samedi, 08 décembre 2007
Reynders: "La limite est franchie ! "
Didier Reynders affirme que Joëlle Milquet a franchi la limite. Elle a déclaré qu'il est "ingérable d'être la seule francophone autour de la table".
Le président du MR, Didier Reynders, affirme vendredi dans La Dernière Heure que "la limite est franchie", à la suite de la diffusion, mercredi soir, sur la RTBF d'un reportage de l'émission "Questions à la Une" sur les coulisses des négociations de formation de l'orange bleue dans lequel Joëlle Milquet dit notamment qu'il est "ingérable d'être la seule francophone autour de la table".
La présidente du cdH affirme dans le même extrait d'émission lors des négociations à Val Duchesse cet été: "Ils veulent que les entités fédérées paient, et Reynders est avec eux". Elle a réitéré ses propos dans une interview accordée au Vif L'Express de ce vendredi 7 décembre 2007. Dans La Dernière Heure, Didier Reynders affirme vendredi prendre "acte de cette attitude d'une présidente de parti à l'égard d'un partenaire avec lequel, au moment où elle prononce ces phrases, elle est en train de négocier. Cela pose désormais, à tout le moins, un sérieux problème de confiance", affirme le président du MR. (GFR)
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Accord de libre échange entre la Côte d'Ivoire et l'UE
ABIDJAN (Reuters) - La Côte d'Ivoire a conclu vendredi un accord intérimaire de libre échange avec l'Union européenne, qui s'efforce d'en signer le plus grand nombre avant l'expiration, le 31 décembre, du régime préférentiel appliqué à plus de 80 pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP).
"Nous pensons avoir un bon accord. Il s'agit d'un accord consensuel entre le secteur privé, le gouvernement ivoirien et l'Union européenne", s'est félicité Amadou Koné, ministre ivoirien de l'Intégration, qui a paraphé le document en compagnie du représentant de l'UE à Abidjan.
Premier pays africain à conclure un accord bilatéral de partenariat économique avec les Vingt-Sept, la Côte d'Ivoire s'est ainsi désolidarisée de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), qui espère prolonger sous une autre forme le régime réservé aux membres du groupe ACP, jugé illégal par l'OMC.
L'accord, qui ouvre la voie à une baisse progressive des tarifs douaniers sur 15 ans, entrera en vigueur le 1er janvier mais pourrait ne pas être ratifié avant juin.
Pour l'organisation humanitaire Oxfam, la Côte d'Ivoire "prend le risque de détruire une communauté économique en cours de construction dans l'une des régions les plus pauvres au monde.
"Il est ironique qu'à la veille du Sommet (UE-Afrique) de Lisbonne, qui est censé magnifier le partenariat, l'Union européenne cherche à diviser les pays africains", a-t-elle commenté.
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Ouverture du 2e sommet UE-Afrique à Lisbonne
LISBONNE, 8 déc 2007 (AFP) - Le 2e sommet UE-Afrique s'est ouvert samedi à 10H30 (locales et GMT) à Lisbonne en présence de près de 70 chefs d'Etat et du gouvernement, dont le très controversé président du Zimbabwe Robert Mugabe.
Ce sommet, sept ans après une première édition en 2000 au Caire, a pour ambition d'ouvrir une nouvelle ère en instaurant un véritable "partenariat" entre les deux continents, à l'heure où l'Afrique suscite les appétits des géants du sud, en particulier de la Chine.
"Ce sommet est un sommet entre égaux. Nous sommes tous égaux ici", a déclaré le Premier ministre portugais, et président en exercice l'Union européenne (UE), José Socrates, lors de la cérémonie d'ouverture. Il a assuré que ce sommet ouvrait "quelque chose de nouveau entre l'Europe et l'Afrique".
Peu avant l'ouverture du sommet, le commissaire européen au Développement Louis Michel a déclaré que "l'objectif aujourd'hui est de consacrer un changement de nature de la relation entre l'Afrique et l'UE", qui "doit devenir politique".
"Nous devons parler de tout, a-t-il encore dit. Les sujets sur lesquels nous aurons facilement un accord mais aussi ceux sur lesquels il est plus difficile de trouver un accord, comme la situation au Darfour (ouest du Soudan), les accords de partenariat économique, les droits de l'homme et la gouvernance".
Le président soudanais Omar el-Béchir est présent à ce sommet.
La Grande-Bretagne n'est représentée que par un membre de la Chambre des Lords, le gouvernement de Gordon Brown refusant de s'asseoir à la même table que le président Mugabe, soumis à des sanctions européennes pour violations des droits de l'homme.
Outre M. Socrates, devaient s'exprimer à l'ouverture de ce sommet le président en exercice de l'Union africaine (UA), le président ghanéen John Kufuor, le président de la Commission de l'UA Alpha Oumar Konaré, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le président égyptien Hosni Moubarak.
Suivront des séances plénières à huis clos sur cinq thèmes: paix et sécurité; démocratie et droits de l'homme; commerce et développement; changement climatiques/énergie; migrations et emplois.
La question du Zimbabwe, si elle ne figure pas officiellement à l'ordre du jour du sommet, devrait être également soulevée par certains responsables européens, qui en avaient fait un préalable à la levée temporaire de l'interdiction de séjour, imposée à Mugabe et aux dignitaires de son régime depuis cinq ans.
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vendredi, 07 décembre 2007
François Hollande condamne l'"attentat lâche" du boulevard Malesherbes, Ségolène Royal exprime son "horreur"
PARIS/TOULOUSE - Après l'explosion d'un colis piégé qui a fait un mort et un blessé grave dans un cabinet d'avocats à Paris, le Premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande a condamné jeudi un "attentat lâche et hélas meurtrier".
"Aucune raison ne justifie une action aussi misérable et aussi scandaleuse", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Toulouse.
Ségolène Royal a quant à elle exprimé son "horreur" devant "l'odieux attentat" commis dans l'après-midi dans le VIIIe arrondissement de Paris. Dans un communiqué, la candidate socialiste à la dernière présidentielle a exprimé "sa plus vive émotion et fait part de sa totale solidarité pour les familles et les collègues des victimes qui sont profondément traumatisés par cet attentat".
