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dimanche, 16 mars 2008

Dharamsala parle de 80 morts au Tibet, émeutes au Sichuan

PEKIN/DHARAMSALA (Reuters) - Des émeutes ont éclaté dans une province chinoise voisine du Tibet, le Sichuan, au surlendemain d'émeutes à Lhassa dans lesquelles, selon le gouvernement tibétain en exil, 80 personnes sont mortes et 72 autres ont été blessés.

Deux cents manifestants tibétains ont lancé des cocktails Molotov et incendié un commissariat de police, un marché et des habitations du comté d'Aba au Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine, a rapporté un policier. Les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser la foule et procédé à des arrestations parmi les manifestants, qui ont aussi brûlé deux véhicules de police et un camion de pompiers.

Des policiers ont été blessés par des jets de pierres. Le principal bâtiment administratif du comté, gardé par une centaine de policiers, était assiégé par les émeutiers.

Une ONG, le Centre tibétain pour les droits de l'homme et la démocratie, fait état sur son site internet de la mort de sept personnes tuées par balles et ajoute que les moines de la lamaserie d'Amdo Ngba Kirti, également dans le comté d'Aba au Sichuan, ont hissé le drapeau tibétain et scandé des slogans en faveur de l'indépendance du Tibet, après les prières du matin.

Les forces chinoises ont donné l'assaut au monastère, où vivent 2.800 lamas. Ils ont tiré des gaz lacrymogènes et empêché les moines de sortir manifester. Le Sichuan, limitrophe du Tibet, est l'une des quatre provinces qui comptent une importante minorité tibétaine.

Samedi, une dizaine de moines avaient été arrêtés et cinq autres blessés par les forces chinoises dans la lamaserie de Taktsang Lhamo Kirti, dans le comté de Dzoge (Sichuan).

Dimanche, l'armée chinoise a bouclé Lhassa, capitale de la région autonome du Tibet - qui est interdite aux journalistes étrangers non pourvus d'un sauf-conduit et inaccessible désormais aux touristes - afin d'éviter que se reproduisent des émeutes comme celles de vendredi, les plus graves au Tibet depuis 1989.

De nombreux magasins ont rouvert et les voitures circulaient de nouveau dans les rues de Lhassa, le calme y étant revenu, a affirmé dimanche l'agence de presse officielle Chine nouvelle.

Cette description contraste vivement avec les derniers témoignages. "C'est totalement silencieux. Il y a quelques enfants et des gens qui commencent à sortir, mais la plupart restent chez eux", a rapporté un homme d'affaires joint par téléphone.

Une jeune touriste occidentale arrivée à Chengdu, dans une province chinoise proche du Tibet, avait auparavant signalé "beaucoup de tirs". "Nul ne peut quitter son hôtel", a-t-elle ajouté. Des habitants ont parlé d'un quadrillage des rues par l'armée et de perquisitions au domicile de Tibétains.

Selon des habitants, de nouveaux troubles ont éclaté durant la nuit de samedi à dimanche, quand des Chinois de la minorité musulmane Hui ont attaqué des Tibétains pour se venger du saccage de leurs habitations et de leurs biens. Samedi déjà, plusieurs personnes avaient évoqué la présence de chars dans les rues de Lhassa.

INQUIÉTUDE DE L'INDE ET DES ETATS-UNIS

Les autorités chinoises, d'autre part, ont déclaré dimanche une "guerre populaire" contre le soutien dont jouit le dalaï-lama au Tibet.

Face à cette situation, le dalaï-lama a tenu une conférence de presse, dimanche, pour demander qu'une enquête soit ouverte afin de déterminer si un génocide culturel était en cours au Tibet. "La nation tibétaine fait face à un grave danger. Que la Chine le reconnaisse ou non, il y a un problème", a dit le chef spirituel en exil des Tibétains, à Dharamsala dans le nord de l'Inde.

En outre, a-t-il dit, la communauté internationale a le "devoir moral" de rappeler à la Chine qu'elle devait être un bon organisateur des Jeux olympiques; il a estimé toutefois que Pékin méritait d'accueillir ces jeux, cet été.

Le dalaï-lama évoque un "génocide culturel" au Tibet

DHARAMSALA, Inde (Reuters) - Le dalaï-lama demande qu'une enquête soit ouverte pour déterminer si un génocide culturel est en cours au Tibet.
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"La nation tibétaine fait face à un grave danger. Que la Chine le reconnaisse ou non, il y a un problème", a dit le chef spirituel des Tibétains, lors d'une conférence de presse à Dharamsala, dans le nord de l'Inde, où il vit en exil. "Que ce soit intentionnel ou pas, quelque part un génocide culturel est en cours.

"S'il vous plaît, enquêtez (...) Si cela est possible, qu'une organisation respectée, qu'une organisation internationale, évalue la situation du Tibet", a-t-il demandé.

Des émeutes à Lhassa, capitale de la province du Tibet, ont fait 80 morts et 72 blessés selon le gouvernement en exil. D'autres émeutes ont éclaté dimanche dans une province voisine, le Sichuan.

