Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 01 décembre 2007

La Belgique s'enfonce dans une crise politique sans précédent

BRUXELLES (AFP) - Pour la deuxième fois en un peu plus de trois mois, les partis flamands et francophones ont échoué samedi à former un gouvernement en Belgique, enfonçant le pays un peu plus dans une crise qui fait craindre désormais l'éclatement du royaume.

Le leader des chrétiens-démocrates flamands Yves Leterme , qui était chargé de cette mission, a fini par jeter l'éponge.

"Je constate qu'il n'a pas été possible de trouver des accords clairs entre tous les partis à la table des négociations sur le contenu" des réformes "indispensables" en Belgique, a-t-il déclaré.

Le roi Albert II a accepté sa démission, selon un communiqué laconique du Palais.

Pour Yves Leterme, dont le parti chrétien-démocrate CVD avait remporté les élections législatives belges du 10 juin, l'histoire bégaie.

Il avait jeté l'éponge une première fois le 23 août, devant son incapacité déjà à parvenir à un compromis entre les partis de centre-droit, flamands et francophones, de la coalition qu'il essayait de former (dite "Orange bleue"). Le roi Albert II l'avait finalement remis en selle fin septembre, faute d'alternative.

Objet permanent du litige: le degré d'autonomie réclamé par les néerlandophones, majoritaires en Belgique (60% de la population) par rapport aux francophones (40%).

La rivalité, récurrente entre les deux communautés, a été exacerbée par la poussée, aux élections de juin, des partis flamands les plus durs dans leurs revendications. Ce qui a abouti à un bras de fer d'une intensité inédite avec les francophones dans les négociations gouvernementales.

Voilà près de six mois que la Belgique se cherche un nouveau gouvernement. Une durée record dans l'histoire de ce pays indépendant depuis 1830.

Aiguillonné par le petit parti indépendantiste NVA avec lequel il est allié, Yves Leterme voulait pouvoir discuter de tout, qu'il s'agisse d'une plus grande autonomie fiscale pour la Flandre ou d'une régionalisation des allocations familiales ou de la sécurité sociale.

Des points difficilement acceptables pour les francophones, qui soupçonnent les Flamands de vouloir progressivement vider l'Etat fédéral de sa substance afin de mieux préparer l'indépendance.

Après des semaines de tractations infructueuses, Yves Leterme a joué son va-tout vendredi en posant de facto un ultimatum aux deux partis francophones avec lequel il négociait, les chrétiens-démocrates du CDH et les libéraux du Mouvement Réformateur.

Il leur demandait notamment s'ils seraient prêts à faciliter l'adoption de grandes réformes institutionnelles au Parlement belge. Les deux partis ont refusé de répondre clairement, poussant Yves Leterme à se retirer.

Les médias francophones y ont vu toutefois une dernière manoeuvre d'Yves Leterme pour "rejeter son échec sur d'autres", en l'occurence les francophones, ainsi perçus comme inflexibles.

La balle est à présent dans le camp du souverain, mais les solutions ne sont pas légion.

Même si Yves Leterme s'est dit "disposé" à continuer à travailler pour sortir de la crise, il paraît improbable qu'Albert II lui donne dans l'immédiat une troisième chance.

Les médias belges évoquent la nomination d'une autre personnalité flamande pour former le gouvernement, plus expérimentée et conciliante que le quadragénaire Yves Leterme.

Un autre scénario possible, dont parlent certains élus, serait la reconduction temporaire du gouvernement libéral-socialiste actuellement en place de Guy Verhofstadt, qui gère les affaires courantes. Quitte à l'élargir à une autre formation.

Et ce en attendant des élections régionales en Belgique prévues en 2009 où tout le monde se redonnerait rendez-vous.

Yves Leterme à la démarche mi-figue, mi-raisin

1cba76937df6c3628b6fcf365222c92e.jpg174 jours sans nouveau gouvernement. Alors que la famille libérale a confirmé samedi matin au formateur Yves Leterme sa position en matière de réforme de l’Etat et que le cartel CD&V/N-VA a lui aussi répondu « oui » aux trois propositions, le cDH s’en tiendra de son côté à l’accord de lundi dernier et pose deux questions «essentielles » au formateur.

Le président turc valide le limogeage de soldats "islamistes"

ANKARA (Reuters) - Le président turc Abdullah Gül a validé le limogeage de sept membres de l'armée soupçonnés de penchant islamiste, a déclaré l'armée.

Chaque année, l'armée turque, farouchement laïque, expulse une poignée de militaires qualifiés de "réactionnaires" (islamistes) mais cette fois, certains observateurs s'étaient demandés si Gül, islamiste modéré, refuserait de valider ces limogeages, comme il l'avait fait en tant que Premier ministre à la fin 2002.

"Le conseil militaire suprême a décidé par un vote majoritaire d'expulser sept personnes à l'attitude et au comportement réactionnaires", a déclaré l'armée dans un communiqué diffusé vendredi soir sur son site internet.

La décision a été prise au terme d'une réunion de deux jours du conseil militaire suprême présidée par le Premier ministre Tayyip Erdogan. Gül, qui est le commandant en chef des forces armées, doit signer ces expulsions pour les entériner.

Outre ces sept militaires, l'armée a expulsé 31 autres soldats pour mauvaise conduite, usage de stupéfiants ou autre comportement "immoral".

vendredi, 30 novembre 2007

Olmert: si un Etat palestinien ne voit pas le jour, Israël disparaîtra

JERUSALEM - Dans un entretien publié jeudi, le Premier ministre israélien Ehoud Olmert a averti que "l'Etat d'Israël disparaîtra" si un Etat palestinien n'est pas créé à ses côtés. Dans ces déclarations d'une candeur inhabituelle, M. Olmert estime que l'alternative est un conflit social comme celui qu'a connu l'Afrique du Sud contre l'apartheid.

M. Olmert a usé de cette dernière référence, explosive en Israël, alors qu'il est de retour dans l'Etat hébreu après la conférence sur le Proche-Orient d'Annapolis et qu'il doit tenter de préparer son opinion à de difficiles négociations avec les Palestiniens, censées aboutir à la création d'un Etat palestinien d'ici la fin 2008.

