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samedi, 17 février 2007

Me Wade à Sédhiou : Une série de projets pour parachever le désenclavement de la Casamance

Le désenclavement de la Casamance aux plans terrestre, aérien et maritime, le président Wade en fait un défi personnel. Le candidat président a des projets pour le relever. Il en a fait la révélation hier devant ses militants de Sédhiou qui lui ont réservé un accueil exceptionnel.

(ENVOYÉ SPÉCIAL) - Les Libéraux de Sédhiou devaient relever le défi de la mobilisation après la démonstration de force des partisans d’Idrissa Seck, le 12 février dernier. Les militants de Me Abdoulaye Wade ont réussi, hier, leur pari de faire mieux. En termes de mobilisation, la ville de Sédhiou n’a pas encore connu une telle affluence depuis l’ouverture de la campagne.

Dès les premières heures de la matinée, la place de l’Indépendance était prise d’assaut par des élèves qui ont séché les cours pour ne pas rater l’événement. Attendu à 11 heures, c’est, en définitive, au-delà de 17 heures que le président candidat a fait face à ses militants et sympathisants. Le service d’ordre, complètement débordé, n’a pu que constater le désordre général. Le groupe Ucas invité pour assurer l’animation n’eut même pas le temps de se produire. Des militants en délire n’ont pu se retenir devant leur favori.

En introduction, le Pr. Balla Moussa Daffé a publiquement reconnu son erreur : rallier avec retard le camp de Wade. En réponse à Idrissa Seck, qui a promis un « lycée moderne » aux Sédhiois, le maire de Sédhiou a tout simplement ironisé en disant que l’ancien Premier ministre ignore qu’un nouveau lycée est en chantier à Sédhiou. Balla Moussa Daffé, qui qualifie le Sénégal de « pays émergent », a aussi salué les efforts du président Wade.

Ce dernier a « semé les germes de la paix en Casamance ». Après avoir énuméré les nombreux projets déjà réalisés par le pouvoir en place dans la localité de Sédhiou, le Pr. Daffé garantit de porter le président Wade au pouvoir « dès le premier tour avec un taux de 95 % » à Sédhiou. Un défi que ses proches collaborateurs ont confirmé. Mieux, Bouly Tamba, son premier adjoint dans le comité électoral départemental, mise sur 100 % de voix à Sédhiou. Un défi accueilli par un tonnerre d’applaudissements.

En réponse à ses hôtes, qui lui garantissent le plein de voix dans la Pakao, Me Wade a d’abord reconnu que « la Casamance a besoin de désenclavement routier ». Revenant sur ses réalisations dans la région sud, le président Wade a cité, entre autres projets, l’université de Ziguinchor. Une réalisation que « le parti socialiste ne pouvait pas imaginer », selon lui, et qui « permet aujourd’hui à un natif de la Casamance de pouvoir étudier de la Case des tout-petits (…) à l’université sans passer par Dakar ».

Il a aussi rappelé la « réfection des quais de Kafountine et de Ziguinchor », entre autres infrastructures économiques réalisées dans la région sud. Toujours concernant le désenclavement de la Casamance, le candidat de la Coalition Sopi 2007 est revenu sur la commande d’un « nouveau bateau en construction en Allemagne » et qui portera « le nom d’Aline Sitoé Diatta », révèle Me Wade devant une foule enthousiaste. Selon ses prévisions, ce bateau sera réceptionné en 2008.

Après le désenclavement maritime, le candidat-président promet également ce qu’il appelle « le désenclavement aérien ». Outre les aéroports du Cap Skiring et de Ziguinchor qu’il va « agrandir », il promet aussi « la construction d’un aéroport international à Tobor ». Et mieux, le candidat de la Coalition Sopi 2007 promet d’« acheter un avion » qu’il mettra à la disposition d’Air Sénégal international, « de sorte que le prix des billets va tomber très bas ».

Au plan terrestre, Me Wade pense également à désenclaver la Casamance. Ainsi, à la place du « malheureux et petit pont » construit par le parti socialiste, il dit avoir inauguré « un joli pont », hier. Les travaux de la route Ziguinchor, Sédhiou, Kolda Tambacounda figurent également parmi ses projets. Il rassure que le financement est en place et que les travaux vont bientôt commencer.



Auteur: ANSOUMANA SAMBOU

vendredi, 16 février 2007

Présidentielle 2007 sénégalaise;COLLECTIVITÉ LÉBOUE : Le grand Sérigne de Dakar accorde son soutien à Wade

Le maire de Dakar, Pape Diop, s’est rendu hier au domicile de Bassirou Diagne Marème Diop, dans le cadre de la caravane des ambassadeurs pour la réélection du président Wade, afin de solliciter des prières en vue d’un scrutin de paix, mais aussi pour le triomphe du candidat de la "Coalition Sopi 2007", Me Abdoulaye Wade. Une mission qui semble être accomplie, car le dignitaire Lébou lui a assuré de son soutien et même lui a remis un Coran avec lequel, dit-il, «nous avons formulé des prières pour le bon déroulement des élections, dans une paix et une tranquillité d’esprit, mais aussi pour la réélection du président Abdoulaye Wade, candidat à sa propre succession ».

