mercredi, 06 février 2008
Barack Obama remporte les caucus démocrates du Minnesota
CHICAGO (Reuters) - Le sénateur de l'Illinois Barack Obama a remporté les caucus démocrates du Minnesota, lors d'un "super mardi" serré entre lui et sa rivale Hillary Clinton, qui a marqué des points en s'adjugeant l'Etat de New York et le New Jersey.
Le Minnesota représente 88 délégués à la convention nationale démocrate qui se réunira cet été à Denver afin d'élire officiellement le candidat démocrate à la présidentielle de novembre.
Obama l'a emporté pour l'heure dans des Etats de premier plan comme l'Illinois ou la Géorgie.
Andy Sullivan, version française Eric Faye
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"Super Tuesday": Hillary Clinton prête à livrer un "combat"; Barack Obama soucieux de "changer Washington"
WASHINGTON - Peu avant l'annonce de sa victoire dans la primaire cruciale de Californie, Hillary Clinton a dit être prête à livrer un âpre "combat" face aux républicains dans la course à la Maison Blanche, son rival Barack Obama insistant de son côté sur sa volonté de "changer Washington".
Il semble, selon les derniers résultats encore provisoires, que le "Super Tuesday" n'ait pas réussi à véritablement départager les deux candidats et que le marathon conduisant à l'investiture démocrate va se poursuivre alors que 19 Etats n'ont pas encore organisé leurs primaires.
"Vous savez ce soir nous entendons les voix d'Américains et d'Américaines de tous les âges, de toutes les couleurs de peau et de toutes les religions", a lancé l'ex "First lady" devant un parterre de sympathisants démocrates new-yorkais.
"Nous savons que les républicains n'abandonneront pas la Maison Blanche sans livrer un combat", a-t-elle ajouté, déterminée à devenir la première femme présidente de l'histoire des Etats-Unis.
Accusant un léger retard par rapport à sa rivale de New York, le sénateur de l'Illinois n'a pas pour autant perdu ses illusions, distillant son slogan de campagne "Nous pouvons le faire" à de nombreuses reprises devant ses supporteurs réunis à Chicago.
"Nous sommes l'espoir pour le futur, la réponse aux cyniques qui pensent que notre maison doit continuer à être divisée", a-t-il lancé à la foule sous un tonnerre d'applaudissements.
Le candidat afro-américain a en outre exhorté ses partisans à "se remettre tout de suite au travail" en vue des prochaines primaires démocrates.
"Il s'agit de faire un choix entre avoir un débat sur celui qui a le plus d'expérience à Washington et celui qui peut changer Washington", a-t-il ajouté. AP
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mardi, 05 février 2008
AFRIQUE - GUERRES CIVILES - RESOLUTION : Le Président Wade dénonce l’incapacité de ses pairs
NETTALI - Le Président Wade s’est prononcé sur la situation confuse qui règne à Njaména, capitale du Tchad où des combats opposent depuis samedi forces loyalistes et rebelles. De retour du sommet de l’Union africaine qui s’est tenu à Addis Abéba, il a cité le cas de la crise tchadienne pour déploréer l’incapacité des africains à gérer les problèmes de stabilité politique qui se signalent dans beaucoup de pays du Continent.
Pour le Président Wade cité par la Télévision nationale, "c’est un échec de l’Afrique". Il qualifie cette situation de "triste" et constate une "mauvaise conscience" des dirigeants africains devant leur incapacité à régler les problèmes de stabilité sur le Continent noir. Selon Me Wade, "l’Afrique a aujourd’hui une très mauvaise image à cause de cela. Nous avons montré que nous n’étions pas capables de mettre en place des principes et de les faire respecter", regrette-t-il.
"Pas surpris" de la tournure prise par les évènements à Ndjaména, il souligne que plusieurs fois, les rebelles ont tenté de renverser le pouvoir du Président Idriss Itno Déby.
Le Président Wade cite aussi les crises aux Comores et au Kenya. " On l’a vu dans l’affaire des Comores... On ne prend pas de mesures", a-t-il dit en dénonçant des "paroles inutiles"et de "longues discussions" qui ne mènent à rien de concret.
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SUITE AU DISCOURS DE DAKAR : Des intellectuels publient un livre-réponse à Sarkozy
Lors de sa première visite en Afrique subsaharienne, le président Sarkozy avait servi à Dakar un discours qui avait suscité l'ire de nombre d'intellectuels conscients des enjeux qui traversent le continent. Sous la direction de l'ancien ministre sénégalais, l'écrivain Makhily Gassama, vingt-deux autres prestigieux intellectuels ont répondu au chef de l'État français.
Cet ouvrage qui va paraître le 24 février prochain chez l'éditeur Philippe Rey est signé conjointement par des plumes de qualité parmi lesquelles nous relevons : Lye M. Yoka, Ketty Mars, Mamoussé Diagne, Souleymane Bachir Diagne, Louise-Marie Maes Diop, Boubacar Boris Diop, Théophile Obenga, Odile Tobner, Babacar Diop Buuba, Dialo Diop, Djibril Tamsir Niane, voire Demba Moussa Dembélé. Et ces auteurs ont pour ambition de traquer le faux passé pour vrai. D'ailleurs, dans la quatrième de couverture de l'ouvrage, il est précisé : "Le 26 juillet 2007 à Dakar, lors de sa première visite en Afrique subsaharienne, Nicolas Sarkozy a profondément blessé les Africains par un discours qui se voulait pourtant amical. Son adresse "fraternelle" à la jeunesse du continent, supposée fonder une nouvelle politique africaine de la France, n'a en effet trompé personne. Elle est vite apparue comme une grossière tentative de maquiller publiquement en œuvre de bienfaisance les crimes de ses ancêtres ".
L'on souligne, par ailleurs, que "L'Afrique vilipendée à Dakar par Nicolas Sarkozy, c'est celle du pacte colonial, fragilisée par la Françafrique dans un monde de plus en plus organisé et cupide". Et face donc à cette perversion historique, des penseurs courageux ont choisi d'instruire sur le champ de la dispute intellectuelle le procès d'un avocat devenu président et qui semble bien avoir remis sa robe pour le Diable. Mais ce livre, nous souligne-t-on, n'est pas seulement querelle. Ç'aurait été limité. Il "dépasse le cadre d'une simple réponse à Nicolas Sakozy : il décrit sans concession les véritables défis qui interpellent l'Afrique d'aujourd'hui et de demain, et l'appelle avec confiance à trouver, par elle-même, les moyens de les relever". Nous dépassons la distraction.
