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mardi, 06 mai 2008

Barack Obama est le favori des primaires du 6 mai

Spéculations, avis d'experts contradictoires, sondages à foison : les primaires de Caroline du Nord et de l'Indiana, mardi 6 mai, provoquent un véritable imbroglio de pronostics dans la blogosphère américaine. Pour les internautes cependant, c'est Barack Obama qui en sortira vainqueur.
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Pour Pajamedia.com, un blog républicain, et Talkleft.com, un blog démocrate, l'affaire du pasteur Jeremiah Wright a pourtant sérieusement porté un coup à la campagne du sénateur de l'Illinois. Mais il reste le candidat favori dans les pronostics des internautes. Selon Jeralyn Merritt, une avocate de Denver qui écrit pour Talkleft, le pasteur Wright a provoqué de fortes turbulences dans la campagne du candidat en entachant sa crédibilité, ses valeurs et son éligibilité. Ce qui expliquerait la perte de terrain du sénateur de l'Illinois dans la course à l'investiture depuis quelques semaines. C'est également l'avis de Pajamedia, qui voit dans les "jérémiades de Jeremiah Wright " un coup dur dans sa campagne. M. Obama détient toujours l'avantage dans la course, même si Hillary Clinton revient, revigorée par les mésaventures de son rival.

L'érosion au sein du camp démocrate est un moyen pour M. Obama de prendre définitivement l'avantage dans la course, pense Jeralyn Merritt. Comme elle, les blogueurs du site Slate.com estiment que même si les primaires se jouent à couteaux tirés, le sénateur de l'Illinois conserve une avance pour les prochaines primaires. Les deux sites pensent que le sénateur Obama s'est taillé la part du lion dans le nombre de délégués depuis le début de sa campagne, lui donnant un avantage décisif. Il est donc "virtuellement impossible", analyse Jeralyn Merritt, que Hillary Clinton remporte l'investiture démocrate.

Par ailleurs, la proposition, sujet devenu brûlant, de Hillary Clinton de suspendre la taxe fédérale sur l'essence cet été lors de ses dernières déclarations, ont rendu perplexes les internautes de politico.com. Ils jugent ces derniers discours comme "des ventes aux enchères" et estiment qu'elle verse dans le populisme pour séduire les classes populaires.

Et que dire lorsque la veille des primaires du mardi 6 mai, Mme Clinton revient sur cette proposition en admettant qu'elle sera difficilement applicable ? Peut-être est-ce sous la pression de nombreux économistes, dont Roger Myerson, Prix Nobel d'économie, estime le site Bloomberg. com... d'où la suspicion encore plus grande à l'égard de ces honorables déclarations pour attirer les électeurs. Ce qui n'a pas échappé au clan Obama, rapporte Political Ticker, blog invité sur le site de CNN, histoire de décrédibiliser sa rivale en l'accusant de ne pas aller jusqu'au bout de ses propositions.
Bérengère Guy

Indiana et Caroline du Nord, enjeux cruciaux pour Barack Obama

WASHINGTON (Reuters) - Barack Obama saura, à l'issue des primaires de ce mardi dans l'Indiana et en Caroline du Nord, s'il a surmonté ses difficultés dans la dernière ligne droite de la course à l'investiture démocrate et s'il peut battre sa rivale, Hillary Clinton.
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Les stratèges démocrates estiment que le sénateur de l'Illinois ne pouvait pas imaginer pires embûches que le battage médiatique autour des propos controversés de son ancien pasteur et de ses propres commentaires sur l'amertume des habitants des petites villes, censés se réfugier dans les armes et la religion.

"Cela lui a vraiment porté un coup, c'est indubitable", relève le stratège démocrate Jim Duffy. "Mais il semble se redresser."

Obama, qui s'il est élu deviendra le premier président métis des États-Unis, se serait bien passé des déclarations intempestives du révérend Jeremiah Wright.

Le pasteur a notamment affirmé que l'administration américaine était partiellement responsables des attentats du 11 septembre 2001 et de la propagation du sida chez les noirs.

Obama a été contraint de rompre publiquement avec le pasteur et, selon un sondage USA Today/Gallup publié lundi, Hillary Clinton le devance désormais par 51% d'opinions favorables contre 44% auprès de l'électorat démocrate ou de sensibilité démocrate.

Il y a deux semaines, avant la controverse Wright, un précédent sondage Gallup donnait une avance de 10 points à Obama. Le sondage publié lundi, réalisé entre jeudi et samedi, comporte une marge d'erreur de cinq points.

Il tranche sur une enquête CBS News/New York Times publiée dimanche qui créditait Obama d'une avance de 12 points sur Clinton avec 50% contre 38%, tandis que 60% des 671 personnes interrogées entre jeudi et samedi estimaient qu'Obama a bien géré la crise.

INCERTITUDES

Les ennuis de son rival ont entretenu chez la sénatrice de New York l'espoir de refaire son retard sur le sénateur de l'Illinois.

Pour la stratège démocrate Liz Chadderdon, Hillary Clinton attend qu'Obama bute sur un nouvel obstacle.

"Elle attend désespérément la grosse gaffe, mais ce qui est intéressant, c'est que cela n'est pas encore arrivé", dit-elle.

De nombreux observateurs prédisent pour mardi des résultats partagés, Obama remportant la victoire en Caroline du Nord tandis que Clinton enlèverait l'Indiana, ce qui entraînerait la poursuite du duel démocrate tout en laissant espérer à Obama la victoire finale.

