Sur cette autoroute, une à deux bandes sont dégagées jusqu'à Herve. Entre Cheratte et Aix-la-Chapelle, plusieurs camions étaient en ciseaux jeudi matin, vers 6H30, annonçait la police fédérale sur le site www.inforoutes.be. Sur les autres axes autoroutiers de Wallonie, la situation est dans l'ensemble "correcte". Il y a çà et là des accidents liés à des conduites inadaptées aux conditions climatiques mais rien de comparable au chaos de mercredi. L'E411 était signalée glissante entre Namur et Courrière, ainsi que l'A54 Charleroi-Nivelles. "Il y a des problèmes du côté des Hautes-Fagnes et du nord-est du pays, ainsi qu'à l'ouest. Mais au sud-ouest, il n'y a rien du tout", assure-t-on au centre Perex. L'ensemble du réseau secondaire est fortement enneigé. La prudence reste de mise. (VAD)
jeudi, 11 février 2010
Neige: Autoroute A3-E40, verglacée, fermée aux poids-lourds entre Aix et Liège
L'autoroute A3-E40 Bruxelles/Aix-La-Chapelle, fortement verglacée, est fermée à la circulation des poids-lourds de plus de 3,5 tonnes entre Aix-La-Chapelle et Liège jeudi matin dans les deux sens, a-t-on appris auprès du centre Perex.
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mercredi, 06 janvier 2010
Salaires des fonctionnaires: Bruxelles attaque les pays de l'UE
La Commission européenne a décidé mercredi d'attaquer en justice les pays de l'UE, pour annuler leur décision de diviser par deux la hausse salariale légale des fonctionnaires des institutions européennes.
"La Commission a confirmé la décision d'aller devant la Cour (de justice européenne de Luxembourg) pour un recours contre la décision" des 27 pays européens, a annoncé la porte-parole de la Commission, Pia Ahrenkilde Hansen. Cette décision a été prise à l'unanimité, a-t-elle précisé.
Le Conseil des 27 Etats européens avait décidé à l'unanimité en décembre l'octroi d'une revalorisation salariale brute de 1,85% pour les quelque 50.000 fonctionnaires et contractuels (au statut plus précaire) des institutions européennes. Soit la moitié de la hausse légale de 3,7% qui leur était mécaniquement promise. La revalorisation salariale annuelle des fonctionnaires, proposée par la Commission européenne, est régie par une méthode gravée dans la loi, au moins jusqu'en 2012. Elle est calculée mécaniquement sur l'évolution des salaires de la fonction publique de huit Etats (représentant 76% du PIB de l'UE), durant l'année précédente, ainsi que sur l'inflation à Bruxelles.
La Commission a donc estimé que la décision des pays de l'UE n'est pas en conformité avec la loi. Nombre de pays ont refusé avec véhémence la hausse prévue de 3,7%, en pleine crise économique. Certains ont en effet récemment réduit les salaires de leur fonction publique pour réduire leur déficit. Une fois saisie, la Cour européenne de justice (CEJ), basée à Luxembourg, met en moyenne 16 mois pour rendre une décision. En attendant, les fonctionnaires obtiendront seulement la hausse réduite à 1,85%.
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vendredi, 30 octobre 2009
Ce que Bush voulait; Tony Blair le faisait et vite
Les Français notamment ont souligné que Blair avait perdu de sa crédibilité en raison de sa position sur la guerre en Irak et de la résistance de son pays à l'usage de l'euro. Ils estiment que désigner une femme serait une meilleure idée, tout comme le président français Nicolas Sarkozy, d'après un diplomate de son entourage. "Une femme pourrait et devrait occuper cette position" a également estimé le président du Parlement européen, Jerzy Buzek.
Parmi les candidates évoquées, les noms de l'ancienne présidente irlandaise Mary Robinson et de son homologue lettonne Vaira Vike-Freibzerga sont mentionnés. "Je suis pleinement engagée auprès de l'Union européenne, que je connais du dedans et du dehors, a déclaré cette dernière jeudi dans un entretien à l'Associated Press. Elle a souligné qu'elle avait aussi une perspective extérieure, ayant vécu des années au Canada.
Le charisme et l'aura internationale du Britannique pourraient paradoxalement agir contre lui. Dans une course sans candidat formellement déclaré, et à un poste aux contours encore mal définis, un certain nombre de pays préféreraient envoyer un technocrate sans grand prestige plutôt qu'une figure forte susceptible de tenir tête aux autres puissances mondiales. "Nous devons nous entendre sur ce que sera le mandat exact de ce président" a posé comme préalable le Premier ministre hongrois Gordon Bajnai. "Ensuite, nous pourrons trouver la bonne personne".