L'ancienne ministre socialiste de la Justice Elisabeth Guigou a également condamné l'attentat, souhaitant dans un communiqué "que la police et le parquet antiterroriste retrouvent rapidement la trace des auteurs de cet acte intolérable afin qu'ils soient jugés".
Julien Dray, porte-parole du PS, a aussi "condamné avec la plus grande fermeté cet acte sauvage", demandant, dans un communiqué, que "toute la lumière soit faite sur cet attentat et que ses auteurs soient sanctionnés". AP
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jeudi, 06 décembre 2007
Enrico Macias a demandé à Nicolas Sarkozy de lui confier une mission sur l'Union de la Méditerranée
PARIS - Le président Nicolas Sarkozy pourrait confier une mission sur l'Union de la Méditerranée à Enrico Macias, a avancé le chanteur jeudi, alors que le chef de l'Etat est rentré la veille d'un voyage de trois jours en Algérie.
"Ce n'est pas encore officialisé, donc je ne peux pas l'affirmer de façon catégorique", a déclaré Enrico Macias sur RTL. "J'en ai parlé au président Sarkozy et je lui ai dit que mon rêve, c'était de m'occuper de ce magnifique projet dont il est le fondateur: je ne crois pas qu'il y ait quelqu'un de mieux placé que moi qui puisse s'occuper de l'Union de la Méditerranée", a-t-il confié.
Interrogé pour savoir s'il se verrait confier une mission par le chef de l'Etat, il a répondu: "Je pense, je l'espère en tout cas."
Le chanteur, qui a renoncé à accompagner la délégation présidentielle en Algérie plus de 40 ans après avoir quitté le pays, a également accusé les autorités algériennes de le considérer persona non grata. "J'ai eu envie d'aller avec Nicolas Sarkozy, je pensais que c'était mon unique chance de pouvoir partir et puis quand j'ai vu la polémique que ça provoquait, immédiatement j'ai demandé à Nicolas Sarkozy de renoncer (...) parce que je voulais que son voyage réussisse à tout point de vue", a-t-il expliqué.
Il a déploré de ne pouvoir retourner en Algérie "tant qu'il y aura ces responsables qui ne veulent pas de moi parce que je suis juif et parce que je soutiens Israël", a-t-il dit, avant d'affirmer qu'il soutient "aussi les Arabes dans le monde entier".
"Je suis pour un Etat palestinien, je suis pour que les gens puissent vivre normalement et puis pour Israël, pour sa sécurité", a-t-il déclaré.
"J'ai promis au peuple algérien de les retrouver, je les retrouverai quoi qu'il arrive, en Algérie, et si je ne peux pas et bien je les invite à venir me voir au Maroc ou en Tunisie, parce que je ne veux pas me couper du peuple algérien", a confié Enrico Macias. "Mais je pense que nous allons y arriver, que je vais y aller en Algérie." AP
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Algérie: le FLN et ses satellites font campagne pour un troisième mandat présidentiel pour Bouteflika
ALGER - Le Front de libération nationale (FLN, ex-parti unique), qui contrôle la majorité des assemblées nationales et locales en Algérie, a lancé jeudi par le biais de ses organisations satellites une campagne en faveur d'un troisième mandat pour le président Abdelaziz Bouteflika, alors que la Constitution algérienne en vigueur depuis 1989 n'en permet que deux.
Les satellites du FLN, soupçonnés d'être directement actionnés par l'entourage de M. Bouteflika, justifient leur démarche par le fait que le président "a permis à l'Algérie de retrouver sa stabilité politique, la croissance économique et sa place sur la scène régionale et internationale".
Ainsi, l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), puissante centrale syndicale, jugeant que le chef de l'Etat sortant a fait beaucoup pour les travailleurs pendant ses deux mandats, demande "la poursuite de son action pour un nouveau mandat".
L'Union de la jeunesse algérienne (UNJA) va dans le même sens et assure d'emblée le président de son "appui sans réserve" pour un troisième mandat en récompense des "réalisations majeurs accomplies au cours de ses deux mandats".
Même l'organisation des Moudjahiddine (vétérans de la guerre d'indépendance), habituellement distante, considère que Bouteflika "est le mieux placé pour continuer à diriger l'Algérie".
Les partis politique, en dehors du FLN qui est derrière cette campagne avant l'heure, affichent une réserve embarrassante, à l'image du Rassemblement national démocratique(RND), membre de la coalition présidentiel.
"Il faut qu'il y ait une démarche sérieuse et légaliste d'abord et après, nous nous prononcerons", a souligné jeudi Sedik Chhab, vice-président de ce parti dans une déclaration au quotidien "Al Watan".
Le Mouvement pour la société et la paix (MSP), islamiste modéré et membre de la coalition présidentielle, préfère "attendre que le président Bouteflika prenne sa décision pour (se) prononcer sur cette question qui n'est pas à l'ordre du jour", estime son bouillonnant député Abdérazak Mokri.
Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), parti d'opposition dirigé par le Dr Said Sadi considère pour sa part que la campagne orchestrée par le FLN et ses satellites "est en total déphasage avec les préoccupations de citoyens".
La position du Comité de coordination des démocrates et républicains (CCDR) est plus tranchée. Dans un communiqué, il dit "non" à un troisième mandat pour Bouteflika. Le CCDR, où l'on retrouve les opposants les plus farouches de Bouteflika, juge que le président algérien "a totalement échoué dans sa mission".
Pour le moment, le président entretient le mystère sur ses intentions. Mais il avait assuré dernièrement dans un entretien à l'agence iranienne IRNA que, dans le cas de figure où il serait tenté par un nouveau bail de quatre ans, "la souveraineté populaire serait respectée et les modalité de son expression démocratique observée scrupuleusement".
