Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 29 novembre 2007

Belgique 172 jours sans nouveau gouvernement : L'Orange bleue sans jus

Les chefs de délégation de l'orange bleue se sont réunis sous la houlette du formateur Yves Leterme, dans un endroit tenu secret, dans la nuit de mercredi à jeudi. Sans résultat.
Vers quatre heures, les négociateurs de l'orange bleue ont interrompu leurs travaux. Ils reprendront jeudi à l'issue de la séance plénière de la Chambre, a-t-on appris.

Les chefs de délégation tentaient toujours de trouver une issue à l'impasse communautaire dans laquelle ils se trouvent. Selon certaines sources, ils auraient réussi dans la nuit de mercredi à jeudi à aplanir une série de divergences sans que l'on puisse savoir lesquelles. Il semble toutefois qu'à l'issue de quelque neuf heures de réunion, le nœud du problème subsiste. La N-VA continuerait à s'opposer à la note institutionnelle du formateur.

Le cartel CD&V/N-VA n'a pas approuvé cette note que les chefs de délégation s'étaient engagés dimanche à défendre devant les instances de leurs partis. La note a été avalisée par le MR, le CDH et l'Open VLD.

Depuis que la N-VA, et dans la foulée le CD&V, a jugé cette note insuffisante, l'orange bleue est plus que jamais dans l'impasse.

Le formateur a eu des contacts bilatéraux durant toute la journée de mercredi sur base desquels il a, une nouvelle fois, réaménagé son document relatif à la réforme de l'État. Yves Leterme a fait part de ces aménagements dans la nuit de mercredi à jeudi aux chefs de délégation.

Selon l'entourage des négociateurs, l'heure de vérité approche. Le formateur est le dos au mur.

Concernant la note, les partis francophones entendent ne plus rien céder de substantiel. Certains estiment que le travail ne peut plus porter que sur la formulation de la note. Au MR, on se montrait très clair mercredi après-midi. « Nous ne bougerons plus d'un centimètre, plus d'un poil », a déclaré mercredi le député François-Xavier de Donnea.

Quant à la N-VA, elle a communiqué au formateur le maximum qu'elle était prête à accepter, quitte à ne pas entrer dans un gouvernement. Les nationalistes exigent notamment la défédéralisation des allocations familiales et une extension de l'autonomie fiscale. Par ailleurs, la réforme de l'État doit, selon elle, prévoir très clairement et de manière univoque un transfert de compétences du fédéral vers les entités fédérées.

Les partis francophones font du maintien de la solidarité interpersonnelle un préalable à toute participation à une discussion institutionnelle. Selon eux, celle-ci devrait impérativement avoir pour objectif de confirmer la nécessité d'un État fédéral fort.

(d'après Belga)

10:43 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Europe |  del.icio.us |  Facebook | | |

Les commentaires sont fermés.