jeudi, 07 décembre 2006
Kabila sonne la fin de la récréation
RDC:Le président sortant de République démocratique du Congo Joseph Kabila a prêté serment ce mercredi devant 10.000 invités à Kinshasa, capitale de ce vaste Etat d'Afrique centrale tout juste sorti d'une longue transition après une guerre de près de cinq ans.J'annonce aujourd'hui la fin de la récréation, afin que le peuple puisse se consacrer entièrement au travail, et ce dans la paix et la tranquillité, a déclaré en français le chef de l'Etat (35 ans) dans son premier discours à la nation.
L'investiture de Joseph Kabila, désigné à la tête de l'Etat en 2001, puis élu au suffrage universel avec 58% des voix le 29 octobre, marque un tournant dans l'histoire de ce pays sortant d'une difficile transition lancée après un conflit meurtrier (1998-2003). Vêtu d'un costume sombre, le regard concentré, le président a prêté serment devant les juges de la Cour suprême de justice, garants de la Constitution, avant de recevoir les félicitations des chefs coutumiers des 11 provinces du pays.
Il est élu pour un mandat de cinq ans, renouvelable une seule fois.
Neuf chefs d'Etat africains assistaient à l'investiture. L'Onu, qui a déployé en RDC sa plus importante mission de maintien de la paix avec 17.600 Casques bleus, était représentée par son secrétaire général adjoint Jean-Marie Guéhenno et l'Union européenne par son commissaire au développement, Louis Michel. Seule absence notable, celle du vice-président Jean-Pierre Bemba, adversaire malheureux de M. Kabila à la présidentielle.
Mercredi soir, le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan a salué une investiture marquant la fin officielle du processus de transition et demandé instamment au futur gouvernement de s'efforcer d'établir le contact avec l'opposition afin d'éviter de nouveaux troubles. La présidence de l'UE, la France et la Grande-Bretagne ont aussi salué une étape capitale dans l'histoire de cette ancienne colonie belge, marquée par des crises récurrentes depuis son indépendance en 1960.
Dans un discours volontariste et rassembleur, Joseph Kabila s'est engagé à briser le cycle de crise dans lequel son pays est enfermé par le travail, le rétablissement de la sécurité, la bonne gouvernance et une lutte acharnée contre le fléau de la corruption. L'enjeu du développement auquel nous faisons face dépasse de loin les intérêts partisans (...). Je reste convaincu qu'en démocratie, il y a de la place pour tout le monde, a-t-il souligné, réaffirmant l'opposition politique devait jouer son rôle de contrepoids institutionnel.
Il a annoncé la nomination dans les prochains jours du Premier ministre, poste qui devrait revenir, en vertu d'accords électoraux, au vieil opposant Antoine Gizenga (80 ans), ancien vice-Premier ministre de Patrice Lumumba.
Le président a affiché sa ferme volonté d'éradiquer toute forme d'insécurité, en évoquant des combats qui secouent encore l'est du pays. Joseph Kabila s'est aussi engagé à privilégier une cohabitation pacifique avec les Etats limitrophes, alors que les relations sont encore tièdes avec les voisins rwandais et ougandais, qui avaient envoyé des troupes appuyer des mouvements rebelles au régime de Kinshasa pendant la dernière guerre.
Joseph Kabila devra avant tout gagner la confiance des bailleurs de fonds, alors que la RDC a une dette multilatérale de 10 milliards d'euros. Ses marges de manoeuvre financière sont très étroites pour lancer les grands chantiers de la reconstruction de ce pays doté d'immenses ressources naturelles mais où 30.000 Congolais meurent encore chaque mois faute d'accès aux soins élémentaires.
(D'après AFP)
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Le rapport Baker appelle à un retrait des troupes de combat d'Irak d'ici 2008
Le rapport de la commission Baker, rendu public mercredi à Washington, appelle à un changement de stratégie pour l'Irak avec un possible retrait de troupes de combat d'ici 2008, alors que le pays a été à nouveau secoué par des violences meurtrières, alourdissant encore le nombre de morts américains.
Au lendemain de l'annonce d'une conférence de réconciliation nationale, 25 Irakiens ont été tués et plusieurs dizaines blessés. Quinze personnes ont été tuées et 25 blessées dans l'explosion d'un engin artisanal dans un marché à Bagdad.
Dix soldats américains sont décédés mercredi, neuf dans des opérations de combat et un lors d'un accident. Ces nouveaux décès portent à 2.909 le nombre de militaires américains et personnels américains morts en Irak depuis l'invasion du pays en mars 2003, selon un décompte effectué par l'AFP à partir de chiffres du Pentagone. Quelque 22.000 ont été blessés en Irak, où quelque 140.000 militaires américains sont déployés. Le coût de la guerre dépasse les 350 milliards de dollars.