Un éventuel désir d'être reconduit à la tête de l'Etat pour Abdelaziz Bouteflika passera alors inévitablement par une révision constitutionnelle pour faire sauter le verrou qui limite à deux les mandats présidentiels. Deux voies s'offrent à lui: un référendum, option risquée, compte tenu de la désaffection des Algériens pour les urnes, ou la convocation du Parlement en congrès pour modifier la constitution. AP
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Paris-Tripoli:La Libye envisagerait d'acheter 10 à 14 avions Rafale
PARIS (Reuters) - A l'occasion de la visite officielle du colonel Kadhafi en France la semaine prochaine, Paris et Tripoli pourraient conclure la vente de 10 à 14 avions de combat Rafale, fabriqués par Dassault Aviation, lit-on sur le site internet du quotidien économique La Tribune.
Lors de cette visite à Paris, prévue à partir du 10 décembre, "les deux chefs de l'Etat Mouammar Kadhafi et Nicolas Sarkozy discuteront notamment de l'acquisition par les Forces spéciales libyennes, dirigées par Saadi Kadhafi, de 10 à 14 avions de combat Rafale armés notamment de missiles air-air Mica du missilier européen MBDA", écrit La Tribune, qui ne précise pas la nature de ses sources.
"Il existe une chance significative pour concrétiser ce dossier", a-t-on dit à La Tribune, qui indique toutefois que Paris n'a pas à ce jour d'assurance de la part de Tripoli.
L'Elysée n'a fait "aucun commentaire" sur cette information dans l'immédiat.
Interrogé, un porte-parole de Dassault Aviation n'a pas souhaité lui non plus commenter ces informations.
Les dates de la visite du dirigeant libyen n'ont pas encore été officiellement confirmées par Paris, mais des sources concordantes parlent d'une visite du 10 au 13 décembre. .
Selon La Tribune, la Libye serait également intéressée par l'achat de l'hélicoptère de combat Tigre, fabriqué par Eurocopter, une filiale du groupe européen EADS, également pour les forces spéciales libyennes.
Sur ce dossier, Paris n'attend pas un contrat en bonne et due forme mais plutôt la signature d'un protocole d'accord portant la vente de huit à douze Tigre, ajoute le quotidien, pour qui Tripoli est également intéressé par des hélicoptères, type Fennec et Cougar (Super Puma) là encore fabriqués par Eurocopter.
Dans le naval, DCNS pourrait aussi signer un protocole d'accord portant sur la vente de deux corvettes Gowind. La Libye souhaiterait aussi moderniser ses patrouilleurs maritimes, un contrat estimé à 400 millions d'euros pour six bâtiments, fabriqués par Thales et les Constructions Mécaniques de Normandie).
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Sarkozy:Je forme un rêve: celui de voir Ingrid au milieu des siens pour Noël
Nicolas Sarkozy a adressé hier soir deux messages audio et vidéo aux Forces armées révolutionnaires colombiennes et à leurs otages. A Ingrid Bétancourt, il promet: «Nous ne vous laisserons jamais tomber».
Nicolas Sarkozy en a appelé mercredi aux sentiments humanitaires des guérilleros colombiens pour "sauver une femme en danger de mort", Ingrid Betancourt, qu'il "rêve" de voir revenir parmi les siens pour Noël. Dans ce dossier "prioritaire" pour lui, le président français s'est impliqué encore plus personnellement en enregistrant deux messages: l'un, à la radio pour les otages des Forces armées révolutionnaires colombiennes (Farc), l'autre, à la télévision pour leur chef Manuel Marulanda.
L'initiative du chef de l'Etat intervient quelques jours après la publication de preuves de vie de seize des otages. Parmi ces preuves, une longue lettre pathétique d'Ingrid Betancourt, prisonnière depuis plus de cinq ans dans la jungle colombienne, et une vidéo la montrant totalement abattue et à bout de forces.
A Marulanda, le président français "demande solennellement de relâcher Ingrid Betancourt et de ne pas porter sur [sa] conscience le risque que ferait peser sa disparition". Lui-même s'engage à rechercher "une solution humanitaire pour la libération de tous les autres séquestrés", alors que les Farc demandent notamment un échange avec leurs propres prisonniers. "Mais pour l'heure, Monsieur Marulanda, il faut sauver une femme en danger de mort. Je forme un rêve: celui de voir Ingrid au milieu des siens pour Noël", affirme-t-il.
Aux otages, il exprime la "solidarité de la France", avec une pensée particulière pour sa "compatriote": "je veux vous dire, chère Ingrid, mon admiration pour votre dignité, pour votre courage dans une situation où des êtres plus faibles auraient perdu jusqu'à leur humanité".
"Ingrid, nous ne vous laisserons jamais tomber", lui promet-il. "Après ces journées de profonde douleur, nous remercions le geste fort, audacieux et emprunt d'humanité de Nicolas Sarkozy", a affirmé la soeur d'Ingrid Betancourt, Astrid, qui venait de s'entretenir par téléphone avec leur mère Yolanda Pulecio, résidant à Bogota.
"Nous espérons que Manuel Marulanda saisisse la portée d'un tel appel fait par le président français devant les drapeaux de la France et de la communauté européenne", a-t-elle souligné en ajoutant attendre "un geste humanitaire de Manuel Marulanda, c'est-à-dire la libération d'Ingrid".
La Fédération des comités Ingrid Betancourt (Ficib) a également salué "le geste humain et solennel du Président Sarkozy qui, pour la première fois, s'adresse directement au commandement des FARC."
Le comité Agir pour Ingrid a indiqué de son côté ne pas douter "un instant que ce message agira comme un sérum de survie pour Ingrid Betancourt et les otages de Colombie". Dans sa longue missive à sa mère, datée du 24 octobre, la jeune femme exprimait tout l'espoir et la confiance qu'elle plaçait en la France et son président. "Quand la nuit était la plus obscure, la France a été le phare. Le président Sarkozy est sur le méridien de l'histoire", écrivait-elle.
