jeudi, 15 novembre 2007
Bruxelles Olivier Maingain le chef du Front Francophone: « c’est pire que le vote sur BHV »
Le président du MR, Didier Reynders se refuse à commenter à ce stade la décision du ministre flamand des Affaires intérieures, le libéral flamand Marino Keulen de ne pas nommer trois bourgmestres francophones dans la périphérie bruxelloise. À la présidence du MR, on renvoyait jeudi matin aux déclarations d’Olivier Maingain. Le vice-président du MR et président du FDF, Olivier Maingain a rappellé que le vote du 7 novembre sur la scission de BHV était d’une « gravité exceptionnelle ». Il précise que la décision du ministre Keulen de ne pas nommer les bourgmestres francophones « est pire encore » car « on s’en prend cette fois à la démocratie et au suffrage universel ».
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dimanche, 11 novembre 2007
Sarkozy à l'Arc de Triomphe pour une prise de parole inhabituelle
PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy a présidé dimanche sous l'Arc de Triomphe la cérémonie du 89e anniversaire du 11 novembre 1918 au cours de laquelle il a pris la parole, une première dans l'histoire d'une cérémonie traditionnellement silencieuse.
Nicolas Sarkozy a célébré la construction européenne, "un grand rêve de paix", dans la première allocution présidentielle jamais tenue à l'occasion d'une cérémonie nationale du 11 novembre.
"Aujourd'hui, en nous souvenant, nous célébrons l'avenir, un avenir de paix et de fraternité entre les nations, un avenir de compréhension et de solidarité entre les peuples", a lancé le chef de l'Etat depuis une tribune dressée au pied de l'Arc de Triomphe. "Cet avenir, nous lui avons donné le nom d'Europe", a-t-il conclu au terme d'une brève allocution prononcée devant un parterre de jeunes, sous un soleil moins parcimonieux qu'à l'accoutumée.
"En ce 11 novembre, nous ne rendons pas seulement l'hommage de la nation à tous les morts sur le champ de bataille", avait-il déclaré auparavant, "nous nous souvenons aussi que de tant de sang et de larmes est né un grand rêve de paix".
Le président Sarkozy avait entamé ce discours par une "pensée" pour "les deux derniers survivants de la plus atroce des guerres". Des 8,4 millions de Français mobilisés lors de la Grande Guerre ne restent que ces deux anciens combattants âgés de 109 et 110 ans. Un seul devait participer aux cérémonies cette année, au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), où il réside.
Les diverses inflexions imprimées au rituel de cette cérémonie anticipent de nouveaux bouleversements l'an prochain, pour le 90ème anniversaire de l'armistice de la Grande Guerre.
Le secrétaire d'Etat à la Défense chargé des Anciens combattants Alain Marleix entend la placer sous le signe de l'Europe, alors que la France présidera l'Union européenn Deux collégiens ont lu des lettres de Poilus avant le discours du chef de l'Etat devant un parterre de jeunes. D'autres inflexions ont été apportées au rituel de cette cérémonie nationale, comme la projection d'images d'archives de la Grande Guerre sur deux écrans géants disposés de part et d'autre de l'Arc de Triomphe et huit drapeaux européens pour flanquer le grand pavois tricolore qui flotte au centre du monument.
La Musique des Armées et le Choeur de l'armée françaiseont interprété plusieurs chansons contemporaines de la Première Guerre mondiale, tantôt martiales, tantôt plus lestes: Le père de la victoire, Quand Madelon, Le rêve passe, la Fille du régiment, Auprès de ma blonde...
Autre première: la cérémonie est diffusée en direct sur France 3 et les chaînes d'information en continu. Des 8,4 millions de Français mobilisés lors de la Grande Guerre ne restent que deux survivants, âgés de 109 et 110 ans, dont un seul devait participer aux cérémonies cette année, au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), où il réside.
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jeudi, 08 novembre 2007
BARACK OBAMA pour un Président aux vraies valeurs américaines
The son of a black father from Kenya and a white mother from Kansas, Obama has blended political savvy and personal charm to take him from the streets of Harlem and Chicago to the floor of the U.S. Senate. Previously he spent seven years in the Illinois legislature. -AP
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mercredi, 07 novembre 2007
Le ton monte entre la France et le Tchad sur l'Arche de Zoé
PARIS (Reuters) - Le ton est monté mardi entre la France et le Tchad à la suite de déclarations de Nicolas Sarkozy sur le sort des membres de l'Arche de Zoé poursuivis au Tchad pour enlèvement d'enfants et escroqueries.
Lors d'une étape en Bretagne, en route pour Washington, le président français a déclaré qu'il irait chercher ces six hommes et femmes, comme il l'a fait dimanche pour trois journalistes français et quatre hôtesses de l'air espagnoles.
"J'irai chercher ceux qui restent, quoi qu'ils aient fait", a-t-il dit. "Le rôle du président est de prendre en charge tous les Français."
Une déclaration aussitôt jugée "inopportune" par le ministre tchadien de la Justice, Albert Pahimi Padacket.
"Cette déclaration n'aura aucune conséquence sur la suite du dossier devant le juge", a-t-il déclaré.
Plus tard, le président tchadien Idriss Déby a déclaré à des journalistes qu'il ne jugeait pas nécessaire l'expatriation des membres de l'ONG. "La justice se fera ici au Tchad", a-t-il dit. "Il n'est pas question pour le moment que les juridictions tchadiennes se dessaisissent du dossier. Au contraire, les juridictions tchadiennes vont aller jusqu'au fond.
Il a souligné que l'opinion publique tchadienne était "très sensible à cette question" et qu'il fallait "respecter la souveraineté" et la justice du Tchad.
