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mercredi, 05 novembre 2008

Victoire écrasante de Barack Obama, premier président noir des Etats-Unis

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samedi, 01 novembre 2008

L'unité du Parti républicain se fissure

Le Parti républicain était un modèle d'unité au sortir de sa convention nationale il y a deux mois à peine. Les temps ont bien changé. Signe d'une fracture qui menace de se transformer en une cassure nette en cas de défaite de John McCain lors du scrutin du 4 novembre, des républicains de tous bords rejettent leur candidat pour soutenir son adversaire démocrate Barack Obama et dénigrer le parti.
Dernier "transfuge" en date, l'ancien sénateur Charles Mathias du Maryland s'est expliqué mardi dans le Washington Post: "Pour moi, la décision est basée sur les besoins à long terme de notre pays" et sur la perception du candidat le mieux à même de remettre sur pied l'Amérique sur le plan économique, "de restaurer son prestige à l'étranger et d'inspirer à nouveau tous ceux qui chérissent la liberté et l'égalité. Pour moi, cette personne est Barack Obama", a-t-il lancé.

Le 19 octobre, l'ancien secrétaire d'Etat Colin Powell avait estimé que le choix de John McCain de la gouverneuse de l'Alaska Sarah Palin comme colistière soulevait des questions sur son jugement. "Je ne pense pas qu'elle soit prête à être présidente des Etats-Unis", avait-il lâché, en déclarant qu'il voterait Obama.

Le militaire de carrière s'est également plaint que le parti tende trop à droite, se disant gêné par la perspective qu'une administration McCain aboutisse à la nomination "de deux juges conservateurs supplémentaires à la Cour suprême" fédérale.

L'ancien gouverneur du Massachusetts William F. Weld a, lui, mis en avant l'intelligence et le comportement de Barack Obama, quand il a rompu avec la ligne de son parti pour appuyer la candidature du sénateur démocrate de l'Illinois. "Je ne critique pas du tout la façon dont le sénateur McCain a fait campagne", a-t-il assuré par téléphone. "Simplement, le sénateur Obama me frappe" en tant qu'homme doté de "l'énergie et de l'intelligence" nécessaires pour être "un grand président".

Même les partisans du sénateur de l'Arizona commencent à évoquer sa campagne en termes funèbres. Deux républicains qui ont autrefois fait partie de la liste des candidats sélectionnés pour la vice-présidence, par exemple. Chris Shays, membre de la Chambre des représentants et co-président de la campagne McCain dans le Connecticut, a ainsi déclaré au "Yale Daily News" qu'il ne voyait pas comment le sénateur de l'Arizona pouvait l'emporter.

Le gouverneur du Minnesota Tim Pawlenty a souligné mardi que Barack Obama disposait d'un assez bon "avantage" dans son Etat à présent. Et l'ex-gouverneur du Massachusetts Mitt Romney, qui a levé plus de 20 millions de dollars pour McCain et devait passer le week-end à faire campagne à son côté, a averti dans un courrier électronique de "la possibilité très réelle d'une présidence Obama".

Interrogée sur ces sorties peu favorables au sénateur de l'Arizona, l'équipe de campagne de John McCain n'a pas souhaité faire de commentaires. Cependant, l'intéressé lui-même a rejeté les critiques, en particulier celles émanant de Colin Powell, dont le soutien à M. Obama a fait les grands titres. "Nous sommes des amis de longue date", "ce n'est pas une surprise", a-t-il affirmé, en se disant "très heureux" de compter à son côté quatre anciens secrétaires d'Etat -Henry Kissinger, James Baker, Lawrence Eagleburger et Alexander Haig- et plus de 200 généraux et amiraux à la retraite.

John McCain s'est également déclaré optimiste quant à ses chances, accusant les médias de vouloir démolir complètement ses possibilités de succéder à George W. Bush. Déjà la cible de critiques il y a deux étés quand sa campagne frôlait la faillite, le sénateur de l'Arizona a renversé le cours des événements pour décrocher l'investiture républicaine.