Un possible candidat, le Premier ministre néerlandais Jan Peter Balkenhende, a écarté ce point en rencontrant la presse: "Il y a des spéculations, a-t-il reconnu. Mais la question n'a pas été discutée à ce sommet". Les leaders socialistes réunis en marge du sommet de Bruxelles ont indiqué par ailleurs qu'ils souhaiteraient voir une personnalité marquée à gauche au poste de représentant de la diplomatie de l'Union européenne, a indiqué le ministre néerlandais des affaires européennes Frans Timmermans. Cette option écarterait la possibilité pour un deuxième socialiste de briguer la présidence.
Les autres candidats non déclarés sont le dirigeant belge Herman Van Rompuy, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker et l'ancien Premier ministre finlandais, Paavo Lipponen.
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lundi, 28 avril 2008
Hommage à A. Césaire - Gérard Théobald
Lorsque j'ai appris la mort d'Aimé Césaire, nous venions à Invers@lis, de terminer une série de sujet sur ses deux faces les plus connus. Nous venions de parler du poète et de l'homme politique, mais nous n'avions pas parlé de l'homme, de la personne Aimé Césaire.
Hors de toute polémique sur son cercueil et de la destination de celui-ci vers les honneurs, souhaitant élevé au rang de l’immortalité nationale, il apparaît que la situation la plus simple et la plus cohérente pour l'homme, est qu'il soit enterré en sa terre de Martinique. Cette terre qui l'a vu naître, qui l'a vu grandir, qui l'a vu partir pour le voir revenir, rester et mourir.
Aimé Césaire a construit toute son oeuvre, son humanité à partir de cette terre négraille, dont il est la fierté locale, nationale, internationale pour toute personne s'identifiant à l'errance.
J'ai eu l'opportunité de rencontrer l'homme, le politique, le monument.
J'ai été frappé par deux choses, sa simplicité dans le rapport avec l'autre, sa voix douce qui ne laissait jamais échapper un sentiment ou un préjugé.
Lorsque, j’y pense, il y a aussi une troisième chose. Il accompagnait l'autre par un geste, par le toucher, par une attitude fraternelle. Dans ces moments-là, d'aucun était son égal. Ce comportement m'avait marqué chez l'homme, cette capacité à humaniser l'autre, toujours s'adressant à une tierce, il la nommait ou la prénommait. C’était point de la camaraderie, c’était du respect, de la personnification.
D'un nom, il était dans la possibilité d'inscrire une famille dans une localité, dans un espace, dans un parcours. Il était dans cette aptitude à décrire le passé, le présent, le futur, ainsi que la nature d'un être.
En ce sens à Fort-de-France il était non seulement un fils, un neveu, un mari, un père, un grand-père, un arrière grand-père, un oncle, un grand-oncle, un arrière grand-oncle et aussi un ami.
Encore, il y a Aimé Césaire l'autorité. L'autorité morale, non pas par son statut de géant mais par son statut de professeur qui a appris à quelques milliers d'élèves la littérature. D'ailleurs, certains d'entre eux sont devenus professeurs, ingénieurs, avocats, médecins et écrivains.
Cette réalité c'est aussi Aimé Césaire, cette réalité est aussi son implication dans cette île, de la Caraïbe, à qui il a donné une grandeur mondiale. Sur place, lors des obsèques, c'est cet homme-là qui a été honoré.
Hors de toute polémique, on ne peut honorer qu’un homme simple, généreux et fraternel.
Sa simplicité fut d'une telle force, qu'elle imposa le silence au premier des Français à qui il a offert, qu'on se le rappelle, le Discours sur le colonialisme lors d'une visite durant une campagne électorale et présidentielle.
Sa générosité fut telle qu’elle est la revanche de l'esclave enchaîné rompant ses chaînes par les maux avec des mots à la face du maître.
Son aura est telle qu’elle est admirée, tant par chez les Blacks Panthers d’Amérique que du Proche-Orient, en passant par l'Afrique du Nord et du Sud . Sa mémoire restera honorée.
Il s'agit là de l'ouverture d'une trace indélébile qui a trouvé son chemin sur l'ensemble des zones géographiques du monde. Sa sagesse permettait à chacun y compris les puissants de la nation de venir le consulter.
Il restera dans les mémoires des arts. Il restera dans les mémoires par la politique.
Et, il nous restera, nous, fruit de la génération Césaire à perdurer son oeuvre par la musique, par la littérature, par la peinture, par le cinéma. Sans doute le mélange des arts permettra à cet homme de trouver enfin le repos mérité d'une vie militante construite et remplie.
Peut-être le ferons-nous en écoutant la Marseillaise noire, Jacques Courcil, Manuel Césaire, sans oublier SOFT ou Jacques Schwarz-Bart.
