vendredi, 19 octobre 2007
Cécilia Sarkozy: "Je n'étais pas à ma place"
PARIS - "Sachez que cette vie publique ne me correspond pas, elle ne correspond pas à ce que je suis au plus profond de moi-même", confie Cécilia Sarkozy, en soulignant qu'être auprès d'un mari président de la République n'est "pas sa place", n'est "plus sa place".
Dans un entretien publié vendredi par "L'Est républicain", au lendemain de l'annonce officielle du divorce, Cécilia Sarkozy souhaite "expliquer" les raisons de cette décision aux Français.
"Je suis quelqu'un qui aime l'ombre, la sérénité, la tranquillité (...) "J'avais un mari qui était un homme public, je l'ai toujours su, je l'ai accompagné pendant vingt ans. Ce combat a abouti à un endroit, quelque part où je trouve qu'il est formidable, parce que c'est un homme d'Etat, c'est un homme qui est capable de faire beaucoup pour la France et pour les Français".
"Mais moi, je pense que ce n'est pas ma place. Ce n'est plus ma place", déclare l'ancienne Première dame de France, en ajoutant qu'"on a élu un homme et non pas un couple". "Lorsque l'on épouse un homme politique, la vie privée et la vie publique ne font plus qu'un" et "c'est le début des problèmes", renchérit Cécilia Sarkozy.
Interrogée plus particulièrement sur ses problèmes de couple, elle affirme: "un jour, vous n'avez plus de place dans le couple. Le couple n'est plus la chose essentielle de votre vie, ça ne fonctionne plus, ça ne marche plus". Après son aventure amoureuse de 2005, Cécilia Sarkozy raconte qu'elle et son ex-mari ont "essayé de reconstruire, de rebâtir, de faire passer la famille avant le reste". Et si elle confie avoir "tout essayé", elle estime que "simplement, ce n'était plus possible".
Au sujet de ses absences répétées à des moments officiels où elle était attendue comme les jours de cérémonies ou lors des voyages, Cécilia Sarkozy répète qu'une "des perversions" de sa position, est "cette obligation" de s'expliquer sur le fait qu'elle ait besoin "de vivre tranquillement, cachée".
Au sujet de son rôle dans l'affaire de la libération des infirmières bulgares en juillet dernier, elle explique que "sa seule motivation" était de "sortir ces gens qui ont atrocement souffert", "juste les sortir de prison". "Je n'ai rien à cacher dans cette histoire. Je n'ai rien fait de mal, j'ai été très honnête, je ne suis pas sortie des bornes", insiste-t-elle. "Maintenant, lorsqu'on me demande d'aller m'excuser d'avoir sorti ces femmes et cet homme, il y a quelque chose qui n'est pas normal".
Concernant ses projets d'avenir, Cécilia conclut son long entretien en disant qu'elle "va se concentrer sur sa famille" et puis "se projeter dans l'avenir". Si elle admet que ce qu'elle vit est "très difficile", elle dit cependant ne "jamais" regretter ses décisions.
Après des semaines de rumeurs, Nicolas et Cécilia Sarkozy ont officialisé jeudi leur divorce "par consentement mutuel", une première en France pour un couple présidentiel. Le jugement a été rendu lundi par une magistrate du tribunal de grande instance de Nanterre (Hauts-de-Seine) en présence des deux époux. AP
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Commentaires
Nicola a mentir o francais pas avec toi Cecilai. L´homme ne par Dieu.
La vie es su ce terre
Merci D p La Suéde Jaqu...
Écrit par : Jacq Nk | samedi, 20 octobre 2007
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