Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 04 février 2008

Tchad:N'Djamena et Adré attaquées par des rebelles

N'DJAMENA (Reuters) - Au cours d'une deuxième journée de combats, l'armée tchadienne a riposté dimanche aux rebelles qui assiégeaient le palais présidentiel de N'Djamena et dit avoir également repoussé une attaque sur la ville orientale d'Adré.


Les hélicoptères ont bombardé les rebelles qui, à bord de pick-up armés de canons et de mitrailleuses, affrontaient chars et soldats pour tenter d'évincer le président Idriss Déby de son palais étroitement protégé dans l'ouest de la capitale.

"La totalité de N'Djamena est sous contrôle et ces mercenaires à la solde du Soudan ont été dispersés", a déclaré sur RFI le ministre de l'Intérieur, Ahmat Mahamat Bachir. "Le soleil s'est couché maintenant mais nous continuerons demain à les pourchasser."

Ses propos n'ont pas pu être confirmés auprès d'une source indépendante.

A la frontière orientale du Tchad avec le Darfour soudanais, l'armée gouvernementale a dit avoir repoussé une attaque aéroterrestre lancée sur Adré par une force mixte composée de soldats soudanais, de rebelles et d'alliés.

Au micro de RFI, le général Mahamat Ali Abdallah Nassour, ministre d'Etat chargé des Mines et de l'Energie, a qualifié l'attaque d'Adré de "déclaration de guerre" du Soudan.

Le porte-parole des rebelles Henchi Ordjo a affirmé pour sa part qu'Adré avait été "libérée", ainsi que la ville de Faya-Largeau, dans le nord du pays, ce qui n'a pu être confirmé de source indépendante.

Le gouvernement de Khartoum a nié soutenir l'offensive des groupes rebelles tchadiens, qui accusent Déby de corruption et d'exercice dictatorial du pouvoir. Les insurgés, dont l'assaut est sans précédent depuis deux ans, ont pénétré samedi dans la capitale par le nord après une offensive éclair à travers le pays à partir de la frontière soudanaise.

Les commentaires sont fermés.