Une victoire d'Obama dans les deux États conforterait son avance mais, à l'inverse, un double échec du sénateur de l'Illinois donnerait à sa rivale des arguments pour faire valoir auprès des superdélégués qu'elle est la meilleure candidate face au républicain John McCain.

Pour le stratège démocrate Dough Schoen, qui a travaillé à la Maison blanche avec le président Bill Clinton, il y a tant d'incertitudes autour d'Obama qu'il ne se hasarderait pas à prédire l'issue du duel.

"Je pense que la tempête se poursuit. Nous ne saurons pas avant mardi si la tempête est passée ou si Barack reste pris dans la tourmente", dit-il.

Dans l'Indiana, les primaires, ouvertes aux électeurs indépendants et aux républicains, s'ouvriront à 10h00 GMT pour se conclure à 23h00 GMT.

Les sondages d'opinion y placent Obama et Clinton au coude-à-coude.

En Caroline du Nord, le scrutin se terminera à 23h30 GMT. Obama y est donné favori bien que le gouverneur de l'État, Mike Easley, ait récemment apporté son appui à Clinton.

Version française Nicole Dupont

lundi, 05 mai 2008

Olivier Besancenot: "une majorité de la population s'appauvrit" depuis l'élection de Nicolas Sarkozy

PARIS - Depuis l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, la majorité de la population "s'appauvrit" tandis que les "riches sont de plus en plus riches", a dénoncé dimanche le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) Olivier Besancenot.

"La réalité depuis que Nicolas Sarkozy est élu, les riches sont de plus en plus riches (...) et il y a une majorité de la population qui s'appauvrit", a-t-il déclaré sur Canal+.

"Il y a un transfert de revenus qui s'opère, qui va directement de la poche de la majorité de la population à 6%-7% de la population, sous forme d'exonération de cotisations sociales, de subventions publiques et de cadeaux fiscaux", a dénoncé le candidat à la dernière présidentielle.

Olivier Besancenot a par ailleurs confirmé que les collectifs réunis en vue de fonder un grand parti d'extrême gauche se rassembleront en juin pour poser les bases de ce mouvement. Le parti, qui n'a pas encore de nom, devrait voir le jour en décembre. AP

Les Français mécontents de l'action de Nicolas Sarkozy, mais satisfaits de plusieurs de ses réformes

PARIS - Les Français sont peu satisfaits de l'action de Nicolas Sarkozy depuis son élection à la présidence -mais semblent adhérer à plusieurs des mesures prises depuis un an, selon un sondage OpinionWay à paraître lundi dans "Le Figaro".

Ainsi, seuls 32% des sondés sont satisfaits des résultats de la politique menée (contre 66% de mécontents), 36% sont satisfaits du respect des engagements de campagne (contre 61% de mécontents), 35% sont satisfaits de la manière dont M. Sarkozy exerce la fonction (contre 63% de mécontents) et 40% sont satisfaits des réformes engagées (contre 58% de mécontents).

En revanche, 50% des Français sont satisfaits de la façon dont le président défend les intérêts de la France à l'étranger, contre 48% de mécontents.

Ce bilan négatif est en partie contredit par l'adhésion des Français à plusieurs des mesures prises depuis l'arrivée de M. Sarkozy aux affaires il y a un an.

Ainsi, 84% des Français juge positivement "la possibilité de pouvoir disposer plus vite de la participation aux bénéfices de son entreprise", 82% la réforme des droits de succession, 80% l'instauration de peines plancher, 73% la défiscalisation des heures supplémentaires, ou encore 73% la loi sur le service minimum dans les transports.

En revanche, 72% jugent négativement le renforcement du contingent français en Afghanistan, 72% la création des franchises médicales, et 54% la réforme de la carte judiciaire.

Concernant les mesures envisagées et pas encore mises en oeuvre, les Français adhèrent à 69% au Revenu de solidarité active (RSA) et à 54% au passage à 41 ans de cotisation pour la retraite à taux plein. En revanche, ils sont contre la réforme de la carte hospitalière à 60% et contre le non-remplacement de 11.200 postes d'enseignants en 2009 à 66%.

-sondage réalisé en ligne du 30 avril au 2 mai auprès d'un échantillon de 1.005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas. AP

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dimanche, 04 mai 2008

Hillary Clinton a la mémoire bien courte

Hillary Clinton a la mémoire bien courte ou elle joue à un jeu franchement dangereux. A en croire un document sonore révélé vendredi par Huffington Post, Hillary s'en est pris à Moveon.org, taxant le groupe d'"activistes" et les accusant d'avoir "envahi" les caucus et "intimidé" ses supporters. "Nous avons eu moins de succès dans les caucus car ils attirent les activistes de la base du parti".
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Les remarques ont été formulées en février, peu après le super tuesday, devant un parterre de généreux donateurs, ça ne vous rappelle rien? (note aux candidats, méfiez-vous de ce que vous racontez à vos pourvoyeurs de fonds, même si les journalistes sont généralement exclus de ces soirées, il y a toujours des âmes outrées qui refileront le sonore de vos remarques à Huffington).

N'empêche, les remarques d'Hillary valent leur pesant d'or. L'ancienne First Lady caractérise notamment MoveOn.org de "jaillissement d'argent qui ne s'arrête jamais. Ce jaillissement ne semblait pas la gêner quand l'organisation défendait les Clinton lors du lors du procès en destitution de Bill Clinton en 1998 et 99.