"Les faits ont été commis au Tchad. C'est pourquoi ces bandits doivent être jugés et condamnés ici. Ils doivent aussi purger leur peine dans le pays", a pour sa part fait valoir le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique tchadien Ahmat Mahamat Bachir, dans un entretien publié par Le Parisien.
MISE AU POINT DE L'ELYSEE
A la suite de ces déclarations, le porte-parole de l'Elysée, David Martinon, a fait une mise au point à Washington, où il accompagne Nicolas Sarkozy.
"Le président a redit ce qu'il a dit à N'Djamena, à savoir que sa préférence allait à ce que les détenus, notamment français, soit jugés plutôt en France", a déclaré David Martinon. "Pour autant, ce qu'il a dit à N'Djamena, et c'est ce qu'il a sous-entendu aujourd'hui, c'est que, bien évidemment, tout cela dépend d'une décision des autorités judiciaires tchadiennes. Ça ne peut pas se comprendre autrement."
Prié de dire si Nicolas Sarkozy irait chercher les membres de l'ONG au Tchad si les autorités tchadiennes donnaient leur feu vert, il a répondu : "Pas nécessairement. Mais ce que nous souhaitons c'est que le dialogue qui s'est engagé entre la justice tchadienne et la justice française se prolonge dans les meilleures conditions, en application des accords bilatéraux passés, pour que la lumière puisse être faite sur cette affaire entre deux justices indépendantes."
Au total, dix Européens - les six membres français de l'Arche de Zoé, trois membres d'équipage espagnols et le pilote belge qui devait ramener en France 103 enfants africains - sont inculpés et écroués au Tchad.
Nicolas Sarkozy et la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme, Rama Yade, avaient déjà exprimé leur préférence pour un procès en France, ce qui est techniquement possible aux termes d'une convention bilatérale.
"Nous avons une justice compétente et un procès en France constituerait une insulte pour le peuple tchadien", réplique Ahmat Mahamat Bachir. "Quand nos délinquants se font arrêter chez vous, ils ne sont pas amenés ici. Soyons sérieux, ces inculpés doivent être jugés au Tchad."
NOUVEAUX ELEMENTS A CHARGE
La justice française, qui a ouvert fin octobre une information judiciaire pour "exercice illégal de la profession d'intermédiaire en vue de l'adoption", possède aussi des éléments à charge contre les membres de l'Arche de Zoé.
Alors qu'il est déjà établi que l'association a caché au Tchad son projet d'emmener les enfants en France, il apparaît que son président, Eric Breteau, a menti à la police française, a-t-on appris de source judiciaire à Paris.
Interrogé le 10 août par la Brigade de protection des mineurs de Paris sur son projet de ramener des orphelins du Darfour en France, il a assuré bénéficier du soutien de l'Unicef, ce qui était faux. Il a aussi invoqué l'appui d'une ONG américaine dont il a donné le nom, "Children Rescue".
Ce nom était en fait celui adopté au Tchad par les membres de l'Arche de Zoé. Par ailleurs, Eric Breteau s'est vu lors de cette audition de police adresser une mise en garde officielle contre l'exécution de son projet, mise en garde mentionnée sur le procès-verbal qu'il a signé.
L'information judiciaire a été confiée à deux juges d'instruction de Paris, qui vont centraliser les plaintes déposées partout en France par les familles qui avaient financé l'Arche de Zoé en vue de l'accueil d'un enfant.
Eric Breteau clame son innocence dans un entretien au journal Sud-Ouest publié mardi. "La seule chose que j'aie faite, c'est que j'ai voulu sauver des enfants qui sont dans la détresse. Aujourd'hui, on parle de moi comme d'un criminel, alors que je suis le seul à avoir essayé de faire quelque chose pour le Darfour", dit-il au journaliste qui l'a rencontré lundi après-midi dans sa cellule.
L'enquête menée par les organisations internationales montre que les enfants que l'association a tenté de ramener en France n'étaient pas soudanais mais tchadiens et que la grande majorité d'entre eux n'étaient pas orphelins.
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Evacuation par la police de l'université de la Sorbonne
PARIS (Reuters) - Les forces de l'ordre sont intervenues dans la nuit de mardi à mercredi à Paris pour empêcher les étudiants en grève contre une loi sur l'autonomie des universités d'occuper la Sorbonne, apprend-on de source policière.
La préfecture dit avoir chassé des locaux une centaine de personnes, sans incident. L'université parisienne est en proie à une grogne contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités, depuis la fin du mois d'octobre.
Ce site de la Sorbonne, haut lieu des événements de mai 1968, avait aussi été un des bastions de la contestation étudiante contre le CPE (Contrat première embauche) en 2006.
Le mouvement étudiant a pris brutalement une ampleur nationale en début de semaine. Les syndicats étudiants disent notamment craindre que les possibilités de financement privé des universités accentuent les inégalités entre établissements.
Environ 150 étudiants ont bloqué mardi matin une des entrées des bâtiments de la faculté du Mirail, à Toulouse. Les grévistes ont érigé des barricades de tables et de chaises à l'entrée de plusieurs amphithéâtres pour empêcher le déroulement des cours.
A Perpignan (Pyrénées-Orientales), près de 200 étudiants ont voté mardi la grève dans la principale faculté de la ville et installé des barrages filtrants devant les deux principaux accès de l'établissement.