Pour ma part, je continuerai la lecture des oeuvres de Césaire en écoutant ces groupes, ajoutés des sons d’Ella Fitzgerald, de Louis Armstrong, de Fela, de Malavoi, de Joby Valente, que sais-je... accompagné d’un rhum blanc et sec.
Et je continuerai à apporter ma construction à cette trace, laissant taire les chiens.
Merci Aimé Césaire.
Gérard Théobald
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jeudi, 13 décembre 2007
Bruxelles:Le « non » du MR au plan Verhofstadt
Le plan sur lequel travaille Guy Verhofstadt d’un « 4+2 » ouvrait la voie à un gouvernement interimaire. Mais le MR n’en veut pas. Par ailleurs, on apprend que le Premier ministre n’est pas candidat à sa propre succession. Il est également prêt à renoncer à toute fonction de ministre si c’est nécessaire.
Tout le monde en convient : ça ne peut plus durer, « il faut un gouvernement pour Noël ». Il s’agit bien là de l’exécutif « intérimaire », d’« affaires urgentes » appelé de ses vœux par le Palais royal, sachant que le vrai, le définitif, lui, suivrait, dans trois, quatre mois, on verrait…
A la manœuvre, Guy Verhofstadt souffre. Premier en affaires courantes en mission d’« informateur » depuis dix jours, il est tenu pourtant à une obligation de résultat. Pour lundi, ou mardi prochain, estime-t-on. Sinon ? Sinon qui d’autre pourra jamais plus dénouer la crise ?… Qui d’autre après lui ?… Il est le dernier recours. Si Guy Verhofstadt n’y arrive pas ? Ce sera les élections. Un scénario-catastrophe.
Alors, l’informateur consulte sans relâche. Et travaille depuis 48 heures prioritairement à cette équation à une inconnue : 2N = 3F + X.
2N ? Deux partis néerlandophones sont partants pour composer une majorité temporaire, il s’agit du cartel CD&V/N-VA et du VLD. 3F ? Trois francophones se disent prêts à se hisser sans tarder au gouvernement, PS, CDH et Ecolo, et ceux-ci veulent une quadripartite au sud, réalisant l’« unité » francophone, disent-ils, face à la Flandre et en vue des négociations institutionnelles. C’est bien là le « X ». Le MR, si vous préférez. Dans « Le Soir » hier, nous rendions compte de cette équation. Elle reste vraie. Même si les libéraux francophones freinent à fond.
Ils ont un argument majeur. Et tiennent leur réplique.
Leur argument majeur : il est paradoxal, au moins, de constater que l’on demande aux partis francophones de fournir, à quatre, la majorité des deux tiers nécessaires à une réforme de l’Etat dont ils ont toujours dit qu’ils ne voulaient pas… Un gouvernement 4 + 2 a typiquement un profil « institutionnel », alors que ce qui importe, c’est le socio-économique. CQFD ?
Leur réplique, enfin : nous sommes disponibles, disent-ils, pour un gouvernement pleinement d’Union nationale, comme l’avait expliqué Didier Reynders lundi en conférence de presse – tous dedans, au sud comme au Nord –, mais en tout état de cause, c’est pour le voir appliquer notre programme socio-économique, au prorata de notre puissance électorale du 10 juin : baisser l’impôt des sociétés, la fiscalité sur les bas revenus, sur les revenus moyens, conforter le statut des indépendants, limiter le recrutement de fonctionnaires, etc., etc.
Oui, mais : pour évoquer tout ceci, pour négocier un compromis, ne faut-il pas commencer par accepter de s’asseoir à une table de négociation avec des partenaires potentiels ? Là, au MR, on vous répète, en boucle : au préalable, nous voulons des engagements sur notre programme… Nous en sommes là.
Entendu au MR toujours : et pourquoi pas continuer le gouvernement intérimaire avec la Violette ? Ou ceci : et pourquoi pas négocier d’emblée un gouvernement à part entière, sans passer par le provisoire ? Ou ceci encore : et pourquoi pas aller dans l’opposition ? Et ce n’est pas une blague…
Inutile de dire que les détracteurs des libéraux-réformateurs se déchaînent. On vous passe les commentaires au PS, au CDH, comme chez Ecolo. En résumé : de la difficulté pour le MR d’« atterrir » après sa victoire du 10 juin, et après six mois de foi dans l’Orange bleue, cette coalition de prédilection qui devait lui garantir un rôle de tout premier plan, et des portefeuilles ministériels en série…
Plus rien de tel ici, dans l’hypothèse de la quadripartite francophone, où il faudra vivre chichement, partager le pain, cohabiter avec le PS d’Elio Di Rupo, le CDH de Joëlle Milquet, la « vice-présidente socialiste », comme la désigne maintenant un dirigeant libéral… Un cauchemar bleu.