Pour mémoire, MoveOn.org a été fondé par un couple de San Francisco, Wes Boyd and Joan Blades, qui avait fait fortune avec les fameux grille-pain volants comme écrans de veille, qui las de voir le monde politique s’affoler des galipettes sexuelles de Bill Clinton, avait lancé une pétition en ligne baptisée Move On (allons de l’avant) envoyée à 300 personnes.

Neuf ans plus tard, MoveOn.org compte 3,2 millions de membres, facilement mobilisables et à la générosité infaillible. En 2004, l'association avait bénéficié du soutien de George Soros via un don de 5 millions de dollars pour financer leur campagne de soutien à John Kerry, le candidat démocrate à la présidentielle.

Le pari d'Hillary est simplemais risqué. Comme MoveOn.org soutient son rival Barack Obama (tout comme Soros d'ailleurs), elle préfère reléguer toute l'association dans le camp des "libéraux", cette affreuse aile gauche du parti. Elle se positionne du même coup au centre, selon le vieux principe de la triangulation mise au point par Bill Clinton en 1992. Je ne suis pas certaine que la stratégie fonctionne cette fois-ci. Comme le relève justement Mme Clinton, les activistes s"activent".

La campagne des primaires n'est pas terminée. Certains membres de MoveOn pro Clinton (même si le soutien à Obama s'est fait au vote populaire, les membres n'ont pas été unanimes à le choisir) pourraient en prendre ombrage. Sans compter qu'Hillary s'est trompée en affirmant que MovenOn (ces pacifistes!) s'était opposé à l'intervention en Afghanistan, ce qui est faux.

Enfin, si Hillary venait à gagner la nomination - les superdélégués ont encore leur mot à dire - rien n'indique que ces 3,2 millions d'activistes s'activeront aussi aisément pour la défendre dans son combat contre McCain. Reste surtout cette désagréable impression que vos amis ne sont vos amis que lorsqu'ils vous soutiennent aveuglément. ça rappellerait presque les tactives de George Bush et Karl Rove.

Ps: Huffington semble avoir un truc à se faire pardonner. Il y a eu déluge de commentaires sur leur site après la diffusion du sonore d'Obama à propos de ses remarques sur les habitants des petites villes. Coup sur coup, HuffPost a publié cette semaine un article affirmant qu' Hillary s'en serait violemment pris à ces mêmes électeurs des petites villes qui avaient préféré Gingrich et son Contrat pour l'Amérique aux démocrates lors du raz-de-marée conservateur au Congrès en 1994. En disant d'eux "qu'ils aillent se faire f...". Et puis ce nouveau sonore ce soir, depuis combien de temps est-il en possession d'Huffinton?

vendredi, 02 mai 2008

usa 2008 les propos de l'ancien pasteur d'Obama n'ont aucune incidence sur le choix américain...Hillary Clinton c'est du Passé...

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mercredi, 30 avril 2008

Bruxelles: Les "sans-papiers" malmenés

MARDI, LA POLICE a interpellé 130 manifestants devant l'Office des étrangers à Bruxelles. La moitié, sans papiers, risquent l'expulsion. Parallèlement, une centaine de manifestants se sont rassemblés cette nuit, jusqu'à 5 heures du matin, derrière le Palais de justice pour réclamer leur libération. Deux avocats qui les accompagnaient ont été malmenés par la police.5ec602592bf43d870653db2bf009c181.jpgMardi, 16 h, au pied de l'Office des étrangers à Bruxelles. Des policiers embarquent un groupe de manifestants. Partout des cris et des scènes de violence. Trois fourgons se remplissent, 130 personnes sont arrêtées, dont 90 sans-papiers, parmi lesquels plusieurs enfants, 10 étudiants de l'ULB et 30 autres personnes en situation irrégulière.

Comme chaque semaine ou presque, les manifestants s'étaient rassemblés devant l'Office des étrangers, à l'initiative des collectifs de défense des sans-papiers, pour demander un dialogue sur la politique de régularisation. Chaque semaine, les autorités les laissent faire. Mais pas cette fois.

« Nous autorisons les manifestations dès que nous pouvons. Mais dans ce cas nous n'avons pas reçu de demande. Et les manifestants ont planté des tentes avec l'intention de rester là 24h. Les conditions sécuritaires et sanitaires n'étaient pas respectées », affirme le porte-parole du bourgmestre (PS) de Bruxelles. À la police, on indique que l'évacuation des lieux avant 16h a d'abord été demandée, sans succès. Les policiers seraient donc intervenus vers 17h. Mais du côté du mouvement des sans-papiers, la version est toute autre. Eux affirment avoir déposé une demande d'autorisation à la commune et à la police. Et dénoncent des arrestations violentes, alors que la manifestation était pacifique.
Transferts en centres fermés

Toutes les personnes arrêtées ont été transportées illico dans des cellules situées au Palais de Justice. Parmi elles, Alain Adriaens, conseiller communal Écolo d'Ixelles et ancien député. Il se dit scandalisé : « Nous avons été pris dans une souricière. À aucun moment la police ne nous a demandé de nous disperser. Et une fois en cellule, j'ai vu que la police faisait le tri entre ceux qui avaient des papiers et pouvaient sortir, et les sans-papiers. » Selon l'Écolo, « la commune de Bruxelles a d'abord promis la libération de tous, puis a tout à coup indiqué qu'elle n'avait plus les manettes mais que c'était l'Office des étrangers qui avait le contrôle des opérations. »