C'est mercredi soir, à l'Elysée, que le président a enregistré ses deux messages. L'adresse aux otages passera par Radio France Internationale (RFI) qu'Ingrid Betancourt a dit pouvoir capter. L'autre message a été mis en images par TF1 et injecté, à partir de minuit, dans le réseau mondial d'images Serpe, devenant ainsi accessible aux chaînes qui veulent le retransmettre. Le président s'exprime en français, avec sous-titrages en espagnol. Sarkozy endosse ainsi le rôle de médiateur qui a été retiré par Alvaro Uribe, le président colombien, à son homologue venezuelien Hugo Chavez, accusé par lui d'ingérence dans les affaires de Bogota.
Dans l'activité qu'il déploie depuis son élection pour faire libérer les otages colombiens, et plus particulièrement Ingrid Betancourt, le président de la République avait reçu le 2 novmebre dernier le très controversé Hugo Chavez à l'Elysée. Mardi, le gouvernement colombien avait fait savoir qu'il allait proposer à Nicolas Sarkozy de participer à une réunion avec les guérilleros des Farc pour négocier la libération de leurs otages.
L'Elysée avait auparavant indiqué que le président n'excluait pas de se rendre en Colombie "pour y être utile", mais réfléchissait toujours à la "meilleure stratégie" pour tenter d'obtenir la libération des otages de la guérilla marxiste.
Le chef de l'Etat a déjà à son actif la libération, en juillet, des soignants bulgares emprisonnés en Libye. En novembre, il était allé cherché lui-même à N'Djamena une partie des Français et les hôtesses de l'air espagnoles emprisonnés dans l'affaire de l'Arche de Zoé.
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mercredi, 05 décembre 2007
Belgique: Grave, des membres du CD&V désapprouvent le Roi
Le CD&V se montre particulièrement critique vis-à-vis du rôle joué ces derniers jours par le roi Albert II. Selon plusieurs membres importants du parti flamand, le souverain a eu un comportement incohérent lorsqu’il a remis Guy Verhofstadt en selle, écrit De Morgen. « Est-ce que Verhofstadt roule pour Didier Reynders ? Roule-t-il pour Yves Leterme ? Ou roule-t-il pour une coalition violette ou une violette-verte ? Il semble clairement que le gouvernement Verhofstadt doit continuer à fonctionner, avec un élargissement des affaires courantes. Le Palais doit pourtant savoir que la constitution ne le permet tout simplement pas », disent plusieurs parlementaires et sénateurs CD&V. Certains élus vont même plus loin. « Verhofstadt reçoit carte blanche du Roi pour poursuivre la violette, comme si les élections n’avaient jamais eu lieu. Pourquoi devrions-nous alors encore nous rendre aux urnes tous les 4 ans ? ».
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Gaza: deux militants du Hamas et cinq autres blessés dans une frappe israélienne sur le nord de la Bande de Gaza
GAZA, Bande de Gaza - Au moins deux Palestiniens ont été tués et sept autres grièvement blessés mercredi dans une frappe israélienne terrestre qui visait tout un groupe de militants du Hamas dans le nord de la Bande de Gaza, ont annoncé les services de secours palestiniens.
Un porte-parole de Tsahal a confirmé cette attaque dans la région de Beit Lahiya, précisant que ce groupe d'hommes du Mouvement de la résistance islamique s'apprêtait à tirer des obus de mortier vers Israël.
Des habitants ont déclaré que les chars israéliens ont tiré plusieurs obus en direction du groupe de Palestiniens. Deux Palestiniens ont été tués et sept autres blessés, ont précisé des médecins palestiniens.
Toutes les victimes sont des membres du Hamas qui, depuis sa prise de contrôle par la force de l'étroite bande côtière, a accentué ses attaques au mortier sur Israël mais n'est que rarement impliqué dans des tirs de roquettes.
Israël effectue régulièrement des attaques sur ce secteur agricole pour tenter d'arrêter les tirs de roquettes sur l'Etat hébreu.
Pour la seule journée de mardi, des militants de Gaza ont tiré 21 roquettes et obus de mortier sur Israël, portant le total depuis le début de l'année à plus de 2.000 projectiles, a dit le porte-parole de l'armée israélienne. AP
ma/v149
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Un gros donateur d'Hillary Clinton inculpé pour malversations
NEW YORK - Un très gros donateur de la campagne présidentielle d'Hillary Clinton, l'homme d'affaires Norman Hsu, a été inculpé mardi par un grand jury à New York. Il est accusé d'avoir escroqué des investisseurs d'au moins 20 millions de dollars (13,6 millions d'euros) et d'avoir utilisé une partie de l'argent pour financer le Parti démocrate.
Etant donné les soupçons qui pèsent sur cet homme, âgé de 56 ans et né à Hong-Kong, Hillary Clinton a déjà rendu plus de 800.000 dollars donnés par des personnes liées à Norman Hsu. Il aurait aussi enfreint la loi sur le financement électoral en faisant des dons au nom d'autres candidats. AP
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USA 2008 : qui fera la guerre à l'Iran ?
L'Iran, c'est LA question de politique étrangère du moment depuis qu'un rapport du renseignement US a été déclassifié et qu'il sonne comme un désaveu - pour rester poli - de la doctrine va-t-en-guerre de l'adminsitration Bush. Alors forcément, la politique à conduire vis-à-vis de ce pays a été le plat de résistance du débat entre candidats démocrates sur la politique étrangère organisé par NPR. Pas sûr que ceux à qui l'interventionnisme américain donne des boutons soient ravis par les positions des deux deux favoris Clinton et Obama. Mi-fermes, mi-raisins, on aurait envie de dire. Quoique dans le cas de Hillary, on soit proche du Bush light dixit François Clémenceau
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mardi, 04 décembre 2007
Sortie du livre de Ségolène Royal qui promet "des retrouvailles" aux Français
PARIS (AFP) - Ségolène Royal affirme vouloir "un jour, fêter ses retrouvailles" avec les Français, laissant entrevoir sa volonté d'être à nouveau candidate à la présidentielle, dans un livre - "Ma plus belle histoire, c'est vous" (Grasset)- où elle éreinte les ténors du PS et se reproche surtout d'avoir "manqué de poigne".
Au travers de cet ouvrage de 330 pages qu'elle a remis aux journalistes dans ses bureaux du boulevard Raspail avant la sortie en librairie ce mardi, transparaît la figure d'une femme soucieuse de revanche en 2012.