"La communauté internationale a le devoir moral de rappeler à la Chine qu'elle doit être un bon organisateur des Jeux olympiques", a déclaré le dalaï-lama, qui dit se sentir "sans défense".

"LA CHINE MERITE LES JEUX"

"La Chine mérite d'accueillir les Jeux olympiques. C'est vraiment mérité, de mon point de vue", a-t-il néanmoins affirmé.

Les autorités chinoises veulent éviter que l'approche des JO de Pékin, en août, ne soit le prétexte à une intensification des revendications tibétaines. Les promoteurs des manifestations entendent, eux, profiter de l'approche des Jeux pour attirer l'attention de la communauté internationale sur le sort de la région himalayenne.

"En général, les Tibétains suivent - et je le pense sincèrement - des principes non violents. Bien sûr, chez les êtres humains, quand les émotions prennent le dessus, une certaine violence est possible", a poursuivi le dalaï-lama.

Dimanche, l'armée chinoise, qui mène une "guerre populaire" contre le soutien dont jouit le dalaï-lama au Tibet, a bouclé Lhassa afin d'éviter que ne se reproduisent les émeutes de vendredi, les pus graves au Tibet depuis 1989.

Les lamas ont commencé lundi dernier à descendre dans les rues lundi dernier pour marquer le 49e anniversaire du soulèvement de 1959 contre la présence chinoise. Depuis les manifestations se sont étendues à d'autres régions.

Selon les autorités chinoises, les affrontements entre les forces de police et les manifestants ont fait dix morts mais les Tibétains en exil parlent de 80 tués et 72 blessés.

Jonathan Allen, version française Eric Faye

vendredi, 14 mars 2008

Tibet: violentes manifestations dans la ville historique de Lhassa, des blessés

PEKIN (Reuters) - Des boutiques ont été incendiées vendredi lors de violences à Lhassa, la capitale du Tibet, où des manifestations se succèdent depuis plusieurs jours, rapporte l'agence Chine nouvelle en citant des témoins.
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Des centaines de Tibétains sont également descendus dans les rues, défiant la forte présence policière et la décision prise par les autorités chinoises de fermer plusieurs monastères bouddhistes, rapportent des témoins.

Les revendications d'indépendance du territoire himalayen ont gagné en visibilité à l'approche des Jeux olympiques de Pékin, qui débuteront le 8 août. Le 49e anniversaire de la répression du soulèvement de 1959, à l'origine de la fuite en exil en Inde du dalaï-lama, a amplifié le mouvement.

"La police est partout. Il y a de gros problèmes", a déclaré le propriétaire d'un café de Lhassa joint par téléphone.

Trois monastères ont été fermés par décision administrative, selon International Campaign for Tibet, une organisation basée à Washington, qui cite des voyagistes. "Il y a une atmosphère de peur et de tension accrues dans la capitale du Tibet."

Les manifestations, qui se sont propagées à des provinces chinoises habitées par des Tibétains, ont commencé cette semaine après des marches organisées dans le monde entier pour marquer l'anniversaire du soulèvement manqué contre le pouvoir communiste au Tibet.

Lundi, 500 moines du monastère de Drepung avaient organisé une marche à Lhassa qui a ensuite été suivie par des actions menées par des moines dans les monastères de Sera et Ganden, dans les environs de la capitale tibétaine. Les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes sur une des manifestations au moins, selon les médias.

Radio Free Asia (RFA), radio financée par les Etats-Unis, rapporte que des moines de Sera observent une grève de la faim, réclamant le retrait de membres des forces paramilitaires chinoises du monastère et la libération de moines arrêtés cette semaine. Deux moines de Drepung sont dans un état critique après des tentatives de suicides, a rapporté RFA.

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Le Tchad et le Soudan signent un accord de non-agression

DAKAR (Reuters) - Le président soudanais Omar Hassan al Bachir et son homologue tchadien Idriss Déby ont signé jeudi un accord visant à mettre fin aux attaques transfrontalières menées par des rebelles dans un secteur comprenant notamment le Darfour soudanais, en proie à la guerre.

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La signature du document, à laquelle ont assisté le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon et le président sénégalais Abdoulaye Wade, intervenait après des pourparlers à Dakar visant à raviver une série d'accords bilatéraux qui n'ont pas réussi à faire cesser les combats de part et d'autre de la frontière tchado-soudanaise.

"Nous nous engageons solennellement à interdire toute activité de groupes armés et à empêcher l'utilisation de nos territoires respectifs pour la déstabilisation de l'un ou l'autre de nos Etats", peut-on lire dans l'accord, dont Reuters a pu consulter un exemplaire.

Les deux pays sont convenus de "normaliser" leurs relations et de mettre un "terme définitif" à leurs divergences.

Ils ont accepté en outre de mettre sur pied un "groupe de contact" composé de quelques ministres des Affaires étrangères africains, qui se réunirait une fois par mois pour s'assurer que la "déclaration de Dakar" est bien appliquée.