À l'Office des étrangers, on indique qu'il ne s'agit que d'arrestations administratives. Mais que les sans-papiers sous le coup d'un ordre de quitter le territoire pourront être mis en centres fermés et que les dossiers seront traités au cas par cas. Pour les militants du mouvement de défense des sans-papiers, il s'agit d'une « rafle ». Et d'une tentative claire de couper la tête de leur mouvement. « Nous sommes quatre porte-parole de l'Udep (Union de défense des sans-papiers) sur cinq à être détenus dont trois sans papiers », indiquait mardi, depuis sa cellule, Gerardo Cornejo, à l'origine de la grève de la faim initiée, rue Royale il y a quelques mois. À l'extérieur, le reste des troupes s'est rassemblé, en soirée, devant le Palais de Justice. Et a tenté de joindre l'Office des étrangers. En vain.

mardi, 29 avril 2008

Barack Obama un don de Dieu pour les USA

********** SI LES AMERICAINS RATENT OBAMA, ILS RATENT LE SIECLE**********

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Colombie: Bernard Kouchner ne fait aucune déclaration après sa rencontre Alavaro Uribe

BOGOTA, Colombie - Bernard Kouchner, en visite en Colombie, s'est entretenu lundi avec le président Alvro Uribe, pour tenter une nouvelle fois de débloquer les négociations en vue d'un accord humanitaire visant à échanger des guérilleros colombiens prisonniers contre des otages des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, retenue depuis plus de six ans.
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Après une longue série d'entrevues avec son homologue colombien Fernando Araujo, avec des familles d'otages, avec des ex-otages et, pour finir avec M. Uribe, le ministre français des Affaires étrangères n'a fait aucune déclaration à la presse, pas plus que les membres du gouvernement colombien.

Bernard Kouchner a également rencontré la mère d'Ingrid Betancourt, Yolanda Pulecio et Luis Eladio Perez qui a partagé le calvaire de Betancourt.

Paris a annoncé vendredi la tournée de Kouchner en Colombie lundi, puis en Equateur mardi et au Venezuela mercredi pour s'entretenir avec les présidents de ces trois pays sud-américains, discuter de la situation des otages et tenter d'arracher un accord humanitaire.

S'ils ont accueilli avec bienveillance ce nouvel effort français, quelques connaisseurs du dossier comme Carlos Lozano, directeur de l'hebdomadaire "Voz del Partido comunista colombiano", ont laissé entendre qu'il ne fallait pas attendre grand chose de cette visite outre-Atlantique et surtout pas la libération d'Ingrid Betancourt, retenue par les FARC depuis février 2002. AP

lundi, 28 avril 2008

Sans l'Afrique que fera Sarkozy

TUNIS (Reuters) - La France doit parapher ce lundi soir un accord de partenariat dans le nucléaire civil avec la Tunisie et Airbus signer avec Tunis Air la vente de 16 avions, au premier jour de la visite d'Etat de Nicolas Sarkozy à Tunis.
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Les organisations de défense des droits de l'homme, très sévères pour le pouvoir tunisien, attendent pour leur part un geste du président français, arrivé en fin d'après-midi à Tunis avec son épouse Carla et sept ministres et secrétaires d'Etat.

Le président tunisien Zine el Abidine Ben Ali a accueilli ses invités à leur descente d'avion. Il leur avait réservé un "accueil populaire" sur l'avenue Bourguiba, la principale artère de la capitale tunisienne - 20 minutes montre en main.

Les deux chefs d'Etat, la délégation française et Carla Bruni-Sarkozy en robe bleu nuit et cheveux en queue de cheval, ont descendu cette avenue ombragée entre deux haies d'habitants de Tunis contenus par des barrières métalliques et strictement encadrés par les forces de sécurité, au son des you-you et d'un concert tonitruant de tambours et de bombardes ("zokra").

La foule agitait des petits drapeaux français et tunisiens et des portraits des deux présidents mais scandait surtout le nom de Zine el Abidine Ben Ali, qui achève son quatrième mandat et pourrait se représenter en 2009. Toutes les rues voisines avaient été bouclées et pratiquement vidées de leurs passants.

Les deux présidents ont eu ensuite un premier entretien, avant la signature d'accords et un dîner.

La France devait parapher un accord cadre de partenariat dans le nucléaire civil avec la Tunisie, comme ceux qu'elle a déjà paraphés avec la Libye, le Maroc et l'Algérie, susceptible d'ouvrir la voie à la fourniture d'une centrale nucléaire.

Le ministre de l'immigration, Brice Hortefeux, qui est du voyage, devait pour sa part signer des accords sur la gestion concertée des flux migratoires, comme ceux que la France a déjà signé avec le Gabon, le Sénégal, le Congo et le Bénin.

Deux accords commerciaux devaient par ailleurs être annoncés à la même occasion, selon une source diplomatique française : la vente par Airbus de dix A320 et de trois A350 ferme et de deux A320 et d'un A350 en option, pour un montant total d'un milliard d'euros ; la fourniture par Alstom d'une centrale électrique thermique pour 360 millions d'euros.

DROITS DE L'HOMME

Nicolas Sarkozy évoquera les relations économiques entre les deux pays mardi devant 500 entrepreneurs français et tunisiens.

Le projet d'Union pour la Méditerranée (UPM) est également un des grands thèmes de sa visite.

La France milite pour que le secrétariat de la future UPM, initiative d'origine française reprise par l'Union européenne pour renforcer la coopération entre les deux rives du bassin méditerranéen, ait son siège dans un pays de la rive sud.

La Tunisie et le Maroc sont candidats, avec, semble-t-il, une préférence de Paris pour la première.

