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vendredi, 27 juin 2014

Brésil 2014: Une Belgique qui gagne

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jeudi, 29 mai 2014

Mondial 2014 au Brésil: La Belgique Sympathique team

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mercredi, 01 août 2012

Combien devez-vous mettre de côté pour vos vieux jours?

devez-vous gagner pour épargner suffisamment en vue de compléter votre pensionofficielle ?

Votre capacité d'épargne ne dépend pas exclusivement de votre salaire, mais également du schéma de vos dépenses. Si vous songez à épargner pour votre pension, mieux vaut prendre en considération un certain nombre d'éléments.

A partir de 60 ans, les dépenses diminuent

Un pensionné âgé de plus de 60 ans effectue environ 20 % de dépenses en moins par rapport à la moyenne des Belges. Passé 60 ans, les dépenses tendent à diminuer avec l'âge. Mais quand on vit plus longtemps, mieux vaut prévoir un bas de laine plus conséquent pour assurer ses vieux jours, car notre longévité va de pair avec des frais plus importants en termes de soins médicaux, d'aide à domicile ou de séjour éventuel en maison de retraite.

Les plus de 65 ans sont aussi plus exposés au risque de pauvreté. En Belgique, le seuil de pauvreté correspond à 878 € par mois, soit 10 540 € sur base annuelle. Un quart (23 %) des personnes âgées de plus de 65 ans vivent en dessous de ce seuil.

" Parmi les seniors, les plus vulnérables sont les femmes, les personnes les plus âgées ainsi que les isolés. Près d'un pensionné sur cinq risque de tomber en dessous du seuil de pauvreté, alors que seul un salarié sur vingt-cinq est pareillement menacé ", prévient le Comité d'études sur le vieillissement dans son dernier rapport.

Prévoir un plan de retraite

Dans cette optique, se constituer son propre plan de retraite n'est certes pas un luxe, surtout en ce qui concerne les employés du secteur privé. Comme nous l'explique Julien Manceaux du service d'études d'ING Belgique : " Les personnes qui perçoivent un salaire moyen, soit aux alentours de 2 930 € brut par mois, peuvent compter sur des mensualités équivalant à quelque 70 à 73 % de leur dernier salaire net en combinant la pension officielle à l'assurance groupe contractée par l'employeur, et ce, à condition d'avoir travaillé suffisamment longtemps - quarante ans pour une carrière qui s'achèvera en 2046. Mais pour les travailleurs ayant gagné le double du salaire moyen, cette proportion sera ramenée à 47 %. Il serait donc judicieux de prévoir un complément à cette base. "

Peu de Belges se préoccupent de leurs vieux jours. Sur les deux tiers de la population qui pourraient cotiser mensuellement, seuls 20 % ont pris des dispositions pour se constituer un complément à la pension légale. D'après une enquête récemment menée par l'assureur obsèques Dela, la majorité des épargnants songent avant tout à leurs vacances, à transformer leur habitation, payer les études de leurs enfants ou s'acheter une voiture.

Posséder son logement: un avantage

Bien sûr, la possession d'une habitation contribue à atténuer le risque. " Pour la plupart des Belges, leur maison représente le quatrième pilier de leur pension ", commente Julien Manceaux. " De fait, une fois dégagé des traites à rembourser, vous êtes certain de ne plus avoir de loyer à payer tout au long de votre retraite. Au cours des quinze dernières années, l'acquisition d'un logement apparaissait comme un très bon investissement.

Mais attention : les prix de l'immobilier peuvent aussi baisser. Et dans une période où les bâtiments perdent de leur valeur, la location peut elle aussi devenir plus abordable. Mieux vaut dès lors considérer l'achat d'une maison comme une possibilité d'investissement parmi d'autres, avec les risques particuliers qui y sont associés ", recommande Julien Manceaux.

Un fonctionnaire statutaire jouit d'une pension confortable. Quant aux fonctionnaires contractuels, ils relèvent du régime de pension des travailleurs salariés. D'après les données fournies par le ministre des Pensions, Michel Daerden, la pension des fonctionnaires s'élève en moyenne à 1 917 € brut.

Un fonctionnaire sur quatre doit néanmoins se contenter de moins de 1 250 € brut, un second quart pouvant compter sur un montant échelonné entre 2 500 € et 3 000 €. Parmi les dix fonctions les mieux loties, dont les mensualités vont jusqu'à dépasser les 5 000 € brut, on trouve notamment les juges, les officiers et les magistrats.

Notre verdict ?

Les perspectives seront nettement plus engageantes si vous parvenez à épargner chaque mois les sommes suivantes sur vos revenus :

- environ 73,3 € par mois pour un plan d'épargne-pension déductible fiscalement (soit 880 € au total pour l'année 2011). Si vous ne déduisez pas de charges hypothécaires, il vous est en outre loisible de déduire les cotisations à une forme d'assurance pension à hauteur de plus ou moins 2 500 € par an.

- environ 670 € par mois pour le remboursement d'un bien immobilier (sur base d'un emprunt de 110 000 € sur vingt ans, au taux de 5 %).
Le seuil de pauvreté étant officiellement estimé à 878 € par mois, prévoyons donc 1 200 € pour les dépenses courantes. En y ajoutant les remboursements d'un prêt hypothécaire (670 € par mois) et les cotisations du plan d'épargne (75 €), on obtient un salaire mensuel net de 1 945 €.

Conclusion : avec un salaire mensuel net de 1 945 €, vous pourrez vous assurer une pension satisfaisante. Un seuil qui paraît être à la portée du salarié belge moyen.

Quelques chiffres et stats

- L'État belge consacre annuellement 8,9 % du produit national brut de la Belgique au financement de la pension légale.

- L'âge officiel de la retraite est fixé à 65 ans (mais dans les faits, la moyenne équivaut à 58 ans), pour une espérance de vie de 79,6 ans.

- Plafond officiel de la pension légale : 46 895 € par an.

- Un ménage belge met chaque année de côté un montant moyen d'environ 2 000 € sous forme d'assurance vie et d'épargne pension.

- 213 858 millions d'euros (au premier trimestre 2011) : total des souscriptions privées affectées à l'épargne pension et à l'assurance vie par l'ensemble de la population belge.