La commission indépendante coprésidée par l'ancien secrétaire d'Etat James Baker estime qu'"il n'y a pas de formule magique qui résoudrait les problèmes en Irak".
Le document, qui contient 79 propositions, prévoit sans calendrier précis un possible retrait de troupes américaines d'ici 2008. "D'ici le premier trimestre 2008, en liaison avec la situation sécuritaire sur le terrain, toutes les brigades de combat non nécessaires pourraient être retirées d'Irak", affirme-t-il.
Le rapport appelle aussi Washington à menacer l'Irak d'un départ anticipé si la situation sur le plan sécuritaire ne s'améliore pas, une menace jugée "injuste" par des responsables irakiens.
"Si le gouvernement irakien ne fait pas des progrès substantiels vers des objectifs de réconciliation nationale, sécurité et gouvernance, les Etats-Unis devraient réduire leur soutien politique, militaire et économique au gouvernement irakien", indique le rapport.
Depuis l'été, les violences confessionnelles chiites et sunnites en Irak ont pris le pas sur les affrontements opposant les insurgés aux forces de sécurité irakiennes et américaines et plus de 13.000 civils ont été tués entre juillet et octobre, selon les Nations unies.
Le rapport de quelque 150 pages appelle aussi à un dialogue direct avec l'Iran et la Syrie, ce qu'a refusé jusqu'à présent l'administration américaine.
Le document estime également que la situation en Irak ne pourra pas s'améliorer sans un engagement renouvelé des Etats-Unis en faveur de la résolution du conflit israélo-palestinien. Le Groupe a "bien diagnostiqué" la situation, a aussitôt réagi le porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas.
Ce rapport, fruit d'un travail de huit mois de dix républicains et démocrates, "sera pris très au sérieux", a assuré George W. Bush en parlant de "propositions vraiment très intéressantes". Il a promis une réponse rapide et appelé le Congrès américain à un consensus.
Pour l'opposition démocrate, majoritaire au parlement à compter de janvier, le rapport confirme son analyse de l'échec de la politique menée jusqu'à présent et préconise le changement réclamé par les électeurs en novembre.
A Londres, le Premier ministre britannique Tony Blair, qui sera reçu jeudi à la Maison Blanche par le président américain, a indiqué partager la position du futur patron du Pentagone, Robert Gates, exprimée mardi et selon laquelle les Etats-Unis ne sont pas en train de gagner en Irak.
Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a annoncé mardi une future "conférence régionale pour combattre le terrorisme". Il a aussi programmé dès ce mois-ci "une conférence de réconciliation nationale", mais refusé l'idée du secrétaire général de l'ONU Kofi Annan d'une conférence internationale.
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samedi, 02 décembre 2006
François Bayrou se déclare candidat dans son Béarn natal
SERRES-CASTET, Pyrénées-Atlantiques (Reuters) - François Bayrou a officialisé samedi sa candidature à l'élection présidentielle de 2007 lors d'un discours prononcé dans un village de son Béarn natal, où il a invité les Français à prendre "un autre chemin".
"Je suis candidat à la présidence de la République", a lancé le président de l'UDF sous les applaudissements de quelques centaines de sympathisants, parmi lesquels de nombreux élus du parti centriste.
François Bayrou a assuré qu'il consacrerait les cinq mois "très importants" à venir à rencontrer les "femmes et les hommes" qui vont décider "de l'avenir de notre pays" pour les convaincre qu' "il faut que la France prenne un autre chemin".
Le député des Pyrénées-Atlantiques a fait sa déclaration sur la place de la mairie de Serres-Castet, un village de 3.700 habitants situé tout près de Pau. C'est de là que son arrière-arrière-grand-père, ouvrier forestier, était parti pour s'installer à Bordères, à une trentaine de kilomètres, où le président de l'UDF habite toujours et élève des chevaux.
Sur fond de Pyrénées enneigées, le Béarnais âgé de 55 ans, qui est toujours resté fidèle à sa terre, a lancé un appel pour "rassembler notre pays, fixer des objectifs" et "faire reculer, pas à pas" les "échecs et le déclin".
"L'esprit de rassemblement et de réconciliation, c'est ma conception de la fonction de chef de l'Etat", a-t-il assuré.
En cas de victoire en 2007, il s'est engagé à nommer au gouvernement "une équipe pluraliste, équilibrée, des démocrates, femmes et hommes, venus de bords différents avec mission de mettre en oeuvre le même projet républicain" pour mettre fin à "la guerre civile et sourde d'une moitié du pays contre l'autre".
"RECONSTRUIRE LA RÉPUBLIQUE AFFAIBLIE"
L'élu a dénoncé "une recherche perpétuelle de boucs émissaires", désignant sans les nommer les autres candidats à la présidentielle Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal.