Cette perspective fait grincer les dents des défenseurs des droits de l'Homme, qui accusent le pouvoir tunisien d'attenter aux libertés fondamentales sous couvert de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme islamique et souhaitent que Nicolas Sarkozy fasse pression sur le président tunisien.

"En juillet 2007, quand le président Sarkozy avait effectué une visite éclair à Tunis, il avait totalement ignoré la société civile tunisienne. Nous aimerions que ce ne soit pas le cas cette fois", déclarait samedi dans Le Monde le président de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme, Mokhtar Trifi.

"M. Sarkozy pourrait user de son amitié pour rappeler que la démocratie en Tunisie est de l'intérêt de tous", ajoutait-il.

Le même jour, le rédacteur en chef et le directeur de la rédaction de l'hebdomadaire Al Mawkef, organe du Parti démocratique et progressiste, parti d'opposition, annonçaient qu'ils entamaient une grève de la faim illimitée pour protester contre les tracasseries dont ils se disent victimes.

La secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade, aussi du voyage, rencontrera des "représentants de la société civile" tunisienne, dont Mokhtar Trifi et d'autres défenseurs des droits de l'Homme, dit-on de source diplomatique française.

"S'agissant des droits de l'Homme, naturellement le président de la République en dira un mot public, d'abord parce que nous estimons juste de souligner les acquis réels de deux générations d'indépendance de la Tunisie", dit pour sa part l'Elysée.

"Pour le reste, le président aura à coeur d'évoquer un certain nombre de dossiers lors de son tête-à-tête avec le président Ben Ali", ajoute-t-on de même source.

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Nicolas Sarkozy et François Fillon perdent 8 points, selon BVA

PARIS (Reuters) - Moins d'un Français sur trois (32%) a une opinion positive de Nicolas Sarkozy en avril, soit une baisse de huit points en un mois, selon le baromètre BVA Orange pour L'Express.
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Le Premier ministre François Fillon perd lui aussi huit points (43% d'opinions favorables) et enregistre une hausse brutale de 10 points des jugements négatifs (46%), redevenant ainsi impopulaire, comme il le fut déjà en décembre dernier.

Au total, 64% des personnes interrogées disent avoir une opinion négative du président de la République, une hausse de neuf points depuis le mois de mars.

Il s'agit, selon l'institut de sondage, du taux de mauvaises opinions le plus élevé depuis la création du baromètre de l'exécutif en 1981.

Le sondage a été réalisé auprès de 994 personnes, du 22 au 24 avril, avant l'intervention télévisée du chef de l'Etat jeudi soir.

Pour BVA, l'effondrement de l'image présidentielle trouve principalement son origine dans la désaffection de certains sympathisants de droite, et plus précisément de l'UMP (75% de bonnes opinions, au lieu de 86% en mars).

Par ailleurs, pour la première fois depuis son élection, Nicolas Sarkozy est impopulaire parmi les retraités (55% de mauvaises opinions, au lieu de 45% le mois dernier).

Parallèlement, la perte de crédit de François Fillon est particulièrement accusée parmi les sympathisants du Modem (46% de bonnes opinions, - 20 points), mais est perceptible aussi parmi ceux de l'UMP (78%, - 8 points), souligne BVA.

Laure Bretton

Betancourt: difficile mission de Kouchner dans un climat de discorde régionale

BOGOTA (AFP) - Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner entame lundi une difficile mission visant à relancer le dialogue entre la Colombie et ses voisins du Venezuela et d'Equateur afin d'obtenir la libération de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt.
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Sa tournée dans les trois pays constitue "une grande opportunité pour que le gouvernement colombien relance l'accord humanitaire" mais elle débute "dans un ambiance difficile, qui n'est vraiment pas des meilleures", a expliqué à l'AFP Carlos José Herrera, directeur de chaire à l'Université de Pamplona (nord-est).

En apprenant l'arrivée du chef de la diplomatie française, M. Uribe a d'entrée de jeu annoncé qu'il s'opposerait à toute médiation du président vénézuélien Hugo Chavez. M. Uribe avait mis fin à une mission de son homologue en novembre, l'accusant d'"ingérence" dans les affaires colombiennes.

"Ce voyage de trois jours de Bernard Kouchner n'a qu'un seul objectif: alléger les tensions entre Bogota, Quito et Caracas pour créer une ambiance favorable pouvant bénéficier aux otages", a commenté le quotidien de référence colombien El Tiempo. Dans un éditorial, samedi, ce journal a toutefois accusé de "légèreté" le président français Nicolas Sarkozy dans le dossier Betancourt, en le qualifiant de "débutant".

"La Colombie a souffert des caprices" du président français, a estimé El Tiempo. "Sarkozy a d'abord demandé à Alvaro Uribe de libérer un dirigeant des Farc (ndlr: Rodrigo Granda, début juin 2007). Puis il a envoyé (début avril) un avion ambulance pour secourir Ingrid Betancourt sans avoir pris contact avec les preneurs d'otages", a rappelé le quotidien.

"Tout semble indiquer que Kouchner insistera auprès du président du Venezuela pour qu'il reprenne sa médiation avec les Farc", a ajouté El Tiempo.

dimanche, 27 avril 2008

Obama Change We Can Believe In Results

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Michael Moore et le financial times soutiennent Barack Obama

L'empêcheur de tourner en rond du cinéma américain s'était bien gardé jusqu'ici de donner son avis sur l'élection présidentielle. Dans une lettre postée sur son site, il avoue préférer Barack Obama à Hillary Clinton.

