Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 26 juillet 2006

Liban: Louis Michel accuse Israël de violer le droit humanitaire

(Belga) Le commissaire européen à l'aide humanitaire, Louis Michel, a accusé mardi Israël de violer le droit international humanitaire en bombardant massivement le Liban, dans un entretien avec l'agence Belga.
medium_louis_michel.jpg
"Le droit d'Israël à l'autodéfense ne l'autorise pas à raser Beyrouth et toutes les infrastructures vitales du pays au nom de la lutte contre le Hezbollah", a affirmé M. Michel, qui se trouve actuellement à New York pour un séminaire des Nations Unies. Le commissaire belge se démarque ainsi de la ligne officielle de l'Union européenne, qui a seulement qualifié de "disproportionnée" l'offensive israélienne. Pour Louis Michel, "il n'y a pas de solution militaire" au conflit au Proche Orient. "Il faut un dialogue", a-t-il dit.(VVA)

Une base de l'Onu au Liban touchée par une bombe israélienne

BEYROUTH (Reuters) - Une bombe larguée par un avion israélien a détruit une base d'observateurs de l'Onu dans le sud du Liban, et elle a fait des victimes, annonce un porte-parole de l'Onu.
"Une bombe (larguée par un avion) est tombée sur le bâtiment et l'abri dans la base du Groupe d'observation des Nations unies au Liban, dans la région de Khiam", a dit Milos Strugar, porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul).

"Il y a des victimes parmi les observateurs. Une équipe de secours de la Finul dépêchée sur place n'a pas encore pu déblayer les décombres".

Strugar n'a pas voulu dire si l'on craignait qu'il y ait des morts, mais il semble que tout le bâtiment se soit effondré alors que les observateurs de l'Onu se trouvaient dans l'abri situé en dessous.

À la une :
Conférence à Rome sur le Liban dans un contexte troublé ( Reuters)
BEYROUTH (Reuters) - Le Hezbollah a fait savoir qu'il refuserait toute condition "humiliante" à une trêve avec Israël, à quelques heures de l'ouverture à Rome d'une conférence internationale sur la crise au Liban, assombrie par la mort de quatre employés de l'Onu tués par l'aviation israélienne. et aussi...

Plusieurs soldats israéliens auraient été tués au Sud-Liban ( Reuters, mercredi 26 juillet 2006, 11h29)
JERUSALEM (Reuters) - Plusieurs soldats israéliens ont été tués dans des combats contre des miliciens du Hezbollah dans le Sud-Liban, selon des sources médicales et les chaînes arabes Al Arabiya et Al Djazira.

Liban: les banques ont bien encaissé le contre-coup de l'offensive israélienne ( AFP, mercredi 26 juillet 2006, 11h27)
Les banques, moteur de l'économie libanaise, ont résisté avec succès aux premiers effets de l'offensive israélienne en se battant pour garder leurs clients et lorgnent sur l'énorme marché que représente la reconstruction du pays.

Bataille de Bint Jbaïl: au moins 12 soldats israéliens tués, selon la chaîne Al-Arabiya ( AP, mercredi 26 juillet 2006, 11h06)
BEYROUTH (AP) - Au moins 12 soldats israéliens ont été tués mercredi dans les violents affrontements pour le contrôle de Bint Jbaïl, un fief du Hezbollah dans le sud du Liban, selon une chaîne satellitaire panarabe.

Commentaires

Les agences de presse occidentales victimes consentantes de la censure militaire israélienne

À la demande du colonel Sima Vaknin-Gil, chef de la censure militaire israélienne, la presse occidentale a accepté de relayer une version tronquée des événements survenus ces derniers jours au Proche-Orient

Voici les faits: le Hezbollah exige depuis de longues années la libération de prisonniers détenus par Israël, tel que Samir el Kantar, emprisonné depuis 1978, Nassim Nisr et Yahia Skaff qui est incarcéré depuis 1982. Dans de nombreuses occasion, il a fait savoir qu’il ne manquerait pas de faire prisonnier à son tour des soldats israéliens -si ci-ceux-ci venaient à s’introduire au Liban-, et de les utiliser comme monnaire d’échange. De manière délibérée, Tsahal a envoyé un commando dans l’arrière-pays libanais à Aïta al Chaab. Il a été attaqué par le Hezbollah, faisant deux prisonniers. Israël a alors feint d’être agressé et a attaqué le Liban. Le Hezbollah, qui se préparait à faire face à une agression israélienne que chacun savait imminente depuis le retrait syrien, a tiré des missiles de moyenne portée sur Israël.

