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lundi, 13 octobre 2008

Le clan Mc Cain ou la campagne de la honte;les hommes du passé

Par Matt Spetalnick Reuters - il y a 31 minutesWASHINGTON (Reuters) - Le républicain John McCain, toujours devancé dans les sondages par le démocrate Barack Obama, veut se relancer dans la course à la Maison blanche à la faveur de deux meetings, lundi, en Virginie et en Caroline du Nord, deux Etats indécis.
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Alors que les sondages lui donnent entre quatre et dix points de retard à trois semaines du scrutin, le sénateur de l'Arizona va adopter "un ton plus énergique", a précisé un des membres de son équipe de campagne.

"Il nous reste 22 jours. Nous sommes en retard de six points. La presse nous donne déjà battus. Le sénateur Obama se voit déjà vainqueur et envisage avec la présidente (de la chambre des représentants Nancy) Pelosi et le sénateur (Harry) Reid d'augmenter les impôts, d'accroître les dépenses, de confisquer votre droit de vote et de concéder la défaite en Irak", déclare McCain dans un discours dont Reuters a obtenu des extraits par avance.

"Mais ils oublient que c'est vous qui décidez," ajoute-t-il. "Ce dont l'Amérique a besoin en ce moment, c'est d'un combattant, de quelqu'un qui joue cartes sur table, de quelqu'un qui fait confiance au peuple américain."

McCain devrait également poursuivre ses attaques directes sur la personnalité de Barack Obama, a précisé son conseiller, bien que cette stratégie n'ait pas vraiment porté ses fruits jusqu'à présent.

DIX POINTS D'AVANCE POUR OBAMA

Le sénateur républicain doit rapidement faire oublier les sifflets dont il a été l'objet samedi de la part de ses partisans après avoir affirmé qu'il admirait "le sénateur Obama et ses réalisations".

Le discours de lundi devrait retrouver une tonalité plus agressive et pourrait faire une place plus large aux questions économiques dont Obama a fait son thème central de campagne.

"Je crois qu'il est temps désormais de baisser le taux de l'impôt sur le capital et sur les dividendes et de faire en sorte que l'économie rebondisse", a estimé le sénateur de Caroline du Sud, Lindsey Graham, un proche du candidat républicain.

Toutefois, a précisé le conseiller de McCain, l'annonce de mesures tiendra compte des initiatives prises aux Etats-Unis et en Europe pour rassurer les marchés financiers.

Obama continue, lui, de faire campagne sur l'économie et de reprocher à son rival de manquer de clarté dans ses propositions pour résoudre la crise.

Pour l'instant, la stratégie du démocrate s'avère payante puisqu'il devance son rival de dix points, selon un sondage Washington Post-ABC News publié lundi.

Dans cette enquête réalisée après le deuxième débat qui a eu lieu mardi dernier, Obama est crédité de 53% des intentions de vote contre 43% à McCain.

Près de deux tiers des personnes interrogées (64%) disent avoir une opinion favorable du candidat démocrate, en hausse de six points par rapport au mois dernier.

L'avance du sénateur de l'Illinois est seulement de quatre points dans une enquête d'opinion Reuters/C-Span/Zogby, également publiée lundi.

Le candidat démocrate réunit 48% des intentions de vote contre 44% au sénateur de l'Arizona et enregistre un recul de deux points par rapport à un précédent sondage.

La marge d'erreur de cette enquête est de 2,9 points.

Version française Pierre Sérisier

vendredi, 02 mai 2008

usa 2008 les propos de l'ancien pasteur d'Obama n'ont aucune incidence sur le choix américain...Hillary Clinton c'est du Passé...

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mardi, 08 janvier 2008

A la veille de la primaire du New Hampshire, Hillary Clinton gagnée par l'émotion sanglote

MANCHESTER, New Hampshire - Déjà devancée dans les sondages par son rival chez les démocrates Barack Obama, Hillary Rodham Clinton a dû se justifier lundi de l'émotion qu'elle a manifestée dans la journée, à quelques heures de la primaire du New Hampshire.
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Confrontée à la possibilité d'une défaite face à Barack Obama après l'avoir devancé pendant des mois dans les sondages, la sénatrice de New York a semblé au bord des larmes lorsqu'elle s'est exprimée devant ses partisans dans un restaurant du New Hampshire alors qu'elle achevait sa dernière journée de campagne dans cet Etat.

"J'ai eu tellement d'opportunités dans ce pays", a-t-elle déclaré, la voix tremblante. "C'est très personnel pour moi. Ce n'est pas seulement politique. Ce n'est pas seulement public".

Quelques heures plus tard, sur Fox News, l'ancienne First Lady s'est justifiée, estimant que les hommes en politique pouvaient, eux aussi, manifester des émotions fortes.

"Nous avons vu au cours des années des figures politiques masculines qui ont tout fait, des pleurs jusqu'aux cris, et qui ont été nos présidents", a-t-elle expliqué. Elle a également assuré être "résistante" et pouvoir garder son "calme en tant de crise".

"Ils (ses partisans, NDLR) savent que je peux prendre des décisions. Mais je veux aussi qu'ils sachent que je suis une vraie personne", a-t-elle ajouté.