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Michael Moore soutenant John Kerry en 2004, Pangalactic Gargleblaster, Flickr, licence CC
"Fahrenheit 9/11 " : on se souvient du titre du brûlot anti-Bush de Michael Moore, sorti sur les écrans quelques mois avant la réélection du président américain en 2004. Tentative échouée d'influencer le cours d'une élection présidentielle, malgré une Palme d'Or à Cannes.
Moore s'est donc fait très discret depuis juin 2007, date de la sortie de son docu sur le système de santé, Sicko.
Aujourd'hui, il sort du silence dans un post intitulé "Mon vote va à Obama" publié sur son site internet. Aux Etats-Unis, Michael Moore est souvent perçu comme un agitateur qu'on aime ou qu'on déteste. Ce nouveau soutien aidera-t-il le candidat Obama ? A vous d'en juger. En attendant, quelques extraits de la lettre de Moore :

"Je ne peux pas voter pour les primaires cette année. J'habite dans le Michigan. (...)

Donc, si vous habitez en Pennsylvanie, pourriez-vous me faire une faveur ? Pourriez-vous voter mardi pour le sénateur Barack Obama ?

Je n'ai pas exprimé en public ma préférence jusqu'à présent, principalement pour deux raisons : 1) Qui cela intéresse-t-il ? 2) Moi (et la plupart des gens que je connais) n'en avons rien à foutre du nom qui sortira des urnes en novembre tant qu'il y a un dessin de JFK ou de Roosevelt sur un âne en haut du bulletin de vote, ainsi que le mot "Démocrate" à côté du nom du candidat. (...)

Enfin, cela allait l'an dernier, mais depuis deux mois, les actions et les paroles d'Hillary Clinton sont passées de décevantes à vraiment repoussantes. (...)

Il y a ceux qui disent qu'Obama n'est pas prêt ou qu'il s'est trompé en votant pour ceci ou cela. Mais c'est regarder les arbres et non la forêt. Nous ne sommes pas seulement témoins d'un candidat nouveau, mais aussi d'un mouvement massif et profond pour le changement. Mon soutien va au Mouvement pour Obama plus qu'au candidat Obama lui-même."
Le Financial Times apporte son soutien à Barack Obama
Après avoir comparé minutieusement les deux candidats démocrates, le quotidien économique a fait son choix. "Les démocrates doivent choisir Obama" proclame-t-il à 48 heures de la primaire de Pennsylvanie. Extraits.
L'essentiel de l'édito du Financial Times:
"Mr Obama and Hillary Clinton are both strong candidates and each appeals powerfully to distinct segments of Democratic support. This has heightened the risk of bitter division.
(...)

Mr Obama has fought a brilliant campaign, out-organising his opponent, raising more money, and convincing undecided Democrats as well as the country at large that he was more likeable, more straightforward and more worthy of trust.
On form, he is a spell-binding orator and holds arena-sized audiences in thrall. He is given to airy exhortations, it is true, but genuinely seeks consensus and has cross-party appeal.
Mrs Clinton's campaign, in contrast, has been a shambles. She and her team expected to have it all sewn up long ago; they made no plans for a long struggle, ran short of money and had to reorganise on the run.
(...)

Israël a bombardé un site militaire, pas nucléaire, dit Assad

DOUBAI (Reuters) - Le site syrien bombardé le 6 septembre par l'aviation israélienne était une installation militaire en construction mais pas un réacteur nucléaire, affirme le président Bachar al Assad dans une interview publiée par le quotidien qatari Al Watan.

L'administration américaine a diffusé jeudi des documents prouvant selon elle que la Corée du Nord a aidé la Syrie à construire un réacteur nucléaire capable de produire du plutonium et que son assistance s'est poursuivie après la destruction par Israël du site suspect.

Un haut responsable de l'administration Bush a précisé que les Etats-Unis et Israël avaient discuté des options possibles pour traiter ce réacteur suspect, mais qu'Israël avait décidé seul de le détruire, le 6 septembre dernier. "Au final, Israël a décidé par lui-même d'agir. Il l'a fait sans feu vert de notre part", a-t-il dit à la presse.

La Syrie a rejeté ces accusations et affirmé qu'elles étaient destinées à faire pression sur la Corée du Nord dans le cadre des négociations sur son programme nucléaire avec les grandes puissances.

"Est-ce logique? Un site nucléaire dépourvu de protection sol-air? Un site nucléaire exposé aux satellites au beau milieu du désert du centre de la Syrie", souligne le président syrien dans son interview à Al Watan, accordée avant la publication des allégations américaines.

"La vérité c'est que le raid visait un site militaire en cours de construction. Nous sommes contre les armes de destruction massive pour Israël l'Iran ou d'autres", assure Assad.

LA TURQUIE MÉDIATRICE ENTRE ISRAËL ET SYRIE

Il juge illogique pour la Syrie de chercher à se doter de la bombe atomique. "Où l'utiliserions nous? Contre Israël? Cela tuerait des Palestiniens. Je ne trouve pas cela logique."

Assad dit ne pas savoir pourquoi Israël a bombardé le site. "Pourquoi l'ont-ils attaqué? Nous ignorons de quelles données ils disposaient, mais ils savent ou voient grâce au satellites. Ils ont attaqué un site inachevé qui n'avait ni personnel, ni rien. Il était vide", assure le président syrien.

Interrogé sur l'absence de riposte syrienne, Assad répond: "Nous croyons qu'Israël veut provoquer la Syrie et l'attirer éventuellement dans une guerre alors que nous ne recherchons pas la guerre. Nous avons été clair à ce sujet. Nous avons d'autres moyens (de répondre), et nous n'avons pas nécessairement à les dévoiler."