Elle apparaît aussi d'autant plus ulcérée par les critiques de son propre camp qu'elle a vécu avec les Français des moments hors du commun. "Dieu, que j'ai aimé cette campagne!", écrit l'ex-candidate socialiste.
La présidente de la région Poitou-Charentes ne dit pas explicitement comment elle voit la suite, mais son ambition est intacte. "J'ai souffert avec vous cruellement de la défaite, forcément. Je veux un jour fêter nos retrouvailles", conclut-elle, en prévenant qu'elle a "repris l'entraînement".
Bien sûr, la droite, et ce qu'elle appelle "le système Sarkozy", ne sont pas épargnés. Mme Royal fustige entre autres "le verrouillage médiatique" qui l'aurait desservie.
L'ex-candidate dénonce un "procès en illégitimité mené, non seulement par l'adversaire (...) mais aussi par (son) propre camp". La vaincue du 6 mai reconnaît toutefois -"je suis peu douée pour l'hypocrisie", se justifie-t-elle - qu'elle n'a "pas fait grand-chose" pour s'assurer de l'engagement total des ténors du PS derrière elle.
Mme Royal dit s'en vouloir - "j'ai manqué de poigne à ce moment-là" - de n'avoir pu obtenir du PS un contre-meeting le jour du lancement de la campagne de M. Sarkozy.
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Mouvement Démocrate antidémocratique et sans avenir ?
Cet article a été rédigé par un reporter d'AgoraVox, le journal média citoyen qui vous donne la parole.
Les journaux complaisants et le camp sarkolâtre ont lancé une vaste campagne de violents dénigrements contre Bayrou et un parti en constitution le Mouvement Démocrate. Les principaux journaux à 48 heures du congrès fondateur ont étrillé Bayrou par des voix interposées. Ils ont donné la parole à Simone Veil, qui ne représente décemment plus rien dans le paysage politique français quelle que fût son importance dans le passé, son histoire et sa valeur, aujourd'hui démonétisée (terme qui devrait faire jaillir Sarkozy qui, lui, n'aime que ce qui est monétisé), à Borloo, Santini (vous le connaissez avec sa place réservée en prison), Morin (vous savez celui qui présente sa famille, son chauffeur, ses cousins et cousines, sa femme et le jardinier (ensemble ?) aux élections, qui est incapable d'obtenir les subventions publiques et honteusement veut faire une loi pour lui et qui s'arrange dans les îles pour trouver par la bande cet argent, qui est le ministre avec le score d'avenir le plus bas jamais réalisé à 9 %,) et enfin Cavada qui bafouille sur une fidélité qui n'est pas entière, mais qui a une réserve qui s'épuise dès qu'on lui propose un maroquin, incapable qu'il fut d'être élu comme député, lui au verbe si haut pour critiquer la première vague de soupards....suite sur http://fr.news.yahoo.com/agoravox/20071203/tot-mouvement-democrate-antidemocratique-89f340e_1.html
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Obama et Huckabee pourraient déjouer les pronostics dans l'Iowa
DES MOINES, Iowa (Reuters) - Un mois avant que l'Iowa ne donne le coup d'envoi du marathon de la présidentielle américaine, le démocrate Barack Obama et le républicain Mike Huckabee menacent de déjouer tous les pronostics.
Hillary Clinton, côté démocrates, et Mitt Romney, côté républicains, semblaient bien installés en tête des sondages dans l'Iowa mais leurs concurrents ont refait leur retard, ce qui promet une bataille très ouverte pour les investitures démocrate et républicaine dans cet Etat du Midwest.
"Tout change constamment mais je ne vois personne sortir du lot", explique Mark Smith, président de la fédération syndicale AFL-CIO de l'Iowa.
"Mais tout peut encore changer. Certaines personnes commencent seulement maintenant à se demander pour qui elles vont voter et beaucoup ne se sont pas encore décidés", a-t-il ajouté.
Un sondage publié dimanche dans le quotidien Des Moines Register donnait Obama légèrement en tête devant Clinton et John Edwards tandis qu'un sondage Pew Research Center/AP plaçait l'ex-First Lady en tête lundi.
Chez les républicains, Huckabee distançait légèrement Romney dans le sondage du Des Moines Register, alors que l'ancien maire de New York, Rudy Giuliani, en tête dans les sondages au niveau national, ne pointait qu'à la troisième place.
Le scrutin est d'autant plus ouvert que la moitié des électeurs de l'Iowa disent qu'ils pourraient encore changer d'avis d'ici le caucus du 3 janvier qui lance la bataille des primaires.
Ces chiffres reflètent les résultats d'autres sondages au plan national, qui montrent que les écarts se resserrent entre les candidats.
A cause de ces chamboulements dans les sondages, l'atmosphère est devenue électrique entre les candidats des deux camps et les petites phrases fusent.
"Tout commence ici dans l'Iowa", a déclaré Obama à la presse, dimanche, attribuant les récentes piques lancées par Hillary Clinton contre lui à sa montée dans les sondages.
La sénatrice de New York a une nouvelle fois dirigé ses attaques contre lui, lundi, l'accusant de manquer de courage politique.
"Un président ne peut pas esquiver les combats importants", a-t-elle déclaré lors d'un meeting à Clear Lake, dans l'Iowa.
L'IOWA, UN SCRUTIN CRUCIAL POUR LES DEMOCRATES
Le résultat de l'Iowa pourrait se révéler déterminant pour les démocrates. Une victoire de Clinton, en tête des sondages au niveau national, renforcerait l'idée que la candidate est en marche vers l'investiture et que rien ne peut l'arrêter. En revanche, une défaite pourrait briser cette dynamique et le vainqueur du caucus de l'Iowa pourrait apparaître comme une alternative crédible à la sénatrice de New York.
Edwards, l'ancien sénateur de Caroline du Nord qui avait fini second dans l'Iowa lorsqu'il s'était présenté à la Maison blanche en 2004, a absolument besoin d'une victoire pour rester dans la course.