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Huy:Une punaise sous le pied, le reportage "Lizin" prêt à être diffusé
Un tribunal s'est saisi, lundi, de l'assignation de la bourgmestre de Huy contre Patrick Remacle. Parallèlement, la RTBF tergiverse à diffuser une vaste enquête du journaliste sur Anne-Marie Lizin. Yves Thiran temporise...
L'affaire "Lizin-Remacle" est de retour. Hier, le Tribunal de 1ère instance de Bruxelles s'est penché pour la première fois sur les deux citations introduites à l'encontre de Patrick Remacle, journaliste à la RTBF. En cause ? Une séquence diffusée dans le Journal télévisé du 27 décembre dans laquelle notre confrère révélait le cas d'employés de la ville de Huy ayant distribué - durant leurs heures de travail - des tracts électoraux à la gloire d'Anne-Marie Lizin. La bourgmestre socialiste, ainsi que des employés et des membres de l'Union socialiste communale de Huy, ont décidé de réclamer des dommages et intérêts substantiels à M.Remacle.
Le tribunal bruxellois a fixé un calendrier qui renvoit les plaidoiries sur le fond de l'affaire aux alentours du 22 septembre. Les plaignants auront face à eux non seulement Patrick Remacle, mais également la direction de la RTBF qui a pris la décision de se joindre à la cause (LLB, 4/2).
L'affaire ne se limite toutefois pas au JT du 27 décembre 2007. Ce n'est en fait que la partie visible de l'iceberg. On sait en effet que M.Remacle a enquêté durant près de six ans - le temps d'une législature (2000-2006) - dans les coulisses communales de Huy et de sa "Dame de fer". Mi-janvier, Yves Thiran, directeur de l'Information et de l'Ethique à la RTBF, nous disait toutefois vouloir prendre connaissance de l'assignation annoncée par Anne-Marie Lizin avant de donner un feu vert à la diffusion de l'enquête de M.Remacle.
Obstruction d'Yves Thiran ?
Aujourd'hui, certains à Reyers - mais aussi en dehors - s'étonnent de ne rien voir venir à l'antenne de la chaîne publique... Et ils s'interrogent. Yves Thiran ferait-il barrage à la diffusion d'une enquête a priori trop gênante pour l'ex-présidente du Sénat ? Le directeur de l'Info, dont le mandat doit être évalué au printemps 2009 (au même titre que les autres membres de la direction), craindrait-il un retour de flamme en cas de feu vert au reportage de M.Remacle ? "Pas du tout !, nous disait hier M.Thiran. Mon seul souci est que la RTBF diffuse un reportage inattaquable sur le plan déontologique et qu'on soit en mesure de répondre à toutes les critiques."
M.Thiran entend donc assurer ses arrières. Ainsi, il a tout d'abord pris connaissance de l'assignation de Mme Lizin. D'après nos informations, il en ressort un argumentaire visant à démontrer que la bourgmestre est victime de "harcèlement" (sic) dans le chef de M.Remacle (qui habite une commune voisine de Huy). Il est notamment accusé d'avoir participé, il y a quelques années, à une manifestation de parents d'élèves à l'Athénée de Huy...
M.Thiran avait par ailleurs demandé au journaliste de solliciter une interview de Mme Lizin afin de compléter son enquête. Ce qui fut fait. Résultat : la bourgmestre socialiste a refusé la proposition.
Ensuite, le directeur de l'Information a émis l'idée de soumettre le dossier au (futur) conseil de déontologie instauré au sein de la RTBF. Mais ledit conseil est en attente d'un avis de la commission paritaire, dont la prochaine réunion n'est programmée qu'au mois de mars. Trop tard. M.Thiran aurait finalement décidé de réunir les rédacteurs en chef de la RTBF-TV afin de leur soumettre l'opportunité de diffuser, à brève échéance, le reportage.
Face à l'instance de nos questions, M.Thiran dit que le reportage de Patrick Remacle est "en phase de finalisation"... Mais encore ? "Une fois que j'aurai eu toutes les assurances nécessaires, la diffusion pourra être envisagée rapidement", admet-il.
Allez, encore un peu de patience et les téléspectateurs pourront bientôt découvrir six années d'une législature à la "sauce" Lizin. Car le reportage, lui, est bel et bien en boîte.
Pierre-François Lovens
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Bruxelles:Michel : « J'appelle au cessez-le-feu ! »
CHARLES MICHEL incrimine durement un e-mail « anti-Reynders » sur la fiscalité relayé par le PS, réplique, et implore… une « trêve ».
*
Ce message, c’est le signe que l’ultra-socialisme devient de l’ultra-simplisme. » © rené breny.
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ENTRETIEN
Aux Petits Carmes à Bruxelles, dans son cabinet de ministre de la Coopération et du Développement, Charles Michel repique un instant dans l'arène politique…
Budget 2008, socio-économique, réforme de l'Etat… Dire que c'était un gouvernement d'« urgence » ! Tout traîne
…
Je ne lambine pas dans mes compétences (lire ci-dessous, NDLR). Mais il est vrai qu'il est urgent de décréter le cessez-le-feu politique.
Le « cessez-le-feu » ?
Nous assistons ces dernières semaines à une montée en puissance des attaques, qui deviennent parfois personnelles, et je crois que là, le vase déborde. C'est clair que PS et MR, ce n'est pas le même projet de société, mais là…
Là ? Quoi donc ?
Je vous soumets un e-mail envoyé tous azimuts à partir d'une adresse officielle du PS par Florence Coppenolle, la responsable de la communication du parti, qui s'apparente à de la guérilla politique, avec une logique de chasse à l'homme anti-Reynders (lire ci-dessous, NDLR). On dépasse les bornes. « Offrez lui une calculette », « ministre de la Haute Finance », « 800 millions perdus dans la bourde fiscale de Reynders »… L'ultra-socialisme devient de l'ultra-simplisme !