Le Premier ministre israélien estime depuis longtemps que le développement démographique ne joue pas en faveur d'Israël, mais les déclarations publiées jeudi dans le quotidien "Haaretz" sont parmi ses plus controversées. Les responsables israéliens rejettent effectivement toute comparaison avec le régime d'apartheid d'Afrique du Sud.

Dans cet entretien, M. Olmert a déclaré que la création d'un Etat palestinien, but affiché de la reprise des négociations décidée à Annapolis, est dans l'intérêt d'Israël.

"Le jour viendra où la solution à deux Etats s'effondrera, et nous ferons face à un conflit de type sud-africain pour l'égalité du droit de vote", a-t-il déclaré. "Dès que cela arrivera, l'Etat d'Israël disparaîtra".

Ces dernières années M. Olmert, s'est prononcé pour un retrait de la plupart de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza, afin de garantir qu'Israël demeure un Etat à majorité juive et démocratique.

Les 1,5 million d'Arabes vivant en Israël ont actuellement le droit de vote, tandis que les 3,5 millions d'habitants de Gaza et de Cisjordanie n'ont ni citoyenneté ni droit de vote israéliens.

L'entretien a été publié au jour du 60e anniversaire de la partition de la Palestine en un Etat juif et un Etat arabe, qui n'a jamais vu le jour.

Les Palestiniens souhaitent fonder leur Etat dans la Bande de Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-est, qui ont toutes été annexées par Israël dans la guerre des Six-Jours, en 1967. AP

"L'heure de vérité" a sonné, dit Abbas aux Palestiniens

TUNIS (Reuters) - Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a dit jeudi aux Palestiniens que "l'heure de vérité" avait sonné concernant la création d'un Etat palestinien, après la conférence d'Annapolis à laquelle il a participé aux Etats-Unis.

Le Premier ministre israélien Ehud Olmert et Abbas se sont entendus lors de cette conférence organisée à l'initiative des Etats-Unis en début de semaine pour engager immédiatement des négociations en vue de trouver un règlement définitif du contentieux vieux de 60 ans entre leurs deux peuples avant la fin de l'année 2008.

"Le temps des promesses extravagantes (...) est révolu", a déclaré Abbas lors d'un rassemblement à Tunis, où il a effectué une étape sur son chemin du retour des Etats-Unis. "Maintenant, c'est l'heure de vérité, pas celle des illusions".

"Le monde entier reconnaît notre Etat palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale", a-t-il dit.

Il a qualifié les négociations à venir avec Israël de "bataille politique" mais il s'est dit optimiste quant à leur issue.

Les négociateurs des deux parties doivent se rencontrer à nouveau le 12 décembre à Jérusalem.

"Nous entamons une bataille politique sur des négociations très complexes et difficiles dans le but d'établir un Etat palestinien", a-t-il ajouté.

Abbas s'exprimait devant des responsables du Rassemblement constitutionnel démocratique, au pouvoir, rassemblés à Tunis pour exprimer leur soutien aux efforts menés par le président palestinien pour trouver un accord avec Israël.

"Mon coeur est plein d'espoir concernant ces négociations (...) Cette nouvelle opportunité doit être exploitée avec sérieux et en toute honnêteté et nous devons mettre de côté la suspicion et la peur", a-t-il dit.

Sarkozy ! Pour le PS, les Français ne verront aucun euro de plus...La cigale ayant passé tout l'été à chanter, la fourmi revient et vous dit il n'y a plus rien", a ironisé Hollande.

PARIS (Reuters) - Le Parti socialiste a jugé que l'intervention de Nicolas Sarkozy jeudi soir à la télévision, censée fournir des réponses sur le pouvoir d'achat, n'aura pas rapporté un seul euro à un seul Français.
medium_sarko2.jpg
"On attendait des annonces et on a eu des répétitions, des redites, de nouveau le thème du travailler plus pour gagner plus", a déclaré le premier secrétaire du PS, François Hollande.

"Ceux qui pouvaient espérer un euro de plus, soit pour consommer, soit pour épargner, soit pour investir (...) ils n'auront eu rien de concret, rien d'immédiat", a-t-il dit sur France 3.

François Hollande a rappelé que le gouvernement avait choisi de faire adopter au Parlement en juillet ce qu'il est convenu d'appeler "le paquet fiscal", ce qui le prive de marge de manoeuvre pour agir sur le pouvoir d'achat.

"Les caisses de l'Etat sont vides, mais qui a dépensé 15 milliards d'euros (...), a donné sept milliards de cadeaux fiscaux aux plus favorisés ?," s'est-il interrogé.
dd149f84f87410789ee8b31ab8d1775e.jpg
"La cigale ayant passé tout l'été à chanter, la fourmi revient et vous dit il n'y a plus rien", a-t-il ironisé.

François Hollande a toutefois relevé que les mesures envisagées sur le logement - lier l'augmentation des loyers au coût de la vie et le système des cautions - étaient de bonnes idées, avancées d'ailleurs a-t-il dit par les socialistes.

Avant la réaction du chef du PS, le secrétaire national à l'Economie et à la Fiscalité du parti, Michel Sapin, avait, comme lui, déploré l'absence de mesure forte susceptible de favoriser le pouvoir d'achat.

"Les 45 minutes d'intervention du président n'auront pas rapporté un seul euro à un seul Français", a-t-il dit.

L'essentiel des mesures suggérées par le chef de l'Etat (monétisation des heures supplémentaires, dérogations aux accords d'entreprise) "sont déjà en place depuis plusieurs années et ont démontré leur inefficacité", a-t-il fait valoir.

"Depuis six ans, l'UMP n'a en effet eu de cesse de réduire à néant les 35 heures sans que cela soit suivi d'effets sur l'emploi et le pouvoir d'achat", ajoute Michel Sapin.