Selon des diplomates étrangers, des rebelles tchadiens utilisent régulièrement le Darfour comme base arrière pour des incursions au Tchad. Le Soudan a accusé à plusieurs reprises le gouvernement tchadien de soutenir des groupes rebelles du Darfour.

L'est du Tchad abrite un demi-million de déplacés, notamment des Tchadiens fuyant des combats et des réfugiés du Darfour, où des violences politico-ethniques ont fait environ 200.000 morts depuis 2003.

L'instabilité de part et d'autre de la frontière a gêné les efforts internationaux visant à distribuer de l'aide humanitaire dans la région. Elle s'est propagée en outre en République centrafricaine, pays voisin déjà en proie à une rébellion sur son sol.

UN ÉNIÈME ACCORD

Déby et Bachir ont déjà par le passé tenté de régler leurs différends, qui à plusieurs reprises ont failli entraîner des pays voisins dans un conflit ouvert.

Ils sont tombés d'accord pour réitérer leur engagement envers une série de pactes de non-agression signés par le passé, souvent sous l'égide de la Libye mais aussi de l'Arabie saoudite, et qui ont cédé la place à de nouvelles violences.

Le Sénégal accueille actuellement un sommet de deux jours e l'Organisation de la conférence islamique, dont les membres représentent un quart de la population mondiale.

Wade, qui cherche à jouer un rôle de médiateur dans plusieurs conflits africains, a rédigé cet accord signé par Déby et Bachir dans l'espoir de mettre fin aux hostilités, en comptant notamment sur la présence de témoins internationaux pour lui donner du poids.

Le scepticisme prévaut cependant chez les protagonistes.

Les rebelles du Tchad et du Darfour ont déjà rejeté le texte, regrettant qu'ils n'aient pas été consultés et assurant qu'il n'apporterait pas une paix durable.

Bachir lui-même, qui accuse Déby de n'avoir pas respecté de précédents accords, s'est interrogé sur l'utilité d'un nouveau texte.

Quelques heures avant la signature, le Tchad, qui a repoussé le mois dernier une offensive rebelle sur sa capitale, a accusé le Soudan d'avoir envoyé plusieurs colonnes rebelles sur son territoire.

Désignant ces hommes sous le terme de "mercenaires", qu'il utilise généralement pour parler des rebelles tchadiens, le gouvernement tchadien affirme que l'incursion a eu lieu à Moudeina, à sa frontière Est avec le Darfour.

"Je peux vous assurer que c'est faux (...). Nous n'avons pas d'opposition (tchadienne) à l'intérieur du Soudan. Nous avons complètement fermé nos frontières à ces troupes", a déclaré le ministre soudanais chargé des Affaires étrangères, Al Samani al Wasiyla, aux journalistes.

L'incursion n'a pas pu être confirmée auprès d'une source indépendante.

Version française Natacha Crnjanski

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jeudi, 13 mars 2008

OBAMA IS NEW AMERICA

Mahmoud Abbas accuse Israël de "nettoyage ethnique" à Jérusalem

DAKAR - Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a accusé jeudi Israël de mener une politique de "nettoyage ethnique" dans l'est de Jérusalem, majoritairement palestinien.

"Notre peuple à Jérusalem subit une campagne de nettoyage ethnique", a déclaré Mahmoud Abbas lors d'un discours au sommet de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), qui s'est ouvert pour deux jours à Dakar. "Il subit une série de décisions telles que des hausses d'impôts et des interdictions de construire".

Le président de l'Autorité palestinienne se trouve à Dakar pour le sommet de l'OCI, qui rassemble 57 pays musulmans. Plus tôt jeudi, il avait appelé les membres de l'OCI à soutenir les Palestiniens à un "moment très difficile" du processus de paix au Proche-Orient. AP

Une proche de Clinton démissionne après ses propos sur Obama

WASHINGTON (Reuters) - Geraldine Ferraro a démissionné de l'équipe de campagne de Hillary Clinton à la suite de la polémique née de ses propos sur Barack Obama, a annoncé un porte-parole de la sénatrice de New York qui brigue l'invstiture démocrate pour l'élection présidentielle de novembre.

Ferrero, qui travaillait au financement de la campagne, a déclaré à un journal californien que Barack Obama ne serait pas en tête des primaires démocrates s'il n'était pas noir.

"Si Obama était un blanc, il ne serait pas dans cette position. Et s'il était une femme il ne serait pas dans cette position. Il a beaucoup de chance d'être ce qu'il est", a déclaré cette ancienne candidate démocrate à la vice-présidence en 1984, unique seule femme à jamais avoir été désignée candidate par l'un des principaux partis à l'un des deux premiers postes de l'Etat.

Le propos a déclenché une controverse.

Hillary Clinton a dit être en désaccord avec sa collaboratrice, dont elle a jugé la sortie "regrettable", mais le camp Obama l'a accusée d'hypocrisie en refusant de la sanctionner.