A Tours (Indre-et-Loire), des étudiants ont voté lundi le blocage de la faculté de lettres François Rabelais. A Rouen (Seine-Maritime), la faculté de lettres, de psychologie et de sociologie est bloquée depuis le 30 octobre. La poursuite de la grève a été décidée lundi lors d'une assemblée générale à laquelle ont participé 2.000 étudiants. Une manifestation est prévue jeudi soir dans les rues de Rouen.
Les étudiants de la faculté des lettres d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) ont voté à leur tour mardi l'installation d'un barrage filtrant à l'entrée de l'établissement pour protester contre les "menaces de privatisation" de la loi Pécresse.
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Nicolas Sarkozy se dit pret à résister aux mouvements sociaux français
WASHINGTON - "Il y aura des grèves, des manifestations, mais moi je tiendrai", a prévenu mardi Nicolas Sarkozy dans une allusion aux mouvements sociaux attendus en novembre, notamment contre la réforme des régimes spéciaux de retraite.
"On nous promet un mois de novembre difficile", mais "c'est tout le quinquennat qui sera difficile, parce que j'ai été élu pour faire des choses et je les ferai", a-t-il prévenu.
"On fait du travail pour faire ces réformes. Ça va bouger, c'est normal (...) parce que faire des réformes, (...) ça suscite des réactions", a noté le président français lors d'une rencontre avec des hommes d'affaires français et américains à Washington.
"Il ne faut pas vous inquiéter. Il y aura des grèves, des manifestations, mais moi je tiendrai", "parce que c'est l'intérêt de mon pays, qu'on a trop reculé", a-t-il ajouté.
"Avant de venir à Washington, sur la route, je me suis posé en Bretagne", a-t-il précisé. Nicolas Sarkozy s'est rendu mardi au Guilvinec (Finistère) pour annoncer aux marins-pêcheurs en colère une série de mesures afin d'atténuer l'impact du prix du gasoil sur leur activité.
Cette rencontre "a été extrêmement intéressante", a affirmé Nicolas Sarkozy. "C'était un peu rude, un peu franc", mais "ces gens qu'est-ce qu'ils veulent? Ils ne veulent pas mourir. Et ils ont raison".
"A l'arrivée, on a trouvé un accord" et "je leur dis d'ici, de Washington, que je tiendrai mes engagements", a promis le président français. AP
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mardi, 06 novembre 2007
Belgique 149 JOURS SANS GOUVERNEMENT. LE COMPTE À REBOURS SUR BHV A DÉBUTÉ ET IL NE RESTE QUE 24 HEURES. LE FORMATEUR doit sortir du bois communautaire. Avec un début de piste BHV. Mais son propre parti pourrait le saborder.
Le signal attendu par les partis flamands de l'Orange bleue qui, voici huit jours, lançaient un ultimatum au formateur pour obtenir une « percée » communautaire avant le 7 novembre, n'a pas été donné ce lundi. Restent donc ce mardi et mercredi matin, avant la réunion de la commission de l'Intérieur de la Chambre, qui doit voter les propositions flamandes de scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Désormais, tout le monde attend Yves Leterme. Hier, il a réuni séparément francophones puis Flamands. Pas même une réunion plénière sur BHV… Car 149 jours après les élections, « s'il réunit les quatre partis tout de suite, c'est le clash », avoue un négociateur. Il est vrai que le CD&V était particulièrement nerveux, hier.
Un parlementaire CD&V reconnaît « n'avoir jamais assisté à un tel bureau de parti : les gens étaient très fâchés ». Fâchés par les interviews francophones du week-end (Milquet dans Le Soir, Maingain dans la DH), alors que, dit-on dans ce parti, une consigne de silence avait été lancée aux négociateurs, et respectée au CD&V ; fâchés, aussi, que des francophones veuillent imposer la nomination des quatre bourgmestres de la périphérie, compétence exclusivement flamande, et fâchés de tout ce temps qui passe sans scission de BHV, alors que la pression publique croît sans cesse.
On attend donc d'Yves Leterme qu'il donne l'impression de tenir ses troupes, du moins d'être capable d'être suivi par les siens sur un compromis raisonnable et d'éviter un vote Flamands contre francophones à la Chambre.
On attend aussi de lui qu'il lance ce fameux signal. C'est à lui de dire, au plus tard demain midi, qu'une vraie négociation s'est engagée sur BHV avec une vraie chance d'aboutir. C'est à ce prix-là, seulement, que le cartel CD&V/N-VA acceptera de ne pas voter en commission, voire de ne pas réunir cette commission du tout.
On attend, enfin, d'Yves Leterme qu'il fasse une vraie proposition sur BHV. « Il faut qu'il arrête de faire du cérébral et qu'il agisse ! », lâche un francophone. Une proposition qu'il ne jetterait pas seulement sur la table, comme il en est coutumier, mais qu'il défendrait. Proposition qui « soit une base sérieuse pour un accord », résume la N-VA. « S'il n'y a pas de mouvement en 48 heures, on réunira la commission et on votera », confirme un CD&V.
Lundi, pourtant, point de proposition : « Leterme doit encore tester certaines idées par groupe linguistique. » Il n'aurait même pas entamé de négociation, mais seulement fait un « tour de table et inventaire des solutions ».