Pour le reste, dit-il, le président de la République "s'en remet 'au bon coeur' des entreprises, puisqu'elles seules décideront de l'attribution des primes ou d'augmentation du nombre d'heures travaillées, ce à quoi la conjoncture n'incite guère".

09:45 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy |  del.icio.us |  Facebook | | |

jeudi, 29 novembre 2007

Belgique 172 jours sans nouveau gouvernement : L'Orange bleue sans jus

Les chefs de délégation de l'orange bleue se sont réunis sous la houlette du formateur Yves Leterme, dans un endroit tenu secret, dans la nuit de mercredi à jeudi. Sans résultat.
Vers quatre heures, les négociateurs de l'orange bleue ont interrompu leurs travaux. Ils reprendront jeudi à l'issue de la séance plénière de la Chambre, a-t-on appris.

Les chefs de délégation tentaient toujours de trouver une issue à l'impasse communautaire dans laquelle ils se trouvent. Selon certaines sources, ils auraient réussi dans la nuit de mercredi à jeudi à aplanir une série de divergences sans que l'on puisse savoir lesquelles. Il semble toutefois qu'à l'issue de quelque neuf heures de réunion, le nœud du problème subsiste. La N-VA continuerait à s'opposer à la note institutionnelle du formateur.

Le cartel CD&V/N-VA n'a pas approuvé cette note que les chefs de délégation s'étaient engagés dimanche à défendre devant les instances de leurs partis. La note a été avalisée par le MR, le CDH et l'Open VLD.

Depuis que la N-VA, et dans la foulée le CD&V, a jugé cette note insuffisante, l'orange bleue est plus que jamais dans l'impasse.

Le formateur a eu des contacts bilatéraux durant toute la journée de mercredi sur base desquels il a, une nouvelle fois, réaménagé son document relatif à la réforme de l'État. Yves Leterme a fait part de ces aménagements dans la nuit de mercredi à jeudi aux chefs de délégation.

Selon l'entourage des négociateurs, l'heure de vérité approche. Le formateur est le dos au mur.

Concernant la note, les partis francophones entendent ne plus rien céder de substantiel. Certains estiment que le travail ne peut plus porter que sur la formulation de la note. Au MR, on se montrait très clair mercredi après-midi. « Nous ne bougerons plus d'un centimètre, plus d'un poil », a déclaré mercredi le député François-Xavier de Donnea.

Quant à la N-VA, elle a communiqué au formateur le maximum qu'elle était prête à accepter, quitte à ne pas entrer dans un gouvernement. Les nationalistes exigent notamment la défédéralisation des allocations familiales et une extension de l'autonomie fiscale. Par ailleurs, la réforme de l'État doit, selon elle, prévoir très clairement et de manière univoque un transfert de compétences du fédéral vers les entités fédérées.

Les partis francophones font du maintien de la solidarité interpersonnelle un préalable à toute participation à une discussion institutionnelle. Selon eux, celle-ci devrait impérativement avoir pour objectif de confirmer la nécessité d'un État fédéral fort.

(d'après Belga)

10:43 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Europe |  del.icio.us |  Facebook | | |

mercredi, 28 novembre 2007

Forcez les Flamands à se décider !

Daniel Cohn-Bendit vit en partie à Bruxelles. Le leader des Verts au Parlement européen s’y est fait une idée iconoclaste de la Belgique. Qu’il a livrée à la rédaction du « Soir ».
De Mai 68 au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit, c’est quarante ans d’expérience politique. Mais lorsqu’il parle de politique belge, c’est au registre des pathologies mentales qu’emprunte le leader des Verts : « Ce qui se passe chez vous est fou. » Il a répété ce diagnostic plusieurs fois mardi matin, face à la rédaction. Parfois en jouant à la mouche du coche, toujours prompt à décocher des « formules »…
43440c849c0a38a4f6f9bb8e2d8357f8.jpg
Cohn-Bendit, comme les milieux européens de la place bruxelloise, regarde la Belgique d’un œil un coup incrédule, un coup amusé, un coup atterré. Comme une bête curieuse. « Le président de la Commission, Barroso, et les autres ne se tracassent pas face à cette menace de séparation. Ils n’y croient pas. Avec le franc belge, sans Europe, sans euro, la Belgique aurait explosé. Aujourd’hui, ce ne serait pas un problème qu’elle explose. De toute façon, le poids de la Belgique en Europe, c’est zéro. C’est méchant à dire, mais le poids du Luxembourg dans l’UE, c’est Jean-Claude Junker. Le poids de la Belgique dans l’UE, c’est Verhofstadt. C’est l’homme qui fait ce poids. » Et de rappeler que la partition de la Tchécoslovaquie n’a pas entraîné de cataclysme en Europe.

Autre saillie iconoclaste : « Le seul problème [si la Belgique se sépare] sera de voir ce qui se passera au niveau des équipes de football. Il faut dire aux Flamands et aux Wallons que, vu du sud de la France, tout cela n’a pas d’importance. »

Daniel Cohn-Bendit renvoie donc Flamands et francophones dos à dos, n’en déplaise à ceux qui rejettent toute la faute sur le Nord. « Ils ne peuvent avoir le beurre et l’argent du beurre. » Les Wallons ne peuvent pas se contenter de regarder la Flandre « en se disant qu’ils n’en ont rien à foutre, sinon compter sur elle pour payer leurs pensions ». Quant aux Flamands, « ils devraient cesser de réagir comme il y a trente ans. Aujourd’hui, ils ont le pouvoir, mais ils se posent toujours en victimes. Avec cette idée de revanche. Faire payer au nom de l’histoire, ça fait partie de la bêtise humaine. Mais elle est vraie aussi. Regardez l’ex-Yougoslavie : on y a fait la guerre au nom d’événements qui dataient de plusieurs siècles. »

Dans le champ de chardons qu’est le landernau politique belge, une épine a le don de hérisser notre hôte : « Ces menus dans les restaurants de Hal où les plats sont annoncés en néerlandais et en anglais, mais où le français est interdit… Je ne comprends pas comment des actions ne sont pas menées devant la Cour européenne. On se croirait en Turquie où l’usage de trois lettres kurdes est interdit ! Faites-le savoir ! C’est dingue ! »