Verhofstadt, rapportait-on hier, la trouve limite. Le Standaard du matin donnait Reynders au « 16 » à sa place durant l’intérim… Le libéral francophone y verrait une compensation à la coalition 4+2… Mais voilà : Verhofstadt a les faveurs de tous, au Nord et au Sud, et en véritable « intérimaire », lui s’effacerait après trois ou quatre mois, vraisemblablement pour Leterme. Correct. Pas pour tout le monde.
Le Premier ministre en affaires courantes s’envolait ce matin pour Lisbonne et la signature du traité européen. Sans certitude. Comme disait Reynders l’autre jour : qui va « arrêter le compteur de la crise » ?
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mardi, 11 décembre 2007
Nicolas Sarkozy accueille Mouammar Khadafi le 10 décembre 2007 à l'Elysée à Paris
Europehorizon(Paris): Nicolas Sarkosi a pris ses responsabilités en homme libre, celui qui a la charge d'une grande Nation pour laquelle il a le devoir d'enrichir.D'aucuns lui demandent une omelette sans casser les oeufs, c'est impossible .
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dimanche, 02 décembre 2007
Belgique:Qui pour succéder à Leterme ?
176 jours sans nouveau gouvernement. « Monsieur 800.000 voix » a jeté pour la seconde fois le tablier de formateur. Après avoir été coincé par son cartel en début de semaine, il a posé un ultimatum aux partis de l’hypothétique Orange bleue ce vendredi. Le CDH a tenu tête, faisant tomber Yves Leterme. Samedi soir, le Roi a reçu Guy Verhofstadt.
« Le Roi a reçu en audience samedi en début d’après-midi au Château du Belvédère M. Yves Leterme, Formateur. M. Leterme a demandé à être déchargé de sa mission. Le Roi a accepté cette demande. »
Pour la deuxième fois en un peu plus de trois mois, Yves Leterme a échoué dans son rôle de former un gouvernement, enfonçant le pays un peu plus dans une crise.
En début d’après-midi, Yves Leterme a demandé au Roi à être déchargé de sa mission de formateur. Ce qu’il a accepté, a annoncé le Palais royal.
La démission du chef de file du cartel CD&V/N-VA est intervenue au 174e jour de crise que traverse le pays, actuellement dirigé par un gouvernement en affaire courante. La Belgique n’a jamais été si longtemps -on approche les six mois- sans nouveau gouvernement.
Ce vendredi, dans son ultime proposition, Yves Leterme avait posé trois questions aux négociateurs. Ils étaient invités à répondre par oui ou par non. Les partis de l’éventuelle Orange bleue devaient dire s’ils étaient d’accord que tout puisse être discuté au sein de la convention, s’ils acceptaient que les Régions puissent octroyer des incitants fiscaux aux entreprises, et enfin, s’ils étaient disposés à accepter que l’on vote la réforme de l’Etat avec une majorité classique des deux tiers c’est-à-dire sans garantir un équilibre entre francophones et néerlandophones.
L’Open VLD a répondu trois fois « oui », le cartel CD&V/N-VA, à la base du blocage du début de semaine, également. Le MR acquiesçait timidement. C’est du côté du CDH que ce n’est pas passé. Le parti de Joëlle Milquet, coincé par des propositions qu’ils ne pouvaient accepter, a renvoyé la balle dans le camp d’Yves Leterme en soulevant d’autres questions.
Déjà en début de semaine, Yves Leterme avait été confronté à un blocage, cette fois au sein du cartel qu’il a lui-même mis en place. Le CD&V/N-VA n’était pas d’accord avec la note que l’ex-formateur avait déposé le week-end dernier et qui tentait de mettre tout le monde d’accord sur un cadre de négociations communautaires.
Yves Leterme avait démissionné une première fois le 23 août. Il avait été dans l’incapacité de parvenir à un compromis entre les négociateurs de l’Orange bleue. Le roi Albert II l’avait finalement remis en selle fin septembre, faute d’alternative.
Leterme reste disponible
Après avoir été reçu samedi en début d’après-midi par le Roi auquel il a demandé à être déchargé de sa mission de formateur, Yves Leterme a fait une courte déclaration, successivement en néerlandais et en français, dans le péristyle du parlement.
« Le pays et ses habitants ont besoin d’un gouvernement fort et énergique. Mais je reste convaincu que cela n’est possible que moyennant la réalisation des réformes nécessaires », a notamment dit M. Leterme. « Je constate qu’il n’a pas été possible de trouver des accords clairs entre tous les partis à la table des négociations sur le contenu de ces réformes. J’estime qu’il n’est pas sérieux de continuer sans accord clair. Il est évident qu’un accord n’est possible qu’après concertation et moyennant un consensus », a-t-il ajouté.