Il est important de préciser, estime le Grand Sérigne de Dakar, que « nous ne saurions nous opposer en général au gouvernement en place et en particulier à la politique de Me Wade ». C’est pourquoi, souligne-t-il, «nous lui accordons notre soutien et, s’il plaît à Dieu, il va gagner ces élections». Pour ce faire d’ailleurs, poursuit-il « des sacrifices seront faits dès lundi pour que ces échéances se passent dans une parfaite harmonie et pour le triomphe du candidat Wade ». Il a aussi affirmé qu’il « n’a pas organisé un meeting et que c’est une rencontre que le maire de Dakar a demandé et obtenu de sa part ». Cependant, la forte mobilisation qu’il y a eue dans le quartier a ressemblé, à bien des égards, à un rassemblement de militants.

Des délégations de la collectivité lébou ont tenu à être présentes à cette rencontre ou, à défaut, à se faire représenter. C’est ainsi que nous avons noté la présence effective des Jaraafs de Yoff, de Yarakh, de Ouakam, tandis que celui de Ngor, empêché, a envoyé son fils. Par ailleurs, la rencontre a tardé à commencer, ce qui a poussé le Grand Sérigne de Dakar à s’excuser auprès des invités, en leur expliquant le retard de Pape Diop qui, déclare-t-il «a été saisi au dernier moment par le président Wade pour se rendre à une cérémonie ».



Auteur: Pierre Birame DIOH
le Matin

Présidentielle 2007 sénégalaise;ATTAQUE - Me Doudou Ndoye sur le candidat de Rewmi : «Idrissa Seck est pire que Me Wade»

Me Doudou Ndoye, candidat de l’Upr est passé, hier, devant le Congad pour exposer son programme. Un occasion pour l’avocat de donner son opinion sur le candidat Idrissa Seck.

Me Doudou Ndoye, candidat de l’Union pour la République (Upr) à la prochaine élection présidentielle, accuse le candidat Idrissa Seck d’être «l’homme qui a fait le plus de mal au Sénégal». Hier, lors de son passage aux auditions des candidats initié par le Congad, Me Ndoye, répondant aux interpellations des participants a déclaré que «Idrissa Seck a fait pire que Me Abdoulaye Wade au Sénégal» et «il est pire que Me Wade». En effet, explique-t-il, «M. Seck a fait la même chose que Abdoulaye Wade, mais ce qui est mauvais, c’est qu’il a 40 ans et toutes les générations futures pouvaient compter sur lui». Mais quand à son âge, il fait la même chose qu’un homme de plus de 80 ans, c’est encore pire.

Me Ndoye soutient, également, que le candidat de la coalition And liggey Sénégal est responsable de l’essentiel du programme de l’alternance qui s’est soldé par un échec. En effet, estime-il, la politique des agences comme tant d’autres sont des systèmes initiés par le maire de Thiès. D’ailleurs, Me Ndoye minimise les travaux des chantiers de Thiès et croit savoir que les thiessois sont restés pauvres malgré les milliards dépensés dans la capitale du Rail.

Par ailleurs, le candidat de l’Upr est revenu sur la gestion du Président sortant pour remarquer que «tous les budgets du pays ont été détournés vers le Palais présidentiel». Le Sénégal n’est pas une démocratie, assène-t-il. «C’est Abdoulaye Wade qui a tous les pouvoirs et il en fait ce qu’il veut.» C’est la raison pour laquelle, Me Ndoye s’engage à ne plus évoquer des magouilles du régime de l’alternance. Toutefois, il trouve anormal le fait que le chef de l’Etat reçoive des cadeaux à l’étranger au nom du Sénégal et en fait un bien propre. Pour lui, tous les cadeaux reçus par le Président doivent être directement versés dans les caisses du Trésor public.

Revenant sur son programme de gouvernement, Me Ndoye a réitéré son vœu de transférer la capitale du Sénégal à Diourbel, pour, dit-il, lutter contre le désenclavement des régions de l’intérieur et créer de la richesse au centre du pays. Car, se convainc-t-il, la meilleure façon de lutter contre la pauvreté c’est de se battre pour créer de la richesse.

Alain Duhamel suspend son activité éditoriale sur RTL

PARIS (Reuters) - Alain Duhamel a décidé de suspendre son activité éditoriale à l'antenne de RTL le temps de la campagne présidentielle après sa prise de position en faveur de François Bayrou, apprend-on à l'écoute de cette radio.

Le journaliste politique continuera à participer aux émissions de débats contradictoires de la station, précise la direction de l'information de la chaîne de radio qui dit lui garder "toute sa confiance".

Une vidéo enregistrée fin novembre lors d'un débat contradictoire à l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris (Sciences Po) et diffusée sur internet montre le chroniqueur de disant vouloir voter pour le candidat UDF à la présidentielle.

France Télévisions avait déjà annoncé jeudi qu'Alain Duhamel ne participerait plus aux émissions du groupe audiovisuel jusqu'à la fin de la campagne en raison de sa prise de position.

"Du point de vue de la direction de France Télévisions, c'était tout à fait normal", a estimé Alain Duhamel interrogé à l'antenne de RTL.

"Elle a raison, un de mes frères est le numéro deux depuis quelques temps. Et donc, si j'avais continué, on aurait pris ça pour de la protection familiale", a-t-il ajouté.

Patrice Duhamel, frère d'Alain, est directeur général de France Télévisions chargé des antennes, du développement et de la diversification.

Les propos incriminés ont été filmés lors d'un débat contradictoire à Sciences Po avec Marielle de Sarnez, vice-présidente de l'UDF, et devenue depuis directrice de campagne de François Bayrou, a précisé Alain Duhamel.