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mardi, 21 octobre 2008

Etats-Unis: Obama suspend sa campagne pour se rendre au chevet de sa grand-mère

Le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama a annoncé lundi soir la suspension de sa campagne pour se rendre au chevet de sa grand-mère âgée de 85 ans et gravement malade.

M. Obama devrait partir jeudi pour Hawaii où vit sa grand-mère après un meeting prévu à Indianapolis (Indiana, nord), a précisé son directeur de communication Robert Gibbs. Le sénateur de l'Illinois devrait reprendre sa campagne samedi.

"Au cours de ces dernières semaines, la santé de la grand-mère de M. Obama s'est considérablement détériorée", a dit M. Gibbs. Madelyn Dunham, la grand-mère maternelle de M. Obama, "a été toujours l'une des personnes les plus importantes de sa vie", a affirmé M. Gibbs.

Après le départ de son père quand il était encore un jeune enfant, M. Obama a été élevée par sa mère et ses grands-parents maternels.

Cet événement dramatique survient alors que la campagne présidentielle est entrée dans sa dernière ligne droite. Il restait lundi 15 jours avant l'élection présidentielle. M. Obama a annulé les meetings qui étaient prévus dans les prochains jours dans l'Iowa (centre) et dans le Wisconsin (nord). Avant l'annonce de la suspension de sa campagne, M. Obama avait prévu d'organiser des réunions dans des Etats qui avaient voté républicain lors de la dernière présidentielle, notamment en Floride (sud-est).

Le sénateur de l'Illinois a tenu un meeting lundi soir à Orlando (Floride) au côté de son ex-rivale Hillary Clinton. C'est la première fois depuis juin que les deux anciens candidats à l'investiture démocrate se retrouvaient côte à côte pour une réunion commune. Les électeurs de Floride dont plus d'un demi-million de nouveaux inscrits, avaient la possibilité de voter par anticipation dès ce lundi.

La Floride, remportée par M. Bush en 2000 et 2004, est dans la ligne de mire du candidat démocrate. Avec 27 grands électeurs, cet Etat fait partie de la poignée d'Etats où se jouera l'élection présidentielle du 4 novembre. Il faut rassembler au moins 270 grands électeurs sur les 538 que compte le Collège électoral pour être élu président des Etats-Unis. En 2004, il avait manqué 18 grands électeurs au démocrate John Kerry pour devenir président à la place de M. Bush.

M. Obama a mis en garde ses partisans contre des attaques "malveillantes" de la part des républicains dans les derniers jours de campagne. "La course est appelée à se resserrer", a-t-il également dit en priant ses partisans de rester mobilisés.

En campagne dans le Missouri (centre), John McCain a de son côté profité de remarques du candidat démocrate à la vice-présidence, Joe Biden, affirmant que M. Obama serait sans doute contraint de faire face à une crise internationale dans les premiers six mois de sa présidence pour mettre en doute la crédibilité de son adversaire démocrate.

M. Biden avait déclaré dimanche qu'il ne faudrait "pas six mois" pour que "le monde teste Barack Obama comme il avait testé John Kennedy". M. McCain a pris la balle au bond pour estimer que M. Obama n'avait pas l'expérience nécessaire pour affronter une crise et que cela représentait un risque que les Etats-Unis ne pouvaient pas se permettre. "Nous ne voulons pas un président qui invite le monde à le tester alors que notre économie est en crise et que nous sommes déjà engagés dans deux guerres", a dit M. McCain.

De son côté Sarah Palin, en campagne dans le Colorado (ouest), a estimé que M. Obama était favorable au "socialisme".

Pendant ce temps, deux anciens candidats à l'investiture républicaine, Mike Huckabee et Rudy Giuliani affirmaient sur des chaînes de télévision que M. Obama avait fait usage de drogue durant sa jeunesse.

Selon le baromètre quotidien de Gallup, l'écart était vendredi de 11 points au bénéfice du sénateur de l'Illinois (52% contre 41%). Le même institut qui offre deux autres sondages quotidiens avec des méthodologies différentes, donne 5 ou 9 points d'avance à M. Obama dans ces deux autres études.