Yves Leterme a rappelé que le pays a besoin « d’un gouvernement stable et de réformes qui permettent de prendre les problèmes des gens à bras-le-corps ainsi qu’un meilleur fonctionnement des institutions ».
« Avec d’autres, j’y ai travaillé sans relâche. Je l’ai fait avec une grande détermination, de la patience et avec la conviction que c’était indispensable pour l’avenir de notre pays. Dès le début, j’ai su que cela demanderait du temps », a encore dit l’ex-formateur.
M. Leterme a ajouté : « j’étais conscient que je prenais un risque aussi bien politique que personnel ».
Et de rappeler qu’un chemin considérable a été parcouru et qu’une base d’un bon accord de gouvernement permettant de répondre aux défis sociaux et économiques et de société a été construite.
« Ces accords auraient pu constituer la base d’une politique à laquelle les citoyens ont droit », a noté Yves Leterme tout en ajoutant qu’il n’a cependant pas été possible d’arriver à des accords clairs en matière de réforme de l’Etat. Pour lui, il n’était dès lors pas sérieux de continuer sans de tels accords.
En conclusion, Yves Leterme a dit remercier les collègues qui, « de façon constructive, ont participé à la recherche de solutions ». Et s’est dit lui-même disposer à continuer à y travailler.
Le Roi reçoit Guy Verhofstadt
Le Premier ministre sortant Guy Verhofstadt a été reçu durant 1h40 par le Roi Albert II. Il n’a pas été chargé d’une mission par le souverain.
« Que le Roi reçoive le Premier ministre au moment où le pays traverse une crise profonde est plus que normal », a déclaré son porte-parole. Dire que le Premier ministre sortant a été chargé d’une mission, au terme de son audience chez le Roi, n’est pas correct, a démenti le porte-parole.
Guy Verhofstadt n’a fait aucun commentaire à sa sortie du Palais. Aucune information n’a filtré de cette audience et aucun agenda n’a été fixé.
La balle est à présent dans le camp du souverain.
(avec belga)
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samedi, 01 décembre 2007
Le "formateur" démissionne en Belgique, la crise s'aggrave
BRUXELLES (Reuters) - La crise politique belge s'est aggravée samedi avec la démission du démocrate-chrétien flamand Yves Leterme, qui avait pour mission de former un gouvernement, et la situation semble désormais inextricable.
Leterme s'est rendu chez le roi Albert II pour lui demander d'être déchargé de sa mission de "formateur" d'un gouvernement composé de socialistes et de démocrates-chrétiens, 174 jours après les élections du 10 juin dernier. Il avait déjà rendu son tablier en août dernier mais avait été renommé.
"Le roi a accepté cette demande", peut-on lire dans un bref communiqué du palais royal.
"Ces dernières semaines et mois, j'ai fait tout ce qui était possible pour mener cette tâche à bon port", a déclaré Yves Leterme "Malheureusement, cela n'a pas été possible", a-t-il ajouté en estimant qu'un "chemin considérable a été parcouru" mais qu'il n'était "pas sérieux" de continuer sans accord clair.
"Notre pays a besoin d'un gouvernement stable et de réformes qui permettent de prendre les problèmes des gens à bras le corps et de réformes de nos institutions", a-t-il poursuivi dans une courte déclaration prononcée dans les locaux du parlement.
Le programme socio-économique de la coalition "Orange bleue", le mélange des couleurs de deux familles politiques qui sont sorties renforcées du scrutin, est pratiquement prêt.
Mais les négociations butent sur l'impossibilité de rapprocher les points de vues des ailes francophone et flamande de la démocratie-chrétienne sur l'avenir de la Belgique fédérale, dont la pérennité est menacée par les tensions.
Yves Leterme n'a en effet gagné les élections que grâce à la création d'un "cartel" entre son parti démocrate-chrétien et une petite formation nationaliste, la "Nouvelle alliance flamande" (NVA), qui prône l'indépendance à terme de la Flandre.
Un accord semblait pourtant à portée de main.
Les quatre partis avaient accepté de créer une "Convention", à l'instar du forum qui a rédigé le projet de Constitution européenne, pour débattre des demandes flamandes d'octroyer plus d'autonomie aux régions dans des domaines comme la fiscalité, l'emploi ou même une partie de la sécurité sociale.
LE POIDS DES NATIONALISTES FLAMANDS
Même si les francophones rechignent à une telle réforme qui risque selon eux d'aboutir à une confédération où la Wallonie, beaucoup plus pauvre que la Flandre prospère, hériterait de compétences qu'elle serait incapable de financer, ils se sont résignés à cet exercice après avoir obtenu des assurances.