"Pour l'un, les coupables, ce sont les juges, tantôt laxistes, tantôt trop rigoureux. Pour l'autre, ce sont les professeurs qui ont trop de temps libre et se font payer grassement leurs heures de cours particuliers par des sociétés cotées en bourse", a-t-il lancé.
François Bayrou s'est posé, lui, "du côté de la liberté, de l'égalité, de la fraternité" et s'est donné pour mission de "reconstruire la République affaiblie" grâce "des volontés républicaines qui acceptent de travailler ensemble" autour "d'un président ayant reçu pour les fédérer un mandat du peuple".
"Chaque fois que la France a voulu se redresser", elle a choisi la voie du rassemblement, a-t-il fait valoir, citant le général de Gaulle, Pierre Mendès-France, Raymond Barre et Jacques Delors.
François Bayrou a achevé son discours sous les applaudissements en s'engageant à "servir notre peuple et notre pays".
Le candidat officialisé a ensuite pris un long bain de foule, et généreusement distribué bises et poignées de main.
Il est ensuite revenu à la tribune pour adresser des remerciements et entonner à l'initiative du député UDF des Pyrénées-Atlantiques Jean Lassalle le chant pyrénéen traditionnel "A queros montanos", puis "La Marseillaise".
François Bayrou avait obtenu 6,84% des voix au premier tour de la présidentielle en 2002. Il sera samedi soir l'invité du journal de 20h00 sur TF1.
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mardi, 28 novembre 2006
RDCongo: le chef de l'Etat sortant Joseph Kabila élu président
KINSHASA (AFP) - Le chef de l'Etat sortant de République démocratique du Congo (RDC) Joseph Kabila a remporté le second tour de l'élection présidentielle dans cet immense pays d'Afrique centrale qui sort de cinq années de guerre, a annoncé lundi soir la Cour suprême de justice (CSJ).
La victoire officielle et définitive de M. Kabila, premier président élu au suffrage universel direct en RDC, intervient dans un climat tendu, après des violences ces derniers mois à Kinshasa et des combats dans l'est du pays, opposant depuis samedi l'armée régulière à des soldats dissidents.
La CSJ "proclame élu à la majorité absolue président de la République démocratique du Congo Monsieur Kabila Kabange Joseph", a déclaré le premier président de la Cour, Benoît Iwamba, dans la capitale Kinshasa, placée sous très haute sécurité.
La Cour a ainsi confirmé les résultats provisoires de la Commission électorale indépendante (CEI) qui donnaient M. Kabila vainqueur avec 58,05% des suffrages exprimés contre 41,95% pour son adversaire le vice-président Jean-Pierre Bemba lors du second tour organisé le 29 octobre.
Quelques minutes avant, elle avait rejeté le recours déposé par M. Bemba, jugeant infondés les huit points de sa requête.
M. Kabila, 35 ans, désigné à la tête de l'Etat en 2001 après l'assassinat de son père, le président Laurent-Désiré Kabila, devrait prêter serment le 6 décembre. Il est élu pour un mandat de cinq ans, renouvelable une seule fois.
Son camp a salué l'"une des plus belles pages de l'histoire de la RDC" et a appelé au rassemblement derrière le nouveau président pour affronter les grands chantiers de la IIIe République.
Ni M. Kabila ni M. Bemba n'avait personnellement réagi dans la soirée.
La victoire du "faiseur de paix", surnom de M. Kabila dans l'est d'où il est originaire, a été célébrée par des foules en liesse dans les régions orientales du pays, suscitant en revanche des réactions plus mitigées à Kinshasa, qui avait voté à près de 70% pour M. Bemba.
L'annonce de la CSJ a mis en tout cas un terme à une attente angoissée dans la capitale, secouée depuis août par trois flambées de violences post-électorales qui ont fait une trentaine de morts.
La Belgique, ancienne puissance coloniale, a félicité dès lundi soir M. Kabila, estimant qu'"investies de la légitimité du suffrage universel, les autorités congolaises seront mieux préparées à affronter, dans un esprit consensuel et de réconciliation nationale, les défis de la stabilité et de la reconstruction" de la RDC.
Le jeune président devra notamment s'atteler à la pacification de l'est, région en proie à de violents affrontements depuis ce week-end impliquant d'une part des soldats insurgés et d'autre part l'armée régulière appuyée par l'ONU.
Il était impossible lundi d'établir un lien quelconque entre ces combats, qui se déroulaient à Sake, et l'annonce des résultats de la présidentielle à Kinshasa, à plus de 1.500 km à l'ouest.
Les élections générales de 2006 en RDC doivent mettre un terme à une transition politique entamée en 2003 après une guerre régionale de cinq ans sur le sol congolais.
Ces scrutins sont considérés comme les premières élections libres et démocratiques en 41 ans dans l'ex-Zaïre, depuis des législatives tenues en 1965 peu avant le coup d'Etat du général Joseph-Désiré Mobutu.