On se souvient de la carte de vœux de Didier Reynders, « liberal pursuit », indiquant à la case PS : « Oups ! Perdu ! »…
C'est de l'humour, on a une dimension ludique. Rien à voir avec ce genre de choses. Je pense ici à la propagande que font d'autres formations politiques en Belgique ou dans d'autres pays, et je soutiens qu'on est à la limite de l'acceptable dans le débat démocratique.
Quoi, la propagande d'extrême droite dans sa forme ?
En tout cas, c'est de la propagande d'un genre très douteux. Mais je ne veux pas en rajouter. Modestement, j'en appelle à la trêve. Le MR s'est parfois placé dans la confrontation dure, mais politique, jamais personnelle. Vous ne m'avez jamais entendu dire que le parti d'Elio Di Rupo était celui des condamnés dans les affaires politico-judiciaires.
Là, sans le dire, vous le dites…
Non… C'est pour vous expliquer que je ne dis pas ça. Relisez tous mes discours.
Didier Reynders a parlé du PS de l'« archaïsme », des grèves de 1960, de l'avant-guerre, du Front populaire…
Mais on est dans le débat d'idées. Pour nous, le PS est resté accroché à un projet de société qui remonte à plusieurs décennies. Et je n'ai pas de problème à ce que le MR soit lui aussi critiqué pour son idéologie, son projet.
Tout le monde voit bien que c'est la campagne électorale en permanence. On ne sauve même pas les apparences…
Un Belge sur sept vit sous le seuil de pauvreté, 822 euros par mois ; un pensionné sur cinq ; un indépendant sur trois… Voilà les problèmes, cessons les querelles.
Dès que l'accord de décembre fut conclu, Didier Reynders avait stigmatisé le « cartel CDH-PS »… Cette formule n'a-t-elle pas dynamité d'emblée le semblant de solidarité dans la majorité ?
Non. Je ne veux pas jouer à « qui a commencé », mais il faut bien constater que, pendant des mois, il n'a pas été possible de former un gouvernement Orange bleue avec le CDH, et que quand le PS est revenu à la table, cela sans qu'aucun élément nouveau soit intervenu au chapitre communautaire, c'est devenu possible d'un coup… C'est un fait objectif. Rien à voir avec la propagande dont je vous parle, contre le ministre de la « Haute Finance ». Sinon, le débat sur les chiffres, étude contre étude, argumentaire contre argumentaire, pas de problème. Non, il faut revenir aux fondamentaux, et que chacun travaille loyalement jusqu'à la fin mars, sur la base de l'accord conclu en décembre. Si on continue avec ce type de pratiques, nous n'y arriverons pas.
Mais quand Olivier Maingain, du MR, soutient, dans la « Libre » récemment, que Guy Verhofstadt devrait rester après le 23 mars, ce n'est pas l'accord de décembre. Il a peut-être raison, on ne juge pas, mais en disant cela, il chamboule les plans…
Cela ne contribue pas à la nécessaire pacification. Même si à titre personnel, j'ai une profonde admiration pour Guy Verhofstadt, l'un des termes des engagements de décembre pour le gouvernement intérimaire, c'est qu'il remettra sa démission au Roi à la fin du mois de mars.
Et que Leterme le remplacera…
L'accord dit simplement que Guy Verhofstadt doit démissionner pour laisser la voie à un gouvernement définitif.
Il n'est pas écrit que ce sera Leterme ?
Je n'ai pas lu ça.
N'est-ce pas l'accord implicite ?
C'est le schéma vraisemblable pour peu que chacun travaille loyalement, respecte les engagements. Dans tous les partis, nombreux pensent, comme moi, qu'il faut cesser les attaques.
Attaques inspirées, au PS, par Elio Di Rupo ?
Je n'en sais rien. Mais je suis certain qu'il a la capacité de siffler la fin de la récréation dans son camp. Si on continue comme ça, on va avoir un échec à la fin mars, et comment gérera-t-on la crise ?
La coalition actuelle (CD&V/N-VA, VLD, MR, PS, CDH) sera maintenue après le 23 mars ?
Il est naturel que nos partis discutent d'institutionnel, du socio-économique, mais seront-ils ceux du gouvernement définitif ? Peut-être, peut-être pas.
Très déstabilisant, ça.
L'accord intérimaire de décembre ne dit pas que le gouvernement définitif sera composé des mêmes partis. Je m'y tiens strictement. Le respecter, c'est la seule chance de retrouver la sérénité.
Vos réactions
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Obama pour des Etats Unis plus respectueux
Barack Obama est né le 4 août 1961 à Honolulu, Hawaï. « Barack » signifie « béni » en hébreu, en arabe et swahili alors qu'Obama signifie « lance enflammée » en swahili. Ses parents se sont rencontrés à Hawaï alors qu'ils étaient de jeunes étudiants.
Son père, Barack Hussein Obama Sr. (1936-1982) est un Kenyan. Fils d'un guérisseur de l'ethnie luo, Barack Hussein Obama Sr. est éduqué dans la religion musulmane mais il est néanmoins sans religion. Jeune cuisinier des colons d'Alego au bord du lac Victoria, il entre à l'école des missionnaires qui lui paieront ses études à Nairobi avant de l'envoyer poursuivre un cursus d'économétrie à l'université d'Hawaï où il fonde l'association des étudiants étrangers et obtient les meilleures notes de sa promotion.
Sa mère, Shirley Ann Duham (1942-1995) est descendante de Jefferson Davis, le président des États Confédérés d'Amérique. D'origine chrétienne, elle est agnostique. Elle est également d'ascendance cherokee par son père. Originaire du Kansas, fille d'un représentant en meubles, ancien vétéran de l'armée de Patton et d'une employée de banques, qui fut ouvrière des usines d'aéronautique de Wichita en 1941, Shirley Ann Duham est étudiante en anthropologie à l'université d'Hawaï quand elle rencontre M. Obama.
Selon les affirmations de Lynne Cheney à la télévision le 17 octobre 2007, Barack Obama aurait aussi une ancêtre commune, – à la 8e génération –, une Française, avec le vice-président Dick Cheney. Il a également une ascendance irlandaise, un de ses grand-pères a émigré du comté irlandais d'Offaly.