"J'étais assez critique vis-à-vis de la campagne de François Bayrou (...). Bon, je critiquais pas mal François Bayrou. Et puis à un moment, dans la chaleur de la discussion, j'ai voulu un peu rectifier les choses. François Bayrou, comme bonhomme, je l'aime bien, sur l'Europe on est très proches. (...) Et je dis : je voterai pour lui. Dans ma tête d'ailleurs, ça voulait dire je voterai pour lui sur l'Europe", a raconté Alain Duhamel.

"C'était un débat privé, on ne savait pas qu'on était filmés. Et les images se sont retrouvées sur internet. C'est comme ça", a ajouté le chroniqueur.

"Sur le fond, je n'aurais pas dû dire ça devant des étudiants. D'autant plus que dans ma tête c'était à propos de l'Europe. J'aurais pas dû le dire. Je l'ai dit. Je le paie, c'est disproportionné", a estimé le journaliste qui exerce à la télévision depuis 37 ans.

"Ce qui me choque dans cette histoire, a-t-il ajouté, ce sont que des propos privés se retrouvent en public".

jeudi, 15 février 2007

Ségolène Royal à la rencontre de salariés d'Airbus dans la Somme

PARIS (Reuters) - Ségolène Royal va rencontrer une délégation de l'intersyndicale de l'usine Airbus de Méaulte, dans la Somme, inquiète à l'approche de l'annonce du plan de réorganisation de la production de l'avionneur européen.

Avant un meeting consacré à l'éducation à Dunkerque dans la soirée, la candidate socialiste à l'élection présidentielle tiendra une séance de travail à la mairie d'Airaines en présence de représentants de la CGT, de la CFDT et de FO de Méaulte, a fait savoir son service de presse mercredi.

Elle doit en outre visiter l'usine Pic Industrie Production, un fabricant de peintures qui fait l'objet d'un plan de sauvegarde de l'emploi de la région Picardie, et rencontrer d'autres délégations d'ouvriers et de salariés à Fressenville.

La Picardie "est un symbole de cette France en difficulté où l'action de gauche est fondamentale", a expliqué à Reuters Vincent Peillon, député européen et premier secrétaire de la fédération socialiste de la Somme.

"La région est au croisement des problématiques de fermetures de sites et de délocalisations", a-t-il ajouté.

Dimanche, dans son discours-programme de Villepinte, Ségolène Royal a évoqué, parmi ses "cent propositions" pour rendre la France "plus juste et plus forte", la mise en place de la sécurité sociale professionnelle et la revalorisation des "petites retraites" - des thèmes fondamentaux pour le bassin industriel qu'est la Picardie, a souligné Vincent Peillon.

Le site de Méaulte, une des quatre usines françaises d'Airbus, qui emploie 1.300 personnes, fabrique des pièces en alliage léger et assemble les pointes avant des fuselages de la gamme Airbus, notamment le "nez" de l'A380 ou de l'A400M.

L'avionneur est l'un des cinq premiers employeurs privés de la Somme. Il doit inaugurer à Méaulte en juin une plate-forme destinée aux gros porteurs, notamment l'avion-cargo Beluga conçu pour transporter les pièces d'A380 d'un site à l'autre.

La piste, qui a coûté 40 millions d'euros dont douze financés par la région Picardie, doit permettre de supprimer les convois exceptionnels entre Méaulte et le site Airbus de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique.

Louis Gallois, P-DG d'Airbus, doit présenter vers le 20 février les modalités du plan de réorganisation de la production. Baptisé "Power 8", il doit permettre d'économiser deux milliards d'euros par an d'ici 2010.

Interpellé à l'Assemblée nationale par le député picard UDF Stéphane Demilly, le ministre délégué à l'Industrie, François Loos, a affirmé la semaine dernière que le gouvernement avait reçu "des engagements d'Airbus concernant l'emploi et l'activité de ce site (de Méaulte), dont le plan de charge est fourni pour les années à venir".

"Des réponses dilatoires", a estimé mercredi Vincent Peillon. "Les salariés de Méaulte veulent des assurances qu'ils resteront dans le giron d'Airbus", a-t-il souligné.

mercredi, 14 février 2007

COMMUNIQUE N°3 DU MOUVEMENT CITOYEN DE GUINEE

Chers Compatriotes,

C’est avec une totale indignation que le Mouvement Citoyen de Guinée constate l'entêtement ignoble du général Conté face aux revendications légitimes du peuple de Guinée.
La maturité et la sagesse de notre peuple n'ont pas suffi à amener le dictateur à la raison, au contraire cela a été vu par le clan du tyran comme une faiblesse.
La révolution des Citoyens de Guinée est en marche et demeure irréversible, car seul le peuple est souverain! Rien n'ébranlera la volonté de changement du peuple.
Nous, Mouvement Citoyen de Guinée, condamnons avec fermeté les atrocités perpétrées par ce gouvernement sanguinaire qui n'hésite pas à avoir recours à des mercenaires étrangers pour exterminer les fils du pays.
Nous promettons que ces crimes barbares contre les citoyens ne resteront pas impunis.Les auteurs et les complices répondront de leurs actes devant la justice souveraine de notre pays.
Par ailleurs, nous, citoyens de Guinée, présentons nos condoléances les plus attristées aux familles des victimes et à la nation Guinéenne.