Lorsqu'il se jettera à l'eau, « ce sera sans doute une proposition qui ne sera pas la scission pure et simple, mais qui sera trop limitative pour les francophones », nous dit-on. Au VLD, en tout cas, on réclame avec insistance que le formateur sorte du bois. « Je suis d'avis qu'il doit devenir plus concret et qu'à partir de mardi des textes doivent être sur la table », martelait hier Patrick Dewael. Et d'ajouter : « Pour BHV, il n'y a pas 101 solutions. » Une suffira… Mais laquelle ? Les francophones se basent toujours sur l'accord de 2005, dont les partis flamands ne veulent pas, la scission sans concession communautaire étant toujours le slogan N-VA… voire (de bien des) CD&V. Comme le dit ce négociateur, « le curseur francophone est le FDF et le curseur flamand, la N-VA ». Malgré le poids minimal de ces partis dans l'Orange bleue, la vérité est là : « si le FDF dit oui sur BHV, le CDH dira oui. Si la N-VA dit oui, le CD&V dira oui. Et si le CD&V dit oui, l'OpenVLD aussi. »
Pendant ce temps, l'opposition francophone a répété qu'en cas de crise en commission de l'Intérieur, il appartiendrait au Roi de prendre une initiative. Et, tant au PS que chez Ecolo, on se tient à la disposition de Sa Majesté.
Belga
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Etats-Unis et Turquie ensemble contre le PKK
Bush. Ce dernier n'a d'ailleurs pas raté l'occasion de donner son sentiment sur le PKK. "Le PKK est une organisation terroriste. Le PKK est l'ennemi de la Turquie, l'ennemi de l'Irak, et donc l'ennemi des Etats-Unis" a-t-il déclaré.
La rencontre s'est également achevée sur un accord de partenariat dans le domaine du renseignement. A l'avenir, Turquie, Etats Unis et Irak partageront leurs informations concernant le PKK. Les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan mènent des actions en Turquie depuis le Kurdistan irakien. Depuis des mois, ils multiplient les embuscades meurtrières contre l'armée turque.
Ankara a donc massé cent mille soldats à la frontière et menacé d'envahir le nord de l'Irak pour y chasser le PKK. Pendant ce temps sur Pennsylvania Avenue, à quelques mètres de la Maison Blanche, des Kurdes ont manifesté aux cris de "Arrêtez l'invasion turque" et demandé à George W. Bush de ne pas cautionner la politique de la Turquie dans la région
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lundi, 05 novembre 2007
Charles Pasqua jugé pour la première fois en correctionnelle
PARIS (Reuters) - Le premier procès de Charles Pasqua s'est ouvert ce lundi au tribunal correctionnel de Paris, où l'ancien ministre de l'Intérieur répond de l'accusation de financement illégal de sa campagne électorale pour les européennes de 1999.
C'est l'une des sept affaires où Charles Pasqua, 80 ans, a été mis en examen depuis 2001.
Comparaissent avec lui six de ses proches, dont Michel Tomi, patron d'un empire de jeux de hasard en Afrique de l'ouest, sa fille Marthe Mondoloni, l'avocat Edgard Vincensini, Daniel Romo, Gilbert Musiquian et Robert Assadourian.
Michel Tomi et son associé Robert Feliciaggi, assassiné en Corse l'an dernier, auraient, selon l'accusation, échangé l'autorisation d'exploitation du casino d'Annemasse (Haute-Savoie) - délivrée en avril 1994 par Charles Pasqua, alors ministre de l'Intérieur, - contre un financement illégal de son parti, le RPF (Rassemblement du peuple français).
Charles Pasqua avait délivré l'autorisation contre l'avis de ses services qui lui avaient signalé les liens possibles entre les deux hommes et le "milieu". Michel Tomi et Robert Feliciaggi ont revendu le casino d'Annemasse dès 1995, réalisant une plus-value de vingt millions de francs (trois millions d'euros).
Une somme de 7,5 millions de francs (1,14 million d'euros) a ensuite été versée en 1999 par Marthe Mondoloni à l'association de financement de Charles Pasqua pour les élections européennes.
L'accusation pense qu'il s'agit de la contrepartie à l'autorisation, ce que nient les prévenus. La partie du dossier visant l'autorisation d'ouverture du casino ayant été confiée à la Cour de justice de la République (CJR) - juridiction compétente pour les actes commis en qualité de ministre - la défense conteste ce découpage qu'elle juge irrégulier.
Outre l'autre partie de ce dossier, deux autres affaires de corruption présumée remontant à la période 1993-1995 sont instruits depuis 2004 à la CJR.
Dans une autre affaire, où il est soupçonné d'avoir tiré profit d'un trafic d'armes vers l'Angola, il sera jugé l'an prochain à Paris. Enfin, les deux derniers dossiers, relatifs à de présumés pots-de-vin perçus du régime de Saddam Hussein et à ses rapports avec l'homme d'affaires libanais Iskandar Safa, sont encore à l'instruction chez des juges de Paris.
Charles Pasqua fut un proche de Nicolas Sarkozy, auquel il a cédé la présidence du conseil général des Hauts-de-Seine, juste avant de devenir sénateur de ce département en 2004, avec l'appui de l'UMP.
Ce mandat le met à l'abri de la prison et de toute mesure coercitive comme la garde à vue ou le contrôle judiciaire, sauf avis contraire du bureau du Sénat ou condamnation définitive, après appel et cassation.
Son fils, Pierre-Philippe, jugé séparément le mois dernier pour un des dossiers de corruption de son père où son nom apparaît, risque en revanche d'aller derrière les barreaux. Dans cette affaire où ont été requis contre lui deux ans de prison ferme, le jugement sera rendu le 11 décembre.
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dimanche, 04 novembre 2007
Sénégal:LE PREMIER MINISTRE PERTURBE LE SOMMEIL DES MINISTRES - La réduction « considérable » de la taille du gouvernement annoncée
Le Premier ministre, Cheikh Hadjibou Soumaré a annoncé hier, vendredi 2 novembre, au Cices, la réduction « de manière considérable » de la taille du gouvernement. Il délivrait le message du Chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, aux députés et Sénateurs. « En dehors des mesures complémentaires prises en Conseil des ministres (vendredi), le chef de l’Etat m’a également instruit, en tant que chef du gouvernement de lui faire des propositions d’allégement du gouvernement et j’y travaille », a-t-il souligné.