Barack Hussein Obama Sr. et Shirley Ann Duham se marient en 1960. Ils divorcent alors que leurs fils Barack Jr., né en 1961, n'a que deux ans. Alors que la New School of New York propose à son père de l'accueillir et de prendre en charge sa famille, celui-ci préfère accepter la proposition d'Harvard et de partir seul. Diplômé en économie, Barack Hussein Obama Sr. repart ensuite au Kenya où il fonde une nouvelle famille. D'abord homme en vue dans le gouvernement kenyan de Jomo Kenyatta, il finit par s'opposer aux projets du président. Limogé, boycotté, il sombre dans la misère et l'alcoolisme avant de se tuer dans un accident de voiture en 1982[5].
Shirley Ann Obama se remarie ensuite avec un étudiant originaire d'Indonésie et la famille emménage à Djakarta où Maya, la demi-sœur de Barack Obama, naîtra. Barack vivra 4 ans, de 1967 à 1971, en Indonésie. Il suit une scolarité difficile, d'abord deux ans dans une école publique musulmane[6] puis deux autres dans un cours catholique et souffre de la mésentente familiale. À l'âge de 10 ans, il est finalement rappatrié, seul, à Honolulu pour vivre chez ses grands-parents maternels, un couple modeste, afin de s'assurer une meilleure scolarité qu'en Indonésie. Plus tard, sa mère, divorcée à nouveau, le rejoindra avec Maya pour vivre dans un minuscule appartement proche de l'école Punahou, la meilleure école privée d'Hawai, où titulaire d'une bourse, il est scolarisé. La famille ne survit alors qu'à l'aide de bons d'alimentation de l'aide sociale.
Obama racontera cette enfance dans son autobiographie Rêves de mes pères, celle d'une adolescence torturée, enfant à la peau noire dans un monde de blancs, en quête de ce père mythique, économiste brillant mais qui finit sa vie alcoolique et se tue dans un accident de voiture.
Études, famille et carrière professionnelle
Après le lycée, Obama étudie deux ans au Collège occidental de Californie où il trouve un exutoire à ses études dans les fêtes estudiantines où il éprouve pendant un temps un « dangereux penchant pour la défonce » [7] puis il entre à l'Université Columbia de New York. Il en sort diplômé en science politique et en relations internationales.
Il commence une carrière professionnelle à Chicago comme analyste d'une grande compagnie financière. En 1984, il choisit de travailler comme animateur social dans le quartier noir défavorisé de South Side. Il devient adjoint de Jerry Kellman un travailleur social chrétien, membre d'un réseau d'églises progressistes. Jusqu'en 1987, Obama, surnommé "Baby Face" par les pasteurs locaux, arpente South Side pour aider les résidents à s'organiser dans la défense de leurs intérêts, pour obtenir le désamiantage des logements sociaux, l'ouverture de bureaux d'embauche ou pour lutter contre la délinquance des jeunes. C'est durant cette période que Barack Obama, élevé en l'absence de repères religieux, se rapproche de l'église unie du Christ, dirigée dans le quartier par le pasteur Jeremiah Wright et se convertit au christianisme.
Obama quitte Chicago en 1987 pour trois ans afin d'étudier le droit à la faculté de droit d'Harvard (Harvard Law School) à Boston dont il sera diplômé magna cum laude. En 1990, il y devient le premier noir, rédacteur en chef de la prestigieuse Harvard Law Review, élu face à 18 autres candidats.
À la fin de ses études, au lieu de devenir adjoint au juge Abner Mikva, Obama revient à Chicago pour devenir enseignant en droit constitutionnel à l'Université de Chicago[8] et entrer dans un cabinet juridique spécialisé dans la défense des droits civiques.
En 1992, il épouse Michelle Robinson, juriste originaire de Chicago rencontrée en 1989 dans le cabinet d'avocats où il travaille et où elle est avocate associée. Le couple Obama aura 2 filles, Malia Ann (née en 1999) et Natasha (née en 2002). Michelle Robinson-Obama est alors une avocate renommé, figure influente du parti démocrate local et proche du maire de Chicago, Richard M. Daley. C'est elle qui va propulser la carrière politique de son époux[9] alors qu'il n'a, jusque là, milité activement que pour soutenir la candidature de Bill Clinton à la présidence des États-Unis et celle de Carol Moseley-Braun au Sénat.
Début de carrière politique locale (1994-2004)
En 1996, Obama est élu au Sénat de l'État de l'Illinois dans la circonscription des banlieues sud de Hyde Park à Chicago comprenant le quartier de South Side. Il préside la commission de santé publique quand les démocrates reprennent la majorité au sénat local.
Barack Obama est alors catalogué comme un élu libéral (progressiste au sens américain). Il soutient les législations en faveur de l'extension de la couverture médicale aux plus démunis, se fait le défenseur de la cause des gays et des lesbiennes et fait augmenter les fonds destinés à la lutte contre le SIDA. Son mandat est marqué par sa capacité à obtenir, par le biais de compromis, l'assentiment des républicains sur des lois comme celles contre le profilage racial, la surveillance vidéo des interrogatoires de police ou un moratoire sur l'application de la peine de mort dans l'Illinois .
En 2000, il tente de se faire désigner aux primaires démocrates pour être candidat à la Chambre des Représentants des États-Unis mais il est balayé avec 30 % des voix contre 61 % à Bobby Rush, le titulaire démocrate sortant et ancienne figure historique des black panthers.
Carrière nationale (2004-2005)
En juillet 2004, il se fait remarquer en prononçant un des discours clés de la Convention démocrate à Boston désignant John Kerry comme candidat du parti à l'élection présidentielle. Il y fait l'apologie du rêve américain, de l'Amérique généreuse en les reliant à ses origines familiales. Il en appelle à l'unité de tous les Américains et dénonce les « errements » et l'« extrémisme » diviseur de l'administration de George W. Bush.
Le 2 novembre 2004, après avoir balayé quelques mois plus tôt ses adversaires démocrates lors des primaires, Barack Obama est élu au Sénat des États-Unis avec 70 % des voix contre 27 % à son adversaire républicain, l'ancien ambassadeur et chroniqueur politique conservateur afro-américain Alan Keyes. Le score ne fut pas une surprise car pendant plusieurs mois, Obama avait fait une grande partie de sa campagne électorale sans aucun opposant désigné contre lui à la suite du retrait en dernière minute de Jack Ryan, le candidat républicain qui avait lui-même succédé à Blair Hull, le vainqueur des primaires, tous deux étant englués dans des affaires scabreuses avec leurs épouses respectives. Ce n'est que deux mois avant l'élection, que Alan Keyes fut désigné comme candidat républicain en dépit du fait qu'il résidait au Maryland, n'avait aucun lien avec l'Illinois et qu'en 2000, il avait dénoncé le parachutage d'Hillary Clinton à New York.