Restés debout tard, les habitants de deux villages de l'Etat ont été les premiers à voter pour les deuxièmes caucus de la présidentielle américaine: Barack Obama et John McCain en sont sortis vainqueurs mardi. Dans le village de Hart's Location, le démocrate a recueilli neuf voix contre trois pour Hillary Clinton et John Edwards une.

Du côté républicain, McCain a réuni six voix, Mike Huckabee cinq, Ron Paul quatre et Mitt Rommey un.

A Dixville Notch, Barak Obama et John McCain étaient également gagnants.

Alors que les électeurs du New Hampshire devaient attendre mardi matin pour voter, une loi permet aux habitants de villages de moins de 100 habitants d'ouvrir le bureau de vote à minuit et de le fermer dès que tous les inscrits ont voté. AP

vendredi, 04 janvier 2008

Caucus de l'Iowa: Barack Obama inflige un camouflet à Hillary Clinton, Mike Huckabee devance Mitt Romney

DES MOINES, Iowa - Les électeurs de l'Iowa optent pour le changement: le démocrate Barack Obama et le pasteur baptiste républicain Mike Huckabee sont sortis vainqueurs des premiers caucus de l'élection présidentielle américaine organisés jeudi dans l'Etat de l'Iowa.
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A 46 ans, le sénateur de l'Illinois qui ambitionne de devenir le premier Afro-Américain à accéder à la Maison Blanche, a relégué sa grande rivale Hillary Clinton à la troisième place de ce scrutin, derrière John Edwards. Selon les résultats définitifs, il a obtenu 38% des voix.

Du côté des républicains, la surprise est venue de l'ancien gouverneur de l'Arkansas, Mike Huckabee, qui a défait le milliardaire mormon Mitt Romney, pourtant donné favori lors dans la plupart des sondages publiés ces dernières semaines.

Dans un discours survolté, Barack Obama a qualifié le scrutin de l'Iowa de "moment déterminant", promettant de construire "une nation moins divisée et plus unie.

"Je serai le président qui mettra fin à la guerre en Irak et qui ramènera nos soldats à la maison, (...), celui qui comprendra que le 11 septembre n'est pas un outil pour faire peur à l'électorat mais un défi lancé à l'Amérique pour qu'elle reste unie", a-t-il poursuivi.

Homme politique en pleine ascension, Barack Obama a lancé jeudi un signal fort à Hillary Clinton, qui a par ailleurs immédiatement tenu à féliciter son concurrent direct ainsi que son dauphin.
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Humble dans la défaite, la femme de l'ancien président Bill Clinton a salué la forte participation des militants de l'Iowa, qualifiant ce scrutin de "grande soirée pour les démocrates".

Devant un parterre de sympathisants acquis à sa cause, et entourée de son mari et de sa fille, la sénatrice de New York a confié qu'elle allait "continuer à se battre jusqu'au bout", faisant allusion au prochain rendez-vous des primaires, dès mardi prochain dans le New Hampshire. "Nous avons toujours prévu que ce serait une campagne nationale".

De son côté, John Edwards a répété jeudi soir après l'annonce du résultat qu'il continuerait lui aussi à se battre pour être le représentant des classes moyennes américaines.

Ancien colistier du malheureux John Kerry en 2004, Edwards a déclaré depuis sa chambre d'hôtel qu'il ferait tout son possible pour créer la rupture que réclame selon lui le peuple américain.

"Je me suis battu toute ma vie et je vais me battre pour ce changement", a-t-il déclaré à l'Associated Press.

Deux candidats démocrates, le sénateur du Connecticut Chris Dodd et celui du Delaware Joe Biden ont jeté l'éponge jeudi soir. Ils ont annoncé à leurs partisans qu'ils se retiraient de la course à la présidentielle.

Heureux mais prudent, l'autre grand vainqueur de cette soirée, qui a réuni 34% des suffrages, a souhaité de son côté que la dynamique républicaine autour de sa candidature ne retombe pas comme un soufflet.

"La politique américaine a besoin d'un jour nouveau (...) Il commence ici mais ne finit pas ici", a ainsi déclaré Mike Huckabee devant ses partisans rassemblés pour l'occasion.

Légèrement surpris par son score obtenu en Iowa, l'ancien gouverneur du Massachusetts Mitt Romney a lui aussi tenu à féliciter son adversaire, relativisant sa défaite et sa deuxième place (25%).

"Lorsque l'on récolte une médaille d'argent lors d'une première compétition, cela ne signifie pas qu'on ne peut pas revenir et s'adjuger la médaille d'or lors de la finale", s'est exprimé le milliardaire dans un discours.

Mitt Romney, qui a passé plus de temps et dépensé plus d'argent en Iowa que ses principaux rivaux, était donné favori avant la tenue de ce premier scrutin.

Son implication locale et sa vaste campagne de spots publicitaires n'ont visiblement pas suffi à prendre le dessus sur le fort capital sympathie dont a bénéficié son adversaire en Iowa, du fait de ses convictions religieuses.

D'après les dernières estimations, près de 239.000 militants démocrates ont pris part jeudi au scrutin, contre 124.000 il y a quatre ans. Du côté des républicains, quelque 115.000 sympathisants se sont déplacés aux urnes. AP