Depuis son indépendance en 1960, le pays a connu une succession de coups de forces, rébellions et crises politiques.
L'ONU, qui entretient en RDC sa plus importante mission de maintien de la paix dans le monde avec 17.600 Casques bleus, est épaulée pour la sécurisation du processus par une force européenne (Eufor), qui a déployé 1.400 hommes à Kinshasa et environ un millier au Gabon, prêts à intervenir dans les 24 heures.
09:28 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | del.icio.us | Facebook | | |
jeudi, 23 novembre 2006
Nouveau dossier explosif à Charleroi...Toujours Van Cau et encore Van Cau
Le Soir:La Justice soupçonne d'ingénieux détournements de fonds mis en place à l'époque où Van Cau était bourgmestre. Le dossier "Econoler" de la juge Baekeland est considéré comme majeur. Les patrons de l'entreprise nient toute fraude.
P as de répit pour la Justice carolo. Cette fois, le dossier porte le doux nom de code d'« Econoler ». Des documents comptables saisis lors de récentes perquisitions auraient mis la puce à l'oreille des enquêteurs. Qualifiée d'« explosive », l'affaire masquerait un ingénieux mécanisme de détournements de fonds touchant directement les caisses de la Ville.
Tout commence dans les années 80. Jean-Claude Van Cauwenberghe est encore bourgmestre. La Ville signe un contrat avec Econoler, une société canadienne spécialisée dans les économies d'énergie. Son business : financer les investissements nécessaires pour réduire la facture énergétique (double vitrage, chaudière...) et se rembourser en encaissant les économies réalisées. Jusque-là, rien d'illégal. Sauf que, selon les indices en possession de la Justice, les remboursements auraient été effectués de manière irrégulière. L'argent dû aurait suivi des voies détournées. A-t-il garni quelques poches privées ? C'est tout le sens de l'enquête en cours. Entendus, les dirigeants d'Econoler nient farouchement. Van Cau, lui, renvoie la patate chaude à l'ex-échevin Despiegeleer, qui aurait pris cela en charge. De son côté, la juge Baekeland décèle, grâce à ce dossier, la possibilité d'interroger pour la première fois l'ex-bourgmestre de Charleroi. Et de faire le lien entre les affaires de marchés truqués qui ont secoué la Ville.
10:15 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | del.icio.us | Facebook | | |
mardi, 14 novembre 2006
Sarkozy: "Ségolène Royal me protège depuis plusieurs mois"
AFP:Nicolas Sarkozy, quasi candidat à l'"élection présidentielle de 2007 a affirmé lundi à Alger, où il est en visite officielle en tant que ministre de l'Intérieur, que Ségolène Royal le "protège depuis plusieurs mois".
"Elle me protège depuis plusieurs mois, car le phénomène +tout sauf Ségolène+ empêche le phénomène +tout sauf Sarkozy+", a affirmé le président de l'UMP devant quelques journalistes français à la résidence de l'ambassadeur de France à Alger.
Pour M. Sarkozy, si le candidat du Parti socialiste était Laurent Fabius, "on aurait une campagne violente, parce que c'est un homme violent, le risque pour moi est beaucoup plus grand qu'avec une campagne apaisée".
A cet égard, "Si c'est Ségolène Royal, c'est tout bénéfice", a-t-il jugé.
Selon lui, Ségolène Royal "nous impose malgré tout un processus de modernisation", mais elle est "en totale décalage avec son électorat et elle aura beaucoup de mal à assurer un rassemblement des voix à gauche".
Enfin, a ajouté M. Sarkozy, "je pense qu'elle montrera sa vraie nature, qui est quelqu'un d'irascible, dur et, quand ça ne va pas, qui se crispe".
Les trois candidats à l'investiture PS pour 2007, Laurent Fabius, Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn, seront départagés par les adhérents de leur parti, lors d'un vote les 16 et 23 novembre (si un deuxième tour est nécessaire".
Quant aux adhérents de l'UMP, ils choisiront le candidat qui sera soutenu par leur parti en 2007, lors d'un congrès le 16 janvier, selon toute probabilité, ce devrait être M. Sarkozy.
09:30 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
jeudi, 09 novembre 2006
Nouvel élément sur le supposé compte bancaire de Chirac au Japon
PARIS (Reuters) - Un livre publie pour la première fois un document interne de la DGSE, les services secrets français, vieux de dix ans qui fait état de l'existence d'un compte bancaire détenu par Jacques Chirac au Japon, crédité de 300 millions de francs.
Il s'agit d'un message secret classé "urgent réservé" et envoyé par le chef de poste de la DGSE à Tokyo au siège des services à Paris, le 11 novembre 1996, écrivent les journalistes Laurent Valdiguié et Karl Laske dans le livre "Machinations", à paraître la semaine prochaine.