La Convention comporterait en effet autant de députés francophones que néerlandophones, elle aurait officiellement pour but de renforcer la "Belgique fédérale" et la solidarité entre le Nord et le Sud devrait être maintenue.
Les libéraux flamands et francophones, de même que les démocrates-chrétiens francophones, avaient accepté en début de semaine cette proposition longuement négociée d'Yves Leterme.
Mais la NVA a estimé qu'il n'y avait pas de garantie de réforme de l'Etat et a exigé un renforcement du mandat des "conventionnels", obligeant le formateur à revoir sa copie.
C'est ce qu'il a fait en demandant aux quatre partis pressentis pour former une coalition de répondre avant samedi à trois questions qui orienteraient les travaux de la Convention.
Pourra-t-on y parler de tout? Les régions pourront-elles octroyer des incitants fiscaux aux entreprises? Pourra-t-on voter les propositions à la majorité classique des deux-tiers?
Pour les libéraux et les démocrates-chrétiens flamands, la réponse aux trois questions est positive.
Mais les libéraux francophones sont réservés et, pour les démocrates-chrétiens du Sud du pays, il faut s'en tenir aux accords acceptés en début de semaine par trois partis.
ALLOCATIONS FAMILIALES DIFFÉRENCIÉES
Si les francophones sont d'accord pour débattre de tout au sein de la Convention, cela signifie pour eux qu'il faut aussi pouvoir renforcer des compétences à l'échelon central, ce qui n'est pas du tout le but recherché par les Flamands.
La NVA estime par exemple que le débat doit permettre de différencier les allocations familiales selon les régions, un véritable tabou pour tous les partis wallons.
La régionalisation de l'impôt sur les sociétés risque selon les Wallons d'entraîner une concurrence fiscale entre la Flandre et la Wallonie, qui en sortirait encore plus démunie.
Enfin, derrière la revendication flamande de l'adoption des réformes à la majorité "classique" des deux tiers se cache selon eux un piège: cela signifierait que l'on pourrait les adopter même si une majorité de députés francophones s'y opposent.
Dans un communiqué, les démocrates-chrétiens francophones (CDH) estiment que ces questions remettent en cause les "garanties essentielles" obtenues en matière de maintien d'une sécurité sociale et d'une fiscalité unique au niveau fédéral.
Le roi se trouve désormais dans une situation peu enviable.
Il n'existe en effet pas vraiment d'alternative à la coalition "Orange bleue" et, sans la NVA, le gouvernement ne dispose par d'une majorité du côté flamand.
L'élargissement de la coalition aux socialistes, grands perdants des élections du 10 juin, est rejetée par la plupart des partis de la coalition pressentie.
Elle serait en outre incompatible avec la satisfaction des revendications flamandes, qui sont rejetées avec force par les socialistes francophones, très à cheval sur la solidarité.
L'entrée au gouvernement des écologistes francophones pour remplacer leurs homologues démocrates-chrétiens est évoquée du côté flamand, mais les "Verts" ne veulent pas se prêter à une manoeuvre de démembrement de la Belgique.
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Yves Leterme à la démarche mi-figue, mi-raisin
174 jours sans nouveau gouvernement. Alors que la famille libérale a confirmé samedi matin au formateur Yves Leterme sa position en matière de réforme de l’Etat et que le cartel CD&V/N-VA a lui aussi répondu « oui » aux trois propositions, le cDH s’en tiendra de son côté à l’accord de lundi dernier et pose deux questions «essentielles » au formateur.
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Sida les jeunes deviennent imprudents
700 personnes dans le monde. Alors, il ne faut pas baisser la garde : c'est le message de l'Onusida en cette journée mondiale de lutte contre la pandémie. L'agence des Nations unies vient de publier son dernier bilan. Plus de 33 millions d'habitants de notre planète sont actuellement séropositifs ou malades du sida.
Ce qui inquiète le professeur Montagnier, découvreur du virus du sida, c'est l'imprudence des jeunes. "Les jeunes générations n'ont pas vécu la première phase de la maladie durant laquelle beaucoup de gens, si ce n'est pas tous, mourraient du sida, explique Luc Montagnier. La situation n'est pas satisfaisante maintenant car les campagnes de prévention ne sont pas assez écoutées".
Un récent sondage indique par exemple que 19% des jeunes de 15 à 24 ans n'utilisent pas systématiquement un préservatif avec un nouveau partenaire. Ce spot, destiné justement à encourager l'utilisation de préservatifs, a gagné le premier prix lors d'un concours organisé par la Commission européenne
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jeudi, 29 novembre 2007
Belgique 172 jours sans nouveau gouvernement : L'Orange bleue sans jus
Les chefs de délégation de l'orange bleue se sont réunis sous la houlette du formateur Yves Leterme, dans un endroit tenu secret, dans la nuit de mercredi à jeudi. Sans résultat.