Dany-le-Vert poursuit : « Pour continuer dans la folie : le bruit. » En l’occurrence celui des avions qui décollent de Bruxelles-National. « Fixer les normes de bruit aux niveaux flamand, wallon et bruxellois est idiot. Les normes de bruit seront européennes ou ne seront pas. Ici, cela ne sert qu’à imposer une dynamique de la division. »

L’enfant terrible de Mai 68 constate ainsi que, depuis 1994, année de son entrée au Parlement européen, « le processus de désintégration de ce pays est frappant. C’est un séparatisme rampant. C’est ce qui me fait dire qu’en Belgique, la séparation ne se décidera pas, comme ça, un jour. Si elle s’impose, c’est parce qu’elle se sera insinuée, pas à pas. Mais si les francophones les mettent devant leurs responsabilités, les nationalistes flamands finiront par accepter un compromis : parce qu’ils n’oseront pas décider la séparation. En campagne, avant la formation d’un gouvernement, c’est facile de jouer les séparatistes. Lorsqu’il s’agira de la décider, c’est autre chose. Vous savez, la logique nationaliste est désintégratrice du bien-être qui existe en Flandre. Mais c’est à eux de le découvrir. Il faut que les gens aillent au bout de leur logique. Ce que l’on voit à Hal est une maladie très grave, qui ne se soigne pas par la raison. Il faut y voir une maladie psychologique très profonde. Vous ne responsabiliserez les gens qu’en les laissant aller jusqu’au bout de leurs fantasmes, de leur folie, de leurs erreurs. »

Bouillant, Cohn-Bendit amorce une nouvelle démonstration : « 80 % des Flamands sont séparatistes. » Une journaliste l’interrompt, sèchement : « C’est faux. C’est ce genre de déclarations qui attise la crise. »

L’eurodéputé ne se démonte pas : « Je dis que 80 % des électeurs flamands votent pour des partis sécessionnistes qui jouent avec le feu : la Liste Dedecker, le Vlaams Belang, la NV-A. Quant au CD&V, si un parti se met avec un parti sécessionniste pour gagner des élections, c’est que ce n’est pas contradictoire avec ce qu’il pense. La preuve, c’est qu’aujourd’hui, on en est là. »

La fin de la Belgique, donc ? « Si on leur mettait le miroir – ”C’est oui ou non ?” –, les Flamands diraient non. Mais ils ont une tentation morbide d’aller de plus en plus loin dans la séparation. Si vous commencez par séparer les allocations familiales, pourquoi cela s’arrêtera-t-il ? En fonction de qui, de quoi ? Depuis les années 70, vous avancez comme ça. Vous gardez la Belgique mais vous faites toujours moins de Belgique. Vous devez donc forcer les Flamands à se décider ! »

De l’autre côté de la frontière linguistique, il faut en finir avec « l’élitisme des francophones qui disent ne pas s’intéresser au flamand ». Une journaliste intervient, relayant un avis répandu dans l’opinion wallonne et francophone : « La langue flamande ne nous sert à rien. Pourquoi l’apprendre ? » Cohn-Bendit riposte, sans pitié : « Si vous en êtes là, séparez-vous tout de suite. Le flamand, c’est la langue de la communauté majoritaire de votre pays, tout de même… » n

Israéliens et Palestiniens s’engagent à négocier la paix

Le président américain, George Bush, a annoncé hier, à Annapolis (Maryland), à l’ouverture de la conférence de paix internationale sur le conflit israélo-palestinien, que les deux parties s’étaient mises d’accord in extremis sur une déclaration commune. Le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, et le président palestinien, Mahmoud Abbas, ont souligné, parfois avec émotion, le caractère historique de cette conférence.
766a5fed0617ef146ffe579c61e36099.jpg
Litige. «Une telle occasion ne se représentera peut-être pas», a dit Abbas. Ehud Olmert, qui a pris plusieurs fois par l’épaule son homologue palestinien, s’est engagé à entamer des négociations «directes, bilatérales, continuelles et suivies» avec les Palestiniens jusqu’à la fin 2008. «L’heure est venue, et nous sommes prêts», a-t-il dit en ajoutant : «Je n’ai aucun doute que la situation créée dans notre région en 1967 [à l’issue de la guerre des Six Jours, ndlr] changera de manière significative. Ce sera un processus très difficile pour beaucoup d’entre nous, mais il est néanmoins inévitable. Je le sais. Beaucoup le savent.» «C’est le début d’un processus, ça n’en est pas l’aboutissement, et il reste beaucoup de travail à faire», a dit Bush, qui a pris clairement partie pour Israël en affirmant que cet Etat devait être «la patrie des Juifs».

Cette question est un sujet de litige majeur entre Israéliens et Palestiniens. Les Palestiniens redoutent que la reconnaissance formelle d’Israël comme «Etat juif» dans un règlement empêche de facto le retour des Palestiniens réfugiés, l’un des enjeux primordiaux des discussions. Les Israéliens craignent, eux, qu’un retour massif des Palestiniens ne modifie l’identité d’Israël et ne mette les Juifs en minorité. La déclaration commune israélo-palestinienne, qui a été lue par le président Bush, donne le coup d’envoi à un an de négociations qui s’achèveront fin 2008, quelques semaines avant l’expiration du mandat de George W. Bush, le 20 janvier 2009.

Elle exprime «la détermination de mettre fin aux effusions de sang et aux décades de conflit» entre les deux peuples. Elle promet «une nouvelle ère de paix, basée sur la liberté, la sécurité, la justice, la dignité, le respect et la reconnaissance mutuelle». Les deux parties s’engagent à «lutter contre le terrorisme et l’incitation au terrorisme, qu’il soit le fait des Palestiniens ou des Israéliens». La déclaration réaffirme le concept d’un Etat palestinien vivant «côte à côte» avec l’Etat israélien «en paix et dans la sécurité», en vue de conclure «un traité de paix» en «résolvant toutes les questions, y compris les questions fondamentales sans exception». Ces négociations seront «vigoureuses, continuelles et suivies» et les deux parties se rencontreront régulièrement, lit-on dans la déclaration.