Jeudi, Al Watan avait publié un extrait de l'interview du leader syrien où il déclarait que Damas était prêt à négocier avec Israël par l'intermédiaire de la Turquie pour trouver "un terrain commun" pour faire la paix.

Mais il déclaré que des pourparlers directs entre Israël et la Syrie, rompus depuis 2000, devraient attendre le changement de président américain à l'élection de novembre prochain.

Selon une ministre syrienne, Israël aurait fait savoir par le biais de la Turquie qu'il était prêt finalement à restituer le Golan syrien occupé en 1967 et annexé en 1981, en échange de la paix avec Damas.

Le Premier ministre turc Tayyip Erdogan, qui s'est rendu samedi à Damas, a confirmé que son pays faisait office de médiateur entre la Syrie et Israël en raison de la confiance dont il jouit auprès des deux parties.

Soummer Saïd, version française Marc Delteil

samedi, 26 avril 2008

Mahmoud Abbas déçu de sa visite aux Etats-Unis

WASHINGTON - Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a déclaré vendredi être déçu de sa visite aux Etats-Unis, affirmant que ses entretiens à Washington avec George W. Bush et Condoleezza Rice n'avaient pas permis de faire avancer les pourparlers de paix au Proche-Orient.

Lors d'un entretien accordé à l'Associated Press dans son hôtel à Washington avant de quitter les Etats-Unis, M. Abbas a semblé pessimiste sur les chances de parvenir à un accord de paix avec Israël avant la fin de l'année, but pourtant affiché lors de la conférence d'Annapolis (Maryland) en novembre dernier.

"Franchement, jusqu'ici nous ne sommes parvenus à rien. Mais nous menons toujours un travail direct pour avoir une solution", a-t-il déclaré. "Tous les dossiers restent ouverts. Aucun n'a été conclu. La situation est telle qu'elle était avant".

Le président de l'Autorité palestinienne a expliqué que le principal obstacle demeurait la poursuite des implantations israéliennes sur les territoires palestiniens.

"Nous avons exigé que les Américains appliquent la première phase de la feuille de route qui traite de la cessation de l'expansion des implantations", a-t-il souligné, précisant qu'il aurait souhaité voir Washington exercer une pression plus importante sur Israël dans ce domaine. Ce point est "le plus gros obstacle sur la voie des négociations", a-t-il assuré.

Le porte-parole de la Maison Blanche Gordon Johndroe a réagi en affirmant que le "président Bush participe à faire avancer le processus". "Ce n'était pas une rencontre lors de laquelle des avancées majeures étaient attendues", a-t-il ajouté. "Au bout du compte, ce sont les Israéliens et les Palestiniens qui doivent parvenir à un accord. Chaque partie doit faire plus -et vu l'engagement sérieux des dirigeants, le président reste confiant sur le fait que la définition d'un Etat (palestinien, NDLR) d'ici la fin de l'année reste possible".

Les collaborateurs de Mahmoud Abbas ont également fait savoir qu'il avait été déçu par son entretien avec la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice jeudi. Evoquant un éventuel accord de paix, Mme Rice n'a pas mentionné l'objectif Palestinien d'un Etat comprenant les terres annexées par Israël lors de la guerre des Six-Jours en 1967.

"Nous exigions qu'ils parlent des frontières de 1967", a expliqué Mahmoud Abbas, laissant transparaître une rare expression de colère. "Aucun d'eux n'a parlé des frontières de 1967".

Il a également assuré que les responsables américains n'avaient fait aucune nouvelle proposition lors de sa visite à Washington. "Ils font des efforts. Et nous nous sommes toujours en négociations" sur les principaux points d'achoppement que sont les frontières définitives du futur Etat, la question de Jérusalem, les implantations juives et le sort des réfugiés palestiniens.

"Nous ne voulons pas d'une déclaration de principes, car nous en avons déjà une", a souligne le président de l'Autorité palestinienne, en référence à l'accord d'Oslo signé en 1993, alors que les Israéliens ont laissé récemment qu'une "déclaration de principes" d'ici à la fin de l'année serait déjà une avancée. "Maintenant nous voulons un accord en bonne et due forme. Et alors nous pourrons entrer dans les détails".

Malgré sa déception, Mahmoud Abbas a indiqué qu'il continuerait à rencontrer régulièrement le Premier ministre israélien Ehoud Olmert, et qu'il s'entretiendrait également avec George W. Bush lors de sa visite au Proche-Orient en mai à l'occasion du soixantième anniversaire de la création d'Israël.

Mais Ehoud Olmert ne participera pas à cette réunion, a-t-il souligné, aucun entretien trilatéral n'étant pour l'heure prévu. "Ce sera une rencontre bilatérale entre moi et M. Bush. C'est à cette réunion que j'ai été invité". AP

vendredi, 25 avril 2008

La Chine prête à rencontrer des représentants du dalaï-lama

PEKIN (Reuters) - La Chine va rencontrer des représentants du dalaï-lama, chef spirituel des Tibétains, rapporte l'agence Chine nouvelle en citant plusieurs sources gouvernementales.
Un porte-parole du dalaï-lama a déclaré qu'il n'avait reçu pour l'heure aucun contact en ce sens de la part de Pékin.
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"Nous n'avons aucune information de quelque sorte sur la volonté chinoise de rencontrer des représentants de sa sainteté", a déclaré Tenzin Taklha à Dharamsala, dans le nord de l'Inde, où siège le gouvernement tibétain en exil. "Il n'y a pas eu de communication."