Du côté des républicains, les principaux candidats, Giuliani, l'ancien sénateur Fred Thompson et le sénateur John McCain se concentrent sur les primaires qui arriveront plus tard dans l'année, laissant Romney et Huckabee occuper le terrain dans les premiers Etats qui voteront.
"Il y a beaucoup de candidats avec beaucoup de stratégies différentes. Tous les républicains ne misent pas sur l'Iowa", explique Steve Roberts, membre d'un Comité national républicain. "Les démocrates, eux, ils jouent tous pour gagner".
Romney est celui qui a le plus à perdre dans l'Iowa. L'ancien gouverneur du Massachussetts s'est beaucoup plus investi dans cet Etat qu'Huckabee qui effectue une ascension spectaculaire dans les sondages.
Mais l'ancien gouverneur de l'Arkansas est soutenu par les conservateurs religieux, qui ont généralement une organisation très efficace par le biais des églises.
"Ce serait un coup dur pour Romney s'il ne terminait pas premier là-bas", estime Dennis Golford, analyste politique à l'université Drake de Des Moines.
Le caractère particulier du caucus de l'Iowa - les électeurs devront se déplacer par une nuit d'hiver et dire publiquement devant leurs voisins quel candidat ils soutiennent - fait que le rôle des équipes de campagne sera particulièrement important.
Obama, Clinton et Edwards ont déployé des moyens importants pour identifier leurs partisans potentiels et les mobiliser pour aller voter. Chez les républicains, c'est Romney qui a déployé le plus d'efforts pour mobiliser les électeurs.
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lundi, 03 décembre 2007
Nicolas Sarkozy veut la réciprocité sur les visas avec l'Algérie
PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy souhaite que les autorités algériennes appliquent la règle de la réciprocité dans le traitement des demandeurs de visa.
Dans une interview publiée dimanche par l'agence de presse algérienne APS, à la veille de sa visite d'Etat en Algérie, le président français rappelle que les visas de "circulation longue durée" représente le quart des visas accordés par la France aux ressortissants algériens.
"Je veux que ces visas de circulation soient beaucoup plus systématiques pour les personnes qui ne présentent pas de risque migratoire. Je veux qu'ils aient la durée la plus longue possible", déclare-t-il.
Il souligne cependant que l'assouplissement des procédures d'attribution des visas doit se faire "sur la base de la réciprocité, car il ne faut pas voir les choses dans un seul sens, Algérie-France, mais aussi France-Algérie".
"En effet, les hommes d'affaires français ou les experts qui viennent dans le cadre des accords de coopération n'obtiennent que des visas de très courte durée", explique Nicolas Sarkozy. "Je comprends que cette question est en train d'évoluer dans le bon sens et, si c'est le cas, je m'en réjouirai."
La communauté algérienne est la plus grande communauté étrangère en France et l'assouplissement des conditions d'octroi des visas est une revendication permanente des Algériens.
Nicolas Sarkozy admet que "tout n'est pas parfait" côté français et qu'il "reste encore des progrès à faire, notamment concernant les délais de délivrance des visas ou le traitement de certains cas particuliers".
"La biométrie, qui sera introduite en Algérie dans le courant de 2008, devrait permettre une diminution du taux de refus, actuellement assez élevé, grâce à une approche plus personnalisée et donc plus fine des dossiers", estime-t-il.
Il précise qu'il a donné des instructions pour qu'une "attention prioritaire" soit portée à ces problèmes et que les demandeurs de visa soient traités "avec le maximum de respect et d'humanité" par les autorités françaises.
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dimanche, 02 décembre 2007
Belgique:Qui pour succéder à Leterme ?
176 jours sans nouveau gouvernement. « Monsieur 800.000 voix » a jeté pour la seconde fois le tablier de formateur. Après avoir été coincé par son cartel en début de semaine, il a posé un ultimatum aux partis de l’hypothétique Orange bleue ce vendredi. Le CDH a tenu tête, faisant tomber Yves Leterme. Samedi soir, le Roi a reçu Guy Verhofstadt.
« Le Roi a reçu en audience samedi en début d’après-midi au Château du Belvédère M. Yves Leterme, Formateur. M. Leterme a demandé à être déchargé de sa mission. Le Roi a accepté cette demande. »
Pour la deuxième fois en un peu plus de trois mois, Yves Leterme a échoué dans son rôle de former un gouvernement, enfonçant le pays un peu plus dans une crise.
En début d’après-midi, Yves Leterme a demandé au Roi à être déchargé de sa mission de formateur. Ce qu’il a accepté, a annoncé le Palais royal.
La démission du chef de file du cartel CD&V/N-VA est intervenue au 174e jour de crise que traverse le pays, actuellement dirigé par un gouvernement en affaire courante. La Belgique n’a jamais été si longtemps -on approche les six mois- sans nouveau gouvernement.
Ce vendredi, dans son ultime proposition, Yves Leterme avait posé trois questions aux négociateurs. Ils étaient invités à répondre par oui ou par non. Les partis de l’éventuelle Orange bleue devaient dire s’ils étaient d’accord que tout puisse être discuté au sein de la convention, s’ils acceptaient que les Régions puissent octroyer des incitants fiscaux aux entreprises, et enfin, s’ils étaient disposés à accepter que l’on vote la réforme de l’Etat avec une majorité classique des deux tiers c’est-à-dire sans garantir un équilibre entre francophones et néerlandophones.
L’Open VLD a répondu trois fois « oui », le cartel CD&V/N-VA, à la base du blocage du début de semaine, également. Le MR acquiesçait timidement. C’est du côté du CDH que ce n’est pas passé. Le parti de Joëlle Milquet, coincé par des propositions qu’ils ne pouvaient accepter, a renvoyé la balle dans le camp d’Yves Leterme en soulevant d’autres questions.
Déjà en début de semaine, Yves Leterme avait été confronté à un blocage, cette fois au sein du cartel qu’il a lui-même mis en place. Le CD&V/N-VA n’était pas d’accord avec la note que l’ex-formateur avait déposé le week-end dernier et qui tentait de mettre tout le monde d’accord sur un cadre de négociations communautaires.