POUR LE MOUVEMENT CITOYEN DE GUINEE
LE BUREAU EXECUTIF

Site : www.guineecitoyens.org

Adresses de contact :
contact@guineecitoyens.org
dialloeo@hotmail.com

Appel - Face Aux Répressions Sanglantes De L’armée : Les Guinéens Interpellent Les Médiateurs Wade Et Obasanjo

- LeQuotidien
Les guinéens veulent abréger les souffrances de leurs compatriotes restés au pays. Pour eux, cela passe par une sortie de crise. D’où la saisine des deux médiateurs de la Cedeao que sont les Présidents Wade et Obasanjo. Les répressions sanglantes que le régime dictatorial de Lansana Conté est en train de perpétrer sur la population, ne doivent pas laisser indifférente la Communauté internationale, encore moins la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Dans une lettre ouverte, lue lundi, au siége de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), la Communauté guinéenne de Dakar a lancé un appel aux Présidents Abdoulaye Wade du Sénégal ...

Bayrou veut un nouveau référendum sur un nouveau traité européen

STRASBOURG (Reuters) - François Bayrou s'est prononcé lundi à Strasbourg en faveur d'un nouveau référendum sur un nouveau traité constitutionnel de l'Union européenne après une phase de "clarification" sur le contenu du texte.

"Pour moi, lorsque cette question sera posée, il est hors de question qu'elle soit traitée en dehors du référendum des citoyens", a déclaré le candidat de l'UDF à l'élection présidentielle lors d'une conférence de presse au Parlement européen.

"Je m'opposerai à ce qu'une ratification parlementaire élude la réponse extrêmement forte que les citoyens français ont énoncée en mai 2005", a ajouté le candidat centriste en faisant allusion au rejet français par référendum du projet de Constitution européenne il y a près de deux ans.

Le nouveau référendum pourrait, selon lui, se tenir en 2009, au moment des élections européennes, après une phase de clarification, suivie d'une conférence intergouvernementale chargée d'arrêter les termes du nouveau traité.

"Il faut un texte bref, dense, significatif, pas mini mais solide, lisible par tout le monde", a-t-il précisé.

François Bayrou a critiqué le silence supposé des autres candidats sur le sujet.

"Personne n'en parle. Tout se passe comme si c'était un sujet éloigné des préoccupations des Français. Je le crois au contraire central", a affirmé le président de l'UDF.

"Pourquoi Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal sont-ils aussi éloignés du projet européen ? Parce qu'ils estiment que c'est un sujet secondaire, qu'il n'y a que des coups à prendre", a-t-il poursuivi.

François Bayrou avait lancé en 2000 une initiative pour une constitution européenne avec le Vert Daniel Cohn-Bendit, quand tous deux étaient eurodéputés.

Passant de la parole aux actes, le candidat centriste a consacré à l'Europe la moitié du discours d'une heure et demie qu'il a prononcé dans la soirée au Palais des congrès de Strasbourg.

2.00O PERSONNES A STRASBOURG

Dans cette terre démocrate-chrétienne et majoritairement acquise à la cause européenne, il a réuni plus de 2.000 personnes, faisant de la réunion le plus important meeting politique qu'ait connu la capitale alsacienne depuis longtemps.

En dépit de l'ouverture d'une seconde salle, le public s'était massé dans le hall du bâtiment pour regarder sur un écran l'orateur, entouré de parlementaires européens parmi lesquels le Polonais Bronislaw Geremek, ancien leader du syndicat Solidarité.

François Bayrou a opposé ceux qui veulent "l'Europe pour en faire un grand marché" et ceux qui veulent "l'union de l'Europe pour changer le monde et défendre notre modèle de société européen, nos valeurs d'efficacité et de solidarité, notre modèle social et culturel".

"Ma conviction est que ce dont nous avons besoin aujourd'hui, c'est d'une Europe pour changer le monde", a-t-il dit sans exclure une Europe formée de deux cercles concentriques ou "une fédération dans une confédération", selon les termes de François Mitterrand, qu'il a cité.

François Bayrou a proposé "sept grands chantiers" qui doivent être au coeur du premier cercle, "l'Europe politique" : politique économique, diplomatie, défense, politique environnementale, politique énergétique, immigration et codéveloppement ainsi que recherche.

Interrogé au Parlement européen sur la Banque centrale européenne, le candidat de l'UDF s'est dit "en désaccord profond" avec Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, qui souhaitent élargir ses missions au-delà de la lutte contre l'inflation et les déficits publics.

Il a néanmoins estimé qu'on "gagnerait à développer les échanges entre la Banque centrale et l'Eurogroupe" (les ministres des Finances des pays de la zone euro). "Je pense qu'on pourrait en faire une disposition constitutionnelle", a-t-il ajouté.

Dominique Voynet veut être "la surprise du 22 avril"

NANTES (Reuters) - Dominique Voynet a dévoilé les grandes lignes de son "contrat écologique", à l'occasion de son premier grand meeting de campagne vendredi à Nantes (Loire-Atlantique).

Devant une salle comble (800 personnes), la candidate des Verts à l'élection présidentielle a énuméré quelques unes de ses "15 orientations et 50 propositions" pour faire, dit-elle, "la révolution écologique" en France.

Parmi elles, figurent la "construction d'un million de logements sociaux" en cinq ans et la création d'un poste de vice-premier ministre "chargé du développement soutenable".