La réduction de la taille du gouvernement, dit-il, est une mesure voulue par le président de la République dont le souci est d’atténuer les « effets négatifs » de la hausse des produits pétroliers sur la vie des ménages.
Interpellé au sujet des « retenues » sur les salaires, le Premier ministre a révélé que leur pourcentage varierait entre 1 et 30%.
Selon lui, cette décision du président de la République s’explique du fait les « 19 mesures » prises par le ministre du commerce sont jugées « insuffisantes » par le Chef de l’Etat. C’est pourquoi il a donné des instructions pour que le gouvernement fasse plus ou aille au-delà. « Il m’a demandé, conformément au disposition de l’article 79 de la constitution, de venir délivrer un message au Parlement », a expliqué Cheikh Hadjibou Soumaré.
Le Premier ministre n’a pas manqué d’expliquer la flambée actuelle des prix du baril du pétrole qui, selon lui, « désarticule toutes les économies des pays non producteurs. Et notre ne peut échapper à ce phénomène. C’est la raison pour laquelle le chef de l’Etat a pris ces importantes mesures », dit-il.
Rappelons que le présent gouvernement est composé de 38 ministres dont sept qui ont rang de ministre d’Etat.
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mardi, 30 octobre 2007
L'interview de Sarkozy qui scandalise New York
La bande annonce de l'émission « 60 minutes » qui est diffusée dimanche soir sur CBS, montre le président français interrompre brusquement l'interview et quitter la pièce suite à une question sur sa vie privée.On peut voir, donc sur Europe Horizon la bande annonce de l'émission.
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vendredi, 19 octobre 2007
Cécilia Sarkozy: "Je n'étais pas à ma place"
PARIS - "Sachez que cette vie publique ne me correspond pas, elle ne correspond pas à ce que je suis au plus profond de moi-même", confie Cécilia Sarkozy, en soulignant qu'être auprès d'un mari président de la République n'est "pas sa place", n'est "plus sa place".
Dans un entretien publié vendredi par "L'Est républicain", au lendemain de l'annonce officielle du divorce, Cécilia Sarkozy souhaite "expliquer" les raisons de cette décision aux Français.
"Je suis quelqu'un qui aime l'ombre, la sérénité, la tranquillité (...) "J'avais un mari qui était un homme public, je l'ai toujours su, je l'ai accompagné pendant vingt ans. Ce combat a abouti à un endroit, quelque part où je trouve qu'il est formidable, parce que c'est un homme d'Etat, c'est un homme qui est capable de faire beaucoup pour la France et pour les Français".
"Mais moi, je pense que ce n'est pas ma place. Ce n'est plus ma place", déclare l'ancienne Première dame de France, en ajoutant qu'"on a élu un homme et non pas un couple". "Lorsque l'on épouse un homme politique, la vie privée et la vie publique ne font plus qu'un" et "c'est le début des problèmes", renchérit Cécilia Sarkozy.
Interrogée plus particulièrement sur ses problèmes de couple, elle affirme: "un jour, vous n'avez plus de place dans le couple. Le couple n'est plus la chose essentielle de votre vie, ça ne fonctionne plus, ça ne marche plus". Après son aventure amoureuse de 2005, Cécilia Sarkozy raconte qu'elle et son ex-mari ont "essayé de reconstruire, de rebâtir, de faire passer la famille avant le reste". Et si elle confie avoir "tout essayé", elle estime que "simplement, ce n'était plus possible".
Au sujet de ses absences répétées à des moments officiels où elle était attendue comme les jours de cérémonies ou lors des voyages, Cécilia Sarkozy répète qu'une "des perversions" de sa position, est "cette obligation" de s'expliquer sur le fait qu'elle ait besoin "de vivre tranquillement, cachée".
Au sujet de son rôle dans l'affaire de la libération des infirmières bulgares en juillet dernier, elle explique que "sa seule motivation" était de "sortir ces gens qui ont atrocement souffert", "juste les sortir de prison". "Je n'ai rien à cacher dans cette histoire. Je n'ai rien fait de mal, j'ai été très honnête, je ne suis pas sortie des bornes", insiste-t-elle. "Maintenant, lorsqu'on me demande d'aller m'excuser d'avoir sorti ces femmes et cet homme, il y a quelque chose qui n'est pas normal".
Concernant ses projets d'avenir, Cécilia conclut son long entretien en disant qu'elle "va se concentrer sur sa famille" et puis "se projeter dans l'avenir". Si elle admet que ce qu'elle vit est "très difficile", elle dit cependant ne "jamais" regretter ses décisions.
Après des semaines de rumeurs, Nicolas et Cécilia Sarkozy ont officialisé jeudi leur divorce "par consentement mutuel", une première en France pour un couple présidentiel. Le jugement a été rendu lundi par une magistrate du tribunal de grande instance de Nanterre (Hauts-de-Seine) en présence des deux époux. AP
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jeudi, 27 septembre 2007
Me wade a l’ONU : La concertation pour prévenir les « antagonismes religieux »
Le président de la République a invité, mardi à New York, la communauté internationale à chercher ’’sans tarder’’ le chemin de la concertation, avertissant contre les ‘’graves menaces’’ portées par les ’’antagonismes religieux’’. ’’Alors que le souvenir des deux grandes guerres hante encore nos esprits, les antagonismes religieux font peser de graves menaces sur la paix et la sécurité internationales au 21e siècle’’, a-t-il dit dans une adresse à l’Assemblée générale de l’Onu.