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mardi, 02 septembre 2008

Gustav et la fille de Sarah Palin volent la vedette à McCain

ST PAUL, Minnesota (Reuters) - Les républicains ont ouvert lundi leur convention nationale dans une ambiance maussade, l'arrivée de l'ouragan Gustav et l'annonce de la grossesse de la fille de Sarah Palin ayant jeté un froid sur le grand rassemblement qui doit investir officiellement John McCain.
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Palin, la colistière surprise du sénateur de l'Arizona, a annoncé lundi que sa fille Bristol, âgée de 17 ans, était enceinte et avait l'intention de garder l'enfant et d'épouser le père.

"Nous sommes fiers de la décision de Bristol d'avoir son bébé et encore plus fiers de devenir grands-parents", ont déclaré les époux Palin dans un communiqué. "Alors que Bristol doit assumer les responsabilités de l'âge adulte, elle sait qu'elle peut compter sur notre amour et notre soutien inconditionnels".

Cette annonce a jeté un froid sur l'ouverture de la convention républicaine à St Paul dans le Minnesota, dont le programme a été raccourci en raison du passage de l'ouragan Gustav.

Estimant que les images télévisées des festivités républicaines seraient mal venues au moment où l'ouragan s'abattait sur le littoral du golfe du Mexique, John McCain et son parti ont réduit la séance inaugurale à des discussions d'ordre formel et à des appels pour l'aide aux sinistrés.

La First Lady Laura Bush et l'épouse du candidat républicain Cindy McCain ont demandé aux Américains de venir en aide aux victimes de l'ouragan, soulignant que la politique devait être mise entre parenthèses pendant ce moment difficile.

"Notre principale priorité désormais, aujourd'hui, c'est de garantir la sécurité et le bien-être de ceux qui vivent dans la région du golfe", a déclaré Laura Bush devant la convention.

10.000 MANIFESTANTS À l'OUVERTURE DE LA CONVENTION

"Quand de tels événements se produisent, cela nous rappelle que nous sommes d'abord tous des Américains et que les idéaux américains que nous partageons transcenderont toujours la politique partisane", a ajouté la Première dame.

"Ensemble nous pouvons accomplir tant de choses pour aider ceux qui sont touchés", a ajouté Cindy McCain, qui a rejoint l'épouse du président sur scène.

McCain, 72 ans, a visité un centre d'assistance aux victimes de catastrophes naturelles à Waterville (Ohio), où il s'est joint aux équipes qui emballaient des produits de nettoyage, des éponges, des gants de caoutchouc et d'autres articles étiquetés "Fournitures de secours, ouragan Gustav".

"Merci de travailler aussi dur", a dit le sénateur de l'Arizona aux volontaires qui remplissaient des seaux sur de longues tables.

McCain s'est montré soucieux d'éviter toute comparaison fâcheuse avec le manque de réactivité qui fut reproché à l'administration Bush lors du passage dévastateur de l'ouragan Katrina en 2005.

Près de 10.000 manifestants agitant des pancartes et scandant des slogans hostiles à George Bush se sont rassemblés devant le bâtiment où étaient réunis les républicains. Des heurts ont opposé la police à des centaines de manifestants en marge de la manifestation qui s'est déroulée dans le calme.

La convention, qui doit durer quatre jours, se conclura jeudi par l'investiture de McCain et de sa colistière Sarah Palin qui affronteront à l'élection présidentielle du 4 novembre le démocrate Barack Obama et son colistier Joe Biden, sénateur du Delaware.

OBAMA FAIT UN BOND DANS LES SONDAGES

Un membre de l'équipe de campagne de McCain a indiqué qu'il avait collecté 47 millions de dollars de dons en août, son meilleur résultat à ce jour, dont dix millions de dollars depuis l'annonce du choix de sa colistière.

Le grand rassemblement républicain s'est ouvert quatre jours après la fin de la convention démocrate conclue par un discours d'Obama devant 75.000 personnes dans un stade de Denver.

Le candidat démocrate, âgé de 47 ans, s'est rendu lundi à un rassemblement à Detroit où il a demandé à ce qu'un instant de silence soit observé pour tous ceux affectés par l'ouragan. Il a annulé une visite prévue dans le Wisconsin pour rentrer à Chicago afin de suivre l'évolution de la situation en Louisiane.