Obama lui-même les a jugés "ridicules", mais a estimé qu'il n'y avait pas de racisme dans les propos de Ferraro.

Vainqueur mercredi de la primaire du Mississippi, Obama, qui pourrait devenir le premier président métis de l'histoire des Etats-Unis, domine la course à l'investiture démocrate.

Mais ni lui ni Clinton ne devrait atteindre les 2.025 délégués nécessaires pour obtenir la nomination sans intervention des 796 "superdélégués", des responsables du parti libres de choisir qui ils veulent.

La semaine dernière, une des conseillères d'Obama en matière de politique étrangère, Samantha Power, avait dû démissionner après avoir dit à un journal britannique que Clinton était "un monstre prête à toutes les bassesses".

Deborah Charles, version française Natacha Crnjanski et Henri-Pierre André

Attentat près de l'aéroport de Kaboul, six morts

KABOUL (Reuters) - Un attentat suicide qui visait des soldats américains a tué jeudi matin six civils afghans près de l'aéroport de Kaboul, apprend-on de source autorisée.

Quatre militaires américains ont été blessés, ainsi que 13 civils afghans.

L'attentat, revendiqué par les taliban, a été commis en pleine heure de pointe.

Le kamikaze a lancé une voiture bourrée d'explosifs sur le convoi des soldats américains, qui ne faisaient pas partie de l'Isaf (Force internationale d'assistance à la sécurité, sous commandement de l'Otan) mais d'une unité chargée de former l'armée et la police afghanes.

Les quatre GI's blessés sont légèrement atteints, a précisé un porte-parole militaire.

Dans la revendication de cette attaque, le porte-parole des taliban Zabihullah Mujahid dénonce "les forces étrangères d'occupation" et les met en garde contre une recrudescence des attentats suicides "cet été, qui sera pour elles un été de sang".

Bureau de Kaboul et Saeed Ali Achakzai à Spin Boldak, version française Natacha Crnjanski et Guy Kerivel

mercredi, 12 mars 2008

NON! l'Amérique n'aime pas ça! le Clan Clinton entre infidélité, banditisme sexuel et prostitution

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3943319267aa6743996e76b50ec4d3e4.jpgBien que très populaire, il est en conflit constant avec le Congrès dominé par les Républicains. Il fait l'objet d’une procédure de destitution qui échoue de très peu, à la suite d’un scandale lié à ses relations sexuelles avec une stagiaire de la Maison Blanche (l'affaire Lewinsky).

USA 2008 : Sen. OBAMA continue sa montée tandis que le Clan Clinton plonge dans le banditisme sexuel et la prostitution

JACKSON, Mississippi - Barack Obama a désormais les yeux rivés sur la Pennsylvanie après s'être imposé mardi dans la primaire démocrate du Mississippi, bénéficiant largement du vote noir dans cet Etat du sud des Etats-Unis.
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Après dépouillement de 92% des circonscriptions, Barack Obama l'a emporté avec 59% des voix contre 39% pour Hillary Clinton. Au total, M. Obama dispose désormais de 1.596 délégués contre 1.484 à la sénatrice de New York, selon un décompte de l'Associated Press. Quelque 2.025 délégués sont nécessaires pour assurer l'investiture à l'un ou l'autre des candidats lors de la convention démocrate de Denver en août prochain.
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Le scrutin du Mississippi était le dernier d'une série de primaires à forte polarisation raciale dans plusieurs Etats du sud du pays. Il s'agissait également du dernier affrontement dans les urnes pour Barack Obama et Hillary Clinton avant le prochain scrutin d'envergure, le mois prochain en Pennsylvanie.

Le sénateur de l'Illinois s'est assuré près de 90% du vote noir selon des sondages de sortie des urnes, mais seulement un tiers environ du vote blanc, reproduisant un modèle qui lui a permis de gagner auparavant les primaires d'autres Etats du sud comme l'Alabama, la Géorgie, la Louisiane ou la Caroline du Sud.

Sa victoire dans le Mississippi devrait permettre à Barack Obama de creuser l'écart avec sa rivale Hillary Clinton en ce qui concerne le nombre de délégués acquis en vue de la convention nationale du Parti de l'âne.

Sur les 33 délégués qui étaient en jeu dans le Mississippi mardi, le sénateur de l'Illinois s'en est déjà assuré 17. Onze autres ont été attribués à Hillary Clinton et cinq restent encore à répartir entre les deux candidats à l'investiture.

"Nous regardons désormais vers la suite de la campagne en Pennsylvanie et ailleurs dans le pays", a déclaré Maggie Williams, directrice de campagne d'Hillary Clinton, dans un communiqué qui félicitait Obama pour sa victoire.

"Je suis persuadé qu'une fois que nous aurons un candidat investi, le parti sera uni derrière lui", a déclaré pour sa part Barack Obama en constatant sa victoire, non sans lancer une pique à l'équipe de campagne adverse pour la façon dont elle s'est récemment comportée à son égard.