’’Il est inacceptable, a ajouté le chef de l’Etat, que le sentiment de plus d’un milliard de musulmans continue d’être attaqué par des individus mal intentionnés au nom d’une prétendue liberté d’expression sans bornes’’. ’’La communauté internationale doit, sans tarder, chercher dans la concertation, les voies d’une cohabitation pour les générations actuelles et futures’’, a encore dit le chef de l’Etat, soulignant que c’est là ’’tout le sens’’ de son appel à la tenue d’un Sommet sur le dialogue islamo-chrétien.
Le Sénégal, qui accueillera le prochain Sommet de l’Organisation de la conférence islamique, prévu les 13 et 14 mars 2008 à Dakar, ’’appelle de tous ses vœux l’avènement d’une nouvelle ère de paix, de compréhension mutuelle entre les peuples, de tolérance et de fraternité’’, a-t-il affirmé. La colonisation ‘’est, par nature, une négation de la condition humaine’’, a déclaré mardi à New York le président de la République Abdoulaye Wade, qui a mis en garde contre ‘’les thèses affreuses du révisionnisme dans leur vaine tentative de falsification de l’histoire’’. ‘’Nous devons rester vigilants et mobilisés. Oui pour le pardon, disons-nous au Sénégal, mais non à l’oubli et à la manipulation de l’histoire’’, a-t-il encore dit dans son adresse à l’Assemblée générale des Nations unies.
‘’L’action coloniale, par son dessein et sa logique exclusive de domination, d’exploitation et d’asservissement, ne peut se prévaloir d’une quelconque mission civilisatrice ni d’une retombée positive parce qu’elle est, par nature, une négation de la condition humaine’’, a-t-il ajouté dans un discours publié par le site de l’Onu.
Dans la même perspective, le chef de l’Etat sénégalais a eu ‘’une pensée particulière’’ pour les ‘’frères et sœurs de la Diaspora qui ont fêté cette année le 200e anniversaire de l’abolition de l’esclavage’’, qu’il a qualifié de ‘’commerce honteux et répugnant’’. Selon le président Wade, qui contribuait ainsi au débat général de la 62e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Onu, l’esclavage constitue la plus grande atteinte à la dignité de la personne humaine, tout comme la colonisation qui en est le prolongement’’.
Aps
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Nicolas Sarkozy réclame des sanctions contre le Myanmar
PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy demande que des sanctions soient prises "sans tarder" contre la junte militaire au pouvoir à Rangoun après la répression de manifestations d'opposants.
Le président français a également demandé aux sociétés françaises présentes au Myanmar, notamment le groupe pétrolier Total, de cesser tout investissement au niveau local.
"La France, qui préside le Conseil de sécurité, demande une réunion d'urgence pour que des sanctions soient adoptées sans tarder", a déclaré le chef de l'Etat dans la cour de l'Elysée après avoir reçu une délégation de l'opposition birmane.
Les Etats-Unis et l'Union européenne ont, dans un communiqué commun émis auparavant au siège de l'Onu à New York, demandé au Conseil de sécurité de débattre de toute urgence de la situation en Birmanie "et d'envisager de nouvelles étapes pouvant inclure des sanctions". Cette réunion était prévue à 21h00.
"La France demande que l'Union européenne prenne également des sanctions", a ajouté Nicolas Sarkozy.
Il a lancé l'idée d'envoyer en Birmanie une délégation de l'Union européenne, où la France serait représentée par la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade.
Le président de la République a qualifié d'"extrêmement préoccupante" la situation sur place, où la répression des manifestations a fait plusieurs morts mercredi.
"Nous ne pouvons pas accepter des comportements aussi contraires aux droits de l'homme et aux droits de l'opposition", a dit Nicolas Sarkozy. "La France n'acceptera pas que l'opposition birmane soit muselée".
"Notre soutien va aux démocrates, nous ne pouvons pas accepter que des gens soient frappés, que des gens soient tués parce qu'ils manifestent, (...) que des gens soient assignés à résidence ou mis en prison", a-t-il souligné.
Le chef de l'Etat a lancé un message aux sociétés françaises présentes dans ce pays. "La France appelle l'ensemble de ses sociétés privées, Total par exemple, à faire preuve de la plus grande retenue, s'agissant des investissements en Birmanie, en demandant qu'il n'y en ait pas de nouveau", a-t-il dit.
Invité à dire s'il avait contacté la direction du groupe pétrolier français, Nicolas Sarkozy a répondu : "Ce que je dis publiquement, c'est encore bien plus important que ce que je pourrais faire par un coup de téléphone".
Nicolas Sarkozy s'est exprimé après avoir reçu pendant une demi-heure, avec Rama Yade, une délégation de l'opposition birmane emmenée par Sein Win, Premier ministre du gouvernement en exil et cousin de l'opposante Aung San Suu Kyi, lauréate du prix Nobel de la paix.
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Réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Birmanie
NATIONS UNIES - A l'issue d'une réunion en urgence consacrée à la situation en Birmanie, le Conseil de sécurité des Nations unies a appelé mercredi la junte militaire "à la retenue" et apporté son soutien à l'envoi sur le terrain d'Ibrahim Gambari, émissaire spécial dans le pays du secrétaire général Ban Ki-moon.
Selon des diplomates, la Chine, principale partenaire économique et soutien politique de la Birmanie, était initialement opposée à toute déclaration, mais a finalement revu sa position et signé un court texte qui a été lu à la fin de la réunion à huis-clos par l'ambassadeur français Jean-Maurice Ripert, président du Conseil de sécurité.