"Le montant des sommes versées sur le compte ouvert par Sowa au nom de M. Chirac serait de 70 oku-yens, soit sept milliards de yens, soit environ 300 millions de francs", dit le message.
Il résume les informations obtenues d'un informateur baptisé du sobriquet "Jambage" - destiné à protéger son anonymat - sur la banque Tokyo Sowa, qui veut faire des affaires en France et dont la DGSE examine la probité.
"Jambage paraît sincèrement penser que cette banque n'est pas, du fait de sa présidence actuelle, fréquentable et il ne veut pas y toucher", dit encore le message.
L'Elysée a déclaré au mois de mai dernier que Jacques Chirac n'avait jamais eu de compte à la Sowa Bank et évoqué une "campagne de calomnies" remontant à 2001 "dont il a été établi qu'elles étaient sans aucun fondement".
Le document en question a été saisi en début d'année chez le général Philippe Rondot par les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons, chargés d'une enquête sans rapport avec cet épisode et portant sur les faux listings de la société Clearstream.
Le général, spécialiste du renseignement, a eu ce document en sa possession car il a mené en 2001 une enquête interne sur les services secrets pour savoir s'ils avaient enquêté sur le président de la République, à la demande de ce dernier.
Il a conclu plutôt négativement et estimé que les investigations sur la banque Sowa se justifiaient. Interrogé par les juges le 28 mars 2006, le général a confirmé dans un premier temps l'existence d'un compte Chirac et donné une précision.
"A ma connaissance, ce compte avait été ouvert en 1992", a-t-il dit sur procès-verbal. Plus tard, il est revenu sur ces propos dans la presse.
En 2000, le patron de la Sowa Bank, Shoichi Osada, a été emprisonné dans son pays pour des malversations. Il avait auparavant été décoré de la Légion d'honneur en France.
En 2002, le patron de la DGSE, Jean-Claude Cousseran, et un magistrat qui travaillait dans ce service, Gilbert Flam, ont été limogés après la réélection de Jacques Chirac
13:55 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | del.icio.us | Facebook | | |
samedi, 28 octobre 2006
Marine Le Pen persona non grata en Israël
JERUSALEM (Reuters) - Israël refuse de recevoir une délégation du Parlement européen en raison de la présence en son sein de Marine Le Pen, fille du président du Front national, fait savoir le ministère des Affaires étrangères.
"L'un des membres de la délégation appartient à un parti politique qui, malheureusement, est à la fois raciste et négationniste", a déclaré un porte-parole.
"C'est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas recevoir la délégation dans sa composition actuelle", a-t-il ajouté.
A Bruxelles, un porte-parole du parlement européen a invoqué un "problème technique" susceptible de compromettre le succès du déplacement des eurodéputés. Mais une source parlementaire a confirmé que l'annulation de ce voyage venait du refus des autorités israéliennes.
La vice-présidente du Front national devait faire partie d'une tournée d'un groupe d'eurodéputés au Liban, en Israël et dans les territoires palestiniens du 28 octobre au 4 novembre.
La délégation conduite par le chrétien-démocrate allemand Elmar Brok devait notamment être reçue par le Premier ministre israélien Ehoud Olmert.
"Marine Le Pen a reçu une lettre" du Parlement européen expliquant le refus des autorités israéliennes, a précisé un porte-parole du Front national.
Le 20 octobre, Marine Le Pen, membre du Parlement européen depuis 2004, avait déclaré à Reuters que ce voyage devait être l'occasion de "lever un certain nombre de malentendus". Elle avait ajouté ne pas avoir d'hostilité particulière envers l'Etat hébreu.
Jean-Marie Le Pen a été condamné par la justice française pour avoir qualifié les chambres à gaz de "point de détail" de l'histoire de la Seconde guerre mondiale.
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vendredi, 27 octobre 2006
Paris Banlieues: marche à Clichy en mémoire des deux jeunes électrocutés dans un transformateur il y a un an
CLICHY-SOUS-BOIS (AP) - Plusieurs centaines de personnes ont commencé à défiler ce vendredi matin à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) afin de rendre hommage à la mémoire de Zyed Benna et Bouna Traoré, les deux jeunes électrocutés il y a un an jour pour jour, alors qu'ils s'étaient réfugiés dans un transformateur électrique au cours d'une poursuite avec des policiers.
Le vilain méchant loup
Ce drame avait été suivi par plusieurs semaines de violences urbaines dans les quartiers dits "sensibles" de nombreuses banlieues en France.
Un an après vendredi matin, les habitants de Clichy, dont beaucoup de jeunes des cités de la ville, mais également des personnes venues de Montfermeil (Seine-Saint-Denis) et même de Sartrouville (Yvelines), ont quitté la place de la mairie peu avant 10h pour une marche silencieuse.