"Aujourd'hui, ce n'est pas une journée pour les discours politiques", a-t-il dit devant ses partisans à Detroit.

Le programme des trois autres journées de la convention républicaine n'a pas encore été communiqué. Selon Rick Davis, le directeur de campagne de McCain, le sénateur de l'Arizona pourrait prononcer jeudi à St Paul son discours d'acceptation de sa désignation comme candidat du Parti républicain.

Un sondage CBS News crédite Obama de 48% d'intentions de vote contre 40% pour McCain. Il a été réalisé de vendredi à dimanche, soit après la convention démocrate et la désignation de Sarah Palin comme colistière de McCain. Le sénateur de l'Illinois comptait une avance de trois points avant la convention de Denver.

Un autre sondage publié par USA Today créditait le sénateur métis de sept points d'avance, soit une hausse de quatre points engrangée après la convention de son parti.

Version française Philippe Bas-Rabérin et Gwénaëlle Barzic

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mercredi, 27 août 2008

A Denver, Hillary Clinton prône l'unité derrière Barack Obama

DENVER, Colorado (Reuters) - Hillary Clinton, accueillie par une longue ovation à la convention de Denver, a lancé mardi soir un vibrant appel à l'unité des démocrates, en promettant de travailler pour Barack Obama et en demandant à ses propres partisans d'oublier rancunes et divergences pour se ranger derrière la candidature de celui-ci à la Maison blanche.
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Se disant "fière Américaine et fière supporteur de Barack Obama", elle a estimé que "Que vous ayez voté pour moi ou voté pour Barack, le moment est venu maintenant de se rassembler au sein d'un parti uni, derrière un seul objectif".

Tressant des lauriers au sénateur métis, elle a estimé que les démocrates ne pouvaient pas rester sur la touche et permettre au candidat des républicains, John McCain, de conquérir la Maison blanche et de "gaspiller la promesse faite à notre pays".

"No way, no how, no McCain!", a lancé la sénatrice de New York. "Barack Obama est mon candidat et il doit être notre président!", a-t-elle martelé devant une foule conquise et enthousiaste, qui agitait de petits panonceaux blancs "Hillary".

"Lorsque Barack Obama sera à la Maison blanche, il revitalisera notre économie, défendra les travailleurs américains et relèvera les défis internationaux de notre époque", a continué l'ex-Première dame des Etats-Unis, âgée de 60 ans, qui portait un tailleur orange.

Son mari, l'ex-président Bill Clinton, assistait dans la salle à son discours. A un moment donné, ses yeux se sont embués et il a prononcé à voix basse: "Je t'aime". L'ancien président doit intervenir ce mercredi à la convention, le même jour que Joe Biden, colistier de Barack Obama.

Obama, lui, a assisté au discours de son ancienne adversaire à Billings, dans le Montana. "C'était un discours fort", a-t-il dit ensuite.

Hillary Clinton, qui a été battue de relativement peu aux primaires par Barack Obama, intervenait au deuxième jour de la convention démocrate. Après projection d'une vidéo rappelant son parcours, Hillary Clinton a été présentée à la tribune par sa fille, Chelsea.

Après avoir fait l'éloge de Barack Obama, Hillary Clinton a accumulé les critiques contre McCain, bien qu'elle l'appelle "mon collègue et mon ami".

WARNER APPELLE A TRANSCENDER LES PARTIS

"Mais nous n'avons pas besoin de quatre années de plus, après les huit dernières années (républicaines)", a-t-elle dit en liant McCain à la politique menée sous les deux mandats de George Bush.

"John McCain dit que l'économie est saine sur le fond. John McCain ne pense pas que 47 millions de personnes sans assurance de santé, ce soit une crise. John McCain veut privatiser la sécurité sociale. Et en 2008, il continue de juger normal que les femmes ne gagnent pas autant (que les hommes) à travail égal", a dit Clinton.