(source : Livre vert sur les pensions, ministre Michel Daerden)

vendredi, 05 août 2011

Football:Le cas Hazard : « Tant pis pour la sélection belge »

Rudi Garcia, l’entraîneur d’Eden Hazard à Lille, a commenté la suspension infligée par Georges Leekens au joueur du Losc.

Le cas Hazard : « Tant pis pour la sélection belge »

Eden Hazard, © Belga

Le sélectionneur fédéral Georges Leekens a décidé de ne pas sélectionner Eden Hazard pour le match amical que l’équipe nationale belge disputera contre la Slovénie le 10 août et pour le match de qualifications de l’Euro 2010 du 2 septembre en Azerbaidjan.

L’avis de Rudi Garcia

Leekens justifie son choix par une sanction disciplinaire à l’encontre du joueur de Lille. Rudi Garcia, l’entraîneur du joueur belge à Lille s’est exprimé à ce sujet :

« C’est tout bénéfice pour Lille et tant pis pour la sélection belge. Chacun œuvre de son côté et je ne vais pas m’épancher plus que de raison alors que nous préparons notre match de championnat à Nancy. J’en ai parlé avec Eden aujourd’hui et il ne souhaite pas s’exprimer là-dessus. Il a bien raison et j’éprouve la même envie. Il a effectué une bonne préparation et il n’en sera que plus concentré pour bien travailler avec nous. C’est comme ça… ».

L’avis de Georges Leekens

Quant à Georges Leekens, il a justifié son choix lors d’une conférence de presse :

« Hazard est au top en France, mais ils ont des autres normes que nous. Nous travaillons en équipe nationale avec un groupe de 30 joueurs où le collectif prime sur l’individu. Nous avons une magnifique discipline de groupe et nous souhaitons la maintenir. Les joueurs qui franchissent la ligne jaune sont sanctionnés. Ensuite, l’affaire est close en ce qui me concerne ».

Titulaire face à la Turquie le 3 juin dernier dans un match capital dans la course à l’Euro 2012, Eden Hazard, champion de France avec Lille et élu Meilleur joueur de Ligue 1, avait été remplacé par Dries Mertens à l’heure de jeu. Déçu de devoir quitte prématurément la pelouse, le Lillois était directement rentré au vestiaire et avait quitté le stade avant la fin du match qui s’était terminé sur le score de 1-1.

En 22 sélections en équipe nationale, Eden Hazard totalise 1.041 minutes de jeu et n’a toujours pas inscrit son premier but avec les Diables.

(avec Belga)

vendredi, 29 avril 2011

Belgique :La peur « bleue » du Pds à l’endroit de Macky Sall

Le comité d’initiative et stratégique des jeunes de l’APR Benelux constate le syndrome Macky Sall  et APR dans les rangs du PDS de Belgique. Ce qui  pousse ce parti à faire des sorties inopinées dans les média. Des déclarations  inaudibles qui, à juste titre, frisent le ridicule.
Le PDS Belgique nourrit une peur au ventre devant  la poussée fulgurante,  ascensionnelle de l’APR dans le Benelux soutenue par des acteurs politiques digne de nom. L’APR perturbe le PDS, le dérange, le désaxe et le plonge dans le désordre. Les  ‘’P’tits ‘’  du PDS outsider ne trouvent  comme voie de salut que de s’attaquer  à la personne de notre charismatique Président de Parti,  l’Honorable Macky Sall.
Notre Coordinateur  Général du Benelux,  Alioune DIOP nous conseille de ne pas céder aux querelles de cocher qui nous amènent à des niveaux qui ne sont guère des nôtres. Mais, force est de reconnaître que le Président Macky Sall est une personnalité de référence.
Macky Sall restera une référence dans les milieux estudiantins et universitaires, dans la société civile et la vie professionnelle.  Egalement, il demeure une référence en tant qu’homme d’Etat et leader politique.
Quand il prenait les commandes du gouvernement, il avait trouvé un gouvernement neutralisé par une querelle politique aigue  entre Abdoulaye Wade et Idrissa Seck, un Pds inerte et sans perspectives de progrès. Macky Sall restaure le calme et la paix, instaure une discipline de respect et de travail, pose les jalons du développement et met sur orbite les grands chantiers. Directeur de campagne, il a fait réélire Me Abdoulaye Wade au premier tour de la présidentielle de 2007.
C’est ainsi qu’Abdoulaye Wade parlant de lui, disait :
‘’ Macky Sall est un modèle de jeune, à force de travail et de fidélité, il s’est imposé comme premier ministre. Il est modeste. Il ne fait pas beaucoup de bruit mais il est efficace et c’est ce qui est le plus important ‘’. Qui dit mieux ?
 (Voir la vidéo  
http://www.youtube.com/watch?v=MsGOBFVsvv4&feature=player_embedded#at=34
Macky Sall demeure un citoyen d’une grande politesse. Respectueux des convictions d’autrui, il croit indubitablement que tous les sénégalais naissent libres et égaux. Et qu’être fils du Président de la République ne doit permettre d’offrir aucunement des privilèges au dessus de la loi. La réussite du Président Macky Sall n’est que le fruit d’un long travail préalable et de la volonté d’aboutir. En matière de travail, l’Apr, son parti dans le Benelux le fait bien vidéo en appuihttp://www.youtube.com/user/SENYAAKAAR#p/a/u/1/CWl9zmpe04k
Aujourd’hui, faire un appel politique contre Macky Sall n’est que jalousie et myopie politique. Heureusement qu’une convergence politique ne peut être uniforme. Mais, le peuple sénégalais est conscient que toutes les forces, politiques et sociales, se doivent de converger vers Macky Sall pour diriger le pays au lendemain de la présidentielle de février 2012. Un  espoir pour la diaspora du Benelux et du monde, y compris pour des millions de sénégalais.
Au PDS ou au PDSL de balayer devant sa porte pour respecter la constitution qu’il tripote à leur image.
Ce qui est évident, ce parti qui se targue des sept merveilles et où on décèle au moins sept erreurs techniques, est au crépuscule de son règne.  

