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lundi, 24 novembre 2008

Hillary aurait accepté la tête de la diplomatie

La future administration Obama a continué à prendre forme avec en perspective des nominations à deux des postes les plus importants des Etats-Unis : Hillary Clinton à la tête de la diplomatie et Timothy Geithner au Trésor.
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La chaîne de télévision NBC a affirmé que M. Geithner, président de la Réserve fédérale de New York, allait être désigné lundi comme futur secrétaire américain au Trésor, un poste qui l’amènera à piloter l’économie américaine dans une période extrêmement difficile.

M. Geithner était cité parmi les deux grands favoris pour le poste, à côté de l’ancien secrétaire au Trésor Lawrence Summers. Ce haut fonctionnaire de 47 ans connaît bien le Trésor pour y avoir travaillé de 1988 à 2001. La perspective de sa nomination a été saluée par une hausse de 6,54 % à Wall Street, où l’on notait que M. Geithner connaissait intimement le fonctionnement des marchés de par ses fonctions à New York.

La nomination d’Hillary Clinton au poste de secrétaire d’Etat est quant à elle « sur les rails » et devrait intervenir après les congés de Thanksgiving à la fin de semaine prochaine, selon l’entourage de Barack Obama.

En devenant le visage de la politique étrangère des Etats-Unis, l’ancienne Première dame ajouterait un chapitre passionnant à la saga de la famille Clinton au pouvoir et donnerait du poids au cabinet de Barack Obama. Mais, craignent certains, elle apporterait aussi une dose d’intrigue.

La nomination de Mme Clinton, battue par Barack Obama lors des primaires démocrates, était sujette à d’intenses spéculations depuis qu’elle a été reçue à la mi-novembre par Barack Obama en son fief de Chicago.

Selon l’édition en ligne du New York Times, qui cite des sources proches de l’ex-Première Dame, Mme Clinton a accepté l’offre de son ancien rival. « Elle est prête », a déclaré un de ses confidents, précisant qu’elle a pris sa décision après un nouvel entretien avec le président élu. Mais un de ses proches a déclaré à l’AFP que les informations du New York Times étaient prématurées.

Les dernières entraves semblent avoir été levées après que son mari, l’ancien président Bill Clinton, a offert de soumettre ses activités internationales à un examen éthique et d’identifier les donateurs de sa fondation pour éviter les conflits d’intérêts.

Le diplomate en chef de l’Union Européenne, Javier Solana, a estimé vendredi à Washington que la nomination de Mme Clinton serait « très bien reçue » à l’étranger. « C’est une forte personnalité », a ajouté M. Solana. « C’est une personne adéquate pour ce rôle : elle est capable, elle a de l’expérience, elle est connue ».

M. Obama, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, continue de former le reste de son cabinet. Son équipe chargée de la sécurité nationale doit encore être complétée.

Parmi les dernières spéculations, la nomination de James Jones, ancien général et ancien commandant de l’Otan, au poste de conseiller à la sécurité nationale, était évoquée par la chaîne ABC News. James Jones est respecté par le Congrès, aussi bien chez les démocrates que les républicains, et Barack Obama pourrait avoir besoin de son expertise concernant la guerre en Afghanistan, dont il a promis de faire une de ses priorités.

Le secrétaire à la Défense de George W. Bush, Robert Gates, pourrait quant à lui conserver son poste.

En revanche, certaines nominations semblent bouclées. L’ancien leader de la majorité démocrate au Sénat Tom Daschle devrait occuper le poste de secrétaire à la Santé, Janet Napolitano, qui gouverne l’Arizona, deviendrait secrétaire à la Sécurité intérieure et Eric Holder, ancien membre de l’administration Clinton, secrétaire à la Justice.

AFP

dimanche, 27 avril 2008

Obama Change We Can Believe In Results

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Michael Moore et le financial times soutiennent Barack Obama

L'empêcheur de tourner en rond du cinéma américain s'était bien gardé jusqu'ici de donner son avis sur l'élection présidentielle. Dans une lettre postée sur son site, il avoue préférer Barack Obama à Hillary Clinton.

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Michael Moore soutenant John Kerry en 2004, Pangalactic Gargleblaster, Flickr, licence CC
"Fahrenheit 9/11 " : on se souvient du titre du brûlot anti-Bush de Michael Moore, sorti sur les écrans quelques mois avant la réélection du président américain en 2004. Tentative échouée d'influencer le cours d'une élection présidentielle, malgré une Palme d'Or à Cannes.
Moore s'est donc fait très discret depuis juin 2007, date de la sortie de son docu sur le système de santé, Sicko.
Aujourd'hui, il sort du silence dans un post intitulé "Mon vote va à Obama" publié sur son site internet. Aux Etats-Unis, Michael Moore est souvent perçu comme un agitateur qu'on aime ou qu'on déteste. Ce nouveau soutien aidera-t-il le candidat Obama ? A vous d'en juger. En attendant, quelques extraits de la lettre de Moore :

"Je ne peux pas voter pour les primaires cette année. J'habite dans le Michigan. (...)

Donc, si vous habitez en Pennsylvanie, pourriez-vous me faire une faveur ? Pourriez-vous voter mardi pour le sénateur Barack Obama ?

Je n'ai pas exprimé en public ma préférence jusqu'à présent, principalement pour deux raisons : 1) Qui cela intéresse-t-il ? 2) Moi (et la plupart des gens que je connais) n'en avons rien à foutre du nom qui sortira des urnes en novembre tant qu'il y a un dessin de JFK ou de Roosevelt sur un âne en haut du bulletin de vote, ainsi que le mot "Démocrate" à côté du nom du candidat. (...)

Enfin, cela allait l'an dernier, mais depuis deux mois, les actions et les paroles d'Hillary Clinton sont passées de décevantes à vraiment repoussantes. (...)

Il y a ceux qui disent qu'Obama n'est pas prêt ou qu'il s'est trompé en votant pour ceci ou cela. Mais c'est regarder les arbres et non la forêt. Nous ne sommes pas seulement témoins d'un candidat nouveau, mais aussi d'un mouvement massif et profond pour le changement. Mon soutien va au Mouvement pour Obama plus qu'au candidat Obama lui-même."
Le Financial Times apporte son soutien à Barack Obama
Après avoir comparé minutieusement les deux candidats démocrates, le quotidien économique a fait son choix. "Les démocrates doivent choisir Obama" proclame-t-il à 48 heures de la primaire de Pennsylvanie. Extraits.
L'essentiel de l'édito du Financial Times:
"Mr Obama and Hillary Clinton are both strong candidates and each appeals powerfully to distinct segments of Democratic support. This has heightened the risk of bitter division.
(...)

Mr Obama has fought a brilliant campaign, out-organising his opponent, raising more money, and convincing undecided Democrats as well as the country at large that he was more likeable, more straightforward and more worthy of trust.
On form, he is a spell-binding orator and holds arena-sized audiences in thrall. He is given to airy exhortations, it is true, but genuinely seeks consensus and has cross-party appeal.
Mrs Clinton's campaign, in contrast, has been a shambles. She and her team expected to have it all sewn up long ago; they made no plans for a long struggle, ran short of money and had to reorganise on the run.
(...)