Pourparlers. La date de la première session a été fixée au 12 décembre prochain. Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien, qui se sont rencontrés fréquemment au cours des derniers mois afin d’élaborer ce texte, continueront de se rencontrer «deux fois par semaine» afin de suivre le déroulement des pourparlers. La «feuille de route», un accord élaboré en 2003 qui implique parallèlement des engagements palestiniens en matière de sécurité et un arrêt de la colonisation israélienne, sert de base de travail aux deux parties. Les Etats-Unis dirigeront un «mécanisme» comprenant Israël et la partie palestinienne destiné à «suivre la mise en place» de la feuille de route. Les obligations liées à celle-ci doivent demeurer en vigueur «jusqu’à la conclusion d’un traité de paix».

La présidentielle en Côte d'Ivoire au plus tard en juin 2008

Le président Laurent Gbagbo et son Premier ministre et ancien chef rebelle Guillaume Soro ont convenu à Ouagadougou d'organiser une élection présidentielle en Côte d'Ivoire d'ici la fin du premier semestre 2008, annonce le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Bassolé.
Les parties signataires de l'accord de Ouagadougou (de mars 2007) envisagent que les élections se passent évidemment au plus tard à la fin du premier semestre 2008, mais il y a d'autres intervenants.

"Il y a la Commission électorale indépendante (CEI) qui doit dire son mot, il y a les opérateurs techniques chargés du recensement électoral qui doivent aussi établir un chronogramme technique, et c'est au vu de tout cela que sur proposition de la CEI, le gouvernement pourra définitivement arrêter la date des élections", a déclaré Djibril Bassolé à l'issue d'une rencontre entre Laurent Gbagbo et Guillaume Soro à l'invitation du président burkinabè Blaise Compaoré.

Selon Djibril Bassolé, le "facilitateur" burkinabè et les deux signataires de l'accord de Ouagadougou ont passé en revue les aspects pratiques et techniques permettant d'accélérer le processus et d'entrer dans la phase pratique des préparatifs du scrutin présidentiel.

"Les discussions qui ont porté sur le choix de l'opérateur technique chargé du recensement électoral et de l'identification, le regroupement des ex-combattants, le redéploiement de l'administration fiscale et douanière et la période probable des élections ont fait l'objet d'accords, et je pense qu'au sortir de cette réunion, nous pourrons aller très vite de manière beaucoup plus précise", a-t-il dit.

"Nous passons d'une étape de la crise à une autre étape. Nous rentrons dans la phase proprement dite des élections et il était important qu'on se retrouve autour du facilitateur pour recentrer tout ça et la rencontre s'est bien passée", a affirmé de son côté le chef de l'Etat ivoirien à l'issue de l'entrevue.

L'accord signé il y a huit mois dans la capitale burkinabè entre Laurent Gbagbo et Guillaume Soro prévoyait des élections d'ici 2008.

Mais cette perspective semble difficile aujourd'hui compte-tenu des retards pris à l'échelon national dans le processus d'identification et d'inscription des électeurs sur les listes ainsi que dans le désarmement des anciens combattants.

Mercredi, le président Gbagbo entamera une tournée de trois jours dans le Grand Nord ivoirien pour aller à la rencontre de la population - il s'agira de son deuxième déplacement dans la moitié Nord de la Côte d'Ivoire depuis le coup d'Etat manqué de septembre 2002, suivi du soulèvement des ex-rebelles des Forces nouvelles.

Azouz Begag accuse Sarkozy d'avoir semé «la haine» dans les banlieues

L'ex-ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances Azouz Begag a accusé Nicolas Sarkozy d'avoir semé «la haine» dans les banlieues pendant la campagne présidentielle, dans un entretien publié mercredi dans le quotidien Sud Ouest.
0990e37cf418143850b71b3fe843bcb6.jpg

«Cela fait 25 ans que le feu couve, mais le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle a jeté des bidons d'essence sur cette poudrière avec sa sémantique guerrière», a estimé Begag interrogé sur les violences qui ont éclaté à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) à la suite du décès de deux adolescents.

«Les jeunes des banlieues ont très bien compris qu'ils avaient été utilisés comme des appâts au bout du crochet électoral de Nicolas Sarkozy. Tout ça pour racler 5% de voix au Front National. Et lorsque l'on sème la haine, on récolte la tempête», a ajouté l'ancien ministre du gouvernement Villepin désormais rallié au MoDem.

Azouz Begag a par ailleurs affirmé avoir «vraiment peur» ajoutant que «depuis 2005, tout le monde savait que ça allait exploser à nouveau».

«Nous sommes hélas embarqués dans une histoire qui va considérablement nous rapprocher des grandes villes américaines, et de leurs émeutes comme à Los Angeles où les gens ont fini par s'entretuer», a-t-il estimé.

«Moi, je n'ai d'autre solution que d'aller vers eux pour lancer des appels au calme et leur demander de faire confiance à la justice. Sinon c'est la guerre, 10 morts, 20 morts ou 50 morts», a-t-il ajouté.

«J'attends du président qu'il fasse un grand discours dès son retour de Chine», a-t-il poursuivi. «Que Fadela Amara (secrétaire d'Etat chargée de la politique de la Ville) prenne sa voiture ou le métro et discute avec les jeunes.»

mardi, 27 novembre 2007

Balgique:170 jours sans nouveau gouvernement, la N-VA tacle Leterme et freine encore le Royaume

La N-VA demande des garanties supplémentaires aux différents points qu’elle a transmis au formateur Yves Leterme et qui ont trait à des transferts de compétences de l’État fédéral vers les entités fédérées. Et ce, alors qu’après le MR, le CDH avait confirmé son intention de participer à la Convention qui se penchera sur la réforme de l’État. L’intransigeance des nationalistes flamands bloque donc tout.