Le "contrat écologique" prévoit en outre des mesures économiques (abandon du nucléaire en 30 ans, smic à 1500 euros net, plafonnement des loyers), sociales (adoption d'une loi sur le mariage homosexuel) ou administratives (fusion progressive des régions et des départements, extension de la carte scolaire au privé, régularisation des sans-papiers).

"Le grand mérite du Pacte écologique a été de faire appel à l'opinion pour remettre cette question au coeur du débat présidentiel", a déclaré Dominique Voynet, qui "veut être la surprise du 22 avril", date du premier tour de l'élection présidentielle.

De récents sondages d'opinion la créditent d'environ 2% des intentions de vote au premier tour.

Un peu plus tôt dans la journée, lors d'une conférence de presse, la sénatrice de Seine-Saint-Denis avait souhaité faire une distinction entre son "contrat écologique" et le "Pacte écologique" de Nicolas Hulot, qui a annoncé lundi dernier qu'il ne serait pas candidat à l'élection présidentielle et retirait son "ingérence politique".

"Le contrat implique un dialogue avec les partenaires", a estime Dominique Voynet, alors que le pacte présenté par le journaliste et animateur de télévision "était presque 'à prendre ou à laisser', du type 'signez en bas'".

mardi, 13 février 2007

Coalition Sopi 2007 À KÉbÉmer, Louga Et Saint-louis : Me Wade Réaffirme Sa Volonté De Faire Du Sénégal Un Pays émergent

La caravane du candidat de la Coalition Sopi 2007 était, hier, dans les localités de Kébémer, Louga et Saint-Louis. Trois étapes très significatives au regard du symbole que représente chacune d’entre elles. À Kébémer, sa ville natale, Me Abdoulaye Wade, qui a été accueilli par une foule nombreuse, depuis le stade municipal jusqu’à la place publique de l’hôtel de ville, a promis de construire une grande école d’excellence pour les jeunes filles. À Louga, 15 milliards de FCfa sont annoncés pour la modernisation de la ville, au moment où une Université des métiers sera installée à Gandon, non loin de la commune de Saint-Louis.

- Soleil

Pour José Bové, le pacte de Ségolène Royal va dans le bon sens

PARIS (Reuters) - José Bové a estimé mardi que les 100 propositions présentées dimanche par Ségolène Royal allaient "dans le bon sens", malgré un certain nombre d'oublis.

"Je pense que c'était très varié. Ce n'était pas très chiffré. J'aurais presque envie de dire : socialistes, encore un petit effort et vous serez à gauche", a déclaré le candidat altermondialiste à la présidentielle, interrogé sur France 2. On voit que ça va dans le bon sens."

Il a noté que le programme de la candidate socialiste reprenait des éléments contenus dans les 125 propositions avancées par les antilibéraux, par exemple sur le smic.

Ségolène Royal a promis de porter le salaire minimum à 1.500 euros bruts par mois "le plus tôt possible dans la législature".

José Bové a estimé toutefois qu'il manquait "beaucoup de choses" dans le programme présidentiel socialiste et qu'il y avait "beaucoup de flou" sur la question européenne.

Selon lui, "la donne sociale et économique" ne pourra être modifiée sans "remettre en cause la logique de l'Organisation mondiale du commerce (OMC)."

"On ne peut pas défendre les services publics sans remettre en cause les accords de libre-échange qui ont été mis en place. Là, il n'y a pas de réponse, mais je pense qu'on est en train d'assister à un virage", a déclaré José Bové.

Il a indiqué avoir obtenu 230 promesses de signatures "en 15 jours" sur les 500 nécessaires pour pouvoir se présenter à la présidentielle.

"On est arrivé à obtenir 230 signatures. Aujourd'hui, la dynamique est en marche. Il y a des équipes dans tous les départements. Je suis persuadé que le 16 mars, on sera capable d'avoir plus de 500 signatures à déposer devant le Conseil constitutionnel", a-t-il déclaré.

lundi, 12 février 2007

Presque nostalgiques des duels Diouf-Wade !

On en serait presque nostalgique des duels Diouf-Wade ou Senghor-Wade pour ceux qui les ont connus ! Face aux récentes dérives verbales et à l’énervement, les fameuses boutades que Senghor, Diouf et Wade ont échangées passent pour mots de sympathie. L’allusion à la légendaire ruse du lièvre est entrée dans les annales politiques sénégalaises, dans une signification même gratifiante pour l’ancien opposant à Senghor et actuel locataire du palais de l’avenue du même nom.

En 2000, l’allusion à l’œuf visible a permis à Diouf de se tirer d’un mauvais pas sur une question relative à la diabolisation du candidat Wade. Après avoir détendu l’atmosphère avec son humour croustillant en wolof, le candidat-président socialiste d’alors s’est démarqué des dérives verbales avant de faire le serment de féliciter son tombeur. Quid de cet adversaire ? Eh bien, Wade a tout bonnement refusé de donner « un chèque en blanc à Diouf ».

Et pourtant, tout s’est bien passé à la fin. Malgré la prison. Malgré la contestation des résultats de 1988 qui a poussé l’opposant à servir un récurrent « Monsieur Diouf » à l’ancien président de la République.

Les exemples peuvent être multipliés dans ce duel qui a tenu les Sénégalais en haleine pour quatre élections présidentielles (83, 88, 93 et 2000). Moralité : l’humour et la dérision sont le charme de l’adversité en politique, alors que la nervosité gâche et lui ôte toute élégance.

