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vendredi, 30 octobre 2009

Ce que Bush voulait; Tony Blair le faisait et vite

Les chances que Tony Blair devienne le premier président de l'Europe se sont affaiblies jeudi, quand les dirigeants socialistes du continent ont refusé d'appuyer la candidature du travailliste britannique.

Les Français notamment ont souligné que Blair avait perdu de sa crédibilité en raison de sa position sur la guerre en Irak et de la résistance de son pays à l'usage de l'euro. Ils estiment que désigner une femme serait une meilleure idée, tout comme le président français Nicolas Sarkozy, d'après un diplomate de son entourage. "Une femme pourrait et devrait occuper cette position" a également estimé le président du Parlement européen, Jerzy Buzek. pict_200727.jpg

Parmi les candidates évoquées, les noms de l'ancienne présidente irlandaise Mary Robinson et de son homologue lettonne Vaira Vike-Freibzerga sont mentionnés. "Je suis pleinement engagée auprès de l'Union européenne, que je connais du dedans et du dehors, a déclaré cette dernière jeudi dans un entretien à l'Associated Press. Elle a souligné qu'elle avait aussi une perspective extérieure, ayant vécu des années au Canada.

Le charisme et l'aura internationale du Britannique pourraient paradoxalement agir contre lui. Dans une course sans candidat formellement déclaré, et à un poste aux contours encore mal définis, un certain nombre de pays préféreraient envoyer un technocrate sans grand prestige plutôt qu'une figure forte susceptible de tenir tête aux autres puissances mondiales. "Nous devons nous entendre sur ce que sera le mandat exact de ce président" a posé comme préalable le Premier ministre hongrois Gordon Bajnai. "Ensuite, nous pourrons trouver la bonne personne".

Un possible candidat, le Premier ministre néerlandais Jan Peter Balkenhende, a écarté ce point en rencontrant la presse: "Il y a des spéculations, a-t-il reconnu. Mais la question n'a pas été discutée à ce sommet". Les leaders socialistes réunis en marge du sommet de Bruxelles ont indiqué par ailleurs qu'ils souhaiteraient voir une personnalité marquée à gauche au poste de représentant de la diplomatie de l'Union européenne, a indiqué le ministre néerlandais des affaires européennes Frans Timmermans. Cette option écarterait la possibilité pour un deuxième socialiste de briguer la présidence.

Les autres candidats non déclarés sont le dirigeant belge Herman Van Rompuy, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker et l'ancien Premier ministre finlandais, Paavo Lipponen.

11:29 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe |  del.icio.us |  Facebook | | |

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