Les partis francophones de l’Orange Bleue ont mis la pression, lundi, sur les formations flamandes appelées depuis 170 jours à faire naître un gouvernement. Tant chez les humanistes du CDH que chez les réformateurs du MR, le message était clair : « Il y a désormais assez de garanties pour renforcer l’Etat fédéral. » pour Joëlle Milquet. « Tous les bureaux de partis doivent dire à présent s’ils souhaitent ou non poursuivre l’Orange Bleue » pour DidierReynders . Ces invitations francophones à se remettre derechef à la table des négociations autour du menu riche de 35 thèmes et d’un timing proposé par le formateur interviennent alors que ce dernier présentait, à 11 heures 30, son septième rapport au Roi.

En début d’après-midi, le ciel s’assombrit à nouveau sur l’’Orange Bleue. Les libéraux flamands, d’abord, recensent une série d’écueils dans la note Leterme et l’invitent à remettre l’ouvrage sur le métier. Plus prudents, les démocrates chrétiens sont plus partagés sur l’attitude à adopter, les uns estimant que « tout cela a assez duré et qu’il fallait conclure », les autres, lorgnant vers l’attitude de leurs alliés nationalistes, dont le bureau était annoncé à 19 heures, hier soir. Encerclé par les caméras, mitraillé par les photographes , le QG N-VA détenait, à nouveau, la clef de l’Orange Bleue. Les nationalistes ont clairement fait comprendre, avant même la réunion, que la note Leterme était insuffisante.

Champagne !
Ben Weyts, suppléant d’Herman Van Rompuy à la Chambre, et chef de cabinet de Geert Bourgeois, se frayait un passage entre les micros, une bouteille de champagne sous le bras : « Cela n’a rien de politique, c’est juste pour fêter la naissance de mon fils. Lui, il est né. Ce n’est pas comme l’Orange Bleue qui reste à un stade très, très embryonnaire ». Le ton est donné et le communiqué final confirme le « neen » : Bart De Wever, président de la N-VA, réclame « des garanties sur le transfert de compétences dont la Flandre a absolument besoin » ( sans les citer, on sait que la N-VA rêve d’autonomie fiscale, et de régionalisation de l’impôt des sociétés et des allocations familiales). Et, pour ceux qui espéraient le rétablissement de l’indispensable confiance entre partenaires, De Wever assène le coup de grâce, en exigeant que le transfert des compétences s’exerce à sens unique, à savoir du fédéral vers les entités fédérées. Une nouvelle gifle aux francophones qui, comme Didier Reynders quelques heures plus tôt réclamait, lui, dans la nouvelle réforme , un renforcement de l’Etat fédéral.

Les négociateurs ne se sont donc pas réunis lundi soir : Yves Leterme est prié, à nouveau, de travailler sur les pierres d’achoppement. La question qui se pose désormais, après la nouvelle surenchère de la N-VA, est de savoir s’il est encore possible de concilier l’inconciliable...

lundi, 26 novembre 2007

Russie: une marche anti-Poutine réprimée à Saint-Pétersbourg

SAINT-PETERSBOURG (AFP) - La police a réprimé une marche contre le pouvoir dimanche à Saint-Pétersbourg, interpellant 200 personnes dont des leaders d'opposition, après avoir arrêté la veille la légende des échecs Garry Kasparov à Moscou, à une semaine des législatives.
d622f4f95fde897c97504dcd7cb78f06.jpg
M. Nemtsov, ancien vice-Premier ministre et candidat déclaré du parti libéral d'oppposition Union des forces de droite (SPS) à la présidentielle de 2008, a été interpellé et retenu deux heures par la police, a-t-il indiqué.

Nikita Belykh, chef de SPS, a également été interpellé, "saisi par les bras et les jambes et jeté dans un fourgon", a-t-il dit à l'agence Interfax.

Environ 200 personnes ont été interpellées en différents endroits de la ville. Elles ont pour la plupart été libérées quelques heures plus tard.

Avis de Thomas Gunzig sur la crise politique belge...