En droit international, Tshal a violé la souveraineté territoriale du Liban (mais il est coutumier du fait par voie maritie et aérienne). Tandis que le Hezbollah s’est fait justice lui-même en lieu et place d’un État libanais qui n’a jamais été complétement rétabli depuis la guerre civile et l’occupation israélienne.

Sur injonction de la censure militaire israélienne, les agences de presse et médias ayant des journalistes accrédités en Israël ont renoncé à informer leurs lecteurs du lieu où les soldats israéliens ont été faits prisoniers. Ils n’ont pas pour autant menti, mais se sont abstenus. La plupart des journalistes emploient le terme «enlèvement» pour désigner la capture des soldats israéliens. Ils assurent vouloir ainsi souligner que le Hezbollah n’est pas une armée régulière. Cependant les officiels israéliens emploient aussi le mot «enlèvement», mais pour signifier le droit qu’ils s’arrogent de pénétrer sur le territoire libanais. En évitant soigneusement la clarification, les médias occidentaux valident un discours de propagande.

Emportés par cette logique, nos confrères ont également accepté de ne pas rendre compte des attaques du Hamas et du Hezbollah contre des cibles militaires israéliennes. Il s’ensuit que le public occidental n’est informé que des dommages collatéraux en Israël et des victimes civiles, alors qu’il suit les destructions stratégiques au Liban. Tout cela donne l’impression que «les Arabes» sont à la fois cruels (ils tuent des civils) et incapables (ils ne parviennent pas à toucher de cibles militaires), et que le sort de la guerre est connu d’avance.

Nous refusons pour notre part de nous aligner sur les porte-parole de Tsahal. En conséquence, la censure militaire israélienne a rejetté l’accréditation l’envoyée spéciale au Proche-Orient, Silvia Cattori, et lui a interdit de se déplacer dans le pays et de rencontrer divers témoins des événements
..........................

Le professeur belgo-libanais Bachir Cham, qui dirige un hôpital Saïda au Liban, a expliqué jeudi que des armes chimiques avaient été utilisées par l'armée israélienne. "Les cadavres ne sont pas habituels. Suite à l'explosion, il n'y a pas eu d'hémorragie, ni d'hématome sous-cutané. Les cheveux et parfois la barbe et la moustache sont restés intacts. Il n'y a pas de traces de souffle. La couleur de la peau est noire comme une chaussure mais elle n'est pas calcinée, ni brûlée", a-t-il indiqué.
Huit corps à l'allure de momies ont été apportés à cet hôpital lundi. Des photographies ont été prises des corps. "J'ai l'impression qu'un produit toxique pénètre dans le corps par la peau. La mort est presque certaine à 100%", a-t-il ajouté. Le général Michel Aoun, ancien premier ministre libanais, a, pour sa part, déclaré que des bombes à gaz dont on ignore le contenu avaient dégagé un odeur étrange. (belga)

7SUR7 TV: Les évacuations continuent au Liban
EN SAVOIR PLUS: Déjà des milliards de dollars de dégâts au Liban
EN SAVOIR PLUS: Appel aux dons de la Croix-Rouge
EN SAVOIR PLUS: 3 soldats israéliens tués au Liban sud
EN SAVOIR PLUS: Ehud Olmert d'accord pour un corridor humanitaire Liban-Chypre
EN SAVOIR PLUS: Reprise des bombardements israéliens sur le Liban

Écrit par : solvia | mercredi, 26 juillet 2006

Les commentaires sont fermés.