"Face aux demandes répétées de la part de l'entourage du dalaï pour reprendre des discussions, le département concerné du gouvernement central aura des contacts et des consultations avec le représentant privé du dalaï-lama dans les jours à venir", déclare un responsable gouvernemental cité par Chine nouvelle.

"Il est souhaitable qu'à travers ces contacts et consultations, la partie du dalaï prenne des mesures crédibles pour cesser ses activités visant à diviser la Chine, cesser de comploter et d'inciter à la violence et cesser de perturber et saboter les Jeux olympiques de Pékin, afin de créer les conditions pour un dialogue", ajoute ce responsable.

La Chine a imputé au dalaï-lama et à sa "clique" la responsabilité des troubles de la mi-mars au Tibet et dans les régions voisines à fort peuplement tibétain.

Lindsay Beck, version française Jean-Stéphane Brosse

Raffarin parle d'une "erreur politique" de Delanoë sur le Tibet

PEKIN (Reuters) - L'ancien Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin, porteur à Pékin d'un message d'apaisement entre la France et la Chine, a jugé que la décision de faire du dalaï-lama un citoyen d'honneur de la ville de Paris constituait une "très grave erreur politique", a rapporté jeudi le China Daily.
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Le chef spirituel en exil des Tibétains a été fait citoyen d'honneur de la capitale lundi dernier par le conseil de Paris sur l'initiative du maire socialiste de la capitale, Bertrand Delanoë.

"L'action entreprise par Delanoë est une très grave erreur politique", a dit Raffarin lors d'une interview accordée mardi au China Daily avant son départ pour Pékin.

"D'abord, en tant que responsable local, il doit veiller à un consensus avec la stratégie diplomatique de l'Etat lorsqu'il s'exprime sur des questions internationales", explique-t-il.

Jean-Pierre Raffarin ajoute avoir éprouvé de la honte face à la décision du Conseil de Paris qui va "à l'encontre des efforts entrepris par Nicolas Sarkozy pour améliorer les liens sino-français".

"Si le conseil de la ville de Paris veut honorer une personnalité qu'il considère comme un héros, il doit d'abord analyser objectivement et entièrement le candidat, et non agir par impulsion", poursuit-il.
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Les manifestations organisées en France contre la politique répressive de la Chine au Tibet, notamment lors du passage de la flamme olympique à Paris, le 7 avril, ont jeté un froid dans les relations franco-chinoises.

Nicolas Sarkozy a chargé le président du Sénat, Christian Poncelet, et Jean-Pierre Raffarin de transmettre des messages d'apaisement aux dirigeants chinois.

Les deux sénateurs ont été reçus séparément jeudi par le président Hu Jintao.

"Ces événements ne sont pas ce que nous voulons voir, et ont blessé les sentiments du peuple chinois", a dit au premier le président chinois, dont les propos ont été rapportés par le China Daily.

Le second lui a remis une lettre de Sarkozy et une biographie de Charles de Gaulle.

Le conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, Jean-David Levitte, est attendu à Pékin ce week-end.

Henri-Pierre André

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Ségolène Royal, Sarkozy a donné une "feuille de déroute" à son gouvernement

PARIS (Reuters) - Ségolène Royal a critiqué l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy en estimant que son mea culpa était une technique de communication et qu'il avait dérapé notamment sur les étrangers sans papiers et la Chine.
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"On est plus inquiets après l'émission qu'avant, on a le sentiment de ne pas avoir eu un président de la République hier, mais un candidat perpétuel (...) Le Premier ministre a surtout eu une feuille de déroute", a déclaré sur France Inter l'ancienne candidate PS à l'élection présidentielle.

Selon elle, Nicolas Sarkozy a accumulé "approximations, improvisations, contre-vérités" et s'il a reconnu des erreurs, a-t-elle souligné, il n'a pas précisé dans quel domaine et a annoncé qu'il maintenait le cap.

"Ce que l'on attend quand on reconnait des erreurs, ce n'est pas seulement une opération de communication pour que ce matin, les gens puissent dire 'il est plus modeste qu'avant'", a-t-elle dit.

Elle estime que financer le Revenu de solidarité active (RSA) pour les Français pauvres par une récupération de la "prime pour l'emploi" (impôt négatif versé aux ménages modestes) revient à mener une "redistribution entre les précaires et les gens modestes, au lieu de reprendre aux plus riches".

L'ex-candidate PS déplore aussi les propos présidentiels justifiant la diplomatie vis-à-vis de la Chine. "Pour justifier qu'il se couche devant la Chine, il a osé dire que la Chine aidait le Darfour", souligne-t-elle. Le rôle de la Chine dans la région occidentale du Soudan frappée par un conflit est critiqué.

Elle estime aussi que le président s'est montré "méprisant" en estimant que le système éducatif avait échoué et qu'il avait dit "des monstruosités sur la laïcité", en maintenant que les prêtres pouvaient avoir à ses yeux un rôle plus grand que les instituteurs.

L'élue socialiste a aussi relevé que sur le dossier des étrangers sans-papiers qui travaillent et demandent leur régularisation en Ile-de-France, le président avait fait preuve de confusion entre leur demande d'un titre de séjour et une supposée demande de naturalisation française qu'ils n'ont pas formulée, mais qu'il a condamnée.

"Soit il ne maîtrise plus ses dossiers, (...) soit c'est volontaire, c'est-à-dire qu'il a fait un amalgame pour 'rapter' un certain électorat et alors c'est irresponsable", a-t-elle estimé.

Thierry Lévêque

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