"Nous avons été très mesurés dans notre façon d'évoquer la sénatrice Clinton", a-t-il dit. "J'ai tenu à dire que je pensais que la sénatrice Clinton est une personne compétente et que, naturellement, je la soutiendrais si elle devait remporter l'investiture. Je ne suis pas sûr que nous ayons bénéficié de la même approche de la part de l'équipe de campagne de Mme Clinton", a-t-il ajouté sur CNN.

L'issue du scrutin de mardi dans le Mississippi laissant peu de place au suspense avec un Barack Obama donné largement favori, les deux candidats démocrates ont passé une partie de leur journée à faire campagne en Pennsylvanie, prochaine grande étape avec 158 délégués à se partager le 22 avril.

L'amiral William Fallon, commandant US en Irak et Afghanistan, démissionne

WASHINGTON (AFP) - L'amiral William Fallon, le commandant en charge des deux guerres menées par les Etats-Unis en Irak et en Afghanistan, a démissionné mardi après avoir été décrit dans un article de presse comme un farouche opposant à la politique du président George W. Bush face à l'Iran.

Sa démission a immédiatement suscité de nombreuses réactions, notamment de la part des démocrates du Congrès, qui ont laissé entendre que son franc-parler avait pu lui coûter son poste.

Le secrétaire à la Défense Robert Gates a annoncé avoir accepté cette démission "avec réticence et regret", lors d'une conférence de presse surprise au Pentagone.

La démission de l'amiral Fallon intervient quelques jours après la parution d'un article dans le magazine Esquire, affirmant qu'il était en désaccord avec les positions belligérantes de l'administration Bush sur l'Iran.

L'amiral Fallon justifie son départ dans un communiqué en soulignant que "de récents articles de presse suggérant une différence entre mes opinions et les objectifs de la politique menée par le président ont provoqué de la distraction à un moment critique, et ont freiné les efforts du commandement dans la région".

"Je ne crois pas qu'il y ait de différences significatives entre ses vues et celles de l'administration", a commenté M. Gates.

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mardi, 11 mars 2008

Wade veut un accord tchado-soudanais mercredi à Dakar

DAKAR (Reuters) - Le Sénégal souhaite que la communauté internationale se porte garante d'un accord de paix tchado-soudanais que le président Abdoulaye Wade voudrait voir signé à la veille du sommet l'Organisation de la Conférence islamique à Dakar.

Dans un entretien accordé à Reuters ce week-end, le chef de l'Etat sénégalais espère que le pacte de Dakar, qui devrait être paraphé mercredi par ses pairs tchadien et soudanais, Idriss Déby et Omar el Béchir, réussisse là où tous les accords précédents ont échoué.

Les deux pays voisins producteurs de pétrole, qui sont à cheval entre l'Afrique arabe et sub-saharienne, s'accusent mutuellement de fomenter des rébellions à leurs frontières, tout particulièrement au Darfour où une guerre civile fait rage depuis 2003.

Le conflit darfourien, accompagné d'exactions à grande échelle qui ont fait plus de 200.000 morts et déraciné 2,5 millions de personnes, déborde largement sur les Etats voisins, dont le Tchad et la Centrafrique, entraînant notamment de vastes mouvements de réfugiés et de déplacés.

Wade, qui fait partie des "sages de l'Afrique" et cherche à jouer les médiateurs dans une série de conflits sur le continent, invite le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, et les chefs d'Etat de l'Union africaine (UA) et de l'Union européenne (UE) à se porter garant du futur accord de paix entre N'Djamena et Khartoum.

"Je les ai impliqués dans le processus de mise en oeuvre ... nous aurons le témoignage, la présence de tiers qui vont garantir la sincérité des uns et des autres", explique-t-il lors d'un entretien accordé au palais présidentiel.

"C'est en cela que je crois que le prochain accord sera un accord définitif".

Le pacte de Dakar devrait être paraphé à la veille de l'ouverture du sommet, jeudi, des 57 pays membres de l'OCI.

Déby et Béchir se sont souvent rencontrés par le passé pour tenter d'aplanir leurs différends qui, à plusieurs reprises, ont failli dégénérer en un conflit armé ouvert.

Mais la série de pactes de non-agression et de promesses de paix signés par le passé par les deux hommes, souvent sous l'égide du Libyen Mouammar Kadhafi ou même de l'Arabie saoudite, ont toujours échoué.

"UN CACHET SOLENNEL"

Déby, dont l'armée vient de repousser in extremis et avec l'aide de la France une offensive de rebelles tchadiens venus de l'Est et qui étaient parvenus jusqu'aux portes de son palais de

N'Djamena, accuse Khartoum de soutenir les insurgés, ce que le Soudan nie.

Selon Wade, le pacte de réconciliation qu'il a préparé comporte non seulement un accord général de non-soutien à des rebelles, mais également des mesures concrètes pour son application.