"Avec un programme comme ça, il est normal que George Bush et John McCain se retrouvent la semaine prochaine dans les villes jumelles (St Paul et Minneapolis, où aura lieu la convention républicaine)", a-t-elle continué.

Les interventions de cette deuxième journée de la convention ont été centrées sur l'économie et les orateurs ont loué les projets d'Obama d'aider les foyers défavorisés et ceux de la classe moyenne confronté au ralentissement de l'économie américaine.

L'orateur introductif de cette journée, qui a rempli le rôle qui avait propulsé Obama vers la célébrité politique à la convention démocrate de Boston en 2004, a été l'ex-gouverneur de Virginie Mark Warner.

"En ce moment crucial de notre histoire, nous n'avons pas le droit à l'erreur", a souligné Warner, un modéré qui l'a emporté dans des zones traditionnellement républicaines. Selon lui, Obama et les démocrates devront, s'ils veulent réussir, aller au-delà des intérêts partisans.

"Il nous faut des dirigeants qui considèrent que l'intérêt commun est sacré", a-t-il dit. "Il nous faut des dirigeants qui feront appel à nous non pas en tant que républicains et démocrates, mais, avant tout, en tant qu'Américains."

Les deux candidats à la Maison blanche sont toujours, à en croire les sondages, au coude à coude. Une enquête de l'institut Gallup publiée mardi crédite McCain d'un avantage de deux points, avec 46% des intentions de vote contre 44% à Obama. C'est la première fois depuis qu'Obama a remporté la nomination démocrate, en juin, que McCain arrive en tête dans un sondage de cet institut.

Version française Eric Faye

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mardi, 26 août 2008

Ted Kennedy et Michelle Obama en vedettes à Denver

DENVER (Reuters) - Le sénateur du Massachusetts Edward Kennedy puis Michelle Obama, épouse du candidat Barack Obama qui doit être intronisé jeudi, ont tenu la vedette lundi de la première journée de la convention démocrate, qui doit s'échelonner sur quatre jours à Denver dans le Colorado.
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Plus de 4.000 délégués et des dizaines de milliers de militants, de manifestants et de journalistes ont convergé ces derniers jours vers Denver.

Obama, qui, s'il est élu, deviendra le premier président métis des Etats-Unis, est au coude à coude avec son adversaire républicain John McCain dans la plupart des sondages. Selon certaines enquêtes, il éprouverait des difficultés à rallier sur sa candidature les voix qui s'étaient portées sur sa rivale dans la course à l'investiture: un électeur sur quatre ayant voté pour Hillary Clinton lors des primaires rechignerait à le soutenir. Aussi, s'exprimant devant des délégués de l'Etat de New York, dont elle est sénatrice, l'ancienne Première dame des Etats-Unis a appelé lundi ses partisans à rallier la candidature du sénateur de l'Illinois.

A Denver, c'est le président du Parti démocrate, Howard Dean, qui a lancé les débats de la convention : "De cette tribune, ce soir, je vois dans cette assemblée diverse de démocrates une illustration de la force et de l'unité de notre parti et la concrétisation de notre stratégie d'ancrage dans les 50 Etats de l'Union".

L'objectif de cette première journée était de présenter le candidat et son parcours, inhabituel pour un candidat à la Maison blanche : fils d'un Noir originaire du Kenya et d'une blanche du Kansas, qui a passé ses premières années à Hawaii et en Indonésie, a commencé sa carrière politique comme travailleur social à Chicago et s'est fait élire au Sénat des Etats-Unis en 2004.

Son épouse Michelle, âgée de 44 ans, a été la grande vedette de la soirée. Devant la foule brandissant des panonceaux bleus "Michelle", celle-ci, souriante, à l'aise, a vanté en son mari le représentant des valeurs typiques de l'Amérique.

"Ce qui m'a frappé lorsque j'ai fait la connaissance de Barack, c'est que, bien qu'il ait ce drôle de nom, et bien qu'il ait grandi un peu partout à travers le continent et à Hawaii, sa famille ressemblait beaucoup à la mienne", a-t-elle expliqué.