Derrière une banderole sur laquelle on peut lire sous forme de tag "Morts pour rien", les membres des familles des deux jeunes décédés ont pris la tête du cortège qui doit faire le tour de la ville avant qu'une stèle à la mémoire de Zyed Benna et Bouna Traoré ne soit dévoilée à proximité de la mairie en fin de matinée.
C'est l'association "Au-delà des mots", créée par des jeunes de Clichy juste après la mort de deux d'entre eux, qui a organisé l'évènement.
Ils sont d'ailleurs nombreux à porter les T-shirt blancs distribués par l'association et sur lesquels on peut lire en noir les noms de Zyed et Bouna, avec ce commentaire: "Morts pour rien". AP
10:55 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : banlieue, sarko, sarkozy, politique française | del.icio.us | Facebook | | |
vendredi, 29 septembre 2006
Abdou Diouf décroche un second mandat à la tête de la Francophonie
SOMMET DE BUCAREST :
Il voulait rester au poste de Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), Abdou Diouf a réussi son parti. Le 11e sommet de la Francophonie s’achève vendredi 29 septembre à Bucarest avec la nomination d’Abdou Diouf à la tête de l’organisation. Abdou Diouf a été reconduit à l’unanimité et sans aucune contestation. Une vingtaine de chefs d’Etat ont participé au vote. Le Président français, Jacques Chirac, qui n’a jamais caché les liens affectifs très forts qu’il entretient avec l’ex-président du Sénégal, a rendu un vibrant hommage à Diouf.
« Il a travaillé avec toute l’intelligence, la sensibilité, la compétence qui sont les siennes et il a remarquablement réussi à doter notre organisation des moyens de fonctionnement nécessaires, il a donné une superbe image de la Francophonie dans le monde, il a eu et a toujours un rôle très important dans le domaine de la paix et de la solidarité dans les domaines des différents conflits qui existent dans le monde d’aujourd’hui et naturellement, il a été réélu à l’unanimité sans même qu’il y ait eu une question qui se pose », a déclaré M. Chirac. Abdou Diouf avait succédé en 2002 à l’Egyptien Boutros Boutros-Ghali, au poste de secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie. Beaucoup de rumeurs ont circulé au Sénégal faisant croire qu’Abdou Diouf serait intéressé par le poste de Président de la République du Sénégal en 2007. Avec cette réélection à la tête de la Francophonie, la participation à la compétition politique entrevue par certains en 2007, est définitivement écartée. Jacques Chirac et Abdou Diouf ont enclenché un énorme lobbying pour la réélection de ce dernier. Pour beaucoup d’observateurs, même la sortie jugée trop complaisante de Diouf à l’endroit du Président Wade lors de la remise du Prix Houphouët Boigny pour la paix à Paris, était liée aux manœuvres pour enlever tous les obstacles à la reconduction de Diouf à la tête de l’Oif.
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vendredi, 22 septembre 2006
Sarkozy, la défausse a encore frappé !
Après : « le déclin de la France ?, c’est pas moi c’est Chirac », Sarkozy joue depuis hier une nouvelle partition : « l’échec en matière de sécurité, c’est pas moi c’est la justice ! ». Que fait-il, une fois de plus de la solidarité gouvernementale ?
Le numéro 2 du gouvernement, aura malgré tout du mal à faire oublier qu’il a saccagé la police de proximité mise en œuvre par Jean-Pierre CHEVENEMENT, alors que c’était là l’outil d’avenir, efficace, pour une politique de sécurité au plus proche du terrain, combinant prévention et répression. C’est tout le pays qui paye aujourd’hui le prix de cette décision aberrante ayant pour seul but de concentrer les moyens sur la police spectacle du Président de l’UMP.
Le Ministre d’État se plaint de l’insuffisance des sanctions judiciaires contre les personnes interpellées ; que n’a-t-il veillé à la création des centres de retenue proposés par Jean-Pierre Chevènement ? Il y en a moins de vingt au total après cinq ans de gouvernement de la droite !
Le résultat de cinq ans de sarkozysme est un fiasco : les agressions les plus violentes (celles contre les personnes) et la délinquance des mineurs progressent ; ailleurs, les baisses statistiques sont obtenues par détournement des plaintes vers les mains courantes.
Il est grand temps de mettre en œuvre une politique volontariste, républicaine, équilibrée, en matière de sécurité, et de cesser d’instrumenter la police, la justice, et l’insécurité, au profit d’un supposé destin présidentiel.
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mercredi, 13 septembre 2006
Mahmoud Abbas obtient le feu vert du Hamas pour négocier avec Israël
GAZA, Bande de Gaza (AP) - Des dirigeants du Hamas on donné mardi le feu vert au président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pour reprendre des pourparlers avec Israël, au lendemain d'un accord pour former un gouvernement de coalition entre le Fatah et le Mouvement de la résistance islamique.