Obama succède alors au sénateur républicain sortant Peter Fitzgerald.
En décembre 2004, Obama passe un contrat de 1,9 million de dollars avec une grande maison d'édition pour écrire trois livres dont l'un concernera ses convictions politiques et le second, co-écrit avec son épouse, serait destiné aux enfants.
Obama a prêté serment comme sénateur le 5 janvier 2005 devenant le seul afro-américain à siéger au Sénat, et le cinquième de l'histoire.
Campagne pour l'investiture présidentielle de 2008 [modifier]
Barack Obama en campagne électorale en Caroline du Sud en août 2007
Barack Obama en campagne électorale en Caroline du Sud en août 2007
Le 16 janvier 2007, il annonce la création d'un comité exploratoire en vue de lever des fonds pour une candidature aux élections présidentielles de 2008 et le 10 février 2007, a officiellement déclaré sa candidature à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle américaine de 2008[11] et ce, malgré son inexpérience relative et la concurrence dans le camp démocrate d'Hillary Clinton, jusque-là favorite pour les primaires. Le 15 décembre 2007, il a reçu l'appui du prestigieux quotidien national, le Boston Globe[12].
Tout au long de l'année 2007, pendant la campagne aux primaires du Parti démocrate, il a insisté sur le fait qu'il incarnait le changement et qu'il s'opposait à la politique partisane[13]. Sa candidature enthousiasme une partie des électeurs indépendants et des jeunes[13]. Il obtient le ralliement de nombreuses personnalités comme le sénateur John Kerry, l'homme d'affaires Warren Buffet, les acteurs George Clooney, Matt Damon, Will Smith, Ben Affleck, les actrices Halle Berry et Scarlett Johansson, la romancière Toni Morrison ou l'animatrice de télévision, Oprah Winfrey, personnalité extrêmement influente dans son pays, notamment au sein de la communauté afro-américaine.
Le 3 janvier 2008, Barack Obama a remporté les élections primaires dans l'État de l'Iowa (les caucus) avec 38% des suffrages exprimés, loin devant le sénateur John Edwards (30%) et l'ancienne First Lady Hillary Clinton qui a obtenu 29%[15]. Il réussit alors à imposer à la campagne des primaires, aussi bien démocrates que républicaines, le thème du « changement » (« Change »). Le 8, il perd dans le New Hampshire (37%[16]) contre Hillary Clinton (39%[17]) malgré des sondages l'annonçant grand favori avec 10 points d'avance. Son discours de défaite est teinté d'espoir et de remotivation. De cette défaite Barack Obama tire son nouveau slogan : « Yes we can » (« Oui, nous le pouvons »).
Après une polémique avec Hillary Clinton sur les droits civiques et les rôles respectifs de Martin Luther King et du président Lyndon Johnson, il arrive de nouveau deuxième en nombre de voix, derrière Hillary Clinton, lors du caucus du Nevada du 19 janvier 2008 (51% contre 45%). Néanmoins Barack Obama obtient une majorité de 13 délégués contre 12 pour Hillary Clinton, raison pour laquelle il refuse de concéder sa défaite. Il évoque également des irrégularités dans le vote qu'il impute au camp Clinton, accusant Bill Clinton et sa femme, de déformer les faits à son encontre.
Le 27 janvier, sa très large victoire (55 % contre 27 % pour Hillary Clinton) lors des primaires de Caroline du Sud[19] relance sa candidature dans la perspective du Super Tuesday du 5 février.
Le 28 janvier, il obtient le soutien de Caroline Kennedy[20], ainsi que d'Edward Kennedy et Patrick Kennedy[21].
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lundi, 04 février 2008
Mariage de Sarkozy: Guéant déplore les déclarations de Debré
Jean-Louis Debré « n’avait pas à dire ce qu’il a dit », a déclaré dimanche le secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant après que le président du Conseil constitutionnel eut estimé que la fonction présidentielle supposait « une certaine retenue » sur sa vie privée. « J’ai été un peu surpris de cette déclaration », a dit M. Guéant lors du « Grand rendez-vous » sur Europe-1. Le président du Conseil constitutionnel « a pour mission de vérifier la conformité des lois à la Constitution ». « Je ne savais pas qu’il était chargé d’être l’arbitre des comportements politiques dans ce pays », a lâché le secrétaire général de l’Elysée. « Le président du Conseil constitutionnel doit être à l’abri de tout soupçon de partialité. Il n’avait pas à dire ce qu’il a dit », a poursuivi M. Guéant. Le premier collaborateur du président a qualifié le mariage de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, célébré samedi matin à l’Elysée, de « décision personnelle entre deux personnes qui s’aiment et ont envie de poursuivre leur vie ensemble ». « C’est un choix strictement personnel. Je souhaite qu’ils soient tous les deux heureux », a-t-il dit.
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Tchad:N'Djamena et Adré attaquées par des rebelles
N'DJAMENA (Reuters) - Au cours d'une deuxième journée de combats, l'armée tchadienne a riposté dimanche aux rebelles qui assiégeaient le palais présidentiel de N'Djamena et dit avoir également repoussé une attaque sur la ville orientale d'Adré.
Les hélicoptères ont bombardé les rebelles qui, à bord de pick-up armés de canons et de mitrailleuses, affrontaient chars et soldats pour tenter d'évincer le président Idriss Déby de son palais étroitement protégé dans l'ouest de la capitale.
"La totalité de N'Djamena est sous contrôle et ces mercenaires à la solde du Soudan ont été dispersés", a déclaré sur RFI le ministre de l'Intérieur, Ahmat Mahamat Bachir. "Le soleil s'est couché maintenant mais nous continuerons demain à les pourchasser."
Ses propos n'ont pas pu être confirmés auprès d'une source indépendante.