"Je viens ici en tant qu'épouse qui aime mon mari et pense qu'il fera un président extraordinaire. Je viens ici en tant que mère dont les filles sont au coeur de mes pensées et le centre de mon monde", a-t-elle ajouté.

TED KENNEDY EMEUT LA SALLE

Après son intervention, Barack Obama lui-même est apparu pour la première fois à la convention, sur un grand écran vidéo, en direct de Kansas-City où il se trouvait. Il a fait à son tour l'éloge de son épouse, qui se tenait sur l'estrade avec à ses côtés leurs deux filles, Malia et Sasha.

"Malia, Sasha, comment avez-vous trouvé maman?", leur a demandé leur père. "Je trouve qu'elle a été bonne", a répondu l'une d'entre elles.

S'adressant aux journalistes dans l'Illinois un peu plus tôt, le sénateur Obama s'était employé à apaiser les craintes de certains démocrates face aux sondages qui le donnent désormais au coude à coude avec John McCain. Il a assuré à cette occasion que le discours d'acceptation qu'il prononcera jeudi à Denver serait émaillé de propositions concrètes pour améliorer la vie des classes moyennes et qu'il éviterait la rhétorique ronflante caractéristique de ses interventions.

Il a également tenu à minimiser les divisions avec les Clinton : "Je suis absolument persuadé qu'aussi bien Hillary Clinton que Bill Clinton comprennent les enjeux".

Avant que Michelle Obama intervienne à la convention de Denver, Edward Kennedy, frère de l'ancien président John F. Kennedy, a prononcé un vibrant hommage de Barack Obama, devant les milliers de délégués réunis à Denver.

Agé de 76 ans, le sénateur du Massachusetts, vieux routier de la scène politique américaine, s'est vu diagnostiquer en mai dernier un cancer du cerveau. Il a pu gagner sans aide la tribune de la convention et donner libre cours à ses talents d'orateur devant une mer de petits panonceaux bleus "Kennedy" et des délégués émus, certains jusqu'aux larmes, et scandant son nom.

"C'est si merveilleux d'être ici, et rien ne m'éloignera de ce rassemblement ce soir", a dit le sénateur, qui a été rejoint à la tribune par sa famille, après son discours. Caroline Kennedy, fille de l'ancien président John F. Kennedy, est intervenue à la tribune pour rendre un hommage à son oncle.

Les autres orateurs qui se sont succédé, comme la présidente de la chambre des représentants Nancy Pelosi, ont multiplié les piques contre McCain, accusés de vouloir perpétuer la politique de l'impopulaire George Bush.

"Les républicains disent que John McCain a de l'expérience", a estimé Pelosi. "Nous disons que John McCain a de l'expérience en matière d'erreurs!"

Avec John Whitesides, Caren Bohan, Thomas Ferrero et Rob Doherty, version française Eric Faye

mercredi, 07 mai 2008

Sen Barack Obama fait une démonstration de son expérience au" Clan Clinton" dépassé par les événements

RALEIGH, Caroline du Nord - Avec une victoire confortable en Caroline du Nord et une courte défaite dans l'Indiana, Barack Obama s'est donné mardi un nouvel élan face à Hillary Rodham Clinton qui le met plus que jamais en position de devenir le premier candidat noir crédible à la Maison Blanche. Même si tout n'est pas joué.
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Selon un décompte établi par l'Associated Press, le sénateur de l'Illinois demeure largement en tête en termes de délégués avec 1808,5 délégués contre 1.665 pour Mme Clinton. Il en faut 2.025 pour s'assurer l'investiture lors de la convention de Denver en août prochain.

Au total, 187 délégués étaient en jeu mardi dans les deux primaires de l'Indiana et de la Caroline du Nord. Dans ces deux Etats, Obama obtenait 63 délégués contre 57 à Clinton alors qu'il en restait 67 à attribuer.

Après sa défaite en Caroline du Nord et une victoire étriquée dans l'Indiana, Hillary Clinton voit fondre ses chances de réduire l'écart qui la sépare de son rival.