Le C.I.S.J   APR

Bintou Sidibé
Belgique

 

samedi, 29 janvier 2011

Football:Nacer Chadli choisit les Diables Rouges

Nacer Chadli, l'ailier gauche du FC Twente, a été pré-sélectionné par Georges Leekens pour la rencontre de préparation que la Belgique jouera contre la Finlande le 9 février prochain sur le terrain de La Gantoise au stade Jules Otten, a confirmé vendredi l'Union belge de football dans un communiqué.

Nacer Chadli choisit les Diables Rouges

Selon l'Union belge, le Belgo-marocain, né à Liège, a fait savoir qu'il choisissait l'équipe nationale belge plutôt que la sélection du Maroc. "C'est depuis un certain temps déjà qu'on est en train de suivre Chadli", a expliqué Georges Leekens, le sélectionneur des Diables Rouges, dans le communiqué. "En accord avec Michel Preud'homme, son entraîneur à Twente, on a décidé de le laisser terminer sa campagne de Ligue des Champions avec son club avant de lui donner une place dans la pré-sélection. Je tiens à remercier Michel Preud'homme pour sa collaboration. De Nacer Chadli, j'ai bien compris que son choix pour l'équipe nationale belge est un choix du coeur. Il a l'ambition de faire partie du jeune groupe très ambitieux que sont les Diables Rouges." La sélection pour cette rencontre de préparation face à la Finlande sera connue jeudi prochain. Dans les colonnes du quotidien La Meuse, Nacer Chadli, 21 ans, explique vendredi qu'il fera connaître sa "décision définitive lorsque le bon moment sera venu." Nacer Chadli figure aussi dans la pré-sélection du Maroc, entraîné par Eric Gerets, pour le match de préparation face au Niger, le 9 février également.

jeudi, 27 janvier 2011

La deuxième démission de Vande Lanotte. Découvrez sa conférence de presse au Sénat ce mercredi soir.

mercredi, 12 janvier 2011

Belgique : le temps passe, rien ne bouge

La Belgique progresse. Elle possède désormais le record européen de la plus longue crise politique. Enfoncés, les Pays-Bas qui le détenaient depuis 1977 avec 208 jours sans gouvernement. Désormais, c'est la meilleure performance mondiale qui est en vue pour les Belges : s'ils n'ont pas de gouvernement le 30 mars, ils battront un récent record... irakien, établi à 289 jours.

A voir comment se déroulent les choses à Bruxelles, on peut raisonnablement penser que l'objectif sera atteint. Car, c'est certain le tic-tac tic-tac de l'horloge belge n'est pas près de s'arrêter.

Son mécanisme est-il celui d'une bombe à retardement ou d'un tranquille carillon de beffroi rythmant la longue attente d'une population partagée entre désintérêt, peur et colère rentrée ? Mystère, car au royaume d'Albert II, l'opinion et les observateurs se divisent en trois camps.

D'abord, les pessimistes résignés qui pensent que l'interminable crise s'achèvera par l'éclatement du pays. Ensuite, les pessimistes réalistes qui estiment que l'échafaudage institutionnel de l'Etat est d'une telle complexité qu'il rend en fait impossible la scission. Enfin, les pessimistes fatigués, qui attendent qu'un événement extérieur, par exemple une catastrophe naturelle ou une mobilisation antibelge des spéculateurs sur les marchés financiers, ramène enfin le monde politique à la raison. La première hypothèse ne peut évidemment être exclue, même si les inondations qu'a connues le pays ces jours-ci n'ont pas une ampleur suffisante pour chavirer les coeurs, mobiliser les foules et rassembler Flamands et Wallons dans un élan confraternel. D'autant que l'eau, qui semble elle aussi régionalisée, n'a d'ailleurs envahi que la partie francophone du royaume.

La deuxième hypothèse - les méchants marchés réduisant la pauvre Belgique à une Grèce du Nord - pourrait, elle, prendre corps depuis qu'une agence internationale de notation a donné quelques mois aux dirigeants belges pour se reprendre et former une coalition crédible, faute de quoi la note de leur Etat sera dégradée. Samedi 8 janvier, l'un des quotidiens les plus influents du royaume, De Standaard a résumé d'une façon assez parlante la situation : parée d'un titre peu ambigu, 'Les vautours au-dessus de la Belgique', sa 'une' montrait deux rapaces, les griffes plantées dans une branche morte en l'attente de leur proie. Les fameux 'spéculateurs' avaient, enfin, un visage. Problème : la 'crise de confiance fondamentale' décrite par l'économiste Geert Noels ne touche pas seulement quelques traders internationaux mais toutes les couches de la population belge elle-même.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr

vendredi, 24 décembre 2010

Intempéries: aucun bus ne sort des dépôts des TEC pour le moment

Aucun bus ne sort des dépôts des TEC pour le moment, a indiqué vendredi le porte-parole de la société des transports en commun wallons, Stéphan Thiéry. La sécurité des passagers, des conducteurs et des autres usagers de la route ne peut être assurée en raison des conditions climatiques.

"La situation est à ce point catastrophique qu'à 5h30, les TEC ne peuvent assurer aucun service", a-t-il commenté. Certains TEC ont d'ailleurs donné comme consigne à leurs chauffeurs de ne pas prendre la route pour le moment et de rester en stand by pour prendre leur service une fois que la situation se sera améliorée. Les voyageurs sont invités à consulter le site infotec.be qui les tiendra informé, dans la mesure du possible, de la situation sur le réseau. Le système TECxto d'information par sms est également opérationnel.

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vendredi, 17 décembre 2010

Pas de poids-lourds sur les routes de Liège, Luxembourg et Namur

L'interdiction de circulation des poids-lourds de plus de 7,5 tonnes sur les autoroutes et routes nationales sur le territoire des provinces de Liège, Luxembourg et Namur est maintenue vendredi matin. Les frontières luxembourgeoise et française restent quant à elles fermées jusqu'à 08h00, a indiqué le Centre Perex.