Yves Leterme avait démissionné une première fois le 23 août. Il avait été dans l’incapacité de parvenir à un compromis entre les négociateurs de l’Orange bleue. Le roi Albert II l’avait finalement remis en selle fin septembre, faute d’alternative.
Leterme reste disponible
Après avoir été reçu samedi en début d’après-midi par le Roi auquel il a demandé à être déchargé de sa mission de formateur, Yves Leterme a fait une courte déclaration, successivement en néerlandais et en français, dans le péristyle du parlement.
« Le pays et ses habitants ont besoin d’un gouvernement fort et énergique. Mais je reste convaincu que cela n’est possible que moyennant la réalisation des réformes nécessaires », a notamment dit M. Leterme. « Je constate qu’il n’a pas été possible de trouver des accords clairs entre tous les partis à la table des négociations sur le contenu de ces réformes. J’estime qu’il n’est pas sérieux de continuer sans accord clair. Il est évident qu’un accord n’est possible qu’après concertation et moyennant un consensus », a-t-il ajouté.
Yves Leterme a rappelé que le pays a besoin « d’un gouvernement stable et de réformes qui permettent de prendre les problèmes des gens à bras-le-corps ainsi qu’un meilleur fonctionnement des institutions ».
« Avec d’autres, j’y ai travaillé sans relâche. Je l’ai fait avec une grande détermination, de la patience et avec la conviction que c’était indispensable pour l’avenir de notre pays. Dès le début, j’ai su que cela demanderait du temps », a encore dit l’ex-formateur.
M. Leterme a ajouté : « j’étais conscient que je prenais un risque aussi bien politique que personnel ».
Et de rappeler qu’un chemin considérable a été parcouru et qu’une base d’un bon accord de gouvernement permettant de répondre aux défis sociaux et économiques et de société a été construite.
« Ces accords auraient pu constituer la base d’une politique à laquelle les citoyens ont droit », a noté Yves Leterme tout en ajoutant qu’il n’a cependant pas été possible d’arriver à des accords clairs en matière de réforme de l’Etat. Pour lui, il n’était dès lors pas sérieux de continuer sans de tels accords.
En conclusion, Yves Leterme a dit remercier les collègues qui, « de façon constructive, ont participé à la recherche de solutions ». Et s’est dit lui-même disposer à continuer à y travailler.
Le Roi reçoit Guy Verhofstadt
Le Premier ministre sortant Guy Verhofstadt a été reçu durant 1h40 par le Roi Albert II. Il n’a pas été chargé d’une mission par le souverain.
« Que le Roi reçoive le Premier ministre au moment où le pays traverse une crise profonde est plus que normal », a déclaré son porte-parole. Dire que le Premier ministre sortant a été chargé d’une mission, au terme de son audience chez le Roi, n’est pas correct, a démenti le porte-parole.
Guy Verhofstadt n’a fait aucun commentaire à sa sortie du Palais. Aucune information n’a filtré de cette audience et aucun agenda n’a été fixé.
La balle est à présent dans le camp du souverain.
(avec belga)
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Bogota et les FARC évoquent un rôle à jouer pour Nicolas Sarkozy
BOGOTA/PARIS (Reuters) - Le président Nicolas Sarkozy s'est entretenu samedi avec son homologue colombien, Alvaro Uribe, pour lui demander de parvenir rapidement à un accord humanitaire en faveur des otages détenus en Colombie.
L'appel du chef de l'Etat intervient au lendemain de la diffusion par le gouvernement colombien d'images prouvant pour la première fois depuis 2003 que la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et 15 autres otages des Force armées révolutionnaires de Colombie (FARC) sont en vie.
En Colombie, le gouvernement mais aussi les FARC ont laissé entendre qu'ils souhaitaient voir le président français jouer un rôle accru dans le processus en cours concernant le sort des otages de la guérilla.
"J'ai eu ce (samedi) matin une nouvelle conversation avec le président français Sarkozy pour mettre en oeuvre une nouvelle initiative en vue de la libération des otages, voyons ce qui pourra être fait en explorant cette voie avec le président Sarkozy", a déclaré à Bogota le président Uribe.
Les FARC, qui réclament notamment un échange entre leurs otages et plusieurs centaines de leurs membres emprisonnés par les autorités colombiennes, ont estimé de leur côté que le président français pouvait jouer un "rôle crucial" dans cette affaire.
"Le président Sarkozy peut jouer un rôle crucial pour que le processus d'échange reprenne son cours initial qui produisait les meilleurs résultats avec Chavez", a déclaré Ivan Marquez, l'un des principaux commandants de la guérilla, cité par l'Agence bolivarienne de presse.
Uribe, qui avait mandaté en août son homologue vénézuélien Hugo Chavez pour une médiation avec les FARC, y a brutalement mis un terme il y a dix jours en accusant son homologue vénézuélien d'avoir outrepassé le cadre de sa mission et d'avoir dévoilé publiquement des éléments de discussions privées.
SARKOZY VEUT "REDOUBLER D'EFFORTS"
Dans un communiqué, l'Elysée précise que Nicolas Sarkozy a fait part à Alvaro Uribe de "son soulagement, mais aussi son inquiétude, celle de la famille et du peuple français dans son ensemble devant la précarité évidente de l'état de santé de notre compatriote Ingrid Betancourt et de son désespoir".
"Il a souligné auprès de son homologue colombien qu'il y avait urgence à agir, qu'il entendait lui-même redoubler d'efforts pour que soit mis fin au calvaire des otages, et qu'il comptait sur l'aide du gouvernement colombien pour parvenir rapidement à un échange humanitaire", poursuit le communiqué.
Nicolas Sarkozy a également renouvelé son appel aux FARC à libérer les otages sans délai.
Dans une lettre à sa famille, dont des extraits ont été diffusés samedi par des proches, Ingrid Betancourt explique qu'elle et les autres otages détenus dans la jungle vivent "comme des morts".
"Je vais mal physiquement. Je ne me suis pas réalimentée, j'ai l'appétit bloqué, les cheveux me tombent en grandes quantités", explique l'ancienne candidate à l'élection présidentielle colombienne.