Vers quatre heures, les négociateurs de l'orange bleue ont interrompu leurs travaux. Ils reprendront jeudi à l'issue de la séance plénière de la Chambre, a-t-on appris.
Les chefs de délégation tentaient toujours de trouver une issue à l'impasse communautaire dans laquelle ils se trouvent. Selon certaines sources, ils auraient réussi dans la nuit de mercredi à jeudi à aplanir une série de divergences sans que l'on puisse savoir lesquelles. Il semble toutefois qu'à l'issue de quelque neuf heures de réunion, le nœud du problème subsiste. La N-VA continuerait à s'opposer à la note institutionnelle du formateur.
Le cartel CD&V/N-VA n'a pas approuvé cette note que les chefs de délégation s'étaient engagés dimanche à défendre devant les instances de leurs partis. La note a été avalisée par le MR, le CDH et l'Open VLD.
Depuis que la N-VA, et dans la foulée le CD&V, a jugé cette note insuffisante, l'orange bleue est plus que jamais dans l'impasse.
Le formateur a eu des contacts bilatéraux durant toute la journée de mercredi sur base desquels il a, une nouvelle fois, réaménagé son document relatif à la réforme de l'État. Yves Leterme a fait part de ces aménagements dans la nuit de mercredi à jeudi aux chefs de délégation.
Selon l'entourage des négociateurs, l'heure de vérité approche. Le formateur est le dos au mur.
Concernant la note, les partis francophones entendent ne plus rien céder de substantiel. Certains estiment que le travail ne peut plus porter que sur la formulation de la note. Au MR, on se montrait très clair mercredi après-midi. « Nous ne bougerons plus d'un centimètre, plus d'un poil », a déclaré mercredi le député François-Xavier de Donnea.
Quant à la N-VA, elle a communiqué au formateur le maximum qu'elle était prête à accepter, quitte à ne pas entrer dans un gouvernement. Les nationalistes exigent notamment la défédéralisation des allocations familiales et une extension de l'autonomie fiscale. Par ailleurs, la réforme de l'État doit, selon elle, prévoir très clairement et de manière univoque un transfert de compétences du fédéral vers les entités fédérées.
Les partis francophones font du maintien de la solidarité interpersonnelle un préalable à toute participation à une discussion institutionnelle. Selon eux, celle-ci devrait impérativement avoir pour objectif de confirmer la nécessité d'un État fédéral fort.
(d'après Belga)
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mercredi, 28 novembre 2007
Forcez les Flamands à se décider !
Daniel Cohn-Bendit vit en partie à Bruxelles. Le leader des Verts au Parlement européen s’y est fait une idée iconoclaste de la Belgique. Qu’il a livrée à la rédaction du « Soir ».
De Mai 68 au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit, c’est quarante ans d’expérience politique. Mais lorsqu’il parle de politique belge, c’est au registre des pathologies mentales qu’emprunte le leader des Verts : « Ce qui se passe chez vous est fou. » Il a répété ce diagnostic plusieurs fois mardi matin, face à la rédaction. Parfois en jouant à la mouche du coche, toujours prompt à décocher des « formules »…
Cohn-Bendit, comme les milieux européens de la place bruxelloise, regarde la Belgique d’un œil un coup incrédule, un coup amusé, un coup atterré. Comme une bête curieuse. « Le président de la Commission, Barroso, et les autres ne se tracassent pas face à cette menace de séparation. Ils n’y croient pas. Avec le franc belge, sans Europe, sans euro, la Belgique aurait explosé. Aujourd’hui, ce ne serait pas un problème qu’elle explose. De toute façon, le poids de la Belgique en Europe, c’est zéro. C’est méchant à dire, mais le poids du Luxembourg dans l’UE, c’est Jean-Claude Junker. Le poids de la Belgique dans l’UE, c’est Verhofstadt. C’est l’homme qui fait ce poids. » Et de rappeler que la partition de la Tchécoslovaquie n’a pas entraîné de cataclysme en Europe.