Les services d'épandage sont en action notamment sur le tronçon A4/E411 de Neufchâteau à Arlon où la chaussée est complètement verglacée ainsi que sur la A27/E42 Battice-Prüm où la chaussée est enneigée. De nouvelles chutes de neige sont enregistrées dans la province de Liège et la situation est particulièrement délicate sur la E411 en direction du Luxembourg. Malgré l'interdiction de circulation, de nombreux poids-lourds reprennent tout de même la route, ce qui risque d'entraîner une "situation chaotique dans la matinée", d'après le Centre Perex. Les automobilistes sont invités à la prudence, le verglas étant généralisé sur l'ensemble des routes.

mardi, 14 septembre 2010

Belgique: Un Etat Wallonie-Bruxelles serait viable

Le quotidien L'Echo a testé auprès d'universitaires le scénario d'un Etat Wallonie-Bruxelles né de la fin de la Belgique et il en ressort que "la plupart des indicateurs socio-économiques s'inscrivent en vert". En fait, une Belgique sans la Flandre "aurait le chômage comme principal handicap économique".

Par rapport aux régions de tradition industrielle, la Wallonie affiche "un niveau de productivité supérieur tout en étant plus innovante". Au niveau des pensions, Bruxelles et la Wallonie ont l'avantage de disposer d'une population plus jeune, tandis qu'en matière de soins de santé, "les transferts Nord-Sud sont presqu'inexistants". Il resterait dans un tel scénario à évoquer la dette. Sa répartition dépendrait des rapports de force présidant aux négociations. L'Echo a interrogé le professeur Michel Mignolet des Facultés Notre-Dame de la Paix de Namur et Michel Quévit de l'UCL. Même s'ils souhaitent le maintien d'une Belgique modernisée, les partis francophones préparent le scénario de la scission du pays si d'aventure celui-ci devait s'imposer comme le seul possible. Ils ont formé le groupe 4P3U (quatre présidents, trois universitaires), qui a déjà eu l'occasion de tester divers modèles.

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mardi, 27 juillet 2010

Belgique;Un trou budgétaire de 1,3 milliard

Le gouvernement sortant a été trop optimiste dans l’estimation des recettes fiscales, en mars. Le nouveau gouvernement fédéral devra trouver 1,3 milliard d’euros pour remettre le budget sur les rails
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Le nouveau gouvernement fédéral doit trouver 1,3 milliard d’euros pour remettre le budget sur les rails, ressort-il mardi d’un rapport du comité de monitoring budgétaire que le Tijd et l’Echo ont pu consulter.

Lors du contrôle budgétaire de mars, le gouvernement Leterme avait tablé sur un déficit de 4,8% pour cette année, ou 16,7 milliards d’euros, ce qui respectait toujours le programme de stabilité belge.

Quelques fonctionnaires qui suivent le budget depuis la chute du gouvernement estiment dans un rapport récent le déficit budgétaire en 2010 à 5,2% ou 18 milliards d’euros. Il reste donc un “trou” de 1,3 milliard d’euros.

La cause de ce déraillement budgétaire est une estimation trop optimiste des recettes fiscales. En mars, le gouvernement sortant comptait sur 90 milliards de rentrées fiscales. Le comité de monitoring parle aujourd’hui de 88,4 milliards. Un déficit moins important que prévu pour la Sécurité sociale permet de contenir le déraillement à 1,3 milliard d’euros.

Le comité de monitoring reste pessimiste pour les prochaines années aussi. A mesures inchangées, le déficit atteindrait 6% (24,2 milliards d’euros) en 2014.

(Belga)

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mardi, 01 juin 2010

Yves Leterme n'est pas candidat premier ministre

L'actuel chef de file du gouvernement sortant Yves Leterme a fait savoir mardi qu'il n'était pas candidat au poste de premier ministre après les élections du 13 juin.

S'appuyant sur les dires de M. Leterme, le quotidien De Tijd indiquait plus tôt dans la journée qu'il ne fallait pas exclure son retour comme chef du gouvernement après les élections. Sur Twitter, l'actuel premier ministre dit "soutenir pleinement" la candidature de Marianne Thyssen qui a affiché sa disposition à diriger la future coalition.

"Bonne conférence de presse du CD&V hier. Plan d'économies correct et Marianne qui indique in fine: je suis candidate premier ministre. Je soutiens pleinement", écrit mardi matin Yves Leterme sur Twitter

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Belgique, Javaux: "Le prochain Premier ministre? Pourquoi pas moi !"

Voici le texte de l’entretien que nous a accordé le coprésident d’Ecolo, Jean-Michel Javaux.

Vous arrivez au pouvoir demain. Quelles sont les trois mesures que vous appliquez ?

Je lance un plan intergouvernemental avec les Régions et les Communautés pour augmenter notre effort dans la transformation écologique de la société Cela peut prendre la forme d’un emprunt d’Etat pour financer un fonds qui réunit tous les fonds énergétiques destinés à renforcer l’efficacité énergétique partout où cela est possible. Deuxième initiative : je garde la trajectoire de rigueur budgétaire jusque 2015-2016 mais avec des glissements et des réorientations. Et je fais rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat.

Comment ?

En appliquant les recommandations de la commission de la lutte contre la fraude fiscale.

Tout le monde dit cela…

Non. Je propose, par exemple, de taxer certaines opérations boursières en fonction de la volatilité des titres. Il faut aussi réorienter les intérêts notionnels. Ils coûtent 4 milliards bruts, 700 millions nets, pour 300 ou 3 000 emplois créés : cela fait cher l’emploi. Ecolo a aussi une taxe sur les fortunes de plus d’un million d’euros bruts imposables (hors domicile) et les parachutes dorés supérieurs à 250 000 euros. Enfin, nous voulons réinstaurer les tranches d’imposition de 55 % au-dessus des 50 000 euros de revenus bruts Tout le monde dit cela ?

Une troisième idée ?

Dans notre paquet social, nous voulons relever les minima des pensions à 1 250 euros, quel que soit le statut. La même pension de base doit être la même pour tous, que l’on soit salarié, fonctionnaire, indépendant Aujourd’hui, un pensionné sur trois vit sous le seuil de pauvreté.

Ne pas toucher à la loi de sortie du nucléaire, c’est une condition sine qua non ?

Je n’utilise pas ces mots "condition sine qua non", "exclusive", "ultimatum". Mais depuis que les écologistes ont quitté le gouvernement, les autres partis ont utilisé les cas de force majeure pour prouver qu’il y aurait des problèmes d’approvisionnement et trouver ainsi le motif pour prolonger les centrales. C’est plus que bancal. Surtout quand on voit le nombre de gigawatts/heure déjà accordés dans d’autres centrales (cogénération et turbine gaz/vapeur). La sortie du nucléaire était phasée : de 2015 à 2025. Aujourd’hui, nous pouvons avoir des doutes pour 2025. Mais celles qui devraient fermer en 2015 sont déjà remplacées par celles qui ont déjà reçu leur permis. Nous devons avoir un mix énergétique qui nous rende plus indépendants des ressources fossiles.