Plus tôt mardi, le porte-parole du gouvernement palestinien sortant dirigé par le Hamas avait déclaré que la nouvelle coalition n'aurait "aucun problème" à avoir des pourparlers de paix avec Israël, ce qui semble être un revirement important dans la politique du Hamas, qui ne reconnaît pas officiellement Israël."Nous n'avons aucun problème sur le fait que ce gouvernement ait des pourparlers de paix avec Israël", avait dit Ghazi Hamad à la radio israélienne.
Mahmoud Abbas fait depuis longtemps pression pour une reprise des pourparlers de paix avec Israël, et s'est donc vu confier par le Hamas la pleine autorité pour mener ces négociations.
Le Premier ministre Ismaïl Haniyeh a toutefois précisé que le gouvernement lui-même ne serait pas impliqué directement des ces discussions qui doivent être menées par l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
De son côté, le porte-parole adjoint du Département d'Etat américain Tom Casey a déclaré que le gouvernement de coalition palestinien ne pourrait participer au processus de paix, parce qu'il ne semblait pas prêt à renoncer au terrorisme et reconnaître le droit à l'existence d'Israël.
"Nous devons voir tous ces critères remplis avant de pouvoir vraiment parler d'un partenaire valable pour la paix dans la région", a déclaré Tom Casey.
Il a ajouté que les Etats-Unis ne reprendrait pas leur aide au gouvernement palestinien tant que ces conditions ne seraient pas remplies.
Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne ont fréquemment exigé que le Hamas renonce à la violence, reconnaisse Israël et accepte les accords de paix signés dans le passé. AP
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lundi, 04 septembre 2006
Sarkozy s'associe avec la RACAILLE Johnny Hallyday et Doc Gynéco
par Emmanuel Jarry
MARSEILLE (Reuters) - Nicolas Sarkozy a lancé ce week-end une opération séduction à l'adresse de l'électorat jeune, dans lequel il pâtit de l'image attachée à ses fonctions de ministre de l'Intérieur et de sa réputation de libéral.
"Je vous demande de m'aider à agir si vous ne voulez pas subir", a-t-il lancé dimanche à quelque 6.000 personnes, en majorité de jeunes militants, réunis au parc d'exposition de Marseille pour la conclusion de l'université d'été de l'UMP.
"Je suis venu vous demander d'être l'âme du changement, d'être les acteurs d'une rupture dont je suis certain qu'au fond de vous-même vous l'appelez de vos voeux", a-t-il ajouté.
Tout au long du week-end, Nicolas Sarkozy est apparu sûr de lui et dominateur, fort de sondages qui le donnent largement favori des Français pour porter les couleurs l'UMP lors de l'élection présidentielle d'avril-mai 2007.
Le président du principal parti de droite, qui admet se préparer depuis quatre ans à briguer la succession du président Jacques Chirac, s'estime également conforté dans ses ambitions par le succès de son livre, "Témoignage", publié en juillet et déjà tiré à 335.000 exemplaires.
Ses déclarations à l'emporte-pièce sur la situation dans les banlieues, ses propositions en matière d'immigration "choisie", l'expulsion d'enfants d'immigrés sans papiers scolarisés, passent cependant mal dans la jeunesse.
Il pâtit sans doute aussi de son appartenance à un gouvernement contre lequel des centaines de milliers de lycéens et d'étudiants ont fait grève et ont manifesté au printemps dernier pour obtenir le retrait du "contrat première embauche".
En mai, juste après cette fronde anti-CPE, un sondage LH2 le créditait de 26% d'avis favorables parmi les jeunes de 18 à 24 ans, contre 49% en faveur de Ségolène Royal, aujourd'hui sa principale rivale socialiste dans l'opinion.
"Je suis venu vous proposer de construire ensemble une société où chacun recevra selon son mérite et où chacun aura sa chance", a-t-il lancé dimanche à l'adresse de ces jeunes.
Dans un discours de plus d'une heure, ponctué de références littéraires et historiques et aux accents souvent lyriques, il a déroulé l'ébauche d'un programme présidentiel.
"TOUT EST POSSIBLE"
Il a notamment assuré que sa "plus grande ambition" était de ramener le taux de chômage en France à 5% de la population active dans les cinq années de la prochaine législature.
Il a cependant rappelé que si les jeunes avaient des droits, ils avaient aussi des devoirs, et annoncé qu'il proposerait la création d'un service civique de six mois pour les 18-30 ans, faisant ainsi concurrence au Parti socialiste et à l'UDF de François Bayrou, qui proposent également un service civique.
Nicolas Sarkozy avait invité, pour écouter son discours, Johnny Hallyday, toujours très populaire et adhérent de l'UMP.
Pas sûr, en revanche, que les déclarations d'un autre artiste invité, le rappeur français de parents antillais Doc Gynéco, adhérent de fraîche date, ait l'impact espéré.