Selon Ingrid Betancourt, "la vie ici n'est pas la vie, c'est un gaspillage lugubre de temps".
"Je n'ai envie de rien car ici, dans cette jungle, l'unique réponse à tout est 'non'. Il vaut mieux donc, n'avoir envie de rien pour demeurer au moins libre de désirs", ajoute-t-elle.
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samedi, 01 décembre 2007
Le "formateur" démissionne en Belgique, la crise s'aggrave
BRUXELLES (Reuters) - La crise politique belge s'est aggravée samedi avec la démission du démocrate-chrétien flamand Yves Leterme, qui avait pour mission de former un gouvernement, et la situation semble désormais inextricable.
Leterme s'est rendu chez le roi Albert II pour lui demander d'être déchargé de sa mission de "formateur" d'un gouvernement composé de socialistes et de démocrates-chrétiens, 174 jours après les élections du 10 juin dernier. Il avait déjà rendu son tablier en août dernier mais avait été renommé.
"Le roi a accepté cette demande", peut-on lire dans un bref communiqué du palais royal.
"Ces dernières semaines et mois, j'ai fait tout ce qui était possible pour mener cette tâche à bon port", a déclaré Yves Leterme "Malheureusement, cela n'a pas été possible", a-t-il ajouté en estimant qu'un "chemin considérable a été parcouru" mais qu'il n'était "pas sérieux" de continuer sans accord clair.
"Notre pays a besoin d'un gouvernement stable et de réformes qui permettent de prendre les problèmes des gens à bras le corps et de réformes de nos institutions", a-t-il poursuivi dans une courte déclaration prononcée dans les locaux du parlement.
Le programme socio-économique de la coalition "Orange bleue", le mélange des couleurs de deux familles politiques qui sont sorties renforcées du scrutin, est pratiquement prêt.
Mais les négociations butent sur l'impossibilité de rapprocher les points de vues des ailes francophone et flamande de la démocratie-chrétienne sur l'avenir de la Belgique fédérale, dont la pérennité est menacée par les tensions.
Yves Leterme n'a en effet gagné les élections que grâce à la création d'un "cartel" entre son parti démocrate-chrétien et une petite formation nationaliste, la "Nouvelle alliance flamande" (NVA), qui prône l'indépendance à terme de la Flandre.
Un accord semblait pourtant à portée de main.
Les quatre partis avaient accepté de créer une "Convention", à l'instar du forum qui a rédigé le projet de Constitution européenne, pour débattre des demandes flamandes d'octroyer plus d'autonomie aux régions dans des domaines comme la fiscalité, l'emploi ou même une partie de la sécurité sociale.
LE POIDS DES NATIONALISTES FLAMANDS
Même si les francophones rechignent à une telle réforme qui risque selon eux d'aboutir à une confédération où la Wallonie, beaucoup plus pauvre que la Flandre prospère, hériterait de compétences qu'elle serait incapable de financer, ils se sont résignés à cet exercice après avoir obtenu des assurances.
La Convention comporterait en effet autant de députés francophones que néerlandophones, elle aurait officiellement pour but de renforcer la "Belgique fédérale" et la solidarité entre le Nord et le Sud devrait être maintenue.
Les libéraux flamands et francophones, de même que les démocrates-chrétiens francophones, avaient accepté en début de semaine cette proposition longuement négociée d'Yves Leterme.
Mais la NVA a estimé qu'il n'y avait pas de garantie de réforme de l'Etat et a exigé un renforcement du mandat des "conventionnels", obligeant le formateur à revoir sa copie.
C'est ce qu'il a fait en demandant aux quatre partis pressentis pour former une coalition de répondre avant samedi à trois questions qui orienteraient les travaux de la Convention.
Pourra-t-on y parler de tout? Les régions pourront-elles octroyer des incitants fiscaux aux entreprises? Pourra-t-on voter les propositions à la majorité classique des deux-tiers?
Pour les libéraux et les démocrates-chrétiens flamands, la réponse aux trois questions est positive.
Mais les libéraux francophones sont réservés et, pour les démocrates-chrétiens du Sud du pays, il faut s'en tenir aux accords acceptés en début de semaine par trois partis.
ALLOCATIONS FAMILIALES DIFFÉRENCIÉES
Si les francophones sont d'accord pour débattre de tout au sein de la Convention, cela signifie pour eux qu'il faut aussi pouvoir renforcer des compétences à l'échelon central, ce qui n'est pas du tout le but recherché par les Flamands.
La NVA estime par exemple que le débat doit permettre de différencier les allocations familiales selon les régions, un véritable tabou pour tous les partis wallons.
La régionalisation de l'impôt sur les sociétés risque selon les Wallons d'entraîner une concurrence fiscale entre la Flandre et la Wallonie, qui en sortirait encore plus démunie.
Enfin, derrière la revendication flamande de l'adoption des réformes à la majorité "classique" des deux tiers se cache selon eux un piège: cela signifierait que l'on pourrait les adopter même si une majorité de députés francophones s'y opposent.
Dans un communiqué, les démocrates-chrétiens francophones (CDH) estiment que ces questions remettent en cause les "garanties essentielles" obtenues en matière de maintien d'une sécurité sociale et d'une fiscalité unique au niveau fédéral.
Le roi se trouve désormais dans une situation peu enviable.
Il n'existe en effet pas vraiment d'alternative à la coalition "Orange bleue" et, sans la NVA, le gouvernement ne dispose par d'une majorité du côté flamand.
L'élargissement de la coalition aux socialistes, grands perdants des élections du 10 juin, est rejetée par la plupart des partis de la coalition pressentie.
Elle serait en outre incompatible avec la satisfaction des revendications flamandes, qui sont rejetées avec force par les socialistes francophones, très à cheval sur la solidarité.
L'entrée au gouvernement des écologistes francophones pour remplacer leurs homologues démocrates-chrétiens est évoquée du côté flamand, mais les "Verts" ne veulent pas se prêter à une manoeuvre de démembrement de la Belgique.
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