A la frontière orientale du Tchad avec le Darfour soudanais, l'armée gouvernementale a dit avoir repoussé une attaque aéroterrestre lancée sur Adré par une force mixte composée de soldats soudanais, de rebelles et d'alliés.
Au micro de RFI, le général Mahamat Ali Abdallah Nassour, ministre d'Etat chargé des Mines et de l'Energie, a qualifié l'attaque d'Adré de "déclaration de guerre" du Soudan.
Le porte-parole des rebelles Henchi Ordjo a affirmé pour sa part qu'Adré avait été "libérée", ainsi que la ville de Faya-Largeau, dans le nord du pays, ce qui n'a pu être confirmé de source indépendante.
Le gouvernement de Khartoum a nié soutenir l'offensive des groupes rebelles tchadiens, qui accusent Déby de corruption et d'exercice dictatorial du pouvoir. Les insurgés, dont l'assaut est sans précédent depuis deux ans, ont pénétré samedi dans la capitale par le nord après une offensive éclair à travers le pays à partir de la frontière soudanaise.
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L'armée américaine annonce avoir tué neuf civils irakiens au cours d'une opération militaire
BAGDAD - L'armée américaine a annoncé lundi avoir tué accidentellement neuf civils irakiens au cours d'une opération menée au sud de Bagdad contre des cibles d'Al Qaïda.
Les civils ont trouvé la mort samedi près de la ville d'Iskandariyah, à 50 kilomètres de la capitale irakienne, a déclaré le lieutenant de la Marine américaine Patrick Evans, précisant que trois autres personnes avaient été blessées. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances de cet accident.
"Nous avons présenté nos condoléances aux familles des victimes et nous déplorons la mort de civils innocents", a ajouté le haut-gradé de l'US Army. AP
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L'Union européenne salue la réélection du président serbe
BRUXELLES - L'Union européenne a salué dimanche la réélection du président serbe Boris Tadic, pro-occidental, estimant qu'elle confirme le "parcours européen" de l'ancienne République yougoslave.
"Le peuple serbe semble avoir confirmé leur soutien au parcours démocratique et européen de leur pays", a commenté dans un communiqué la Slovénie, qui assure la présidence tournante de l'Union. AP
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dimanche, 03 février 2008
La France dit avoir évacué 400 personnes du Tchad
PARIS (Reuters) - L'armée française a évacué environ 400 personnes de N'Djaména vers Libreville, au Gabon, face à l'offensive des rebelles tchadiens qui assiègent le palais présidentiel, a déclaré dimanche le ministre français de la Défense, Hervé Morin.
La France, a-t-il dit sur Europe 1, est disposée à évacuer tous les ressortissants étrangers et français qui souhaiteront quitter le Tchad.
"L'armée française a évacué autour de 400 personnes, toutes volontaires, vers Libreville et nous pourrons rapatrier celles et ceux qui le souhaitent sur Paris dans la journée", a déclaré Hervé Morin.
Tous les ressortissants français et étrangers présents à N'Djaména et au Tchad, a-t-il précisé, ne se trouvent pas sous la protection des forces françaises dans trois points de regroupement puisque cela se fait sur une base volontaire.
Interrogé sur le sort du président Idriss Déby et sur les informations selon lesquelles La France lui aurait proposé de sortir du Tchad vendredi soir, Hervé Morin n'a pas répondu directement.
"Le président Déby considère qu'il a été élu légitimement, il a raison (...) La France, en effet, se préoccupe d'un chef d'Etat étranger qui a des liens particuliers avec la France. qui refuse de partir dans ces conditions-là", a-t-il dit.
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samedi, 02 février 2008
Tempête de neige en Grande-Bretagne
Sur les routes, des centaines d'automobilistes ont été bloqués par la neige plusieurs heures et ont du être secourus et hébergés, notamment dans le conté de Durham, dans le nord de l'Angleterre.
"Pendant quatre heures, c'était tout blanc partout, raconte une femme. Impossible d'avancer ou de reculer, on ne pouvait qu'attendre".
"Nous sommes restés dans la voiture pendant des heures avant que la police vienne nous chercher et nous emmène ici, témoigne un conducteur. On a pas bougé depuis".
Seul le sud-est de l'Angleterre est épargné, pour tout le reste du territoire britannique, les services météorologiques ont émis des messages d'alerte.
Tempête aussi en mer d'Irlande... Sur ces images, un cargo, le Riverdance , duquel vingt-trois personnes ont du être évacuées par hélicoptère, après que le bateau se soit échoué sur une plage anglaise.
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L'Elysée convoque une réunion "pour évaluer la situation au Tchad"
PARIS - Nicolas Sarkozy a convoqué vendredi soir à l'Elysée une réunion "pour évaluer la situation au Tchad" tandis que les affrontements entre l'armée et les rebelles se rapprochaient dangereusement de la capitale N'Djamena, a annoncé le porte-parole de l'Elysée dans un communiqué.
Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, son homologue de la Défense Hervé Morin, le Secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant et le chef d'Etat-Major des armées, le général Georgelin ont participé à la réunion. Le directeur de cabinet du Premier ministre, Jean-Paul Faugère, le chef de l'Etat-Major particulier et le conseiller diplomatique du Président de la République étaient également présents.
Vendredi matin, des affrontements ont éclaté près de Massakori, à moins de 80 kilomètres de la capitale, et se sont déplacés vers N'Djamena, a rapporté le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'armée française. Cette dégradation de la situation a contraint l'Union européenne à reporter le déploiement des premières unités de la force de maintien de la paix au Tchad (EUFOR).
Air France a annulé son vol quotidien vers le Tchad parce que les employés de la compagnie ne pouvaient pas accéder à l'aéroport, selon un porte-parole de la compagnie.
Après avoir relevé le niveau d'alerte d'Epervier la veille, Paris a décidé vendredi de dépêcher au Tchad "un contingent supplémentaire de 150 par mesure de précaution", selon le colonel Thierry Burkhard, porte-parole adjoint de la cellule de communication de l'état-major des armées.
Les soldats stationnés au Gabon sont arrivés dans la capitale tchadienne à bord de deux avions et seront chargés de contribuer à "réagir à l'évolution de la situation" sur le terrain, a-t-il ajouté.