Les électriciens devraient-ils payer pour la prolongation des centrales ?

Je ne lie pas la prolongation des centrales à la rente nucléaire. Mais on pense qu’on peut aller y chercher 1 milliard et non 250 millions comme c’est prévu aujourd’hui.

Vous êtes bien le seul à vouloir encore de cette loi de sortie du nucléaire…

Si Ecolo arrive au pouvoir au fédéral, nous appliquerons les lois de sortie du nucléaire. Je pense que la grosse crainte d’Electrabel est de constater que si on ferme les trois premières unités, il y aura encore de l’électricité en Belgique. J’ajoute cet élément, intéressant à mes yeux : nous pourrions aussi développer une expertise mondiale dans le démantèlement des centrales. Quoi qu’il arrive, même en Chine où on en construit encore, il faudra les démanteler après trente trente-cinq ans d’existence.

Avec qui souhaitez-vous gouverner ?

Je constate que nos idées (défense des services publics, choix budgétaires et fiscaux) peuvent nous amener en proximité avec certains partis Par contre, j’applaudis à deux mains le travail accompli par la libérale Sabine Laruelle sur le statut social des indépendants.

La tentation de reproduire l’Olivier (PS-Ecolo-CDH) au niveau fédéral sera-t-elle grande ?

Il est prématuré de parler de cela. Il faudra surtout voir ce qui se passe en Flandre, là où l’Olivier est très loin de réaliser une majorité.

Faut-il un gouvernement symétrique ?

Non. Mais j’entends souvent dans la bouche des leaders des deux grands partis, PS et MR, des appels à la grande union nationale, voire à la tripartite traditionnelle. Qu’est ce que cela changera par rapport au dernier gouvernement qui a déjà démissionné cinq fois Partout dans le monde, les écologistes montent. Car les traditionnels ne sont pas capables d’apporter des réponses au système économique qui non seulement n’a pas assuré la redistribution des richesses, mais a exploité toutes les ressources naturelles et n’a pu empêcher la dérégulation financière. Dans une tripartite traditionnelle, les partis se neutralisent.

Comment qualifier votre vision de la Belgique de demain ?

Notre vision, c’est une Belgique fédérale modernisée où se déroule un dialogue décomplexé et permanent. Nous prônons, par exemple, l’instauration d’une circonscription électorale fédérale et la transformation du Sénat en une véritable assemblée des Régions et des Communautés. Pour moi, les compétences peuvent aller dans les deux sens. La Sécu doit rester fédérale. On peut discuter de l’accompagnement des chômeurs. On peut régionaliser des parties de politique du travail. Il faut pouvoir diminuer la pression sur le travail sans toucher au socle de la Sécu, il serait dangereux de régionaliser le contrôle du chômage. Quand on voit le nombre d’exclus du chômage qui viennent directement vers les CPAS.

Mais les Flamands disent qu’il leur faut des leviers dans ce domaine.

Ce sera discuté. Je n’arrive pas avec des tabous dans les négociations, mais j’ai mes positions sur les droits politiques et judiciaires de BHV. Nous avons fait un travail suffisamment important pour aboutir à un accord assez rapidement lors de la formation du gouvernement.

Donc, il faudra faire les deux en même temps, former le gouvernement et régler les problèmes communautaires ?

Oui. Il faut des garanties pour qu’un maximum de démocrates flamands votent pour les partis qui veulent un accord.

Les Flamands ne vous croient pas forcément. Le débat à la VRT de ce week-end a montré une certaine suspicion.

J’ai entendu un De Croo dire que les francophones avaient évolué. Marianne Thyssen elle-même a évolué. Il paraît que quatre entreprises sur dix en Belgique envisagent de délocaliser, notamment à cause de l’instabilité politique. Alexander l’a entendu, il faut que De Wever l’entende.

Il y a deux ans, vous aviez trois tabous. Notamment celui de ne pas gouverner avec la N-VA. Vous avez évolué ?

Oui.

Son discours est plus audible aujourd’hui ?

Non, mais à quinze jours des élections, je ne veux pas venir avec des exclusives qui pourraient bloquer la formation d’un gouvernement. De même, nous ne devions ne pas entrer dans un gouvernement sans Groen!; aujourd’hui, nous avons convenu que si l’un ou l’autre pouvait débloquer la situation, il fallait le faire.

N’empêche que la N-VA dit déjà vouloir aller plus loin vers le séparatisme.

C’est pour ça que je n’ai pas envie de provoquer Bart De Wever. Mais je constate que la plupart des partis flamands ne veulent pas de la deuxième étape de De Wever.

Comme Premier ministre, vous choisiriez Di Rupo ou Marianne Thyssen ?

Pourquoi pas moi ? (Rires). Je préférerais que ce soit un écologiste. Du Nord ou du Sud.

Vous être candidat Premier ministre ?

Evidemment. Quand on se présente au fédéral ! Il y a une logique qui veut que ce soit un francophone si son parti arrive comme premier parti du pays. Mais Marianne Thyssen pourrait être un facteur favorisant l’émergence d’une solution.

Regrettez-vous d’avoir étalé votre vie privée dans les médias ?

Oui. Mais je réponds aux questions, je ne les suscite pas. C’est la dernière interview pour "La DH" qui m’a fait le plus mal. Il y avait un contrat, le même questionnaire pour chaque président de parti à côté d’une interview politique. Ici, on a isolé l’interview, coupé certaines fins de phrase. On a voulu vendre du papier. Mais c’est vrai qu’en pleine campagne électorale, dans des moments aussi difficiles, ce n’était pas approprié.

Vous avez tendu le bâton. Il faut pouvoir refuser des questions, non ?

C’est ma difficulté, comme l’a dit Jacky Morael. Je réponds avec mon cœur, mais je ne sais pas refuser les questions. Je suis resté le même pendant huit années. On m’avait déjà posé ces questions sans que ça fasse un tel buzz dans la presse.