Autre saillie iconoclaste : « Le seul problème [si la Belgique se sépare] sera de voir ce qui se passera au niveau des équipes de football. Il faut dire aux Flamands et aux Wallons que, vu du sud de la France, tout cela n’a pas d’importance. »
Daniel Cohn-Bendit renvoie donc Flamands et francophones dos à dos, n’en déplaise à ceux qui rejettent toute la faute sur le Nord. « Ils ne peuvent avoir le beurre et l’argent du beurre. » Les Wallons ne peuvent pas se contenter de regarder la Flandre « en se disant qu’ils n’en ont rien à foutre, sinon compter sur elle pour payer leurs pensions ». Quant aux Flamands, « ils devraient cesser de réagir comme il y a trente ans. Aujourd’hui, ils ont le pouvoir, mais ils se posent toujours en victimes. Avec cette idée de revanche. Faire payer au nom de l’histoire, ça fait partie de la bêtise humaine. Mais elle est vraie aussi. Regardez l’ex-Yougoslavie : on y a fait la guerre au nom d’événements qui dataient de plusieurs siècles. »
Dans le champ de chardons qu’est le landernau politique belge, une épine a le don de hérisser notre hôte : « Ces menus dans les restaurants de Hal où les plats sont annoncés en néerlandais et en anglais, mais où le français est interdit… Je ne comprends pas comment des actions ne sont pas menées devant la Cour européenne. On se croirait en Turquie où l’usage de trois lettres kurdes est interdit ! Faites-le savoir ! C’est dingue ! »
Dany-le-Vert poursuit : « Pour continuer dans la folie : le bruit. » En l’occurrence celui des avions qui décollent de Bruxelles-National. « Fixer les normes de bruit aux niveaux flamand, wallon et bruxellois est idiot. Les normes de bruit seront européennes ou ne seront pas. Ici, cela ne sert qu’à imposer une dynamique de la division. »
L’enfant terrible de Mai 68 constate ainsi que, depuis 1994, année de son entrée au Parlement européen, « le processus de désintégration de ce pays est frappant. C’est un séparatisme rampant. C’est ce qui me fait dire qu’en Belgique, la séparation ne se décidera pas, comme ça, un jour. Si elle s’impose, c’est parce qu’elle se sera insinuée, pas à pas. Mais si les francophones les mettent devant leurs responsabilités, les nationalistes flamands finiront par accepter un compromis : parce qu’ils n’oseront pas décider la séparation. En campagne, avant la formation d’un gouvernement, c’est facile de jouer les séparatistes. Lorsqu’il s’agira de la décider, c’est autre chose. Vous savez, la logique nationaliste est désintégratrice du bien-être qui existe en Flandre. Mais c’est à eux de le découvrir. Il faut que les gens aillent au bout de leur logique. Ce que l’on voit à Hal est une maladie très grave, qui ne se soigne pas par la raison. Il faut y voir une maladie psychologique très profonde. Vous ne responsabiliserez les gens qu’en les laissant aller jusqu’au bout de leurs fantasmes, de leur folie, de leurs erreurs. »
Bouillant, Cohn-Bendit amorce une nouvelle démonstration : « 80 % des Flamands sont séparatistes. » Une journaliste l’interrompt, sèchement : « C’est faux. C’est ce genre de déclarations qui attise la crise. »
L’eurodéputé ne se démonte pas : « Je dis que 80 % des électeurs flamands votent pour des partis sécessionnistes qui jouent avec le feu : la Liste Dedecker, le Vlaams Belang, la NV-A. Quant au CD&V, si un parti se met avec un parti sécessionniste pour gagner des élections, c’est que ce n’est pas contradictoire avec ce qu’il pense. La preuve, c’est qu’aujourd’hui, on en est là. »
La fin de la Belgique, donc ? « Si on leur mettait le miroir – ”C’est oui ou non ?” –, les Flamands diraient non. Mais ils ont une tentation morbide d’aller de plus en plus loin dans la séparation. Si vous commencez par séparer les allocations familiales, pourquoi cela s’arrêtera-t-il ? En fonction de qui, de quoi ? Depuis les années 70, vous avancez comme ça. Vous gardez la Belgique mais vous faites toujours moins de Belgique. Vous devez donc forcer les Flamands à se décider ! »
De l’autre côté de la frontière linguistique, il faut en finir avec « l’élitisme des francophones qui disent ne pas s’intéresser au flamand ». Une journaliste intervient, relayant un avis répandu dans l’opinion wallonne et francophone : « La langue flamande ne nous sert à rien. Pourquoi l’apprendre ? » Cohn-Bendit riposte, sans pitié : « Si vous en êtes là, séparez-vous tout de suite. Le flamand, c’est la langue de la communauté majoritaire de votre pays, tout de même… » n
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mardi, 30 octobre 2007
L'interview de Sarkozy qui scandalise New York
La bande annonce de l'émission « 60 minutes » qui est diffusée dimanche soir sur CBS, montre le président français interrompre brusquement l'interview et quitter la pièce suite à une question sur sa vie privée.On peut voir, donc sur Europe Horizon la bande annonce de l'émission.
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