Il n'a pas fourni de précisions mais a clairement fait comprendre que sa mise en oeuvre engagerait l'UE, l'UA et les Nations unies, qui sont en train de déployer des forces de paix (Eufor et Minuad) de part et d'autre de la frontière tchado-soudanaise pour faire cesser les violences au Darfour et à sa périphérie.

Wade souhaite ainsi "(...) donner au prochain accord, à sa mise en oeuvre, un cachet tout à fait solennel, qui engage même le Conseil de sécurité (de l'Onu), comme cela engage toutes les autres forces qui seront présentes", dit-il à Reuters.

Il reconnaît que l'accord n'implique pas, à ce stade, les rebelles tchadiens qui cherchent à renverser le président Déby, pas plus que les insurgés darfouris qui se battent contre l'armée gouvernementale soudanaise et ses milices arabes alliées.

Wade affirme aussi avoir été sollicité par une partie de l'opposition tchadienne, dont certains rebelles hostiles à Déby, pour favoriser une amorce de dialogue entre eux et le pouvoir sur un accord de partage du pouvoir.

"Le gouvernement du Tchad n'était pas favorable au début, même jusqu'à présent il n'a pas indiqué son accord, mais je pense que nous arriverons à lui faire accepter de discuter pour aboutir à un partage du pouvoir", assure-t-il.

Wade, surnommé par ses compatriotes "Ndiombor" (Le Lièvre, en wolof) en raison de son habilité politique, indique que l'engagement du Tchad et du Soudan à un accord de paix durable n'est que la première étape d'un processus ardu visant à démêler l'écheveau des conflits régionaux à leurs frontières communes.

Version française Jean-Loup Fiévet

Yorongar déterminé à rentrer au Tchad pour affronter Déby

PARIS - L'opposant tchadien Ngarlejy Yorongar a déclaré mardi devant la presse à Paris qu'il rentrerait au Tchad pour poursuivre ses activités politiques. Il s'est dit "très, très inquiet" au sujet d'un autre opposant, Ibni Oumar Mahamat Saleh, porté disparu le 3 février au moment de l'attaque des rebelles à N'Djamena mais qui, contrairement à lui, n'est pas réapparu depuis.

"J'ai de très sérieuses inquiétudes" au sujet de M. Saleh, a expliqué Ngarlejy Yorogar. Selon lui, son collègue a été amené dans la même prison secrète de la capitale mais son arrivée "a été réellement musclée, avec un fleuve de coups de poing, de coups de pied, de coups de crosse". "Soit il est dans un hôpital, tenu au secret, et j'en doute, soit il est mort, soit c'est un miracle."

Le député du Parti fédéraliste a ajouté avoir vu amener dans les mêmes bâtiments "un quatrième chef de parti" mais a refusé de divulguer son identité, disant vouloir vérifier auprès de la famille.

Pour sa part, Ngarlejy Yorongar rapporte avoir été arrêté par "des militaires de la garde présidentielle". "Je connais leur chef de visage. Ils portaient le brassard jaune de la garde présidentielle et de l'armée tchadienne", a-t-il précisé.

"J'ai été enchaîné 24 heures sur 24 pendant 19 jours", après quoi, le 21 février, deux gardes l'auraient emmené dans un cimetière de N'Djamena et auraient tiré "deux coups de feu" qui sont "passés juste à côté" de lui. Il aurait ensuite traversé le fleuve le 22 février sur une pirogue conduite par un paysan et se serait caché pendant plusieurs jours au Cameroun avant de contacter les autorités et d'être transféré à Yaoundé, la capitale, le 2 mars, puis de partir pour la France, où il est arrivé le 6 mars. "Je suis un miraculé plusieurs fois."

"Quatre chefs d'Etat ont intercédé en ma faveur, à ma connaissance", auprès du président tchadien Idriss Déby, a-t-il déclaré: Omar Bongo (Gabon), Abdoulaye Wade (Sénégal), Blaise Compaoré (Burkina Faso) et Nicolas Sarkozy (France).

lundi, 10 mars 2008

Résultats du Wyoming : Barack Obama continue àl’emporter sur Clinton

a20abad51391eed80452786f17056d6a.jpgBarack Obama : 61% (il emporte 7 délégués)
- Hillary Clinton : 38% (elle emporte 4 délégués)

Barack Obama vient de remporter une victoire confortable sur sa rivale lors des caucus du Wyoming. Pourtant cette victoire a une portée relativement réduite. Les caucus organisés ce samedi soir portaient sur la désignation de seulement 12 délégués. Le Wyoming est en effet l’Etat le moins peuplé des Etats-Unis. Il s’agit d’un Etat montagneux situé dans les Grandes Plaines, surnommé l’Etat des Cow-boys.

Le Wyoming a une tradition républicaine très forte, seulement ¼ des électeurs inscrits sur les listes électorales de cet Etat se revendiquent comme étant démocrate. Pour la petite histoire, le Wyoming est le premier Etat américain à avoir accordé le droit de vote aux femmes. Cela n’aura pas suffit à Hillary Clinton pour remporter ce scrutin.