Bande de cons !
pas vous, cher public !
Les autres, les formateurs, informateurs, explorateurs, chefs de groupe,
présidents de partis flamands, présidents de partis francophone, seconds
couteaux, troisièmes couteaux, de gauche, de droite, les cath os, les écolos,
les franc-maçons, les libéraux...
Bande de cons de Flandre
Bande de cons de Bruxelles
Bande de cons de Wallonie.
D'abord à tous ceux qui croient avoir gagné les élections d'il y a 5 mois.
A tous ceux qui avaient un grand sourire
A tous ceux qui avaient les bras en l'air.
Le temps est venu de vous avouer quelque chose :
Les gens n'ont pas voté pour vous parce qu'ils vous aimaient.
Les gens ont voté pour vous parce qu'ils étaient obligés.
A la veille du onze juin : dans les rues, les maisons, les bureaux les
gens hochaient la tête et se demandaient vraiment qui ils allaient pouvoir
choisir parmi ce catalogue de nuls, de klets, de nouilles,
d'opportunistes agressifs,
de carriéristes sans charisme,
de mal fringués,
de gros types à l'élocution problématique,
de petits nerveux en pleine tendinite de l'égo,
de semi-hystériques,
de semi-mafieux,
de cyniques,
de je-m'en-foutistes,
de ratés de tout le reste,
de fils à papa,
d'experts comptables en décrochage professionel
d'entrepreneurs en faillite frauduleuse,
de sinistres,
de pas lavés,
de faux gentils,
de vrais méchants...
Les Leterme, De Krem, Reynders, Milquet, Michel, De Weaver, Maingain,
Wattelet, Bacquelaine...
Cette morbide collection de névrosés qui nous gouvernent avec leurs
troubles anxieux, leurs troubles dissociatifs, leurs troubles psychosexuels,
leurs troubles obsessionels compulsifs.
Et en plus, ils sont tous... si moches...
Ces élections, à tout le monde, ça a un peu fait l'impression d'un de
ces mariage forcé que l'on organise dans des pays très loin d'ici.
C'est comme si on avait été une jeune fille devant choisir entre le vieux
marchand qui pète au lit où l'arrière cousin qui ne se brosse pas les
dents.
Bande de cons
Vous n'avez rien gagné du tout.
Si c'était possible, on reprendrait nos voix et on ne les donnerait
qu'après les négociations,
à ceux qui auraient su être un peu intelligents
un peu sobres
un peu humains
Mais non donner c'est donner, reprendre c'est voler.
Vous aviez un chouette petit pays,
pas très grand mais bien équipé
de voisins plutôt sympas
bien situé
avec la mer,
avec la forêt
avec pas trop de charges
Vous aviez une chouette petite population,
pas parfaite parfaite
Mais en gros, ce n'était pas des talibans non plus,
c'était pas des Contras
C'était pas des Tigre Tamoul
Une petite population de fabricants de pralines
des marchands de kayak,
des chanteurs à texte
des comiques parfois drôles
des stylistes un peu punks
des postiers plutôt polis
des sportifs en minijupe
de flics à moustaches
des tas de gens prêts à travailler plus à gagner toujours moins et à ne pas
dire grand chose
Une petite population qui mélange le goût des mandarines à celui des
spéculoos.
Une petite population qui n'a rien contre l'Eurovision ni les horodateurs.
Une petite population qui rend visite à ses grands parents le dim anche
pour boire un café après le chicon gratin
Une petite population de buveurs de bière et de joueurs de kicker.
Une petite population qui emmène ses enfants à Plankendael au printemps et à
Paradisio en hiver....
Comme ça, sans ennuyer le monde,
en VW Touran
Une petite population prévoyante qui a quelques euros sur un compte
épargne et une concession au cimetière.
Une petite population qui est plutôt toujours d'accord
et en gros une petite population qui ne veut pas d'histoire.
Et vous,
bande de cons,
tout ce que vous trouvez à faire,
ce sont ces petites réunions où l'on tourne encore plus en rond que sur un
circuit Marklin
ce sont ces petits comités aussi stériles qu'un champ de patates à Tchernobyl
ce sont ces petites réactions à chaud qui me rappellent les crises de mon chat
quand il n'aime pas la marque de ses croquettes
ce sont ces airs de petits tribuns en solde
ce sont ces grands chevaux sur lesquels vous montez et qui seront
toujours comme ces petits poneys tristes de la foire du midi.
Tout ce que vous trouvez à faire, c'est de vous tirer dans les pattes pour
gagner une floche qui vous donnera droit à un tour gratuit sur ce manège
sinistre que vous appelez "politique"

Bande de nuls
Alors moi,
J'ai eu une idée,
une grève,
une vrai grève,
une bonne grève
une grève de tout le monde tant que la politique Belge ressemblera à une
conserve de rollemmops :
Les enfants n'iront plus à l'école
Les femmes enceintes n'accoucheront pas
les déménageurs ne déménageront pas
navetteurs ne navettez plus
Alcooliques n'alcoolisez plus
chauffeurs ne chauffez plus
Pilotes, mécaniciens, traiteurs, bouchers, pêcheurs, éboueurs, esthéticiennes,
taxidermistes, stripteaseuses, scaphandriers, géomètres experts, fleuristes,
tradeurs, opticiens, huissiers, substituts, gourous, préfets, trésoriers,
banquiers, infographistes, ajusteurs, analyste programmeurs, techniciens
hotline, proxénètes, dealeurs, animateurs, orthodontistes, urologues, animateurs
socioculturels, fossoyeurs...
Et tous les autres....
Total Stand By
On arrête tout...
Et vous verrez que dans trois jours,
ils feront moins les malins

jeudi, 22 novembre 2007

Rejet du dernier recours contre Pervez Musharraf au Pakistan

ISLAMABAD (Reuters) - La Cour suprême du Pakistan a rejeté le dernier recours déposé par l'opposition contre la réélection du président Pervez Musharraf, levant ainsi l'ultime obstacle à sa prestation de serment.

"Rejeté", a dit le président de la Cour suprême, Abdul Hamid Dogar, après l'audition de la plainte.

Musharraf s'est plusieurs fois engagé à quitter l'armée une fois levés les obstacles à sa réélection du 6 octobre, afin d'être investi dans son nouveau mandat présidentiel en tant que civil.

L'opposition pakistanaise avait rejeté sa réélection, estimant que son statut de chef des armées le rendait inéligible.

Après l'instauration de l'état d'urgence le 3 novembre, Musharraf avait entrepris d'écarter de la Cour suprême les juges qui ne lui étaient pas favorables.

mardi, 20 novembre 2007

Au 7ième jour de grève les fonctionnaires entrent dans la danse

PARIS (AFP) - L'agitation sociale monte d'un cran mardi avec la grève des fonctionnaires pour le pouvoir d'achat, qui vient s'ajouter au conflit à la RATP et la SNCF, toujours à l'origine de nombreuses perturbations dans les transports au septième jour du mouvement. Evènement

En Ile-de-France, où la la pluie a fait son apparition, le trafic RATP se présentait "un peu mieux que prévu" mardi matin, avec en moyenne 1 métro sur 3 et 40% des bus, mais un trafic nul sur la ligne B du RER et limité à 15% sur la ligne A.

Côté routes, près de 300 kilomètres de bouchons s'étaient formés mardi matin en Ile-de-France.

A la SNCF, la circulation des trains est "conforme aux prévisions": la SNCF prévoit de 2 à 4 trains par heure pour les RER A, B, C, D et E en heures de pointe et un train sur deux environ pour les Transiliens. Un TER sur deux devrait circuler. Quelque 350 TGV sur 700 sont programmés, dont 13 allers et retours Paris-Strasbourg, 14 AR pour Lille, 13 AR pour Lyon.

François Fillon a réaffirmé lundi soir sa détermination à réformer les régimes spéciaux de retraite, assurant qu'il ne "céderait pas parce qu'il y a des trains qui ne roulent pas, des bus qui sont bloqués ou des métros qui ne fonctionnent pas".