Mais la sénatrice de New York a d'ores et déjà exprimé son intention d'aller jusqu'au bout. En passe de remporter la primaire de l'Indiana, qui prenait de fait des allures d'ultimatum pour la sénatrice de New York, Mme Clinton s'est adressée à ses partisans réunis à Indianapolis: "Grâce à vous, c'est cap sur la Maison Blanche à toute allure", s'est-elle exclamée, réaffirmant sa détermination à lutter jusqu'au bout dans une campagne qui dure depuis plus de 15 mois et s'est déjà déployée dans la quasi totalité des 50 Etats américains.

Son rival qui s'exprimait à Raleigh en Caroline du Nord, s'est exclamé: "Ce soir, nous sommes à moins de 200 délégués de l'investiture pour l'élection présidentielle des Etats-Unis". Il a qualifié sa victoire en Caroline du Nord de victoire contre la "politique de division et la politique de distraction".

Le sénateur de l'Illinois a affirmé à ses partisans qu'il était capable de dépasser la politique politicienne qui consiste à marquer des points plutôt qu'à résoudre les problèmes. Ce que veulent les Américains, a-t-il dit, "ce ne sont plus des pirouettes, mais des réponses honnêtes".

Il a ajouté qu'Hillary Clinton avait gagné dans l'Indiana. Plusieurs milliers de bulletins restaient toutefois à comptabiliser dans des comtés clés.

Barack Obama, sénateur de 46 ans inexpérimenté mais au verbe lyrique, a surpris le monde politique américain en gagnant 11 primaires d'affilée en février. Il est alors apparu en mesure de battre Hillary Clinton, donnée au départ comme la probable future candidate du parti démocrate à l'élection présidentielle de novembre. Mais l'ancienne première dame, un moment au bord de l'élimination a su rebondir en remportant des primaires cruciales en mars et en avril.

Les difficultés rencontrées par Obama pour consolider définitivement son avance avaient fini par instiller le doute sur sa capacité à séduire l'électorat ouvrier blanc sans lequel le parti démocrate ne peut espérer ravir la Maison Blanche. AP

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mardi, 29 avril 2008

Barack Obama un don de Dieu pour les USA

********** SI LES AMERICAINS RATENT OBAMA, ILS RATENT LE SIECLE**********

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samedi, 19 avril 2008

Barack Obama taxe Hillary Clinton d'immobilisme

PHILADELPHIE (Reuters) - Devant 35.000 personnes rassemblées à Philadelphie, Barack Obama, candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle de novembre, a accusé vendredi sa rivale Hillary Clinton d'immobilisme.
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"Son message est le suivant: 'Les Républicains le font depuis 20 ans et j'ai appris à jouer le même genre de jeu, vous pouvez donc m'élire parce qu'il ne faut s'attendre à aucun changement à Washington", a-t-il déclaré.

Qualifiant l'ex-First Lady d'"adversaire tenace", le sénateur de l'Illinois a par ailleurs regretté son exploitation des polémiques qui ont éclaté récemment, méthode qu'elle justifie, dit-il, "en nous expliquant que les Républicains en feraient autant".

Obama, favori de la course à l'investiture, s'est plaint de l'âpreté des questions qui lui ont été posées mercredi lors d'un face à face avec Clinton diffusé par la chaîne ABC.

Egalement en campagne à Philadelphie avant la primaire de Pennsylvanie mardi, la sénatrice de New York en a conclu qu'il ne pourrait pas supporter la pression de la Maison blanche.

"Je sais que certains des partisans de mon adversaire et mon adversaire lui-même se plaignent de la dureté de certaines questions. Eh bien, ayant vécu huit ans à la Maison blanche et ayant vu ce qui s'y passe pour ce qui est des pressions et du stress auxquels est soumis un président, ces questions, ce n'était rien", a-t-elle affirmé.

"Je suis d'accord avec Harry Truman sur ce point. Si on ne supporte pas le chaud, il faut sortir de la cuisine", a-t-elle ironisé, reprenant une phrase restée célèbre du président démocrate.

Lors du débat de mercredi, Obama a semblé en difficulté lorsque les journalistes l'ont interrogé sur ses relations avec son ancien pasteur Jeremiah Wright et avec William Ayer, membre de la mouvance radicale des années 1960, ou sur ses propos polémiques concernant les "Américains moyens" des "petites villes" qui se raccrocheraient aux armes et à la foi pour oublier leurs difficultés financières.