"Les membres du conseil ont exprimé leur préoccupation vis-à-vis de la situation et ont appelé à la retenue, en particulier de la part du gouvernement birman", a déclaré M. Ripert. "Ils ont exprimé leur plein soutien à la mission de bons offices du secrétaire général des Nations unies".
Par ailleurs, a poursuivi l'ambassadeur français, les pays membres du conseil "ont accueilli avec satisfaction la décision du secrétaire général de dépêcher en urgence son envoyé spécial dans la région et ont souligné l'importance qui s'attache à ce que M. Gambari soit reçu par les autorités birmanes".
Plus tôt, Ban Ki-moon avait appelé la junte militaire au pouvoir à faire preuve de la "plus grande retenue" envers les manifestations pacifiques qui agitent actuellement la Birmanie.
Avant la réunion du conseil, tenue en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, l'Union européenne et les Etats-Unis avaient condamné la répression en Birmanie, invitant la junte au pouvoir à cesser les violences et à ouvrir un dialogue avec les forces d'opposition.
Dans un communiqué commun, à l'issue d'une réunion ministérielle sur cette crise, les deux puissances s'étaient déclarées "profondément troublées" et avaient appelé le Conseil de sécurité à "examiner la situation de manière urgente et à envisager d'autres mesures, y compris des sanctions". AP
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Deuxième jour de répression en Birmanie: des dizaines de moines bouddhistes arrêtés après un premier décès mercredi
RANGOON, BIRMANIE - Deuxième jour de répression en Birmanie. Dès jeudi matin, les forces de sécurité ont lancé l'offensive sur deux monastères, frappant les moines avant d'en emmener de force 70, au lendemain d'un premier jour de répression violente qui a fait au moins un mort, selon le clergé bouddhiste.
Mercredi les forces de l'ordre ont commencé à tirer sur les manifestants pour tenter d'enrayer une vague de manifestations anti-gouvernementales d'une ampleur sans précédent depuis près de 20 ans. Au moins un homme a été tué et plusieurs autres ont été blessés dans de violents affrontements à Rangoon, la plus grande ville du pays.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, peu après minuit, les forces de sécurité ont arrêté Myint Thein, porte-parole du parti de la cheffe de l'opposition Aung San Suu Kyi, ont annoncé des membres de sa famille. Un cadre de la Ligue nationale pour la démocratie, Hla Pe, a également été arrêté, selon Ko Maung Maung, un membre exilé de ce parti d'opposition.
Mais contrairement aux rumeurs qui couraient en Birmanie, un diplomate asiatique a affirmé jeudi que le Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi était toujours dans sa résidence de Rangoon, où elle est elle est retenue cloîtrée depuis de nombreuses années. Elle n'a pas été conduite en prison, a affirmé ce diplomate s'exprimant sous le couvert de l'anonymat compte tenu du caractère sensible de la situation.
Plusieurs monastères et quartiers généraux du mouvement pro-démocratie ont été attaqués jeudi matin par les forces de sécurité birmanes qui tentent d'empêcher la reprise des manifestations de moines, quotidiennes depuis dix jours maintenant.
Montrant des taches de sang sur le sol en béton du monastère Ngwe Kyar Yan, un moine a déclaré que plusieurs de ses congénères avaient été brutalisés et qu'au moins 70 des 150 que compte ce monastère avaient été emmenés de force à bord de véhicules des forces de l'ordre. Pendant l'attaque, des coups de feu ont été tirés en l'air, a-t-il affirmé sous couvert d'anonymat, craignant des représailles.
Une Birmane, qui a également préféré s'exprimer sous couvert d'anonymat, a affirmé que de nombreux moines avaient aussi été arrêtés au monastère de Moe Gaung. Les deux édifices religieux se trouvent dans le nord de Rangoon.
"Même un moine qui était malade a été emmené", a témoigné cette femme. AP
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dimanche, 23 septembre 2007
Birmanie: 10.000 moines et au moins autant de civils bravent le régime
RANGOUN (AFP) - Environ 10.000 moines bouddhistes, soutenus par un nombre au moins équivalent de civils, ont manifesté dimanche à Rangoun contre la junte birmane, accentuant la pression sur les généraux au pouvoir.
Il s'agit du plus important défilé depuis le début d'un mouvement de protestation contre la vie chère, déclenché il y a tout juste cinq semaines par des opposants politiques.
En fin de journée, un petit groupe de plus de 200 manifestants, dont 120 bonzes, a cherché à pénétrer dans l'avenue menant à la résidence de l'opposante Aung San Suu Kyi , Prix Nobel de la Paix, mais des policiers armés ont bloqué l'accès.
Dimanche, les religieux ont marché dans Rangoun pour la sixième journée consécutive.
Ils sont partis sous la pluie de la célèbre pagode Shwedagon, complexe magnifique de temples qui est aussi l'une des principales attractions touristiques de Birmanie.
Leur nombre a nettement augmenté lorsqu'ils ont atteint, une heure plus tard, une autre pagode, celle de Sule, dans le centre-ville, où étaient rassemblés d'autres moines et leurs partisans, selon des témoins.
Les bonzes, en robe couleur cannelle ou safran, marchaient pour la plupart pieds nus.
Portant des drapeaux religieux et des images de Bouddha, ils étaient accompagnés pour la première fois par 150 religieuses en robe rose pâle.
Pour la première fois aussi, des bonzes qui dirigeaient la manifestation ont appelé explicitement la population à manifester.
