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jeudi, 27 septembre 2007

Réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Birmanie

NATIONS UNIES - A l'issue d'une réunion en urgence consacrée à la situation en Birmanie, le Conseil de sécurité des Nations unies a appelé mercredi la junte militaire "à la retenue" et apporté son soutien à l'envoi sur le terrain d'Ibrahim Gambari, émissaire spécial dans le pays du secrétaire général Ban Ki-moon.


Selon des diplomates, la Chine, principale partenaire économique et soutien politique de la Birmanie, était initialement opposée à toute déclaration, mais a finalement revu sa position et signé un court texte qui a été lu à la fin de la réunion à huis-clos par l'ambassadeur français Jean-Maurice Ripert, président du Conseil de sécurité.

"Les membres du conseil ont exprimé leur préoccupation vis-à-vis de la situation et ont appelé à la retenue, en particulier de la part du gouvernement birman", a déclaré M. Ripert. "Ils ont exprimé leur plein soutien à la mission de bons offices du secrétaire général des Nations unies".

Par ailleurs, a poursuivi l'ambassadeur français, les pays membres du conseil "ont accueilli avec satisfaction la décision du secrétaire général de dépêcher en urgence son envoyé spécial dans la région et ont souligné l'importance qui s'attache à ce que M. Gambari soit reçu par les autorités birmanes".

Plus tôt, Ban Ki-moon avait appelé la junte militaire au pouvoir à faire preuve de la "plus grande retenue" envers les manifestations pacifiques qui agitent actuellement la Birmanie.

Avant la réunion du conseil, tenue en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, l'Union européenne et les Etats-Unis avaient condamné la répression en Birmanie, invitant la junte au pouvoir à cesser les violences et à ouvrir un dialogue avec les forces d'opposition.

Dans un communiqué commun, à l'issue d'une réunion ministérielle sur cette crise, les deux puissances s'étaient déclarées "profondément troublées" et avaient appelé le Conseil de sécurité à "examiner la situation de manière urgente et à envisager d'autres mesures, y compris des sanctions". AP

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