"Les banlieusards, c'est des clowns. Ils sont choqués d'avoir entendu 'racaille' ou 'Kärcher' (dans la bouche de Nicolas Sarkozy) quand tous les jours entre eux ils s'insultent", a-t-il déclaré samedi à propos des violences urbaines de l'automne dernier.
Dix mois après cette crise, Nicolas Sarkozy a lancé un appel aux jeunes de banlieue issus de l'immigration : "La France est votre pays (...) Aimez la France parce que la France le mérite (...) Battez-vous pour construire et non pas pour détruire."
S'il est trop tôt pour juger de l'effet de son discours sur l'électorat jeune, le ministre de l'Intérieur a en tout cas atteint un double objectif: faire de l'université d'été de l'UMP une démonstration d'unité après la cacophonie de celle du Parti socialiste le week-end précédent à La Rochelle, tout en marginalisant, au moins pour le moment, ses rivaux potentiels.
Des intervenants, le Premier ministre Dominique de Villepin et la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie en tête, ont certes invité l'UMP et son président à ne pas jeter aux orties le bilan du quinquennat de Jacques Chirac.
Michèle Alliot-Marie n'a pas exclu de se présenter en 2007. Mais tous ont multiplié les appels au rassemblement.
"Tout est possible si on le veut. Et ici, à Marseille, je suis venu vous dire que nous le voulons (...) plus que jamais, plus que quiconque ne l'a jamais voulu", a lancé Nicolas Sarkozy en conclusion de son discours de dimanche.
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mercredi, 26 juillet 2006
Liban: Louis Michel accuse Israël de violer le droit humanitaire
(Belga) Le commissaire européen à l'aide humanitaire, Louis Michel, a accusé mardi Israël de violer le droit international humanitaire en bombardant massivement le Liban, dans un entretien avec l'agence Belga.
"Le droit d'Israël à l'autodéfense ne l'autorise pas à raser Beyrouth et toutes les infrastructures vitales du pays au nom de la lutte contre le Hezbollah", a affirmé M. Michel, qui se trouve actuellement à New York pour un séminaire des Nations Unies. Le commissaire belge se démarque ainsi de la ligne officielle de l'Union européenne, qui a seulement qualifié de "disproportionnée" l'offensive israélienne. Pour Louis Michel, "il n'y a pas de solution militaire" au conflit au Proche Orient. "Il faut un dialogue", a-t-il dit.(VVA)
Une base de l'Onu au Liban touchée par une bombe israélienne
BEYROUTH (Reuters) - Une bombe larguée par un avion israélien a détruit une base d'observateurs de l'Onu dans le sud du Liban, et elle a fait des victimes, annonce un porte-parole de l'Onu.
"Une bombe (larguée par un avion) est tombée sur le bâtiment et l'abri dans la base du Groupe d'observation des Nations unies au Liban, dans la région de Khiam", a dit Milos Strugar, porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul).
"Il y a des victimes parmi les observateurs. Une équipe de secours de la Finul dépêchée sur place n'a pas encore pu déblayer les décombres".
Strugar n'a pas voulu dire si l'on craignait qu'il y ait des morts, mais il semble que tout le bâtiment se soit effondré alors que les observateurs de l'Onu se trouvaient dans l'abri situé en dessous.
À la une :
Conférence à Rome sur le Liban dans un contexte troublé ( Reuters)
BEYROUTH (Reuters) - Le Hezbollah a fait savoir qu'il refuserait toute condition "humiliante" à une trêve avec Israël, à quelques heures de l'ouverture à Rome d'une conférence internationale sur la crise au Liban, assombrie par la mort de quatre employés de l'Onu tués par l'aviation israélienne. et aussi...
Plusieurs soldats israéliens auraient été tués au Sud-Liban ( Reuters, mercredi 26 juillet 2006, 11h29)
JERUSALEM (Reuters) - Plusieurs soldats israéliens ont été tués dans des combats contre des miliciens du Hezbollah dans le Sud-Liban, selon des sources médicales et les chaînes arabes Al Arabiya et Al Djazira.
Liban: les banques ont bien encaissé le contre-coup de l'offensive israélienne ( AFP, mercredi 26 juillet 2006, 11h27)
Les banques, moteur de l'économie libanaise, ont résisté avec succès aux premiers effets de l'offensive israélienne en se battant pour garder leurs clients et lorgnent sur l'énorme marché que représente la reconstruction du pays.
Bataille de Bint Jbaïl: au moins 12 soldats israéliens tués, selon la chaîne Al-Arabiya ( AP, mercredi 26 juillet 2006, 11h06)
BEYROUTH (AP) - Au moins 12 soldats israéliens ont été tués mercredi dans les violents affrontements pour le contrôle de Bint Jbaïl, un fief du Hezbollah dans le sud du Liban, selon une chaîne satellitaire panarabe.
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