Aujourd’hui, le paysage politique est vide d’un duel de ce type. En attendant l’éventualité d’un second tour qui créerait un face-à-face obligatoire, ils sont nombreux à s’étalonner par rapport au candidat-président, Me Abdoulaye Wade, pour deux raisons : l’héritage politique (pour la famille libérale élargie) et la succession (pour toute l’opposition et les indépendants). Cette succession, quel que soit le résultat de cette présente présidentielle, sera à l’ordre du jour, étant entendu qu’une victoire de Wade en 2007 différerait l’échéance à la présidentielle 2012.

• Wade-Niasse : Directeur de campagne d’un candidat qui livre, selon nombre d’observateurs, sa dernière grande bataille politique, Macky Sall a envie de s’affirmer. Une victoire de son candidat au premier tour le placerait sur orbite en écartant tout faiseur de roi dans un second tour. D’où sa sortie à Ziguinchor. Seulement, cette sortie a l’heur de tirer Niasse de son « isolement » après les soupçons de deal passé avec Wade. Le candidat de la Coalition « Alternative 2007 » s’est payé une tirade sur la responsabilité du chef de l’Etat sortant sur le naufrage du « Joola », avec, en prime, un : « Je ne suis pas l’égal de Macky ni celui ne Wade ». La réaction ferme de Wade génèrera chez Niasse un exercice de rhétorique : « Je ne dis pas que Wade est responsable du naufrage, mais il était au courant » de la défectuosité des moteurs. N’est-ce pas là la « faute morale » relevée ?

• Wade-Idy : Très attendu, le corps à corps oral attendu n’a pas encore eu lieu. Les attaques sont sans commune mesure avec le contenu des Cd définis comme des « bombes thermonucléaires ». En vérité, il n’y pas de choc frontal entre Idrissa Seck et son « père ».Le leader de la Coalition « And Ligueey Sénégal » s’en prend à un système plutôt qu’à un homme. Il propose « le vrai changement » Est-ce là une lapidation des actes posés par son successeur depuis avril 2004, date du départ de ce même Seck de la Primature ?

• Wade-Tanor : Il n’y a pas de duel, encore moins d’attaque personnelle. Seules quelques piques sur « l’incompétence de ce gouvernement ».

Ousmane Tanor Dieng s’adosse à l’héritage de Senghor et Diouf, deux anciens adversaires qui ont affronté Wade avec succès avant que le dernier perde le pouvoir en 2000. Les deux anciens présidents deviennent, dans cette présente campagne, des ombres tutélaires de leur successeur qui sollicite, pour la première fois, le suffrage de ses compatriotes à une présidentielle.

• Wade-Bathily : Déçu de la gestion de l’alternance, Abdoulaye Bathily s’emploie, avec hargne, à créer les conditions de départ de son ancien allié au sein de la Coalition Alternance 2000 puis du Front pour l’Alternance. A le suivre, l’alternance ne serait qu’un gros acte raté.

• Wade-Savané : Pas un duel, mais une adversité pleine d’ambiguïtés. Landing Savané ferme la parenthèse de l’alternance, mais a du mal, dans son discours, à délimiter la frontière entre revendiquer un bilan (actif et passif) et en rejeter quelques aspects (l’échec des Ics imputé, par l’ancien ministre de tutelle, au président et au Premier ministre). La notion de solidarité gouvernementale lui est opposée dans certains milieux des Libéraux, ceux-là mêmes qui rappellent le montage financier fait par les Socialistes.

• Wade et les indépendants : Le discours sur l’éthique n’est plus porté par Idrissa Seck dans sa formule de cohabitation difficile entre « le vice et la vertu ». Depuis sa déclaration de patrimoine, Me Mame Adama Guèye est identifié à ce thème de la transparence. Alioune Mbaye a sa métaphore du grand malade pour dépeindre le Sénégal. Modou Dia et Mamadou Diallo se démarquent des pratiques de la classe politique traditionnelle et omniprésente dans l’espace public. Toutefois, le Sénégal attend encore le candidat indépendant qui bousculerait les habitudes de consommation en matière d’offre électorale.



Auteur: HABIB DEMBA FALL

Le catalogue imparfait de Mme Royal

Par Bernard Delattre
Il y a un vraiment un peu de tout dans les 100 propositions du "Pacte présidentiel" présenté hier par Ségolène Royal.

Il y a du bon, de l'excellent même : nombre de mesures concrètes, quotidiennes et simples, aussi urgentes que salutaires, en matière de réforme de l'Etat, d'éducation, de formation, d'environnement ou de social. Sans oublier que Ségolène Royal a consacré le cinquième de son discours de dimanche à afficher un réel volontarisme dans le domaine international. Ce fut la vraie bonne surprise du congrès, venant d'une candidate qui, jusqu'à présent, a légitimement décontenancé maints observateurs étrangers par son amateurisme sur ces questions.

Il y a du moins bon, aussi. Le dirigisme économique réaffirmé par les socialistes va sans doute effrayer dirigeants d'entreprises et milieux d'affaires tant, malgré un vernis nouveau de pragmatisme, il traduit encore souvent un certain dogmatisme. Surtout, à première vue, ce catalogue présidentiel, s'il devait être intégralement mis en oeuvre, nécessiterait des moyens bien supérieurs au budget actuel de l'Etat. Pourra-t-il, dès lors, être appliqué sans laisser filer les dépenses et les déficits ?