Jean Michel javaux - kewego
le Co-président d'Ecolo sur Twizz et la Libre Belgique

mardi, 11 mai 2010

La Belgique sale comme l'Ukraine

Selon une étude menée par les universités de Yale et Columbia, aux Etats-Unis, la Belgique est très mauvaise élève en matière d'environnement, peut-on lire mardi dans les journaux Sud Presse. La Belgique se classe en effet 88e pour la qualité de son environnement, dans un classement qui répertorie 163 pays.

La Belgique se trouve en compagnie de l'Ukraine dans le classement, bien loin de tous les autres pays européens, qui se situent en haut du classement. Seule la Chypre fait moins bien que la Belgique dans les pays de l'Union. La même étude publiée voici deux ans situait encore la Belgique à la 57e place sur 149 nations. Les critères retenus par l'étude tournent autour de l'environnement et de la santé publique: pollution atmosphérique, propreté et prise en charge de l'eau, des sols, gestion de l'agriculture, de la pêche, des forêts et biodiversité. Si la Belgique ne se débrouille pas trop mal pour la gestion des forêts ou la qualité de l'eau de consommation, les scores sont nettement moins bons en matière de pollution de l'air, de biodiversité ou de lutte contre les changements climatiques.

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lundi, 03 mai 2010

La maison de Pieter De Crem attaquée

La maison du ministre de la défense Pieter De Crem (CD&v) a été la cible d'une agression, la nuit dernière vers 4h30. pict_231850.jpg

Un conducteur a percuté plusieurs fois la porte du garage du ministre selon les infos de La Dernière Heure. L'épouse du ministre aurait noté la plaque d'immatriculation du véhicule. Un suspect aurait été arrêté. Le parquet de Gand a ouvert une enquête. Le ministre et sa famille ne sont pas blessés.

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mercredi, 28 avril 2010

Belgique, la bombe BHV continue ses ravages

Cocorico. Il n’y a pas d’heure pour la crise politique. Et en Belgique, pour ne pas en manquer une miette, mieux vaut se très lever tôt. Ainsi les présidents des partis francophones étaient-ils sur toutes les ondes, ce mardi aux aurores, pour claironner que la faute de cette crise politique incombait à l’Open VLD et à son "irresponsable" chef de file Alexander De Croo. Sur la RTBF, sur Bel-RTL, les Milquet, Javaux, Reynders et Onkelinx ont martelé un message linéaire : "Ce n’est pas nous qui sommes à l’origine de cette crise, nous sommes en colère, nous étions proches d’un accord sur BHV, ce sont les ultimatums du VLD qui nous ont pourri la vie". Tant bien que mal, Alexander De Croo tentera de riposter. Peine perdue : du côté francophone, le fils d’Herman fait désormais figure d’épouvantail.

 Il est 10h30 du matin et la pression, côté flamand, repose désormais sur les épaules du CD&V - seule formation politique au Nord du pays à ne pas avoir tenu un discours en faveur d’élections législatives anticipées. Officieusement, pourtant, la présidente du CD&V Marianne Thyssen a emboîté le pas à son collègue libéral flamand et a, elle aussi, fait réserver des encarts publicitaires dans la presse en prévision de la campagne électorale. Tiens - lire ci-contre -, le MR, Ecolo et le CDH ont réservé des adresses Internet dès la semaine dernière en prévision de la campagne électorale. "Au PS, s’amuse un cadre rouge, on était tellement obnubilé par les 125 ans du parti qu’on a une longueur de retard dans la préparation des élections sur les autres, mais ce sera très vite rattrapé."

Le vent tourne, donc, au CD&V. Réunis rue de la Loi, durant la matinée, les haut gradés du CD&V ont pris la décision de suivre les autres partis flamands dans leur volonté d’organiser des élections anticipées rapidement. Yves Leterme est, dit-on, le plus difficile à convaincre. Mais le virage est pris et le Premier ministre - signe des temps - prend une première décision. Il fait dare-dare modifier la page d’accueil de son compte Twitter. Désormais, il n’est même plus renseigné comme Premier ministre de Belgique dans sa courte biographie, mais comme "Yves Leterme" tout court. Décidément, Vincent Van Quickenborne - qui a flanqué son profil Twitter d’un "démissionnaire" - fait des émules...

 Mardi matin, on ne chôme décidément pas. Les contacts reprennent entre Elio Di Rupo, président du PS et Caroline Gennez, la présidente des socialistes flamands. La question est de savoir si la position adoptée la veille par la présidente du SP.A (qui refuse de monter au gouvernement fédéral) est stratégique ou ferme et définitive. En clair, le refus de Caroline Gennez est-il destiné à faire monter les enchères? Est-elle déjà en train de négocier son entrée au gouvernement fédéral ou est-elle sincère? Autre question: le SP.A est-il un et indivisible ou y a-t-il certaines divergences au sein du parti? Autrement dit, les Vande Lanotte, Stevaert, Vandenbroucke, seraient-ils prêts à participer à un gouvernement d’urgence ou Caroline Gennez et Bruno Tobback parlent-ils au nom de tout le parti?

 

Il apparaît rapidement que Caroline Gennez ne souhaite vraiment pas sauver un gouvernement fédéral dont elle condamne l’action, ou plutôt l’inaction, depuis son installation. Les socialistes francophones comprennent, cependant, qu’elle serait disposée à étudier cette éventualité, mais à plusieurs conditions:

- que la famille libérale ne fasse pas partie du gouvernement: le SP.A a un œuf à peler avec les libéraux flamands. C’est à leur demande et malgré l’insistance d’Elio Di Rupo que le SP.A a été exclu du gouvernement fédéral, en novembre 2008, lorsque Guy Verhofstadt a exercé un bref intérim. Et à Bruxelles, c’est le VLD qui a exclu le SP.A de la majorité régionale;

- qu’un autre Premier ministre prenne la place d’Yves Leterme. Et les préférences des socialistes flamands vont à Steven Vanackere et à Marianne Thyssen.

- qu’il y ait concomitance des élections en 2014: élections régionales, européennes et fédérales;

- que l’accord sur BHV que les partis négocieraient soit accepté rapidement par la N-VA. Car pour le SP.A, il faut à tout prix éviter d’importer au gouvernement flamand, "le seul qui fonctionne encore", les problèmes communautaires.