Pour ce qui est de la suite de la campagne, les prochains scrutins se dérouleront dans l’Etat du Mississippi, ce mardi, et le 22 avril en Pennsylvanie.

Négociations à Paris entre le PS et les Verts

PARIS (Reuters) - Les négociations devaient débuter dans la nuit de dimanche à lundi entre les représentants de Bertrand Delanoë et des Verts parisiens en vue du second tour des municipales, a-t-on appris de sources politiques.

Les discussions se déroulent à la fédération parisienne du Parti socialiste, où la délégation écologiste est arrivée peu avant 1h du matin, conduite par Denis Baupin, chef de file des Verts parisiens, a-t-on précisé de mêmes sources.

La délégation de la majorité sortante sera conduite par Patrick Bloche, directeur de campagne de Bertrand Delanoë.

Dans sa déclaration de premier tour, le maire socialiste sortant a déclaré sa volonté de travailler "avec les Verts sur la base des résultats du suffrage universel pour construire bien sûr l'union nécessaire pour le second tour".

Il n'a pas évoqué nommément le MoDem, se disant toutefois prêt à "rassembler toutes les énergies au service d'un projet clair". "Nous devons rassembler dans la clarté et dans la cohérence avec les convictions exprimées au premier tour", a-t-il insisté.

Selon Ipsos-Dell, les listes PS-PRG-MRC-PCF remportent 41,9% des voix. L'UMP est créditée de 27,7% des suffrages et les Verts de 6,7%.

Laure Bretton

samedi, 08 mars 2008

La méthode Sarkozy au révélateur des municipales

PARIS (Reuters) - Le président Nicolas Sarkozy affronte dimanche son premier test électoral à la faveur d'élections municipales où la dimension locale, les sondages l'attestent, est prépondérante mais que l'opposition veut convertir en vote sanction.
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Le scrutin des 9 et 16 mars s'annonce périlleux pour la majorité présidentielle, qui pâtit de l'impopularité croissante du chef de l'Etat dans une conjoncture économique morose.

Nicolas Sarkozy semble en être conscient.

Après avoir vanté la dimension nationale d'un scrutin, qui intervient dix mois après son entrée à l'Elysée, il en minimise désormais la portée.

"Moi, je ne suis pas candidat aux municipales", a-t-il dit jeudi lors d'un déplacement sur le terrain, à Vesoul (Haute-Saône). "A un moment donné, quand les élections sont passées, on doit tous travailler ensemble", a-t-il ajouté.

Dans une atmosphère de défaite annoncée pour la droite, tout se passe, écrit le journal Le Monde vendredi, "comme si l'Elysée avait déjà passé par pertes et profits le scrutin".

"Je travaille à la modernisation de la France sans me laisser distraire par les péripéties", a ainsi souligné Nicolas Sarkozy dans une interview au Figaro publiée jeudi.

Le chef de l'Etat, note un ministre, "est très conscient qu'il faut clarifier la politique suivie et donner une ligne forte", ce qu'il fera, ajoute-t-il, en s'exprimant après le second tour des élections le 16 mars.

Selon un sondage Ifop pour Le Monde, les deux tiers des électeurs (66%) pensent se prononcer "principalement en fonction de considérations locales". En revanche, le nombre de personnes souhaitant sanctionner le chef de l'Etat et le gouvernement est passé de 16% en janvier à 18% en février et 21% en mars.

DU "BAROQUE" AU "CLASSIQUE"

Dix pour cent des personnes interrogées dans cette enquête disent qu'elles voteront pour soutenir le président de la République et le gouvernement, contre 19% en janvier.

"On assiste à une progression de la sanction et à un tassement du soutien", dit Jérôme Fourquet, directeur-adjoint du département opinion et stratégies d'entreprise de l'Ifop. "L'élection risque d'être difficile pour la majorité, même si l'enjeu du vote sera d'abord local. Le vote sanction peut faire la différence dans un certain nombre de villes tangentes".

D'autres sondages prédisent de même une victoire de la gauche, comme celui d'OpinionWay dans Le Figaro où 32% des Français disent souhaiter l'élection d'un candidat de gauche contre 27% qui optent pour un candidat de droite.

Le Parti socialiste, à la tête duquel François Hollande conduit sa dernière campagne électorale en tant que premier secrétaire, espère qu'avec un vote "fort" les Français contraindront Nicolas Sarkozy à changer de cap.

Prudents, les socialistes appellent à la mobilisation des électeurs et à déjouer "le piège" des sondages dans un scrutin brouillé par "l'ouverture" et les panachages en tous genres.

Le PS s'estime en mesure de conquérir 30 des 47 cités de plus de 20.000 habitants perdues lors du précédent scrutin municipal en 2001, où la conquête par la gauche de Paris et Lyon avait en partie masqué la défaite. Cette fois, la prise de Marseille n'est pas exclue. La gauche dirige actuellement 170 villes de plus de 20.000 habitants contre 220 pour la droite.