Il y a encore, dans ce "Pacte", des déclarations d'intention si vagues et si dépourvues de chiffrage qu'elles en sont vraiment très - trop - confortables. Il y a enfin, parfois, comme un léger parfum de mystification dans l'air. Ainsi, comment Ségolène Royal peut-elle décemment invoquer sa "franchise", sa "lucidité", sa "rigueur" et sa "volonté de refuser les fausses promesses" puis, immédiatement après, promettre des choses aussi irréalisables pour elle-même et pour la France que la "réforme profonde du FMI, de la Banque mondiale et des statuts de la Banque centrale européenne" ?

L'humanisme mis en avant dimanche par Ségolène Royal est salutaire dans un pays que le pouvoir sortant, ces cinq dernières années, a laissé profondément se précariser sur le plan social et se tendre sur le plan sociétal - l'effarante flambée des banlieues de l'automne 2005 l'a bien montré. Mais cet humanisme n'est pas toujours crédible.

Pas plus que, dans le camp d'en face, n'est encore crédible le virage social d'un Nicolas Sarkozy que l'on a connu, ces mêmes années, si brutal.

Il reste moins de cent jours aux deux principaux candidats à l'Elysée pour crédibiliser tout cela. Et se montrer donc à la hauteur.

vendredi, 09 février 2007

Opération antiterroriste à Birmingham, cinq mises en examen

LONDRES (Reuters) - Cinq hommes ont été mis en examen en vertu des lois antiterroristes à la suite d'une vaste opération policière la semaine dernière à Birmingham dans le centre de l'Angleterre, indique la police dans un communiqué.

Un sixième homme a été libéré sans qu'aucune charge n'ait été retenue contre lui. Une autre personne était toujours entendue par les policiers.

Les cinq hommes âgés de 29, 30, 31, 36 et 43 ans seront présentés dans la journée à un juge, précise le communiqué commun de la police et du parquet. Ils sont tous originaires de la région de Birmingham.

La police a indiqué qu'elle tiendrait une conférence de presse commune avec le parquet à 9H00 GMT.

Des policiers enquêtant sur un complot visant à enlever et tuer un militaire britannique de confession musulmane ont arrêté neuf personnes la semaine dernière à Birmingham. Deux d'entre elles ont été libérées cette semaine.

mercredi, 07 février 2007

Présidentielle 2007 au Sénégal

A DIAOBE ET VELINGARA :
Me Wade renoue avec la marche bleue et les promesses
Empruntant la voie routière pour rallier Tambacounda, Me Abdoulaye Wade a été agréablement surpris par l’accueil chaleureux des populations de Diaobé, qui tranche d’avec ceux d’Oussouye et Bignona.

Le Populaire
Le candidat de la « Coalition Sopi 2007 », dont les manifestations politiques de ces quarante-huit heures passées dans le Sud du pays n’ont pas drainé les foules, a renoué avec la stratégie de la marche bleue, hier. Après avoir promis aux populations de Kolda, première étape de son programme de la journée, l’érection d’un second lycée, d’une université régionale et le développement d’un pôle national pour l’élevage, le Chef de l’Etat s’est arrêté au milieu du marché de Diaobé pour improviser une marche bleue. Mettant une trentaine de minutes pour traverser cette bourgade, il ne s’est pas privé de prendre un bain de foule avant de faire un tour à Vélingara. Prenant goût à cette stratégie qui s’est révélée plus payante que les meetings des différents responsables libéraux locaux, où les guerres de tendances déteignent visiblement sur la mobilisation des militants, le candidat de la « Coalition Sopi 2007 » ne s’est pas privé de répéter la même pratique à l’entrée de Vélingara.

Après l’escale de Vélingara, Me Abdoulaye Wade a animé un autre meeting au centre de la ville de Tambacounda. Les populations de cette localité ont également eu droit aux promesses du candidat des libéraux : création d’une école de formation des métiers, carrefour des chemins de fer et capitale de la sidérurgie de la sous-région. Ce sont là autant de promesses que le Président Wade s’est engagé à réaliser à Tambacounda, non sans tirer à boulets rouges sur le défunt régime socialiste qui, selon lui, ne compte pas d’hommes capables de concevoir un projet.

Auparavant, son Directeur de campagne Macky Sall n’a pas manqué d’inviter les populations de Kolda à sanctionner les candidats qui l’ont précédé à la station primatorale, à savoir Moustapha Niasse de la « Coalition Alternative 2007 » et Idrissa Seck de la « Coalition And Liggey Sénégal ». « S’ils viennent à Kolda, demandez à ces anciens Premier ministre de vous faire le bilan de ce qu’ils ont réalisé pour vous », a-t-il lancé aux populations du Fouladou.

mardi, 06 février 2007

Sarkozy veut faire croire qu'il débarque de Vénus, dit Jack Lang

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy trompe les Français en cherchant à faire oublier sa participation au gouvernement, accuse le député socialiste Jack Lang, au lendemain d'un face à face télévisé entre le candidat de l'UMP et des citoyens.
medium_sarko2.jpg Le vilain méchant loup
"Nicolas Sarkozy a cet art incomparable de faire croire aux téléspectateurs et aux Français qu'il débarque de Vénus. On a l'impression qu'il est tout vierge, tout neuf", a déclaré le député du Pas-de-Calais sur Canal+..