Bref, des conditions qui rendent (quasi) impossible un atterrissage des socialistes flamands au fédéral...

 

Il est 13h, la rue de la Loi est sous le soleil, et Yves Leterme saute dans sa limousine noire. Direction Laeken où il s’en va plaider pour la tenue de législatives anticipées. Il sort du Palais... Et dégaine son Blackberry pour faire une déclaration à l’agence Belga dont il a le secret. Ainsi, sans avoir consulté les partenaires de son gouvernement, Yves Leterme indique notamment qu’il convoquera un Conseil des ministres jeudi matin. Et espère que le gouvernement se mettra d’accord pour demander au Parlement de voter quelques textes, une large liste d’articles de la Constitution soumis à révision et demandera à la ministre de l’Intérieur de veiller à ce que les prochaines élections se déroulent légalement... Voilà donc Yves Leterme en mode scrutin. Et à la libérale flamande Annemie Turtelboom de s’arranger pour que ces élections soient validées...

Il est 15h50 et, problème, le Palais n’a toujours pris aucune initiative de dissolution des Chambres ni donné d’orientation confirmant qu’on prendrait effectivement le chemin des urnes...

C’est donc un raid en solitaire qu’effectue là Yves Leterme, qui court-circuite le Palais royal dans les grandes largeurs. Fureur chez les (ex-) partenaires de gouvernement d’Yves Leterme. "On est en plein dans l’illustration de l’Etat CVP-CD&V, enrage un francophone. C’est ridicule! Le CD&V pense pouvoir décider de tout: il veut tenir des élections et donc nous devons tous suivre Leterme". Un autre: "Il court derrière le Vlaams Belang qui a fait un communiqué demandant une longue liste d’articles de la Constitution à réviser. Et il met le Palais dans la difficulté." D’autres, encore, interprètent cette soudaine accélération d’Yves Leterme de cette manière: "Il sent que le Palais peut ramener le SP.A dans le jeu mais sait pertinemment bien que les socialistes flamands préféreront Marianne Thyssen comme Premier ministre."

Dans l’entourage d’Yves Leterme, on conteste évidemment ces interprétations. "Gouverner, c’est prévoir, argumente-t-on, et nous essayons de mettre un peu d’ordre dans le chaos actuel. A savoir un brin de légalité, parer aux urgences grecque et budgétaire, et préparer l’avenir avec l’ouverture d’articles à réviser".

Du côté du Parlement, les franccophones organisent la riposte dans la perspective de la séance plénière qui doit se tenir jeudi. Là, les partis flamands ont promis de faire voter la scicion de l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde. "No pasarán!", répondent MR, PS, Ecolo et CDH. Les quatre partis ont rédigé le texte de la sonnette d’alarme et entendent couper l’herbe sous le pied des partis flamands. Les francophones tireront donc la sonnette d’alarme dès ce mercredi, voire jeudi matin, afin de ne pas donner l’occasion aux partis flamands de faire de la musculation et de mettre leur proposition à l’agenda de la plénière. Concrètement, ce mercredi matin, la conférence des présidents de la Chambre est réunie par Patrick Dewael. Flamands et francophones s’y opposeront sur la mise à l’ordre du jour de BHV. Dans la foulée, les francophones, convoqués par le MR Daniel Bacquelaine, devraient tirer la sonnette d’alarme. Et renvoyer la patate chaude entre les mains du gouvernement démissionnaire.

 

Il est 17h et boulevard de la Toison d’Or, au siège du Mouvement réformateur, c’est l’affluence des grands jours pour ce Bureau extraordinaire. Pensez-donc, on refait le match. Il y a là Armand De Decker qui tient un plaidoyer vibrant contre des élections anticipées. Et reçoit le soutien du ministre fédéral Charles Michel. Daniel Bacquelaine, en revanche, nuance le propos. "On ne doit surtout pas faire croire aux gens qu’on a peur d’une élection", insiste le chef de file des libéraux francophones à la Chambre. Puis, c’est au tour du président Didier Reynders de prendre la parole. "Il reste une possibilité de ne pas aller aux élections, c’est possible, explique-t-il à ses mandataires. On doit encore jauger le SP.A". Et Didier Reynders de se lancer ensuite dans une charge contre le CD&V qu’il rend responsable de la crise politique. "Dehaene n’a pas fait correctement son travail, regrette le patron du MR, et il a pensé qu’il pourrait négocier comme il y a dix ans et mettre les francophones dans sa poche. Il s’est trompé sur toute la ligne. Le CD&V est maintenant pris à son propre jeu".

Sur cette tirade, le président du MR prend le chemin de Laeken où il est reçu par le Roi. Il suit les présidents du CD&V, du PS et du CDH. Tous ont été reçus par Albert II. Et le Souverain a prévu de nouvelles consultations ce mercredi. Cocorico: debout, Sire! Voici déjà un nouveau jour de crise.

lalibre

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lundi, 15 février 2010

Belgique:Accident de trains à Hal: on dénombrerait 20 morts

Vingt personnes sont mortes dans la collision entre deux trains survenue lundi matin à Hal, a-t-on appris auprès du bourgmestre de la commune, Dirk Pieters. "Tous les services de secours sont sur place. Les blessés graves sont soignés sur les lieux avant d'être transférés dans un hôpital", a indiqué M. Pieters. pict_217418.jpg

Les dégâts sont importants et il y a eu plusieurs blessés, a-t-on appris auprès d'Infrabel, gestionnaire du réseau ferroviaire. Ces deux trains effectuaient la liaison Louvain - Braîne-le-comte et Quiévrain - Liège.

Les services de secours sont arrivés très rapidement sur place.

Les passagers des trains accidentés à Buizingen, qui sont blessés ou qui se trouvaient simplement dans ces trains, ont été accueillis lundi matin dans le centre sportif Start 65 à Buizingen. Des ambulances transportent des blessés vers des hôpitaux proches. La Croix-Rouge prend en charge les blessés légers ou immobilisés sur place. Les passagers sont invités à noter leur nom, a constaté Belga sur place.

Le procureur du roi de Bruxelles, Bruno Bulthé, s'est rendu sur les lieux de l'accident. Les passagers qui n'ont pas été blessés sont transportés par des autobus de De Lijn.