Le ministère des Affaires étrangères a "recommandé aux Français présents au Tchad de rester confinés à domicile", "par précaution", car "des colonnes rebelles progressent vers l'ouest du pays, sur l'axe Ati-N'Djamena".
"On ne peut pas dire que les ressortissants français et européens sont menacés à N'Djamena", a nuancé le ministre de la Défense Hervé Morin sur France Info tout en précisant que le gouvernement avait pris des dispositions "préventives pour (nous) assurer de la protection de (nos) compatriotes et des ressortissants de l'Union européenne".
"Nous mettons en oeuvre l'accord de coopération que nous avons avec le gouvernement tchadien", a-t-il ajouté. "Cet accord de coopération notamment nous amène à leur apporter un soutien logistique, un soutien en terme de carburants par exemple, à leur apporter quelques éléments aussi sur le renseignement et sur la situation sur le théâtre", a-t-il précisé.
"Le président Déby est le président du Tchad et donc bien entendu, pour les autorités françaises, nous faisons en sorte que le pouvoir légitime du Tchad soit pour l'instant assuré de pouvoir continuer à garantir le bon fonctionnement des pouvoirs publics", a expliqué le ministre. AP
10:09 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
La France procède au regroupement de ses ressortissants au Tchad
N'DJAMENA (Reuters) - L'ambassadeur de France au Tchad Bruno Foucher a adressé samedi aux ressortissants français vivant à N'Djamena un message, diffusé par Radio france internationale, dans lequel il leur demande de se regrouper en trois points de la ville.
Vendredi, une colonne de rebelles, en provenance du Soudan voisin, a progressé en direction de la capitale de l'ancienne colonie française.
"Le rassemblement des Français sur trois points de regroupement est décidé", indique l'ambassade de France, qui recommande à ses ressortissants qui se trouvent en dehors de la ville de ne pas se déplacer et de rester à leur domicile.
Nicolas Delame
10:07 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
L'Europe retarde le déploiement de sa force militaire au Tchad et en Centrafrique
L'Eufor et ses 3.700 soldats attendront donc, sans que l'on sache combien de temps encore.
Mais il y a peu de chances que la situation s'apaise sur le terrain. 300 pick-ups de rebelles sont tout proches de N'Djamena, la capitale tchadienne, et les insurgés somment le président Idriss Deby de négocier un partage du pouvoir, sans quoi ils lanceront l'offensive.
Les 1.100 soldats français, présents en permanence au Tchad, se préparent à toutes les éventualités, bien qu'ils ne soient en aucun cas censés s'interposer.
Quant à la mission européenne, elle semble mal engagée. Théoriquement, son mandat consiste à assurer la sécurité des réfugiés soudanais et des déplacés des deux pays voisins, affectés par le conflit du Darfour.
10:02 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
lundi, 28 janvier 2008
Kouchner assure que l'Eufor ne soutiendra pas le président Déby
KINSHASA (Reuters) - La force européenne de maintien de la paix qui se déploiera en février dans l'est du Tchad aura pour mission de sécuriser la région, à la frontière avec le Darfour, mais elle ne soutiendra pas le président tchadien Idriss Déby contre les rebelles, a assuré le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.
Les groupes rebelles dans l'est du Tchad ont menacé d'attaquer la force européenne si elle s'ingère dans leur campagne contre Déby ou se range contre eux aux côtés des forces gouvernementales tchadiennes.
Les rebelles ont aussi mis en doute la neutralité de l'Eufor étant donné que la moitié environ de ses effectifs viendront de France, pays qui dispose de troupes et d'avions de guerre basés au Tchad dans le cadre d'un traité militaire.
"Cette opération est une opération très simple (qui) ne soutient pas le président Déby", a déclaré Kouchner en visite en République démocratique du Congo.
Il a souligné que l'Eufor avait pour tâche de protéger quelque 400.000 personnes déplacées dans l'est du Tchad, et notamment de nombreux habitants dont les villages ont été détruits par la "djandjaouids", des miliciens venus de la région soudanaise du Darfour.
MANQUE D'EQUIPEMENT
L'opération est destinée à sécuriser une zone et sa tâche principale est le développement et la reconstruction des villages, a poursuivi le chef de la diplomatie française.
Le déploiement de la force a été retardé par un manque d'équipement, notamment d'hélicoptères, mais Kouchner a assuré qu'il débuterait en février et que le premier contingent devrait arriver au cours des deux prochaines semaines.
Le conflit opposant au Soudan les forces gouvernementales et les djandjaouids, d'une part, à des rebelles darfouris, d'autre part, a fait quelque 200.000 morts en cinq ans, selon des experts, beaucoup moins selon le gouvernement soudanais.
Les violences se sont propagées dans les régions voisines du Tchad et de République centrafricaine où quelque 3.500 soldats de la paix de l'UE, ou davantage, seront déployés.
Kouchner doit se rendre ce week-end au Rwanda pour tenter de rétablir les relations entre Paris et Kigali.
Le Rwanda a rompu ses relations diplomatiques avec la France il y a un an pour protester contre les conclusions de l'enquête du juge français Jean-Louis Brugière accusant le président rwandais Paul Kagamé d'être impliqué dans l'assassinat, le 6 avril 1994, de son prédécesseur, Juvénal Habyarimana, assassinat qui a été suivi du génocide de quelque 900.000 Tutsis et Hutus modérés.
Version française Nicole Dupont
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samedi, 19 janvier 2008
La Russie met en garde contre une reconnaissance "illégale" du Kosovo
SOFIA (AFP) - La Russie a haussé le ton vendredi sur le sensible dossier du Kosovo, le président Vladimir Poutine mettant en garde les pays occidentaux contre un possible soutien à une déclaration d'indépendance unilatérale de la province serbe à majorité albanaise qu'il a qualifiée d'"illégale et immorale".
"Nous considérons qu'une déclaration d'indépendance unilatérale et un soutien de ce processus de la part d'autres pays de la communauté internationale serait une décision illégale et immorale", a martelé le président russe, lors de sa visite à Sofia.
"La Russie ne pourra pas soutenir une telle solution de la question", a-t-il dit, soulignant lors d'une conférence de presse que les négociations sur le Kosovo "devaient être poursuivies afin de trouver un compromis qui conviendrait à la partie albanaise tout comme à la partie serbe de la population".