"Il promet pour demain le contraire de ce que son gouvernement a détruit", a-t-il ajouté, citant le logement ou l'école.

"C'est Bush transposé en France", a accusé Jack Lang.

Selon lui, Nicolas Sarkozy "annonce des choses irréalisables : qu'il va baisser de 75 milliards d'euros les prélèvements obligatoires en annonçant chaque jour une réforme qui coûtera de l'argent".

Interrogé sur la baisse de la candidate socialiste dans les sondages et la présentation dimanche des grandes lignes de son programme, Jack Lang a estimé que "pour Ségolène Royal, c'est une semaine de combat, ce soir au meeting de Paris, dimanche la présentation de ses grandes orientations, et puis c'est aussi une semaine de rassemblement des socialistes".

"Nous allons tous faire bloc autour d'elle", a-t-il ajouté.

lundi, 05 février 2007

Présidentielle sénégalaise:Relation république-religion ; Me Wade prône l'impartialité et écarte l'indifférence

Mbacké, 4 fev (APS) - Le candidat de la Coalition Sopi 2007, Me Abdoulaye Wade a défini dimanche à Mbacké sa compréhension des relations entre la religion et la république, expliquant clairement que l'impartialité s'impose à la République vis-à-vis de la religion qui, selon lui, ne doit par contre nullement souffrir de l'indifférence de l'Etat.

"La République n'est pas indifférente à la religion mais elle est impartiale", a confessé Me Wade dimanche à Mbacké où il a ouvert sa campagne pour l'élection présidentielle de février 2007 par un grand meeting tenu au boulevard Gawane.

Indiquant qu'il se définit comme "un musulman républicain et laïc", le candidat du Sopi a invoqué l'exemple des Etats-unis où le président de la république prête serment sur la bible pour expliquer qu'il n'est pas gêné à afficher sa religion d'autant qu'il construit des mosquées et des églises et aide toutes les familles religieuses.

Au chapitre de l'éducation, Me Wade a réitéré sa foi en ce secteur soutenant que la différence entre les pays développés et les nôtres ne réside point dans la distribution de l'intelligence.

Selon lui, le gap est à chercher dans l'importance accordée à l'éducation. "La différence entre nous et les autres n'est pas dans la distribution de l'intelligence qui existe chez tous les peuples mais elle dépend de l'importance qu'on donne à l'éducation", a déclaré le candidat Wade, indiquant que c'est sur cette base qu'il a décidé de consacrer 40 pour cent du budget du Sénégal à l'éducation.

Se réjouissant de la qualité de la mobilisation de ses militants pour l'accueillir, Me Wade leur a promis de faire plus si tant est que leur présence massive témoigne de ses efforts déployés au cours de son mandat.

"Je veux construire les communautés rurales au point qu'elles n'auront rien à envier aux grandes villes. En plus des véhicules déjà donnés, je veux qu'elles soient dotées d'administration forte et de plus de moyens", a aussi ajouté Me Wade qui, par ailleurs, a reçu les remerciements du maire Iba Guèye pour le choix porté sur sa ville pour l'ouverture de la campagne.

Pour sa part, Serigne Béthio Thioune s'est dit certain de la victoire de Me Wade, expliquant qu'il ne se mêle à rien qui ne rencontre l'agrément de Serigne Saliou.
Le candidat Abdoulaye Wade qui avait à ses côté sa femme, a enfoncé le clou, déclarant : "nous avons gagné, nous avons gagné, c'est fini, c'est terminé".

MD/SD

dimanche, 04 février 2007

Parti Démocratique Sénégalais

La Section de Bruxelles du Parti Démocratique Sénégalais tiendra un meeting le Dimanche 11 Février à l'Horloge du Sud au 141 rue du Trône B-1050 Bruxelles - Belgique.
Vous êtes cordialement invités.

Le Bureau

vendredi, 02 février 2007

Présidentielle Française :José Bové évaluera sa campagne "au fur et à mesure"

PARIS (Reuters) - José Bové annonce son intention d'évaluer "au fur et à mesure" sa campagne présidentielle, lancée jeudi.

Interrogé sur RTL, l'ancien syndicaliste paysan a laissé entendre qu'il appellerait à voter pour Ségolène Royal au deuxième tour de la présidentielle.

"Je ne suis pas propriétaire des voix des gens qui vont aller voter. Mais c'est évident qu'on fera tout pour faire perdre la droite perde ces élections. C'est le sens même de notre candidature", a-t-il expliqué.

En 2005, la dirigeante socialiste avait fait campagne en faveur de la Constitution européenne alors que José Bové militait pour le "non", ce qui pourrait empêcher un rapprochement?

"Si on ne prend pas en compte cette volonté, si on ne met pas des freins à la construction de cette Europe financière (...) la gauche ira de nouveau à l'échec", a prévenu José Bové, qui a affirmé disposer déjà de 200 parrainages sur les 500 nécessaires pour se présenter à l'élection présidentielle.

Interrogé sur sa volonté "d'aller jusqu'au bout", il a éludé.

"Pour l'instant on est dans cette dynamique, on a décidé de se présenter. Ce qu'on va faire c'est qu'on va évaluer la campagne au fur et à mesure", a-t-il expliqué. "Mais si on annonce sa candidature ce n'est pas pour dire 'on va se retirer' parce que de toute façons on a juste envie de faire deux tours une fois à la télé une fois à la radio et puis on repart".