Le bourgmestre ne dispose toujours pas de chiffres sur le nombre de blessés. Un centre de crise a été installé au niveau provincial, précise M. Pieters.

A la suite de cet accident, aucun train ne circule entre Bruxelles et Tournai ou entre Bruxelles et Mons. Infrabel ne disposait pas d'informations sur d'éventuelles personnes bloquées dans le train ou d'éventuels décès. "Les causes de l'accident ne sont pas encore claires", dit Kristien Berckmans (Infrabel).

Selon nos informations, quatre personnes seraient encore coincées dans le train.

Ni la compagnie nationale ferroviaire SNCB, ni celle qui gère le réseau, Infrabel, n'ont pu immédiatement confirmer ce bilan. Toutefois, "la police a évalué le bilan probable de l'accident à au moins une dizaine de morts", a déclaré la porte-parole d'Infrabel Fanny Charpentier, jointe sur place au téléphone par l'AFP. "La collision, qui a dû être violente, a été frontale et un wagon est couché sur le flanc", a-t-elle ajouté.

Interrogé par la chaîne francophone RTBF, le secrétaire d'Etat belge à la mobilité, Etienne Schouppe a confirmé de son côté la mort d'une personne. Il y a des blessés graves nécessitant des amputations, a ajouté le responsable belge.

Selon la porte-parole de la SNCB Anne Woygnet, "les deux trains se sont heurtés peu avant 8H30 à la sortie de la gare de Hal, en direction de Bruxelles".

Les deux trains transportaient des personnes se rendant à leur travail à Bruxelles ou en venant, à l'heure de pointe sur la ligne Mons-Bruxelles. Suite à cet accident, le trafic des trains à grande vitesse internationaux Thalys et Eurostar est interrompu au départ de Bruxelles, ont indiqué les deux compagnies ferroviaires.

Le plan d'urgence est déclenché.

Centre de crise : 02.363.22.11 Info victimes : 02.365.94.25.

Le centre de crise provincial du Brabant flamand donnera une conférence de presse aujourd'hui/lundi à 11H00 à la caserne des pompiers de Louvain (Terbankstraat 20) sur l'accident entre deux trains survenu à Hal.

La ministre de l'Intérieur, Annemie Turtelboom, se rend lundi à 11H au centre de crise établi à Louvain suite à l'accident de train à Hal, a annoncé sa porte-parole. Il est possible qu'elle se rende ensuite sur les lieux de la catastrophe.

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vendredi, 12 février 2010

Il y a quelque chose de pourri en République française..., par Guy Verhofstadt

Pour ses voisins, la France a souvent été un modèle d'inspiration et d'admiration, par l'intensité et la portée universelle des débats intellectuels dont elle a le secret. Elle est source d'accablement pour ses amis qui la voient se perdre dans une polémique stérile sur l'identité nationale. L'opportunité politicienne de ce débat, sa conduite hésitante et ses finalités floues donnent en effet l'impression désastreuse que la France a peur d'elle-même. Il y a décidément quelque chose de pourri en République française.

Le séminaire, qui s'est déroulé en catimini le 9 février, témoigne du piège dans lequel s'est enferré le gouvernement. D'abord son opportunité lui échappe : censé contrer le Front national, le débat sur l'identité nationale a au contraire remis les thématiques d'extrême droite au premier plan. Ensuite, sa conduite a fait défaut : faute de consensus politique au sein même de la majorité présidentielle, ces discussions de sous-préfecture et le site dédié sont devenus un défouloir au remugle vichyste. Enfin, quelles sont les finalités de cette affaire ? Apprendre La Marseillaise à l'école ? L'absurde le dispute au grotesque.

Non pas qu'il faille avoir honte de son chant patriotique. Mais plutôt que de se lamenter sur le fait que les jeunes connaissent mieux les paroles d'un chanteur à la mode plutôt que celles de l'hymne national, les Français devraient plutôt être fiers de savoir que La Marseillaise est connue.

Cette crispation sur les symboles nationaux est le symptôme le plus patent du malaise national transpirant à travers ce débat raté. C'est un réflexe de peur incompréhensible quand on connaît le poids et l'influence de la France en Europe et dans le monde. Tous les pays ont des problèmes d'immigration, les ex-pays coloniaux plus que les autres, mais nous savons bien que c'est moins l'islam qui pose problème que le manque de formation et le chômage.

Pour un voyou d'origine africaine ou un Maghrébin islamiste qui affuble sa femme d'une burqa, combien de jeunes issus de l'immigration parviennent à s'insérer et à vivre de leur travail dans nos sociétés ? L'immense majorité. Ce serait une insulte à l'avenir national si ce débat sur l'identité devait conduire à stigmatiser des couches de la population à cause des comportements individuels d'une minorité agissante, dont le cas relève de la police et de la justice.

Lorsque la France a remporté la Coupe du monde de football, je ne me souviens pas, bien au contraire, que les Français aient eu à se plaindre des capacités sportives que donnait à leur pays sa diversité ethnique et culturelle. C'est de cette France-là que l'Europe a besoin, un pays ouvert et solidaire, qui s'est forgée une identité plurielle et universelle. Deux concepts si bien mis en lumière par Amartya Sen et Karl Popper, dont j'ai repris et développé la pensée en 2006 dans un manifeste politique intitulé "Plaidoyer pour une société ouverte". Pour moi, l'essentiel en effet n'est pas d'où l'on vient mais où l'on va.

Au moment où l'on célèbre le 50e anniversaire de la mort de Camus, il serait paradoxal que la France s'abandonne à une posture étrangère à celle qui a fait sa réputation multiséculaire. Il existe certes une autre France, maurrassienne, chauvine qui ne s'est pas illustrée au mieux lors des grands chocs nationalistes du XXe siècle. Mais de la France qu'on aime et dont on a besoin, on attend des idées, des projets, et non pas le repli identitaire d'une vieille nation frileuse, plus occupée à ressasser les échecs du passé qu'à préparer ses succès de demain. Le légitime respect dont jouit toujours la France hors de ses frontières est un gage de reconnaissance précieux et un point d'appui pour redonner confiance aux Français. Un peuple confiant trouvera sa place dans l'Europe et le monde. Et ses gouvernants seraient bien inspirés d'en prendre conscience.