"Nous marchons pour le peuple", ont-ils scandé, ajoutant: "Nous voulons que la population se joigne à nous".
Quelque 200 personnes formaient une chaîne humaine devant des rangées de moines, en majorité jeunes, qui étaient eux-mêmes suivis par un grand nombre de civils, ont précisé des témoins.
Des badauds se pressaient sur les trottoirs et applaudissaient, offrant de l'eau, des fleurs et même du baume pour apaiser les douleurs aux pieds.
"Nous voulons la réconciliation nationale, le dialogue avec les militaires et la liberté pour Aung San Suu Kyi et les autres prisonniers politiques", a lancé un des leaders de la manifestation en utilisant un mégaphone.
Après chaque slogan, la foule levait les mains en l'air et criait: "Notre Dieu".
Après la pagode Sule, les manifestants se sont rassemblés sur une place toute proche où se trouve la municipalité de Rangoun. Ensuite, la foule s'est scindée en plusieurs groupes, ont indiqué des témoins, précisant que d'autres moines semblaient manifester ailleurs dans la ville.
Aucun incident n'avait été signalé à 18H30 locales (12H00 GMT), soit cinq heures après le début du premier grand défilé qui s'est dispersé.
Fait exceptionnel, samedi, les autorités, sous pression, avaient laissé environ 2.000 bonzes et civils passer devant la maison où Mme Suu Kyi a été confinée pendant la majeure partie des 18 dernières années.
La célèbre opposante, âgée de 62 ans, assignée à résidence depuis 2003, était alors brièvement sortie en larmes pour saluer respectueusement les moines.
Dimanche, un petit groupe, composé de 120 bonzes et de 100 civils, s'est arrêté à deux mètres d'une barrière érigée par les forces de sécurité qui ont, cette fois, empêché les manifestants d'entrer sur l'avenue de l'Université bordant le lac Inya où Mme Suu Kyi est maintenue en isolement, ont précisé des témoins.
Certains bonzes portaient une banderole jaune sur laquelle on pouvait lire: "La bonté l'emportera à chaque fois".
Des moines sont désormais à l'avant-garde du mouvement de protestation déclenché le 19 août par des opposants en Birmanie après l'augmentation massive des prix des carburants et des transports en commun, qui affecte durement la population de ce pays pauvre d'Asie du Sud-Est.
D'autres manifestations ont été signalées dimanche, notamment à Magwe et à Mandalay, la deuxième ville de Birmanie, qui compte de nombreux monastères et centres d'éducation religieuse, selon des habitants.
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samedi, 22 septembre 2007
Pour le PS, Sarkozy est victime du "syndrome du petit homme"
PARIS (Reuters) - Le Parti socialiste a estimé vendredi que le président Nicolas Sarkozy était victime du "syndrome du petit homme".
Benoit Hamon, porte-parole du PS, a commenté la déclaration du chef de l'Etat où il estimait avoir préparé la plus grande réforme sociale en France depuis la Libération.
"En psychanalyse, c'est ce qu'on appelle le syndrome du petit homme qui considère que tout ce qu'il fait est plus grand que tout ce qui est jamais arrivé", a-t-il dit à la presse.
"En réalité, on n'a jamais assisté à une telle régression depuis la Libération, tant sur la question sociale que sur l'immigration", a ajouté Benoit Hamon.
Benoit Hamon a ensuite précisé qu'il ne faisait pas référence à la taille du chef de l'Etat. "Ce n'est évidemment pas la taille mais la communication présidentielle qui est en cause et son obsession à vouloir toujours expliquer que ce qu'il fait est toujours le plus grand, le plus beau qui a été fait depuis 50 ans", a-t-il dit à Reuters.
Le PS s'oppose à la définition de quotas d'immigration proposée par le président de la République, qui envisage que soit défini un chiffre plafond d'immigrés autorisés à entrer en France, ventilé par catégories professionnelles.
"Si vous voulez lutter efficacement contre l'immigration clandestine, il vaut mieux faire en sorte que les pays faiblement développés puissent précisément se développer", a dit Benoit Hamon.
"Car si l'on attire uniquement les diplômés, vous ne laissez aucune chance aux pays en difficulté de pouvoir se développer correctement", a-t-il ajouté.
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vendredi, 21 septembre 2007
Nicolas Sarkozy: Ségolène Royal est "une femme courageuse et très estimable"
PARIS - Interrogé sur les attaques de Lionel Jospin à l'encontre de Ségolène Royal, le président Nicolas Sarkozy a estimé jeudi soir que l'ancienne candidate socialiste à l'élection présidentielle était "une femme courageuse et très estimable".
"Je trouve que c'est une femme courageuse et très estimable. Peut-être avez-vous noté que pendant les mois de campagne, je ne l'ai jamais attaquée parce que ce n'est pas ma conception des rapports humains. Et je trouve que parfois les attaques contre elles sont un peu déplacées", a expliqué le chef de l'Etat sur TF1 et France-2.
Dans son livre "L'Impasse" (Flammarion) à paraître lundi, Lionel Jospin impute la défaite du Parti socialiste lors de la présidentielle à Ségolène Royal, qu'il qualifie de "mythe", "illusion" et "figure seconde de la vie publique" qui n'était "pas taillée pour le rôle".
S'il a refusé de "qualifier" ces attaques, Nicolas Sarkozy a souligné que "dans la vie politique, la concurrence c'est normal. Et que celui ou celle qui veut être président ou présidente de la République démontre qu'il ou qu'elle est la meilleure". Mais, "pour démontrer qu'on est le meilleur, il faut parler de ses projets, et pas vouloir démolir les autres", a-t-il jugé. AP
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