Il a également dû expliquer pourquoi il ne portait pas la bannière étoilée au revers de sa veste.

Obama a publiquement déploré le niveau de ces questions. "La nuit dernière, a-t-il dit jeudi, je pense que nous avons établi un nouveau record puisqu'il nous a fallu 45 minutes avant de débattre des sujets qui préoccupent le peuple américain".

Jeff Mason, version française Henri-Pierre André et Jean-Philippe Lefief

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vendredi, 18 avril 2008

Hillary Clinton AUX Médiocres sondages

Médiocres sondages et confiance en berne: les mauvaises nouvelles s'accumulent pour la candidate à l'investiture démocrate, Hillary Clinton, à moins d'une semaine de la primaire de Pennsylvanie.d5005665c0b081445a4efe706a403ee8.jpg
Actuellement devancée par son rival Barack Obama, Clinton est condamnée à gagner avec une large marge la primaire du 22avril, puis celle de l'Indiana, prévue le 6mai, si elle veut conserver intactes ses ambitions présidentielles. Or, les derniers sondages sont tout sauf réjouissants pour elle. Clinton est certes donnée gagnante en Pennsylvanie mais avec une marge qui varie de cinq à six points selon les instituts. Cet écart est jugé trop faible par les spécialistes pour lui permettre de relancer sa campagne. Un sondage publié mercredi par le Los Angeles Times donne, en outre, Obama vainqueur dans l'Indiana. Le sénateur de l'Illinois est par ailleurs archi-favori de la primaire de Caroline du Nord prévue également le 6mai.

Confrontée à une popularité en berne, la candidate à l'investiture démocrate a tenté mercredi de reprendre l'offensive face à Barack Obama à l'occasion d'un débat télévisé. C'est la première fois depuis le 26février que les deux rivaux se retrouvaient face à face.

Debout côte à côte derrière des pupitres, Clinton et Obama ont tous deux affirmé sur la chaîne ABC que le rival de l'une ou de l'autre ferait un meilleur président que le républicain John McCain mais pour ajouter aussitôt qu'elle ou il pensait être le meilleur candidat démocrate en novembre.

Quand un journaliste a suggéré que le candidat arrivé en tête à l'issue des primaires s'engage à prendre son rival comme candidat au poste de vice-président... un long silence a suivi sa question. «Ne répondez pas tous en même temps», a commenté le journaliste.

Obama sur la défensive depuis ses propos sur «l'amertume» des gens habitant les petites villes frappées par la crise économique qui, a-t-il dit la semaine dernière, «se raccrochent» à la religion, aux armes à feu ou au discours anti-immigrés, a préféré parler mercredi soir de la «frustration» des électeurs. «Les gens sont frustrés pas seulement parce que leurs emplois s'en vont, que les revenus baissent et que les soins deviennent plus chers mais aussi parce que ce sont les représentants des intérêts particuliers qui dominent la vie politique à Washington», a déclaré Obama reprenant une de ses attaques favorites contre MmeClinton qui, selon lui, compte poursuivre si elle est élue la même politique en vigueur «depuis des décennies».

La sénatrice de New York a accusé son rival de ne «pas comprendre le rôle de la religion et de la foi» et affirmé qu'elle ne croyait pas que «les gens se raccrochent à leurs traditions comme la chasse ou les armes à feu simplement parce qu'ils sont mécontents de leur gouvernement».

Les gens ont été «blessés» par ces remarques, a ajouté Clinton qui, ces derniers jours, a accusé Obama d'être «élitiste».

La dureté de l'affrontement creuse le fossé entre les deux camps, ce qui profite à McCain. Selon un sondage en Pennsylvanie, publié mardi, si Obama devenait le candidat du parti démocrate, 26% des partisans de Clinton voteraient McCain. Et 19% des partisans d'Obama feraient de même si la sénatrice est investie.

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mardi, 18 mars 2008

Le rêve américain se réalise de jour en jour, c'est phénoménal

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