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vendredi, 29 septembre 2006

Abdou Diouf décroche un second mandat à la tête de la Francophonie

SOMMET DE BUCAREST :
Il voulait rester au poste de Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), Abdou Diouf a réussi son parti. Le 11e sommet de la Francophonie s’achève vendredi 29 septembre à Bucarest avec la nomination d’Abdou Diouf à la tête de l’organisation. Abdou Diouf a été reconduit à l’unanimité et sans aucune contestation. Une vingtaine de chefs d’Etat ont participé au vote. Le Président français, Jacques Chirac, qui n’a jamais caché les liens affectifs très forts qu’il entretient avec l’ex-président du Sénégal, a rendu un vibrant hommage à Diouf.
« Il a travaillé avec toute l’intelligence, la sensibilité, la compétence qui sont les siennes et il a remarquablement réussi à doter notre organisation des moyens de fonctionnement nécessaires, il a donné une superbe image de la Francophonie dans le monde, il a eu et a toujours un rôle très important dans le domaine de la paix et de la solidarité dans les domaines des différents conflits qui existent dans le monde d’aujourd’hui et naturellement, il a été réélu à l’unanimité sans même qu’il y ait eu une question qui se pose », a déclaré M. Chirac. Abdou Diouf avait succédé en 2002 à l’Egyptien Boutros Boutros-Ghali, au poste de secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie. Beaucoup de rumeurs ont circulé au Sénégal faisant croire qu’Abdou Diouf serait intéressé par le poste de Président de la République du Sénégal en 2007. Avec cette réélection à la tête de la Francophonie, la participation à la compétition politique entrevue par certains en 2007, est définitivement écartée. Jacques Chirac et Abdou Diouf ont enclenché un énorme lobbying pour la réélection de ce dernier. Pour beaucoup d’observateurs, même la sortie jugée trop complaisante de Diouf à l’endroit du Président Wade lors de la remise du Prix Houphouët Boigny pour la paix à Paris, était liée aux manœuvres pour enlever tous les obstacles à la reconduction de Diouf à la tête de l’Oif.

Commentaires

AU SÉNÉGAL ON DÉCOUVRE À CHAQUE INSTANT QUE LA RÉALITÉ A ÉPUISÉ LES RESSOURCES DU THEATRE. VIVE LE THEATRE DE LA RÉALITÉ !

E THEATRE DE LA REALITE
présente :

" MOI BOUKI - JAXAAY ! "
De Joseph Gaï Ramaka



CETTE HISTOIRE DÉBUTE AU BORD D'UN LONG FLEUVE TRANQUILLE 106 ANS AVANT 2006

Au bord d'un long, long fleuve tranquille, Bouki et sa bande ...

BOUKI :
Je saute ?

LES COPAINS :
Oui saute si tu oses!

Et BOUKI saute dans le fleuve. Il « boit la tasse » et manque de se noyer.
Sur la berge, ses copains, les ânes, les moutons et les baobabs se tordent de rire.

Un DJINÉ vient à son secours et lui dit :

DJINÉ :
je t'ai sorti de là. Mais si tu veux que l'on te respecte, il faut devenir le roi de ton village.

BOUKI, soucieux, caresse son « Ndel » éternel ...

BOUKI :
Hi ! Moi ! Mais comment devenir le roi de mon village ?

DJINÉ :
Il faut partir au pays des Blancs et revenir avec une femme blanche et un diplôme de Blanc.

Quelques années plus tard, BOUKI, par calèche, train et bateau va au pays des Blancs et revient avec une paysanne bien blanche et des diplômes de Blanc...

Le temps passe, mais BOUKI n'est toujours pas roi de son village et le président du SANGOMAR ne le prend pas au sérieux pour le nommer ne serais-ce que Chef de Quartier dans son village!

BOUKI désespère, DJONGOLORE devient président et lui, BOUKI n'est toujours rien!

DJINÉ bien qu'à la retraite (les temps ont changé et même les DJINÉS ont le devoir de passer la main), DJINÉ donc, vient à son secours et lui dit:

DJINÉ :
Brûle des voitures, des bus, sacrifie un vieux et découpe quelques policiers qui veulent faire respecter la loi, mord la main du président DJONGOLORE qui te dépanne quand tu es dans la dèche et si on t'embête fais la grève de la faim, mais mange du couscous en cachette.

Le temps passe, BOUKI a beaucoup, beaucoup d'année... même Bokassa, Duvalier, Mobutu (ses modèles) sont tous cadavérés.
Il désespère, la reine virtuelle désespère, le prince virtuel désespère même la princesse virtuelle désespère.

Une solution : il demande au maçon du village natal de sa femme de lui trouver BEAUCOUP DE DJINÉ BLANC DE BLANC .

Bingo. Cette fois c'est bon.
Le Pouvoir lui tombe sur la tête!
Un peu trop fort sans doute...
Mais « GRAWUL ». Il n'a plus le temps :
Il a faim !
La reine virtuelle a faim !
Le prince virtuel a faim !
Les « surgë » anciens et futurs ont faim !
Et les BEAUCOUP DE DJINÉ BLANC DE BLANC ont très faim !

BOUKI :
Non ! Milliards de fois, Non !
Milliards de fois plus que le Non de De Gaulles !
« C'est plus beaucoup » : donc Je suis le plus grand.