La mobilisation sociale devrait cependant atteindre un pic ce mardi avec l'entrée dans la danse des 5 millions de fonctionnaires, appelés par les huit syndicats de la Fonction publique à cesser le travail pendant 24 heures pour leur pouvoir d'achat et contre les réductions d'effectifs.

Le ministre du Budget et de la Fonction publique, Eric Woerth, s'attend à une "forte" mobilisation et plaide pour qu'un rendez-vous régulier soit fixé sur l'évolution des rémunérations des agents de l'Etat.

Dans l'immédiat, des écoles primaires seront fermées et des cours annulés dans les collèges et lycées ce mardi, selon le premier syndicat d'enseignants, la FSU. Certains hôpitaux devraient tourner au ralenti.

lundi, 19 novembre 2007

Le gouvernement israélien approuve la libération de 441 détenus palestiniens

JERUSALEM - Le gouvernement israélien a approuvé lundi la libération de 441 détenus palestiniens, a annoncé le Premier ministre Ehoud Olmert, peu avant sa rencontre avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

Aucun des détenus devant être libérés n'appartient au Hamas, mouvement rival du Fatah de Mahmoud Abbas qui s'est emparé du contrôle de la Bande de Gaza au mois de juin. Ehoud Olmert a évoqué un geste pour soutenir le président de l'Autorité palestinienne.

L'annonce de ces libérations est intervenue juste avant qu'Ehoud Olmert ne rencontre Mahmoud Abbas à Jérusalem pour de nouvelles discussions préparatoires avant la conférence internationale sur la paix au Proche-Orient prévue à Annapolis aux Etats-Unis la semaine prochaine.

Peu avant son arrivée à Jérusalem, Mahmoud Abbas a espéré que cette réunion avec Ehoud Olmert permettrait de réaliser des progrès. "Nous voulons poursuivre nos discussions pour la préparation d'Annapolis et nous avons besoin de l'entendre nous dire des choses qui nous satisfassent pour que nous puissions partir à Annapolis sur des bases solides", a expliqué le dirigeant palestinien. Mais le négociateur palestinien Saeb Erekat a jugé qu'il restait de "sérieux problèmes" dans les préparatifs. AP

dimanche, 18 novembre 2007

Jean-Marie Le Pen réélu à la tête du Front national

BORDEAUX (Reuters) - Jean-Marie Le Pen a été réélu pour un nouveau et probablement ultime mandat de trois ans à la présidence du Front national réuni en congrès.

Agé de 79 ans et aux commandes du parti depuis 1972, Jean-Marie Le Pen a pour la première fois été désigné lors d'un vote des militants du FN, qu'il tentera de relancer après un net recul lors des dernières échéances électorales.

Seul candidat, il a recueilli 97,67% des suffrages pour une participation de 53,9%.

Sa fille Marine, vice-présidente du FN et favorite pour sa succession, devait prendre la parole dimanche pour définir les grandes lignes de sa conception de l'action politique.

Le délégué général Bruno Gollnisch, principal rival de Marine Le Pen, a tiré son épingle du jeu en arrivant en tête des élus du Comité central obtenant 85,14% des suffrages exprimés pour un taux de participation de 51,4%.

Marine Le Pen, qui figurait en 34e position lors du précédent congrès de Nice, fait une percée en arrivant en deuxième position avec 75,76% des voix.

Mais dans la liste des 119 membres élus, les proches de Gollnisch sont globalement mieux placés, les collaborateurs de Marine Le Pen arrivant en moins bonne position.

Jean-Marie Le Pen a salué cette énième élection en ironisant sur le fait qu'il était seul en lice -"j'avais mis toutes les chances de mon côté". Il a jeté un regard sur un passé de 36 ans, et rappelé que le parti avait toujours respecté le suffrage universel et que malgré tout il lui a été longtemps reproché "d'être totalitaire, fasciste".

Si le bureau politique, qui devait être désigné à huis clos dans le courant de la journée, est la véritable instance dirigeante du parti, le résultat de l'élection du Comité central permet à chacun des prétendants à la succession de Jean-Marie Le Pen de mesurer ses chances.

LES FINANCES DU PARTI EN QUESTION

Dans cet esprit, Bruno Gollnisch a souligné que ce résultat "n'est pas dû à l'audience médiatique dont je dispose, c'est donc qu'il doit y avoir quelques chose qui attire la sympathie chez les militants, peut-être la reconnaissance du travail que j'ai fait au sein du mouvement et que je vais m'efforcer de continuer à faire".

Un sondage Ifop pour Valeurs actuelles indiquait vendredi que 81% des sympathisants du FN préfèrent Marine Le Pen à l'ex-secrétaire général Carl Lang (14%).

Mais Bruno Gollnish a ironisé samedi sur un sondage "dans lequel mon nom n'a pas été proposé à l'adhésion des militants", ce qui fait que "dans ces conditions j'étais certain de ne pas recueillir beaucoup de voix".

Marine Le Pen a brièvement réagi : "Je suis ravie de ce résultat. Les adhérents ont pu s'exprimer démocratiquement pour la première fois", a-t-elle déclaré.*

La question des structures et des finances du parti sont également au centre de toutes les attentions.

D'après les dernières évaluations, le FN aurait besoin de 9 millions d'euros pour éponger ses dettes, ce qu'a confirmé un audit qui avait été commandé par le parti, selon Bruno Gollnish.

Outre un plan social et une réduction importante des frais de fonctionnement, la vente du "paquebot", le siège du parti à Saint-Cloud, a été évoquée mais Jean-Marie Le Pen a toujours assuré qu'il ferait le maximum pour éviter cette issue.

Le congrès, organisé avec plus de modestie qu'à l'accoutumée, a aussi pour objet de remettre sur les rails le parti, fragilisé par les urnes au printemps dernier (10,77% à la présidentielle, 4,68% aux législatives).

Les nouvelles orientations politiques en vue des cantonales et des municipales de 2008 y seront annoncées dimanche et tiendront compte selon le président de la situation financière.

vendredi, 16 novembre 2007

Suivre l'interview de Me Wade