Pour l'UMP, son secrétaire général, Patrick Devedjian, interrogé vendredi sur Canal+, a fixé comme objectif de gagner dans une quinzaine de villes de plus de 30.000 habitants et de conserver Marseille et Toulouse.

Quel que soit le résultat, Patrick Devedjian, un proche du chef de l'Etat, assure que Nicolas Sarkozy en tiendra compte.

Il l'a déjà fait, a-t-il souligné, notant que dans son interview au Figaro le président de la République "est dans cette rigueur qui est demandée". "On passe peut-être un peu de la période baroque à la période classique", a-t-il lancé.

Gilles Trequesser

vendredi, 07 mars 2008

Le double attentat de Bagdad sans précédent depuis juin

BAGDAD (Reuters) - Lire au deuxième paragraphe que l'attentat de jeudi soir est le plus meurtrier à Bagdad depuis juin dernier, et non depuis un an.

Voici une version corrigée.

Le bilan du double attentat à la bombe de jeudi soir à Bagdad s'est alourdi à 68 morts et 120 blessés, annonce la police irakienne.

Ce nouveau bilan en fait l'attaque la plus meurtrière ayant visé Bagdad depuis le mois de juin dernier.

Les deux explosions, coordonnées, ont frappé à une heure de grande affluence une rue commerçante du centre de la capitale irakienne, dans le quartier majoritairement chiite de Karrada.

D'après les autorités irakiennes et américaines, la seconde bombe, plus puissante que la première, a été déclenchée alors que les secours s'organisaient pour venir en aide aux victimes de la première déflagration.

Des femmes et des enfants sont au nombre des victimes.

Michael Holden, version française Henri-Pierre André

Coupe de l'UEFA: Marseille se place face au Zenit Saint-Pétersbourg

MARSEILLE - L'Olympique de Marseille a réalisé un très bon match pour battre 3-1 le Zenit Saint-Pétersbourg, jeudi soir en huitièmes de finale aller de la Coupe de l'UEFA, et prendre une bonne option pour la suite de la compétition.

Eliminé il y a deux ans de la Coupe de l'UEFA par ce même club russe en ayant perdu à l'aller à domicile (0-1), l'OM a cette fois largement dominé son sujet et, sans des faiblesses dans la finition, sa victoire aurait pu être bien plus large.

Il reste à espérer qu'elle sera suffisante car le but de l'attaquant du Zenit Andrei Arshavine en toute fin de match entretient les espoirs du champion de Russie qui recevra les Marseillais, mercredi après-midi.

L'OM, dernier représentant français sur la scène européenne après l'élimination de Lyon en Ligue des champions il y a deux jours, entamait la rencontre avec détermination. Trois minutes ne s'étaient pas écoulées que Vyacheslav Malafeev, le portier russe, devait intervenir sur une bonne frappe excentrée de Djibril Cissé, promu capitaine en l'absence de Lorik Cana, suspendu.

Les Marseillais continuaient de bien préparer leurs actions et d'inquiéter la rugueuse équipe du Zenit qui affichait beaucoup trop d'agressivité. Ainsi, Mathieu Valbuena recevait la chaussure de Kim Dong Jin en pleine figure. Sur le coup-franc qui suivait, Benoît Cheyrou distillait un bon ballon pour Mamadou Niang dont la reprise de la tête se fracassait sur la transversale (28e).

Face à la défense renforcée du Zenit, l'OM avait tout intérêt à miser sur la vitesse et la profondeur. C'est ainsi qu'il ouvrait le score. Taye Taiwo adressait une longue passe traversale pour Cissé. Ce dernier grillait la politesse au dernier défenseur et frappait sans contrôle. La balle fusait sur le sol jusqu'au fond des filets (37e).

Le score ne bougeait pas jusqu'à la pause, ce qui était plutôt une chance pour le Zenit car dans le temps additionnel de la première période, Niang avait encore trouvé la barre transversale.

Arche de Zoé: l'amende réclamée par le Tchad "n'est pas une dette d'Etat", selon Eric Woerth

PARIS - Le ministre du Budget Eric Woerth a prévenu vendredi que l'amende de quatre milliards de francs CFA (5,8 millions d'euros) réclamés par le Tchad en guise de réparation pour les familles d'enfants que l'Arche de Zoé voulait exfiltrer, "n'est pas une dette de l'Etat".
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"Je n'ai pas le sentiment que l'Etat doive payer cela, évidemment, ce n'est pas une dette de l'Etat. C'est un sujet que nous allons évoquer avec la justice et qui ne concerne pas directement l'Etat", a-t-il souligné sur LCI.

Jeudi, le président tchadien Idriss Déby a évoqué la grâce des six membres de l'association humanitaire, précisant qu'il faut cependant régler "un problème qui n'a pas encore été évoqué", l'indemnisation des familles, des réparations d'un montant de "quatre milliards de francs CFA, ce qui équivaut à huit millions d'euros". AP