D'ailleurs, et bien (dire hébin) maintenant mon nom c'est :

MOI-BOUKI-JAXAAY - ËSKËY !!
MOI ! Parce que c'est Moi ! JAXAAY ! Pour prendre de la hauteur... Et BOUKI ! Pour bouffer tous ce qui bouge ! »

D'abord 1 :
Un hymne natio... NON milliard de fois NON !
Un hymne INTERNATIONAL !
L'autre disait une fois Sunugalien, moi je dis trois fois Africain! .
ËSKËY !! Qui dit mieux ? MOI !
(ALIBABAKUMBANAR je suis plus rapide que mon ombre !)

D'abord 2 :
L'autre disait millions, moi je dis milliard de milliards !
ËSKËY !! ALI-BABA-KOR-MOI-BOUKI-JAXAAY - ËSKËY !!
Qui dit mieux ?

D'abord 3 :
L'autre pour des médailles écrivait des poèmes.
Moi, MOI-BOUKI-JAXAAY – ËSKËY,
j'achète les médailles au bazar du monde !
Qui dit mieux ?

D'abord 4 :
L'autre a eu un coup d'état organisé par une personne.
Moi, MOI-BOUKI-JAXAAY, Je fais échouer un coup d'état virtuel organisé par personne !!
Qui dit mieux ?

D'abord 5 :
Le président Jongolor avait juste le camps Pénal.
Moi j'ai crée Kédoutanamo! Qui dit mieux ?

D'abord 5 bis
« Et pi, gayi », il est grand, grand, grand comme un « poto lampë » et il se pliait en 10 pour voyager dans un avion petit comme une pointe !
Moi je suis petit (un peu rek) mais je voyage dans une fusée de milliard de milliards !

D'abord 6 :
« Et pi, gayi », MOI-BOUKI-JAXAAY – ËSKËY, je suis ROI ! Le dernier roi de l'Afrique !
Les deux autres ... Ils n'étaient que prési ! « Et pi, gayi »... président africain !
« cëmbay» !

D'abord Ndeer
Bokassa, Duvalier, Mobutu... Ces modèles sont tous cadavérés ! Et Définitivement bien cadavérés !
Moi ...

Tationg! Là c'est compliqué...
Hé BIN !! EEEH ! Bingo ...
MOI-BOUKI-JAXAAY – ËSKËY, j'ai trouvé !

Bokassa, Duvalier, Mobutu... (mes modèles) sont tous cadavérés, bien cadavérés !
Moi je fais décréter que je suis cadavéré (astafurlay !) et, Paix et salut sur moi!, je ressuscite 7 jours après AU T.G.M DE PARIS (Très Grande Mosquée de Paris) ! ...

« Tationg! ... ZÉ DI À PARIS ! PAS À ZOAL !! »

Qui dit mieux ?

Mowaye !
Avec ça on veut me virer alors que je prépare la cérémonie de baptême de ma deuxième naissance royale !
(Avec une date cette fois! )

Bon, passons aux choses sérieuses.
Jaxlé ou pas Jaxlé la date est fixée au 25 février Deux Mille, Deux Mille... Bon, pour les détails qui vivra verra !

Bon, passons aux choses concrètes.
Droit d'entrée seulement 25 millions ! (pour les miskines)...

Xulibët !!
Mowaye !

Barfiga appelle-moi Prince Bouki 2

Plus rapide que « les Ailes de Baxogne » (la fusée royale), Barfiga plonge dans les escaliers et revient avec Prince Bouki 2.

Prince BOUKI 2 :
Oui Papa Bouki !

BOUKI - JAXAAY :
Xana ils sont jaloux de ma deuxième jeunesse ?

Prince BOUKI 2 :
Papa Bouki ! Cela veux dire quoi « Xana » ?

BOUKI - JAXAAY :
Barfiga ! Boy bi degëgul wolof ?

BARFIGA :
Si, si, roi-président, Bouki 2 dal, dëmë kë rek peur !
Mais il connaît « Xalis » par cœur dé !

BOUKI - JAXAAY :
Hi ! Hi ! Hi!

BARFIGA :
Je fais rentrer le VIEUX DJINÉ ? Il attend depuis 6 ans !
BOUKI, n'est pas content, il passe sa longue langue sur ses lèvres sèches.

BOUKI-JAXAAY :
Bon ! bon ! Mais vite ... avant que je ne change d'avis !

Plus rapide que « les Ailes de Baxogne » (la fusée royale), Barfiga plonge dans les escaliers et revient avec le VIEUX DJINÉ .

Barfiga avance vers son maître et place un miroir aux dorures fanées devant BOUKI

BOUKI-JAXAAY :
« Cheuteuteuteu ! » ...
Mais Barfiga, DJINÉ BI, ancien lë han !

BARFIGA :
C'est un dinosaurien vrai de vrai !

BOUKI-JAXAAY :
On dit DINOSAURE imbécile !


(À suivre)

LE THEATRE DE LA REALITE

« MOI-BOUKI-JAXAAY »

ACTE 2 :
QUANT BOUKI-JAXAAY, AU VOLANT DE SON « TRAMWAY »,
FAIT VISITER « SES GRANDS TRAVAUX » À ABDOU JAMBAR

http://theatre-de-la-realite.blogspot.com/

Écrit par : Joseph Gaye Ramaka | lundi, 02 octobre 2006

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