles-ville, est décédée vendredi après-midi à l'âge de 49 ans, après avoir été hospitalisée mercredi dernier suite à une hémorragie méningée, a annoncé vendredi soir Françoise Schepmans, présidente du groupe MR du Parlement bruxellois. Licenciée en journalisme et communication sociale à l'ULB, Carine Vyghen était membre du Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale depuis le 29 juin 2004 et conseillère communale de la Ville de Bruxelles où elle y a occupé de 1994 à 2006 les fonctions d'Echevine des Affaires sociales. Ex-journaliste sportive à l'Agence BELGA jusqu'au terme de l'Euro-2000 de football, Carine Vyghen, maman de deux filles, avait quitté la liste PS à l'aube des élections communales de 2006 pour rejoindre le MR sur la liste « renouveau bruxellois ».