Les Kosovars albanais (1.800.000 face à 200.000 Serbes) veulent, faute d'un accord avec la Serbie, proclamer unilatéralement leur indépendance, qui est considérée comme "inéluctable" par les Etats-Unis et la grande majorité des pays de l'Union européenne (UE), alors que Belgrade, soutenue par Moscou, son allié traditionnel, s'y oppose catégoriquement.
En tant que membre permanent, avec droit de veto, du Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie y a fait échouer tous les projets de résolution sur le Kosovo présentés par les pays occidentaux.
La veille, le président Poutine avait déjà mis en garde contre un "précédent" que créerait une indépendance du Kosovo pour d'autres régions séparatistes dans le monde, dans une tribune publiée par des médias bulgares.
"Notre position est extrêmement claire. Toute résolution sur le Kosovo devrait être approuvée par les deux parties. Il est également clair que toute résolution sur le Kosovo créerait un précédent dans la pratique internationale", a-t-il écrit.
M. Poutine n'a pas précisé quelles régions pourraient suivre cet exemple. Dans ses mises en garde régulières contre un "précédent" kosovar, Moscou évoque notamment la Géorgie et ses provinces séparatistes pro-russes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud.
"Si on en arrive à la conclusion que dans la situation internationale actuelle, le droit à l'autodétermination est plus important que l'intégrité territoriale, alors il faudra l'appliquer dans toutes les régions du monde et pas seulement là où cela plaît à nos partenaires", avait ainsi affirmé début janvier le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Grigori Karassine.
Samedi, une réunion des membres européens du Groupe de contact sur le Kosovo (Allemagne, France, Grande-Bretagne et Italie) doit se tenir à Brdo, près de Ljubljana, à l'invitation de la présidence semestrielle slovène de l'UE.
Apparemment, cette réunion aura lieu sans représentants des Etats-Unis et de la Russie qui sont aussi membres du Groupe de contact.
Les Etats-Unis et la plupart des 27 pays membres de l'UE sont prêts à reconnaître l'indépendance du Kosovo, malgré les réticences notamment de l'Espagne, de la Grèce et de Chypre, mais souhaitent aussi, pour faire avaler l'amère pilule à Belgrade, accélérer le processus de négociations pour l'intégration de la Serbie dans l'UE.
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vendredi, 18 janvier 2008
Les USA et Israël sur la liste noire du Canada pour torture
OTTAWA (Reuters) - Le ministère canadien des Affaires étrangères a inscrit les Etats-Unis et Israël sur une liste de pays où les prisonniers risquent d'être torturés et classé dans la catégorie torture certaines techniques américaines d'interrogatoire, selon un document dont Reuters a pris connaissance jeudi.
Ces révélations risquent de mettre dans l'embarras le gouvernement conservateur minoritaire, proche allié des Etats-Unis et d'Israël, lesquels se défendent d'avoir autorisé la torture dans leurs prisons.
Le document - qui fait partie d'un cours de sensibilisation à la torture donné aux diplomates - mentionne la prison américaine de Guantanamo, à Cuba, où est détenu un Canadien.
Cet homme, Omar Khadr, est le seul Canadien détenu à Guantanamo. Ses avocats ont affirmé que le document tournait en dérision les allégations d'Ottawa selon lesquelles Khadr ne serait pas maltraité.
Sous la "définition de torture", le document cite des techniques américaines d'interrogatoire telles que la mise à nu, l'isolement, la privation de sommeil et le maintien d'un bandeau sur les yeux.
"Les Etats-Unis n'autorisent pas, ne tolèrent pas et ne ferment pas les yeux sur la torture en aucune circonstance", a assuré une porte-parole de l'ambassade des Etats-Unis à Ottawa.
Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maxime Bernier, a tenté de minimiser la portée du document.
"Le manuel de formation n'est pas un document de politique et il ne reflète pas le point de vue ou la politique du gouvernement", a-t-il dit.
Le gouvernement avait par erreur remis le document à Amnesty International Canada dans le cadre d'une action intentée par le mouvement de défense des droits de l'homme contre Ottawa concernant le traitement de détenus en Afghanistan.
DETENU A GUANTANAMO DEPUIS CINQ ANS
Alex Neve, secrétaire général d'Amnesty, a déclaré à Reuters que son groupe disposait de preuves d'exactions dans les prisons américaines et israéliennes et il a jugé "rassurant" de constater que "des considérations de politique étrangère" n'avaient pas dissuadé Ottawa de faire figurer ces deux pays sur la liste.
Khadr est retenu à Guantanamo depuis cinq ans. Il est accusé d'avoir tué un soldat américain lors d'un accrochage en Afghanistan en 2002, alors qu'il était âgé de quinze ans.
Des mouvements des droits de l'homme plaident en faveur de son rapatriement au Canada, mais le Premier ministre Stephen Harper rejette cette idée en faisant valoir que Khadr est accusé de choses graves.
"A un certain stade de la détention d'Omar Khadr, le gouvernement canadien a commencé à soupçonner qu'il était torturé", a déclaré William Kuebler, avocat américain de Khadr.
"Il n'a cependant pas agi pour obtenir qu'il soit relâché de Guantanamo et protéger ses droits, contrairement à ce qu'ont fait tous les autres pays occidentaux qui avaient des ressortissants détenus à Guantanamo Bay", a-t-il dit à chaîne de télévision CTV.
Parmi les autres pays figurant sur la liste noire figurent la Syrie, la Chine, l'Iran, l'Afghanistan, le Mexique et l'Arabie saoudite.
"Si Israël figure sur la liste en question, l'ambassadeur d'Israël espère bien qu'il en sera retiré", a réagi Michael Mendel, porte-parole de l'ambassade d'Israël.
Le cours de sensibilisation a été organisé à la suite de critiques contre Ottawa pour la manière dont il avait géré le cas du Canadien Maher Arar, qui avait été expulsé en Syrie par les Etats-Unis, en 2002.
Arar a dit avoir été torturé à plusieurs reprises durant les années passées dans les prisons de Damés. Une enquête sur son cas a révélé que les diplomates canadiens n'avaient reçu aucune formation pour apprendre à déterminer si des détenus ont fait l'objet de mauvais traitements.
Version française Nicole Dupont
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